La Métropole

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s.n. 1914, 29 März. La Métropole. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p26pz52m7p/
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IA MEILLEURE V0ITUR1 ANGLAISE DE f? 65.00 À 185.OC CHEZ OIïSLAGERI^ 35.PL. DE MEIR LA MÉTROPOLE VALK-OVER ^^HOE ENORME CHOIX? Ï IFu 20.00.2250.25.00,30.00 10LYSLAGERÎ2È5S 44 Pl. DE M El Fi. 2ie Année No" 87 Edition * B ABO I>3 INJ O» « - •*£'«" su mot» £ ! ; Trois mois. • On i'abonne t ton» les burutu de poste et aux tacteuri ETRANGER le port en sus: Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préféren» au: bureau t d« tioste. plutôt qu'au tournai m£me. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jour d9 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration: » .3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NIMERO 5 CENTIMES Annonces r la petite Chronique sportive la ligue Urne . . . . fr. 0 SO Ér. 3 00 Annonces 6nanc.ld. » I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Réclames la Usine. • « 50 La Ville td. » 5 00 Faits divers corps ld. » 8 00 Emissions Prix 4 convenir Pour toute la publicité, saui celle de la province d'Anvers, «'adresser à T'AGENCE HAVAS : i BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : e. place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheauside E. C. Dimanche 29 Mars 1914 La METROPOLE d'aujour'dh paraît sur 12 hages Science pour tous >-•00—<• Les mineurs néolithiques de Spienne Tout le monde sait que nos plus loi: tains ancêtres, c'est-à-dire les peuplad qui habitaient la partie orientale de m contrées, il y a trois ou quatre mille ai et dont beaucoup de Wallons actuels soi les descendants plus ou moins directs, caractérisaient par une industrie sp< ciale, celle du silex taillé, dont ils t raient tous les instruments nécessaires leur primitive existence. lis partageaiei du reste cette caractéristique avec toi les hommes primitif de la race dite né UtKique qui occupait à oette époqi nae grande partie de l'ancien continent Mais ce que peu de Belges savent sai doute c'est que, dès cet âge reculé, nos ai côtres comptaient parmi les représentai les plus évolués de cette industrie , < qu'ils disposaient d'un véritable centi minier qui était, pour l'époque, le pli important de toute l'Europe occidental* Ce centre minier était situé à Spienne: aujourd'hui petite localité sise à 4 k: lomètres au sud-est de la ville de Mon: sur la rive droite de la Trouille. On troi re à cet endroit un plateau crétacé su: monté d'un riaanteau limoneux de faibl épaisseur et surnommé depuis des temp immémoriaux par les habitants de 1; contrée G*mp à cayaux (le champ à cai loux) à cause du nombre énorme de piei res à fusil dont sa surface ést parsemét Plusieurs anciens géologues s'étaien déjà demandé quelles pouvaient être k raisons profondes de cette étrange pa: tieularité, qui fut expliquée tout nature lement lorsque, dans la deuxième moiti du dix-neuvième siècle, on commença à s rendre compte du rôve que la pierre tai lée avait joué dans la vie de l'homm primitif. Dès cette époque le champ d Spiennes fut considéré par les préhi toriens comme le principal site minie néolithique de l'Europe occidentale, ma: ce n'est qu'en 1876 qu'on arriva à cor naître d'une façon approximative la nu nièi"> dont il avait >té organisé autrefois A cette époque, on ouvrit une tranché h. travers le fameux champ de caillou: pour l'établissement d'un chemin de fei et on ne fut pas p^u surpris de constate a'ors que >• presque tout le plateau crétacé de Spiennes était miné. La trar sh découvrit en effet plus de vingt-cin puits verticaux traversant le limon si périeur, Pergeron, les cailloux et le sab landénien, pour arriver à la craie et au hancs de silex qui s'y trouvent inclus. G juits étaient remplis de déblais et a' K>lument invisibles à la surface du pL fceau. Cette découverte, toute fortuite, fi étudiée par Briart, Cornet et Houzea de Lehaie. El . montrait que les sile retrouvés en si grand nombre à la surfac n'avaient pas une origine naturelle, géc logique, mais avaient été extraits de< bancs sous-jacents par la main de l'hom me primitif. Chose curieuse cependant, personne n rechercha la présence d'autres puits su le plateau même, personne n'essaya d'ei déblayer un, de l'étudier in situ, de re ' comencer en un mot le travail du néo lithique pour se rendre compte sur plae de ses méthodes de travail. Ce n'est qu vingt ans après la première découverte en 1887, que le baron de Loë et de Muncl débayèrent un puits de 8 mètres de pro fondeur. Deux ans plus tard de Pau\ fouilla à son tour deux ateliers super posés. 11 fallait reprendre cette étude avec le moyens modernes d'investigation dont o dispose aujourd'hui et considérer les m nés néolithiques de Spiennes à la lumièT de la préhistoire moderne. L'honneur d ce travail revient au comte Louis Cavem dor* les libéralités à l'égard do nos mi sées ne se comptent plus, et qui offrit g. néreusement au service des fouilles d Cinquantenaire, do faire les frais d'ur étude complète. Ces recherches eurent lieu en 3912 et e 1913 et seront encore poursuivies, croyon: nous, cet été. Dès à présent cependan elles ont donné des résultats tellemen extraordinaires qu'ils paraissent à pein croyables si l'on songe que les mineui de Siennes vivaient il y a près de quatr mille ans I service des fouilles du Cinquante naire a vidé complètement deux puits d i: tants d'une douzaine de mètres et prt ■ inds, l'un do quatorze, l'autre de sei? mètres. L'un est large à la surface d 3 n-, 50, l'autre de 2 m. 50. Ils se f( trécissent touj d'eux en forme de tronc d con pour devenir cylindriques, avec u: diamètre uniforme d'un mètre, à parti de mètres environ en-dessous du niveai du sol. Au fond, le puits de seize mètre i s'évase également en forme d'entonnoi reversé, mais l'autre ne présente qu'ui élargissement inférieur. C^mrpe on pense bien, on a étudié at tentivement les matériaux qui remplis saient ces puits. Oette étude montre d* in.ls?u.table que leur remblaiement a été artificiel. Dè3 qu'ils avaient oessé être utiles, dès qu'ils étaient vidés, on y Jetait les déchets de taille des ateliers ins ailes à la surface, ou bien on y précipitait les déblais provenant d'autres fi"'s e* dont l'accumulation aurait été gênante. U petit puits montre cela très clairement. Au fond on y trouve des déblais en-fv-i «ans le voisinage (craie et rognons w' bons silex); au-dessus, une couche d'un métro cinquante est constituée par des dé-li^r j 1 fcaiJle' provenant donc des ate-de la surfa.ee; plus haut encore, dix «J'cs de craie et do rognons de mauvais Fnr' cllll1S0Iïfc Ie déblai d'un puits voisin. Drr»-D î dessus — argile, craie, déchets — tion/fx encore de surface. On voit e*t ri'i9 Q?fctement lo processus: le puits *bord abandonné et sert de dé- nj potoir, puis on commence à creuser ur puits nouveau à côté, probablement plu: petit, et l'ancien puits sert à recueilli) la terre déblayée; enfin il reprend soi rôle do dépotoir. Mais ce qui est beaucoup plus curieux encore, c'est le travail qui s'est fait ai fond des puits. Là on est dans la craie qui renferme des bancs de silex de bonnt qualité. Les néolithiques y ont travaille ^ de la même façon que nos mineurs moder-nés: ils ont creusé des galeries ! Et ce travail est très considérable: l'une des galeries mises réoememnt a jour mesure plus de cent mètres de longueur. La plupart de ces galeries ont moins d'un mètre « do largeur, ce qui était suffisant puisque le banc de silex à exploiter ne mesurait que 40 à 50 centimètres d'épaisseur. ;s Lo mineurs néolithique travaillait dorn >8 à genoux. Il prenait d'ailleurs toutes les 1S précautions nécessaires pour éviter les )t éboulements: de place en place il ména ^ geait des « piliers »> pour soutenir la voûte de la galerie, et il avait soin d< i_ remblayer avec des matériaux nouveaux à, les conduits abondonnés. Il n'est pas im-possible non plus qu'il ait étayé ses ga-1S 1er: s avec des branches d'arbre. Ce formidable travail était exclusive-,e ment aocompli à l'aide de silex taillés dans les ateliers de la surface en forme is de yi.es, et mesurant 20 à 25 centimètres 1- de longueur. L'ouvrier saisissait le sile» ^ dans son poing et abattait peu à peu la ;t roche meuble, déblayant les débris ave< e ses mains. •s Les outils émoussés ne pouvant être i retaillés, on les abandonnait sur place. Dans une galerie de cent mètres, M. E. . Rahir en a retrouvé ainsi plus de quinze cents I On a découvert aussi de nombreux frag-■- menfri de grè3 ayant servi de marteau et e arrondis par l'usage, mais, jusqu'à pré-s sent, on n'a trouvé de fragments de t noteries qu'en un seul point seulement des galeries, et on n'a pas encore réussi . à mettre au jour aucune des lampes pri-. mitives dont on devait très vraisembla-■ blement se servir. s Par contre, on a réussi à deviner com-•- ment les néolithiques montaient et descen- - daient dans les puits. L'étude des parois é du petit puits complètement vidé a per-e mis de constater qu'elles offraient des |- entailles se faisant vis-à-vis et destinées e à recevoir des pièces de bois fixées horizontalement. Ces pièces n'étaient pas e disposées parallèlement les unes au-dessus s- des autres, comme le sont les échelons r d'une échelle, mais offraient un dispositif s semblable à celui d'un escalier tournant. 1- Il est probable que les néolithiques au-ront reconnu que cette disposition fati-1. Tuait moins l'ouvrier. On peut supposer e aussi que l'enlèvement eles débris et des u silex se faisait dans de primitives cor-, beilles ou dans des baquets grossiers, r labeur acocmpli ainsi par l'homme de Spiennes devait être gigantesque. 1- Qu'on songe que sur une surfa-ce de moins q de 400 mètres carrés, sur laquelle ont prin-1- cipalement porté les recherches des ex-e plorateurs belges, on a découvert neuf x puits de 14 à 16 mètres de profondeur, »s espacés de 2 m. 50 à 8 mètres ! Or, cette 3- superficie ne représente qu'une infime i- part du fameux champ de cailloux. Il est très probaî,_£ que celui-ci est miné de t centaines et g£.ut-êtro même de milliers u de puits ! k Ce qui est très remarquable aussi, c'est e que les puits traversent plusieurs couches - do silex de qualité inférieure qui n'ont 1 pas été exploitées. On peut se clemander - par quels moyens les néolithiques ont pu savoii» qu'il fallait pousser jusqu'à une 2 profondeur de quatorze à seize mètres r pou- trouver des cailloux exoellente? 1 Quoiqu'il en soit, l'étude des conditions - dans lesquelles travaillait notre étonnant - ancêtre démontre, comme on voit, qu'il î était doué de connaissances méeianiqiies 3 déjà fort étendues, qu'il était en posses-, sion d'un véritable art du mineur, qu'il : faisait montre, en un mot, d'une intel-• îigence développée. 7 L'homme néolithique ne nous apparaît - ';uère à Spiennes comme la brute à peine dégagée de l'animalité dont certains s auteurs ont cru pouvoir faire le portrait. 1 Deleatur. L'Actualité e Encore la crise anglaise n m rr*& Lcs craiiucs ou si l'on veut '■ JVî exprimés par la presse uni». ■ njste aai&laiise à propos d/u conseil de aa.01.net, Qua a empcohé les principaux membres du cabi.net d'assister dès Le début à Ici ôéamee de La Chambre des communes de s vomlnedu, ne se son-t pas réalisés. M. Asqwkh e n a .nauBlem ent annoncé la démission du cabinet, comme on l'avait insinué, mais iJ a fait connaître quelques décisions diu ministère qui Lndiiqiuent de sa part urne tou/t autre réso-'Ution que oeLle de qoiàtter le pouvoir en ce nomoni^. l-c premier ministre a tout d'abord donné -oniruaissanoe oflioiel,lement de la démi^ssion -les généraux I'"rench et Ewart, doivt le pre-e nier, oonime on le sa.iit, exerce les fonction;-1 h chef d'état-major général. C'est en cetu-r nia lit é d'ailleurs que lté fTénéraJ French a , lé^ocié avec le général Gough le représen . anit des officiers révoir:és de l'Irlande. M. . Vsquiith a affirmé que les généraux French u Ewart^ vouîaieiiit se retirer non pas parc< 1 qu'ils étaient en désaccord avec le ministère, "nais parce qoi'iJs avarient mis leur signaMw< ous le memfxrandum qare le général Gough tvaiit emporté au camp des officiers révoltés, e que M. Asquôtli n'a pas dit et sur quoi on !oit encore attendre des écîai rcissemenits offi-•iels, c'est l'ajoute faite après le conseil d< abinet <le ocrtaLn.es phrases au memoraindum upprouvé par le conseii des ministres et ru;,' m réalité renfermait des engagements for nelts du pouvoir vis-à-vis diu général Gougb "t de ses compagnons. L'existence de oetie jointe, comme on le sait, a été officiellement -ecoiumue par le colonel Seely. ministre de la îuerre et comme il se considérait comme res-■i^n«able de l'iniLtiative prise ainsi par le féniéral French a.u cours des négodations | ! vec le génréral Gotigh, le minisire de la «uerre a remis sa démission à M. Asquith. Vlais au plus grand étonnoment de tout Je nonde, cette démission n'a pas été acceptée < i^'en pîius. Le premier ministre a fait du 1 :oîonol Seely un éloge vraiment musité de- < vant la Chambre des comm.uines et i/I a an- ' noneé que le chef de l'armée ne quitterait pas ■ 'e mirini-st^pe. On s'est demandé comment il lalfoit explequer cette attitude du premier ntlmisitre. Les ve>rsions les pTjus différentes ont ? été misas en awaiitj mais il sambie bien que f , la seule qui tienne vraiment debout e* i1 celle qui explique toute cette affaire pc . l'intervention dû roi George. Voici ce que disent les Journaux général ment assez bien informés, à cet égard. Peï dant que le conseil de cabinet siégeait encor» ■ le roi ava.it fait mander en toute hâte le coI< nel Seely, sans doute sur l'intervention d , iniaréchad Roberts et peut-être aussi de l'a* 1 chevêq-ue anglican de Canterbury qui para : jouir d'une grande influence sur £e souverain 'Ces allées et venues ont été incontestab!* [méat notées par Ut'presse au moment mêm où siégeait le conseil des ministres et U n 'serait pas difficile d'en trouver trace dans k .informations concernant les derniers évéïr* ments dans la presse anglaise aussi bien qu 'dans la presse étrangère. Le colonel Seel i reçut les instructions du souverain Qui étaien incontestablement pour lui des ordres. Lors qu'il revint au ministère, le conseil die cabûru , avait pris fin oependrwnt et ses collègue étaient partis. I^e colonel Seely prit-iil aie* sur lui de fa ire l'a j ointe en question ou bi^ dv>nno-t-U l'ordre au général French de fair cette aiomte, c'est là un point qui n'est pa encore éclniroi et qui paraît d'aill'.eurs d > moindre importance. L'essentiel, c'est que I généra.! Gough put retourner en Irlande e triomphateur et en vainqueur du ministère Les officiers révoltés sont encore auiourd'hr tellement sûrs de l'effet de cette ajoure qull continuent à bnaver le cabinet et qu'ils affi* ment qu'ils n'ont pas d'ordre à recevoir d< pouvoir civil. Ils ne changeraient d'attitude • dfisent-iils, que sur les ordres du comité de l i guerre avec lequel ils avaient négocié. C'est sans doute cette déclaration qui amené M. Asquirth à déclarer à te Charnbr ! des communes que de nouvelles instruction feraient données à ce comité sur les devoir des officiers et des • Idats à l'égard du pou voir civil. Ces Inst 1 étions se résument e ces trois mots: Plus de négociations, plus d concession, obéissance absolue auix ordrt reçus. Ces explications du premier miniistr étaient telilement catégoriques et telilemer cla.ires que M. Bonar Uw n'osait plus k-contester et déclarait ou 11 était parfaitemer d'accord avec ces trois points. Cela ne I' oas empêché d'affirmer encore une fois cri e gouvernement mermçait l'Ulster et proi< tait des mesures violentes à son égard, fr Ysquith a opposé un nouveau démenti à ceti affirmation de l'oT>r>osition de sorte qu'il faa croire que réellement le ca-biinet ne fera ri*' •iour réduire les orangist-es révoltés à l'obéi* =anoe. Il a.ttend sans doute l'effet saluitair des excentricités des omngistes sur la popu.lr V-n de l'Ulster. On dit crue celle-ci commen; -ffoctivem^nt à en avoir assez des brava<le -le sir E. Cnrson et de ses troupes improv1 ^ées. Dans tous les cas. il est urgen' que 1 gouvernement fasse vo'er une dern'ène foi e « Home ruiV1 » et le soumette à la signatur -oyâle. — J. Joerjî. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Sooiétt des concerts do musique sacrée. — A heuiiKxv. ilaus la. gi^uud-e »aile tl<- la Socitté royal d'iljua'moaie, exécuuou a© l'a Elias » de MeauLe ssK>lin. Royal Burgerkrlng. — A 7 heures, premièa' exécution du- l'oratorio avec tableaux vivants « De GoddoLiJkc VcmlosÉKsr ». Sooiétû Avioultura. — A 11 heures, à l'hOW Wag-utiT, coaféTt'iice par M. De Bchop : « Lt maladies contagifcue*.-s de la fcassi-oour Art oontomporain. — A 10 heures e4, demde, ei Sa saLV- des lôt€6 d» la VILIe, conïéax-nce paj M le pi'ofessc'ur Bo<k : « Uebex die Fianzcs." Imi/iH.-ss'iO-rLlsten, Vincent Van Gogh und Jako SxnJits Sociétés Campinoise» d'Anvers. — A 6 heures au Gai6 « Dude St-Jara », rue de la Coriiiin.uru rôuinion en vu© dsu 125e anniversaii're die la bait/at le de TurPnhout. COURS 3oclétô « Van Mon* ». — A 9 heures et demi* en l'école de La rue du Gnand Chlvn. cours d cuituire maralchôre ; à 10 heures et. demie, flor ouîitiure, jw,r M. J. Voe<t. Oorlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Art Contemporain, — De 10 à 5 heures, en l salle des fûtes de la Ville. Meir, Salon 1914. lOi vert Jusqu'au 5 avril) Cercle Artistique, — De 10 h. 5 heures,. expos, tlon d'art chinois et Japonais (ouverte Jusqu'à l2 avril). Salle Wynen. — De 10 à 5 heures, exposatlo; EJm. Verstraetei. 1 (ouverte jusqu'au 3 avril) Sallo Fortt. — De 10 à 5 heures, expositloi d'aquarelles C. Jacquet (ouverte Jusqu'au C0 mars] Musêo royal de peinture. — De 10 à 3 1/2 heure exposition de peintures de la collection C. L Cardon de Bruxelles. Cercle Catholique. — De 10 il 4 heures, exp06l tien par la section de photographie diu Cerci Catholique, Meetlngwacht (ouverte Jusqu'au avril) Salle Mcmling. — De 10 à G heures, expositloi ck> l'Exposition d'Art (ouverte Jusqu'au 8 avnLU. A l'Association catholique d'An ver: 1. asyeniibiée géroéraJe des membres <U 1 Association CQ^holi<jiie et con®titiuttioninelJ< de 1 arrondiissemenil d'Anvers a.ui-a lieu meurd prochain -51 mars, à 8 1/2' heures, au loca oentral, Champ Vleminckx, 47. M. PauJ Scgcrs, ministre des ciiemins d< ;er postes, télégraphes et marine, y . prendra .a parole. Les nouvelles taxes Un arrêté royal vient d'approuver les délS-b oral aons du conseil communal d'Anvers er date des t, et 2Q décembre iqi-j tendant è obtenir 1 autorisation de percevoir à partis le 1014 et pendant ma terme de 10 ans les raxes ci-a.près: i° Une taxe sur le revenu cadastral de* jx-opriétés bâties et non bâties; 20 200 centimes addit'ionnells au prinoîpa. de la contribution personnelle- base mobilier .1° de centimes additionnels au principa du droit de patente, ainsi qu'il suit: 48 pour les patentes de fr. 20 et plus jusqu'à fr. qq.qq et 100 pour les patentes de fr. 100 et au-delà de fr. 100. 4° Unie taxe sur les propriétés bâties déversant diireoiemerut dans l'égoût les matières fécales préalablement épurées. Education soclaîiste Nous découpons dans le « JcuroaJ tic Char-leroi » ces lignes suggestives: «Nos camarades de Marcinelle, ayant com cris que le _ théâtre est un des meilleurs iiovens de diffusion des idées, n "interprètent. pour ainsi dire, que des œuvres susceptibles ie faire « l'éducation socialiste des masses •» En effet, parmi les pièces jouées sur la scèn.r le la Maison du Peuple de Marcinelle, nous ^marquons notamment: « L'Apôtre»), «Le Sou vent de Cracovie >», u Los Cagots », « Les /ic limes cloîtrées », «Les Ames ennemies», «Amour et Religion», etc...» L'«éducation socialiste des masses» con-iste donc à exciter la passion antireligieuse, fous n'en avions pas encore eu P^vjeu aussi >rmeL ^ Les chèques postaux r Nous recevons la lettre ci-dessous: «Je surs aiffileé au service des chèques pos >- taux, dont j'apprécie les grands avantages 1- Toutefois ,il existe dans l'institution belg« '• uaïc lacune, à je tiens compte d'une faciliii< ^ importante que Je trouvais en Allemagne u lorsque j'habitais ce pays. En effet, l'admi nùstration aJilemande met à la disposition d« t ^ clients, pour _ leurs recouvrements d< '• fonds, des fcrmulalres comportant une quit tanoe et un bulletin de versement. Les client; 0 nempdiissent ces formulaires et, contre l'ac c qui Moment d'une taxe modique, la poste s< s charge d'encaisser les quittances au domici.l« des débiteurs et d'inscrire les 9om.mes recou c vrées au compte-chèques du commerçant y C'est très oommode et très pratique. ' » Je sa ins persua<lé que M. Segers, qui c " déjà réalisé des réformes si heureuses, vou ^ dra bien introduire pareil système en Belgi que. » 5 Nous avons la certitude que nombre di 11 commerçants seront d'accord avec notre liée e teur pour soliciter du ministre des poste s I'utiile réforme signalée ci-dessus. ^ Le Mausolée Peter Benoit Les groupes en bronze du monument Petei à Benoit sont complètement achevés et vien s nent d'arriver à Anvers. L'administration communale ayant déoid-j mie le monit nment sera érigé au nouveau ■. ofcetière « SchoqnseLhof », le comité atten< a l'inauguration de ce lieu de repos, pour éle ver le monument funéraire du Maître, a Cotte solennité aura probablement lien e dans le courant de Parmée iqi.s- D*ici-}à, le s bronzes seront remisés dans les magasins d« s 'a Ville. 1 Conférences d'éducation familiale 5 La troisième conférence de la s>énie de eau >er'.es d'éducation familiale, orgainisée par l« e Cercle catholique, a.uira lieu lundi prochain t \ heures de relevée, au local du Cercle ongue rue de l'Hôpital. ^ T7. Ellle sera donnée par M. le Dr Victo Possemiops, directeur scientifique de l'Insti rut de puériouliure d'Anvers Crèche Elisa beth ». , . l^e Dr Possemiers, dont tous nos lecteur aniversocs connaissent la compétence, parler: ■' de «la troisième ou la grande enfance d n l'écolier». ( Par si f al ét la pluie 0 La journée vraiment printanîère que non s avons eue hier ne doit pas nous faore oublie • que le mois d'avril est le plus capricieux de " mois et qu'à côté de bai.ns de solei.l il peu J nous réserver des bains de boue moins agréa k C'est pourquoi nous estimons que le bille qui nous est adressé par un de nos lecteur farde toute sa raison d'être. . " Nos correstx>ndant occasionnel, ama de airts, a <téià été voir deux fois le me^'oilleu: spectacle offert acnueWement au pu-blnc anver sois par M. Fontaine, directeur du Théatr ivrioue flamand. Deux fois, notre lecteur sor -ilt diu théâtre pendant ,Q'te s'abattait sur k' oscaliers une de ces dra*#»? qui ont va.u un' ri'^e célébrité à noire pavs. Il c 'étonne oue l'on n'ait pas songé à eta !>V'r deva nt le Théâtre lyrique une ten^e non abiû'.er les personnes qui n'ont pas, tmmedaa 'ement, aû sortir de la salle, de voiture on de tram à leur disposition. . Nous sommes certains qu il sera pris not< de cette observation oour les représentation. 3 prochaines, si toutefois le printemps s avxs-" encore de nous fausser compagnie. La Vie militalra i s —x — ^ Les chefs de musique de l'armée. — Lî section centrale chargée de l'examen di l projet de loi sur le grade des chetfs de mu sique, a décidé de proposer, à la loi, 1 amen . dement suivant : . . .., ! « Toutefois, les chefs de musique, assimile; - aux officiers au moment de^ la promulgatior de la présente loi, peuvent être assimilas au> capitaines après vingt-cinq années de boni services dans l'emploi de chef de musique, eJ e' après avoir été assimilés aux lieutenants pen - dant ou moins un an ». Les services de santé et vétérinaire di l'armée. — La section centrale chargee d< l'examen du projet de loi apportant des me difications aux lois du 26 juin 1899 et du , juillet 1909, réorganisant le personnel de: - services administratifs, du service de sant< 1 et du service vétérinaire, et édictant de non velles règles pour la détermination par as 1 ^imilation des grades des chefs de-musique e1 1 de l'inspecteur des musiques de 1 armee avait po9é cette question au ministre de h > guerre: < L'arrêté royal du 26 septembre 1913 sut le mode d'avancement dans l'armée et le rap-■ {)0rt au Roi concernant le principe de 1 avancement régulier des officiers de toutes 1<* 1 armes, établissent des règles à cet eitet. I -omble juste et équitable d'appliquer ce principe également au service de santé dans 1 ar-; mée en régularisant l'avancement des médecins, des vétérinaires et des pharmaciens, et ! eu accordant notamment au cadre vétérinaire ! - t pharmaceutique la même proportion d'of-' ici ers supérieurs qu'au cadre des médecins. , Y a-t-il une raison de donner aux méd£-. oins une proportion d'officiers supérieurs plus grande qu'aux vétérinaires et pharmaciens?» M. le ministre de la guerre a répondu en ces termes : « Oui, les médecins f on t des études^ plus longues et plus ardues; ils ont une mission oins difficile ot une responsabilité plus gran-le; (Te plus, leur recrutement eet difficile. » Le chiffre de? officiers supérieurs a été calculé pour les médecins de façon qu'il y ait, à la tête de cli;que hôpital, un médecin du ranç de colonel ou de lieutenant-colonel, et, clans chaque corps, un médecin chef de service du rang de major. • Au moment où l'autonomie du service de <anté dans les hôpitaux est sur le point d'être réalisée, il importe de donner aux médecins directeurs de ces établissements un grade en rapport avec l'importance de leurs fonctions et l'étendue de leur responsabilité. » Dans le même ordre d'idées, il est nécessaire que le conseiller technique du chef de oorps, dans une matière aussi grave que la ;nnté des troupes, ait l'autorité de l'expé-rience et du savoir, et, par suite, le grade d'officier supérieur, auquel on n'accède qu'après des épreuves sérieuses. » Pareilles considérations n'existent pas au môme degré en ce qui concerne le service •>ln.rmaceutinue et le service vétérinaire; les chiffres# d'officiers supérieurs proposés pour [ces services ont été déterminés surtout par le -ouci d'assurer auv pharmaciens et aux vétérinaires un avancement raisonnable et en rapport avec les études élevées qu'ils ont faites.» L'article 5 du projet de loi stipule que, 00ur ces trois catégories d'officiers, les règles d'avancement seront analogues à celles qui ^on+ appliquées aux officiers des armes. Elles 3'ea» fAr-ndwIiôrATiA n+, an a ru\tsiihlù • Le nort el le oolitioue 1 ■ ■ )o( Tout le monde aura remarqué dans les derniers comptes-rendus de la Chambre l'impatience fébrile, un peu bruyante et au v un peu ridicule de M. Franck vis-à-vis do ses collègues anversois dans les débats concernant le port d'Anvers. Quand M. de Meester se permet de dépeindre le régime intérieur actuel du port d'Anvers livré aux entreprises et à la tyrannie des plus infimes politiciens, M. Franck ne cesse de trépigner, de vouloir lui imposer silence et d'usurper les fonc-1 tions présidentielles en lui signifiant que ceH ne concernait pas le budget extraordinaire.Quand le lendemain MM. Van de Perre - et Hendrickx rappellent que, tout en es-: pérant à un organisme plus rationnel et plus compétent, personne — en dehors des miniers d'électeurs prétorien^ «'entend — ne songe à l'administration du port d'Ar vers par l'Etat, M. Franck: les nonore de ses approbations et leur décerne avec ses applaudissements personnels un certificat ' de bonne tenue. | Il ne faut pas être grand clerc pour discerner la pensée profonde qui inspire cet*"v attitude. Ce n'est pas le député d'An-1 vers qui s'agite ainsi. C'est le grand maî-; tro du Cartel. C'est le père politique ' des nombreux groupes et sous-groupes démagogiques qui sont à Anvers, les maîtres de l'hôtel de ville et ainsi, directement, les maîtres du port. Or, pour tenir une multilaii^ de ce genre en ébullition constantel^pacun sait bien qu'il faut des mots, des formules à eff3t. Alors, il n'en est certes pas de meilleure que celle consistant à crier à ces véritables exploiteurs du port qu'on veut leur voler celui-ci et que c'est l'Etat qui rêve de le prendreI Ne cherchez pas; toute la mimique, toutes les manifestations passablement puériles de M. Franck à la Chambre riment à cela. Quand il applaudit tout à coup M. Van de Perre ou M. Hendrickx affirmant qu'il ne peut être question de confier à l'Etat l'administration du port ; d'Anvers, il veut faire croire qu'il y a quoique part d'autres hommes qui rê-i ven- au contraire de la lui endosser. Or, nous ne le répéterons jamais assez, le gouvernement n'en veut à aucun prix. ; Et nous serions curieux d'entendre citer " pa- leur nom les Anversois d'importance quelconque — qui rêveraient d'une solution pareille. Ces Anversois n'existent pas. Cette con-" ception ne hante l'esprit de personne. C'est une coquecigrue. Mais il faut pou- - voir continuer de crier à la pègre électorale dont vit notre éminente édilité qu'on « ne nous volera pas notre port! >1 ■ C'est moins brutal et plus seyant que de proclamer cyniquement la nécessité de j laisser cet immense fromage à la disposition des mites innombrables qui for-x ment l'âme et le sang du cartel communal - anversois. On a vu d'ailleurs que vendredi, à propos des futures installations de la rive gauche, M. Franck, ne s'est pas seulement élevé contre la pensée de voir un jour un organisme comprenant de3 éléments wasiens administrer un établissement maritime occupant les deux rives du fleuve. U n'y a pour lui que les municipalités capables de bien administrer les grands ports. Tout autre régime déposséderait les grandes villes! Cela revient à dire, toute phraséologie , mise à part, qu'en fait il n'y a pas de meilleure forme d'administration pour les cinq ou six plus grands ports du . monde, que celle qui fleurit à Anvers, avec un politicien comme M. Albrecht pour chef suprême de nom et des milliers de prétoriens subalternes, ses maîtres élec-tor 11 x de fait. Telle est l'opinion de M. Franck. Nous . en avons dit la genèse. Le grand maître du cartel ne peut en avoir d'autre, comme ; il ne peut vouloir que le port d'Anvers , avec ses nuées d'employés et d'ouvriers ' cesse d'être autre chose qu'un immense instrument d'exploitation politique et électorale. Nous avons à peine besoin de conclure que la manière de voir de M. Franck en cette matière est le contre-pied absolu des idées bien réfléchies et foncièrement arrêtées qui ont cours -da/ns nos milieux commerciaux et maritimes les plus compétents, les plus experts, les plus intéressés et, hélas, les plus désabusés. C'est ce que nous retenons surtout des derniers épisodes parlementaires où les véritables intérêts d'Anvers ont été défendus par nos amis cependant que M.Franck se songeait qu'à étayer, contre les aspirations de plus en plus générales du négoce anversois, l'espèce de formidable baraquement électoral dont ses propres amis ont dénoncé et dénoncent encore chaque jour le discrédit et le péril. Bridoi*. Pour les enfants des bateliers Uue commission spéciale s'est réunie à l'hôtel du gouvernement provincial, en vue de créer une œuvre s'intéressant à l'éducation des enfants de bateliers. Il a été unanimement reconnu qu'il ne pouvait être question pour la province de créer un internat. Toutefois, une entreprise privée, se chargeant de prendre les enfants en pension, pourrait, éventuellement, solliciter les subsides provinciaux. Quant à. l'enseignement de ces enfants, l'œuvre nouvelle s'entendrait avec la ville de Bruxelles et les communes voisines de nos •nsftaJlations maritimes pour placer ses protégés dans leurs écoles publiques. La province n'organiserait directement qu' m enseignement technique, propre à compléter les connaissances professionnelles des jeunes bateliers. La nécessité d'organiser un enseignement le oe genre se fait sentir de jour en jour iavnntage. En effet, les progrès réalisés dans le domaine de la batelene nous obligera d'avoir bientôt recours à l'étranger, si nous ne donnons à nos jeunes bateliers une plus grande éducation professionnelle. La commission, avant de se séparer, a décidé de solliciter la permission de visiter l'école du Père Thomas, ouverte à Namur, pour les onftnte de6 bateliers. Si les renseignements puisés à cette source ne pouvaient suffire des voyages d'étude seront faites à l'étranger, et notamment à Rotterdam et à Manheim, où des institutions de ce genre existent depuis nombre d'années et rendent, paraît^il, de signalés services aux bateliers <\t. ^ 1A Kttt.Al Arles. Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la tMétropole» Le rapport de M. Fléchet. — IJn drame au conscil provincial du Brabant. — L'aîflic tion de M. Louis Franck.— Les assurances sociales. — L'inauguration du port de Bruxelles. Samedi. Ces messieurs de la commission de l'instruction publique du Sénat, tout en se défen-dant de vouloir faire de l'obstructionont •.enté, vendredi, de reculer de quelques jours l'incore la discussion du projet de loi scolaire. M. Fléchet, très ému et qui, il faut le reconnaître, semblait très fatigué, — on lui a, je vous l'ai déjà dit, imposé un effort écrasant — est venu déclarer à la commission que son ■aipport n'était pas prêt, qu'il avait fait dili-ggnoe, sans parvenir toutefois à mener son .ravai!.. à bonne fin. La réunion a donc été ajournée à lundi prochain. Si, d'ici-là, M. Fléchet, n'avait pu achever sa besogne, le baron Desoamps lirait, lundi, la note de la minorité qui sera en réalité le rar^oort de la majorité, tandis que le raoport de M. Fléchei ne 9era jamais que Ta note de la minorité. Mais chacun espère que, d'ioi lundi, M. Fléchet aura mis les bouchées doubles et que son rapport pourrît être communiqué à le commission. Le rapport .serait distribué dans la semaine et la discussion pourrait alors commencer k mardi q avril ou le mardti 16 au plus tard, k Sénat ne devant pas prendre des vacances de Pâques. * * * Un incident: des plus violents, dont k pressa bruxelloise n'a point parlé, bien qui ait eu peur théâtre une assemblée publique •est survenu avant-hier au conseil provineda du Bra-bant. Déjà, oerlains conseils communaux d< l'agglomération bruxelloise, s'étaient iililus-•rés '\ir des bagarres et des violences entr< représentants de partis différents. Mais k guerre est déchaînée, cette fois, au sein d< !a rnaionité libérale du conseil provincial de lî-rabant ! Un député permanent, M. Richard est en conflit ouvert, en effet, avec un conseiller, progressiste comme lui, M. Delecourt Wincqz. Avant-hier, la bagarre se déchaîna, violente. M. Delecoumt fit une sortie très vive et très rosse, contre le député permanon1 qu'il accusait d'avoir vouiu créer une sinécure au sein de la Société iintercommuina.k des eaux. M. Richard riposte. M. Delecourt continur et finalement les deux adversaires se précioi "èrent l'un vers l'autre et. avant qu'on eu eu intervenir, en venaient aux voies de fait D'aucuns assurent qu'il v eut échange d' gif fies. Ce fut un moment de vif émoi, er tous cas. 1-e scène fut si rapide^ que certain membres ne s'en aperçurent même pas ! L'incident n'aura pas de suites au consei provincial, la session extraordinaire s'ét.m dose immédiatement après, mais il y a eu ossure-t-on, échange de té-moins. * * * A la Chambre, M. Franck, votre honora ble député, s'est montré marri, hier, d< l'intervention de M. de Meester dans la dis oussiton du budget extraordinaire. M. Franck, qui a l'indiscutable monopole des questions maritimes, n'avait pas songé i en parler, ayant consacré toute sa dialertiqu* à l'examen de notre situation financière. Et voilà qu'un autre député, et un déput( catholique encore ! au lieu de se perdre dan; des digress:ons politico-financières, se perme de parler du port d'Anvers, des intérêts de k métropole commerciale !... C'en était trop. Aussi M. Franck bondit-i au bureau et se fit inscrire. Hélas ! comme il était 33e — c'est-à-dire le trente-troisième inscrit — il 9embla.it bien que M. Franck qui avait -cependant parlé pendant plus d'une heure et demie, n'aurait plus l'occasion dt prendre la parole. Aussi, vendredi,, vers oinc heures, l'honorable député libéral, s'avisa-t-i de demander... l'ajournement de la suite dt débat à la semaine suivante. — Malgré la décision formelle de la Chambre? Cela est impossible, déclara le prési-dant.Et, comme M. Franck insistait, M. Schol-laert ajoute: — C'est inouï ! Parce que l'honorable membre entend présenter encore des considérations, toute la Chambre devrait s'incliner ei modifier son ordre du jour ' C'est impossible. Comme M. Franck insistait, on vota et la Chambre, par une cinquantaine de voix contre... dix. décide de maintenir son ordre du'jour et de terminer le débat comme il avait âté convenu. ... Et l'honorable M. Franck, marri, dut se mettre à compulser les documents et à piocher des notes pour opposer à M. Liebaer: et à M. de Meester la riposte qu'il prononça vers neuf heures du soir. • ♦ » La disousàon des budgets étant clôturée cette semaine, on abordera bientôt le grand débat sur les assurances sociales. _ Bien qu'il soit entendu que trois orateurs seulemient parleront de l'extrême, que seu.ls MM. Persoons, Dewandre et Pécher soient inscrits parmi les libéraux: qu'à droite il n'v ait jusqu'ici que MM. Movensoen, de Wou-ters et Verhaegen, — on est unanimement d'accord pour admettre qu'il sera impossible de clôturer le débat de la présente session. Et, déià, un accord virtuel semble se dessiner: l'on discutera les grandes lignes du projet pour en détaclier la partie relative aux ixsnsions de vieillesse de manière à porter ooMles-cn de 60 à 120 francs. Le surplus du projet, dont la comp«lexiilé es* grande, serait renvoyé à la commission spéciale qui l'étudierait à fond et présenterait à la rentrée un projet mûrement approfondi. • • • On parle depuis ùlusieiirs semaines des fêtes inauguratrives mi canal maritime de Bruxelles. Il avait d'abord été questibn de juin, puis d'août, puis de septembre... Mais voici six semaines qu'il pleut, les travaux sont arrêtés et l'entrepreneur jusqu'ici n'a voulu prendre aucun engagement quant à la date de leur achèvement. Dans ces conditions, l'on hésite et la commission organisatrice des fêtes qui devait être constituée depuis des mois reste dans les tiroirs. La ville de Bruxelles, en effet, n'entend prendre aucune initiative avant d'avoir reçu une assurance formelle quant à l'achèvement des travaux... ..Bref, de tout cela, il va résulter finalement que les fêtes de l'inauguration vont être reportées à l'an prochain. Ce serait évidemment regrettable, mois les choses traînent tellement qu'il va nécessairement en être ainsi. La ost ser le gratuitement pendant 8 jours sur demande LETTRES DE PARIS Correspondance particulière de la tMétropoIe» Les premiers « paralipomènes» du 6candal® Rochette=Caillaux. — Kapprochements caractéristiques.— L'unité de méthode cciate. 2- Les variations de MM. Doumergue et Jaarès. — Qui «fera» les élections? — Un mot, vieux de trois mois, de M.Aristide Briand. Paris, 27 mars. Les travaux de la commission d'enquête ayant été, au jour le jour, analysés et critiqués par les articles de Barrés qu'e. reproduits la « Métropole », je n 'ai pas cru devoir y revenir de mon côté. Voici qu'ils touchent à leur fin. Et peut-être serait-il bon d'éclairer maintenant d'une lumière plus précise la vraisemblable conclusion pratique qu'auront ces travaux. Remettons à un peu plus tard la psychologie, — qui serait pourtant pas-sïonn;unte, et facile à faire, mais que personne n'ose faire, — des principaux acteurs de l'attentat du «Figaro». Et même ne ré limons pas encore, si vous voulez, les conséquences politiques diu geste de Mme Cailloux. Si intéressante que puisse être la mise au. point de l'unification gouvernementale obte>-nue, sous la direction Doumergue-Jaurès-Hervé, depuis le «coup» du «Figaip», laissons cela aussi de côté, pour _ un jot*" prochain. Bornons-nous aujourd'hui à indiquer, avec le minimum de commentaires possible, quelques rapprochements tout à fait caractéristiques qui permettront à nos lecteurs d'ehtrevoir, au fond du «cloaque» dont Barrés est l'explorateur quelques vérités bien précises. Il n'y a de tel que les faits et les textes pour mettre au clair oe que les conclusions de l'analyse la plus fine n'autorisent qu'à supposer. , i° Il convient d'éclairer d'une lumière ge-' néraile le système paradoxal de défense adopté par Mme Caiillaux, fort vraisemblablement ' d'accord (en cela) avec l'ex-ministre, lequel, ; ainsi qu'on sait, a eu, contrairement aux lois, de longs entretiens seul à seule, avec sa «dame».à Saint-Lazare, avant la componction devant le magistrat instructeur. Cette défense se résume à prétendre qu'en allant assassiner à domicile le directeur doi « Figaro » , on n 'a eu d'a u-tre but que d'empêcher M. CaiMaux d'ailler «casser la g...» au même. Autrement dit, c'est pour lui éviter -la mort qu'on l'a tué. Dans l'affaire Rochette, dès le début, en iqo8, le même paradoxe était mis en œuvre, e<t comment ! Ecoutez là-d -ssus les indications données par M. Paul Virot au Conseil municipal: «Les vendredis 20 et samedn 21 mars ( 100S), un groupe de baissiers vend à découvert pour près de 4 millions de titres à livrer le 23 mars. Or, le 2^, Rochette était arrêté, ces valeurs subissaient naturellemo.nt en bourse une baisse formidable, et les gens (« bien renseignés » qui avaient joué à la baisse réalisaient un bénéfice de près de 4 millions drainés dans la poche des actionnaires que la préfecture de police s'était juré de défendre... » , Ainsi encore, Mme Carttaux, qui prétend s'être juré de venger, sinon de défendre M. Cailloux, l'a précipité au contraire, avec autant de sûreté de main que d'à-propos.^— Ces contradictions sont étranges. On voudra bien les remarquer, et s'en souvenir aiu besoin. . . , 20 L'unité de méthode qun éclate ainsi d une part chez les protagonistes premiers intéressés du drame n'apparaît pas moins singulière chez les acteurs de second plan. On peut se contenter de noter, par exemple, les variations étranges du «Grand Inquisiteur» du socialisme unifié qui, comme par hasard, en qualité de président de la commision d'enquête, préside en oe moment au sauvetage du gouvernement raelica.1. En date du 20 mars iqi2, M. Jaurès, à la. tribune de la Chambre, avant pris la parole à propos des premières rumeurs concernant le document Fabre, s'écriait textuellement: « le considère comme un malheur jx>ur la République, lorsque de pareilles rumeurs sont répandues, que la vérité ne soit pas immédiatement explorée iusqu'en son fond, et oue M. le procureur général a dit trop ou trop peu. » Le 13 mars iqi4. répondant à l'interpella-ion de M. Jules Delahave. le même M. Jaurès, de la même voix, s'écriait: «Je demande simplement à M. Delahayv s'il était possible, comme il le demande au»-jourd'hui. des mois et des mois après la clôture de l'enquête, de faVe la lumière par les 'Xîédés qu'il su<*£*ère... » Eh ! bien, non, nous ne le ferons pas !» Et voici que, quatre ou cinq jours après, oe que M. Jaurès se refusait à faire, il a assumé de le faire, — et av^c quel zèle ^ffirayant !... 3° L'explication de ces changements d'atti-tude du «Grand Inquisiteur» laurès est toi>t à fait simple. Il suffit., pour la deviner, de relire les déclarations par lesquelles M. Doumergue, le 13 mars ausoi. répondait à l'interpellation de M. Jules Delahave terv dant à provoquer l'institution dHine eneyiête -ur les faits alflégué-s, au cours <ie sa campagne au «Figaro», par M. Calmette. M-Doumergue osait bien dire: Le gouvernement repousse énergiquemem 'a proposition de M. Dekahave. Il est prêt à répondre devant vous de tous ses aotes, do toute sa politique; mais il ne se prêtera pas à des manœuvres qui tendent à discréditer des hommes. DES MINISTRES DONT LE SEUL TORT, TOUT LF. MONDE LE SAIT, EST DE DEFENDRE AVEC PASSION LES REFORMES DEMOCRATIQUES QUE LE PAVS ATTEND. La campagne de CALOMNIES et d'accusations contre nous a commencé d^s le premier jour. Tous les jours, à chaque heure, à chaque minute, c'est une manoeuvre nouvelle, C'EST, TE POURRAIS PRESOUE DIRE, UN E INFAMIE NOUVELLE ! J'ai indiqué qu'en dehors de oette encein.ee des accusations à tendances infamantes. DES CALOMNIES ODIEUSES SONT DIRIGEES CONTRE OUELOUES-UNS DES MEMBRES DU Gouvernement. La Chambre ne se prêtera pas à des campagnes ot à des manoeuvres pareilles. OUÀNT A MOI, SI l^A CHAMBRE POUVAIT S'Y ASSOCIER, TE NE RESTERAIS PAS UNE MINUTE AU BANC DU GOUVERNEMENT... l^es attaques dirigés contre nous, nous HONORENT et nous GRANDISSENT. On sait comment, depuis, tes miruisone» («dont le seul tort» était d'être si vorrueux* ont été acculés à la démission par la démonstration publiefue de leur forfaiture, et comment, en laissant ces ministres démissionner, la Chambre, au moins passivement, s'est ((associée » au soulèvement général. M. Doumergue, néanmoins, est toujours au gouvernement. Il veut, comme on a dit dès le jour de son arrivée, à tout prix, «faire les élections ». 4° Et même, ce n'est pas assez: comme pour plus de sûreté, depuis le lendemain de la, démission de M. Caillaux, 3 s'est associé, pour <( faire les élections », en qualité de ministre de l'intérieur, M. René Renoult. Or, qu'est-ce que M. René Renoult ? C'estf cf/m^-ral tit*i Rov'.heLtG. iUi

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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