La Métropole

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s.n. 1914, 30 März. La Métropole. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jd4pk0808w/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 88 ; Edition B ABU IVIM BUVJCBUMTTtS Util g- - Su mol* ..•■..<«<».>>&' « — Trois mois. ••••••••••••»< 400 On rabonne 4 tous les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CENTIMES pages || Rédaction : Téléphone 617 | pages || CENTIMES || Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne • . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ieL » I 00 Faits divers fin id. • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 3 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle do la province d'An* vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES ? ii3, Cheauside E. C. Lundi 30 Mars 1914 La fièvre de croissance Ouvrez les plus gros volumes de mé-I clecine, au chapitre: fièvre, vous y fcrouve-I rez toutes sortes d'affections hors celle-( là. L® dictionnaire médical lui consacre I cette courte explication: « Mouvement fébrile de type et de durée ■ variables, qui, chez certains enfants, pâli tait- coïncider avec les époques où la crois-I ganco s'accentue ». I C'est tout, et c'est trop peu. Il est certain que la croissance est un ft moment dangereux pour l'organisme hu-I main, et il n'est pas rare que des ma-f ladies éclosent alors avec une certaine ■ violence. J'ai vu des camarades de col-i jèg» périr, à oette période de la vie, sans I que personne ait pu expliquer au juste W à quelle affection ils succombaient. s Nous sommes, chaque année, témoins de I phénomènes morbides que nous observons I rarement à d'autres saisons de la vie. En fait, la croissance met en œuvre, et [ on peut dire en suractivité, tous les pro-[ cédés vitaux, qu'elle porte à leur maxi-[ mam d'intensité, suivant l'observation de [ Springer (Etude sur la croissance). Il y r., vers cette époque, c'est-à-dire de 12 à 16 ans, comme un certain désarroi dans ï l'organisme. Le corps humain est ap-I pelé tout à coup èi former des éléments I nouveaux, alors qu'il suffisait à peine à I entretenir les éléments anciens. La nu- ■ trition n'a pas seulement à pourvoir à ■ l'entretien et à l'augmentation de l'être f" humain, mai3 elle doit préparer encore les matériaux qui vont assurer la perpétuité' de l'espèce elle-même. Il se manifeste, dans la machine humaine comme un surcroît de travail et d'activité I Les phémonènes ordinaires de la crois-• sance, surtout s'il3 ont à évoluer sur un terrain qui n'est pas de premier ordre, vont éveiller et fair • apparaître des troubles qui seraient restés cachés, si la crois- : sance ne les avait pas aiguillonnés en quelque sorte. ( La croissance peut donc être une cause 1 active de maladie. Assurément tous les jeunes gens, gar- ' çons ou filles, de 12 à 15 ans ne sont pas atteints de maladies. Chez la plupart ' rien de maladif ne se révèle. La minorité seule paie tribut. Ceux qui sont bien . bâtis, solides, nés de parents d'une santé irréprochable, passent à travers la crise sans encombre , et presque insensiblement. Chez les autres, au contraire, à la faveur des troubles physiologiques, peuvent. éclater diverses maladies qui ne sont i pasj au sens véritable, des maladies de croissance, mais des affections favorisées par les mouvements de la croissance. En -oe cas la croissance n'est pas coupable, mais bien plutôt complice. Elle agit non pas à la façon d'un voleur, mais d'un compère installé dans ia maison et qui ouvrirait ^ porte au voleur. Hn grand nombre d'affections, bé-mignes ou graves, très différentes les unes des autres, sont désignées sous le nom de fièvre de croissance. En examinant do près on trouve pêle-mêle, dans ' cette catégorie, des affections des os, de c l'estomac, du système nerveux, etc., etc. 1 Ce qui constitue néanmoins un carac- | tère commun à toutes ces misères, petites ou grandes, o'est d'abord et avant tout la ( fièvre, et presque toujours des douleurs i Boit dans la continuité des-os, soit dans i les extrémités, aux endroits par où les * os s'accroissent (épiphyses). Retenez ces f deux termes: fièvre, manifestations \ osseuses. £ Dans la pratique, toutes les fois que c l'on se trouve en présence d'une affec-tion fébrile sur laquelle on ne peut pas , mettre d'étiquette, par exclusion, on p diagnostique: fièvre de croissance. Le r terme n'est pas mal choisi, à condition f qu'on ne lui attribue pas une autre por tée que celle qu'il indique, c'est-à-dire qu'il y a de la fièvre pendant la période de croissanoe. Dans nombre de cas, ce diagnostic est de simple attente, il sert à voiler l'ignorance où nous sommes de la nature vraie et exacte de la maladie. En somme, la cause prédisposante c'est la croissance. Elle détourne à son profit un > partie des matériaux de la nutrition. Par ce fait, elle prépare la maladie, qui ne se révèle encore par rien. La cause déterminante est d'application directe: froid, coup, chute, infection, intoxication.La fièvre de croissanoe n'est donc pas, à proprement parler, une maladie caractérisée, spécifique, comme la fièvre typhoïde (ou muqueuse); mais quand il y a, à l'époque de la puberté, entre 12 et 18 ans, fièvre et croissance en même temps, et qu'aucune maladie précise n'est en jeu on parie, et avec raison, de fièvre de croissance. Ces mots désignent donc un symptôme (un signe de maladie) plutôt que la maladie elle-même. Quoi qu'il en soit des définitions, quand le médecin se trouve en face d'un jeune homme ou d'une jeune fille, en état de , croissance, atteinte de fièvre, et sans autres phénomènes que ceux-là, il ne se i méprendra jamais sur le traitement à 1 Bui re. Un grand phénomène domine toute la j croissance, o'est l'alimentation. L'in- , iluence de l'alimentation sur la croissan- , ce est d'un très grand intérêt, elle joue f un rôle prépondérant, dans la thérapeu- c tique de la oroissance. La nourriture a c line action remarquable sur la marche de 9 la croissance, sur sa durée et sur la taille définitive de l'individu. C'est ainsi que n la croissance se trouble, ou même s'ar- °\ fête si lo régime alimentaire est pauvre, -, la nourriture insuffisante. c] Il faut signaler ici un fait d'observa- il tion remarquable. On voit, à l'époque ''' de la «romance, quelques jeunes gens et queloues jeunes filles devenir ce qu'on c!' appelle plaisamment des perches ou des ?! asperges. J'ai connu une jeune fille qui e avait grandi dt, 18 centimètres en quatre ttois. -c Malheureusement oes développements S< anoriaaux sont d'ordinaire la résultante lin régime mal entendu, d'une nour-i ure déficitaire. Il n'est nullement rare 00 e voir des gens uistl nourris, misérables, ^ cr- llno excessive. Parmi les £0 fcds a^ajjïreô aa rencontrent pas mal de c£. ,i.ts â la tuoercuiose. a premier vue on s'étonne que des gens mal nourri joussent aussi haut. Voici l'explicatioi do ce petit mystère. Il est dû au dévelop pement abusif du système osseux, qui ac oapare à son profit les matériaux de 1; nutrition destinés aux autres organes, e laisse l'organisme dans un tel état d< dénuement qu'il devient une proie facil-pour la tuberculose. Aussi le grand remède, contre la fièvr» de croissance, consiste-t-il, outre le repos dans une alimentation appropriée au su jet. Et à ce propos qu'il nous soit permi: de dire qu'une alimentation approprié* n'est pas synonyme d'alimentation coû teuse. Comparez, par exemple, le jour dt tirage au sort, les conscrits. Il y a, dan£ le tas, de petits gringalets dont l'alimentation a coûté à leur parents des sommes énormes, et de solides gaillards qui ont été nourris sans faste avec des harengs, du lard, du pain et des pommes de terre. J'ai souvent, comme tous mes confrères, à traiter des cas de fièvre de croissanoe. Il ne saurait entrer dans mes intentions de donner ici le résultat d'une pratique déjà longue, un livre n'y suffirait pas. A quoi bon ! Autant de cas, autant de traitements différents. L'expérience nous t appris ce qu'il convient de donner auj enfants qui grandissent et qui étudient Pendant longtemps on a cru à l'huile d< foie de morue. Nous avons dit ici ce qu'i faut penser de cette pratique absurde Mais ne nous lassons pas de recomman der la décoction de céréales, dont voici 1e formule exacte: Mettez une cuillerée de grains de blé d'orge, d'avoine, de seigle, de riz dam un litre et quart d'eau, faites bouillir environ un quart d'heure jusqu'à réduction d'un litre, à feu doux, et passez. Cette décoction so prend en boisson, à l'heure des repas ou même entre les repas. On peut, suivant les âges, l'additionner de lait ou do vin, la sucrer. Il convient de la boire le jour même, surtout en été, car îlle ne se conserve guère plus d'un jour, routes les céréales sont utilisables, en-iemble ou isolément. J'appelle l'attention des lecteurs sur >ette formule d'un fortifiant supérieur à -outes les huiles de foie de morue du non de. Cette déœction donne de très >ons résultats chez les enfants débiles. Eli» n'a qu'un défaut, c'est de ne pas :oûter assez cher, v. û de s'appeler d'un îom très simple au lieu de porter une appellation sonore comme: Sirop d'Hercule. Dr Pol Demade. L' Actualité kvant les élections suédoises ~ _ I/a campagne éliectorabe bat son jy* plein cil Suède et il est à peine JL besoin de dire que cette campagne âm. ume des plus violentes que l'on ait vue; Aaiis ce pays, dont La population est d'ordinaire d'uai _ calme imperturbable. Il faui -cconnaître, il est vrai, que dams ces élections l s'agit d'un enjeu d'une importance capi-ale. ixs piius graves questions s'agitent or xî moment en Suède et les Lnsftitruiuo.i^ rr.o-iarohii<fuje\s y sont discutées avec urne v oienct :gale à oelile avec laquelle on se pro wxnoc >our tieWe ou telle politique étrangère. _ Otn so soaiviiCTUt de La manifesta tion gran-[ilose des paysarus suédois de vain, le roi, dt jiscours de oe dernier et des prétendions diu iouvernie-mctnit Libéral de M. Staaf d'interdire iu roi toute mani fesita'tion eLe son opinion ersonnellIe_sains l'approbation du miinistère. jc souverain n'ayant pas cru devoir accédez cette demande^ dai cabinet, M. Staaf et ses olilabanateuirs démissionnèrent et un cab-iinei onservateur prit le pouvoir. Natureliliement, [ fallait procéder à la dissolution du parlement et c'est après œtte dissolution cjue le tays aura à se prononcer sur l'attiitude daj oi, soir l'augnieaitatdon des moyens de défen-e diu |>ays sur terre et sur mer et enfin sur 3s relations que la Suède doit avoir avec Les jrandes^ puissances voisines, c *est-à-diire a vec a Russie et avec l'AUemagiie. I^a simple éniumération de oes question nontre donc l'importance de la campagne ïlectorale aotuelûe. En ce qui concerne la îiittuation du roi, 41 est certa'Ln que 1 Tnterven-r.<>n, du souverain dans la question de Va iifense du pays a produit sur la population Agricole une impression aussi favorable que profonde. Le roi a fait, iil y a quelque temps, un. voyage dans le nord du pays et oe voyage n'a été en réalité qu'une longue tourné' triomphale à travers les campagnes suédoi-ses. Dans les villes, naturellement, on est moins enthousiaste, parce que les partisans ie l'ancien cabinet Libéral s'y trouvent en l's-sez grand nombre et l'on a entendu 11 y a peu de temps Le bourgmestre libéral de la capitale Stockholm — ils sont décidément partout les mêmes — sucrier dans une assemblée d'ouvriers: ((Vive la République!» On n'en est pas là cependant en Suèdt encore et l'on aurait tort sans doute d'attacher trop d'importance à cette manifestation. Quant à la question militaire et navale, or sait comment elîle se pose. Des indications assez complètes ont été données à ce suje: iu moment de La orise ministérielle. Une aug-Tientatiion des effe>ctifs en temps de paix csi arévue par le nouveau ministère en même :ennps qu'une pLus longue durée du temp; le service. Les recrues devront faire on toui 540 jours d© service, c'est-à-<}.ire qu'ils m ■esteront pas urne année complète sous Le.^ Lrapeaux. Les jeu^nes soklabs seront enrôlé.-uu 1er novembre et resteront en service jusqu'au commencement de juillet, elate â aqueLIe les fils de paysans seront renvoyée ki-ns leurs foyers pour pouvoir travailler au> écoîttes. 11(9 seront rappelés plus tard à deu> ériodes d'exeroioes de .30 jours. La oavaleri* t l'artillerie devra servir pendant une année omplète, de même que élans La marine k [irvice de douize mois sera obligatoire. La mar'une sera d'aiHeurs considérablement Lamentée et complètement réorganisée.Eli; >mprendra, d'après les nouveaux projets xix divisions de quatre cuirassés garefc-côte mis quatre divisions de contre-torpiileùr; lacune à quatre navires, enfin eieux divosionf. î sous-marins et des navires pour le place ent ele mines. On expEcrue l'augmentâtior «ni=iclérable des petits navires par le fait ■l'ils eJcvronrt ,cervir dans les fjords où Le.-•ands cjuiiira.ssés eit croiseurs ne pourraient ne que eLifficiiIement employés. l/cs souscriptions nationales pour l'arme la marine vont leur train et cela surtcwi •ndoint h période électorale. Le voyageur rem Hedin a souscrit 2,000 couronnes jxxur s niitra.iileuses et des sommes considéra-?s ont été réunies depuis pour l'achat de s armes. L'aviation a des partisans tou.î ssâ nombreux et tout aussi enthousiastes i ont réuni déjà la somme de 360,000 cou-nnes pour l'achat d'aéroplanes. La Question de La direction à donner à la ■ 2 ;>ol:Ltique extérieure de la Suède est vivemer discutée par les journaux et dans des brochi i es spéciales les hommes politiques exposer à cet égard leur manière ele voir. On sait qv ' Sven Hedrin et le parbi conservateur actuel^ nent au pouvoir sont des partisans déclaW 1 l'une alLianoe avec l'AKemagne. Sven Hed-i t surtout n'a cessé depuis quel<rue temps d > ck-nonoer Le péril russe qui menace inconte » tablement la Suède et de _ proposer comm moyen de protestation l'aliLiance avec l'Ali* magne. Le parti libéral et socnaiiiete naturel^ 5 mont ne vaut rien savoir de cette alilance e 1 propose en cas de guerre russo-allemande un ' neuitralrité bienveLMante ele 1a Suède à j'égar ; de la Russie. L'adoption de cette poLitîque n ! nécessiterait évidemment pas l'augmentatio . les armements et c'est surtout ce qtie l'o veut dans le camp des partis de gauche. Or \roit qme la lutte est âpre en raison même d l'enjeu. — J. Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cercle Catholique. — A 3 heures, conférenc , pour dames, par M lo Dr. Victor Possemlers <La troisième ou grande enfance — L'écolier.» Société Royale d'Harmonie. — A 8 heures trol iuarts, soirée musicale, sous la direction de M 13. Trémlsot. Cercle d'Etudc3 pour Géomètres. — A 8 heure et demie, au Café Suisse, conférence par M. t Dçlvaux : «Les églises dans l'Est-Anglla- (ave projections). Conservatoire Royal Flamand. — A 8 heures € Jemie, audition d'élèves. Conférence sur Wagner. — A 8 heures et demie au théâtre El Bardo, conférence par M. H. Polak ^Wagner et ses œuvres.» Antwerp Tourist Club Cosmos. — A 8 heures e demie, à la salle Peter Benoit, avenue du Com merce. 239, Conférence do M. F. Van den Uroeck ■ Omheen het Groot-Hortogdom van Luxcmburg Photographischo Krlng. — A 8 heures et démit au Syndicat, courte rue Neuve, 44, soirée cinéma tographique. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, ai Syndicat du Commerce et de l'Industrie, court rue Neuve, réunion de la section de photographie Berlitz School, 8, Meir — Langues vivantes. EXPOSITIONS Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en 1. salle des fêtes de la Ville, Meir, Salon 1914. ou vert Jusqu'au 5 avril). Cerclo Artistique. — De 10 à 5 heures, exposl tion d'art chinois et japonais (ouverte jusqu'ai i avril). Salle Wynen. — Do 10 à 5 heures, expositloi Edm. Verstraeten (ouverte jusqu'au 3 avril). Sallo Forst. — De 10 à 5 heures, exposidoi d'aquarelles C Jacquet (ouverte jusqu'au 30 mars] Musée royal de peinture. — De 10 à 3 1/2 heure exposition de peintures de la collecUon C L Cardon, do Bruxelles. Cerolc Catholique. — De 10 à 4 heures, exposi tien par La section de photographie du CercJi C^thoflJqtie, Meetlngwacht (ouverte jusqu'au avril) Salle Memling, — De 10 à 6 heures, expositloi .le l'ExposSUOil d'Art (ouverte Jusqu'au 8 avuuj. Salon d'art photographique Parmi les innombrables expositions qui sol lieitent notre attentaion au cours de l'année les moins intéressantes ne sont certes pa. celles consacrées à la photographie. On sai d'ailleurs quels progrès constants nos ama teurs, parmi lesquels se rencontrent les plu: parfaits artistes, réalisent en cette matière et les merveilles qu'ils arrivent à p.-xxJuire Le Salon d'art photographique que la Sec tion de Photographie du Cercle Catholique « Meetingwacht », a inauguré, hier, rue d< l'Hôpital, en fournit une preuve nouvelle. Il y a là quelque cent cinquante épreuves de toute beauté, portraits, paysages, site: urbains et scènes de genre, en reprod uetions directes ou en agrandissements. On y remar que l'envoi de Mlle Alice van Meerbeeck,don1 un « Soleil couchant sur l'Escaut », rem porte le premier prix du cohex>urs réserv< aux tlames, les superbes portraits par M. vai de Velde et La collection d'artistiques pay sages de M. Charles Taelman, président de la Section qui exposent hors concours ; le: •nreuves admirables de netteté et de fini d< MM. Rob. van Meerbeeck et van Boven qu so partagent ex-œquo le premier prix du ton couirs de paysages ; les sites urbains de M van Reeth à qui échoit le premier prix di concours ele vues de villes ; les fermes e châteaux de M. H. de Groot, qui remporte h premier prix do cette ejatégorie. Mais ce ne sont là que les lauréats, et les autres expo sants n'ont pas mexns de mérite : Ainsi le* nliotos coloriées de Mlle Swerts sont dél'oieu ses : les vues de Suisse, de M. RoUinckx e1 Je M. ran Battel : ]ps envois ele Mme et d-r M. Taelmiin, quantité d'autres, ainsi que '.os magnifiques diapositives -eûmes dans ur -îadre transparent, près de l'entrée, font rîf "° salon le plus^aerréabl© et le pdiis in ter es-an t que l'on puisse voir. L'exposition restera ouverte jusque elî-manche.La défense de la dune Le problème qui se poôd devant Les em,pdè joments oontinuels de 1a mer sur les eLunes d, notre Luttoral mérite d'attirer l'attention. , Nous ayons dit, d'après la « Patrie », quelle atart la st'tatauion au Zomte; on a vu que lies .HOiniières temmêtes ont causé de grands dé ^ cnjtre Knocke et Duinbergen, Aussi ne saurait-on trop approuver Les ré-■exilons que fait la « Gazette » après avoii non-é oes .iincKtemjs: «Il ne s'agit pas seuilemenit, dît-elle, d'as oner In oons:>rva.tion des plages et des dune-jus font l'agrément et la. fortune de nos loca '■tés balnéaires. Il faut songer aussi., pout i 'avenir, à la sécurité du bas pavs crui s'étern n arrière de oelile-ci et dont Las diunes constn-•uienit La principale eMfcnse contre l'invasdor -hes eaux. » Or, on saît que oelte région semble mar -.juier, dans oertannes régions, une tendance ï • 'affeisisjcr plutôt qu'à s'élever, tandiis que le.-Lunes protectrices, travaillées par Les vents e1 es fle>ts, vont graduellement s'abaissant e . 'amaigrissant. » U ne faut pas remon.ter au-delà des temp i'stcriques pour trouver la preuve du carac-'Xe instable de notre Littoral sablonneux, i l'y a pas tant de siècles que la mer venai 'x^qu'à Bruges. Son domaine ne s'était pa-'>uiiours értendu aussi Loin. Et rien ne perme | l'affirmer epue les forces obscures qui l'y on menée jadis et fait rétrograder ensuite n< Rangeront pas encore ele direction pour P\ 'aire revewir. >> Sans doute, le danger n 'est pas immédoat : -îtiaûs iil «enadit imprudent de Le croire à jamai> kîarté. » Comme noiss en exprimions le vœu, puisant les autorités compétentes rendre sans 'arelic-r touites les mesuii-es nécessaires ! La signalisation et les yachts On Siiiit que les procédés de signalisation j-mployés dams la marine marchande ne sont Liuèno à la portée des yachts de plaisance de faible tonnage, où la place manque, et où les frais ne peuvent être trop augmentés sans nécessité absolue; or, le Code international ?st un volume très coûteux et encore plus encombrant; aussi la plupart des petits yachts Tt en croisière sont absolument incapables ele i- faire et de comprendre n'importe quel signal: Tt iruubiille ele dire qu'une teille situation est îe extrêmement dangereuse, et qu'iil serait du e- plus haut intérêt de la faire cesser. Certaines se>ciétés de yachting se sont lon-n cées dans cette voie, et leurs annuaires confie tiennent en quelque six pages, un petit exxie s- particuilier, à l'usage de leurs membres. ie Pourquoi œtte restriction r se elemande M. e- Vandermeer. Pourquoi faut-il crue Les signaux ?- en question lestent incom préhensibles pour -t les auitres yachtsmen;? 'e C'est là une lourde faaite .mais cette tenta-'1 tive étroite et incomplète montre la possibi-** ii'uté et même La faciiité Je oomiposer un oode n extrêmement sommaire, suffisant pour Les n besoins du petit tourisme nautique, mais 11 dont les signaux, au Lieu d'être fabriqués ar-e biitrairement, seraient extraits du Code international, et deviendraient donc intelligibles pour tous les navires ou 3'achts rencontrés. Rien n'empêcherait, d'acileurs, les sociétés jxirtiouiliières de complète, ce petit code par des signaux suppléments-Ires à utilité purement Locale. Oue devrait contenir oe Code? En tout premier lieu, les signaux urgents, détresse, appel de pilote .etc., puis Les signaux de remorque, tous composés d'une seule lettre, puis encore une cinquantaine de phrases les plus nécessaires, pour le choix desquelles l'exemple des sociétés nautiques pourrait être avantageusement suivi, et enfin le Code Morse, très utile pour les siginaux alphabéL • ques. Le tout accompagné des explications in- 0 dispensâmes, tiendrait en un opuscule de : quelques pages, très peu coûteux et cependant capable ele rendre aux yachtsmen de s «signailés» services, c'est le cas de Le dire. ' car il pourrait éviter, par un avis reçu en >s temps utile, touîes sortes d'aexndents, échoua-i. ge, collision et peut-être la perte du bateau ! e II semble qu 'il y a là pour nos sociétés de yachting ou pour la Ligue maritime une heu- * reuse initiative à prendre ! 7ravail et repos t Les six jours de la- semaine donnent la i- physionomie dans notre vi.lLe si commerciale : d'un mouvement d activité, de vie intense, * d'une luttie pour La vie à nulile autre compa-7 naible. C'est uin spectacle réconfortam de force où l'on sent chacun animé du désir d'augmieniter son bien-être, tout en contri-u bonant à la piu« grande prospérité de notre e métropole. Ce n'est pas seiujlfâment les gran-des artères d'Anvers qui fourmillent de gen.< affain-és; allant, venant, s'wjterpellanit. mais a encore limite l'agglomération extna-muios i. qui s'agite et stemploie pour le labeur quoti-diien.l- Vienne le dimanche, et c'est une détente u générale de tous les rouages qui fait de notre vi'Jle une des cités les plus animées, telle unr-Q ruche en plein travail. C'esi le repos le plus n absolu, l'accalmie bienfaisante qui permet h 1 chacun <k* se retremper aux p ouces intimités s familiiailes. L'aspaot de la ville s'en ressent. » Heureux d'une journée où toute préoccupation d'affaires est écartée, les gens ont_ l'al- ' Iiure plnjis calme et les promeneurs désireux 5 cfe grand air onil la démarche des travailleurs rcpiToniint haleine pour recoinmenccr avec i plans d'énergie lia tâche qui s'offre prochaine ot cpu'iil faudra conduire ^ bonne fin. Béni soit le dimanche, jour ele repos. Professeur de grimace» En France, on est laïcisatenr ou on ne , l'e pas. Pas de milieu. Un de nos amis rentrant récemment d'un voyage d'Outre-t Quiévrain nous i acexntait avoir été lo témoin - du fait incroyable eju'on va lire. s Un instituteur dirigeant la promeoade de i, ses élèves, s'éeaâa en passant devant une . église: « Enfants, je promets deux sous à - celui qui fera la plus laide grimacje au bon , Dieu... » et les enfants aussitôt de se d^for-? mer la figure et d'inventer les contorsions, l&s risetus et les gestes les plus grotesques sous s i'œil du pédant passé juge de cet inconce- s vable concours. s II nous semble que lo coup de pied de e?et - alil>oron porte plus loin qu'il ne l'a prévu t lui-même, et que sa ruade contient un ensei-. gnenient profond. N'a-t-il pas tout simple-é mont démontré que tout l'effort de l'homme n révolté contre Dieu aboutit à une grimace, . et que, depuis le prétoire de Pilate, l'impie 3 pour insulter lo Christ en est réduit à se de-s former, à se ravaler au rang des brutes? P Devant le Christ l'humanité doit choisir j entre deux attitudes : se recueillir et prier, ou _ bien déformer ses traits et faire la grimace à . Dieu. Une belle grimace^ voilà jusqu'à ce j iouir tout ce- qu'a invente i'orgueil humain t pour s'affranchir de la Divinité I e i —■■ - > «g> © Ca c CONGO t Le pétrole combustible dans la colonie > Le mois de février de cette année, dit le i « Mouvement géographique », marquera une 5 date dans l'histoire du développement indus- - triel de notre colonie : l'arrivée au Oongo lu premier bateau-tank apportant le com- - bustible liquide destiné aux chaudières et aux moteurs à combustion interne. I^e « British Sun » portant 7,200 tonnes de pétrole destiné à la « Société des pétroles au Congo », a, le 25 février à midi, signalé par - télégraphie sans fil sa présence à 200 ktlo-? mètres environ de l'estuaire du Congo; il arrivait à Banana le 26 dahs la matirTée et : embarquait le chef pilote pour remonter le ? Fleuve. Le grand steamer accosta à An go-An go, dans l'après-midi du 28. A 7 heures du soir, * -es pompes étant raccordées aux tuyauteries " e remplissage des tanks situés à terro, la vidange du pétrolier commençait, atteignait - rapidement le taux de 200 tonnes à l'heure et ~ se terminait le 2 mars, à 6 heures du matin. Une heure après, le « British Sun > îe- ' vait l'ancre et repartait sans inciel ent; son 1 séjour à Ango-Ango n'avait pas duré qua- : - rante^ heures et quatre jours ne s'étaient pas 1 écoulés depuis son arrivée dans l'estuaire du ' fleuve grâce aux précautions prises pour cette ' ■ première expérience. < Au Conseil colonial , ' Le Conseil colonial s'est réuni samedi. U a < ! approuvé un projet de décret concernant l'octroi de permis spéciaux de recherches minières au Katanga et un projet de décret concer-, nant la cession à la mission des Pères Oa-pudns de 34 heertares de terres. U a encore examiné un projet de décret jéfijissant le nouveau régime des entrepôts le douane. Ce projet a pour objet de déve-lopper et de définir exactement le régime des entrepôts de douane. Dans le système actuellement en vigueur, les entrepôts ne peuvent 6 rocevoir que les marchandises impoi-tées par \ nier et leur établissement n'a été, en prin c oipe autorise qne dans les ports d'impoita- r tion. L'extension du commerce nécessite un r changoineait à ce régime. A cet effet, Te projet r " prévoit l'établissement ou la concession d'en- r tropôts publics, particuliers et fictifs partout r où l'utilité en sera démontrée pour autant v qu'il existe dans la localité un bureau de3 1. douanes. q A la suite de nombreux amendements pré- r «entés par M. Galopin, le Conseil a remis à un mois l'examen de ce projet. c Il a aussi remis à cette date l'examen s d'un projet de décret approuvant l'octroi par le Comité spécial du Ivatanga d© diverses concessions de terres* L'ART EN FRANGE —)o(— '' Béatrice, d'André Messager, au Casino de Monte-C arlo Monte-Carlo, Le 25 mars. Connaissez-vous Charles Nodier ? Ce bi bliothécaire, bibliophile, causeur délicieux tarivaiin délicat, a puiblîé, voici trois quart de_ siècle, quelques Contes, qui resteront par mi Les plus jolies choses de cette époque « i>a légende de la Sœur Béatrix », est 1 dernier du volume. Où l'avait-il trouvée, j' ne sais. Elle fleure les Mystères du moyen âgfo les «Miracles ele Notre-Dame», où s voient souvent des (contrastes du genre d celui-ci. Et vraiment, L1 se prêtait si bien a>i théâtre, surtout moisirai, epu'on s'étonne d rue l'avoir pas vu employé plus tôt. Une jeune religieuse, une «sœur custode) iu couvent de Notre-Dame-des-Epines-Fleu ries, était entrée en religion à La suite d'ui veau et pour obtenir La guérison d'un, am J'enfance., d'un fiancé presque, blessé à le guerre. Mais celui-ci est un jour revenu; i l'a revue, et après avoir vainement tenté d» l'arrae^er au oloître, il l'a fait enlever: L; roici perdue dans la vie... Cependant, le Vierge, qu'elle servait si dévotement et qu îonnaiissait Le fond de son cœur, est descan lue de l'autel, a pris le manteau de la trans Puge, et se place dans la chapelle, vaquan luniiblement, comme elle, à l'entretien don 3'ule était chargée... Et les années se sont écouiées, pond an escpuelles, la vraie _ Béatrix ix>ulait d'abînn an abîme, épuisant jusqu'à la lie la coupe d-a honte et de La misère morale, tandiis qui « divine remplaçante, sous son nom, édifiait sanctifiait la communauté. Un jour enfin ^ue deux hommes se sont entre tués pour elle [iéatrix, éclairée pair La grâce, dégoûtée d 'elle nême, éperdue d'horreur et ele confusion L-st partie, en pèlerine, en pénitente; elle es ■evenue frapper à la porte au exxivent. E andiis qu'elle se prosternait au seuil ele 1; :hapelle bénie, abîmée de détresse, une main 'xi relevée, une autre Béatrix Lui a rendu se >lace, a replacé Le manteau sur ses épaules.. >t la Vierge resplendissante a reparu, auc wux du couvent ébloui et ravi, sur l'auite qu'elle avait jaeLis abandonné. Le sujet, que je viens de conter en se; ignés essentielles, est tel crue MM. de Fier; m de Caiililavet l'ont apporté à l'inspirât ior le M. André Messager; mais il ne diffère Panilleurs du çonte original ele Charles No Lier que par des données accessoires, certain: Létaiils du point de départ, certaines scène: le la vie mondaine ele Béatrix. En somme 1 « prêtait n. c'est incontestable; U devai :'adapter normalement à un revêtement Ivri jue. Ajoutez cet avantage, qui n 'est pas i iédaigner. sur tacut d'autres pièces lyriqiue^ lirées d'un- ix>man. c'eîsit que l'audiiteur n'es >as réeil'lemenit for^i de connaître au pi*éala )le l'œuvre dont celle-ci est issue. Elle a d* 'unité et de la vie, en elle-même, un styl» ilerte, et la musique en naît comme spomta iément._ parce qu'elle est bien celle qui Lu. xxnvenait le mieux. M. Messager, en effet, s'est appliqué à ci aauvcga.rder toute La simplicité, toute k 'érité de con.traste, aussi pure dans les par ies mystiques qu'ardente et vibrante dans elles du « mauvais rêve » qui les sépare ">uand je dis «s'est appliqué», j'ai ton sanu loute; car c'est un des mérites de sa partit ior louvelle de n'être séparée d'aucune recher-:he, d'aucune ambition. L'actuel directeur de l'Opéra de Paris, k •hef de oe merveilleux ordiestre du Conservatoire qu'Anvers a déjà pu apprécier en se» Nouveaux-Concerts (et qu'il aura prochaine-nenit l'occasion d'applaudir de nouveau.), s air tout fait carrière de musicien d ' opéra-omiques. d'opérettes même. On eût pu raindre qu'il ne prétendît se hausser à ur •tyle nouveau et qui ne Lui eût pas été natu-el. Mais l'auteur de « La Basoche » et de «Véronique» est un musicien clair, chan ant, sans vaine recherche et pourtant naturellement élégant, simple et pittoresque à la ois. déllkat, mais d'une technique très nour-ie qui a Le bon goût de rester toujours lui-nême de ne pas faire parade de la sciencc ju'il possède réellement, et qui enfin, aux arises avec un sujet sérieux, tantôt dramo-ique, tantôt réaliste, tantôt mysticjue et rein jieuix, n'a eu aucun" besoin ele «se travail-er» pour rappeler qu'il fut aussi l'auteur df a touchante «Madame Chrysanthème ». Il a donc fait? ressortir, dans toute la grâce lu'on en espérait, l'impression de paix se-eine et pieuse du couvent au pi-emier et au lernier acte, dans sa foi mystique, dans ses :hœurs de prière, dans l'intervention de La ainite patronne de oe sanctuaire; comme il a endiu avec ex>uileur, avec verve, la passion •garée, puiis déçue et qui prétend s'étourdôr, fljis honriifiée d'elle-même, de la malheureuse rrante, à travers le tourbillon des. plaisirs nondains, comme au contact populaire k >lus a.bject. Autour de Béatrice, personnage3 out d'oppositions et de contrastes, les autres iguires ont été évoquées avec leur caractère «articuilier. C'est Lorenzo, 1e beau chevalier, lui l'a enlevée puis délaissée; c'eïs* la comédienne pour qui Béatrice a été trompée; c'est 1 vieille Bohémienne quii jadis Lui prédlit oe<t iti^ange avenir... Entre autres corrections au onte original, les librettistes ont placuS l'bis-aire en Italie (elle était dans les montagnes u Jura) : cfuestion de costumes et de mise en cène. L'interprétation, sur la. scène de Monte-^arlo, a été aussi, sadsfaisante que possible: légante comme mise en scène et décors, ibrante comme \'oix, Mme Andrée Vallty a icarné avec un tailenlt et une souplesse raies î rôle si complexe de Béatrice; M. Rousse-ère a eu eles accents chaleureux dans 1e ?une Lorenzo; MM. Bourbon et GiMy, Mmes ioyer et Carton, firent valoir de belles voix abonnantes; l'orchestre enfin., sous La main i souple de M. Jehan, fut pittoresque et oloré à souhait. En somme, grand succès, qui ne lardera as à avoir ses suites naturelles sur la scène c rOpéra-Comique de Paris. Henri de Curzon. Un legs en faveur du Congo Pour la première fois depuis que le Oongo ;t annexé à la Belgique, le gouvernement ent de bénéficier d'un legs fait en faveur 3 sa colonie. La somme léguée n'est pas im-srtante sans doute, mais le geste n'en mé-te pas moins d'être signalé en raison des obiles qui l'ont inspiré. Le donateur M. Tré-ouroux lègue par testament une rente an-iielle et perpétuelle do 5,000 francs en fa-îdir des hôpitaux créés au Congo belge par roi Albert. C'est une pensée patriotique îi le fait agir car l'auteur de oette libé-ilité a tenu à marquer qu'il faisait cette sposition < pour aider son pays à conserver »tte colonie, convoitée par de puissants voi-ns ». Espérons que oe geste louable ne restera ts isolé et qu'il inspirera d'autres libéra Le port et la politique I Nous vouions oommuniquer à nos lecteurs ' les paroles prononcées par M. Franck à la séance si longuement prolongée de vendredi soir, trop tard pour que nous ayons pu les reproduire samedi. L'intérêt du point d'Anvers, a dit l'honorable député, est un intérêt national et les sacrifices faits par le gouvernement ne oon- - stituent que l'accomplissement d'un devoir. . Il no faut pas scinder les ports. Il faut les 5" unifier. Le développement du port d'Anvers - répond à un intérêt commun et nou6 ne de- • vons point y mêler de mesquines préoccupa^ ? tions locales ou politiques. S'il est une ques-? tion économique qu'il faut élever au dessus - des querelles de parti, c'est bien celle-là. - S'il y a ajourd'hui des terrains disponibles ? sut La rive gauche de l'Escaut, c'est à raison 1 même des travaux rendus nécessaires par 1e - développement du port d'Anvers. Et c'est de oette situation eïréée par nos efforts qu'on ti- » rerait parti pour dresser sur la rive gauche - un port concurrent ou une cité rivale d'An-} vers! Oe serait insensé, et je suis désolé de i voir qu'un homme considérable dans son par-1 ti comme M. Verhaegen nourrit de pareils ' projets. J'espère que lo gouvernement les - écartera d'un mot. 1 Qu'est-ce, d'ailleurs, que oes terrains qu'il î faut annexer à Anvers, sinon du sable plus ' ou moins mu vert d'herbes et où il n'y a pas - ou truère d'habitants? Tout cela appartient - à l'Etat. Aucun intérêt particulier donc qui 1 puisse être lésé. L'intérêt évident des terrains 1 voisins qui resteront à 1a Flandre est, au contraire, dans l'annexion de oe désert à une 1 grande ville, capable de le mettre en valeur. - On parle d'un port autonome. Va-t-on créer, à côté du pouvoir gouverne-■ mental, provincial et exMnrnunaJ, un quatriè- • me pouvoir pour lui conférer le port d'An- • vers? Qu'est-ce que oetto innovation? I/o pouvoir communal possède toutes les " prérogatives nécessaires pour faire appel aux • concours commerciaux que je juge, pour ma 1 part, fort utiles. Mais pas d'amputation, pas 1 de destitution du pouvoir communal. C'e6t 1 inconstitutionnel et impossible. 1 1 Nous devons à une loyauté élémentaire, ' don+ M. Franck aurait pu donner l'exemple, j de constater expressément que M. Verhaegen comme M. Raemdonck ont protesté formel-; loment et avec vivacité, contre toute idée de ; port rival ou concurrent. Oette ex>nception 1 leur est cependant reprochée en termes ex- - près, par M. Franck, pour les besoins de sa ; cause. 1 Oar, d'autre part, il serait impossible de ' réfuter par des arguments ( 1 ) plus faibles que ceux dont il s'est servi, l'idée d'un port . autonome. 1 Qu'on relise les deux derniers alinéas de > son disexmrs, où il dit à ce propos, tout ce 1 qu'il peut dire. Des affirmations, des phra-| se®, des mots, c'est tout! [ Heureusement, il n'est pas un esprit averti, * Anvers, qui n'ait ajouté spontanément , ce qu'il ne dit pas, oe qu'il ne peut pas dire ma s oe qu'il pense certainement et ce qui le i pré'-exjupe par dessus tout: c'eîst que le port 1 doit subsister et continuer de subsister, à ses " yeux de politicien et de cartelliste incorrigible, comme la rançon de la tourbe déma-. gogique d'employés et d'ouvriers dont dépend la fortune électorale et la vie même du . cartel. On aura beau déclamer, protester, invoquer la constitution et les possibilités, tout le monde sait quo ce sont-là vaines diversions pour éviter et cacher le seul argument réel — le seul, entendez-le bien — qui s'oppose à l'autonomie: la politique du cartel, le maintien du cartel, le salaire du oartel, faisant , de ceux qui devraient servir et obéir ceux qui oommandent et demeurent les maîtres effectifs de nos magistrats apparents. C'est M. Franck, on le sait bien, qui a assumé en dernier lieu la consécration et la glorification de cette politique désastreuse dont le double jeu consiste à écarter de toute action publique les meilleurs éléments bourgeois ot ouvriers de la population anversoise pour mettre au pinacle une véritable salade de démagogues, de ferreristes, de socialistes, de républicains et de communards. Dès lors, croire que M. Franck admettrait le port en d'autres mains que celles de tous les sous-Deschutter qui trônent au Conseil communal et ; représentent les groupements qce l'on sait, équivaudrait à admettre que M. Franck va renier son œuvre d'hier ou même que tous les sous-Deschutter vont renoncer d'eux-mêmes, sur l'autel de l'intr rôt public et de l'avenir du port, à leurs pré-hendes, à leur « fromagismo », a leur « ca-rottisme » et à leur scandaleuse suprématie. Voilà où gît tout le problème. Voilà en qu< se résume l'unique objection vraiment tangible à une réforme radioale, impérieuse, salutaire, féoonde et où l'administration communale d'Anvers elle-même pourait ne trouver que des avantages de tous ordres si elles n'était enchaînée par des engagements et des compromissions où il est commode de se laisser entraîner et enliser mais dont on ne s'affranchit pas avec la même aisance. Oe n'çrt pas impunément que durant des années entières, comme on l'a fait id à Anvers, on échafaude toute une action politique et administrative dont dépendent ies plr graves intérêts, sur la trahison do la foi patriotique ot du loyalisme constitutionnel, au profit des convoitises démagogiques, des chimères socialistes et de l'anarchie. Brîdoîe. Le rail Bruxelles-Gand — x — Les chantiers de Forest, pour l'amorce de la ligne Gand-Saint-Pierre-Bruxeiles-Midi, seront bientôt en pleine activité. L'entrepreneur des ouvrages d'art, M. Wuytack-De Gand, procède à l'installation de son raaté-riel.Il lui a fallu attendre, dit la «Chronique des Travaux Publics », que l'Etat eût commencé à remblayer des terrains impraticables, à cause des inondations continuelles. Le« rafales de pluie de ces jours-ci ont laissé leurs fcraees dans oes terrains qui étaient onexwe inondés la semaine dernière, comme en janvier, sauf qu'alors ils formaient un champ de glace sur lequel les patineurs se livraient à Teurs ébats. Une grue mobile, avec flèche de 10 mètres, ele modèle tout à fait moderne, est déjà montée. C'est un engin robuste et pratique, d'un fonctionnement facile et silencieux. On monte également des sonnettes à vapeur, de 18 mètres de haut, pour le battage eles pieux do béton armé. Le gros matériel arrivera dès que les remblais seront plus avancés. Ces dispositions font bien augurer de la marche do l'entrepris®» ! L'assassinat de KL Calmette )o( LES DOCUMENTS DE CALMETTE Paris, 29 mars. — Nous relevons dans 1« compte-rendu de l'instruction de l'affaire Calmette, que publie le « Figaro », ce détail que le 12 mars M. Calmette avait lu à plusieurs de ses rédacteurs le document Fabre et que, d'autre part, ses collaborateurs savaient qu'il possédait deux pièces écrasante», dit 1# t Figaro », sur les négocia tions menées secrètement par M. Oailkux avec l'Allemagne. UN NOUVEAU TEMOIGNAGE Voici une lettre qu'un collaborateur dtl t Figaro » vient d'adresser au juge d'Ln-struotion : Monsieur le juge d'instruction. Je viens d'avoir connaissance de la dépo. sition de M. Pierre Mortier. Je demande à être entendu e?t vous prie de vouloir bien me convoquer le plus tôt possible. Veuillez agréer, M. îe juge d'instruction, l'assurance de ma considératie>n très distinguée.(S.) Auguste AVRIL. La commission Rochette APRES LA LETTRE DE ROCHETTE Les journaux restent sceptiques Paris, 29 mars. — Malgré les révélationl de Rochette, 1 ' t Aurore » reste très sceptique sur le point de saveîir quel est l'X mystérieux. Ce n'est pas la production du volume de l'imprimerie Chaix qui a été la cause déterminante de la faveur faite à Rochette, mau un extrait de ce volume imputant aux banques non seulement les't-missions faites en leur nom, mais surtout celles faites au nom de tiers sous leur patronage officieux ot complété par l'énumération des introductions sur le marché de Paris des titres émis à l'étranger, des placements clandestins aux guichets et de ceux faits par les démarcheurs et avisés par les agences de Londres et de Bruxelles. C'est bien ce dernier relevé que re-doutaint certaines banques d'émission et non pas le livre qui n'est qu'une récapitulation des journaux d'annonces légales ert qui ne donne pas les cours de placement ot d'introduction en bourse. DEUX DEMISSIONS M. Dolahayo a confirmé son intention de donner sa démission de membre de la Commission d'emquête. U a écrit une lettre danj oe sens à M. Jaurès, président de la Commission.M. Borry a également démissionné. Si cet exemple était suivi par d'autrea commissaires, la commission d'enquête se trouverait devant la Chambre et devant le pavs dans une singulière situation. LA FEMME DU FINANCIER Boulogne-sur-Mer, 28 mars. — Nous aj> prenons que Mme Rochette, qui habitait une villa de Berck-sur-Mer, avec ses entants, a quitté cette localité lundi dernier. On sait que 1a famille Rochette habitait Berck depuis sept ans. En dernier lieu, elle avait loué la villa Chiffon. Lundi, à 2 h. 40, Mme Rochette, aocompa-gnée de ses enfants, quittait la villa Chiffon !et prenait le train pour Paris. De la capitale, elle gagna Melun, où habite le père de M. Rochette. Mme Rochette et ses enfants sont arrivé* à Melun, chez M. Rochette, père, qui habite avec sa femme, 9, rue Saint-Louis. Mais Mme Rochette reste pas cloîtrée dans La demeure de ses beaux parents. Presque tous les jours, elle se rend à Chatou,che* sa mère, 17, avenue Victor-Hugo, et, le soir, elle regagne, à Melun, la demeure de son beau-pore. „ ^ LE PROCES-VERBAL DE LA COMMISSION La délibération de Paprès-midi do samedi fut de courte durée : commencée à trois heures, M. Jaurès leva la séance à quatre heure» ot demie pour permettre aux députés de se rendre dans leurs cârconAoriptions. Voici le procès-verbaJ qui a été communiqué à l'issue de oette péiuuan : « La commission dJe7Mfnête sur l'affaire Rochette a poursuivi hierr eon travail. » Elle a voté sur les paragraphes de l'exposé concernant le rôle <ào M. Monis et de M. Çaillaux. » Elle a entendu et «fciseuté la partie de l'exposé relative à l'action Rochette et à l'intervention de M. Edmond du Mesnil, directeur du « Rappel ». » Elle continuera Teccamen de ces deux derniers paragraphes lundi matin et abordera ensuite le rôle de la magistrature et de* gouvernements successifs dans l'affaire Rochette.» Elle espère terminer hiadi 6oir le verte de toutes les conclusions et soumettre mardi à une révision d'ensemble P exposé ainsi établi.» Elle fera procéder à la distribution au Parlement de l'ensemble des témoignages sténographiés sans att<»*ch»e le dépôt de ses propres conclusions. Elle mettra ainsi la Chambre dès mardi en état de lire les documents de l'enquête.Ses •onctuRions seront définitivement formulées mardi soir et le débat pourra utilement venir jeudi devant la Chambre ». LE « BOUQUIN » D€ ROCHETTE Rochette, dans sa lettre adressée à M. Jaurès, président de la commission d'enquête, et que nous avons reproduite hier, déclare qu'il avait l'intention de publier un volume, l'histoire des placements faits en France de 1890 à 1910, suivi d'un ex>»mentaire des résultats. Sur commission rogatoire de M.Bourgarei, juge d'instruction, M. Darru, commissaire aux délégations judiciaires, a saisi, hier après-midi, à l'imprimerie Chaix c la tiere» » de l'ouvrage. v U avait été tiré de Tonvrage, outre la tierce, dix épreuves qui furent remises à l'auteur ainsi que le ntanusea-it. Le prote des établissements Chaix & p® fixer à peu près exactement l'époque à laquelle il a été procédé à la distribution de cet ouvrage: en février 1912. Le cîooument a été remis dans la soirée à M. Bourgarel qui l'a transmis au greffe. < .il ta métropole est ser Ko gratuit© ment pendant 8 iours sur demande

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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