La Métropole

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s.n. 1914, 08 August. La Métropole. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tb0xp6w493/
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LA METROPOLE 'm ' •ojt'.»' V , 21e Année | No 218 Bditicn A B EDITION PE 6 H. DM SOIR 5 cote le un Samedi 8 août 1914 LIEGE TIENT BON Les Allemands se préparent â marcher sur notre armée de campagne LE PRINCE GEORGES DE PRUSSE PR1MIF Toute la France acclame Liège et la Belgique ! L'ÂnsMerre oroclaie la neutralité de Usant, V ✓ M. I TÛDï VA BÎEI ! Rnusell&s, 8 août —- Au ministère de l guerre à n h. 1/2 on est sans nouvelles pré ctees, mais partout tout va bien, CA VA BIEN Bruxelles, 8 août. — Ce midi, au ministèir cf© Èa guerre, on nous dit que les oommi unies tions sont devenues plus rares avoo l'armée Toutefois, nous savons de source absolu dent certaine que tout va bien! Ajoutons, pour qu'il n'y ait aucun malen ■tendu, que si les communications sont deve nues plus rares, cela indique que l'armée es «n mouvement. La situation militaire Bruxelles, 8 août. — L'état^major de l'ar mée a donné hier soir la note exfficdelle sui Tante : Les nouvelles les plus récentes des combat «eharnés autour de Liège, dans les nuits d* mardi et de mercredi, permettent d'affirmei que nos soldats se sont conduits eu héros. Cent vingt-cinq mille Allemands y ont don. né des assauts furieux, qui n'ont pu réussdj à entamer la ceinture des forts. w Les trois corps d'armée qui y ont été «n gagés sont décimés et paraissent immobilisé pour plusieurs jours. Notre petite armée aura rendu par sa té nacdté le plus grand service aux armées fran çaises, qui s'avançent à marches forcées e occupent dès aujourd'hui une grande parti» de notre territoire. Des centaines de prisonniers allemands •nrtout des cavaliers, sont dirigés vers l< cœur du pays. L'état d'esprit des soldats allemands parai peru brillant : c'est sans enthousiasme qu'ilf Combattent les Belges, que leurs officiers es payent d'ailleuirs de faire passer pour det Français. De ce ooanmuniqué il résulte qu'il y a bier trois corps d'armée allemands, les 7me, 9iru •t lOmè, devant Liège. H en résulte, en outr* que les corps français s'avancent chez nom pour s>o joindre à notre année de campagne La situation à Liège Ia situation à Liège reste aussi bornai* qu'auparavant. On ne donne aucun renseignement au sujet de l'armistice qui ne peu Oanoerner actuellement que la oessation dt tir des forts. Nous avons F impression qu< Parmistice n'a pas été aecordé par les nôtre* et que les forts continuent à bombarder le forces allemandes à leur portée.. Quant à la ville même, il semble que quelques cavaliers allemands ont oommencé à y pénétrer. Ils se sont dirigés vers les ponts d< la Meuse et de l'Ourthe et actuellement gar dent ceux qui ne sont point détruits, tels qu* le pont de la Boverie, par exemple. Ils causent paisiblement aveo la population qui t tout son sang-froid. La situation des troupes allemandes Ce qu'on apprend par les prisonniers tant i Liège qu'à Bruxelles confirme ce que nous kfanans hier des raisons qui ont amené les Allemands à demander un armistice. Sur les prisonniers, on trouve cinq, trois, doux cartouches. Ils viennent pourtant d* quitter le Peu et sont loin de tout ravitaill1-ment. Cela indique que ce ravitaillement est fort mal organisé, les transports étant diffiches ou les approvisionnements n'étant pa.-prêts.Aussi importante est la constatation qup les prisonniers meurent littéralement d* fa'm. Beaucoup n'avaient plus mangé depuis deux jours, au moment de leur capture. Let= transports allemands de provision de bouche ■ont donc faibles. Le pays sur lequel il se trouve a été vidé le plus complètement pos-■rible par l'armée belge. Les Allemands ne ■'attendaient pas à cette pénurie d'aliments •t ils souffrent fortement d'avoir prononcé un mouvement en avant sans avoir assuré leur rav itaîllenient. Un escadron de uhlans capturé dans le Limbourg Bruxelles, le 8 août. — Un escadron entier fte ohlans en reconnaissance dans le Limbourg ^ été capturé- par la 3e division d'armée. Les prisonniers allemands continuent à arriver en masses à Bruxelles* Le prince Georges de te est prisonnier à Bruges s Notre correspondant de Bruges ious té graphie, samedi, 2 heures de relevée : Hier soir et cette nuit 2 trains mt ame: 74 et 150 prisonniers de guerre >anmi li quels un capitaine et cinq lieutemœts dont prince Georges de Prusse, neveu le l'Emi »eur. Quatre officiers en descendait du tra refusèrent de remettre leur sabre et lou revolvers; arrivés à la caserne Oi Hb seroc [ enfermés les gendarmes ont dû le» désarm de force. [ Tous les prisonnière sont exténués. Boa ooup dorment debout. Es déclarent to« qu'ils ignoraient combattre contre les Bell<2 dont ils admirent la vaillance et |h crâner; Certains craignaient d'être fusiîlfc ce mati Cent Allemands suspects ont é» eminen de la région de Liège. Ce qui va se passer Bruxelles, 8 août, 3 heures de Llevée. -Voici, d'après l'ensemble des rensa^nemen qui nous parviennent sur les mouvements < l'ennemi, la situation aujourd'hui. Les troia corps allemands qui attaquèrei Liège restent sur place actuellement, ma paraissent devoir bientôt se hâter passi • la Meuse. Il est douteux qu'ils puissent le faire < : traversant la ville de Liège, car les forts ( ' 'a Meuse empêchent leur charroi de pass« sur les routes entre les forts. Ils doivent doi soit aller bien lentement et aveo de\ross , pertes de matériel, soit contourner la positic au nord et au sud pour passer la Meuse, ve Visé, d'une part, et entre Liège et Hujr, d'aï tre part. A oet égard, un sérieux mouvement < troupes allemandes se manifeste vers Hu; ■ par le Ccndroz. L'objectif des Allemands est évidemmea d'attaquer notre armée de campagne, ivi ■ des forces imposantes, avant qu'elle ait é renforcée par les Français. . Mais pour oela ils doivent contourner Liéj au nord et au sud et perdre un temps préciel à faire des kilomètres de route. Leur ravita lement rencontrera ainsi de nombreuses dif cultés. D ne semble pas qu'ils puissent et prêts à tenter un mouvement général offen; avant plusieurs jours. D est certain, en outre, qu'ils voudront 0 poser cinq corps au moins à notre armée campagne, c'est-à-dire tout l'effectif qu' ont actuellement sur le sol belge, venant p la province de Liège et le nord du Luxei bourg. C'est ce que marque la présence eurs cavaliers entre Namur et Liège, le loi de la Meuse. Tout cela nous donne du temps, grâce l'héroïque résistance de Liège, qui continue longtemps encore, arrêtant ainsi la marc' directe des Allemands sur la Hesbaye et 1 obligeant ou à un long arrêt et à d'énorm sacrifices d'hommes pour tenter de prend les forts, ou à un vaste détour pour arriver < force à la Meuse. Nous n'avons pas à dire où est l'armée b( ne. Nous savons qu'elle est prête, qu'elle e une force magnifique, bien commandée, bi< concentrée, bien approvisionnée, et qu'el brûle de foncer sur Pennemi. Elle se mon tara digne de la splendide 3e division d'ami-qui vient de la rejoindre et de prendre pla parmi elle. Quant à nos alliés les plus proches, 1 Français, nous pouvons dire qu'ils sont e très en liaison avec notre armée. Courage, honneur et gloire à tous! Les Belges coupent les communications allemande Bruxelles, 7 août. — Les troupes belg viennent d)e couper les communications fe rées entre Arlon et Virton. Les Allema.ni sont mis ainsi dans l'impossibilité d'exècut des transports dans la direction de Virfcon. Vthus les radis ont été retirés. Défaite autrichienne ' ^ " Paris, 7 aoïk. — Ôè annonce qu'hier pri d'Obrenovata l'artillerie autrichienne a ouW: le feu contre les troupes serbes. Les batterie serbes ont répondu et ont bientôt imposé silence à l'artnillerie autrichienne qui s'est r pliée en abandonnant deux canons endominj gés. L'esprit des troupes sorbes est maj^aifiqu 8 La neutralité de l'Essai! L'Angleterre la respectera é- ^ Haye, 8 août. —- (Dépêche partieuflièr de lia <( Métropole » ) » — L'Angleterre a con: ié muniqué au gouvernement des Pays-Bas qu ■s- '£l neutralité de l'Escaut occidental sena ree je pectée par elle, et q>u 'aucun navire de guerr e- anglais me remontera donc le fleuve, in (N. d. 1. R. — Les troupes expéditionnaire anglaises ne débarqueront donc en aucun ca lt dans inotre port, mais bien soir le littoral.) &r : Grande bataille navals efi Amsterdam, 7 août. — Le journal « Tele e. graaf » annonce qu'un radiotélégramme an q. nonce qu'un croiseur allemand est en rout es pour Ymuiden, ayant à bord les blessés d'un bataille navale. Le médecin néerlandais, chef de la Croi Rouge et de la Croix Blanche, prend des me sures pour recevoir les blessés. Les forces françaises et britanniques agis sent partout de concert pour assurer la mai ~ trise de la mer. ts c L'aide française à la Belgiqui L' serait de cinq corps d'armée soit 165,000 hommes. 'D Du « Times » : le ;r La bravo petite Belgique agit admirable lç ment. Ses paroles sont nobles, de même se: ;g actes. Victime d'un attentat qu'elle n'a pa _ préparé, elle fait face à l'orage et donne i toutes les nations un- exemple qui augmenta *s encore son crédit et électrise toute l'Europe 1_ D résulte de sa proolaimation que c'est 1< général von Emmioh oui commande en che le l'armée allemande de la Meuse. Il comman jr? dait jusqu'en ces derniers temps le 10e corp: d'armée de Hanovre. Ce corps est aveo lui Lk de même que le 7e. D'autres corps ont étx ;e cités, mais leurs noms ne doivent être aceep ;tés que sous réserves. e ...La garnison beilge qui a tenu tête pen dant deux jouis à 80.000 Allemands a biei mérité de son pays. x Elle ne sera plus longtemps seule. Dans 1< 1- livre bleu distribué mercredi soir au Parle i_ ment anglais, il est fait allusion à UNE 0F re FRE FRANÇAISE DE 5 CORPS D'ARMEE POUR AIDER LA BELGIQUE. Et il est pro bable qu'aussitôt que lu mobilisation français* sera complète, s'effectuera une avance fran çaise vers la ligne Mézières-Namur. Déjt quelques troupes ont été envoyées en avan ils pour aider les Belges à maintenir la positiot ar de Namur qui est de grand intérêt pour la n- France. ■g L'armée russe sera de 7 million! à d'hommes, dont 5 millions seron [l dirigés contre l'Allemagne ^ St.-Pétersbourg, 8 août. — Le gouverne 0P ment de Saint-Pétersbourg a appelé sous le) i e armes tous les citoyens de 21 à 50 ans. L'ar sn rnée russe compte 7 millions d'hommes, dom 5 millions seront envoyés à la frontière. hi'atlapMiégc ^ Nos pertes en officiers ^ Nous avons dit l'héroïsme de nos 6oldiats Rendons maintenant un hommage ému, ui ;1~ hommage d'admiration et de respect profond: à nos officiers. On peut dire, on doit dire que nous avoni des portes sensibles en officiers. Les Bulgares au début de leur guerre contre les Turcs, subi rent La même épreuve. Les Bulgares remédié g rent immédiatement à la situation, en don nant à leurs officiera la même tenue qu'î leurrs hommes. Il faut que cela se fasse immédiatemenr r_ chez nous. Il faut que nos officiels revftent 1? 1s oapote des hommes, prennent la mémo ooif jr fure, fasse dispa/raître toute marque distinc ^ tive visible à quelque distance. T1 faut qu'or ne puisse pas les distinguer de la troupe. Un soldat mourant qui avait vu disparaître plusieurs officîei-s autour de lui, au cours d'ur engagement terrible à courte distance, balbutiait à son commandant qui le réconfortait: — Mon commandant ! Pas votre sabre, pa; votre shako. Oapote des hommes.» Notre corps d'offieiers a dono payé tribui à la guerre pour le salut du pays. T>a plupaiH des d,isparus sont morts en héros, en donnant ^ à leurs soMats l'exemple magnifique du piluf "t complet mépris de la mort, afin que tous aaent ;s "n même cœur vaillant digne de celui dt !e chef. ?- Ceux qui les remplacent imiteront leur con-t- dmte. Honneur ! honneur I à ceux qui on' donné^ à notre armée, au prix de leur sang ). l'admii'able force morale qui l'anime 1 j La coopération franco-belge ( Echange de télégrammes Paris, 7 août. — L'Agence il a vas communique le texte des télégrammes suivants: Le télégramme du Roi Albert ILe Roi des Belges a envoyé au Président de la République, le télégramme suivant : Bruxelles, 6 août 1914. A Son Excellence Monsieur Poincaré, Pré sidient de la République française, Paris, Je tiens à exprimer à Votre Excellence er mon nom et au nom de mou peuple, ma plui profonde gratitude pour l'empressement avec lequel la France, garante de notre indépen diance et de notre neutralité est venue, répondant à notre appel, nous aider à repousser le? armées qui, au mépris des traités ont envahi le sol de Belgique. ALBERT. | La réponse du Président de la République Le Président die la République a répandu: I _ Paris, 7 août. S. M. Alibetrt 1er, roi des Belges, Bruxelles. k Je remercie Votre Majesté de son télégramme.J'avais eu l'occasion de lui donner naguère l'assurance précise des sentiments de la France pour _ la Belgique. L'amitié dje mon pays pour le peuple belge s'affirme aujourd'hui sur les champs de bataille. Les troupes françaises sont fièivîs d< seconder la vaillante armée belge dans la défense dn sol envalii et dans la glorieuse lutte pour l'indépendance. Raymond POINCARE. REPONSE DE M. SCHOLLÀERT A M. DESCHANEL Bruxelles, 8 août. — M. ScholLaert £ adressé le télégramme suivant à M. Descfoa Inel: Dans les graves événements qui se déroulent, votre- démarche si bden.veillilan.te et s. flatteuse nous touche tous fortement. Nou^ vous en témoignons à vous et à vos collègue' notre profonde gratitude. e Victimes d'une agression 'nquaHfiaWe _ parce qu'elle a loyalement remp'i son devoir la Belgique saura opposer une résistance opi-e niâr.re à l'envanisieait-nt Aucun sacrifice n< - lui coû'tra et quoi qu'il advienne Phonneua e sera sauf.. Noire ahère et valeureuse armée montrer? que nous méritons de vivre indépendants ei s labres. s Le souvenir des liens personnels qui vouï attachent à notre Patrie nous est précieux el nous vous remercions de nous les rappeler. Agréez, etc. (Signé) SCHOLLAERT. ' LA PRESSE FRANÇAISE ET LA RESISTANCE DE LIEGI Paris, 8 août. — Tous les Journaux diseni 3 que c'est par une. acclamation générale qu< 3 sera _accueilli le geste du président de la République donnant à La ville de Liège la crois £ de La Légion d'Honneur. C'est lia première ville étrangère qui reçoit oet insigne. Le «Petite Parisien» dit que_Liège depuis 3 jours se couvre de gloire. Le souvenir de sa vaillance indomptable et l'énergie avec Laquelle il a arrêté la barbarie teutonne resteront célèbres clans l'histoire des peuples j combattant pour leur indépendance. Le geste J de \1. Poincaré a traduit le sentiment die tous les Français et consacre à jamais l'alliance 3 des deux peuples. M. Clemenceau dans l'«Homme Libre» dit: La Belgique vient de prendre en trois jours line des premières places d'honneur dans Les années européennes. De l'<( Eclair» : la grande cité wallonne a , bien mérité de la Patrie française. La croix , des braves n'aura jamais mieux été placée [ que sur son blason. ^ UNE LETTRE OUVERTE j AU ROI DES BELGES Paris, 8 août. — Le («Figaro» publie une ; lettre ouverte de Robert de Fiers adressée au ; Roi des Belges dans laquelle il est dit que le i peuple belge a donné à l'univers un exemple ■ de bravoure et d'énergie tel que l'histoire le conservera eians la gloire de ses hauts faits et • dans La piété de ses souvenirs. Le pays du bien-être est devenu le pays du bien-mocirir. » La lettre ajoute: « Nous pensons, Sire, que l'hommage de notre respectueuse et profonde reconnaissance à la Reine est le meilleur moyen qui nous soit offert de plaire à Votre Majesté.. Nous nous empressons de lie saisir. » Les femmes françaises offriront un étendard la Eeine des Belges t Le « Gaulois » dit quë la Belgique se couvre de gloire. La victoire pour elle nous donne avec l'exemple le temps nécessaire dont nous ' lui devons de la^ reconnaissance.Pour en per-1 pétuer La mémoire, de môme que la France a ' décoré la ville de Liège, les femmes françai-' ses broderont pLus tard un étendard aux cou-Leurs belges qu'elles offriront respectueusement à La Reine des Belges. i Paris acclame les Belges avec enthousiasme Bruxelles, 8 août. — Enfoui dans un long , pardessus et accompagné de deux amis, le 1 comte Jean de Casteilane. ancien député fran-: çais, arrivait hier soir, à Bruxelles, conduisant une auto surchargée. Il avait quitté ; Paris pour venir apporter, en triple vitesse, des objets de pansement destinés à La Croix-' Rrouge. — Et que dit-on à Paris ? lui demandons-. nous. — Ce que l'on dit ? Mais on ne parle que des Belges, de la Belgique, de votre armée admirable, de l'héroïsme tarnquille de vos merveilleux soldats! Si l'on veut être acclamé, porté en triomphe à Paris, il faut être Belge. Votre bannière tricolore flotte partout; devant le «journaux 011 s'inscrivent, au fur et à mesure, les hauts-faits de vos soldats on pousse de® vivats. Les Français vous aimaient hier, ils vous admirent maintenant 1 Ajoutons qu'un service de la Croix-Rouge française est organisé et ne cessera de nous; apporter des objets de pansement. Deux enfants fusillés par les Allemands A Morfontaîne, près de Longwy, lea Allemande ont fusillé deux enfants de quinze ans qui avaient prévenu les gendarmes français de 1 arrivée d« r«nnemh - ——eiiiiibii li—BaaaB—BasMgBaa— La ville de Liège décorés de la Légion d'hoonei LE TEXTE DU DECRET OFFICIEL L' « Officiel » publie le rapport suivant i président do la République : « Paris, 7 août. » Monsieur lo président, » Au moment où l'41'lemagne, violant dé bérément la neutralité de la Belgique, reoo nue par traités, n'a pas hésité à envahir territoire belge, la ville de Liège appelée < première ligne à subir le contact des troup allemandes vient de^ réussir^ dans une lut aussi inégale qu'héroïque à tenir en éch l'armée de envanisseurs. Ce splendide fa ■ d'armes constitue pour la Belgique et pour vile de Liège en particulier un titre admir ble de gloire dont il convient que le gouvern ment de la République perpétue 1e soiiven mémorable en conférant a la ville do Liège Croix de la Légion d'Honneur. » J'ai, en conséquence, l'honneur de voi proposer de décider que la Croix de la Légie d'Honneur est conférée à la ville de Liège. » Le ministre des affaires étrangère » Gaston DOUMERGUE. » Le président de la République français* » Sur proposition du ministre des affair< étrangères, décrète: » Article 1er. — La croix de Chevalier e la Légion d'Honneur est conférée à la vil de Liège. » DOIII1 LUI UNE DEPECHE DE M. SCHOLLAER M. Schollaori a atlireesé la dépêche suivan au général Leiman: «Aai générad Léman, gouverneur militai de Liège: » LE CŒUR DEBORDANT D'EÎ THOUSIASME ET DE FIERTE PATRK TIQUE, J'ACCLAME LE GLORIEU . DEFENSEUR DE LIEGE. » (Signé) SCHOLLAERT. L'héroïsme liégeois On a nombre de preuves de l'héroïsme li geoisl En voici encore une: Un professeur de l'Université de Liège fa aaïub passer des examens à ses élèves s'est di" » Û est inutile que j'interrompe les ex mens parce qu'il y a quelques Allemande à n portes 1 » Et il a continué jusqu'à mercredi. Ce professeur est père de neuf enfants ! La deuxième guerre : Que doit penser, à l'heure actuelle, l'imp ratrice Eugénie? Touchée au cœur par guerre de 1870, elle vivait parmi des souveni douloureux... Et voici qu'elle voit l'armée , mettre en route pour la revanche^ pour victoire ! Des larmes attendries doivent bien certs nement briller dans les yeux dp cette Fra çaise en voyant la France républicaine part pour laver l'affront fait à la France nnp ri aie. Où sont-ils ? Et les formidables machines aériennes q' — suivant les journaux allemands — avaiei accompli cles raids de plus de 3,000 kilomètre tenant Pair durant quarante-huit heures, qv deviennent-i'Is ? Ces « colossaux » _ Zeppelins, capables r transporter une demi-tonne el'un explosif d fois supérieur à la lydite, où_sont-ils passés Les Allemands, dont les écrivains mmitain expriment, dans tous leurs ouvrages, cornu axiome favori, qu'en temps de guerre on do surtout frapper le moral" de l'ennemi, cou ment se,fait-il qu'ils n'envoient pas ces f; meux navires de l'air survoler la Belgique < essayer de semer la terreur parmi nos popi l'ations urbaines et rurales ? Ne serait-ce, après tout, qu'un immens bluff? Et es gros « Zeppelin » no seraien ils que de jolis jouets qu'on a remisés au nu ment où le temps de plaisanter est passé. L'hommage de l'étranger LA PRESSE ANGLAISE REND HOMMAGE A N03 BRAVE Du « Daily Mirror 9 : Les Belges ont lut! comme des tigres pour défendre, à Liégi leur cœur et leur home. Leurs troupes 01 témoigné d'un suprême héroïsme. Du « Daily Graphie » : Les Belges, Celt< ai-dents et Flamands opiniâtres, ne sont p; un peuple qui souffre sans murmurer. Lei histoire démontre que l'oppression les mèr vite à la révolte. L'énergie et l'initiative, tempérées par ur prudence excessive sont les earacicristiqu< des Belges. Ils sont tranquilles, mais braves. Londres, 8 août. — Les journaux dans îeui articles de fond, font l'éloge des Belges. Le « Daily Télégraphe » exalte le courap belge et dit que ce que les généraux belge ont accompli est incroyable. La forteresse û Liège résiste toujours. Le « Standard » dit que si la guerre pox la civilisation est gagnée le pins grand noi neur reviendra à la nation la plus petite. De actions héroïques seront accomplies autre pai mais on ne pourra trouver une preuve pli magnifique de superbe courage que dans 1 défense de Liège. Le « Daily Express » fait l'éloge des Be ges dans un article sous le titre « David i Goliath ». La conflagration européenne s'étendrait esccr Nous apprenons que lo bruit circule dar des enrôles gènéraleanent bien informés, qr ^'Allemagne aurait à compter bientôt avt d'autres ennemis A titre documentaire, voici ce que l'on dit Le Danemark mobilise sous couleur de d< fendre sa neutralité. L'opinion danoise est impatiente de vo: réconquéiir les duchés de Schleswig-Hoilstedir Lauem bourg que La Prusse lui enleva en 18& avec la complicité ele l'Autriche. En Roumanie et en Bulgarie il est questio d'une alliancse contre l'Autriche, la Tiansy vanie roumaine serait prête à se soulever. La Serbie et la Grèce envahiraient de coi cort les provinces du Sud pour coopérer ave l'armée russe. Enfin, en Italie, l'opinion publique est no seulement hautement hostile à l'Allemagne mais se prononce de plus en plus, surtou dans le Nord, pour une « reprise énergiqu des provinces italiennes restées sous le jou autrichien et où « l'irrédentisme », soigner sement entretenu depuis 40 ans par les jw triotes italiens, aurait préparé les voies à u soulèvement général contre l'Autriche. Enfin la Hollande, mécontente de la faço d'agir de l'Allemagne et se sentant menacée 90 déclarerait contre nos envahisseurs. Le général baron de Bonhom Après le général Wamant, voici le lieut< rnant général baron de Bonhome qui demai de à reprendre immédiatement du service. L'aucien et très distingué commandant d la 6e division d'année se trouvait à l'étrai ger. Dès qu'il a connu les événements grave qui se déroulaient en Belgique il est rentré Bruxelles. Et aussitôt débarqué, vendree dans la soirée, il s'est rendu chez M. de Bre qneville, ministre de la guerre, à qui il offert ses services. Ceux-ci ont été naturelle ll- ment accueillis avec joie. a- « Une proclamation de Guillaume I it ^ « A l'armée allemande 1 A la flott aillemande ! e- ir Après une paix de qua/rante-trois an; la j'appdMe aux armes tous les hommes valide d'Allemagne. is Ll s'agit de protéger nos biens les plus se n orés, la commune patriej notre foyer oontr une agression scélérate. Nous sommesf env s, ronnés el'ennemis: c'est là la oaractéristnqu de la situation. Nous devons nous attendre une lutte diffieiiLe et à de grands sacrifice* ï: J'ai confiance que le vieil esprit guerrier vi js encore dans le peuple allemand oet espri puissant militaire qui attaque l'ennemi pai le tout où il se trouve et à tout prix, et quii ie été depuis toujours la orainte et la terreu de nos ennemis J'ai confiance en cet esprit, soldats aille mandsl En chacun de vous vit la volonté en flammée et indomptable de la victoire. Cha oun de vous sait, quand il le faut, mourir e héros. Souvenez-vous de notre passé gran et glorie.rçc ; souvenez-voais que vous êtes de T Allemands te Que Dieu soit avec nous 1 Au palais, à Berlin, 6 août, re GUILLAUME. » Inutile de commenter ee document. s7. t Les mots «agression scélérate» le caraete )- risent suffisamment. 'n L'Angleterre demande la coalition des neutre: , Le gouvernement français communique toutes les communes l'importante dépêoh . que voici : ! " «Angleteri'e a fait une démarche par voi '• » télégraphique auprès gouvernements Néen » landais et Norvégien i>our attirer leur a<\ » tention sur le fait que question indéper » dance Belgique n'intéressait pas seule » ment ce dernier pays», car la même que? tion était posée pour toutes les puissance rivrains eles mers du Nord. AngHeterr est prête à se joindre dans une action oon # mune pour défendre l'indépendance de 1 HoiHand© et de la Norvège si elles vena?!ient 'J ôtre attaquées. L' Angleterre sera à côté d l s toute x>uîssanee qui se trouvera dans les cor ditioais de la Beilgique. ■a (N. d. 1. R. — On sait que Je Danemor mobilise déjà), ;■ Le Monténégro ^ entre dans la coalitior Vienne, 7 août. — Le gou^vernenieait mon tenégrin a informé le ministre autrichien qu le Mon ténégro se considère en état de guen-jj avec l'Auti'iche Hongrie Le ministre a quitt ,4 Cetti-jné. ;; SUS MER le S> X ? DANS L'ATLANTIQUE JS 0 Deux croiseurs allemands poursuivent un it paquebot anglais. — Ils sont coulés. 1- 1- New-York, 7 août. —- Hier, des antenne it de T. S. F. de 1' « ^Uranium » ont recueilli ui i- tél^i-amme hertzien du «_ Lusitania », disan que le « Lusitania » avait été poursuivi pa e deux croiseurs allemands, mais que des navi t- res ele guerre britanniques sont survenus, on >- pourchassé les croiseurs allemands et les on coulés. LA CHASSE AUX NAVIRES ALLEMANDS DANS LA MEDITERRANEE Les croiseurs allemands e Goeben » et 1 « Breslau », auxquels des navires britanni s ques ont donné la c-ljasse, se sont réfugié dans le port de Messine. Comme l'Italie a pi'oolamé sa neutralité f les deux croiseurs devront désarmer dans le 24 heures ou quitter le port. Les navires an <^ais les guettent pour leur donner à nouveai la chasse. !S Le « Goeben » est le navire qni, il y a quel 18 ques jours, bombarda PhilippeviUe (Algérie 1 tandis que le « Breslau » bombardait Bône e LA CUEILLETTE DES BATEAUX e ALLEMANDS !S ® Plymouth, 7 août. — Le paquebot «Eari ^ "a» venant do l'Afrique Occidentale est arriva à Plymouth. e Le paquebot fut arrêté dans la baie de Bis ^ caye par trois navires de guerre français. r DANS LA MER DE CHINE Un croiseur russe et un croiseur allemand si ,t bombardent et coulent tous les deux. ^ Londres, 7 août. — On confirme le télé gramme reçu hier soir par l'intermédiaire dt , service officiel de T. S. F. japonaise annon " ça ut que le croiseur russe t Askold » avar attaqué au Large ele Weï-Haï-Wcï, rort an glais de la cote chinoise, le croiseur jïHemim « Emeelen ». Après lui combat extrêmemen-violent et rapide, les deux croiseurs ont ét« coulés. Le « Emden », jaugeant 3.*500 tonnes g 'ancé en 1908, portait un équipage de 32! hommes. Il était du même type que Je « Dres-'len » qu'on suppose caché dans un port d< r "Amérique du Nord. Le « AskoM » éta: e d'un tonnage de 6.500 tonnes et. portait 58( (. hontmes. Il était à Shangliaï perdant 3a guer re russo-japonaise. LA FLOTTE ANGLAISE ACCRUE DE QUATRE UNITES GRACE A UN COUP a D'AUDACE DE M. CHURCHILL «M. Chxnxahill, ministre de la marine, vienl de faire un-coup magnifique. Les gouverne n ments turcs et chilien .avaient fait construire, l'un eleux elreadnoùghts, l'autre deux destroyers. Usant des droits que lui accorele - législation de son pavs. M. Churchill a exercé e la préemption des bâtiments qui étaient sur le point d'être livrés. Les deux dreadnouglit? 0 valent ensemble 5,000.000 de livres sterlings, !j les deux destroyers 300,000 livres sterlings. t Les anglais sont entliousiastes de cette rn-e pide et énergique décision. H paraît qu'il g existe peu de précédents de ce droit ce - préemption. On en cite un datant do 1875, >- quand il fut exeixîé comme cette fois, au pfé-3 judice de la Turquie. Mais à cette époque l'Angleterre n'était engagée dans aucune 1 guerre, la situation était seulement assez rae-, naçante, car Bismark voulait se nier 6ur la France qui commençait à ee relever. 11 II ■! III ByaaaMSKiMHBMB—agtgggagïH—BBMB| 8 A ANVERS On ne quitte plus la ville après 8 heures du soir à M. DE BR00.UEVILLE A ANVERS i La position d'Anvei-s a été visitée en détail - verniredi, pai* le ministre de la guerre. a Le ministre a pu se convaiuere que la plu* - grande activité règne partout et que tous 1er travaux de défense de la place sont terminés. Le général gouverneur Dufour a pris ded mesures rigoureuses contre les espions. Quant aux officiers et soldats aJcniands des équipages des navires marchands, ils sont m-F t>ernés et le seront pendant toute la durée d« L l'état de siège dans les pontons au large. Il leur est interdit d'en sortir sous peine d'être 0 fusillés. LA POLICE BOURGEOISE Samedi matin, a été constitue à l'Hôtel d^ ville, par M. Collins, inspecteur de l'ense^ gnement, la police bourgeoise. Tous les instituteurs, sans exception, « - sont enix>lés. p Les employés communaux compléteront U - nouveau corps, et si c'est nécessaire l'on de* •• mandera le concours des citoyens valides. L'insigne comportera le cocarde tri colora , et les policiers seront armés d'une matraque. TROPHEES ALLEMANDS * Ne>s soldats rapportent du combat des tro- - phées dont ils ne veulent pas se dessaisir. Oa 1 matin encore à la gare Centrale trois soldai* '' belges, tenant un sabre prussien, ont été l'objet des plus vives marques d'enthousiasme d& - la population anversoise. Nos braves troupiers revenant du champ d# - bataille nous annoncent les meilleures nou-' velles et confirment l'irrésistible élan de nen i tre vaillante armée. ^ LE CORPS CONSULAIRE Le doyen du corps consulaire, sir Cecil Hertsilet, a transmis à ses collègues la cireiv laire ci-après : Décanat du e>orps consulaire Anvers, le 7 août 1914. a Monsieur et cher collègue, Il m'a été suggéré que pendant IV vt dif siège, il serait avantageux que les rt? tants à Anvea"s des pays étrangers soient \ nis d'un insigne spécial. Je pense que nous n? J I>ouvons mieux faire que ele prendre coanmd mai-que distinctive les couleurs anversoise», 'c rouge et blanche. » Il y a au consulat généi-al d'Angletea-r» f des insignes de ce genre pour ceux de me< , collègues qui sont disposés à faire cette démarche.» Veuillez agréer, monsieur et cher collé, , gue, l'assurance de ma considération distiii* guée. c » Le doyen, L » (Signée) Cecil HERTSLET. * L'insigne dont il est question dans la circw ? laire ele 1'honora.blo consul général de Grande - Bretagne et l'Irlande est une rosace d'envi* r i on quati'e centimètres de diamètre avec, l>ou« tion ceintra-1 et aux eouleui-s de la vil'?, roi -o-.' et blanche. LES AVIONS PLACE D'ANVERS Copie d'un télégramme reçu du Général;. Major, commandant la province d'Anvers. 1 « Afin d'éviter toute surprise je vous si-. » » gnalo que les avions belges et français ont » cocardes tricolores à leurs couleurs nationa-» les sur les ailes. » Général commandant la province, (signé) FAL1ZE. p. Pour copie conforme : 1 Le Colonel commandant la place, (signé) RAGONDET. UN INCENDIE AUX BASSINS Un incendie, dont la cause nous est demeurée inconnue a éclaté à bord du bateau «Christ bine Sedl», amarré au n 28 du bassin Asia. Grâce au secoure des pompiers le feu fut proniptement éteint. On n'aurait pas attaché grande impoi tance à cet incendie, s'il n'avait éclaté à proximité de l'endroit où se trouvent remisés les chevaux de la cavalerie. On pourrait donc sup-» > poser qu'il y a eu malveillance et que l'on 1 cherche surtout à faire disparaître les ro-t mises. LES PRISONNIERS Anvers, 8 août. — Vers 1 heure, deux offi-: ciers et quatre soldats allemands prisonniers : sont arrivés à la gare Centrale. Ils ont été conduits imméà<*t«n1 à lit rue des Béguines.C'est une reconnaissance d'officiers saisie i à Moll. On sait que les reconnaissances d'officiem ? vont très loin en avant de leurs troupes, re-. connaître l'ennemi et prendre le contact avec ; lui. Leur mission unique est de rapporter d«s , renseignements et non ele combattre. ; LE CODE PENAL MILITAIRE A propos de la loi martiale mise en vigueur 1 à l'oocasiem de l'état de siège nous donnons quelques explications ne manquant pas d'in- - térêt. 1 Sont passibles de la peine de mort: tout . espion, traître, ou soldat passant à l'ennemi. Ceux "qui auront dominé asile aux espions seront condamnés aux travaux forçés à perpétuité.Les personnes qui, même sans mauvaise in- - tention, circulent sur les travaux fortifiés ? pourraient être punis d'un emprisonnemeait de plusieurs mais. C'est dire que les curieux s'exposent à eles désagréments pour lesquels lions les mettons en garde. Le paiement des bons de réquisition PRIORITE AUX PETITES CREANCES 1 Bruxelles, 8 août. — Le ministre des finan.-■ ces nous prie de porter à la connaissance du public -qu'en vue de prévenir l'encombrement • aux guichets de la Banque nationale à Bru^ 1 xeJiles et en province, les bons de réquisition ; n, 32 seront payables ainsi qu'il suit : Les ' bons de frs 500 et en-dessous le lundi 10 août courant ; les bons de frs 500 à 1000 francs le mardi 11, les bons d'un montant supérieur tes jours suivants. Il sera fait face à tous les engagements. ' Les mesures ci-dessus ont pour but de régler les paiements en donnant la priorité aux pe-1 tites créances. ^ » nm m awc L'attaque de Liège racontée par les Allemands Berlin, 8 août. — (Officieux.) —» Le nea.u Wolff donne 1 '«explication » suivante de la défaite allemande devant Liège: («Notre avant-garde a franchi avant-hier la frontière belge. Line petite division d'armé» cherche à surprendre Liège. Quelques cavaliers pleins de courage sont entrés dans loi ville et ont edierché à s'emparer du comman-dant, Qui est parvenu à prendre la fuite. » La tentative faite pour prendre le<s forts qui sont de construction moderne, n'a pa.ï réussi. Les troupes allemandes# sont devant ces forts ot combattent l'ennemi. »Bien entendu, -toute la presse ennemie de l'étrangler traitera de défaite cette première opération, qui n'a d'ailleurs aucune influence! sur la marche eles grandes opérations militaires. Pour nous autres, Allemands, elle est unei preuve nouvelle d<u courage héroïque de nos vaillantes trompes, qui osent regarder la mort en faoe. »_

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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