La Métropole

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s.n. 1914, 09 August. La Métropole. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f18sb3xv36/
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LA METROPOLE 5 nie le iiiMro 21e Année "No 219 Pdltloil A. 33 EDITION DE 6 H. DU SOIR Dimanche 9 août 1914 LA REVANCHE ! LES FRANÇAIS A MULHOUSE i * - m î - • l X \ » L 1 Les Aoglaôs sont là Les Français i i iIéi )o( Confirmation de la bonne nouvellf I/a t Métropole » a été îe seul jouru&l au rersois du matin à publier l'extraordinaire aouiveiile de la prise d© Mulhouse par les Français cft les pertes énormes subies par les Aille-3 ta mis (30.000 hommes). Nous avons donné sous réserves la non irell® que le drapeau français flotterait sui lietz ce qui ne voulait pas dire que Metz fû pris Le t Handelsblad » qui au début de k guerre écrivait oette énormité révodante e' conforme à la thèse allemande que «i le; Français n'étaient pas à la frontière les Aile tnands ne seraient pus entrés oliez nous, s'em presse aveo une joie visible à démentir 1î prise de Metz que nous n'avons pas annoncée Nous œ nous arrêterons pas plus longue teent à épiloguer sur la mentalité de r.otn Confrère. La « Métro]>oJe » ne trafique pas de nou wiles à sensation. Dès la première heure d!l< 6t fi de la 6ymphatie intéressée des Aille manda et des affaires allemandes dans notr< Tille. A bon entendeur, salut ! Quant à la « Nieuwe Gazet » qui, pas plus epae le « Handelsblad d ne sait pas lire et qu siterprèto notre dépêche dans le même sen.< que <;on confrère, nous lui demanderons simplement de relire certain article volontairement alarmiste où elle annonçait l'entrée de' Allemands en Belgique par tous les côtés à lf foi*. Punctum ! Une proclamation française L© général Joffre a adressé à l'Alsaoe un< proclamation qui fut aussitôt affichée et irreo passion par les Alsaciens. Oette proala taation dit: •» Enfants de VAlsace, après M années dt douloureuse attente, les soldats français foulent à nouveau le sol de votre nobh pays. Ce sont les premiers ouvriers de le grande, œuvre de revanche. Four eua quelle émotion et quelle fierté. Pour par faire cette œuvre ils ont fait le sacrifia de Irur vie La Nation française, un an i mementy les pousse et dans les plis dt leurs drapeaux sont inscrits les moti magiques: Droit et liberté. Vive VAlsace Vtve la France. » » • Le nMinistre de la guerre a adressé ai généra! chef le télégramme suivant: Ventrée des troupes françaises à Mul hoiuie, aux acclamations des Alsaciens fait tressaillir Venthousiasme toute U Prtince. J'ai la ferme conviction que h ntxte de la campagne nous apportera de; tuccès dont la portée militaire dépasserr celui d'aujourd'hui, moAs ce début dt campagne de guerre énergique, la brtl lante offensive que vous avez prise er Alsace nous met dans une situation mora le qui nous apporte un précieux récon fort. Je suis profondément heureux, at nom du gouvernement, de vous exprime■/ tonte sa gratitude. (s.) Mesximy. L'OCCUPATION DE MULHOUSE Paris, 9 août. — L'occupation de Mulhousi • eu lieu aujourd'hui. Le bruit que des mine* «.raient décimé nos troupes est totalemen faux. L'ennemi, bien que retranché, souffrii ix*aucou.p plus que les Français. De très vifs engagements de cavalerie ai *od do la MetiLo témoignent de l'asoendan pris dès maintenant nar la cavalerie Prari ©ais sur la cavalerie allemande. Une patrouil » aJkunand-' composée d'un officier et Ht Taigt-deux uhlans rencontre une patrouilh française composée d'un officier et de sepi chasseurs à cheval. Les Allemands hésitent ï attaquer. L'officier français s'élance, tu< Voff cier allemand et les vingt-deux uhJart: tffcnfuient abandonnant le corps de leur chef De nombreux faits semblables se produi raat et constituent un symptôme intéressa,n œ> l'avantage que donnent aux Français leun sntrain et leur décision. Bruxelles, 9 août. — La légation de France Confirme les dépêches Havas sur la pris< «rAJtkirah ©t de Mulhouse par lee Français La victoire d'Altkiret Les Alsaciens arrachent , les poteaux frontière ï L'enthousiasme fou de Mulhcust ' Pans, 8 août. — Les troupes irançaose' i ran/ciureui t la frontière d'Ali>ace et livrèreoii a Alrt.Kirch un combat très violent. EilLes s'eon parerent d'Altkiroh poursuivirent les troupe allemandes en retraite et continuèrent lëu mouvement clans La direction de Mulhouse. Le succès d^s troupes françaises fut extré » rrwuuent brillant. Les Alsaciens-Loria-irs heureux de voir arriver les troupes françaises arrachèrent iee poteaux-frontières. Bruxelles, 8 août. — Selon l'état-majoi belge, les Franç;us entrèrent à Mulhouse i a 5 heures au milieu d'un enthousiasme in descrcptible. II y aurait 30,000 Allemands e1 15,000 Français hors de combat. Paris, 9 août. — Communiqué du ministècn de la guerre du 8 août. — C'est vendredi, è oa tombée de La nuit que la brigade française •i'avant^garde est arrivée devant Altkirch La ville était défendue par de très forts ouvrages de campagne, occupée par une brigade allemande. L-ea Français ont donné l'as-•saut avec un élan magnifique. Dans une cl large furieuse un régiment d'infanterie enleva iés retranchements alLemands après un combat très vif en avant des lignes. Les Fronçais i ont mis les Allemands en fuite à la baïonnette ot il en est ainsi depuis le début de la oaim-l»agne. I>es Allemands se sont retirés dans un granddésord're abandonnant les ouvu-ages de la seconde ligne qui pouvaient cependant eai-<*>re tenir et ont évacué la ville. TJn régiment de dragons s'esit lonoeh. la poursuite des Allemands dans la direction de Walllieim, Tagels-heim, Uuifurth, les poussant très vivement et leur infligeant des pertes sérieuses. Le c> lonel et sept officiers du régiment français ont été blessés. T/a nuit permit aux Allemands de so dérober. Les Français entrèrent dors dans AltlciTvh, vieille cité alsacienne qtii leur fit un oocueril enthousiaste. U^n immense rri de joie retentit. Vieillards, femmes et en-fants embrassaient les soklats. Les poteaux le la frontière 6ont portés en triomphe. L'émotion est indescriptible. A l'aube la brigade d'avant-garde so remi1 rtn marche sans rencontrer les Allemands. Dans l'après-midi nos éciairours abordèrent les ouvrages de campagne nombreux et importants qui pn»tép;caï«nt la ville et ils constatèrent qu'ils avaient été abandonnés. A 5 heuj-es, nos colonnes débouchent devant Mulhouse en longeant le chemin de fer A Rrunstadt les Alsaciens ^rtis de la ville ' ^ahient d'aerdamations frénétiques le dra-r>eau français. TJn immense cortège s'organise • -^t aoolame les soilid«te. F/n moins d'une heprt ^Tulh-omc" eot ocr-upée. La cavalerie française t.raverr#i 3 la ville au galop, a poursuivi l'arrière-garde aJ9«maT:de. Les avant-nos tes fran--ais se sont in^alilés au noTd de Mulhouse. H serait prématuré d'imdiqneir les consé-inences de ce premier pnocès mais la con/flu ^ion en (*rt que la hrigadie franaçise, attaquant la brigade allemande retranchée, la rnit en dérmite. Le mot déroute est le seu] qui convienne. T^en pertes françaises ne sont pas excessi-t-es eomparves au résultat. Le mordant français fut pivxligieux. T.'occupation de Mulhotwe, grand oentre ndnçrtried et intellectuel de l'Alsace, aura tans toute l'Europe un immense retentisse •nent. Altlciroih est à 17 Idlomè+ree de Mulhouse 'i 13 l<il/vmHrv^; de la frontière. r es Français se sont donc avancés dans ''Alsace d'une qnaran-taine de lcilomèt^s. Trf=s ATîl^ma.nds se s^nt dans la dir/>e- 'ion de Neubrisa<-h. Toute l'Alsace est souile-éo contre enix. Pela va a "■<r*"a.ver la .«rrtuation 3VïtJ3L,îïOU"SE La ville alsacienne que viennent de reconquérir les troupes françaises après le combat que l'on sait avait été cédé à l'Allemagne en 1872. C'est une cité avant tout industrielk wt dont l'importance oomineiciale la met au preanier rang des villes d'Alsace. Les cités ouvrières y forment de véritables ruches bourdonnantes d'activité. L'histoire mentionne que Mulhouse, ville fort ancienne, se trouvait mentionnée déjà -ous 1e nom de « Mul^nhusen » dans une charte du début du Vlllme siècle. Elle fut ville impériale h la. fin du Xllme. Toutefois. ;>e trouvant en butte à des luttes continuelle aveo les seigneurs de la Haute-Alsace elle jugea bon de s'allier aux villes suisses poui Mutrer en 152Û d'ans leur confédération. En 1798 ,au lenxleanain de la paix de Bâle •*l!e se donnait à la France, au moment mênif oïl l'industrie ootonnâère qui venait de sf créer, assurait son essor. Lorsque, après la défaite française, le trai té die Francfort, du 10 moi 1871, annexa l'Alsace à l'Allemagne, la plupai- des habitant* do Mulhouse optèrent pour la nationalité française. Dt l'on peut dire que la population de Mulhouse qui est aujourd'hui de 105,44£ ' habitants n'a cessé, depuis l'annexion, de . conçaryeç l u# aaur français ï- [î ! i -i j I I i i I i I | i i i (0 est investi Les fûrw résistent toujours Les Français purgent le Luxembourç L'INTERVENTION ANGLAISE Bruxelles, q août. — Liège est Investi C'est dans l'ordre et cela n'a aucune espèce d'imiportance. Toute communication entre te ville et l'extérieur par les moyens normau> est Impossible. Tous les forts sont en noî nains et il n'apparaît pas qu'il y ait dans la ville une occupation militaire sérieuse. Le; moyens d'action militaires allemands cantine les forts ne paraissent pas très importants Liemnemi manque évidemment de projectiles. Notre armée de campagne se trouva dacnf une situation excellente. Le Roi passe ce matin la revue des brigades q-ui ont participé à la défense de Liège. Une grande partie du Luxembourg qui ivait.été envahie par les Allemands est déj^ :>urgée par la marche en avant des Français x'otne division de cavalerie fait de l'exceAlent* besogne. Il y a des trains de troupes françaises qui ont passé par Bruxelles cette nuit. Les Français ont constaté les mêmes défiai!-lonoes que nous avons constatées devanl Liège. Les mêmes symptômes se sont remarqués.Une division française a mis ert fuît* des forces importantes allemandes. . L'intervention anglaise est en très bonne voie et eHe sera £rè* énergique. Les destinées s'accomplissent.. Remonte sur ton balcon, ô baladin sinistre ropnen<ls si tu veux l'air de fête (feierlich qu'oai te vis quand tu parlais à ton peuple i y a huit jours. Reparlcs-lui de sa destinée e blasphèmes à nouveau en invoquant la divin. Providence. Prends ta lyre et tel Néron die vant Rome en flammes, chante ô histrion chante ton hymne à Eegir 1 L'heure a sonné Ton peuple d'esclaves te trahit. Tu le con naissais mal, ton peuple. Sa jactance ne pro venait que de sa force numérique. C'est ui peuple -de pleutres. Les exemples abondent d> son manque de courage. Les redditions eu masse d'officiers et de soldats prussiens à de petits soldats belges, doivent t'avertir déj; du sort qui t'attend, toi et ton peuple prédes tiné. Oui, les destinées de l'Allemagne sont ea voie de s'accomplir... Dieu soit loué l A 11 liî d'une pie liti Bruxelles, le g août. — La «Gazette» con firmant nos prévisions de oe matin dit qu'an quartier général de l'armée on attendait pou Sa nuit aes événements importants. Mais ; 2 h. du matin ils ne purent pas encore s produire. Il paraîtrait que l'Allemagne aurait envoy I à la BelgiqnSle un télégramme pressant et me i nacant. (Toujours l'intimidation du Groquemi itaine l N. d. 1. R.) MORT D'UN GENERAL ALLEMAND A Sart-Tilmant, près de Liège, trois sol dots belges qui étaient restés en arrière d; i leur corps ont abattu, dons une embuscade un général allemand. LA DIVISION DE FER La 3e division qui a supporté tout le poidi des combats devant Liège est complètemen remise en action et a demandé à retourner ; j .Liège. L'état moral des troupes est très bon LA FUITE DES ALLEMANDS EN HOLLANDI Amsterdam, g août. — On mande de M aes tricht le 6 au «Nieuwe Rotterdamsche Cou rant » : « Les régiments allemands qui ont pris par h l'assaut de Liège ont pris la fuite poursuivi: i |wr les Belges. Vingt-deux fantassins priren ( la fuite à travers Montenacken et Volder. Ile ont été arrêtés et amenés oe soir à 6 h. à te gnar.d'garde pour être internés. ( » Un officier de santé néerlandais a arrêt» ' aujourd'hui un auto militaire allemand ave< son chauffeur qui s'était aventuré en terri toire néerlandais et l'a conduit ici pour êtr< , iinitemé. Un auto de la CroixRouge a rament ! aujouad'liui deux officiers et un scus-officiei allemand légèrement blessés. Ils ont demandf à être conduits en auto à Aix-la-Chapelle ■ mais leur demande fut retx>ussée catégorique ; ment par le commandant de la garnison e ils ont été internés pour être soignés ici c 1 ^amlnrlance de la Croix-Rouge. Comment les troupes françaises pénétrèrent en Belgique t Bruxeilles, 9 août. — Cette fois, on peut, ea parler, mais encore avec une certaine circons pection. La liaison des troupes françaises er belges s'est opérée sur notre territoire. L'en 1 brée de nos alliés en Belgique s'est faite daiu des conditions de secret vraiment admirables Pendant près de trois jours, un de nos en voyés spéciaux a, comme on a pu le lire, sillonné la province de Hainant dans l'espoii 1 de voir passer les beaux soldats de la république amie. La surveillance la plus rigoureuse était exercée le long de certaines ligne? ■ secondaires qui, tout à coup, et pour cause, venaient de prendre une singulière impoi*tan- ■ ce. Dana certaines villes, les autorités civile? ; et militaires avaient pris leurs dispositions pour Icier éventuellement ici 15,000 homimes. là 30,000. On attendait d'un moment à l'autre 1 les Français ; l'enthousiasme était dans totif ■ les yeux. Toute la ville était pavoisée aux couleurs françaises et belges. De braves petits bourgeois, qui fréquentent assidûment le i théâtre de la ville, se rappelaient la « Fiille 1 du Tambour-Major », sifflotaient l'air fa-i m eux : «Petit Français, gentil Français», puis disaient «n riant : «Vous verrez, ce sera autr^ ohose que l'entrée des Français à Milan...» Mais les Français ne passèrent point par la : ils avaient à emprunter des voies plus secrètes. Nous les verrons à leur retour, maiehant n.ux sons de la «fMarehe de Sambre-et-Meuse». avec, ?t leur téte, des tamboura-majors digne5 'p Mont-habor... Le débarquement des troupes anglaises BruxeUlee, 9 août. — Voici une autre bonne nouveJle : Le débarquement des troupen anglaises est oomauencé, annonçait vendredi soia* un communiqué officiel français. Les unités débarquées ont été saluées par les acclamations des populations. Le débarquement s'est, opéré vite et en très ban ordre, sous la direction de mission .s d'officiers français pariant oouiramment l'anglais.Les hommes ont pris très rapidement leurs cantonnements. Les propos qu'ils tiennent montrent que l'exaspération du peuple anglais contre l'Allemagne est à son comble. Les soldats anglais sont joytux de venir combattre sur le continent à oftté de leur? '•n.Tnarades français et belcres. I^ea accords des états-majors ont assuré une exécution impeccable du programme de lébarquement. Ives Anglais ont donc débarqué en France les porta français étant plus sûrs pour eux que les ports bels^s. Lee trois armées alliées sont dono en contact. C'est avec une profonde satisfaction qre l'opinion publique ficeueillera ce fait cacitai Les hussards de la mort Amsterdam, 8 août. — Le correspondant à Maastricht au «Telegraojf » dit oue de nombreuses troupes sont massées à la frontière belge-allemande, où vient d'arriver nctam-Watà le réfiàmeftt des Jauss^rd* de Kjnort. Glorieuse récapitulatioi , Pour l'intelligence de nos lecteurs, rappt l Ions, jour par jour, oe qui s'est passé officie j lement depuis le jour où une race de félon manqua à ses engagements vis-à-vis de 1 1 Belgique: Samedi, 1er août. — Mobilisation de l Belgique. Dimanche, 2 août. — Ultimatum de l'Aile ' magne à la Belgique. ! Lundi, 3 août. — Fière réponse du gouver - nement belge. — Le Grand-Duché de Luxem bourg est occupé par 100,000 Allemands. Mardi, 4 août. — Déclaration de guerre d l'Aililemagne à la Belgique. — Entrée de : Allemands à Verviers. 1 Mercredi, S août. — Bataille et défense h< j roïque de Visé. Première attaque du sec L leur Nord-Est de Liège par le 7e corps d'à: mée. — Contre-attaque victorieuse de 1a 11 ' brigade. Les Allemands laissent 8co blessé sur le terrain. 1 Jeudi, 6 août. — Attaque de nuit du secteu Sud-Est de Liège par le 10e corps. — Contre attaque victorieuse des Belges. — Les Pru< siens laissent 1200 hommes sur le terrain. -Dans la matinée des officiers allemands ter tent le tuer le général Léman. Vendredi, 7 août. — Sommé plusieurs foi de rendre Liège, le général Léman refuse. -Trois eorps d'armée investissent la ville. -Défaite des Allemands qui avouent avoi 25,000 hommes hors de combat. Combat d Lnbramont entre Français et Allemands.—-Le Allemands demandent un armistice de vingi quatre heures pour en terrer leurs morts ai tour de Liège. Samedi, 8 août. — L'armistice est accord* — Entrée des Français à Mulhouse. — Le Allemands perdent 30,000 hommes, les Frar çais 15,000. : Nomui hommages ; à la Belgique Bordeaux salue Liégi Bordeaux, 8 août. — Le maire de Bordeau adresse au bourgmestre de Liégie une dépêch saluant avec adimiration les Liégeois héro qpjes qui viennent de recevoir la croix d 'hor neur. Au nom de la population bordelaise s'incline respectueusement devant les brave ' déjà tombés en attendant 1a victoire procha ne qui récompensera la vaillance de ne armes. Lyon félicite la Belgique 1 Bruxelles, 8 août. — Le bourgmestre d ' Bruxelles a reçu diu maire de Lyon le ték ' gramme suivant: « Ami fidèle de la Belgique, ie vous adress : en ces minutes émouvantes, l'expression d ' l'admiration d'enthousiasme de tous mes cor citoyen®. Je vous embrasse fraternellemeni » (S.) Herriot. » Maire. » Hommage de ia presse français' à ia Belgique ; Paris, 8 août. — La commission perma . nente de la presse parisienne représentan l'unanimité des journaux de Paris adresse ; , l'Association de la presse belge l*hommag ému de sa reconnaissance et de son- admira . tion pour l'héroïsme déployé par la nation e l'armée belges dans la défense des droits sa crés de la Belgique et de la civilisation. Les ÂSlsrnands nous admifgn UNE PROCLAMATION DU GENERAI VON EMMICfi On a trouvé sur les soldats allemands de i petits carnets contenant les expressions le plus usuelles en Belgique ainsi qu'une pre ' clamât ion du général von Emrnich, comman : dant l'armée de la Meuse et traitant le régi ment qui a été aux prises à Liège de corps l mieux discipliné. UNE PROCLAMATION DU ROI Londres, 8 août. — Une proclamation di Roi d'Angleterre à ses nationaux annonce h déclaration de guerre à l'Allemagne et ajout que tout Anglais qui s'engagerait à faire de contrats, emprunts ou prêts d'argent à l'en nemi sera poursuivi par la loi avec la plu. grande sévérité. Sur le champ de bataille LES HEROS NE SE COMPTENT PLUS Un habitant de Berchem a bien voulu nous communiquer une lettre qu'il a reçu de soi fils qui était à l'affaire de Liège. Nous voudrions pouvoir la reproduire en son entier Nous mentionnerons simplement ce passage t Noua nous sommes battus comme de* lions, contre des hommes qui en faisaient autant, croyant se trouver face à face avec des Français ; J ules, mon pauvre papa, n'es! plus. Il a été frappé à mort à côté de moi Quand j'ai, vu mon frère s'abattre dans le: fossés, je l'ai embrassé et il a en cor o pu m< dire : c Ce n'est rien, fais pour nous deux, casst leur la g... figure le plus que tu peux, et viv€ La petit Belgique 1» Il est mort en brave, et cela vous consolera de l'avoir perdu. « Embrasse maman et dis à Marie et à Jeanne que nous sommes tous ici convaincus que les Prussiens ne passeront pas. » — Depuis cette lettre arrivée mercredi, nous dit le père avec une voix grosse d'émotion, je n'ai plus rien reçu de mon fils et je suis convaincu que lui aussi aura été tué. c C'étaient deux bons enfants, deux gaillards qui n'avaient pas froid aux yeux} comme on dit. Je les pleure, mais je suis fier d'eux car c'est avec de tels enfants que l'on défend bien le sol natal. » Après quelques paroles émues, nous quittons oe courageux et vaillant père de famille ot nous pensons que les héros ne sont pas seulement sur le champ de bataille 1 SECOURS AUX AMERICAINS D'EUROPE Le consulat général des Etats-Unis nous prie d'annoncer que le croiseur américain s Tinnessee » a quitté les Etats-Unis poilu i'Europe le 6 août avec des fonda pour secourir les Américains d'Europe. Vingt-quatre agents distributeurs seroairt stationnés au différents ports de départ doui aider au transport dJAméricains sur des navires que le gouvernement américain affrète en oe moment dans le but de les transporter aux Etats-Unis pour les cas où ils sont incapables de s'y rendre sans être aidés. Tous les Américains d'Anvers sont invités h se présenter pour plus ample information au consul général, 24, rue des Frères Cellites. On leur demandera des preuves complètes de leur, nationalité. 500,000 Russes à la 1 frontière allemand* Londres, 9 août. — Le « Standard » an • nonce qu'une armée russe forte de 500,00' s hommes et 500 canons se trouve actuelilemen à la frontière allemande. a Tooo occupé par !@s Franoo-Ânglan g Anvers, 9 août. — Le consul-général d France nous communique la dépêche sui - vante: La ville de Togo (Baie de Guinée) a ét " occupée par les troupes anglaises. s (N. d. 1. R.) — Togo est la capitale di Togoland, une des colonies allemandes d 1* l'Afrique occidentale sur la côte des Esclaves " et qui compte 900.000 habitants). Elle se trouve entre la Côte d'Or (anglaise _ et le Dahomey (français). (Outre Togo, qui se trouve près de la côte s elle possède une autre ville, Bismarckburg _ située dans l'intérieur). r Londres, 8 août. — La colonie de la Côt e d'Or s'est emparée ie 7 août de Port-Lome s dans la colonie allemande de Togo. Aucun " résistance n'a été offerte, et le Togoland me nidiomal, jusqu'à une distance de 120 kilomè très de la côte ,s'est également rendu. En France LES SYMPATHIES DE L'UNIVERS Tanger, 8 août. — La colonie italienne d Maroc montre une vive sympathie envers l France. Beyrouth, 8 août. — De nombreux Liba nais demandent à s'engager dans l'armé française. LA PRESSE FRANÇAISE 3 Paris, 8 août. — Le «Temps» écrit: Le J pédants allemands qui n'étudient l'histoir que pour ha falsifier, en adaptant aux détes x iiablies maximes la politique bismarckienne e cacheront sans doute soigneusement à leur i- élèves cette page des commentaires où César 1- bon juge, en matière de valeur guerrière, cé il iél>ra l'héroïsme indomptable de 1a race belge s C'est pourquoi les Allemands faits prison i- niers dans les batailles autour de Liège et d s Namur s'étonnent d'avoir trouvé oette résis tance invincible. I>s ne savaient pas que che les habitants habituellement paisibles des ri ves de la Sambre et de la Meuse le caractèr vaut l'intelligenoe et que l'esprit est la sourc e pure des inspirations du cœur. Ils auron ■- d'autres sujets d'étonnement. Les «Débats» écrivent: La Belgique, dè ' qu'elle reçut l'impudente sommation d'avoi e à laisser ouverts les chemins de la France - se dressa toute entière devant l'envahisseur • Il n'y eut plus de partis, plus de querelle politiques, plus de discordes religieuses, plu de rivalités de races. Tous les tèelges ne firen qu'un et nos voisins ont justifié magnifique y ment leur devise nationale: L'« Union fait l; ■* Force». L'union d'un petit peuple a eu raiso: de la force d'une grande nation. Liège résist victorieusement et l'ennemi refoulé doit at tendre que le Moltke de 1914 remonte sa mé " canique. 1 La <(Liberté» dit: Le sentiment du droi 1 est plus fort que les armes; il est en tous ca ? un des éléments essentiels pour vaincre et voi - ià pourquoi le petit peuple belge transport t d'amour et de foi a mis en échec au premie - coup la lourde et innombrable armée aliLe mande. Notre gouvernement, après l'admirable dé fense de Liège a fait vite le geste qui consacr à nos yeux cetie lutte héroïque et le servie immense rendu à la France: Il décerna. 1; Î croix de la Légion d'Honneur sur ce chami de bataille et l'honneur a vaincu la fourberie l'orgueil et le meurtre. L'« Intransigeant» dit: Le petit peuple qu • est aujourd'hui parmi les plus grands, la Bel gique, se lève et devant l'ardeur de son pa 5 trlot'isme la brute allemande qui n'avait riei ; prévu, qui ne croyait même pas qu'il y eu _ un honneur belge et des héros en Belgique _ est obligé de s'arrêter, de compter ses mort. . et de solliciter un armistice. LES ANGLAIS DEBARQUENT EN FRANCE J Anvers, 9 août. — Le consul-général d< > France nous communique la dépêche sui j vante: Une partie du corps expéditionnaire An-5 glais a débarqué en France. La mobilisation de l'armée ' française 6e fait en d'excellentes conditions et avec énormément de méthode. PARIS ACCLAME LES BELGES L'OPINION D'ANATOLE FRANCE Paris, 9 août. — Le <1 Matin » dit que su: l'initiative du président d uconseiil municipa , de Boris les^couieuis belges et françaises ont été arborées à l'hôtel d>o ville. Le t Journal d dit qu'Anatole France, venu hier à Paris, se montre plein de confiance dans le succès de nos armes et plein d'admâ-, ration pciuir le bel exemple que donne la petite Belgique, si grande devant ^invasion. UNE LEGION GARiBALDIENNE Paris, 9 août. — La « Petite République » dit que la Ligue fmnoo-italienne organise . une légion garibaldienne. Le colonel Laura. ; président du comité garibaldien a offert d'équiper un premier bataillon composé de volontaires italiens. UN BEAU GESTE DE L'IMPERATRICE EUGENIE Paris, 9 août. — On mande de Londa'os à « ExceLsior » que 1e yacht « Tliistle » appartenant à l'Impératrice Eugénie a été transformé en navire-1'hôpital. En Allemagne LE SORT DU KAISER Paris, 9 août. — M. Hanotaux, dans le « Figaro », dit que des bruits courent avec une singulière insistance que l'Empereur d'Allemagne serait prisonnier parmi les siens. L'Empire aurait d'autres chefs. Il serait victime du parti de la guerre qui aurait à sa tête son fils et qui menace de l'expulser du trône. M. Hanotaux ajoute que dans les proclamations lancées ces jours derniers on ne reconnaît plus le style habituel de l'Empereur.D'autre part, d'après le correspondant de l't Echo de Paris t h Rome, le bruit court que l'Empereur Guillaume a quitté Berlin se dirigeant vers la frontière de la Lorraine. Mobilisation suisse CONSULAT DE SUISSE Les Suisse - incorporés, entre 20 et 40 ans à l'exception des services complémentaires et ceux n'ayant jamais fait de service militaire sont priés de se présenter demain avant midi nu Consulat. Départ pour la Suisse demain soir à 6 lieurcs de Bruxelles. U E* Stelnmann, En Angleterre i Londres, 8 août. — Bilan de la Banque 1 d'Angleterre. Augmentation: Circulation 6,399,070 > Portefeuille 18,044,126 Particuliers 2,330,702 Diminution: Numéraire 10,509,475 Trésor 1,213,765 Billets 17,029,405 Proportion _ 14.60 Diminution de 143 millions de liv._ st. ert lettres de change passées cette semaine par' la Banker's Clearing House comparativement. î à la semaine correspondante de l'année pas- 2 LE PORTUGAL FIDELE A SON ALLIANCE Lisbonne, 8 août. —Le président du con-5 seil a déclaré à la Chambre et au Sénat, au milieu des acclamations, qu'en aucun cas le Portugal ne manquerait à ses devoirs d'allié 1 .avec l'Angleterre, mais cctte# déclaration ne ' signifie pas que le Portugal ait l'intention de , dénoncer immédiatement sa neutralité. LES COLONIES S'EN MELENT Simila, 7 août. — Le Maharajah de Népal, 1 le Rajah de Kashmir, le Maharaja de Mysoro de Bhavnagar ont écrit au vice-Roi plaçant, , sans aucune réserve, toutes les ressources de leurs Etats à la disposition de l'Empereur-Roi en vue de la guerre. Simla, 7 août. — Le Rajah de ICapurthala, - le Maharajah d'In dore, le Diwan de Palanpur , et le Maharajah de Joaphur, avec le vétéran • major général Sir Partab Singh, le Régent de [ Joaphur, ont offert toutes les ressources da leurs Etats ainsi que leurs services person-" nels pour la guerre. Melbourne, 7 août. — Une vague de pîv-triotisme traverse l'Australie. Les différents gouvernements d'Etats ont promis de coopérer dans toute action que le Oommonwealth prendra. Beaucoup d'Australiens se sont déjà engagés comme volontaires. J Melbourne, 7 août. — Une foule immense 1 assemblée dans Collins-Street a acclamé l'annonce que le Commonwealth avait offert de " fournir un contingent pour assister la mère-e patrie. Sydney, 7 août. — Les officiers des douane» ont reçu ordre de retenir tous les bateaux aJ' s lemands à Sydney et Newcastile. : SUR MER ? Londres, 8 août. — On dément le bruit que " 19 navires de guerre allemands auraient été • coulés sur les côtes de la Hollande. ; En Russie ; Prise de Varsovie par les Allemands s ' - r Bruxelles, 9 août. — Une dépêche reçue ^ New-York pour Washington informe le département d'Etat officiel»ement que les Aile-s .nantis occupèrent Varsovie. s ENTHOUSIASME SEaiMuE A LA DOUMA t Saint-Petersbourg, 8 août. — La Douma * - tenu une séance extraordinaire pour discute! 1 les mes mes nécessitées par la guerre. Le pré-i sident a lu un manifeste impérial qui a été :■ accueilli par des maniiest-atioiis enthousiastes. - Le président a rappedé les senti menis pacifi- - ques de la Russie qui, forcée de taire la guerre se dressera toute entière pour la défense de la t dignité et de l'unité de la patrie. La fin du 3 discours a été accueiliie pur des aedamations - unanimes et le cdiant de l'hymne national. Sur proposition du président, les députés - ont salué les diplomates des pays amis pré- - sents et acclamé les ambassadeurs de France, d'Angleterre et de Belgique. Le premier ministre a dit que la Russie r aurait perdu sa place de grande puissauce en ? déclinant le défi du gouvernement. Il est cer-1 tain du triomphe. La guerre trouve la Rus- > sie dans une situation financière parfaitement , satisfaisante. M. Gouremikine a terminé en invitant les i députés à faire leur devoir. (Tonnerre d'ap- - plaudissements). | A ANVERS ; Une découverte singulière Ce matin les gendarmes ont découvert dans un entrepôt de la rue Pierre Pot un* centaine de caisses contenant des fusils, qu« . l'on suppose être ceux de l'armée allomanda . Chaque caisse de la forme des caisses à salaison contient environ une trentaine de fu-. sils et étalent dans cet entrepôt depuis pli» sieurs mois. Ces fusils sont du système lia"/ ^ QUATRE OFFICIERS ALLEMANDS ARRETES A BERCHEM Anvers 8 août. — 4 officiers allemands en uniforme belge ont été arrêtés à Berchem. Anvers, 9 août. — Il y eut,-cette nuit, mie alerte au sujet d'automobiles signalées » Hoogstraeten, mais les mesures nécessaire étaient prises. « La peine de mort aux espions Le gouverneur militaire ordonne : TOUT INDIVIDU BELGE OU ETRANGER CONVAINCU D'ESPIONNAGE SERA DEFERE AU CONSEIL DE GUERRE j CELUI-CI PEUT STATUER SANS FORMALITES NI DELAI, IL PEUT PRONONCER LA PEINE DE MORT. LA SENTENCE EST RENDUE SANS APPEL; L'INDI. VIDU CONDAMNE EST DANS LES 24 HEURES PASSE PAR LES ARMES. Dernier avis aux Allemands et aux Âuti ic :iens Quartier-Général à Anvers, 9 août 1914. LE GOUVERNEUR MILITAIRE D'AN. VERS INVITE TOUTES LES PERSONNES DE NATIONALITE ALLEMANDE OU AUSTRO-HONGROISE, OU QUI NE PEUVENT PROUVER NETTEMENT QU'ELLES NE SONT NI DE NATIONALITE ALLE. MANDE NI DE NATIONALITE AUSTRO-HONGROISE, A SE PRESENTER DANS LES COMMISSARIATS DE POLICE POUP FAIRE ETABLIR LEURS TITRES DE RE-SIPENCE DANS LA PLACE. —FAUTE D'AVOIR REMPLI CES FORMALITES AUJOURD'HUI 9 AOUT, AVANT 24 HEURES, ELLES SERONT CONSIDEREES COMME ESPIONS ET PASSEES PAR LES ARMES. LES PERSONNES QUI ONT REÇU DES AUTORISATIONS DELIVREES FAR L§ GOUVERNEUR DEPUIS L'ETAT DÉ SIEGE SONT DISPENSEES DE CETT8 FORMALITE. Le Gouverneur mllitalrt. (Sé) DUF0UR. Pour copie conforme : Le Chef d'Etat-Major, WERBROUCK. VOIR SUITE AU VERSP

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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