La Métropole

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s.n. 1914, 10 August. La Métropole. Konsultiert 09 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97c6m/
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LA METROPOLE IHÊB ît m 21 e Année ■^"220 EDITION DE G H. DU MATH Lundi 10 août 1914 I[\o waaeaa . - T5 ATTILA II I ; autre soir, au coin de la rue des Dou I Ls, dans un groupe fiévreux et fré I' ',nt, quelqu'un lisait tout haut les dé ■ étions infâmes du chancelier aile H ! „ Sans doute, nous violons le droi ■f gens, mais notre intérêt le commar ■ 'parole détrousseur qu un témoi I igna de ces mots lapidaires: « Natio B'barbares, gouvernée par des bandib ■ '. ie sceptre d'Attila XI ! » ■!,ftiia II ! O'est un cri de flétrissure si H.Mais en Belgique, il restera con Hpe jugement de la-vérité et le châtimei H;, l'histoire. 1" Attila 1", on s'en souvient, saccagea ■ t monde à la tête de ses barbares, en ; I jlamant lui-même le «fléau de Dieu H Attila XI, & son tour ne craint, pas < ■ passer Dieu pour son complice. 1 l„{coûtant l'imprécaution de l'auditei I a rue des Douze-Mois, je revis tout I.v,p le spectacle donné huit jour3 pl H ,it à Berlin; l'empereur des Huns mod« I haranguant ses hordes du haut ( ■ ^on de son palais et leur jetant ces p ■ i^les abominables: «Et maintenant, ail ■ jjjs vos églises demander à Dieu qu I [/-lisse nos entreprises et nos armes I » I Car, quand l'Attila nouveau pari: I ,insi, il sentait peser dans les poches I : capote la trousse de cambrioleur ai I .pelle il devait trois jours plus ta Htioler nos frontières, massacrer nos s ■ Jjtset répandre le sang de milliers de r ■ «mpatriotes, innocents de toute prév< I tien contre lui et prêts à défendre com: I des lions le sol de leur patrie contre q I conque en eût été le premier violateur, I franco aussi bien que l'Allemagne. ^ I Oui, à l'heure déjà bouleversée d'al I ie8 où cet homme envoyait l'Allemai I l'igenouiller dans les églises pour y : I nlorer le Dieu des batailles qui est ai 11-3Dieu de justice, à cette heure-là se tr ■ vait entre les mains du gouvernement I glais les termes précis de son programo ■ "tefélonie et de vol à main armée! ■ ï,cette heure-là, il avait arrêté dans ■ jrveau le forfait inoubliable dont il I lait quelque jour plus tard ensanglan H (S mains et déshonorer à jamais son p H pie et la mémoire de son propre nom. I Voilà ce qui se représenta dans mon ■ frit, quand j'entendis consacrer le i ■ d'Attila II. I Alors, croyant comme je suis, pri I Dieu tous les jours de ma vie, le pri ■ svec un peu plus de ferveur aux hei I douloureuses ou tragiques, je me den ■ dais à quelle mesure ce sinistre discoui ■ «sait porter ses sacrilèges pour mebtr ■ sainteté de la prière et la majesté de 1 I lui-même au service de ses rêves de dé I dations et de massacres ! I Et je m'en fus, ruminant la faroi I invective de Veuillot à un forbaii I moindre envergure: « Bois seul ta I d'Allemagne, ribaud, et va chanter I leurs tes impostures qui feraient ro I nn pliAvnliAr I » Un spectatei „ Apaches ! L'histoire sera sévère pour la puis Allemagne taisant la guerroya la petite Tffi Prussiens ont commencé par nous brioler en entrant de force sur notre ^Depuis lors ils ont aggravé leur cai d'ignobles procédés. Ils ont incendié des viliages. Ils ont assassiné-des prêtres- .. v„n Ils ont collé au mur il moftensifs boœ dont leurs officiers avaient bu le me "lis ont envoyé des officiers dcguis< nuit, à l'effet d'égorger lâchement un lant général dont la valeur gênait tenm lrSùrs officiers s'affublent d'unifo™ lieutenants bolges et, montes dans une ronge, ont circulé dans Liege au mome le ltoi s'y trouvait. Leurs hommes se jettent sur nos trî tn arborant le drapeau blanc, puis ils < dent nos troupiers sous la protection c rillon des parlementaires. Tout oela n'est pas du roman. Et on en verra d'autres encore. On saura plus tard que les moyens mes .et véritablement abjects ont et ployés par les Allemands pour subjugu peuple qui refuse de se vendre. Cela n'est plus la guerre des ho gens, mais la guerre des Bonnets et Ua ta guerre des apaches. . . L'armée allemande est désormais jug vant le monde I Souscription île la " Méfropoli Nous n'avons pas assez attiré l'at de nos lecteurs sur la liste de sousc que nous avons ouverte. Nous comptons parmi nos _ abonn clientèle aisée qui n© peut se dérober ; appel. , Nos recettes seront versees au G'om eersois. Encore une fois que nos amis nous 11 h même de faire à ce oomité de copie •©ment®. Nous leur adressons au nom des i pauvres des miliciens nos plus chaleur mercîmentfl. La Guerre UNE ACCALMIE il 1 SITUATION DE LIEGE ' La situation militaire it ie Bruxelles, 9 août. — Voici le communiqu officiel du grand quartier-général de l'armé* [e donné samedi sodr: «L'offensive allemande, qui a été brisé par l'héroïque résistance de la garnison, c \ Liège, paraît décidément entièrement arrôtf depuis trois jour®. Autour de Liège aucur JS escarmouche nouvelle: l'ennemi répare s< r" forces et reste immobile en dehors de la po lu tée de nos forts. a- » La marche des forces ennemies amorci ez ces jours derniers vers la haute Ourthe a ét 'il elle aussi, compléterait suspendue. «L'attitude expectante des Allemands d kit note d'ailleurs une préparation incomplète jjg une concentration encore inachevée. -» Cette situation est de nature à nous do C<j ner toute assurance quant au châtiment qi la suite des opérations réserve à nos envah: scurs. os » Les armées françaises occupent depi ®- hier une grande partie de notre territoire, q ne est d'ores et déjà soustrait à l'invasion.» ai- IL N'Y A PAS EU D'ARMISTICE la Bruxelles, 9 août. — Il n'y a décidéme pas eu d'armistice à Liège. "e Au sud de la Meuse m- les allemands reculent ssi Bruxelles, 9 août. — (Officiel). — Suiva Du~ une communication du grand état-major in- l'armée, la situation des troupes allemand imc ne s'est guère modifiée depuis samedi. Il 3 liou do signaler le recul de leurs détacliemei avancés de cavalerie, sous la poussée irrésis ^ ble des troupes françaises qui sont en noml al~ considérable. Tout le territoire au sud de ter Meuse est débarrassé des troupes allemand eu- L'offensive de l'ennemi est complètement ■ rêtée. Les troupes françaises et belges pr es- dront simultanément l'offensive selon le p Lom concerté. t L'offensive allemande ant „ r ant arretee parte ireS Bruxelles, 9 août. — L'offensive allama; an" est donc arrêtée momentanément sur tou eur front. „ ., , . . 1 Ce front s'étend de Liège à la front; 3 franco-allemande. »ieu A Liège, arrêt complet de trois corps cor oré- la position fortifiée. ■ AU sud de Liège, arrêt de la marche trois ou quatre corps au moins vers la Han iche Ourthe et la Meuse. de Pourquoi? . Pour deux raisons essentielles^ 1ère l0 résistance héroïque de Liege qui t ail- plus que jamais la_ plupart des routes dj icrir province et de la voie de la Meuse; 0 20 Le manque de préparation des Alterna et leur concentration inachevée, jr. Ce manque de préparation se marqué e l'insuffisance de ravitaillement en munit et en vivres. . , Quant à la concentration allemande, ^ la situation: La mobilisation et la concentration de mée allemande demande pour être comj dix à douze jours. Or, l'ordre de mobilisa est du 1er août. Nous sommes seulemen •a^te huitième jour. Comment les Allemands s *"Rpi_ ils sur notre territoire? C'est que dès la menace de guerre ils Mm. transporté secrètement vers leurs deux . t-flrri- tières leurs corps d'armée du pied de j On estime que sur 27 corps, ils en ont t , par six à la frontière russe et le reste sur le t Belgique-France. Ces corps ont reçu quelques réservi Leur effectif est d'ailleurs, dès le temp ■creois paix voisin du pied de guerre. Les Alton* ifleur ont ainsi eu dès le deuxième jour de la n lisation environ un million d hommes d ;a la nibles qu'ils ont lancés en hâte en avant vail- effectuer la fameuse offensive foudro} , 0,00. au.i est la condition de leur salut- dan: circonstances où la guerre a été engagée ps de eux. < auto Mais le charroi de ces corps d armée nt où pas été entièrement constitué, les ravit ments sont faibles. C'est le manque de îffi? ^OuaTt à la concentration, elle doit „ m- prendre non seulement 1 armée de pr« ii<fne, composée des corps actifs, mais les corps de réserve, soit un second m d'hommes qui s'ajoute au premier, ev+rê- Us Allemands comptaient évidem s'avancer très loin chez nous avec leurs ot un pes de première ligne et vivre sur notre pendant quelques jours. ,-ite Or, ils ont été arrêtés .par Liège dès 1< SÏÏT micr jour. De plus, le pays occupé pai a été vidé de ses approvisionnements. «, de- Enfin, la résistance de Liège lés a m vant l'armée belge entièrement prete et centrée et devant l'armée française qui sa jonction avec l'armée belge, les deu mées dessinant ainsi un immense demi-au-devant d'eux. On. peut dire que 'le premier mouv, offensif allemand a échoué. Seule leur offensive est encore pc » contre l'armée belge s'ils peuvent réun 1 médiatement des forces supérieures. ' !! contre l'armée française ils doivent atl leurs corps do réserve, leurs forces çoni] La brillante victoire remportée hier t :entjon FraiKa;s prenant Mulhouse, montre qu< "I*1011 troupes portées en masse, oroyons-nouï la Belgique, doivent être renforcées 9u ^ 11110 leur front. a Au cas où l'arrêt actuellement const ... prolongerait ,il faudrait en conclure < lté an_ seconde phase de la campagne comm-±± , dans quelques jours quand les Allemar îettent ronit m me9lkro de faire donner toutes îx vec- forces> I^a situation est bon,ne pour nous ■ ajmiies aIj-lés_ e9t même très bonne. ^ re" Cependant il faut se garder de con* que le succès est absolument assuré. TT niifnno «in i^fforf À f; I T /\n Ail r\m nrlo n T.lûïir juvo nubiuiuiuu ui iiivg é Ce qui s'y passe 6 Lies Allemands occupent la ville de Liég c sans avoir pris les forts, depuis vendredi, e Un confrère qui a réussi à entrer dans e cité héroïque samedi et à en. sortir le mêr £ jour, raconte oeci. Les premiers Allemands sont à Ans. permettent d'entrer dans la ville, mais m d'en sortir. :e Nous descendons la rue Sainte-Margueri 4 Partout des troupes, allemandes tcujou D'autres, d'ailleurs, nous n'en verrons pin et pour cause, avaift ce soir. -- Nous passons absolument sans encomb ït ni observation d'auoune sorte au milieu d: moins deux régiments échelonnés dans toi n la montée. Devant l'église Ste-Marguerite, nou-s tr< 1C vons les premiers Liégeois et comme a1 s- euoe il faut y aller carrément, nous leur sons: ((Eh bien! vous voilà propres!» 1 :s nous répond du tac au tac: ((I n' sont r • terripes savez zelles. » On nous apprend Ç U1 l'envahisseur se conduit correcvement. soldats paient argent comptant loue ce qu achètent dans les c.uelques rares bouoqr ouvertes. , . nt Ils offrent même un mark quand on i réclame un franc. Ce q,ui est toujours aut de pris sur l'ennemi. Nous continuons à descendre vers la v elle-même, et plus nous allons, plus n trouvons de monde dans les rues. Sur les murs, s'étalent des proclamati nt tous genres. Les unes émanent du boi de mestre. . . , les Elles réglementent les prix de la viand< a de diverses denrées. Une autre recomma aux gardes civiques de se présenter en ' ' forme au bureau de l'état-maior, ou ils • vent rapporter leurs armes. Ordre leur II e donné dû marclier dans la rue portant^ Le i la le canon vers la terre et verrou enlevé, es. Une autre intime l'ordre à tous les h. „ tamis d'aller déposer immédiatement toi les armes dont ils sont détenteurs à que. 3n" titre que ce soit, au bureau du gouverneur an provincial et oet avis officiel termine par mots énergiques: «Ceux qui serorrt troi porteurs d'une arme seront fusillés ! » Enfin une dernière pi-oclamation est enée : « Le commandant en chef de 1 ar |l{ allemajnde de la Meuse » . Elle dit que civils ont tiré sur des militaires et elle vi. vient impérativement les habitants, qu le pareil fait se reproduisait,, 1 artillerie : mande, établie à la cidatelle, bombarda ère la ville. Nous voici, enfin, au cœur de la vi.de. lire ce Saiiiit-Lamboi-t. Elle est transformée ei véritable camp. On y fait la cuisine et i de assistons à la distribution de la soupe, t ite- cuisine do oam,pagne est faite do tedle s eue le cuisinier peut surveiller ses fourni et écorner sa marmite, même lorsque la ture est en marche. eut Les Allemands occupent tous les monum . ta publics dans lesquels ils se sont cantenne; Ils logent à l'Université, dans les éc .nds etc. mais pas chez l'habitant. Les drapi bolges flottent toujours aux fenetres et ans façades des établissements de la v^le, n oins là oîi se sont établis les soldats. Nulle ] on aperçoit le moindre drapeau allemanc oici A la place St-Lambert, des chevaux, sellés, sont attachés en cercle. On s ape ['ar- tout de suite que les dispositions sont p >lète pour parer à la moindre alerte.. tion Nous arrivons place du Tlieatre, et - au constations qu'à l'angle du boulevard ( ont- Sauveniôre, comme a la plupart des c fours où nous passons, des faattssins ont mands montent la garde. rr«n Figurez-vous que lorsque les Alleman-Sx" sont établis à la Citadelle, ils se sont as 5 de la personne de jeunes gens apparte ront aux meilleures familles de Liège, qu ils détenus comme otages jusqu a ce matin la citadelle même, qui se trouve sous l l dé des ... i "r,: Ah ! si vous saviez quel crève-cœur cela "u: a fait lorsque, hier, aux premières heur crvC iour, nous avions vu les regnments a-llen Sur défiler dans nos rues. Nous avons tous I on,rp à chaudes larmes, comme des enfants. :'w comment tout}cela va-t-il f-inoir, nul ne le ' rTr hélas! Nous réconfortons de notre mieux : ' cellent homme et nous partons vers les n»n teurs de la rue Saint-Gilles, au-delà c jiUe quelle, par des sentiers en lacets nous sissons à contourner les sentinelles all< P des postées partout et parvenons a » mi rr,m aussi impunément que nous étions a en< F.ntre Voroux-Goroux et Fexhe le-1 »si O'.ocher, la voie du chemin de fer est c illion et nous apprenons, à la première liaitf ce sont quelques soldats allemands qi ment placé, il y a une heure à peine, une i en cet endroit. Un peu avant d arriver malle, les Prussiens ont à nouveau fait ; la voie. ! pre- Pflgr Rutten otage s de- opèrë Nous apprenons de bonne source que x ar- Mgr. Hutten évêque de Liège, a éi cercle comme otage par les Allemands. men Le Roi passe en revue fiîîf. la 3me division d'aï Mais endre >lètes. Bi*uxeilRies, 9 août. — Le Roi a pa ar les manche matin, on revue 1a 80 divisioi leurs mée, renforcée de la 15e brigade et , vers participé à la défense de la position de r tout Le 3e division a pris le reï>os qui h nécessaire ; elle est entièrement recom até se et prête à entrer en action. jue la ds se- La Meuse charrie des cads leurs it nos On nous écrit de Hasselt, samedi: Des habitants de Lanaokn revei idérer racontent que la Meuse PULLULE 1 Nous DÀVIÛES de sofldats allemands tués d tire, enlacements autour du fleuve- Le réveil du lioi Les espions s'étaient trompés Excellentes réflexions de la « Gazette » : Il est de toute évidence aujourd'hui qu. depuis nombre d'années, la mathématiqui ment belliqueuse Germanie entretenait chi nous d'innombrables espions; on peut men dire des essaims, puisqu'il s'agit de « mo ches». Elle 11'a ménagé, pour se renseigna sur nous, ni les soins ni^ les frais; ainsi s'es elle, indubitablement, fait cette idée que noi nous laisserions faire, Que nous nous retra g cherions, pour justifier une attitude lach derrière uine déclaration d'impuissance résister, nous Pygmées, au Colosse # 1 euto Ignorait-elle donc l'histoire de David et < LJolàath? 1 En tout état de cause, elle éprouve aujou dTiui une furieuse déconvenue. E13e croy« que, s'inclinant servilement, la Belgique 1 dirait, contente de s'en tenir à si bon compl e« Donnez-vous donc 1a peine d'entrer; vo nous ferez, Seigneur, en nous croquant, bea coup d'honneur.» Et voilà que, selon le pression argotique, «elle tombe sur un d de gaz». , ,, , . D'où vient donc qu elle a versé dans sa pi fonde erreur? Fort probablement du fait la concordance unanime que n ont pu ma e, quer d'avoir les rapports de ses agents. Ç>i tableau en effet pouvaient faire ceux-ci, 1a leur gouvernement, de l'esprit et des mcei ne belges? Evidemment ils représentaient Bciiîe sous l'aspect d'un homme désira !ls avant tout, de vivre bien, tranquilleme m d'éviter les difficultés et les tracas de in 1 ponte quel genre, ne s'émouvant que qua te. ses intérêts immédiats sont en danger, o :s. sidérant comme de nulle importance, si 1 is, ridicules, des sentiments pour lesquels d ; très peuples se passionnent, et, eniin, se r re, quant lui-même de sa nationalité. N était au pas d'ailleurs, en toute sincérité, 1 idée c lté pouvaient, que devaient meme se fane nous ceux qui ignorent combien notre naU >u- sentimentale comme pas une en réalité, ai re c peu montrer qu'elle l'est, par crainte du r di- oule qui se serait attaché à des proclamati Jn belliqueuses venant d'un tout petit peuple 1 on personne ne songe à attaquer. Nous en fue tomibés dans l'excès: à force de rire ne .es mêmes de notre patriotisme, nous étions a 'ils vés à faire croire à sa non-existence. En jes mot: nous zwanzions. Oui, nous nous z\v zions, nous zwanzions nos compatriotes, n iur zwanzions notre esprit national,_ nos irust ant tions, notre armée, notre garde civique, n< courage. Ah ! comme la salle s esclafilait, ille théâtre, quand un acteur du cru disai >us monologue: ~.n6 _ poléon ! les Belges sont là ! _ potîerdoumme 1 Alors nous sommes 1... k . De quelles plaisanteries n'acoueillions-r n A* pas la «Brabançonne», que nous ch an aujourd'hui comme un hymne religieux, < ï"; les larmes aux yeux, nous proclamons cor ZZl un acte de foi indéfectible ! . t Elle ne nous connaissait pas, la redout Germanie; elle-ne savait pc e -yue, le zwan . • gratté, on trouverait l'ardent patriote, le ,tJtriote que rien ne débuté, que rien ne dé n"Z rage. Voilà ce que les espions n'ont pas uenit et vo^ comment ils ont volé leur argent lyïiiiii Pit On acciame à Beriin lit la prise de Li iaJt L'agence «Reuter» a transmis le 7 — vendredi — de Berlin, une dépeche 1 un ckiuse, mais seulement aux journaux lous mands, autrichiens et..., hollandais. N01 ette traduisons des feuilles des Pays-Bas toute son étonnante candeur: 'aux ((L'Empereur, qui avait reçu le che voi- l'état-major général, a envoyé son aid camp au Lustgarten pour communique ents public que la forteresse de Liège était ton Le public a éclaté en «hoch !» et en, «1 [>les ras ». a , >aux' Plusieurs journaux insèrent cette noi. aux sans commentaires, comme parfaitemen iême thentique. . , , >art D'autres cependant, mieux informes -|. 'le «Nieuwe Rottei'damsche Courant tous mettent les choses au point en expliquan rçoit les Allemands ont dû foroer la ligne des rises en en prenant peut-être un, ainsi que la delle (notre confrère semble ignorer que dous citadelle n'est pas un ouvrage fortih [e la qu'ils auraient ocoupe la vaille. L bmp Eirre- n'aurait donc raison que dans ce sens c] aile «forteresse de Liège» est prise, si lo. pelle ainsi la ditadelle et la ville. 1s se Cela n'empêche pas que 1 agence «Rci jurés a envoyé hier aux mêmes journaux nant mands, autrichiens et hollandais la de ; ont suivante: , dans «Metz, 8 août. — Après qu on eut < ï feu la nouvelle de la prise de Liège, le bour; tre a fait hisser le drapeau sur 1 hôtel de nous tandis que la nouvelle cloche impériale es du mise en branle par les femmes. » lands C'est cette dépêohe, imparfaitement leuré mise par Paris qui nous a fait dire hier. .. Et une de nos éditions, que les trois co' sait, flottaient sur Metz. l'ex- On a donc répandu samedi dans toutv hau- lemagne le bruit de la prise de Luge e la- tous les forts sont encore debout. réus- _ "n m an- iX\ Le Kaiser lance encore une proclam: il ?>nt Le Kaiser vient de lancer à son pei »mtie proolamation suivante L Mo! « Depuis la fondation de l'Empire, auto eu 43 ans, l'objet des efforts de mes ai et de moi-même a été de proserver la p monde et d'avancer par des moyens ques notre vigoureux développement. Mais nos adversaires etaient jaloux d cos de notre œuvre. Il y a eu une h-latente à l'est et à l'ouest et sur mer c p l'avons supportée jusqu a present, ca f* étions instruits de notre responsabilité ° V1™ notre puissance. Maintenant, cependa adversaires désirent nous humilier, eu c dant que nous restions les bras croi attendant nos ennemis, qui se préparé! mômes à une prochaine attaque. ils_ t •»vjAû lent pas souffrir que noua maintenu* fidélité résolue à notre alliee qui lutt sa position comme grande puissance < l'humiliation de laquelle notre puisse ^i" notre honneur seraient également ; l d'ar- Aussi le glaive doit décider. qui a Au milieu de la paix parfaite, 1 ennei Liège, surprend. Par conséquent, aux armes :i était retard et toute faiblesse trahirait la. stituée Etre ou ne pas être, telle est la ouestic l'Empire que nos pères ont ronde. Etre ou ne pas être pour la puissan mande et l'existence allemande. Nous typgS résister jusqu'au dernier souffle de1 et du cheval et nous devons combatte contre un monde d'ennemis. Jamais l'Allemagne n'a été sut ius ici, quand elle était unie. iE OA- En avant avec Dieu, qui sera av< ans les comme il fut avec nos ancêtres! Guiilau r L'INVASION La tragédie de Berneau 1,500 habitants tué! Maestricht, 7 août. — Des officiers aile î, mands ont déclaré à un rédacteur du «Tek graaf» d'Amsterdam: 1 La presse ennemie parlera certes de j- atrocités commises par les «barbares de Tem -r pereur Guillaume». t.- „ Il y a de prétendus non combattants ex< ouités et fusillés: des 1800 habitants de Bea ^ neau, il ne reste plius que 300 personnes, mai h a l'ont vouiliu et nous devions le faire si noi: jie voulions pas être atteints par derrière o traîtreusement assassinés. » r_ Pouah ! it e-A Warsage.-- Habitants fusillés Z Le sort de M. Flèche x- CC Le «Nieuwe Rotterdamsclie Courant o- nous apporte une interview émouvante de R de Ferdinand Fléchet, ancien député, bourgme n- tre de Warsage, lez-Visé, qui s est réfugié lei Maestricht, à l'Hôtel du Lévrier, à Quand les troupes allemandes furent a urs norucées, le bourgmestre de Warsage fit ploc le der une proclamation recommandant aux n [x, bitants de garder une stricte neutralité, at, Mardi, les avant-postes arrivèrent. Les ot m- ciers se présentèrent chez le bourgmestre nd quatre d'entre eux restèrent loger chez lui.C >n- parla naturellement de la guerre et les ot >as ciers s'enquirent de la force de l armée bel iU- de la Meuse. M. Fléchet répondit qu il ne 10- connaissait pas, mais que s'il le savait il -ce le dirait pas. Un des officiers lui frappa s iue l'épaule en souriant. de Le lendemain arrivèrent de nouveau de >n, officiers allemands et le bourgmestre fit f i>He blier une deuxième proclamation, invitant idi- calme. Des troupes nombreuses passèrent f >ns le village sans incident. Mais jeudd — lue bourgmestre était allé se reposer un instant mis il entendit tout à coup u.n crépitement us- balles. Le bourgmestre se leva et courut rri- dehors. Les Allemands exigèrent que toute un population fût rassemblée. Le bourgmes an- supplia les habitants d'obéir et, quand aus habitants, se furent réunis autour de l< Ltu- bourgmestre, les Allemands désignèrent q >tre torze habitants qu'ils accusèrent d avoir 1 au sur les troupes. Ils furent emmenés. Un r : le naça le bourgmestre de le fusiller, si un s coup était encore tiré. _ . M. Fléchet, dans une interview, dècl qu'il est fort improbable que les habita aient tiré. , . I-es quatorze habitants furent menés ous camp et cinq d'entre eux furent immedi; ons ment fusillés on présence de leur bourgmes J™' Un prêtre de la région s'interposa pour ime habitant de Warsage, qui était aliéné. Ce v, en vain. On le fusilla également. Bien q a fût interdit aux prisonniers de parler, M. : '-eui chet s'adressa à un officier pour plaitler pa" innocence et justement deux officiers auto cou~ biîistes qui avaient reçu l'hospitalité chez vu> passèrent. Ils lui dirent qu'il ne serait pr< 1 ,bienient pas fusillé, mais considéré con prisonnier de guerre. )Le lendemain matin, à 4 heures, il tut 1 ré et avec lui, un vieux charpentier. L autres habitants venaient d'être pendus ; est probable que les autres ont été fusi M. Fléchet atteignit la commune holland d'Éysden, où il fuit recueilli par deux j kna nalistes hollandais, qui le conduasiren voiture à Maestricht. août A VERVIERS offi- al,1f- Bruxelles, t, août. — Dès à présent, l? est germanisé à Verviers. tj^ bourgmestre allemand préside aux , . tiniées de la ville, tandis que M. Mulleru 1 Ie bourgmestre belge et député, goûte, der. e les bayonnetlies tudesques, les oouceurs c ibée. raS1VMul!lendorff, on effet, est prisonnier ,our- Allemands. Ils l'ont enfermé dans les lo ,, de l'Athénée, rue du Gymnase, et le doye la Chambre est gardé militairement, ba ' au" nette au canon. , . , Les habitants, eux, ne sont pas mol - tel pou,- autant qu'ils se soumettent à toute " ^ réquisitions de la soldatesque, ï qu® Ceux qui résistent sont immédiatemem dta- préhendés. cette EN HESBAYE é) et . , ereur Bruxelles, 9 août. — On a appris qu < ue la iies trois corps engagés con tre L.i£„e 1 ap- et Ioe) il y avait une brigade du ne c Ce 11e corps aurait passé la Meuse sai lier» x 1 ixhe, au nord de Visé, pour investi aile- forts de Liège de la rive gauche. pêche De la cavalerie (uhlans et dragons) le cédait, et s'e9t répandue en Hcsbaye. O :onnu m;.ine que quelques dragons ont été vus ;mes- Louvain et Bruxelles. ville, 6tait DES ESPIONS ALLEMANDS AVA j-ains- CACHE, A LIEGE, 100,000 FUSILS dans DES MITRAILLEUSES ileurs , 1>A1 On a découvert mercredi, 1 Liège, in-' dont Jomekeu, un dépôt de 100,000 fusils, fa: les espions allemands ; d'autre part, en très endroits, les mêmes individus avaie ehé des mitrailleuses. Ce fait prouve, une fois de pl™, q liinn Allemands préparaient en tapinois, < longtemps, leur agression. Il prouve pie la qu'ils ne s'attendaient pus îi pareille tanoe et qu'ils espéraient prendre sans E il. 7 a efforts la Cité ardente, où ils auraient 1 Sx du leur approvisionnement d'armes, leuo pacifi- voitise n'a pas été satisfaite, tant s en Les 100,000 fusils ont été trouvés dt immeuble inoendié ; il éitaient, par )SNous quent, consumés et n'ont pu être utiilisé ret°de LES BLESSES ALLEMANDS km an- Les Allemands se plaisent à reconna sés en générosité et la bonté des populations it eux- p^jj. ^ blessés ennemis. Us ne tarsisse 0 T6U" en éloge h. ca sujet. 0S pour Bien plus, on assure que les pris< it avec alleniands ont trouvé cetto même gén nce 6t chez nos petits soldats, qui leur ont of lerdus. , * , pain sans compter, ai nous II paraît que les soldats allemands 1 Tout quent totalement de vivres. Patrie m pour mefions-nous plus que jam ce aUe- Méfions-noua plus que jamais de» ir devons t'ona tendanciefuses lancées en Aile f mémo Hier, le bruit a couru à Cologne que ] les était à feu et à sang 1 juguée, Les Allemands lancent oes fausses ne afin d'excuser et de justifier leurs < e nous rOpr<£sai]i0g^ ça,]. ia guerre, pour eux, 1 me. » lforce brutale dans toute eoft La défense de Namur LE GOUVERNEUR DE NAMUR Bruxelles, q août. — Le lieutenant-géméra , Michel, gouverneur de Namur, seconde paa > le colonel Cabra, chef d'état-major, et um pléiade d'officiers de premier ordre, a assurf - la défense de la position fortifié de INamui - d'une façon parfaite. Si les^Allemands ne sont pas refoulés à bre délai par les Belges, les Français, les Anglais s s'ils réussissent à s'approcher de Namur, il; - trouveront à qui parler. Le pays peut etr< assuré d'une chose: si Namur, contrairemen , à toute vraisemblance, est assiefjée, elle ij " le cédera en rien à Liège au point de vue d-sa défense. L'enthousiasme de nos brave s soldats (il faut les entendre parier !) est, îc s comme à Liège, à la hauteur de la scienc u deï^h«énéral Michel a lancé une proclama tion énergique édictant les peines les plu sévères, iusqu'à la p>eine de mort, contre le personnes âgées de plus de 16 ans qui auraier nui ou tenté de nuire à la défense, ainsi qu contre les personnes qui répandent, des noi , voiles fausses ou alarmantes. » Un régiment allemand tenu e ' respect par une compagnie belg Un confrère a reçu cette lettre relative a- une phase émouvante de la grande batai. a- du S août dernier, entre les forts de Barchc a- et d'Evegnée: . , .. « Une compagnie du 14e de ligue, con fi- mandée par le commandant Lardinois, assis et d'une mitrailleuse de la première section c )n „c de ligne, commandée par le sergent-fou li- rier Leeiiden, du susdit régimen.t, a ge respect de i heure du matin jusque 5 heur la et demie, tout un régiment d Allemands, ne Nos braves soldats, encouragés par le b< ur succès du tir à la mitrailleuse, tiraient av un sang-froid tel que nos ennemis furent ob ux ffés de battre en retraite, abandonnant t ■u- drapeau de bataillon, l'étendard du régime au et deux mitrailleuses mises hors de comb ■ar par le feu de nos braves défenseurs, le P Honneur aux héros qui ont sacrifié eur i - pendant cette lutte acharnée ! Soldats de la de division d'armée, nous jurons de venger au mort de nos frères d armes et bien que la Allemands 'latent déjà payée au double!» tre •> o o < ■ Ies - « n • * I-Le sort des pnsonmei iré Quel est, se demande-tron, le sort des I eul sonniers en temps de guerre? Avant de répondre à cette question ,11 & are vient de remarquer que tout beUflgerant : nts le droit de faire prisonnier que : 1. Les soldats de l'armée ennemie ; au 2. Ceux qui, avec ou sans l'autorisation Lte_ ieur gouvernement, prennent une part qi Lre' conqiTe aux opérations/militaires ; fu'n 3. Le chef du gouvernement de la nat ,•1 ennemie; . . , , f 4. Les fonotionnau-es omis dont les le '' tions ont direotement trait aux operati 51011 militaires; , „ ^°: 5. Les personnes dont la profession ou , 1 mission est de manifester dos opinions ou répandre les bruits préjudiciables a lun im€ belligérants daiis son pays ou dans les lig , de ses foa'ces militaires ; ^ 6. Les messagers porteurs des depeolies fieielles accomplissant ouvei-tement leur 1 Uo sion; . ... . " 7. Les aréonautes et aviateurs civils ou ai5f litaires oliargés d'observer l'ennemi ou d :>ur" tretenir des communications entre les di " cn ses parties de l'armée ou du territoire. LE TRAITEMENT DES PRISONNII , Le traitement auquel peuvent prêter tOU les prisonniers de guerre a été précise i , beaucoup de soin par la Conférence mtec ,f~ tien aie de Bruxelles. Il est nettement 1 •?' ' que que la captivité n'est ni une peine, n 1 acte de vengeance, mais tout simplement e séquestre temporaire, qui doit être exe de tout caractère pénal > . Par suite, les prisonniers peuvent etre sujebtis à l'internement dans une ville, f< ÎT-n resse, camp ou localité quelconque ; mai; * doit les traiter avec humanité et ne les ,st£g fermer que par mesure de sûreté indispe s ^ Ils peuvent être employés à certains . nn_ vaux publics, mais à condition que ces ' 1 vaux n'aient aucun rapport direct aye< opérations de la guerre, et qu'ils ne soiei exténuants, ni humiliants pour leur gi ou leur position officielle ou sociale. >utre Ils peuvent aussi, en se conformant^ î, qe dispositions réglementaires prises par 11 ;>rps. rite militaire, prendre part aux travau: nedi, l'industrie privée. Leur salaire sert a r les liorer leur position ou leur est compt-jour de leur libération. Il est loisible d'eu pré- falquer les frais de leur entretien. entre LEURS TRAVAUX, LEURS SALAII Cet entretien, quel qu'il soit, est a la c ge du gouvernement qui les retient. Les cmt di tions peuvent en être établies par un tente entre les belligérants. A défaut i, ET tente, les prisonniers de guerre doivent traités pour la nourriture et Phabiilemen le même pied que les troupes du gouv ment qui les a capturés. passe sont soumis aux lois et reglemcnr t Par vigueur parmi les dites troupes ; en cas d'au- subordination, ils sont passibles de me it ca- répression. En cas de fuite, il est pe après sommation, de faire contre eux , désarmés. îe les grepris, ils peuvent etre cor Lepuis nés à des peines disciplinaires ou s oui aussi une surveillance plus sévère. Si, après ' • réussi à s'échapper, ils sont de nouveau reS"T prisonniers, ils ne sont passibles d'aï ^ands ppnmft pour leur fuite antérieure. rouvé LEUR LIBERATION ■ con- L'échange de prisonniers est réglé pa faut, entente entre les belligérants. Les prisoa ' de guerre peuvent être mis en liberté si ,T1S , rôle, si les lois de leur pays les y autoa consé- a.loi"s obligés, sous la garantie d s. honneur personnel, de remplir sorupu ment, vis-à-vis de leur gouvernement celui dont ils sont prisonniers, les er ments par eux contractés. [tre la D'autre part, leur gouvernement ne c belges exiger, ni accepter d'eux aucun servie . traire à la parole donnée. nt pas surpilllSj ils ne peuvent pas plu contraints d'accepter la liberté sur >nniers que le gouvernement ennemi n'est teni àrosité leur octroyer. , TT T Tout prisonnier de guerre, libéré si tert le roIo efc rôpri3 portant les armes contre J vernement envers lequel il s'était ( man- d'honneur, peuit être privé des droits < sonnier de guerre et traduit devant 1 bunaux. , . aiqj Les motifs qui légitiment la dotent l'ennemi capturé n'existant que pend durée de la gueri-e, la captivité des rori niera cesse, de droit, par la conclusioi nagrLe- paix. Leur libération est alors réglé* îruxel- commun accord entre les belligérants. Avant la cessation des hostilités, et uvAlles tu de la Convention de Genève, elle également) fin pour les prisonniers ble. ruelles qui} après guéi-ison, sont re ;'est la incapables de reprendie du service. U dana ce ças4 les renvoyer dans leur pa; Autour de la guerre NOTIFICATION La Belgique s'étant trouvée dans la nécessité de recourir à la force des armes pour repousser l'agression dont son territoire a été l'objet de la part de l'Allemagne, le6 relations diplomatiques entre les gouvernement* de S. M. le Roi des Belges et de S. M. l'em-; pereur d'Allemagne, roi de Prusse, sont rom-; pues. . ; Le gouvernement de S. M. le roi d Espagne . a bien voulu se charger, pendant la durée des > hostilités, de la protection des sujets et des ; intérêts belges dans l'empire d'Allemagne. j DECLARATION Le gouvernement belge 'déclare que, durant les hostilités actuellement en cours eiL-j tre la Belgique et l'Allemagne, il se confor- - mera aux stipulations de la Convention de La ( Haye du 18 octobre 1907, relative au régime e des navires do commerce ennemis au début _ des hostilités, ainsi qu'aux principes généraux du droit des gens. LA POSTE . Depuis l'ouverture des hostilités, l'adminis-^ tration des postes a pris les décisions suivan-a tes en faveur des militaires sous les armes: J Les correspondances de et pour les militai-, res sous les drapeaux circulent en franchise postale dans le royaume. Celles adressées à ^ .■es militaires sont dispensées de tou lité de contreseing. Quant aux corresj>ondan-ces expédiées par eux, il suffit qu'elles por-1 tout la qualité de l'expéditeur ou toute au-tre mention (a Service militaire >, «S. M. », etc.) indiquant qu'elle proviennent d'un mi-" litaire. y , Les envois recommandés adresses a des per-^ sonnes sous les drapeaux, à leur domicile et sans indication de la qualité militaire, ^peu-'n vent être remis contre émargement à un i-C membre adulte de la famille du destinatane, à la condition qu'il n'y ait aucun doute au 1!J sujet do l'identité de la personne appelee à donner décharge. a Jusqu'à nouvel avis, les comptables dea ,• postes sont autorisés à payer les quittances émises par le département de la guerre au i profit des volontaires avec prime, en mains: 1. De l'épouse, lorsque le volontaire avec 05 prime a un ou plusieui-s enfants à sa charge; 2. De la personne ayant la garde des en- - fants, si lo volontaire avec prime est veuf } 3. Du père ou de la mère si elle est veuve, 'g lorsque le volontaire avec prime est soutien de ses ascendants. Les militaires anglais et français taisant ri- partie des corps d'armée en campagne eu Belgique obtiendront, dans nos bureaux de poste» >n- le payement des money orders, bons de poste i'a et mandats internes émis à leur profit dans la Grande-Bretagne ou en France. De plus, les dits bureaux pourront échanger contre es-de pèces les timbres-poste belges, français ou tel- anglais, qui leur seraient présentés par les militaires. ion , , , Le directeur général, ™s E. BOUVEZ. la POUR LES MILITAIRES ANGLAIS ET FRANÇAIS nés Des dispositions ont été prises également en faveur des militaires anglais et français of- en Belgique auxquels les a Money-ordres et njs_ Postal-orders », les mandats et bons postaux remis à leur profit en Angleterre et en Fran-mi- ce, seront payés sans formalité spéciale. SERVICES POSTAUX SUSPENDUS Sont provisoirement suspendus, les services ~ des mandats internes et internationaux, de l'encaissement des effets de commerce et do j la présentation des effets de commerce à l'ao-® ceptation, do l'encaissement des quittances or-lVe. dinaires et de remboursement, des recouvre-*n,. ni ents internationaux, de l'encaissement des ~ coupons d'intérêt et de dividendo. U11 Le payement des coupons des dettes de ' UIJ l'Etat et des bons du trésor est maintenu, do même que le service des bons de poste. Le service des chèques et virements postaux con-^' tinue également à fonctionner, à l'exclusion, r'>e" jusqu'à nouvel avis, des virements interna^ 5 on tionaux. en- nsa" LE TELEGRAPHE La télégraphie privée est suspendue avec les , '' bureaux des provinces de Liège, Limbourg, !,le"' Namur, Anvers et ceux de la province du lt Brabant situés à l'est de la ligne de chemin ' do fer Malines-Bruxelles-Nivelles, non compris les bureaux situés sur cette ligne de dé- <a"x marcation. ,uto- ; d® APPEL AUX TAILLEURS imé- > au Le ministère de la- guerre fait appel à tous 1 àv- tailleurs pour confectionner des vêtements militaires. S'adresser avec un certificat de moralité, avenue de la Cavalerie, 27, à Bru- , ® xelles. nar- 5°ot- POUR NOS AUTOS Il est interdit aux usines, entrepôts et mar-, ™ Ohandis d'essences et pièces de rechange <te faire des remises de ces matières sans un bon régulier signé .par le chef de sen-ice qui e.m-ploie l'auto. Des dépôts de pneus seront bien-tôt constitués et alors on .ne remboursera plus sures clue ceux cl'u'- auront été tirés de ces dépôts, rrnis, ,» te.NUE DE LA GARDE-CIVIQUE NON ACTIVE clanV Bruxelles, 9 août. — Nous savons qu'un ar-ms -a rêté royal va paraître qui rendra obligatoire pour les gardes-civiques rappelées à l'activité 10 port de la blouse bleue en même temps que ies insignes (cocarde et brassard tricolore) déjà prévus. Cette nouvelle mesure a poui but d'empêcher toute confusion soit de la part r iuk de l'ennemi, soit de la part de nos compatno inierfc tes, entre belligérants et non-belligérants, ir pa- Dans cet ordre d'idées il n'est pas inuitiw isent. de rappeler encore aux gardes-civiques masea 3 loui à l'activité d'avoir soin, quand elles opèrent, leuse- Je porter ostensiblement leurs armes. et de fracre- c : loit n # . ; 0011 La loi sur les espions s êtr€ .. . . •, ,. parole M. Carton de Wiart, ministre de la justiCK . de la vient do déposer sur le bur<y.u du Sénat de modifications au code pénal ^ concernant le ir pa- peines qui seront appliquées à tous ceux qu e gou- -;o rendent coupables d espionnage. ngagé II est nécessaire dit le projet d interdire, li le pri- livraison et la communication à uno puissan 2S tri- co étrangère de tous secrets intéressant la dj fense du territoire ou la sûreté exterieure d ion de i:Etat, qu'il s'agisse d'objets secrets — "tel Euub la seraient une arme, un projectile, une ooudir prison- — de plans secrets — tel serait un pian d ; dé la mobilisation, — d'écrits, de documents & > d'un crets, on de renseignements relatifs soit a objets, plans, éorits ou documents, soit à d< ai ver- faits seorets. . , , prend J-^s peines expiimees dans les articles d ■Â* ou projet de loi seront les men*», » cx>nnus crimes aient ete commis envers la Belgiqu 1 doit, soit qu'ils l'aient été envers les allies de : f». Belgique agissant contre 1 ennemi commun.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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