La Vesdre: bulletin bi-mensuel destiné à tous les soldats de la région de Verviers

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s.n. 1916, 09 Juni. La Vesdre: bulletin bi-mensuel destiné à tous les soldats de la région de Verviers. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6h4cn6zr24/
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N° 15. \/pnHrAHi n luîrt 10li Soyons unis, Flamands WaUot Ce ne sont là que des prénon Belge ! est notre nom de famill Antoine Clesse. LA VESDRE O, por mi, ju sos fir Qwand j'sos à l'étringir D'aveur sutu hossi En ô trô comme à Vervi. ~ Organe hebdomadaire Envoyé gratuitement à tous les soldats de la région de Verviers Pour les civils, prix de l'abonnement trimestriel de propagande: minimum i florin Tout ce qui concerne le présent bulletin doit être adressé à N. TUBOUR, Consulat de Belgique, rue de Bouillon, 12 A, Nlaestrich ON DEMANDE : Eva Bolsen-Servais. Turennestraat, ! Wijk-Maestricht, recherche l'adress actuelle de son cousin, Jules Gille (Montréal-Canada) dernièrement à l'an bulance des sœurs franciscaines, ru Eustache, St-Pierre, Calais. On demande des nouvelles de A Reinkin disparu depuis juillet 191-Ecrire à J. Reinkin, boulevard du rc 7, Versailles (Seiue et Oise). A mes concitoyens soldats! Le hasard a voulu que le courru du 29 mai dernier m'apportât ensen ble les lettres de deux concitoyer militaires dont les noms sont à retenii le lieutenant A. Philippart et l'abt R. Ancion qui dirigent avec une rai antorité respectivement l'entr'aide m litaire et le "Vervî-vola„. L'entr'aide militaire est une œuvi de haute valeur humanitaire et est du à l'initiative personnelle du lieutenai A. Philippart. Elle a pour but de groi per tous les combattants de ceti grande guerre par sections d'arrondis sement afin que tous se réconforte: mutuellement en se coudoyant par c petites réunions où l'on cause de se village ou de sa ville. C'est le moye de mieux se connaître, de nouer c fortes amitiés qui survivront à cet guerre et permetteront ainsi ph tard de s'occuper facilement des gl( rieux mutilés et de toutes les victim< de la tourmente actuelle. Tous les soldats de la région do ; vent s'y faire inscrire : que les reta ' dataires se hâtent donc de faire coi ! naître leur adresse au lieut. Philippai » rue des Soupirants, 27, Calais. Plus que jamais, la solidarité de régner partout. Le aVervî-vola„ lui, est une revi * bi-mensuelle polycopiée et dont not ' venons de recevoir le n. 16. Elle pour but de servir de trait d'unie ■ entre tous les militaires de la régio de faire connaître les noms des brav< tombés au champ d'honneur et c r citer ceux qui sont l'objet d'une di: - tinction honorifique. Nous y avot » également lu des poésies walonn* : pleines d'humour et de verve. Ce p< \ riodique est l'œuvre de l'abbé Ancic ; avec comme principal collaborateur • frère Adolphe Bocquiaux. Je suis certain d'être l'interprê ; de tous, en présentant à ces tr; î vailleurs l'expression de notre re! t pect et nous les prions de croire nos sentiments de sincère et dévou* ; confraternité. m ti inni td COUR D'ASSISES DE LÏÉQE Le Procureur-général près la Cour, d'appel de Liège, expose que, par arrêt en date du trois mars 1900-seize, la Cour, Chambre des mises en accusation, a renvoyé devant la Cour d'assises de la province de Liège : 1. Brasseur Hubert Servais Joseph Martin ; 2. Taste Modeste Alexandre, dit "Louis„ ; 3. Strobbe Alphonse Etienne, dit "le Français,, ; 4. van Lange Ernest Antoine Isidore Léon François, ci-après plus amplement qualifiés. Des pièces de la procédure résultent les faits suivants : Au centre du hameau de Surister, on aperçoit, à quelques mètres en recul de la grand'route de Jalhay, deux petites maisons ardenaises. Sise à l'opposite, de chaque côté du chemin, l'une est habitée par une vieille femme de 76 ans, Elisabeth Tourment, l'autre par un journalier agricole d'une cinquantaine d'années, Théodor Nizet. La maison de Nizet comprend un corps de logis avec à gauche, une étable et une grange et, à droite, une porcherie. Une cour non clôturée la sépare de la route; derrière et su les côtés, elle est encadrée par ui pré. Au rez-de-chaussée deux pièce seulement : une cuisine et une cham bre à coucher. Au-dessus, sur tout la longueur du bâtiment, un grenier fenil, sous la chambre à coucher un cave. Dans la porte-charretière de 1 grange s'ouvre une porte guichetièr et dans le haut de la porte extérieur de l'étable joue un petit volet à glis sière en forme de losange, par où 1; main peut atteindre l'un des deu: verrous intérieurs qui assurent la fer meture de cette partie du bâtiment. De la cutsine, plus haute de deu: marches, on a communication direct avec l'etable par une porte, munit elle aus&i de deux verrous dont 1; gâche se trouve du côté de la cuisine Vieux garçon, Nizet vivait céliba taire. Le 2 décembre dernier, entn onze heures et minuit, réveillé par ui bruit insolite, il se leva et, dans l'obs curité ouvrit la porte de l'étable qu'i avait eu soin de verrouiller. Il n'all; pas plus loin. Saisi, renversé, bail lonné, ligotté, en un instant il fu réduit à l'impuissance, transporté dan la cuisiue et la chambre à couchei jeté sur son lit. Une bougie fut allu mée. Nizet vit que ses agresseur étaient quatre, mais une cagoule ca chait leur visage. De la cave au grenier, la maisoi fut explorée. Garderobes, armoires coffre, tout fut fouillé. Dans une poch intérieure du gilet de la victime ui des malandrins découvrit un portefeuill contenant une somme de 150 francs reliquait du prix d'une location d< terrain. Peu aisé, le malheureux s< lamentait. On lui restitua cinq francs mais le reste fut partagé séance te nante. Après avoir fait du feu, mangé, bi et fumé, les voleurs s'éclipsèrent. Resté seul, Nizet réussit à dégagé ses mains et à couper les liens qu paralysaient ses mouvements. Dans sa chute, il s'était fait un plaie à la tête; pendant la lutte, ui de ses agresseurs lui avait porté ui coup de poing au visage, ses main étaient écorchées; aux poignets e aux jambes des lignes rougeâtres dé celaient une constriction par des lien solides et serrés. Les constatations de l'expert archi tecîe, commis par la justice, établiren qu'après avoir exercé, sans succès deux pesées sur la porte guichetièr de la grange au moyen d'un instru ment fourchu, les bandits avaient fore les volets de la porte de l'étable ei par l'ouverture, tiré le verrou supé rieur. Ne pouvant atteindre le verrou in férieur dont la tige pénétrait dans un "calme,, en fer, enchâssée dans un brique du mur, à 50 centimètres d sol, ils avaient, au moyen de la pince fait sauter cette brique. Une fois dan l'étable, ils s'etaient heurtés à la port fermée de la cuisine et s'employaien à en détacher les pentures pour l'ar racher de ses gonds, quand l'arrivé du propriétaire les avait dérangés. Les renseignements recueillis par 1 police verviétoise aboutirent rapide ment à l'arrestation des coupables. Brasseur et Von Lange ne tardèren pas à faire des aveux, mais Tasté e Strobbe nièrent avec ténacité, fort d'un alibi en règle, prouvé par 1 registre des logeurs d'une auberge d Spa, où ils affirmaient avoir passé 1 nuit du 2 au 3 décembre 1915. A 1 fin, ils se résignèrent à confesser leu imposture. Phénomène habituel, à l'heure de responsabilités, les accusés se son chargés les uns les autres, cjiacun tâ chant de diminuer l'importance d son rôle. Tasté qui a essayé de forcer la port de l'étable, dit n'y avoir pas réussi e avoir passé la pince à Brasseur qu fut plus heureux. Brasseur prétend être resté étrange à cette elfraction. Tous les accusés se défendent éner giquement d'avoir terrassé Nizet. Brasseur et Strobbe, enfin, s'accusent mutuellement d'avoir fouillé la victime et découvert le porte-feuille. Ce qui est hors de doute, c'est que l'expédition a été décidée de commun accord chez Strobbe, dans la journée du 2 décembre; que tous les quatre furent présents au rendez-vous, rue de Mangombroux; que Tasté et Strobbe, Tasté, surtout, ont tenté de fracturé la porte de l'étable, et Brasseur celle de la cuisine ; que Brasseur Tasté et Strobbe ont uni leurs efforts pour bâillonner et lier Nizet; que tous ont fouillé la maison et les meubles, qui le rez-de-chaussée, qui le grenier, qui la cave; que tous se sont partagés la somme trouvée dans le porte-feuille* moins les cinq frs rendu. Si Von Lange n'a pas matériellement pris part à l'effraction, c'est qu'il faisait le guet, s'il n'a pas aider à ligoter la victime, c'est qu'au moyen d'allumettes, il éclairait ses compagnons pendant cet épisode. Après, il a, ou visité la maison, ou éclairé les autres pendant qu'ils ouvraient les meubles ou fouillaient Nizet. Outre l'argent, Brasseur a fait main basse sur une chemise, un caleçon, un mouchoir de cou, un eïsuie-ftiain, une pipe, une canne, une cafetière, un sac et deux poules. Von Lange sur un rasoir et Strobbe sur un mouchoir de cou. D'après Brasseur et Von Lange, il se serait aussi approprié un pardessus. Peu importe donc te rôle particulier joué par chacun. Il est d'évidence que, par leur présence et une participation en rapport avec leurs tempéraments et les nécessités du moment, tous les accusés ont concouru au succès de l'acte audacieux de banditisme qui a semé l'effroi dans les campagnes de la banlieue verviétoise. Mais les fortes têtes de la bande sont, sans aucun doute, Brasseur et Tasté. Au courant des êtres et des choses par un long séjour à Jalhay, Brasseur a indiqué le ou les "coups,,, fourni des renseignements sur les lieux, guidé l'expédition, intelligent et retors; Tasté en a discuté le plan avec lui, combiné les moyens d'actions et procuré tout au moins la pince-monseigneur nécessaire pour l'effraction. Est-il besoin d'ajouter que Tasté, Strobbe et Brasseur n'en sont pas à leur coup d'essai ? Professionnels du vol, ils ont encouru déjà de graves condamnations. Le casier judiciaire de Von Lange est moins noir, mais des condamnations pour port d'arme prohibée, port de faux noms, ivresse, etc., faisaient présager pis : Von Sange est tombé du côté où il penchai! En conséquence : 1) Brasseur, Hubert-Servais-Joseph-Martin, charretier, né à Stembert le 9 janvier 1882, domicilié à Verviers, détenu ; 2) Tasté, Modeste-Alexandre, dit

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Vesdre: bulletin bi-mensuel destiné à tous les soldats de la région de Verviers gehört zu der Kategorie Frontbladen, veröffentlicht in Maestricht von 1916 bis 1918.

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