L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 28 Oktober. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3775t3gn67/
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768AWEE, Wo m MM smrc !» rorfrcla ffa rsntürtfg ïïrtTïïaïra aflerarf IE NMtfffl : 5 CEiTflSS ffprcrefl 23 octobre Î9Î4 I H'. iAir«t, a-vaaés. hrxH' «•r*. directeur é« AmmdcO S :' £*oUid«> )l*erv o«W - λjw divers ftÉ\ F*iw diver» cc"t. £bron>que local» titwirmtione judicr» I)©s remises sont CfoncrtionreUataent «n Bonbr* ; Sea >j—rtioDS û«m«»*>—. ;"$ On traite a fe**Jt pow kl ' ' «nnonc«t v Pour la province 4» ICjdma è'adresMau bnreaa du J©nrc*I, ru» de la Crois. Marnai. Pour le TM 1«du pay» et j'étrw f er, a adresse» i l'Amenée fiaraa. place des Martyr», 8. Bnnebe» ABOHH Pow Jiaaiuï . . Pour la Belftqva. BUT AMWJrZL . . . . «Obn. • , . U 00 IN FLANDERS FIELDS MUSEUM1EPER .u JOURNAL QUOTIDIEN t> wim \U'mà fiant ^in BUR £ AUX iw d§ la Croix, 29, Namur Hl IIÉ Ü l I Ballotta météorologique da 28 octote (8 hntres du mattn) Hauteur àarmnttrunte à 0. .741 $ Varuuum àmrom.aevuv ia vmiU— ft # Temvcraturc à* i'eur .... ft T*mv*r*sur*wuixtinum de U veille 14 1 lemverature minimum de ta nuU 7 t XUreenon du vent, . « •0 Ftteste du vent (par seconde) ; . ê 4 Humidité de i"airpor mcuc.aalOfcfil Sau tomate en miiiim. .... 8 S Téléphone 10 Dans l'Est de l'Europe En Belgique Sur Is littoral de la mer an Nord La Haye, 25 octobre. Lea journaux d'aujourd'hui matin rapportera la nouvelle que les combats aux frontières nord de la Belgique et de la France et à la côte belge se continuent avec la plus grande opiniâtreté. Les pertes en hommes seraient très sensibles des deux côtés. Rien qu'à Folkestone, il est arrivé, depuis huit jours, €,000 blessés. Dans toute* les églises des villages de la côte se trouvent des blessés qui sont, autant que possible, transportés par chemin de fer vers Gand et Bruxelles. Toutes les famille* anglaises «rui habitaient encore la côte ont été conduites en Hollande par les troupes allemandes. ) Le bombardement d'Ostende par la Hotte anglaise n'a pas causé, jusqu'ici, do dégâts importants. Un hôtel a été atteint par un obus; peu de maisons sont endommagées; mais la population est Bsrveuse et commence à se retirer en foule. Les stations balnéaires d'Heyst et deKnocke sont à présent occupées par l'infanterie de marine allemande, parce queies Anglais ont tenté des débarquements«ntre Ostende et Zeebrugge.i L'agence Reuter annonce, de sourceofficielle, qu'un sous-marin allemand aété. coulé par le contre-torpilleur anglais * Badger ». Le contre-torpilleur luimême est fortement endommagé,i — ^(* Gen. Anz. », 26 oct.) L!= La flotte anglaise 1 La Haye, 25 oct. — Das capitaines de navires hollandais disent que, le 21 octobre, jour anniversaire de la bataille de Trafalgar,-fêté dans toute l'Angleterre, six sousmarins anglais, puis des torpilleurs et enfin cinq grands croiseurs anflais sont passés, à 8 h. du matin, à 50 ilomètres au nord de la côte hollandaise, se dirigeant vers la côte allemande. Sans doute les Anglais voulaient-ils, lejour anniversaire de la bataille de Trafolgar, satisfaire au désir du peuple etentreprendre une grande action contrela flotte allemande. Das mines ou d'autres circonstances semblent avoir faitéchouer leur projet.i(«Düsseld. Gen Anz.», 26 oct.) les prisonniers en Allemagne | Ils seraient près de 300,000 i Berlin, 25 octobre.—D'après une communication du « Lokal Anz. », le nomire des prisonniers qui se trouvent en Allemagne comprend, à la date du 21 octobre : '2,412 officiers, 146.897 hommes français; 2,161 officiers et 104.524 hommes russes; 517 officiers et 31,378 hommes belges; 218 officiers et 8,669 hommes anglais. Parmi ces prisonniers, il y a 6 généraux français, 18 généraux russes, dont 'deux généraux commandants, et deux .généraux belges. A la date du21 octobre, fil y avait donc en tout 296 869 prisonDie. s. (» General Anz. »,26 octobre). Contre la Hollande Na \ On mande de Stockholm à la itionalzeitung » : D'après des télégrammes de Londres, la presse anglaise a imodifié en partie, ces derniers jours, isoii attitude vis-à-vis de la Hollande. On -accuse maintenant la Hollande de ne maintenir sa neutralité que pour la forme. Le bruit circule qu'une action diplomatique de la Grande-Bretagne contre la Hollande est imminente. Clemenceau, dans son journal, a publié une déclaration très remarquée sur le commerce de transit de la Hollande. Il écrit : « Notre alliée britannique et son allié, le Japon, saisiront avec joie chaque occasion qui leur est offerte par .'l'attitude de la Hollande pour tenter une intervention armée dans l'Inde néerlandaise. («Düsseld. Zeit.», 26 oct.) Le général de Moltke malade Berlin,obre. — On annonce di gr\;iid qua: lier-général : Le général de Moltke est malade; il souffre dn foie et de ci biliaires. Son état ne présente pas d'inq des. Le général eet bien soigné an g tier général. Son état sVst déjà fort smi Le général von Falkenhahm, ministre de la guerre, remplit ses fonctions. (» Düsseld. Gen. Ans. », 26 octobre). Navires de guerre français devant Ostende Rosendaeî, 25 oct. —■ Des fuyards disent qu'une flottille de sous-marins et 5 contretorpilleurs français sont arrivés devant Ostende pour aider îa flotte anglaise. Trois anciens croiseurs français, qui se trouvaient au port de Cherbourg, doivent les rejoindre. On attend également, pour le 28 octobre, le nouveau croiseur « Flandre» qui, comme le croiseur « Gascogne », qui a été complètement terminé le mois dernier, a un déplacement d'eau de 25,000 tonnes et marche à une vitesse de 21 nœuds à Fheure. D'après le « Lokalanzeiger », on travaille jour et nuit à Saint-Pol, près de Dunkerque, pour améliorer les travaux de defense. Le ministrede la marine,accompagné de l'ingénieur Bertin, s'est rendu à Dunkerque, pour recevoir des renseignements complets de l'Amirauté. Des navires pose-mines sont partis de Toulon pour le Pas-de-Calais. De nombreux marins qui n'ont pas fait de service militaire sont incorporés. («Düsseld. Gen. Anz.», 26 oct.) Où est Pétat-major belge? L'état-major de l'armée belge est établi à Dunkerque. (« Düsseld. Gen. Anz. », 25 octobre). Communiqué officiel allemand Officiel, 27 oct. — Des combats opiniâtres se sont livrés au canal de l'Yser, près d Y pres et au sud-cmest de Lille, ils oui marqué de nouveaux progrès des troupes allemandes. A l'ouest d'Augusto-w, l'attaque de l'armée allemande avance lentement Au sud-ouest de Varsovie, toutes les attaques russes ont été repoussées. Au nord d'ïwangorod, de nouveaux corps d'armée russes ont traversé la Vistule. ——♦- La légende des atrocités belges Un abonné de la - Kôlnische Volkszeitung » écrit de Niederrheira à son journal : « On m'a raconté, il y a quelque temps, qu'à l'Institut Ophtalmique do Bonn se trouvaient en traitement de 20 a 30 soldats allemands dont les veux avaient été arrachés en Belgique. Mon narrateur avait va lui même un de ces aveugles sortir de la chambre noire (111). Ne von lant pas croire de telles horrenrs, je me sois adressé directement à la cliniqoe en question. Je viens de recevoir do médecin-directenr la réponse qui suit : « En réponse * votre lettre da 13 octobre, j'ai l'honneur de vons infermer qae jusqu'à présent je n'ai va aucun aveugle dont les yeox auraient été arrachés en Belgique. J'en ai traité qoi ont perdu la vue par les balles on les obus. Le récit de votre informateur est donc dénué de tout fondement. Agrées, etc.Professeur Knhnt, médecin conseiller intime. C'est donc la même histoire qu'à Aixla-Chapelle, dit le correspondant de la feuille allemande. C'est vraiment indigne de colporter de pareils bruits dans le public On a pu se convaincre asseï souvent de l'impression déprimauté provoquée par ces affreuses nouvelles cher les soldats et l^rs parents. (« Köln. Volkszet. », 25 oct.) La captivité de H. Mai L'ex-bourgmestre de Bruxelles, M. Max. a été envoyé aujourd'hui, comme prisonnier de guerre, au camp do manœuvres d'Ohrdruf, qui sert de liea de détention aux prisonniers. (» Berliner Tageblatt. ») Une arme de guerre équivalente aux 42 cm.?! Milan, 22 oct. — L'ingénieur Ulovi, qni réside à Milan, fat interwievé par le rédacteur de la « Gatetta del Popolo ». Il a laissé croire qu'il aurait vendu à 1'AUemagce soa appareil radio-balistique et qne, dans peu de temps, il sera démontré qae les canons de 42 cm. oct à leur côté une arme digne d'eux. Combats en Albania ânes, 25 octobre. — On annonce i 'ones de Janina : La bataille continue près de Klissura. Les Albanais, avec plus de 5,000 hommes, de l'artillerie et des ses, ont F ■■•••ies troupes goaverne- L'attaque des Albanais a rendu très eritique la situation du gouvernement épirote, dont les troupes peu nombreuses sont à pea près ér»aiséesj (- Dâsseld, Geo, Ans. », 26 octobre)* Communiqué russe Stockholm, 25 ont. D'après la « Deutsche Tageszeitung -, voici le texte du dernier communiqué,de l'état-major russe: Pour donner à nos opérations t'ne base sûre, nous avons décidé de rassembler nos troupes sur la rive droite de la Vistule. Nous avons roussi, en nous ouvrant par de fortes divisions de cavalerie, soutenues par de l'infanterie, à obérer ce mouvement difficile sans rue l'ennemi s'en aperçoive. Quelques-uns de nos corps ont été forcés de parcourir à marches forcées, sous la pluie battante et par de mauvaises routes, jusqu'à 200 verstes (une versïe : 1067 mètres). Ce retrait de troupes a été encore rendu plus difficile parce que ies fleuves ont beaucoup grossi et les val!öes ont été transformées en marais. Avec leur résistance et leur énergie coutumières,nos troupes ont surmonté toutes les difficultés et occupent leurs nouvelles positions. Dans l'entretemps, les Allemands, qui continuaient leur marche en avant,se s >nt approchés de la Vistule moyenne, et'les troupes autrichiennes, qui marcha vers le nord, sont arrivées sur la i" va gauche de la Vistule et s'approchent «de Varsovie. L'ennemi se fortifie et a reçu des renforts d'artillerie. (« Düsseld. Gen. Anz. », 26 oct.). Prisonniers de guerre, en Sibérie Saint-Pétersbourg. 24 oct. — On mand* de Krassnojarsk (Sibérie) : Ici se trouvent des prisonniers autrichiens, dont 38 officiers. On mande de Barnaul (Sibérie) : Ici se trouvent des prisonniers de gue?re, parmi lesquels des officiers, entre antres daox majors autrichiens. Au commencement, ^ en iaisaa îa liberté aux soldats ut eifeaiô» i ment dans ies rues; mais il* racontèrent au peuple des nouvelles mensongères de la guerre, et cette permission fat alors retirée. (« Kôlnische Zeitung », 25 ootobre.) x—— La Bulgarie maintient sa neutralité Sofia. — Lee bruits d'après lesquels le gouvernement bulgare aurait fait des concessions à la Russie au sujet do transit é'armes sont complètement dénués de fondement. Tontes les tentatives de la Rus^e pour amener la Bulgarie à renoncer i sa neatralité seront sans succès. La fin des exploits de F « Emden » Les autorités anglaises de Bombay publient une déclaration au sajet des raids da eroisear allemand «Emden», disant que les passages maritimes sont absolument libres. («Düsseld. Tag.», 26 oct.) Les diplomates à Londres La Have, 24 ootobre. — On annonce de Londres que l'ambassade néerlandaise s rendu aujourd'hui visite aux ministres étrangers. Il y a eu un conseil de oabinet. (« Düsseld. Tageblatt »). 25 ootobre). Combats au Congo Paris, 23 octobre. — La presse coloniale française communique les renseignements solvants sur les événements survenus aa Congo et sur le territoire du Cameroun : Le 5 août, le capitaine de B»on, av>»c 300 canons, se rendit par eau de Bangi à Z;r»g«, où il arriva dans la naît du 7 au 8 août, Il attaqua immédiatement les postes allemands. Les officiers furent surpris dans leur* lits et furent faits prisonniers. Les canons des indigènes aîlerasnds tirèrent quelques ooops et blessèrent légèrement trois artilleur» français. Les Français trouvèrent dans le poste 4,000 marks en argent, 10 tonn*6 de riz, des mausers et des instruments agricoles; le tout fat envoyé à Bangi. Plus loin, an nord, le général Largeau chercha à enlever d'assaut le fortinde Russeri, défendu par une forte garnison. Il dut se replier parce que la grosse artillerie loi faisait défaut. A ls fin dn mois dTaou*, lei Allemands avaient pris d'assaut le postefrontier.? français de Wesso, mais il fat repris cinq jours plas tard. Le sultan Karnaek, de Logooe, lié d'amitié avec les Allemands, fat tas et ses partisans furent dispersés. En septembre, an corps de débarquement anglofrançais, sous les ordres da général Dombel,fut employé à une expédition *|ai avait eartout en vue la prise de Duals. Le iwoctobre eat lieu an combat aa cours duquel les Allemands forent battus. De nombreux indigènes et trois cents Allemands forent faits prisonniers et expédiés aa Dahomey. Les Allemands auraient effectué lear retraiteen rangs serrés. D'après les dernières nouvelles, les munitions et les vivres oommenseot àlear manquer.\* Berlin. Tagebl.». La durée probable de la guerre à l'Est Berlin, 25 oct. — Le « Rusky In va lid », de Saint-Pétersbourg, mande quela guerre, sur le théâtre oriental de laguerre se prolongera tout l'hiver malgréle grand froid, encore qu'elle ne serapas intensive. Au printemps, elle seracontinuée avec vigueur et durera encorebien trois mois, car la Russie doit compter sur une forte résistance. Si des circonstances imprévues ne retardent pasla suite, la guerre pourra être terminéeen un an.(-Düsseld. Tag.», 26 oct.) Les Rosses à Lembarg o Peur Imposer le russe Vienne, 24 oct. — Le correspondant do « Petersbürger Rjetsch » mande de Lemberg que le gouverneur militaire comte Bobrinsky a défendu toutes les associations et unions existantes. Toutes ces associations ne peuvent continuer à exister que si elles obtiennent l'autorisation da gouverneur général. De même tous les établissements d'instruction et tous les pensionnats ont été fermés en Galicie. On attache une importance prépondérante à l'étude de la langue russe. Dans cet or^re d'idées, on va improviser des cours en langue russe pour professeurs. Le commandant de la ville a porté à laconnaissance da public que les visites domiciliaires, les emprisonnements, les réquibitionset les confiscations dans le ressort do commandement de la ville sont interdits sans son assentiment.(« Düsseld. Zeit. », 24 oct.) Précautions à Varsovie Berlin, 24 oct. — On mande de Vienne : Toutes les autorités de Varsovie ont reça l'ordre de qoiiiwf la ville et d« se Ti>zdr~ à Pétrs grade, au cas où l'ennemi s'approoherait jus qu'à six lieues de la ville. La population devra également évacuer la position. (-DÜHseld. Tag.», 26 oct.) Bombes à Varsovie Berlin, 24 oct. — On mande de Pétrograde via 8u)kholm : Un aviateur allemand a survolé Varsovie et jeté plusieurs bombes. Un. projectile est tombe sar an train près de la gars de Vienne; quelques soldats et civils ont été tués ou blessés. (- Dùss. Tag. », 26 oct.) Un engagement dans l'Afrique du Sud Pretoria que, près — L'agence Reuter annonce de Kei mus, sur le fleuve Orange, le colonel Marit* a attaqué avec toutes ses forces militaires, 4 mitrailleuses et 8 canons, les Anglais, et a eu dix blessés. Impossible de savoir les pertes des Anglais, qui ont emporté avec eux leurs blessés. La prochaine session du parlement français à Paris Le parlement français est convoqué pour une courte seesioa à tenir fis novembre. Les députés qoi sont à l'ftrmée sont autorisés à se rendre à la session. L'ordre do jour du parlement ne comporte que le vote da budget. Il n'y aars pas de discussion. Ls presse — surtout 1' « Humanité » — a exprimé le désir que cette session n'ait pas lieu à Bordeaux, mais à Paris. Le gouvernement s'est rangé à cet avis et s'est décidé pour Pans. Le personnel de la Chambre a reçu l'ordre de retourner à Paris, (» Dùsseldorfer Tageblatt », 26 oct.) Le procès des meurtriers de Serajevo Las plaidoyers des défenseurs dans le procès de haute trahison ont pris an le 24 octobre. La sentence sera prononcée 1* 2S octobre. (« Düss. Tag. », 26 qot.) Craintes anglaises Londres. — Le « Times » écrit : Si les Allemands entrent à Calais,des batteries pourraient être préparées à la faveur de la nuit. La lourde artillerie pourrait être amenée et placée en face de nous en peu de temps. Nier cette possibilité, ce serait nous préparer des désillusions. Des sous-marins allemands pourraient aussi arriver à nos ports, puisqu'ils possèdent l'art d'aller et venir quand ça leur plat* Dans la forêt ölrgonne Combats de surprises et d'embuscades Une dépêche da grand quartier-général dit quelles difficultés les troupes allemandes ont à surmonter dans l'Argonne pour pouvoir avancer contre l'ennemi. D'après des lettres de soldats allemands et français, on correspondant parisien dépeint ces violents et dors combats de l'Argonne, qui sont, il est vrai, éclipsés dans ces derniers temps par les combats plus importants du nord-ouest, mais qui ont on caractère particulièrement romantique que ne possède aucune autre action militaire. Dans ces régions très montagneuses, les chemins sont rares et les passages plus rares encore, les forêts et les hauteurs boisées arrêtent la vue et entravent les mouvements; c'est là que se livrent de continuels combats de surprises et d'timbusoades. Ce n'est que lentement qu'on peut se frayer un chemin à travers bois. On est toujours sur le qnivive; l'ennemi attaque à l'improviste; la « Souvent,le soir, dans l'obscurité, quelques divisions françaises viennent nous attaquer subitement; ils crient : hourrah! et font tant de tapage qu'on croirait à une violente agrès sion ». Ce sont les termes d'une lettre qu'on a trouvée sur un Allemand. • Mais les Français disparaissent aussi rapidement qu'ils sont arrivés. Ce n'était de nou veau rien d'important. Noos avons particuliè rement à lutter contre les chasseurs des Alpes français. Ce sont de très bonnes troupes et irès bien exercées à ce genre de combat; ils avancent à travers bois sans faire entendre an jaot, et combattent avec plus d'endurance. Lorsqu'ils approchent, on n'entend pas siffler, ni même donner un ordre à voix basse. Tout est silencieux josqu'à ce qu'ils s'élancent sur nous avec férocité. De tous côtés, des balles tombent sur nous, et parfois nous croyons au premier moment et dans l'obscurité que ce sont nos troupes qui tirent sur nous.C'est ainsi que nous combattons tout le leng da jour, attendant toujours soit une attaque par devant soit une surprise par derrière, et nous devons être très prudents.» Dans les combats des Argonnes, les troupes n'ont pas à supporter les fatigues, l'humidité et les incommodités comme les autres troupes qui combattent dans les tranchées; mais, par contre, elles sont astreintes à un mouvement continuel et fatigant; il règne ici une atmosphère d'attente et de surprise qui, mê.ï>e dans cette guerre moderne, rappelle les aventures romantiques, les histoires d'Indiens et même les combats dans les forêts vierges. (- Düsseld. Gen. Ans. », 25 oct.) Le traité d'alliance anglo-portugais L'ambassadeur du Portugal à Rome, M . Leao, s'est exprimé en termes remarquables vis-à-vis d'an collaborateur da « BerlingskH Tidende »,de Copenhague, sur l'obligation du Portugal de suivre le sort de guerre de l'Angleterre. Il déclara que l'alliance entre l'Angleterre et le Portugal est plus qu'un accord formel, car elle est la résultante d'une tradition nationale plusieurs fois séculaire. Lee deux grandes colonies que le Portugal possède en Afrique ne loi permettent pas de se tenir en dehors de la politique mondiale. Or, la bass de entte politique mondiale est l'alliance avec l'Angleterre, et le Portugal doit toujours travailler en union étroite avec ce pays. Les points essentiels du traité d'alliance sont, d'après les communications de ce diplomate, les suivantes : Entre le Portugal et la GrandeBretagne,il y aura une alliance durable et continuelle. L'alliance entre le Portugal et la GrandeBretagne ne peut être rompue par une autrealliance qui détache dans l'avenir l'un des deuxEtats. Chacun des deux Etats dénoncera complètement et immédiatement à l'autre Etat lesattaques et les attentats perfides et insidieux qui parviendraient à sa connaissance, et le gardera ainsi contre les intrigues. Aucun des deux Etats ne peut permettreque, sar son territoire, des navires soient achetés ou loués qui puissent être employés oontre l'autreEtat. ?? (n'est pas reproduit!) Lorsque le territoire d'un des Etats alliésest attaqué par des ennemis, ou lorsque ceuxci ne feraient qne la tentative, d'envahir sonterritoire, l'autre partie enverra, sur demande,do secours, et celui-ci consistera en soldats,armes, navires, etc. Ceux-ci seront employésà la défense de l'Etat, attaqué.peu importe quece soit sar le continent européen ou dans lespossessions d'outre mer. Si une possession ou colonie.appartenantà un des deux Etats est lésée oo envahie pardes ennemis et si ceex-ci essaient d'exécuter,où que ce soit, des plans oui seraient défavorables à l'autre Ftat, l'autre partie enverraaussitôt, sur demande, des secours pour défendre oo reconquérir la colonie. Le contingent portugais L'ambassadeur Leao déclara pour finir que l'on avait déjà fixé le nombre de soldats que le Portugal pouvait mettre à disposition de l'Angleterre. Pour le moment on dispose de 30,000 hommes de troupes instruites, mais oa espère, avee le temps, pouvoir disposer de 130,000 hommes. Berlin, 24 octobre. — On mande de Parisqae le Portugal sera sa combat à la fin denovembre. Le g'' néral Catro obtient le hautcommandement sur les batteries, quatre régiments d'infanterie et deux brigades de cavalerie.(. Dttaseld. Tageblatt».) Mouvement royaliste au Portugal Lisbonne, 24 oct. — Le mouvement royal liste,qui,d'après les communiqués officiels por- tugais, serait étouffé; prend cependant de 1'«extension. On annonce, de différents points do paya, des bagarres et des mouvements hostiles dat insurgés, qui sont bien armés. A Lisbonne, règne une vive surexcitation. Les bureaux des journaux royalistes ont été saccagés par la populace. (« Düss. Tag. », 25 oct.) Chronique Locale La navigation sur la Santal et la Mease On s'occupe d'achever tous les travaux nécessaires pour rétablir la navigation sur la Meuse et la Sambre. Quand il* seront terminés, rien ne s'opposera plus à la circulation sur ces cours d'tau. Les propriétaires qui désirent avoir des permis pour déplacer leurs bateaux, doivent s'adresser à cet efl'et à la Commandantur impériale de Namur. (Communiqué.) ♦ Renseignements sur prisonniers de guerre W. T. B. — Berlin, 22. — Non offl ciel. — Pour les personnes qui désirent avoir des renseignements sur les prisonniers de guerre, le meilleur moyen est d'écrire par carte-postale à l'adresse suivante : » Au Comité international de h Croix Rouge, bureau de renseignements pour prisonniers de guerre, Genève (Suisse). » Le verso de la carte postale doit être rempli comme suit : 1.) Le renseignement que l'on demande; 2.) Le nom du militaire, son prénom, son grade, la troupe dans laquelle il est incorporé, son numéro matricule; 3.)La date et le lieu où le prisonnier a été vu pour la dernière fois, a été fait prisonnier ou blessé (indiquer ceci aussi exactement que possible.) 4.) Le nom et l'adresse de l'expéditeur. Le bureau indiqué ci-dessus s'occups aussi de l'expédition delettreset de colis postaux mais ni les uns ni les autres ne peuvent être fermés. L'heure de la rentrée Il est permis, non seulement aux habitants de la ville de Namur, mais aussi aux habitants des communes dans la portée de la position fortifiée, de circuler dans les villages jusqu'à 10 heures du soir. De même, ils sont autorisés à laisser de la lumière jusqu'à l'heure indiquée. (Communiqué du Gouvernement.) VVann muss man abends zù Haùse sein Es ist nicht nur den Bewohnern der Stadt Namur, sondern auch den Bewohnern der Gemeinden innerhalb des Festungsbereiches erlaubt, innerhalb der Ortschaften,bis 10 Uhr abends zu cirkulieren. Ebenso ist es ihnen gestattet, bis eu dieser Stunde Licht brennen zu lassen. (Mitteilùng des Gouvernement.) Rémunération des miliciens Le bourgmestre de la ville de Namur a l'honneur de porter à la connaissance des in*éres8^s qu'une nouvelle semaine d'indemnité sera payée à la recette communale à partir dn jeudi 29 jourant. Les ayants droit sont priés de se munir de leur numéro d'ordre et de se présenter aux heures prescrites ci-dessous. là 100 101 à 200 201 à 300 301 4014 500 501 à 600 601 a 700 701 à »'» au delà de 800 Jeudi 29 oot., à 9 h., les n°* de 10 11 Vendredi 30 oot., à 9 10 11 Samedi 31 oct., à 9 10 11 Namur, le 27 ootobre 1914. Le Bourgmestre, Fernand GOLKNVAUX Correspondances Les personnes qui pourraient renseignersur Leopold Volon, disparu de Wépion le 23 août, sont priées de vouloir bien s'adressa!rue d'Harscamp, n° 20, Namur. La famille Félicie et Marcelle Guiot, deGesves, demandent des nouvelles de leurs parents, habitant Sainte-Cécile (Luxembourg). HeHemont. — MaeCogniaoxMalaoordet son enfant, et toute la famille, en parfaitesanté, à lear domicile. -^MmeAlexis Robin MmcGuiilitte, d'Andenne, dem. douv. de Léon Houchard, d'Auby, près de Eertrix. M*eJean Hamont Berwart, dem. desnouvelles de son mari, qui était au 1erlancier*à Lierre, et de son fils Théophile, qui était vo»lontaire à Bruges. — Rép. bur. journal. M.Neator Leclercq fait savoir à M.Bovy,à Grivegnée, qu'il est rentré en bonne santé. On demande des nouvelles de Pao! Labriet, territorial fonçais, 4erég., 4etint.,13e corn p., qui a dû être fait ^rUonnier i Maubeuft*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Namur von 1839 bis 1918.

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