L'autre cloche

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s.n. 1918, 08 November. L'autre cloche. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z31ng4m857/
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Bulletin No 12. L'AUTRE CLOCHE Gand, 8-XI-lf CHERS LECTEURS, Les Allemands sont engagés à fond dans leur Friedens offensive. Il s'agit pour eux de sauver à tout prix ce qu'ils appellent leur honneur national, c'est à dire, en réalité, le prestige de leur organisation militaire. Ils ■voudraient que leur grand état-major puisse se vanter d'avoir fait échec jusqu'au bout aux < forces du monde coalisé, et que leurs armées réussissent à maintenir les horreurs de la guerre au delà des frontières sacrosaintes de 'a Germanie. Aussi l'Allemagne officielle se garde-t-elle de reconnaître la banqueroute de-son militarisme. — * (hÇos armées ,, dit le I nouveau ministre de la guerre prussien, " n'ont pas encore été battues. „ Pour mener à bien la manœuvre qu'il a entreprise en s'adressant à Wilson, l'impérialisme allemand met en scène des hommes d'Etat paraissant s'inspirer d'une sorte d'idéalisme mystique, et enveloppant ses propositions !daus une phraséologie d'une dupliAtè nuageuse. Scheideman les couvre d'une peau de mouton et les appels à la paix qu'il leur fait proférer, en leur tapant sur le ventre, sont plaintifs à fendre l'âme. Tendres agneaux, ils sont en face, dirait-on, de loups dévorants et cruels, qui en veulent à leur existence. La mentalité de Ludendorff étant, en l'occurrence, une machine de guerre plus difficile à " camoufler , que le Kaiser lui-même, déjà Ludendorff est jeté par dessus bord. Insidieuses manoeuvres ! Autres étaient les cloches qui sonnaient en Allemagne au moment des fallacieuses victoires de içi 5/ A présent, on cherche à donner le change ; on veut gagner du temps ; on s'apprête à tâter diplomatiquement l'Entente pour sentir où sont ses pointé faibles. Si jamais, sous main on parvenait à fabriquer des tanks et à organiser de nouvelles levées d'hommes dans les territoires occupé< on dans les pays de l'Empire, le ton seraû vite redevenu aussi exigeant qu'il le fui jamais. Les négociations de Brest-Litowsl furent une duperie qu'il ne faut, jamais perdn de vue. D'ailleurs, tant que VAllemand n'aura pas appris à mépriser et à haïr soi, militarisme, il aura l'âme empoisonnée et. proie à des démons tentateurs ; il restera, ai milieu de l'Europe, un élément de discorde e\ à peine la guerre finie, il faudra recommencei à s'armer, pour parer à ses velléités dt revanche. Ne prenons donc pas les vessies dt lMax de Bade pour des lanternes et rappelons nous à quel ennemi nous avons affaire. Nous devons donc rester en défiance. C'es, Pourquoi, ne recevant plus de nouvelles de no. amis du front que par la voix grondante des canons qui se rapprochent, nous croyons faire œuvre utile en remémorant ce que furen Iles appétits, toujours menaçants, de ceux qu se jetèrent en août 1914 sur notre pays san. défense. La pétition reproduite ci-dessous est des < plus caractéritique à cet égard. Nous ! l'empruntons à l'Allemagne annexioniste ■ (pages 99-108), un recueil de documents gros ' de 400 pages et publié à Paris che% Payot en <■ 1917par S. Grumback, Ces textes sont d'une ; lecture instructive et en même temps, à l'heure 1 qu'il est, presque hilarante : c'est là un avantage qui compte. Le rire a du bon, même aux • heures les plus graves. Pétition des professeurs et diplomates au chancelier d'empire. « Le peuple allemand et son empereur ont conservé la paix pendant quarante-quatre ans ; pour la conserver, ils sont allés jusqu'à la dernière limite de l'honneur national et du salut \ public. Jamais l'Allemagne, malgré l'accroissement de sa force et de sa population, n'a songé . à franchir les frontières étroites de son domaine continental européen et à faire de» conquêtes. Il lui a seulement fallu sortie p'our se rendre sur le marché du monde et y assurer son existence économique dans une concurrence pacifique avec les autres peuples. Mais même ces frontières si étroites, cette activité que nous exercions sur le marché mondial parce qu'il nous la fallait pour vivre, même cela, nos ennemis ont voulu le réduire. Ils ont formé des plans qui visaient à l'anéantissement de l'empire allemand. Alors, nous autres Allemands, d'un commun accord, grands et petits, nous nous sommes levés, cai nous avions conscience qu'il nous fallait défendre non pas seulement notre vie extérieure, mais avant tout notre vie intérieure, spirituelle et morale, la culture allemande et européenne, contre le flot barbare de l'Est et les velléités de vengeance et de domination de l'Ouest. Et c'est victorieusement que nous avons iu résister à Jit\noitié du monde, avec l'aide de Dieu, et la main dans la main avec nos fidèles alliés... Mais aujourd'hui, où l'Italie elle aussi vient de se lever comme nouvel adversaire contre nous, la simple défensive ne nous suffit plus. Ils nous ont imposé l'épée et des sacrifices redoutables en biens et en sang. Nous voulons donc nous protéger de toutes nos forces contre la répétition d'une paieille attaque venant de tous les côtés, contre toute une série de guerres, contre des ennemis qui pourraient retrouver leurs forces. Nous voulons nous maintenir si solidement et si largement sur un territoire agrandi que notre existence indépendante soit assurée pour plusieurs générations. Le peuple allemand est unanime en ce qui concerne ces buts fondamentaux. C'est, à tous les égards, la vérité la plus pure : il n'y a qu'une seule crainte dans toutes les couches du peuple, et surtout dans les couches les olus simples, celle qu'une paix prématurée, et pjr suite, de peu de durée, ne soit conclue par de fausses illusions de réconciliation ou même par impatience nerveuse, que la plume des diplomates puisse, comme il y a cent ans, détruire ce que le glaive a conquis victorieusement. Et cela à l'heure la plus décisive de l'histoire allemande, en présence d'une grandeur et d'une unanimité comme il n'en a jamais existé dans le passé, et comme on n'en reverra pas si facilement dans l'avenir. Certes, ce n'est pas la domination mondiale que nous demandons, mais une importance mondiale conforme à la grandeur et à la force aie notre culture économique et militaire. Peut-être que tous les résultat» d'une assurance nationale de ce genre ne sont pas accessibles d'un seul f coup, devant le nombre de nos ennemis. Mais les résultats militaires de cette guerre, ; acquis par de si grands sacrifices, doivent être exploités jusqu'aux limites extrêmes de ce qui est possible. C'est, nous le répétons, la ferme volonté du f peuple allemand. Exp-imer clairement cette volonté populaire ' et la mettre à la disposition du gouvernement - pour le fortifier dans l'accomplissement de son * devoir difficile, le devoir de réaliser les néces" •aires revendications de l'Allemagne, — maigri es voix isolées et sans confiance de l'intérieur, •omme malgré les ennemis tenaces du dehors — /oilà le devoir et le droit de ceux qui sont appe-és par leur érudition et leur situation à être les ;hefs spirituels de l'opinion publique. Nous demandons l'accomplissement de c« levoir. Sachant qu'il y a pourtant une différence entre es buts de guerre auxquels on doit aspirer et les •onditions de paix définitives : sachant que tout lépend naturellement du succès final de nos irmes et qu'il ne nous appartient pas de nous occuper des intérêts de l'Autriche-Hongrie et ie la Turquie, nous avons exprimé, par ce qui suit, brièvement, quelles sont, pour l'Allemagne, l'après notre conviction, les garanties d'une paix lurable, les buts vers lesquels doivent nous mener es chemins sanglants de cette guerre : x. France. Nous voulons enfin faire table rase du danger 'rançais, après quelques siècles de menace française et après les cris de revanche qui, de i8i5 à [870 et de 1871 à igi5, n'ont jamais cessé. Tou-:es les couches de notre peuple sont pénétrées de :ette nécessité, et non par des efforts de réconciliation auxquels la France a toujours opposé le fanatisme le plus extrême. Nous signalons de la façon la plus pressante ce point d'erreur allemande. La France restera assoiffée de revanche, même après la leçon terrible de cette guerre, si elle conserve la force. Dans l'intérêt de notre propre existence, nous devons affaiblir ce pays politiquement et économiquement, sans aucun ménagement, et rendre notre situation militaire et stratégique plus favorable snvers lui. Nous sommes convaincus que pour :ela, une correction sérieuse de tout notr» front occidental, de Belfort jusqu'à la cote, est nécessaire. Nous devons faire tout ce qu'il est possible de faire pour conquérir une partie delà côte française, iu Nord au Pas-de-Calais, afin d'être assurés contre l'Angleterre du point de vue stratégique et afin de posséder un meilleur débouché sur l'océan mondial. Pour éviter que l'empire allemand ne soit menacé sérieusement, à la suite de ces annexions, des mesures spéciales s'imposent. Pour éviter un état de choses analogue à celui de l'Alsace-Lorraine, les propriétés et entreprises devront être enlevées aux mains antiallemandes, pour passer entre des mains allemandes, après indemnisation des anciens propriétaires par la France! Aucune influence ne doit être accordée à la population annexée par nous. Il est, en outre, nécessaire d'imposer à la France (et même, parmi no* adver«aires, à la France en première ligne), une forte indemnité de guerre (dont nous parleront encore à la fin), sans aucun égard envers elle, et quelle que soit la façon terrible dont elle a déjà dù payei financièrement son propre aveuglement et l'égoïsme biitannique. Nous ne devons pas non plus oublier que ce pays possède un empire colonial démesurément grand et que l'Angleterre pourrait au besoin s'en emparer, si nous ne mettions pas la main dessus, a. Belgique. La Belgique ayant été conquise par tant du plus noble sang allemand, il faut que nous la conservions politiquement, militairement et économiquement entre nos mains, quelles que soient les raisons qui semblent s'y opposer. Dans aucune question l'opinion du peuple n'est davantage unanime : garder la Belgique, c'est, sans aucu* doute, une question d'honneur pour nous. Car il est clair que, dans l'autre cas, la Belgique deviendrait politiquement et militairement une base d'attaque pour l'Angleterre, qui menacerait l'Allemagne de la façon la plus grave et qui permettrait à nos ennemis de se réunir de nouveau contre nous. Economiquement, la Belgique nous apporte un puissant accroissement de force. Et même, du point de vue de la race, elle peut nous fortifier si les Flamands, qui nous sont si rapprochés dans leur culture, se libèrent, avec le temps, de l'encerclement latin artificiel et se souviennent de leur germanisme. Des problèmes devant lesquels la possession de la Belgique nous placera, nous ne voulons souligner que les suivants : les habitants n'auront absolument aucune influence politique dans l'em-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'autre cloche gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in #NAAM? von 1918 bis unbestimmt.

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