Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 23 Februar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/st7dr2q93h/
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abonnement postal, éd. 3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois ; Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les boréaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJaw. 1 Avnn. 1 jdiuet i Octo». deux &tiS'abonn.er toutefois pour les dernier 011 mflne Pour le prix de" chaque trimestre au 2 Mois 1 Mois Ff-3.00-Mk 2.40 Fr. 1.50-Alk 1.20 - TfHÂGE : ÎSO.O0O par jour ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne . . . * . . 0.50 La grande ligne 1.00 TIRAGE :IIO.0OO PAR JOUR | Rédacteur en Chef : i Armand « Jonrnal Qmtfâiera |,yp31lfla?it ' ! Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45. RUE HENRI MAUS | ~ —L-L..-L gggjBF'"""'"""1 y J DERNIERS £ O Pi M 1! M: ^ ^ S 3 OFFICIELS «ses»- «sife&i OS m ALLEMANDS BERLIN, 22 février. — Officiel, midi : Tnéâfcre do la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du îeld-maréchal orince I héritier Kupprocht de Bavière: Au sud d'Armentières, après une intense canon I nade, plusieurs compagnies anglaises ont pénétré | dans notre position; une vigoureuse contre-poussée e* en a aussitôt rejetées. En débarrassant les tran- \ chees, nous créons compté 200 morts anglais • 39 soldats ont été emmenés prisonniers. Des poussées d eclaireurs enemis au sud-ouest de Wameton. au sud du canal de La Bassée et entre l'Ancre et la Somme, ont échoué. Théâtre de la guerre à l'Est. d'arK?ée da ^cinnrécftal général prince Léopold de Bavière: I Au sud oi,est de Riga et sur la rive sud du lac deharoc.z, des entreprises de détachements russes s élevant jusqu'à la force d'une compagnie ont . échoue. A lalasy, sur la Sçhischaru et dans plusieurs endroits entre le Dniester et les Carpaihes | boisees quelques coups de main de nos détachements d attaque ont été exécutés avec succès. ~ ront d'armés du général colonel I archiduc Joseph: et I jioupe d'armée du fsldmaréchal Général î r von Mackensen : ° j î Par un temps de rafales de neige, l'action n'a s été que minime. I p Front en Macédoine: A lest du Vardar, les Anglais ont tenté de s'in- I staher devant notre position ; ils ont été chassés I dans un combat à la grenade à main. I v( AUTRICHIENS de VIENNE, 21 février : , théâtre de la guerre à l'Est, I Pas d'événements particuliers. I Théâtre de la guerre italien, j da Le combat d'artillerie sur le jront du littoral a été da de nouveau assez intense l'après-midi. Durant la I ^ nuit un avion ennemi a jeté, sans résultat des bon- me calités' n°S P0SUiOnS ^ CarS° et W qUdqaes lo- f. J'ZS£ STUr ^ illdiccuie> n°\> ™ons abattu ava paiie feu de nos mitrailleuses, un avion italien l e<" -- 4-v servatéur grièvement blrs&. I •BULGARES « j SOFIA, 22 février. av« Fioni en Macédoine : Eta Entre le Vardar et le lac de Doiran, feu d'artillerie intense qui augmenta d'intensité vers minuit, j notamment aux alentours de Matschinkovo.Des dé- ce tachements d'artillerie ennemie qui cherchaient à yn marcher de l'avant, jurent arrêtés par noire tir de pre ban âge. Sur le restant du front, faible activité d ar- ^ tilteiie. Nous avons dispersé par noire feu des pa- jQ trouilles ennemies sur les versants méridionaux de rar la Behsitza Planino et dans la plaine de Seres. Un avion ennemi a jeté rans résultat des bombes sur la gare d'Oktsschylan. Front en Boumanie: , A l'est de Tulcea, feu d'infanterie et de mitrail- 1 e leuses sur les deux rives du bras St-Cc -ges. 27 COI TURCS na CONSTANT1NOPLE, 22 février. — Officiel du ie 21 février : té. Ji'ronif du Tigre: tre Faible lutte d'artillerie et d'infanterie récipro- de que. . de Front du Caucase: ge Des mouvements de reconnaissance, effectués par ^ un faible détachement ennemi contre les avant- {e] postes de notre aite droite ainsi que contre notre d(i aile gauche, ont été repoussées à notre avantage. ce Nous avons capturé dans une position une certaine je] quantité, d'armes et de matériel. Pour le reste, l en- ^ nemi a dirigé un faible feu d'artillerie contre notre jal position de l'aile gauche. ^ in Sur les autres fronts, pas d'événements d'une im- p; portance particulière. FRANÇAIS PARIS, 21 février. — Officiel de 3 h. p. m. : nf Aucun événement important à signaler au cours de de la nuit. tK PARIS, 21 février. — Officiel de 11 h. p. m. : gr Activité des deux artilleries dans la région de la ce Butte-du-Mesnil et sur la rive droite de la Meuse, qt vers le bois des Caartières et vers Bczonvaux.Les jo tirs de noire artillerie ont allume un incendie dans fr les lignes adverses à l'ouest du Grand-Chenois. Un à coup de main ennemi sur un de nos petits postes du secteur de la ferme des CTvambrettes a échoué sous les feux de ces derniers. Journée calme pai - tout ailleurs. E RUSSES F PETROGRAD. 20 février. — Officiel : Dans la région de Slaveniine, grâce à un jeu j" concentré, nous avons repoussé une attaque pro- ncncée par un batailloh ennemi. y Avant-hier et hier, nos aviateurs ont livré un certain nombre de combats aériens qui se sont terminés en notie faveur. Un de nos avions, piloté 11 par le lieutenant Pamson, a forcé deux appareils al lematids à rebrousser chemin. ^ Sur le front en Roumanie, duels d'artillerie et opérations de reconnaissance. f ITALIENS d ROME, 20 février. — Officiel ; c Sur te haut plateau d'Asiago, dans la nuit du 19 r février, un détachement ennemi a pénétré dans f nos tranchées creusées dans la neige. Il est entré j dans un de nos retranchements établis dans les en- 1 viions de Casera Zebio Pasiorille. Après un 1/0- r lent corps à coips ,il en a été rejeté. Les Autri- î chiens ont subi des re„,, sensibles et kiss* quelques prisonniers entre nos mains. Nous avons de nouveau dirigé un (ir précis sur la gare de Tarvis. ' ANGLAIS LONDRES, 20 février." Sous la protection d'un violent bombardement, qui a complètement détruit nos tranchées, de forts détachements er.nenùs, appuyés par des lance-flammes, se sont élancés hier soir à l'assaut contre notre petit poste avancé au sud de ae Transiey. Nous avons pénétré au cours de la nuit à l'est d'Amen. tieres et a l'est d'Y près dans les lignes allemandes et y avons causé de graves dégâts. L'ennemi a fait nier soir sauter une mine au sud-ouest de Wytsckac-ie, qui n'a pas occasionné des dégâts. Les tranchées ont cté copieusement bombardées pendant la journée à Sailly-Saillisel, La Bassée, Messines et U-vf-schaete. Dernières Depêclies . Démission d'un ministre hollandais. 1 La Haye, 22 février. - Le Bureau de Correspondance de La Haye annonce que le ministre des «inances, M. Van Gijn, a offert sa démission. Son v 1 successeur, qui serait déjà désiré, sera nommé •'< prochainement. ^ Les mesures contre la contrebande e en Hollande. h La Haye,^ 22 février. — La Première Cambre a !t vote le projet de loi visant la répression énergique de la contrebande. gouverneinenî anglais et la navigation F' néerlandaise. re La haye,22 février. — Le Bureau de Correspaa- nc dance de La Haye annonce que les navires néerlan- Ie' dais, sont Prèts à prendre la rner sur lest, à du destination des Etats-Unis, ont reçu du gouverne- rc; ment anglais l'autorisation de partir, à condition m£ qu ils fassent escale à Halifax et qu'ils ne touchent 101 d aucun port situé au sud du cap Hatteras. Cette avance du gouvernement britannique «v» d^ pas < •ire. cogérée comme une règle générale pour l'a- ml, ''eui •' 11 s»r chaçuq' ._;i5 ;a_rîîc , ier_ kar Londres," 22 "février. — Le correspondant 8ïT" « Daily Mail » à- Madrid annonce que M. Gérard, avec quatre autres membres de 1 ambassade des - Etats-Unis h Berlin, est arrivé mercredi à Madrid. ^al L'Amérique et le Mexique. ^ Londres, 22 février. — L'Agence Reuter annonce que M. Fletcher, le nouveau ministre des Etats-Unis au Mexique, est arrivé à Mexico-. Un de ses premiers actes sera de protester contre la saisie du des mines appartenant à des étrangers et non ex- Le pioitées ^encore au ! 4 février, que le président Car- tai ranza se propose de décréter. lv!' La catastrophe d'Arkangel. c^" Copenhague, 22. février. — D'après «Politiken», gc le journal « Haparanda Ny'aeter » annonce que ^ l'explosion de munitions survenue à Arkhangel le ^ 27 janvier provoqua une catastrophe terrible, qui a ^ = coûté la vie à des milliers de personnes. Le jour- ^ nal écrit : D'après les dir^s de témoins cculait .s, ^ le plus grand dépôt de munitions du monde a Fau- ^ té. L'explosion avait eetièrement le caractère d'un tremblement de terre. Les stocs de munitions et ^ de matériel de guerre occupaient un emplacement ^ de 2 kilomètres de locg et de 1 kilomètre de lar- ^ ge. Les explosions se sont suivies coup sur coup. , A la suite de la première, la gare du chemin de 1 ^ fer, située à une distance de 2 kilomètres, a été j" détruite. On évalue les dégâts matériels à plusieurs , centaines de millions de roubles. Or^croit genora- lement que la catastrophe ne doit pas être attribuée ^ à la négligence, mais que malgré la sévère surveil-lance, quelqu'un a réussi à introduire une machyie infernale dans le dépôt. On a arrêté jusqu'ici fOO ^ Finlandais suspectas de participation à l'attentat. ^ La situation à Athènes. f0 Rome, 22 février. — Le correspondant d'Athè- m nés du « Corriere délia Sera » mande que la note 0[ des Puissances de l'Entente prouve que la situa- tg tion ne s'est pas encore éciaircie. Le gouvernement grec présume que l'attitude assez raîde de 'a Fran- p, ce doit être attribuée aux intrigues des vénizélistes, tr qui influenceraient les ministres de t'E"tente. Les g. journaux athéniens affirment que certains milieux | s( français veulent amener ie gouvernement français ^ à occuper Athènes pour des motifs politiques. , j La Suèds doit souhaiter la défaite c de l'Angleterre. p Stockholm, 21 février. — L'écrivain militaire j< Ernest Liïjendahl traite dans l'« Aftonbladet » les d principes juridiques concernant la guerre sous- g marine allemande, et démontre que l'Angleterre r: • était le pays où le droit des gens fut tout d'abord o foulé aux pieds. Liïjendahl déclare également que h la situation est celle-ci : Depuis deux ans et demi n ' l'Angleterre maintient le blocus de la faim, mais i on ne peut obliger au nom d'aucune morale le -eu- 1; pie allemand à se laisser mourir de faim. Long- q temps assez '1 a résisté et toléré la navigntlon neu- s tre à destination de l'Angleterre. Mais à présent p l'heure décisive a sonné : l'Angleterre a choisi ci comme arme le blocus de la faim: i'A'emagne lui s répond par la même arme. C'est là son plein t droit. Le peuple de Kant établit ici un « impératif catégfcrfq e ■> qui a pour but de \ai;icre l'Àngleter- c re. Ceci signifia avant tout pour la Suède, le re- j feulement de la Russie vers l'Asie. Avant la guer- { re, nous n'avions rien à reprocher à 1 Angleterre. t Mais celle-ci combat pour l'extension de la tyran- ( nie russe en Europe. C'est pourquoi nous avons < intérêt à souhaiter la défaite de l'Angleterre.Nous i 3Pv rpendre le Lt ne poavoa ri-n faire de mfc; • t,r?yAn21etene> ni plus possib'e notre navigati v ";'Mns- En oa" al ' afin de sauver la vie à nos piti-A''?6' prendre t0 tre, nous pouvons par de!ài/ ."Sî ''Angleterre le plus die contact avec ! 'Allen// ; cefet J) affaiblie, est atteinte par la Nemesis, l'E^'f1 dans d' de telle soçte que fes neutr^J Wr !à qub pc l'orbite des Puissances Centrales. 1, meiiI?ure n« 'es intérêts de la Suède pren;'roi1ra tournure. '"'aïs. Appel aux inventeuïSv^ inondant du dr Berlin, 20 février. — Lft?-| -Vm',n c0"81-1'2 na « Deutsche Tageszeitung » . 4' P'ère source, Pi d'après des informations de touk- ^JS' nos en~ fe que depuis l'entrée en vigueur du !'8r 011 anp'an" -lemis n'ont pas encore réussi ?, c ,'elepufe quel- Al tii un seul sous-marin. On peut h guerre an" ! aues jours dans tous les otelfAlJ tDUS les ou" Ies glais, une grande affiche s'adressa}'1"0^58 Pr'aes ps vriers et ingénieurs, promettant '3 rait ,dêco0vrJr tra en argent -comptant, à celui qui ^s-nwrins al- on un moyen efficace de détruire lfî,;'fsa®-e de ''A" tm lemands. Cet appel aux inventerr. I nK mirauté anglaise. f 'or _ . . te|v , lib Saisie de v&l-mvfor a 'a « Non- qu Zurich, 21 février. — De Ta f"#nds ont saisi so. ve'le Gaz-tte de Zurich » : Les \:',:aleurs ho!lan- l'é'i à bord du t- Prias Hendrik » d7Jfs- c'ui r'taient noi daises s'élevant à 5 millions d'aPrès de< expédiées à Londres aux firfêfrf d&!ar5 pe'rî" de« les devises anglaises. L'argent I pas mé. Lie. Malversations cr. z'p qu'il y a im n'e Rotterdam, 22 février. — On Jrt!'3 ds la Slier- fin procès pendant contre i'arden n J€ 3 r°'ia » an" libre russe Sachumlincw. La <r ailra ®"a" m nonce maintenant que Mme Sjic.tjp pour d8S ,a!ts Air lement à répondre devant la j'ivtf • msis e!le peut nés du même genre. Ella a été a V avec son l rester dwa elle, où eile est j f d'r. .c cavtien de gia nia r t ma'sde, contre le verger1 - * 1 100,000 rcub! ;'s. 'ifôejuaod. de Tin nouveau joHî-nai' a paru le pre- tea-Sofia, 19 février. — Aujoun * «'''D '• '-h" en nier numéro du jot.-uai ^^^sH'nt H :an Zeitung f jndl *1!"? far î/emïft':';- -V -italien. un " . , . -, P°l Berne, 21 février. -- D après les journaux mi'a- oais, la clôture des signatures pour le quatrième ' 'n emprunt-de guerre a été ajournée du 25 février au 10 mars. - - | m A la Commission principale du Reichstag. net Berlin, 21 février. — La Comrr's.-ion principale 1 lu Reich&tag s'est réunie aujourd'hui avant midi. gad Les délibérations auxquelles assi:taient les s:cré-laires d'Etat Dr Htlfferich, von Coppelle, comte Riedern et Ziiiimermann, étaient de nature confidentielle. Le secrétaire d'Erat aux affaires étrangères a fait, avant le dépôt de l'ordre du jour, des communications conSdcntielles au sujet de l'évo- L; lution de la situation politique depuis le 31 janvier. 11 a traité de fi'attitude des- diveîses ptJ-csrmces neu- 1 très et a parlé d'un prochain livre blanc contenant de les écrits échangés dans la diplomatie. Le sécrétai- ro de d'Etat disserta longuement ensuite de la si'ua- 1 A tion née de la rupture des relations diplomatiques de avec l'Amérique. Il termina, aux appSw-dissements de la Commission, en exprimant sa vive conrian- lcj ce que nous atteindrons au moyen des sous-marins re: le but proposé. Le secrétaire d'Evt de l'office ini< Ro périal de la marine exposa que les espoirs fondes tra par la marine sur la guerre sous marine sans mer- ris ci, avaient non seulement été réalisés, mais dépas- rai sés. La fin de son discours fut couverte d'applau- cri dissemen-s. Etant donnée la manière systématique Ui de la presse anglaise de voiler par ordre gouverne- pa mental tous les coulages de navires, il est d'ailleurs te; difficile de poser dès à présent des chiffres cer- mi tains. Les cliifftes publiés il y a quelque temps dans ai un grand journal quotidien berlinois, au sujet du tri tonnage coulé — nous en avons les preuves en m main — ne sont pas du tout exacts. On ferait beau- pc coup mieux, avant d'être en possession des const.a- la tatit ns officielles, de ne dire plutôt rien, que de ci- Sl ter ces données sommaires, qui ne sont utilisées bi par nos e'nnemis que pour créer de l'agitation con- gr tre nous et amoindrir ou voiler les effets de la ce guerre sous-marine. Bien que toute un» série de m sous-marins ne soient encore rentrés à leur port et d'équipement, de leur raid s'étenJant à leur rayon p< - d'activité et d'après les instructions reçues, le se- cc crétaire peut assurer que les résuliats obtenus dé- ai passent les espoirs fondés par la marine. Il est ré- n jouissant de constaler qu'il n'existe aucun motif ir de n'avoir pas même à déplorer la perte d'un seul d sous-marin depuis le début de la guerre scus ma- S-rine sans réserve. Les mesures de protec'ion dont le on a tant causé dans la presse anglaise et au Parlement anglais, ne dépassent point la mesure nor- i1* maie, s'il faut en croire les sous marins rentrés de - u voyage. La navigation est pour ainsi" dire nulle dans g la mer du Nord. Quant à la navigation, elle est " quasi suspendue. Si l'on considère la situation dans ^ son ensemble, la marine peut envisager avec la P plus grande confiance le dévelcpp:ment ult'rieur de la guerre scus-marine. Les espoirs que fonce c ; sur elle le peupie allemand sont pleinement iégl- 8 | timés par les résultats acquis jusqu'à présent. e x A Le secretaîre d Etat à Tint >rienr fit remarquer que le ravitaillement de l'Angleterre en matières de n première nécessité augmentait de jour en jour.Les fournitures en vivres, bois de mines et-charbon fai- i tes par l'Angleterre aux Alliés et aux neutres en décembre 1016, et le recul contre le mois de dé- î cembre 1915 est sensiblement plus grand que le s recul moyen-de toute Tannée 1916 côfttre 1915. i Les chiffres prouvent que ie ravitaillement britannique approche de son point dangereux. De même au point de vue commercial, on peut compter en toute certitude sur la complète réalisation de toutes les espérances inhérentes à la guerre sous-marine. Après le dépôt de l'ordre du jour, le secrétaire d'Etat aux Finances, comte Rœdern, prit la parole pour faire des déclarations confidentie'les concernant la sil|jai!on financière. La guerre maritime. Londres, 21 février. — La « Gazette de Londres.» annonce que jusqu'à contre-ordre, seuls dss navires britanniques ou alliés pourront accoster Plymouth. L'Amirauté a défendu aux pilotes étrangers de travailler dans les ports et eaux territoriales du Royaume-Uni depuis Yarmouth jusqu'à St-Abbey Road. Berlin, 22 février. — Comme nous l'apprenons, les huit membres américains appartenant aux équipages des navires marchands ennemis capturés et transportés en,Allemagne par le « Yarrowdale », ont été mis eri' liberté. Quoiqu'on raison de la situation, les Américains pouvaient être traités comme prisonniers de guerre, on avait décidé depuis longtemps, mais exceptionnellement, leur mise en liberté, attendu qu'ils ignoraient avant leur départ qu'ils seraient traités en Allemagne comme prisonniers de guerre en leur qualité de membres de 1 équipage d'un navire marchand armé ennemi.Les nouvelles arrivées ici d'Amérique après la rupture des relations diplomatiques, au sujet de la saisie des navires allemands et de l'internement des équipages allemands, semblaient toutefois conseiller de ne pas mettre ces hommes en liberté avant qu'on n'eût reçu une communication officielle au sujet de 1 incident. Il a donc été procédé à cette mise en liberté après qu'on eût reçu officiellement l'avis que les navires allemands n'ont pas été saisis en Amérique et que les équipages n'ont pas été internés.Londres, 21 février. (Reuter.) — Le voilier anglais « Centnrîo » (1,828 tonnes) a été coulé. Berlin, 21 février. — Deux scus marins retour de voyage ont coulé 24 vapeurs, 3 voiliers et 9 banaux de pèche. Parmi les vaisseaux coulés, il y en a un jm-géant brut 9,100 tonnes de charbon, un a '"^iiUfTî âg minerai de fer,un de 3,500 toa-gai'ine)-, iTn mr'*- et, de mar- un vapeur de 2,700 tonnes de matériel de guerre k pour l'Italie, un de 400 tonnes de zinc, un de 800 tonnes de marchandises diverses, et un de 300 tonnes de fers à chevaux, le tout jaugé brut. En outre, parmi les vaisseaux coulés se trouvait un tank à vapeur jaugeant brut 7,000 tonnes. Un canon a été capturé. Londres, 21 février. — Le vapeur « Bri gade », jaugeant brut 425 tonnes, a été coulé. ■ n. 1 lh ' i1 i i ■ Wi« DEPECHES ( tieproduiles de i édition preceaenie.j L?s neutres. Les Brésiliens raillent Wilson. Nous lisons dans la «Gazette de Cologne» : Le journal «Le Brésil», paraissant à Paris, jelte de nouveau une lumière éclatante, dans son numéro du 4 courant, sur les contrastes existant entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud au pouit de vue des idées pacifistes de Wilson. Dans un aperçu chronologique au sujet du développement de la doctrine de Monroë, l'auteur fait ressortir comment, depuis le gouvernement de Roosevelt en 1902, cette doctrine défensive s'est transformée de plus en plus en une doctrine impérialiste — offensive — et ce d'une façon assez rapide, après que l'Europe eût assisté, ies bras croisés, au spectacle édifiant comment les Etats-Unis annexèrent les dernières colonies de l'Es pagne, Cuba et Portorico, dans, leur sphère d'intérêt. Depuis cette époque, on ne dit plus : «L'Amérique aux Américains », mais : « L'Amérique aux Américains du Nord ». Roosevelt déchire le traité de 1848 avec la Colombie et prend le Panama. Il brandit le « big stick », en sa qualité de politicien-surveillant, sur la tête des républiques latines américaines et confirma ainsi le droit de surveillance des nations fortes sur les nations faibles. Sous Taft, la diplomatie du dollar atteint une gtande renommée ; elle s'pxen a par la surveillance financière des républiques insolvables de l'Amérique Centrale, sous le prétexte de les protéger contre leurs créanciers européens. Wilson propose aux républiques latines, dans son célèbre discours de Mcbila, un traité de garantie réciproque au point de vue de leur intégrité, de leur souveraineté et de leur égalité vis-à-vis des Etats-Unis. En même temps il intervient, les armes à la maint, dans les affaires du Mexique et met la main sur San Domingo et Haïti, où débarquèrent des mate:-lots et des fonctionnaires américains. Benjamin Jeffersoc, l'ambassadeur américain au Nicaragua, gouverne cette république et lui impose un traité de cession relatif à l'isthme de Nicaragua. Et voilà le principe défiguré qui est devenu « un principe de pillage et d'extorsion », que M. Wilson propose à l'Europe comme une formule pour la paix, pour l'union et le droit ! L'impérialisme des Yankees a transformé, par ces événements, la doctrine de Monroë, et son origine si généreuse et si désintéressée, « en des chiffons de papier sans valeur », et, après tout cela, M. Wilson veut encore jouer le rôle d'arbitre du monde et apporter aux peuples la Charîa-Msgna de ; la paix idéale, dont il rêve ! ! I A la Chambre des Communes. «Londres, 20 février. — A la Chambre des Communes, u-n député a demandé au gouvernement : si certains navires signalés comme perdus avaient été torpillés par des sous-marins. M. Mac Namara m --g m mm m? a répondu que le gouvernement n'avait pas l'intention d'annoncer combien de navires ont été coulés ni où ils ont été coulés, ces indications pouvant être utiles à l'ennemi. Les informations concernant la perte ou les avaries de navires seront communiquées officiellement à l'armement intéressé ou aux bureaux du L'oyd. En conséquence, si des nouvelles paraissent au sujet de bâtiments torpillés par des sous-marins, elles ne se basent pas sur des informations officielles.Le rationnement en Angleterre. Londres, 21 février. — Le « Times » annonce que les restaurants ont été rationnés pour le sucre et pour la viande. La politique économique en Angleterre. Londres, 21 février. — D'après le «Daily News», on envisage une nouvelle réduction des importations de papier et de pâte de bois, qui avaient déjà été diminuées de moitié. On négocie avec la France en vue d amener ce pays à restreindre ses exportations vers l'Angleterre, exportations qui se sont augmentées sensiblement pendant l'année écoulée. La récolte de froment en Angleterre. Le « Dagens Nyheter », de Stockholm, apprend de Londres que, malgré les mesures prises par les autorités, la récolte de froment pourrait bien rester en-dessous de celle de l'année dernière : la cause en résiderait dans les dégâts occasionnés aux semailles d'automne par l'hiver rigoureux. On doit donc s'attendre à une nouvelle hausse dit froment. L'âge militaire en Angleterre. Le « Times » écrit qu'il est très probable que le gouvernement anglais portera l'âge militaire de 41 à 50 ans. La disette en Grèce. Amsterdam, 21 février.— Le correspondant athénien du « Times » annonce : Le blocus maritime, commence déjà à faire sentir son influence. Dimanche on n'a distribué que les 7 '8 d-tî pain. Le jour avant on n'a rien su se procurer Etvant midi. Il paraît exister une grande disette de riz macaroni et de légumes, pour lesquels on paie des prix exorbitants. Le nombre des mend^nto a considérablement augmeaté.Comme nous l'avons mentionné antérieurement, les Alliés ont pris des me- informations italiennes, une disette de pain s'est produite à Athènes-, La population ne reçoit plu9 que 125 grammes par tête d'un pain de qualité médiocre. Les représentants de l'Entente accusent les autorités grecques d'avoir caché des dépôts de bié. On a distribué du blé dans quelques îles dépendant du gouvernement vénizéliste. Un démenti de M. Gérard. Paris, 20 février. — Le ajournai du Peuple > an nonce que M. Gérard a prié les journaux de démentir formellement qu'il ait jamais accordé d'interview à certains journalistes parisiens. La censure a supprimé la suite de l'information. Explosions en France, Paris, 21 février. — D'après le « Petit journal », une explosion qui s'est produite dans la poudrière de Sevran Livry, a coûté la vie à six personnes. Léo dégâts matériels sont considérables. A 1a suite d'une explosion,dans les ateliers de Verpailière (département de l'Isère), cinq ouvriers ont ét' çriè-vt ment blessés, tandis qu'un autre a é^ * Fermeture du port de Plymouth. Christiania, 21 février. — La légation, norvégienne à Londres annonce que Plymouth, le port de guerre anglais, vient d'être fermé à la na igation neutre. Plus de charbon pour l'Italie. Lugano, 21 février. — Depuis une quinzaine, les journaux italiens ne publient plus d'informations relatives aux entrées et aux sorties de navires dans les ports italiens. Le correspondant à Gênes du « Sole » constate qu'une hausse du fret de 10 shillings à la tonne, consentie pour le transport du charbon en Italie par les gouvernements français et angiais da::s le but d'attirer les navires neutres, n'a donné aucun résultat. Les Importations de charbon à Gênes, ont complètement cessé et ies dépôts sont épuisés. L'emprunt rosse. D'après le « Djen », les souscriptions à l'emprunt de guerre, ont été clôturées le 13. Les obligations dont le placement avait été entrepris rar les banques privées, n'ont pu être placées. Il n'y avait de demandes ni de la part du capital moyen ni du petit capital. La guerre sous-marine. Londres, 21 février. — Le voilier anglais « Cen-turio » (1,828 tonnes), a été coulé. Francfort-sur-Mein, 21 février..— De Christiania i à 1a. « Gazette de Francfort » : La Norvège a perdu jusqu'ici 47 navires dans la guerre. Berlin, 21 février. — D'Amsterdam à la « Ga-i zette de Guerre » : Malgré te système anglais de tout voiler, la conviction se fait jour, que la guerre : scus-marine à outrance sera le tombeau du commerce marîfime anglais. Les pertes totales des armateurs anglais, depuis le début- de la guerre, ne peuvent encore être évaluées, même approxima'i-3 vement. Le Lloyd avoue, que depuis le 1 février 200,2S1 tonnes ont été perdues. Dans ce nombre .1 ne figurent que des paquebots et des vapeurs de e pêche, non compris les navires de surveillance et les bateaux de pêche. Les plus gravement atteints,^ sont les armateurs de Londres, Liverpool et Glasgow.t Frontière suisse, 20 février (Havas). — Ont en-it core été coulés le 17 février les vapeurs anglais a suivants : « Exel », <i. Viola », g. Berrina ». etj 4me Année - N. 86 i - Ed. I > < CIHQ CIÏITin* Vendredi 23 Février 1917

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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