Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 01 Januar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d21rf5n24b/
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3* Année. - N° 454. Edition B CINQ CENTIMES SAMEDI I" JANVIER 1916 ASONNEMEnïJ>OSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix dç : 2 Mois i Mois 3.00-Mk.2.40 Fr-1.50-MM.20 T8RAGE : 75.000 Le Bruxellois r Rédacteur en Chef : 3VTr ro d© S ALM iramal C";ildlen Iniipeiidaaf I — mi — ■■■■! ■■■■ n— mu ■ Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS S ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie. 1.00 Annonces commerciales . 1.00 * financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.20 La grande ligne 0.40 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Les désillusions du Roi Pierre de Serbie La réponse de l'Autriche à la note Ftats-unis LE NOUVEL-AN L'année 1915 s'engloutit dans l'abîme c la','7""® déjà muhirnillénadre de la planète. été défeïî'.? de 1916 pointe à l'horizon sangla, mer ce de f arÈLen larmes. De çao\ V.U-:ain sera-t-il fait1 N'y a-t-pas une dérision suprême à exhumer ici l traditionnels et surannés clichés des « vœt ds bonheur pour l'un neuf »? Eh non! La " prime toujours la Mort, et quelque effroy ble que soit le cataclysme sans précédent qi désole et endeuille V Humanité depuis le août 1914, élevons nos cœurs... Sursum corda! et souhaitons que 1916 c catrise les plaies faites par cette guerre V expiable et fratricide. Souhaitons-nous l Paix, qui ne tardera plus à devenir une rée lité bienfaisante. Le monde est plus que le de souffrir et de pl' .rer, des indices certain présagent l'aube attendue. L'héroïsme qi fut et reste l'apanage commun de tous le combattants, aura mûri l'estime mutuéll de peuples qui s'ignoraient trop et qui bien tôt, se souvenant qu'ils sont tous des fils d prédilection de la noble race Aryenne, se rt concilieront, espérons-le, pour jamais! Puisse 1916 ramener la joie et le bonheur et aussi l'oubli et le pardon, chez tous ceu. qui ont souffert! A l'occasion du Nouvel-An le «Bru xellois » ne naraîtra. rm.K HpiYiain Guerre ieu : "•pjrc.ï| e rv-n • Par™ 'fue*ia moûiiaiéJ" ALLEMANDS Théâtre d- la guerre de l'Ouest Berlin, 31 décembre (communiqué v di). — Après tme explosion efficace, no avons enlevé aux Anglais une tranch avancée au nord-ouest de Huliuch, 2 rnitra leuses et quelques prisonniers sont tomb dans nos mains. Une attaque aérienne enr mie contre Ostende a occasionné de consici rables dégâts dans la ville. J cloître du S cré-Cœur a souffert principalement; 19 haï tants Belges ont été blessés et un tué. Il n a pas eu de dégâts militaires. Théâtre de la guerre de l'Est et des Balkans Iiien d'important à signaler. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 30 décembre. — Les combats < Galicie orientale ont pris de l'extension sont devenus plus violents. L'ennemi a di gé luer ses attaques non seulement contre front bessarabique, mais également cont nos positions à l'est de la Strypa inférieu et moyenne. Sa poussée a échoué en gran, partie déjà sous le feu de nos batteries. Là ceci ne se produisit pas,les colonnes assa lantes s'écroulèrent dans notre feu d'infa terie et de mitrailleuses. Dans la partie se tentrionale de son champ d'attaque d'hi devant la tête de pont de Burkanow, l'advt saire a laissé sui le terrain 900 tués et bh ses grièvement. Trois enseignes et 870 ho mes se sont rendus ici. Le nombre total prisonniers le second officier et 16 homme dépasse 1,200. A l'ihwa et à la Putilowka des combc d'artillerie se sont c :gagés i:--r endroits, i ruisseau de Kormyn et au Styr, des trou£ austro-hongroises et allemandes ont refoi plusieurs poussées en avant russes. Théâtre de la guerre italien Au front du Tyrol des tentatives d'atx ques ennemies contre Torbola et contre Monte Carbonile, ont été arrêtées par noi feu. Sur les pentes au nord du défilé du 1 nale, les Italiens, en abusant du drapeau Genève, ont essayé d'achever leurs obstac en fil de fer. Ils furent bombardés. Sur haut plateau de Doberdo, il y a eu de v lents combats de lances-mines qu.% durbrt jusque''dans la nuit. Evénements sur mer La flotte austro-hongroise devant Durazza Le 29 décembre tôt une flottille de ci destroyers et le croiseur Helgoland ont < truit le sous-marin français Monge ont f prisonniers le second officier et 15 homm-ils ont ensuite coulé par leur feu d'artille un vapeur et un voilier dans le port de 1 razzo et réduit au silence le feu de plusiet batteries de terre, A cette occasion deux d troyers ont heurté des mines. La Lina a c< lé et le Triglaw est gravement endovtmat La plus grande partie de l'équipage est si vée. Le Triglaw fut pris en remorque, m 'u dut être coulé quelques heures plus tard, .. tendu que plusieurs croiseurs et destroy, it ennemis, numériquement supérieurs, mei çaient la retraite de toute la flottille. No, il flottille est rentrée dans le port servant ■>s base d'opération.On a constaté distincteme x parmi les navires ennemis des croiseurs c ■e glois types Bristol et Ealmouth, ainsi q i- des destroyers français du type Bouclier. n2 ITALIENS Home, 29 décembre. — En Judicarie n i- tre artillerie a continué le bombardement i '- Fort Por et a également dirigé son feu cont a le village du même nom, où on avait signa i- des mouvements de troupes et des colonn s d'approvisionnement, qu'elle dispersa. L'a s tivitc de nos petits détachements nous perv, •i de progresser un peu dans l'Etsch, dans s secteur de l'embouchure du ruisseau Vc e Arsaba. Dans la vallée de Sugano, l'artih - rie ennemie a lancé quelques obus sur Bo e go, Castelnuovo et Strigna, sans occasionn »- des dégâts nulle part. Sur les hauteurs l'ouest de Gôrz et sur le Karst, l'ennemi te , ta vainement de déranger, par des lanc c ments de bombes, nos travaux de fortifie tions qui sont continués avec la plus grani 3 activité. l'RANÇAIS Paris, 29 décembre. — (15 heures.) — Nv j calme, sauf dans le secteur de Chaulnes, où ï'i signale un combat à coups de grenades et > Champagne, ouest de Navarin, où nous avo bombardé les organisations ennemies. Paris, 29 décembre. _ (23 heures.) — En B . G loue et en i ifms. l'artillerie x'rst. t-, ■■ oy-fUe part et d'autre au cours de la journée, nord de l'Aisne, nous avons détruit par noire des abris de mitrailleuses et dispersé des trav leurs autour de la Ville-au-Bois. En Argon . nous avons fait exploser deux mines vers la c 285, au nord de la Fille-Morte ; un petit poste us nemi a sauté. Sur les hauts de Meuse, un tir ée notre artillerie sur une batterie ennemie, rCpé il- au bois de Warmont, nord-est de Savnt-Mihic, és donné, d'après les renseignement de l'aviatio e meilleur résultat. Dans les Vosges, canonnade i£. sez vive sur divers points du secteur, notamm entre la Fecht et la Thur; très violente dans la gion de l'Hartmannsweilerkopf. Malgré de lentes contre-attaques ennemies, l'action entât V hier nous a laissé en fin de journée maîtres d' série d'ouvrages ennemis établis entre le lleh se-1 et le Kirzenstein qui s'ajoutent aux trancl déjà perdues par l'ennemi. Le nombre des pru niers tombés entre nos mains depuis hier s'él à 800. Le total des prisonniers valides faits puis le début de ces opérations, est actuellem de 1,678. Aux dires unanimes des prisonniers, ?n pertes ennemies au cours de l'attaque du SI des journées suivantes sont considérables, le ANGLAIS re Londres, 29 décembre. — L'ennemi a re trépris le 28 décembre, sans succès, une ^e taque contre notre dépôt d'aviation. 1 quatre aéroplanes, deux seulement atteig 'l- rent intacts leur but, mais n'occasionner, n- aucun dégât. Un de nos aéroplanes a p- abattu. Nous avons prononcé pendant la n er une poussée heureuse près d'Armentièi 'r- avons pénétré dans les tranchées ennemiet '■s- y avons jeté des bombes, infligeant < n- pertes à l'ennemi. Nos pertes fur, ie minimes. Après environ dix minutes ■ s> tre détachement se retira. Notre artilleri bombardé de nouveau aujourd'hui avec s •ts ces, sur beaucoup de points, les tranchéei Lit quartiers de l'ennemi entre Mamet et M <es cay. L'ennemi a fait sauter, près de Giv ilé chy, deux petites mines, ni les troupes ni tranchées ne furent endommagées. Aujo d'hui le calme a régné dans la région au ; du canal de La Bassée. A Y près violent bi bardement réciproque. re RUSSES 1 o- cje Pêtrograde, 29 déc. — Front de l'Oue >e. Sur la rive gauche de l'Aa un détachem le de lettons a eu une rencontre avec un di ;0_ chôment ennemi. Les lettons se précip ,ni rent sur lis Allemands qui laissèrent tués et des blessés sur le terrain. Sur le restant du front jusqu'au Pn feu d'artillerie et d'infanterie par endro Au front au sud de Prypec et en Galicû n1 combat continué. lé- ' ait TURCS yS' Constantinople, 29 décembre. — 'Au front rte l'Irak, la bataille i-rès de Kut el Amara a et w~ nu* avec de longs intervalles. Lors de la pris irs Sched Said, nous avons pris 1)50 bidons de pc es- et de benzine appartenant aux Anglais. ~'U- Au front du Caucase, rien ne s'est passé, lé. traction faite de combats de patrouille«. lu- Dans la nuit du 97 au 28 courant, notre arti 'lis riej ripostant au feu d'un croiseur anglais et d it- torpilleurt a réduit au silence les 'canons de 3TS deux navires qui avaient dirigé un' feu ineffic, JO_ contre Anaforta et Ari liurnu, et les obligea à ; 1re l0"Jner- A Sedd id Bahr, il y a eu, dans la nuit , 21 ait 28 courant, un violent combat avec des bc c e bes et torpilles aériennes aux ailes droite et g< n* ehe. Au centre, coihbat d'artillerie. L'après-m n~ deux croièeurs ont bomba, dé pendant peu de te v ne l'aile droite, mais ils cessèrent leur feu à la su de la réaction de notre artillerie et s'élotgnère U -i des croiseurs a été touché par un obus. Le n tin, notre artillerie a descendu un biplan qui «t o volait Jeni Schehir et Kum Kaleh. Il tomba à , mer à la hauteur de ï'ehlceh Burna et fut remorq 11 vers Imbros. JSios batteries de la côte de l'Anato 'e on ; efficacement bombardé les points de débarqi lé ment de Tehh<'h Burnu et Sedd ul B ihr et leurs < es virons. Le 27 courant, un de nos liydroplanes a p< C- noncé un vol de reconnaissance au-dcssùs de Le it nos et Maioro et jeta avec succès des tombes sur i le magasins du port de Mudros, ou un incendie éci ,11 ta. Sinon rien de nouveau. e" Constantinople 31 décembre. —Les S r~ noussis ont fait 134 Anglais prisonniers dai les combats de Matruii. a Au front des Dardanelles un cuirassé i n~ un torpilleur ont lancé, le 29 décembre, que e" ques obus sur Anaforta et se retirèrent ei a~ suite. Notre artillerie a nus en faite un to -e pilleur qui voulut s'aoprocher cl'Ari-Bami A Sedd-ul-Bcihr.y lancement, de bombes tre animé sur l'aile droite et gauche dans l nuit du 28 au 29 décembre. Vers midi deu m navires ennemis ont bombardé pendant que, •,n que temps notre position au centre, âpre ns qu'elle avait été repérée par un de leurs aére planes. L ennemi fit alors sauter trois viint dont l'une^£c!tes jui n'occasionna r"* d_f cïi^T^^^^tmTtTuSKTiez l'enn'c', même. Les d autres mines détruisire ^ un morceau de tranchée de 10 mètres de le ne geur, dont les décombres restèrent dans i 0fe mains de nos ennemis. Le cuirassé françi en- Suffren, ancré à l'ouest de Yenichehic, a e d- vert le 28 décembre le feu contre une bat rée rie à la côte anatolique des détroits. Nos bt , "■ teries ripostèrent et touchèrent de deux oh l^e le cuirassé français qui, enveloppé de fia mes et de fumée, s'éloigna. Le 28 décemb, . dans la nuit du 29 décembre et le 29 déce no_ bre, nos batteries dans les détroits ont bo niic bardé efficacement les environs de Sedd" ,tne Bahr, les points d'embarquement de Te, fet> Burnu, ainsi que les camps et hangars eni ,ées mis. Le 29 décembre un de nos hydroplai on- a jeté des bombes sur le camp septentrioi èi'e de Sedd-ul-Bahr, où un incendie éclata. ^e't Sur les autres fronts pas de changemen Le dénombrement du butin pris à Ari-Bur et à Anaforta n'est pas encore terminé. Dernières Dépêches £ Les désillusions du Bo! Pierre de Strl ni- Le roi Pierre de Serbie a reçu en audiei mt à Vallona, lorsqii'il y séjournait pendant été retraite, 1© député italien M. Cassoletti, ai uit lequel il s'était lié d'aL-itié au cours de s es, long séjour en Suisse, il lui a ouvert s et cœur et lui a raconté toutes les expérien< Tes amères qu'il a dû supporter de la part de znt alliés depuis cette guerre mondiale. io- Ainsi que la Kreuzzeitung l'annonce g a Lugano, le Roi a confié d'abord à son a uc- qu'il aurait certainement adhéré aux con • et tiens de l'ultimatum autrichien du mois on- juillet 1914, s'il avait pu prévoir les cou en- quenoss de ce conflit universel et s'il aur les pu se douter de la manière dont ses ail ur- tiendraient les promesses qu'ils lui ont i \ud tes. Le Roi a avoué avoir été encouragé i7n- invité directement par la Russie à décli] l'es exigences autrichiennes. Les promes russes stipulaient d'abord : que l'Autric Hongrie, aussitôt après la déclaration de s{. . guerre à la Serbie, serait inondée de trou cni russes, de telle sorte qu'elle ne puisse son: ■,fa_ à entamer une action militaire centre itè- Serbie. (les L'armée serbe, encore très affaiblie par dernières guerres balkaniques, ne dev j,ei former en tout cas qu'une sorte d'armée ifs réserve qui ne devait se mêler aux évé , ments militaires que lorsque les décisi des autres Etats des Balkans prendrai une tournure inattendue des puissances l'Entente. Ces dernières avaient eu prim vement l'intention de ne provoquer l'ex] sion de la grande guerre qu'en 1917, la I ; j? sie ayant encore besoin de ce délai pour a< ■-role ver complètement ses chemins de fer stn giques. al j. Après l'attemtat de Serajevo (29 j 1914),_ les puissances de l'Entente ont « Abonnements au «Bruxellois" >'é- A barttr du 1 janvier 1916, le Bruxellois sera régulièrement distribué par la Poste tou: du les jours. m- On beut s'abonner dès maintenant dans tous les bureaux de Poste en Eelgique et â l'Etranger, au t>nx de: Fr. 4.50 OU M. 3,60 bdY ri.u 1 ionviop 1 Q1 A on o ■% -*-»-«« a r\ r» lJo * " ^ ^ U1CU.H 4.1/J-U. ite U suffit de se taire inscrire a n'importe quel bureau ae boste ordinaire ou bureau ae postt auxiliaire en sbéhfiant si on veut recevoir l'édition A, paraissant à Bruxelles à lT_ 1 heure, ou 1 édition B, paraissant à Bruxelles a 8 heures, ou les deux sautions. Ja _ Pour éviter tout relard dans la distribution, nous prions nos lecteurs de bien vouloir ué s'inscrire le plus tôt possible à n'importe quel bureau de poste. •0" ■L,a' -fosttî, majorant, ae 0,4» pfennigs le prix ae l'ajjonuemenb portai, au ■n- "-bruxellois,, et ce afin de se coavrir des irais de remise à. domicile, l'ad-es ministration du "Bruxellois,, rembouisera la somme de tr. 0,50 a tous a- ses abonnés, contre présentation â ses guichets ae la quittance de la poste. .Les abonnes en Province sont priés d'envoyer leur quittance par la pusta, S qui 8era imméaiatement renvoyée en même temps que ir. O 50 en timbras! I clairement qu'elles ne pouvaient retardei l'échéance de la guerre jusqu'en' 1917, cai _ elles devaient Compter que l'Allemagne .. comme l'Autriche profiteraient de l'attentai contre l'archiduc Erançois-Ferdinand et son s épouse pour renforcer et accélérer leurs ai-t mements. v L'état-major serbe n'était absolument pas - préparé en 1914 à une guerre : l'artillerie i lourde, les munitions et les médicaments fai- - salent principalement défaut. La Russie et s l'Angleterre nous avaient promis, dit le Roi, i de nous livrer au plus vite toijl çé nui nous "u "manquait, mais il s'écoula un temps asse >it long avant qu'elles eussent seulement ten r. plus ou moins leurs promesses. Le manqu es de médicaments fut surtout sensible pendar is la première période de la guerre; beaucou u de soldats périrent alors qu'ils auraient p e- être sauvés par les soins de médecins expér t. mentés. us J'ai dû passer les moments les plus dépr n- niants et les plus décourageants de toute m e, vie, continua le Roi, quand les puissances d n- l'Entente ont vu que la Bulgarie n'était p£ n- disposée à servir d'instrument passif à 1er <1- politique balkanique. Des flatteries et df •e- promesses alternèrent avec les représailli e- et les plus terribles menaces. On exigeait <3 es nous que nous cédions la Macédoine tout t al suite et sans conditions à la Bulgarie et o nous fit, en même temps, entrevoir que ] :s. Serbie recouvrerait cette même Macédoir lu après la guerre. A ce moment on pourra montrer sans pitié à la Bulgarie un poing c fer. Tous nos alliés, termina le Roi, nous oi abandonnés; aucune promesse ne fut tem et le rôle le plus triste fut joué par 1 Angi jn terre. Plus tard on reconnaîtra sans dou' à l'évidence comment la malheureuse peti ce Serbie a été induite en erreur et trompée c sa la manière la plus épouvantable par la « fi ec re et grande Angleterre ». £ L'AUTRICHE ET LES ETATS-UNIS es Vienne, 31 décembre. — Le ministre des Atrj es res étrangères impérial et royal a adressé, Je décembre 1915, sous 'e n° 5049, à l'ambassade de des Etats-Unis, Frederik Courtland ]?©nfield, ni note suivante : jj_ En réponse à votre très eetimée note n» 4307 < (j0 21 décembre, le soussigné a l'honneur de comm niouer ce qui suit à Son Esc. M. l'ambassade >Q~ ~ . de3 Etats-Unis de l'Amérique Frederik Coiutla. Peinfield : ^ L© gouvernement I. et R. est absolument d'< al" cord avec lo" cabinet de Washington qu'il soit te et compte des commandements sac-rés de l'ïïuman: er également pendant la guerre; comme jusqu' ses déjà il n'a jamais donné lieu à personne de dou! le- du respect vis-à-vis de ces commandements, il ];) donné au cours de cette guerre, qui présente <. )Gg tabieaux si émouvants, d'una aberration mora aussi bien à l'ennemi qu'aux neutres de nombn 'J ses preuves d j sentiments humains et il ne dépi * dait pas du gouvernement s'il n'était pas d'accc il y a quelque temps avec le cabinet de Washi) ton, précisément dans une question qui le gouv ait nem-ant considère, d'accord avec toute l'opin: de publique de l'Autriche-Hongrie, prineipalemi le- comme une question humanitaire. En outre, >ns gouvernement I. et 1t. partage essentiellemt l'avis du principe exprimé dans la note très e> jç ffiôe, que des navires ennemis privés, poux auti qu'ils ne prennent pa,3 1a fuite et qu'ils n'oppos" ^ pas de résistance, ne doivent pas être coulés ai longtemps que les personnes se trouvant à bord us" puissent être mises eu sécurité. 1 Lo gouvernement I. et R. est très sensibh •te- l'affirmation que le gouvernement fédéral atta do la valeur au maintien des bonnes relations lin heureusement existent entre l'Autriche-Hongrù yu les Etats-Unis. Il réciproque de la manière la £ ■ coidiaue a cette airiimai.iOii t:t s Cltorce cci;nu. au-. paravant à rendre encore plus cordiales ces dons en ce qui 1e oncerne. Dirigé par le même *j.spi\t d- - aaclUse> comme celui du gouvernement ^ limon, 1e gouvernement I. et K est ^ anoiqu il ne trouve pas dana Aa no-te- - "-J11 mentiomi' -, la réponse à louios les qjj^-L.ofis justifiées soulevées par iui,à commu-jrttiutjr au gouvernement fédérai le résultat d • l'enquête qui a été introduite sur la base des prescriptions internationales existantes, immédiatement après la réceptions des rapports délimtits concernant 1e torpillage de l'Ancona et qui est devenue ooicluante depuis peu. La résultat de cette enquête .oo lu, tuu'c-ù . ~~ 7 i ' Le 17 novembre 1915, à 11 b. 40 m. du matin, u .e commandant du sous-marin c-perçut au 38° nord e et 10°8 est, par un temps incertain, comment tout t à coup4 à une distance d'environ 3;000 mètres, ap-p parut, sortant du brouillard à tribord, le contour u d'un grand vapeur italien. U le considéra d'abord [. comme un vapeur-transport, se détourna et tira ilors un coup d'avertissement prolongé d'un canon d'arrière pont. Simultanément il ar bora le «i-l~ j;nal : Quittez le navire ! Le vapeur ne s'arrêta a pas, mais se détourna plutôt et essayait de s'en-e fuir. Le commandant arrêta d'abord quelques nuis nu tes afin d'augmenter la distance, attendu qu'i. r jraignait que le vapeur ne possédât un canon do ;s poupe et ne tirât avec celui-ci sur le sous-marui. sa Lorsque Ja distance s'élevait à 4,500 mètres, i; e commença la poursuite à toute vitesse et lança, an g moyen des canons d'avant, à distance toujours dé-n croissante, 16 obus, parmi lesquels il constata trois portées. Pondant la poursuite, le vapeur naviguait en zigzag et n'arrêta qu'après la troisième ,e portée. Le commandant arrêta alors le feu. Déjà au cours de ta fuite, ie vapeur ava.t descen-e du en pleine vitesse quelques canots occupés pai des hommes; ces canots chavirèrent immédiate-lt ment. Après avoir arrêté, il commença à oescendre le des canots. A une distance d'environ 2,000 mètres, g. ie commandant vit que six canots étaient bontiét e et s'éloignaient rapidement du vapeur. Un autrt canot avait chaviré et flottait la quille en l'air , Les hommes s'accrochaient aux cordages et au ca f not chaviré. En approchant encore plus près, il e" commandant du sous-marin s'aperçut qu'une grande panique régnait à bord et qu'il avait à faire i un vapeur à passagers de Gênes,'l'Ancona. U donna donc aux occupants plus que le temps nécessaire u- pour quitter le navire et pour descendre dans ta 2'j oanots de sauvetage. Il se trouvait encore à bor< ur au moins dix canots de sauvetage qui auraient am la plement suffi au sauvetage des personnes e:icor< restées à bord. Un de ces canots pendait bo-ju à moitié retourné aux grues des canots, mais com u- me du reste il n'avait pas été pris d'autres dispo ur sitions pour descendre les canots, le commandan id décida, à l'expiration de 15 minutes, de torpille le navire de façon qu'il dut encore rester long 10- temps sur l'eau, de façon que, d'une part, 1e dé lu barquement s'opérât plus rapidem-nt et que, d'au té tre part, il restât suffisamment d'occasion pou ici sauver les personnes restant encore u bord, or Peu après apparut tm vapeur qui accourut ver a l'Ancona avec un grand développement de fumé les et qui avait probablement été appelé sur les lieu: le, par un appel radiographiqu-e de l'Ancona. Comm m- Je commandant du sous-marin devait compter su :n- une attaque du vapeur, qui lui eembia'-t être u ird croiseur, il plongea après qu'il eût fait lancer, îg- 12 h. 35 m. de l'après-midi, une torpille à 8U er- pieds de distance, dans la cale d'avant de l'Ai on ccna. Après le coup, le vapeur dévia de 10° à tr >nt bord et essaya de descendre finalement le canot e le sauvetage retourné. Celui-ci heurta toutefois . >nt bord et tomba à l'eau. Le canot flotta la quille e iti- l'air et les hommes s'accrochaient aux bords < mt celui-ci. On ne descendit plus aucun autre can< ;nt à la mer, quoiqu'il y eût encore des personnes issi bord. Le vapeur se souleva perpendiculairemei ne peu à peu sur la quille et sombra alors si lent ment que le commandant du sous-marin douta i à d'abord si le vapeur coulerait. U coula eeulem©] ;he à 1 h. 20 m., après une longue plongée pwallèl qui la proue d'abord. Pendant ces autres 45 minute i »t les personnes s'y trouvant auraient encore pu êt fus sauvées eana peine avec les canota disponibles.

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