Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 25 Februar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jq0sq8rc41/
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3' Année, - N° 508. Edition B ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les l)uieaux de poste en Belgique ei à l'Etranger n'acceptent que des * bonnement* TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les ÏJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octor, On peiii ibonuer iouleiois pour les «eux dernier* mois ou même pour le ■fermer mois de chaque trimestre au prix de : - *^0IS 1 Mois "• 3.00 - Mk 2.40 Fr.j .50 - Mk. t .20 q TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois VENDREDI 25 FEVRIER 1916 ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie. 1.00 Annonces commerciales .1.00 » financières, . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 020 La grande ligne 0.40 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : A î .-, Ue S Y \ , ivr leuroal QuotLIleitâétiendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | Derniers Communiqués Officies ALLEMANDS u Théâtre de la guerre de l'Ouest JJ'rltn, 24 février communiqué de-midi). ,'e succès remporté à l'ouest de la Meust « été amplifié et consolide. L$i localités de Brabant. Hawmont et Sainagneux sont //ri-se,*. I oute la région boisée au nord-ouest, an nord et au nord-est de Beaumonl. ainsi que Herhehois sont entre nos matins. Au sud de Metz, un poste avuneé français a été surpris et capturé; plus de 50 hommes ont été emmenés prisonniers. Théâtre cle la guerre de l'Est Dans la partie nord du front, luttes d'ar-tdlcne as-sez vives. Combats entre pctirouil-les, en beaucoup d'endroits. Pus d'événe-m 1.1; t s -p<irtieul iers. Théâtre de la guerre des Bail ans U>< n de nouveau. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe 1 vienne, 24 février (d'hier), — .lu nord-ouest de Czcrnopol nos troupes de (jurantie ont repoussé de.-, poussées an avant russes contre lex retranchements déjà souvent mentionnés, des patrouilles les plus, avancées. Sinon pas d!événements particuliers. Théâtre de la guerre italien Les vifs combats d'artillerie sur le front du littoral continuent. Derrière les lignes min mies de grands incendies ont pu être obi. sériés. Théâtre de la guerre Sud-Est Au sud-est de Durazzo nous avons chassé l'adversaire d'une avant-position. Un aviateur austro-hongrois (i lancé des bombes sur (les navires italiens, ancrés dans le port de Durazzo Un navire transport a été incendié et a corné. ITALIENS /'W, 24 férr. ofl du 21 JévrJ -— Dans lo v<tflé& &c & ^<rfjcirtj mr*' ni/'rrpcTr ont conquis par une offensive méthodique ufiè bande de terrain de montagne entre les fleuves Largdnza et Ceggio. h'attaque a commencé le matin à 9 heures. En épais brouillards des détachements d'alpinis et de patrouilles de reconnaissance volontaires ont atteint à travers des champs déneigé la limite des descentes, ainsi que les hauteurs avoi-'sinàntes, en chassant les groupes ennemis qui les tenaient occupées. De leurs positions à Frawort, au Monte Cola et de Concile, l'artillerie ennemie a ouvert un feu violent qui fut combattu avec efficacité par la nôtre.Des contre-attaques, prononcées à plusieurs reprises par l'ennemi, ont été déjouées par notre artillerie et repoussées. Au cours de la nuit du 19 févr. nos troupes ont élargi leurs positions vers l'ouest par un nouveau, saut dans la direction vers Selle et le Monte Cola. Les nouvelles positions que nous y avons établies dominent le bassin de Bovgo, ainsi que la région de Torce'gno. de Ronchi et de Roncegno, qui est occupée par nous. ANGLAIS Londres, 21 février. (Connu. off. du quartier général britannique en France sous la date du 22 févr.) — L'ennemi a fait sauter au cours de la nuit dernière une mine à l'est de Gir.enchy. Vous n'a vons pas eu de pertes. Dans la nuit l'ennemi a canonné Fopenn-ghe. Très tôt matin nous avons fait sauter une mine à proximité de l'ouvrage dit « Ho-hcnzollern» et avons occupé la lèvre du cratère. Notre artillerie a bombardé les tranchées ennemies près de Narieourt, d'Ovilliers et à proximité du canal d'Y près, vers Comines. j'artillerie ennemie a riposté en canonnant nos positions au sud-ouest d'Y près, en, employant Hcaucou p d'obus qui provoquent des larmes. Nos tranchées au nord d'Y près, entre le chemin de fer d'Y près au canal, ont été également exposées au, feu ennemi. Un de nos aviateurs a été touché en plein vol par une balle qui lui a enlevé une jambe, malgré cette blessure il a pu, atterrir sans encombres en sauva>>* "tnsi Vobservateur. . RUSSES l'itrograde, 24 février, — Comm. off. du 2.2 fie., S.40 h..s<ni. — Dans le secteur de Itiga, à la Du-na, entre Oger et Frobstingshof, une escadrille d'avions ennemis a survolé nos positions malgré le feu de notre artillerie. A Duckern, dans le district de Jacobstadt (ô km. plus au sud), combat d'artillerie de tous calibres. Dans la position de Dunabûrg, la lutte s'est poursuivie, appuyée par l'artillerie, autour d'en entonnoir de mines à II-luxt. Des détachements de nos régiments du Caucase ont exécuté une reconnaissance heureuse au nord-ouest du lac de Swenten. Ils ont coupé de leur buse une sentinelle allemande Sorte de 150 hommes et 2 officiers, l'ont anéantie et détruit une tranchée. Après avoir refoulé l'adversaire avec l'aide de l'artillerie et des renforts arrivés en toute hâte, Us sont retournés dans leurs positions «n emmenant des prisonniers et de nombreux fusils. Dons la région de Smorgon, un de nos détachements a détruit l'obstacle en fils de fer ennemi et ape-nétiê dans les tranchées. Une partie de la gai nisoii fut tuée, l'autre partie a pris la fuite. ■iu cours supérieur de la Strypa, l'ennemi a ten te de s'approcher de nos tranchées. Il a eependan souffert tous notre feu d'artillerie et d'infante rie et a été repoussé dans son ancienne poesitioi en subissant de grandes pertes et en sacrifiait quelques prisonniers. Des aviateurs ennemis on lancé des chiffons brûlants sur le village de Çhrnie lowlca (20 km. au nord-est de Buczacz). Au non de Jiojan, non-s avons fait sauter devant un foyc. de mines plusieurs mines, dont l'explosion a détruit les positions ennemies sur une étendue eon. 'tdeiabli' et gui les a comblées, ^\ous ovon? occupi l'entonnoir. TURCS (■onstantinoplt, 2.', février. — Au front de l'Irak un détachement ennemi fort d'un bataillon, a es-sayé de s'approcher de nos positions près de Fc-lahi>'. Il a été forcé à la retruite pur notre feu, et a abandonné de nombreux tués. To,mi les ennemis tombés au cours du dernier combat près de Felahie, il tj avait 7 officiers anglais. Nous, avons de nouveau fait prisonniers dix-sept soldats des I troupes ennemies gui s'étaient enfuis dans les environs au cours du combat, la front du Caucase, les combats continuent sans interruption. Quelques croiseurs et torjvtleurs ennemis ont bombardé par intermittence pendant les journées des 18 et 22 février, les rivages pris de Sedd-ul-Bahr et 1 il^e ]>ui nu. Ils n'obtinrent aucun succès, Nos batteries installées tires de Kumkale et de Sedd-ul-Bu.hr les ont oblige a se retirer, sans qu'ils nient pu continuer encore longtemps leur feu. Des aéroplanes ennemis ont survolé dans ces derniers joui's les Dardanel.es, mais ils ont été chassés et poursuivis par nos aéroplanes de combat. Le 20 février un croiseur ennemi qui avait pu pénétrer sous la protection d'tin relevcur de mines, dans le golfe de Saros, a bombardé sans succès, appuyé par 3 aéroplanes éclaireurs ennemis, les côtes de Galaia et de Oal'Apoli. Un de nos aéroplanes de combat a nttarjrué les aéroplanes ennemis et les a mis en h"ie ; le croiseur cessa alors son feu et s'éloigna ivec le riicvctji de mines. Dernières Dépêches L'incident italo-grec réglé Rome, 24 février. — Le correspondant de la Stampa, à Rome, assure avoir appris de source officielle que l'entrevue, qui a «i lieu le 21 entre le ministre de Grèce à Rome et M. Sonuino, a eu comme résultat de faire renoncer le gouvernement italien à demander au gouvernement d'Athènes de plus m pies explications au sujet de l'incident qui s'est produit à la cliambre grecque. Le gouvernement italien a simplement protesté contre le silence gardé par le président du Conseil grec en présence des propos offensants du député Sotaklis. Débarquement de troupes de l'Entente à Patras On mande de Constantinop 1 e, 24 février : Un détachement mixte dés troupes de l'Entente a débarqué à Patras. La Grèce et la Bulgarie Berlin, 24 février. — On annonce d© Vienne au Berliner Lofcal Anzeiger : D'après le journal La Politique, de Bucarest, il y a eu de nouvelles négociations entre la Bulgarie et la Grèce. Au cours des négociations, la Grèce a assuré qu'elle restera neutre si la Bulgarie prenait l'offensive contre Salont-que et qu'elle ne protestera pas si les forces militaires qui chasseraient les troupes étrangères du pays se maintenaient sur le territoire occupé jusqu'à la cessation complète dés hostilités et ce afin de déjouer une nouvelle attaque éventuelle. Allemagne et Etats-Unis Berlin. 24 février. — On annonce de Lu-gano au Berliner Tageblatt : Deg télégrammes d'Amérique mandent que l'état-major naval américain pousse Wilson à accepter le point do vue de l'Allemagne relativement à la question des sous-marins, attendu que, dans la lutte probable, sinon inévitable, entre le Japon et l'Amérique, pour la suprématie dans l'Océan Pacifique, le sous-marin sera la meilleure arme. Guerre sous-marine F.lessmgue, 24 février. — Les deux bateaux ds pêche bcilgos Zcebivgge S et Zeebrugga 9, qui étaient partis de Ftessingwo pour ee 'rendre à la pêche, ont été arrêtés par un sous-marin allemand. Le Zeebrugge 0 a été amené à Zœbruggo et le Z. S a été coulé. L'équipage du Z. S s'est sauvé sur to phare Noordlimder, d'où i| a été ramené à Flessingue. Navires armés Londres, 24 février. — Le correspondant à New-York du 'Times annonce que le vapeur à pa«.-agers Espagne, dont les passagers avait nt reçu des avertissements anonymes, n'est- pas armé. L' « Appam » Londres, 24 février. — Le Daily Telegraph annonce : Dans les «croie- h actuellement bien informés de Washington, on cr .it formellement quo le secrétaire d'Etat Lansing décidera que l'Appam c==t do bonno pria» allemande. Dans la mer de Marmara Berlin, 24 févrrjr. - Relativement à la nouveU'o de Salonirpc au f inies^ d'après laquelle un sotis- - maiin anglais aurait coulé % ni«L' ^°'le vapeur-remorqueur et six voinous apprenons - do source autorisée que c;'tU>tMe est inventée t do toutes pièces. Depuis la fl.l'année écoulée, - aucun sous-marin çnnemi n'i aperçu dans la i mer de Marmara. t Aux Etats-Amsterdam, 24 février Comme l'ap-l prend le Times de Wuslion, la dernière . conférence ù la Maisoiwiclie est forte-. ment commentée. On a irirné plusieurs opinions an sujet des débjiions, auxquel-: les assistaient Wilson, Ifésident du Sénat »l quelques chefs de feis influents. On dit, entre autres, que Vnn veut user du Congrès afin de se lécha - de la résolution de déconseiller aux Amains les voyages sur les navires laarchanà'inés des belligérants.Sur m . Madrid, 24 février. On annonce officiellement de Santa-Cr i(ïénériffe) : Le navire anglais TT7f.f/.fc«/(è.300 tonnes)) a jeté l'ancre sous pavilkallemand, afin de reparer ses avaries. L'éipage se compose de i hommes, dont l'unir te une casquette avec l'inscription S.M. ïMoeben (Môvef). Le Westbum a amené mx cents six prisonniers de navires an<; is. Horace (3,355 t»Hnes). Clan M&tavisc Edembourgh (Les ivgîstres de Lloyd u renseignent que 13,326 tonnes pour ïhlenbtirglt, Casile, '.'ambraige (1,259 tonna, Flamenco (4,540 tonnes) et du navire belge Luxembourg (4,323 tonnes),' ainsi |i| 11 matelots espagnols.Rotterdam, 2-1 février./ - Le vapeur tanlï-néer landais La Flandre a liai té une min© 'et a coût près du phare Gallopca1 t- crui's- de route de New York ù Rotterdam. Le Flandre jaugeai! 2,(18 t-'U» s brutes et 1,27 tonnes nettes et -appari ifiij. à l'American Petrc l°am Cy, à Rotterdam ; ii.'a été construit- on 188 llott-erdam, 24 février. — 1} après <1©3 Trouvent do Copenhague, un croiseur allemand a arrêté a Kattegat le vapeur danoif Bahdon (2,400 t.), c route pour le Siam avec dû sucre- et l'a amené Swinemunde. Lo vapeur danois lh rgCnshus (1,017 t.), de C< penhague à Liyèrpool, a été amené à Stett n. Itio-de-Janeiro, 24 février. — Le va peu Tennyson, de la ligne Lamport et llolt, e route de la Plat a pour New-York, a fait es cale à Maronhao avec de graves avaries. Un explosion avait eu lieu à bord le 18 févrici Trois hommes appartenant probablement l'équipage, un Anglaisun Américain et u: Hollandais, ont été tués. Lloyd annonce qu l'explosion a eu lieu à l'anière-oont qui s'* croula. L© vapeur portait un chargement d diverses marchandises. En Asie Mineure Londres, 24 février, — Le Daily Mail ar nonce d'Athènes, en date du 19 février : Pli sieurs points de la :ôte asiatique, no tan ment à l'entrée du go fe do Smyrne, sont rc gulièrêment bombardés par les navires de Alliés. Le 29 janvier Amdliki, en face d Castellorizo, à l'ouest du golfe d'Adalia, été attaqué par les Fiançais. Le combat dv ra dix heures. Ephesus a été bombardé k 28, 29 et 30 janvier. La peur de l'aggravation de la guerre sous-marine-Rotteidam, 24 février. On annonce d Londres : L'Agence Lloyd publie par la voi de circulaires qu'elle se voit obligée de nu jorer encore les primes d'assurance sur h navires anglais de 25 à 40 p. c. à partir d jour de la mise en vigueur de l'aggravatio de la guerre sous-marine. Une déclaration du secrétaire d'Etat von Jago' Berlin, 24 février. — M. V. Wiegand, 1 représentant du New-York World publie u rapport au sujet d'un entretien qu'il a eu d manche avec le secrétaire d'Etat von Jagov D'après ce rapport, von Jagow s'est exprim comme suit : • Le gouvernement allemand se maintiei aux points de vue suivants : 1° qu'il ne pei plus y avoir de nos temps des navires ma: chands armés dans des buts défensifs et qi l'armement avec des artilleurs et des ca-noi les assimilent aux croiseurs auxiliaires ( guerre, appartenant à la flotte offensive, ut lisée dans un but prémédité et- effectif; 1 que dans les conditions de la guerre sou marine actuelle il n'existe plus de titres l'armement de navires marchands. La. 1 internationale qui permettait autrefois l'a | meurent de pareils navires, n'est plus val ble. Elle était tolérée dans le temps loï-sqi ; les navires marchands étaient attaqués p; | des pirates et des corsaires. Mais il n'exis plus de pirates ni de corsaires depuis ci; quante ans. M. von Jagow déclara ensuite que les n virés marchands armés dans des buts offe sifs servent uniquement à attaquer les sou marins. Quand un sous-marin s'approcl d'un navire marchand armé el que celui- ire des flancs du navire, la preuve est ainsi es taitc que l'armement des navires marchands la j, été effectué dans des buts offensifs, ee qui rt i été prouvé par de nombreux exemples.No- ci Ire campagne de sous-marins nous a été im- d posée comme une mesure de représailles eon- te tre l'Angleterre qui visait une guerre de fa- ir mine complètement illégale, mesure qui n est en entière contradiction avec le droit des si gens. La proitsl^te du président W ilson n auprès de l'Ang^terre 1 a pr@uvé absolu- q ment. Nos contre-mesures sont prises sim- p plement dans un but de défense personnelle vis-à-vis des projets de l'Angleterre d'armer ses navires marchands qui, contre tous les droits, visent à nous lier les mains. Nous maintenons, avec un droit absolu, que ce so -disant armement dans des buts défensifs n'est qu'une ruse et que ces navires marchands sont simplement des navires de guer- s rc et doivent être traités comme tels. L'Ai- 1 lemagne en agira ainsi après que le délai < qu'elle a accordé sera exroré» ' ~ ETRANGER ANGLETERRE. — L'extension du tarif . douanier. — Londres. 24 février. — D'après le collaborateur jiarlementaire du Daily Telegraph, lors des délibérations, qui auront (lieu au sujet des finances, on proposera une extension notable du tarif douanier, de sorte que toute une série de marchandises, qui jusqu'ici ne nayaient pas de droits d'entrée, se- I ront frappées. Les objets de luxe seront particulièrement atteints par les nouveaux droits. On aura cependant égard autant que possible au développement futur du commerce avec les Alliés et les parties transocéarr-ques de l'Empire britannique. - ANGLETERRE. — Lord Derby serait A nommé, ministre de V Aéronautique. — Lo-n-' dres, 24 février. — Le Daily Mail annonce que le gouvernement a décidé de nom-i I mer lord Derby ministre de l'Aéronautique, g I sans pour cela le faire entrer dans le Cabi-1 net. & A IN J. rvi i •> i v n . w î_y~rTttTl t tj$ -u 'X.CXXÏJ- v - J II mânes. — Rotterdam, 23 février. — On an-I1 nonce de Londres au Nicmce Rot ter dam, Seh e J I Courant : A la Chambre des Communes, le député, capitaine Bennett Goldney, a exprimé de sérieuses accusations relativement à l'attaque aérienne contre Douvres. Il de-^ mande comment il s'est fait qu'au cours du ; combat qui suivit, un aviateur a dû s'éle-ver, muni d'un Winchester et environ 5 cartouches, attendu que celle-ci était la seule -j arme qu'il ait pu trouver. Qu'est-il arrivé ^ ensuite dans l'air? Nos aviateurs, qui s'é-' (aient élevés lorsque les aviateurs ennemis étaieut hors de vue, se prenaient mutueUe-ment pour des ennemis et il y eut un combat entre un de nos hydropianos et un de nos aéroplanes d'attaque. Et comme si eelà ne suffisait pas encore, nos eanonniers tirèrent sur les deux combattants. Dans leurs vaines tentatives de descendre les aviateurs, les eanonniers parvinrent à endommager la tour de l'église de Waima et à blesser quel-ques-uns de nos hommes dans la caserne. Des incidents de ce genre sont-ils propres à nous inspirer confiance dans la direction du service de l'aviation; eu est-ce de même des explications que nous attendons du banc du gouvernement? On nous raconte que cela ira mieux. J'accepte cette assurance, car une plus mauvaise organisation que l'orga-e irisation actuelle est inimaginable. SUEDE. — Stricte neutralité. — Go-l" thenbourg, 21 février. — Les autorités sué-IS doises ont été informées que 4 bateaux de 11 pêche réparés étaient destinés à l'Italie ; 11 deux torpilleurs suédois en ont donc empêché le départ. ■v *•«-+> e " Echos et Nouvelles ! ENCORE UN FAUX BRUIT é Le Times racontait ces jours derniers qu'en Belgique, l'administration allemande it avait raflé dans toutes les banques du pays, it les billets belges en circulation, pour les > remplacer par du papier allemand. Il ajoute tait que certains cercles belges de Londres is étaient convaincus, qu'une partie au moins le des millions ainsi réunis, avaient été trans-i- férés à Berlin, où la Reiehsbank, .escomp-2° I tant leur achat au pair par les Alliés, les s- comptait comme « or » dans ses rentrées, à Nous avons eu l'occasion de recueillir l'a-n vis de financiers belges sur cette informa-r- tion du journal de la Cité. Tous sont d'ac-i- cord pour déplorer que le grand journal an-lelglais accueille avec autant de légèreté, des u' nouvelles qui sont d© nature à jeter la perte turbation dans la vie économique de la Bol-i- gique. « On n'a envoyé en Allemagne ni billet s de la Banque Nationale, ni billets de i- la Société Générale, disent-ils. Les billets r- do la Banque Nationale se trouvent en par-s- tie en Belgique, en partie à l'étranger, en-io tre les mains de gens qui les conservent. Dè-ci [qu'un de ce:s billets rentre à la Banque, il i échangé contre un billet équivalent de Société Générale, et détruit, comme le glement le prescrit. Les billets de la So-été Générale, eux, sont pour la plupart tns le pays et les gens de la campagne uo-nument cil ont mis assez bien de côté. Il est tsensé, au surplus, de prétendre que l'Aile-tagrie puisse songer à compter comme « ré-;rves d'or * des billets, qu'eu Belgique LÔme, on est loin d'estimer à ce point, puis-ue leur couverture or n'est pas dan.- le ays, mais en Angleterre, s It'illasion optimiste De l'économiste français, A.Aulard, dans j .Journal (de Paris) du / février 1910. « Aussi tenace que dangereuse est l'iJlu-ion optimiste, déjà dénoncée par nous, qui ait croire qu'on assiste à l'effondrement eonomique de l'Allemagne, et qu'il n'y a iu'à attendre, les bras croisés, que Penne-ni, vaincu par sa pénurie, implore 'la )aix. » On s'obstine, par exemple, à prétendre pie le change du mark, tombant chaque jour plus bas, brisera, par de sûrs effets in-îirects, la résistance allemande. L'Allemagne, dit-on, a un indispensable jesoin de certaines matières, et, les payant :<n papier qui perd 25 p. c., elle les paie 25 p. c. plus cher; dqnc, il arrivera un moment où, ruinée, elle ne pourra plus se les procurer. Quand arrivera ce moment? Personne n'en sait rien. Pour sûr, ce sera long, et durer, c'est, résister. Donc, je ne vois pas la rés'-ianee de l'Allemagne brisée de si tôt par la baisse de son change. Mais est-il vrai que l'Allemagne a un si indispensable besoin do matières qui ne se trouvent qu'au dehors? On l'affirme, on le crie, on le jure : on né le prouve pas. Or, il1 n'est pas du tout certain que l'Allemagne, s'ingéniant, n'arrive pas à tirer d'elle-même, d'elle seule, co dont elle a besoin pour continuer la guerre, — et l'Allemagne, on ne le voit que trop, sait s'ingénier. ijwi .«.'àma»'ment que la baisse du mark va, à bref délai, provoquer un intole- ~ * râblé renchérissement de la vie, pour l'ouvrier allemand, par exemple, le Journal de Genève, vient de démontrer, sans réplique possible, que ce qui est essentiellement, nécessaire à la vie de cet ouvrier ne provient pas des importations, que donc ce renchérissement est pour lui faible, qu'il sera longtemps faible. "•'t puis, remarquons que le billet de banque allemand a encore, à l'intérieur de l'empire, tout son pouvoir d'achat, absolument, comme, en France, le billet de banque-français.On prédit que le billet de banque allemand perdra de ce pouvoir d'achat. Est-ce que cette porte, je veux dire cette dépréciation du papier allemand à l'intérieur, si elle se produit, forcera l'Allemagne à poser les armes? L'exemple- de la Révolution française, en guerre contre l'Europe coalisée, et qui vit son papier-monnaie tomber à rien, montre qu'un peuple peut, dans une situation financière qui paraît désespérée, continuer sa résistance et même obtenir la victoire. Certes, la guerre était, pécuniairement, moins coûteuse alors qu'aujourd'hui. Mais aussi, les nations étaient moins riches, el rien ne prouve que, proportionnellement, les dépenses de guerre (d'une guerre déjà scientifique) ne fussent aussi fortes, aussi lourdes en 1794 qu'elles le sont en 1916. Eh, bien! c'est en pleine baisse ou chute des assignats que se produisirent,en France, les grands efforts militaires, les grands résultats militaires. En messidor-an II, quand la victoire de Fleurns" sauva notre indépendance, 100 livres assignats ne donnaient en numéraire, à Paris, que 34 livres. Quand Pichegru conquit la Hollande, en pluviôse et ventôse an III, l'assignat de 100 livres n'en valait-plus que 19. Quand, le 16 germinal suivant, H Convention conclut avec la Prusse ce glorieux traité de Bâte, qui prépara l'annexion de la rive gauche du Rhin, l'assignat de 100 livres ne valait plus que 15 livres.Quand Bonaparte remporta cette étincelante victoire de Lodi, le 21 floréal an IV, savez-vous combien valait l'assignat de 100 livres? Exactement, 5 sols 6 deniers ! Et il y avait déjà plus de six mois que l'assignat de 100 livres valait moins d'une livre. Assiégée, la'Franco fit ses sorties victorieuses, bouscula l'Europe, avec un papier-monnaie réduit à rien. Haussons donc les épaules quand les ba<. dauds nous prédisent que la baisse du mark tuera, à bref délai, la résistance allemande... » C'est exactement ce qu'a dit le Bruxellois répondant à la campagne menée à propos de la baisse du change allemand à l'étranger, phénomène naturel et sans importance décisive, Enregistrons, à l'appui de notre 9^

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