Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 25 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rb6vx0742k/
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3me Année - N* S07 - Ed. 3 fSIIÎfi EIT^TIPIIS ' Lundi 25 Décembre 1946 ABONNEMENT POSTAL, ÉQ. g fg§?S! ^HË ill ANNONCES Fr^ 3.00 - M!t.2.40 n.l .50 - Mk. 1.20 ■ . . ' y " ^ ^ 3 toa^Wooo I M^r^'ïx.M 1 h Jonrsal QneSIdien Sîidépenctef-t m J'gaS^ÎSSaS,,l TiaA®f„:®®-000 DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS A L'OCCASION l>i.S FUilS i>E . .«>Ei„ <î BRUXELLOIS » ne paraîtra pas lundi 25 et mardi 20 décembre 1916. — I.c prochain numéro sortira mercredi, vuts midi. ALLEMANDS BERLIN, 24 décembre, officiel (midi): Théâtre de la guerre à l'Ouest. Des deux côtés de Wifijc, dans la boucle ifVpres, des détachements angtais ont attaqué nos positions à la levée du jour, après une rigoureuse prépara-lion d'artillerie. Ils ont été repousses. Sur le restant du pont, mauvais temps par continuation; il n'a régné qu'une activité minime d'artillerie."théâtre de la fjuwre a l'Est : Front du général feld - maréchal prince Leopold de Bavière : l'as d'événements particuliers. Front du yénéral-colonel archiduc Joseph. Dans les Carpathes boisées, couvertes de neige, lil canonnade s'est accrue par moments dans le sec-leur de Lndova et dans celui de Iurlibaba. Au nord de la vallée de l'iiz, les Russes ont de nouveau attaqué. Après une poussée manquée, ils ont réussi à s'établir sur la crête de Magyaros. Groupe d'armée du feld - maréchal général von Mackensen : Par les opérations ae l'armée de la Dobiauilscha, Vennemi a été poussé dans le coin nord-ouest du pays. La rive septentrionale du Danube, des deux côtes de Tulcea, se trouve sous le jeu de nos batte-ties lourdes. Front macédonien : Entre le Waraar et le tac du Doiran, les positions allemandes et bulgares ont clé exposées au violent feu anglais. Des bataillons, qui ont passé à l'attaque au cours de la soirée, ont été repousses arec des pertes sanglantes. BERLIN, 23 décembre (soir), officiel. — Minime activité d'artillerie pur suite du temps incarnent. Au front de test, rien de remarquable. La Do-hrudscha est purifiée d'ennemis jusqu'à la région entre Macin et lsacea. Au lac de Doiran, activité d'artillerie passagère. N. D. L. R. — La ligne Macin lsacea coupe l'an-gle nord-ouest de la Dobrutlseha au coude foi mé par le Danube sur la iive droite, en face de Bra'ila, AUi'KiOJiENS VIENNE, 23 décembre. ThéAir? ue la guerre à l'Est : Dans le secteur de.Mesiccaricsti, des trempes nus-tio-hongroiscs ont repoussé plusieurs attaques Tusses. Fhcàtro do la guerre italien. . ThéAire de la guerre Sud-Est. Rien ù signaler. TURCS CONSTANTINOPLE, 23 décembre. (Communiqué du 22 décembre) ; Front persan : Au nord de Harnachai, des tentatives d'attaque inopinées des Rosses ont élé repoussées avec des pertes pour eux. ■» Au front de Fellahie et <'ans les positions au sud de Fellahie, les combats d'artillerie continuent. Jà'en de remarquable aux autres fronts. UJLtiAKËS SOFIA, M déc. (officiel du 23 déc.) : Front en .Maeeuouie i Ùans la vailèe du Waraar seulement violent jeu d'artillerie. Une compagnie ennemie, qui a tenté d'avancer au sud-est du lac de Doiran, a été chassée par noire feu d'artillerie. Dans les autres secte tus du front, rien d'essentiel à annoncer. . Front roumain : Dans ia Dooruasclia, l'ennemi battu et poursuivi de. près par les troupes coalisées, est en pleine retraite vas i extrême bas* Danube. Nous avons occupé Tiikea. Un corps turc a capturé 4 canons. SOFIA, 23 ûéccmbte. (Comm. du 22 déc.) : Front macédonien ; Rien Je particulier à signaler. Front rosmain : Dans u Dobtoudscka-, i'ennemi a été refoulé, après un çoiabal acharné, rets la ligne Babadag-, lM-Bdichkoe-iiamceàra-Tuet!;catza. Les. troupes bulgares, allemandes et turques ont cncoie fait prisonniers 985 Russes et pris 3 mitrailleuses. ' ' FRANÇAIS PÀKtS, 23 décembre, 3 h. p. m., officiel: En Champagne, après un vif bombardement,, un détachement ennenu a tenu cette nuit d'aborder pos lignes à l'ouest d'Auberive; il a été aisément repoussé. Nuit calme sn> k teste du front, sauf dans la régU>n d'Hardaumont et des Chambi elles où V artillerie ennemie s'en uiontuc assez aJive. PARIS, 23 décembre, il h. p. m., officiel: Aucun i l'lie ment important à Signaler au tonrs de la journée, en dehors tin violent bombardement de; la région d'Haï à, .mont (rive droite-de la Meuse). .PARIS, 23 décembre, O/fitiel : Armée d'Orient : I.e mauvais temps a empêché toute opéretii n. RUSSES PETROGRAD. 22 décembre (officiel). — Nos aviateurs ont fait une reconnaissance heureuse sur le Stochoil, à proximité du village de Golenin; ils ont fait prisonniers 'i Alemands. Le 21 chutant, notre capitaine-aviateur Kozukoff a abattu, vêts 3 heures (le l'après-midi, t:n avion autrichien qui venait de su: voler Luzk. Le pilote, un sous-officier, a cté'tné et l'observateur, un officier, n été blessé et fait prisonnier. L appareil est détruit. ' ■ Au nord Ue la voie ferrée Zlaczow-Tarnopol,après line violente canonnade, l'ennemi a attaqué nos dé' lULiivdiViiis uiuib ia /c tu ùt\vy*y*i. mnig/c noti*> 5» feu, il s'est emparé d'une partie détruite, de notre c tianchée. Attaqué ensuite de parte par aes compa- p gm'es qui se trouvaient à proximité, il a étc re- c poussé. x n Sur la Bisrilza, le feu dee nos canons a forcé à ti la retraite une compagnie ennemie qui approchait 1< de nos iwstes établis près du village ce iinnusj. s En outre, notre artillerie a dispersé une colonne ennemie forte d'environ deux compagnies, qui s'a- c vançait par le sud contre le vtjage ae Ktebkow. c Sur la rfre gauche du Danube, de faunes tentaii- fi ves faites par i ennemi jwir passer à l'ofjensive, a ont été enrayées par notre feu. V Dans la Dobrowscha, des troupes ennemies supérieures en nombre, ont attaqué nos détachements sur tout le front. Après avoir résisté, nous avons Sl commencé êi nous retirer vers le nord. Au cours n dune biillante attaque, un ae nos régiments a rejeté sur une route étroite et marécageuse, tes Bul- T gares qui s'avançaient à l'est au lac de liabaeug et n qui débouchaient du village aEnùsaa. La pmpart d d'entre eux se sont noyés. Nous avons fait IIS pri- t' £ onniers. Jv ITALIENS • h ROME, 22 décembre (officiel). — Tout le long n du front, activité locale ae l'ertiilerlc. q Sur le Carso, notre infanterie, p< ogresseni par bonds successiis, a occupé' quCiqi.cs positions ennemies et les a immédiatement cotuoliaées. Des aviateurs ennemis ont tenté quelques ratas q à l'arrière de nos lignes; ils ont été rapidement p dispersés par le feu ae nos canons de défense. ti Quelques grenades sont tombées sur Gngno (val- p lée de ta Sugana), sur Ciualzo (Piave) et sur Ver- i to'iba (siui-ouest 'le Gorizia); les explosions n'ont e pas fait de. victimes ni occasionné de dégâts. <* - AMGEAAS d' LONDRES, 21 décemore (officiel). — La nuit if dernière, un fort détachement ennemi a tenté un 3 toup de main contre nos lignes de Lens. Un petit d nombre d'ennemis seulement a réussi ci pénétrer d dans nos tranchées et s'est retiré ensuite; nous n'a. s vons pas subi de pertes sensibles. ' c' Non avons pénétré avec succès dans les tranchées S ennemies étab.ies au sud-ouest d'Annentières. 11 Au cours dit raid signalé hier, au nord a'A r ras, ë plus de 50 prisonniers sont ftslés entre- nos matns. ■ c L'artillerie a continué à se montrer active pen- u dant toute la journée, surtout entre l'Ancre et la -£ Somme et dans la région d'ïpres. Nos aviateurs n ont profitç de l'amélioration du temps et ont déve- 11 loppé hier une grande activité. Ils ont lancé une c' tenne d'explosifs à l'arrière du front ennemi à cer- ,f tains endroits, présentant de l'importance au point Cl de vue militaire. Au cours de nontbreux combats c' aériens, un appareil ennemi a été abattu; un autre r- s est vu obligé d'atterrir. I5 Quatre de nos avions ne sont pas rentrés, ^ .—. .. ... —— Dernières Dépêchés f Les p?3p43siîieris as Paix Opinions suisses. e Zuiich, 23 déc. — On mande Ue La Haye à la & «Nouvelle Gazette de Zurich» : La note de-Wilson apporte la décision. A pré- n sent on considère une réponse négative de l'Ea- ■_ tente comme impossible. La note de WLson a complètement surpris ies milieux gouvernementaux lor.donniens. Le «Berner Tageblatu est également d'avis que L la démarche de \viiscn ne paraisse intempestive v. aux gouvernements de J'Entente, car ils ont retar- s dé intentionnellement !a transmission de la nouvelle aux neutres ; un premier -t :.égramme Ha-vas, qui n'est arrivé qu'hier soir, s'efforce de signaler limportance de l'intervention des Etats- 81 Unis d'Amérique w Si La «Zurcher f'ost» dit : La note américaine peut, ti: en effet, être grosse de conséquences pour le réy P1 tablissement de la paix. Quoiqu'il en soit, il est réconfortant de constater qu'enfm le plus puissant T parmi les Etats neutres ait trouvé la volonté néces- d< saire pour marcher décidément de l'avant vers le d rétablissement de la paix. . u: Berlin, 24 déc. — D'après un télégramme de d Zurich au «Berlintr Tageblatt», les neutres veulent développer encore leurs démarches en vue de la paix. On apprend de Berne que les Etats au Nord « ont proposé" de ccm'oquer, pour une date prochaine, c la conférence des neutres projetée dans la viiie t. fédjiaie suisse.' » S! La oresse suédois* . d Stockholm, 23 die. — la note pacifista est ac- s< cueillie par la presse suédois» avec un acquisce- C ment prudent. I.e «Stockholms Tidning» inéis'e sur ri le fait qu'il n'y a pas encore lieu de jubiler, car il n y a encore des difficultés à surmonter; certaine- C ment, l'initiative du Président américain est un Y traù de lumièrf, un premier signe décisif que réellement le jour de la paix est proche. Le «Stockholms Dagblad» est d'avis qu'il n'est !( pas besoin de dire que tous les neutres se rangent « vivement du côté de V/iisonj probablement aussi 1er Puissances centrales sont-elles disposées à v donner suite.aux demandes du Président. La satisfaction en Hollande. T Berlin, 23 déc. On télégraphie d'Amsterdam ît la «Berliner Zeitmîg a ni Mittag» que la note' de ji Wilson atijr belligérants a provoqué une impression \- profonde en Hollande. Les journaux sont d'accord p sur ce point, que l'Entente ac peut refuser l'offre, ~i d'autant plus qu'elle < mane d'un côté aussi ami, et no peut être considérée, à l'instar de l'offre aile- r- mande, comme un nœud coul?r.t dont les deux p bouts se trouvent entre les mains de l'Allemagne. Le «Handelsblad» écrit : ,On ne peut refuser n l'offre du Président d'Amérique avec un geste a sceptique et méprisant, car il s at.it d'un sin- j cère et parfaitement honnête en vue de rétablir ia I paix, et si les journaux anglais veulent établir uns connexion entre cette offre et l'offre de paîx allemande, on peut dire que Wilson avait déjà l'intention d'offrir aux be:.itérants l'occasion d'échanger leur manière de voir, à l'époque des élections présidentielles américaines. Le «Haager Nieitws Courant» fait remarquer la correction de la note dans sa forme et dit qu'aucune autre puissance neutre n'était mieux qualifiée pour faire pareille prt^fesition. Le journal con-damne les tentatives anglaises laites pour blâmer Wilson. ' s Opinions anglais^ ». ( Amsterdam, 23 déc. ; Les journaux anglais du soir n'ont pas p'us changé d opinion au sujet de la note Wilsonienne que ceux du matin. s Londres, 23 déc. — Le «Daily Cnronicle» écrit; f Toute ia presse anglaise a'montré une grande una- r, nimité en ce qui concerne 1 accueil fait à la note de Wilson, et de cette manière s? trouve exprimée j l'opinion de la majorité prépondérante de la nation. ^ Nous admettons que les Aliiéé répondront à l'Ai- û lemagne en exigeant ses conditions de paix, mais p nous n'admettons pas quo Wilson puisse objecter c quelque chose contre la logique et le bon sens d'une j telle réponse. - \ j, La prudente presse lia i me. s Lugano, 23 déc. — La note de Wiisoti a prove- t que une telle surprise en Italie, que la presse s'ex- t; prime avec une prudence et une réserve qui con- t- trastent nettement avec te langage acerbe de la s presse anglaise. . • a On mande de Rome au «Corr.isre délia Sera» qu'il p est impossible de juger d'eres et déjà le caractère s de la signification ae cette àémaiche, car beaucoup e de questions sont encore à tranener ou à éclaircir ; c la Qtmarche ne vise pas une simple enquête qui aurait représenté déjà un symptôme très important d de la politique américaine, mais elle constirue une s démarche diplomatique ouverte, qui certes se fait n sur terrain neutre, mais qui trahit la préoccupation n des Etats-Unis, au sutet de la continuation de la r guerre et qu'ils ss demandent si la guerre ne pour- ti rait point être terminée au bon moment. Les belH- n gérants ont appris maintenant que les Etats-Unis c consid'î-an: ir continv v *bpia la*£.'.erss, cognac n un dommaga et comme un danger, qui pourrait à fi la longue entamer leur neutralité et que pour ce q motif ils désirent la fin de la guerre. Bien que la s note américaine insiste sur le fait qu'elle n'est pas e connexe il l'offre de paix allemande, elle peut ton- c tefois être considérée, en raisbn des événements, comme un conseil donné à l'Entente de bien réflév s chir avant de répondre à l'Allemagne, sinon com- fi me un commentaire américain à la proposition do paix allemande. Afin d éviter toute confusion, la a démarche tic-s Puissances centrales doit être traitée r Séparément de celle de l'Amérique et c'est séparé- d ment qu'on doit y répondre. Ce n'est que lorsque p la réponse à l'Allemagne aura été donnée, que l'Entente pourra communiquer sur quelles bp.ses eile table pour se réclamer de la victoire finale ; à r présent, l'impulsion qui a allumé la guerre règne 2 encore à Berlin; c'est pourquoi la demande de Wil- F sen doit surtout s'adresser à Berlin, où la guerre c a commencé et où elle finira aussitôt que l'Aile- 8 magne impérialiste aura reconnu que ses plans ont c échoué devant la résistance de l'Europe. La Hollands et la Paix c Zurich, 24 céc. — Comme on télégraphie de La ^ Haye au «Neuc Zurcher Zeitung», la Hollande en- s verra également une noie semblable à celle de la c Suisse. e Les Neutres et la Paix !; Zurich, 2!l ck-c. — L' «impartial», de Madrid, c annonce également, dans un long commentaire, au p sujet de la question pacifiste, une démarcha médiatrice imminente du roi d'Espagne auprès des a puissances. j: Berne, 24 déc. — Comme l'apprend le «Berner P Tagblatt», il y aura prochainement, à l'instigation P des puissances scancanaves, une conférence en vue P de provoquer une démarche comtftune pour Layer F un chemin, par des propositions d terminées, 'à des négociations de jaix. La situation on Gte Vienne, 22 décembre. — On mande de Sofia au ^ « Nouveau Journai Viennois » : « La Grèce a ac- ^ cepté l'ultimatum de l'Entente. Elle est cj'avis toutefois que le général Sarrai! ne se croit pas suffi- 1 samment en sûreté, car ses armées no bougent pas ^ du tout; Même les tentatives de reconnaissance de ^ ses troupes sont entrées dans une période de calme. Ce n'est qu'en Mac.'ioine qu'on se montre un peu remuant. De jour en jour, il apparaît plus claire- ( ment que Sarrail veut attendre jusqu'à ce que la GrècôÇait mis à exccutiori les mesures exigées par l'ultimatum. £ •La guerre niutrfciute. j Amsterdam, 23 décembre. — Le vapeur anglais s « Murex » (2504 tonnes) et le vapeur norvégien j « Avoua » (2890 tonnes) ont été coulés. ii Loii'Jres, 22 décembre. — Lloyds annonce Le t vapeur anglais « Horûs » a été coulé. î Berne, 22 décembre. — Le vapeur « Principe "J Temmaso » a été coulé. d ' D'après une information de Cherbourg au «Petit l journal», la goélette «Alerte*, a été coulée et féquî- d page a été sauvé par le vapeur « Tajo » ; malheureusement égaré par le brouillard, celui-ci » échoué au cap Lévî. / i; La Haye, 23 décembie. Le minletre des affai- p res étrangères ptvbiîe que les cargaison* de 7 va- ç peurs hollandais ont été arrêtées. 1 Lugano, 23*décembie. — Le torpilleur français f n. 300 a touché, le 1er novembre 1940, une mine 5 aux environs du Havre. : (Reproduites de l'cdiiion précédente.) re Les Propositions de Paix. ™ La Mil»»,: .<i<. r».viu àson tour. Berlin, 23 aocemore. — Le correspondit ^ie la an a wazette ae Yoss », à Berne, apprend qu une do- gn marcue ou conseil fédérai analogue et connexe à la nc note d'entremise oe Wùson est a. prévoir. K( Cotvgne, 2j aécembre. — Un nianue ue la fron- ha tière st.iisc a, la et oazette de Cologne » : « Le Conseil fcuéral suisse a adressé à toutes ies puissances beiiigetautes, une note où il soutient la dé-ruarcue de-Wilson. Le texte tle la noie suisse. Berne, 23 uecemure. — L agence ic.egraphique, suisse manae : et Hier, 22 décembre, le Conseil (jj( icueral suisse a adressé à tous les belligérants la ce note suivante : pr, a Le président des Etats-Unis d'Amérique, que le Conseil fédéral tujss., animé du pitis profond ce désir d'une fin procha-ne aes hostilités, a pressenti r,;( depuis un certain temps dé»à, a eu 1 amaoiiité de co; porter à la connaissance du Conseil fôûéral, ia note Sei envoyée aux gouvernements des puissances ce l'En- gjc tente et des ntissances centrales, i^ans cette note, le président Wilson lait ressortir combien serait do-- ne siralue un accord int^i national ayant peur but a evi- ter avec certitude et a'une laçon dt/tabie des ca- nti tastroplies anaiogucs à celle qui tait souffrir actuel- je liment les natifs. Partant de cette idée, il insiste eS( sur la nécessité de,mettre avant tout, firf à la guerre actuelle. Sans faire liii-mcme des propositions.de ct! paix tu sans offrir son intermédiaire, ii se borne » * nts souder l'opinion, pour savoir si 1 httmanité pourrait espérer que les bcnédictions de la paix sont pro- ce; oies pour eites. su, -L'iuitiaiive personnelle, excessivement méritoire tio du président Mvilson, trouvera en Sutsse un puis- pa. sant écho. Fidèle aux obligations que commaiiûe le ra; maintien d'une stricte neutralité, professant la mé- s;r tue amitié pourries Eta.s ces deux groupes beitige- pa, rants, à l'instar d une île-battue par les flots de la ne terrible guerre- des nations, menacé et blessé de la cfli manière la plus sensible dans ses imérôts idéaux tés et matériels, notre fays est rempli d une profonde Cot nostalfiicde pais, et rr't 't- hâter par ses faible» p.v forces, la fin des souffrances infinies de la gueire, qui se déroulent journellement sous ses yeux par son contact avec les internés grièvement blessée et les réfugiés, et de préparer ainsi le terrain à uuç -e, collaboration féconde des nations. r<-, C'est pourqttei le Conseil fédéral s'empressa «ff avec joie de saisir l'occasion pour appuyer les ef- PC forts du président dès Etats-Unis d'Amérique. j0j I s'estimerait heyreux do pouvoi rmettrs son activité au profit d'un rapprochement entre les peu- ce pies belligérants et de l'établissement d'un pacte dî paix durable, cette activité fut-elle encore des :e plus discrètes. " cot On s'atU'ivl à un manuscril <lu paj>c. tei Berlin, 23 décembre. — 11 ressort des nouvelles cu reçues de Lugano par le « Berliner Ijjkal Auzei- . ger » que la plus vive agitation dans l'intérêt des (0l propositions de raix, 'règne actuellement au Vati- v0 can. Le Pape adressera probablement à tous les c, gouvernements des puissances belligérantes un ma- ' ^ nuscrit préconisant ia conclusion îapide de la paix.- j La mite rie • VVilS'm. Amsterdam, 23 déc. — D'après un journal de cette ville, le «Timesu écrit au sujet de la note de ',!l Wilsoti : Les puissances de l'Enetente la traiteront u\' sans doute de la même façon dont le président Lin- c' ' » ' çoi coin a traite toutes les propositions de médiation ' européenne pendant la guerre ci.ile de l'Amérique; u Les Atiiis ne 'peuvent pas écouter le plaidoyer de 'ot Wilson : Les puissances de l'Entente traiteront- com;ne il le mérite. Mais il ne pourra pas les em- ^ pêcher de défer.di# !a liberté des peuples. d. Le a Times » fait ressortir que la démarche in- 0 , attendue de Wilson a surpris, d'autant plus que les journaux américains les plus importants ont ap- prouve le refus opposé par Lloyd George aux prct- *ui positions allemandes. \X-iisou ne semble pas ap- *' ptécier à sa valeur la meilleure partie de l'opinion Ct' publique américaine. arj Ke L» ait. 11 tat conti'c l'ambassttda angiaiso à Saint-Petersbourg. Berlin, 23 décembre. — On mande de source an tou» à fait autorisée de Stockholm au a fiigiiche Rundschau », que des émeutes ont eu lieu dans les vrî Tues de St-Pétersbourg et que les troubles ont avant m<: tout été dirigés contre l'ambassade anglaise. Une foule nombreuse et surexcitée s'esi portée es( devant l'ambassade anglaise.' Au début, eile s'est Ci bornée à des menaces, mais après que la popuiacc *el eût briso les premiers carreaux de vitres, elle fit Et irruption dansées locaux de la légation et détruisit 'eî ttne partie des installations intérieures. • ' va Au iPitrleuienJ. 11 Paris, 22 dée. (Hjivas.) — Le Sénat a levé ia ait séance secrète à 7 h. du soir et s'est ajourné à Cl demain. La Chambra a voté un impôt Ue guerre pa sur les non-'mcorporés dans l'armée, fixant un taux po fixe de 12 fr. de surtaxe et de 25 p. c. d'impôt sur un le revenu. L'impôt de guerre s'étend sur les exeiup. toi tés avant la guerre pour inaptitude au service et ps les non-mobilisés pvtir le service de l'assistance, ro "Sont exemptés les blessés de gue» rc et les. pères C de famille-dont un fils a été incorporé. La Cham- us bre a en outre voté, par 471) voix contre 3, ies cré- du dits provisoire? pour le premier trimestre 1917. tic Conseil de guerre nissr. gr Berlin, 24 décembre. — On annonce de Stock- lui holm à la « Duitsche Ta^eszeititng » : L'n très Em- de portant conseil de guerre a eu lieu dans le quartier cr général russe. Y prirent part : les généraux Brussl- le low et Sacliarow, le général Bertlieiot, ainsi que de plusieurs gétiéraux roumains. Comme diplomates, «e y assistèrent ! Trepow, Protopopow, Pokrowski, fit ■Sasonow et Bratianu. D'après des nouvelles- tjrna- de g| y Inant de journaux russes de Tùiis, le giand-duc NI colas ne séjournerait à Tiflis que passagèrement et retournerait via Petrograd au front, afin de prendre le commandement en chef des- troupes russo-roumaines. 1 (Àuen'e sous-ma ri ne. Londres, 22 déc. — Lloyd annonce : I.e vapeui anglais «Marex» (3564 tonnes) a probablement été cnuié. Le vapeur norvégien «Avons» (2898 tonnes) a été coulé. Les équipages du vapeur danois «Chassie Maerskarfi» et du vspeur anglais eBay-halL'. signalés comme coulés, ont été sauvés. ' mhv îrois Christmas On nous écrit, 23 décembre « Trois Christmas. et la g ut;. ^ sera terminée, ont dit MM. les Anglais. Nous sommes a la veille de ce troisième Christmas et ia guerre, en dépit dea prophéties ang.aises, dure, et perdure. C'est comme si elle ne faisait que commencer. Après la formidable raclée, reçue eu Rouma« nie, la politique anglaise va-t-elle se rendre un compte exact de la situation et ne plus se croire, seule, maîtresse -de celle-ci? L'orgueil ou l'aveu. glement l'en empêcheront peut-être. Mais en attendant, pour sa'istaire ceux-ci, des miiiiers de jeu. nés existences sont journellement sacrifiées, coru me du vulgaire bétail ; des millions de familles gémissent dans les affres des plus dures privations f je sais que tout ce qui s'écrit dans le Bruxellois est imputé aux Allemands, dicté, conçu, rédigé par eux. Telle est l'opinion stupide de Ceux qui chest eux, entre quatre murs, de tous leurs vœux de< mandent la Paix, mais qui à l'extérieur trouvent de bon ton de crier à ia Victoire ! Eh i bien ! à toi'5 ces piliers de cafés; qui discutent à perte de vue sur des choses dont ils n'ont pas la- moindre notion, qui dans !a calamité qui nous atteint, ne voient pas plus profond que le fond de leur verre, je dirai . détrompez vous, je ne suis Inféodé à personne sinon à ma conscience qui seule est mon juge et par suite, me donne la juste notion des choses. J« ne veux abreuver d'outrages qui que ce soit, car ce seraAjfroisscr inutilement des susceptibilités, blesser^R amours-propres, partant,aller à rencontre de ce que chacun désire, dc-nande, la....,-Paix ; Toutefois, Ce sentiment r.e doit ras m'empêche* de discuter un peu et de rester dans l'implacable réalité. La guerre déclarée, l'Angleterre a dit: a Ce sers* Uiifc guerre d'usure, d'épuisement, dût-elle durer cinq ans. dix ans, vingt ans, soit, mais nous rffamerens l'Allemagne, c'est par le ventre que* nous la- prendrons, noua vaincrons. » C'est très joli, mais jusqu'ici, je constate une chose,c'est que-l'Allemagne ne meurt pas de faim et que jusqu'à ce jour l'Angleterre n'a réussi à affamer que la Belgique et le Nord Ue la France. Je ne sais, mais ;e doute fort * que nous devions lui être bien reconnaissant de ce* service. A part quelques van^, teux qui après la guerre espèrent une décoratiot* ou un titre quelconque, quelques intrigants n'ayant rien fait qu'émarger à des caisses ou comités de tout acabit, escomptant.pour cet immense dévouement un bout de ruban, le gros du public voit clair et se rend un compte'exact de la situation dang laquelle le tient l'imprévoyance ,l'incurie de son • gouvernement. Depuis le début de la guerre, le cri unanime n'a* t-ii ras été qu à la rentrée, un compte sétère serait demandé à ce gouvernement imprévoyant qui a sacrifié le pays à sa politique? Ce gouvernement, composé d'une dizaine d'hommes, faii-ii la volontâ du peuple et n'y a-t-il pas dans la Constitution tut tout petit article disant: « Le gouvernement émane de la Nation »? Or la Nation, c'est le Peuple et puisque le .Gouvernement émane du Peuple, c'est à la volonté de ce Peuple que le gouvernement doi» obéissance, à moins qu'en l'occurence il ne veuilk fsire acte d'absolutisme en foulant aux pieds le droits et la volonté du Peuple. Or la volonté de ce. iui-ci, c'est la Paix, et de par la Constitution nul , gouvernement n'a le droit d'aller à l'encontre de cette volonté-.Que la guerre dure 5,10 ou même 20 ans, c'est très-bien, mais, c'est nous dire à nous, x Belges, pendant 5, 10 ou 20 .ans, votre commerce sera paralysée, vos industries aft-êtées, vos fortunes anéanties, votre pays ruiné. Vous ne reverrez d'ici-là ni vos frères, ni vos maris, ni vos fils. Non! vraiment c'est-exiger un peu trop Ue nous et estimer notre bonne volonté, notre patience à un degré qu'elles ne peuvent atteindre. Vouloir la victoire est une belle chose m^is l'obtenir est autre chose. Or, où en sont les Aliié-s? A la Somme où les Allemands leur disent: « Vous n'irez pas plus loin ». Et pour rester cftlés là, on gaspille à profusion de jeunes exigences, en sacrifie de? milliards, on ra« vage» des contrées. Quelles belles choscs que l'Humanité, Hdéal, la Civilisation, le Progrès.,. ainsi compris. Oui, nous sommes au troisième Christmas, MM, Jçs Anglais. Eh bien! tenez dono parole, délivrez un Pays qui souffre par vous e» pour vous et sl vous en êtes incapables, conclues une raix qui vous sera plus honorable qu'une victoire qui serai» Jnffune peur vous et rougirait une page de votre histoire'd'un sang plus rouge que k rouge d£ft tuniques de vos highlanders. Que le Chrismas se lève dans vos fîmes, dans vos Mure, afin que cette daie, ce Jour de 3a naissance du Christ descendu «ur la Terre pour la liédeuip-* tion du monde, vous Inspire ce sentiment de grandeur, de générosité», de « justice » qu'avait Celui qui pour nous mourut sur la croix. Qu'à côtâ de cette croix divine, laissant de cOtô toutes les croix de contrebande auxquelles la guerr» a donné Je jour.il n'y ah pour vous qu'une seule crois,celto. de la Paix et de la Fraternité, qui certes, ne vour «era guère lourde à porter et vous fera mériter ea' fin l'estime du monde entier et la reconnaissance de ceux qui souffrent, n T*?o_

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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