Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 02 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w96689j01/
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LE BRUXELLOIS 8u>r le tthéâtre de la guerre italien, le oalme règne momentanément sur l'Isoaizo. Seulement sua- le plateau de Bamsizxa, les combats d artillerie se poursuivent. Sur les autres fronts, (seulement des événements d'importance secondaire. ETRANGER HOLLANDE. — Berlin, 28 sept. — De La Haye au « Lokal-Anseiger » : Le premier na-fire obarbonnier d'Angleterre est arrivé en ELotlkuide, chargé de 800 tonnes de charbon. RUSSIE. — La vie à Moscou. -- La métropole moscovite, qui est sur le point de'redevenir la capitale de toutes 'es Réussies, après I e-xaouatàon de Pétrograd, semble vouloir rendre des pointe à Bruxelles, au point de vue dee « commodités » actuelles ds 1 existence.Un Anglais qui vient de rentrer à Londres après avoir fait un assez long séjour à Moscou, en l'ait la description suivante, qui n'est rien .moins que brillante : La ville est arebi-booidee de réfugiés et de soldats en «rupture de front» qui prétendecut, à tout venant, sie trouver en simple villégiature dans la ville sainte des Tsars. Le cbiffre.de [a population s'en est trouvé plus que doublé. Au moment où 1 Anglais avait quitté la ville, personne pour ainsi dire n'y travaillait; toutes les fabriques et la plupart des magasins étaient fermés. Cela tient aux salaires fantastiques exigés par les ouvriers et employés. Même dans les hôtJs et dans les ménages particuliers, les domestiquas et les servantes émettent des prétentions tellement exagérées que les patrons ne peuvent y répondre. Il s'ensuit qu'à Moscou les riches mêmes — qui s'y trouvent encore en assez grand nombre, — doivent procéder eux-mêrnts à l'entretien de leur nTaison et vaquer aux soins du ménage. A côté de cela, les cafés, les « brasseries » et les music-halls restent ouverts toute la nuit durant. Il règne d'ailleurs, dans toute la ville, comme une fièvre de plaisirs et de joies et cet état est général. On s'adonne avec f rénids ie aux plaisirs de tout© sorte Ut l'on éprouve uin âpre besoin de jouissance.Les prix des vivres et des objet® d'utilité courante sont fantastiques. Ils dépassent de nombreuses coudées oeux qui nous sont « infligés » à Bruxelles, avec cette différence qu'on est loin d'avoir tout ce que l'on veut, même avec son pesant d'argent. Un costume ordinaire vaut en moyenne 400 roubles, ce qui, même au cours réduit du rouble à l'heure présente, constitue néanmoins uue somme très coquette; une paire de souliers légers en cuir brun vaut couramment 65 roubles. Tout le reste est d'ailleurs à l'avenant. L agio y flont également comme jamais. On obtient 225 roubles pour une banknote de cinq livres sterling. Et le plus beau de l'affaire, toutes les fois qu'on veut acheter quelque chose, même à ces prix fantastiques, qu'il s'agisse d'une paire de souliers ou d'un costume, il faut faire viser et timbrer son passeport, ce qui, naturellement, ne se fait pas gratis yr° Deo dans la ville sainte moscovite... (A.M.) BcfSB ê» la Presse Les Etats-Unis et la Hollande. — Sous le titre « L'Amérique et nous », un économiste hollandais ée haute valeur, 1© conseiller d'Etat M. Struyekeo, public clans un© revue économique un article dans lequel il démontre l'i/njus.ice des mesures de coercition que le gouvernement de M. Wilson semble vouloir mettre en œuvre pour forcer les pays neutres de l'Europe et surtout la Hollande, à entrer diireotement ou indirectement dans la politique du blocus contre l'A'lemagne. Voie] ce que M.Sïru>yc-ken écrit à ce sujet : «Les relations comerciales d'une nation avec l'étranger constituent un fait intimement cimenté sur lequel se base sa production et l'acquisition de© produits indispensables à son existence. Elles sont le produit d'un déve'oppement et d'une énergie nationale de longue haleine. Elles reposent sur la confiance qu'elles ne seront pas rompues arbitrairement parce que dans ce cas le système économique entier de la nation s'écroulerait. Le délégué américain à la Deuxième Conférence de la Paix a dit à ce sujet ; « L'organisation du commerce international a pour conditions la stabilité et 'a confiance ; tout ce> qui porte atteinte à celles ci non seulement affaiblit l'organisation dans la même mesure, mais encore contribue à la longue à la détruire. Après avoir dit que pour ces raisons le droit international reconnaît même le principe que le commerce des neutres avec des belligérants est en généra»! légitime et ne peut être entravé, et que le peuple américain a plus qu'aucun autre revendiqué ce principe, M. Struycken continue dans ces termes : « On est donc en droit d'attendre de l'Amérique qu'elle ne rompra pas subitement îout ou en partie ses relations économiques avec notre pays — que nous avons nouées dsns la légitime a.tente qu'elles seraient de nature permanente,et qu'elle ne détruira pas dans ses bases notre vie économique et notrj ravitaillement, sans autre but que celui de servir ses propre® buts de guerre. L'Amér.que, qui est restée elle-même si longtemps neu.re, ne saurait r.ier no ro bon droit a rester neutre dans cette guêtre. L'Amérique, qui n'a jamais toléré qu on fat.se aucune obsevation au sujet des livraisons importantes, même do matériel d© guerre, aux Alliés, ii£ saurait nous en vouloir de continuer dans une mesure modeste notre commerce avec l'Allemagne, pour autant que ce commerce constitue un facteur indispensable dans no.re production. Et si elle voulait nous for csr, par la rupture de ses relations commerciales avec nous, d'arrêter nos exportations on Allemagne, elle peut en avoir, il est vrai, le droit formel, mais elle n'en violerait pas moins la bonne foi à notre égard, cette bonne fol sur laquelle d'après la dernière parole de M. Wilson, les relations entre nations peuvent seules êire édifiées. Le barrage économique de l'Allemagne par 'es A-liés comprend totales marchandises qui sont transportées directement ou indirectement de ou vers l'Allemagne. En vain chercherait-on dans le droit international un titre à ce barrage ; on parie biien d'un blocus, mais celui ci n'a jamais été proclamé peur le bon motif que seule une côte pt-est être bloquée, mais pas un pays, et parce que des marchandises transportées viâ un pays neutre de ou vers un territoire bloqué ne peuvent pas être touchées par le blocus. L'Amérique n'jgnore pas l'illégalité de ce barrage. Si elle devait néanmoins s'y rallier, il n'y aurait pas à s'étonner ds ce que l'Allemagne traitât l'Amérique de la même façon, c'est-à-dire, qu'elle considérât comme contrebande toutes 'es marchand'ses venant d'Amérique. Cela pourrait avoir pour conséquences que Le peu que l'Amérique pouriiait encore laisser exporter vers noire pays, soit saisi ou torpillé par les navires allemands avant d'avoir gagné nos ^rts, de sorte que nous nous verrions compris à p-eu près totalement dans le blocus de l'Allemagne, et que nous ne pourrions y échapper que si l'Allemagne se décidait à appliquer vis-à-vis de nous des principes plus larges que l'Amérique, Ne peut-on s'attendre a ce que l'Amérique recule devant cette conséquence et en tire la conclusion que, bien que sa défense d'exportation vers notre pays — édictée dans ie but d'empêcher nos exportations en Allemagne — ne saurait être incriminée on droit, attendu qu'elle a pris une place dans le système entier du barrage économique de l'Allemagne, par les Alliés, elle n'en constitue pas moins taie entrave insupportable à la liberté dp, notre peuple. » i ■' TYPES D'AUJOURD'HUI " Le Dénigreur En ces temps-ci, la banlieue est trop irisée de brumes ensoleillées, les lis erés trop bleutées de brouillards opalescents; les fémues roussies songeant à l'hiver sans abri pour elles, exilaient une odeur trop àerement triste (car le parfum est leur façon confidentielle de nous parler); il fait trop voluptueusement automnal, pour s'enfermer chez soi avec un livre.Attendons les rafales des dimanches, au faubourg; lorsqu'on pianote en regardant l'eau moirer les trottoirs. L Art e.n soutire et foa trilles spieenetiqucs n'empêchent pas le ru.a-sellement inlassable des gouttes. Alors, devant, l'âtre flamboyant, glissez un fauteuil insondable «t. moelleux. Pipe giésillante, pieds au chaud, pone close, ouvrez un livre : « La 628-E8 » d'Octave Mirbeau. C'est ie récit des impieesions de cet auteur parisien, traversant la Belgique en auto. Pauvres Bruxellois ! Quelle averse de mépris gouauLur, d'ironie .boulevardière et de sous-entendus corrosifs ! Après lecture, vous souhaiterez avec moi, que Paris ait le sort de Riga. Maxim Benssus. «Mtfgurr'fiw. FAITS DIVERS SOTJVEN1K 1>E L'AFFAIRE STEIN-IIEIL. — I/O procureur-général Heibaux recevait ces jours-ci une lettre do laciy Abmger (autrefois Mme Steinheil), dans laquelle celle-ci demandait ia restitution de tOs bijoux saisis lors de l'ai'faire de l'impasse Ronyn.Cea bijoux, trois médaillons, une perle et deux bagues, n'ont que ia valeur de souvenus de famille, et Mme Steinhe 1 s'était abstenue jusqu'aujourd'hui d'en demander la restitution. Le procureur-général a fait informer lady Abinger que ces bijoux étaient à sa disposition.UN BRAME DANS LES AIRS. — Dans la banlieue de Londres, un ballon captif ayant, tompu s-es amarres, accrocha le câble de trois autrts ballons, qui se trouvèrent également li bres. L'aéronaute qui montait le premier de ces ballons tomba de la nacelle d'une hauteur de 7C0 mètres et fut tué net. Un seul des trois autres ballons contenait un observateur, qui eeeaya de quitter la nacelle avec un parachute, mais resta entravé dans les cord g's et finit par tomber d'une grande hauteur. Les quatre ballons furent alors abattus par le feu de canons de la défense aérienne. Cftronlcua Theâtraf® A LA BONBONNIERE. — L'Enquête,piè. c tn 2 actes, de M. George® Henriot.— Apre,' le Procureur Haders, au Winter, les Morphinomanes, au Bois-Sacré, voici avec L Enquête ,lVépilepsiie Larvée, avec sea inconscientes impulsions criminelles, qui continue la série des pièoes de curieuse documentation pathologique. Le théâtre se fait ainsi la succursale des cours de clinique expérimentale. Nous aimons mieux ces tranches de vie réelle, même anormale ou morbide, que les paradoxe® invraisemblables dont on nous assomma trop souvent. Un juge d'instruction, dont la déformation professionnelle rappelle la tare des juges do La Robe Bouge, de Michel Brieux, mène uue onquê-t pour traîner devant les assises le malheureux mari de la maîtresse d'un président de tribunal trouvé certain soir assassiné en pleine rue de Paris. Abusant de son pouvoir discrétionnaire, il confronte la femme et le mari, apprenant ainsi cruellement à ce dernier la faute ignorée de l'épouse et brisant du même coup deux existences. L'avocat de l'in culpé découvre des faits étranges qui aboutissent à la constatation — aidée par les déduc-tions.d'un médium, — de la culpabilité du juge d'instruction lui-même, oar c'est ce magistrat qui, épilepteque inconscient, a,-au cours d'une attaque de ma-nie homic de, tué son confrère au sortir d'un souper chez des amis communs. La salle d'aliénés recueillera l'impulsif criminel qui, comprenant subitement son forfait, roule sur le sol en proie à une nouvelle crise do folie épileptique. M. Emile Deluc joue et. vit le rôle du juge d'instruction avec une ré~lle maîtrise. La scène finale donne le frisson. C'est parfait de réalisme; aucun médecin ne nous contredira. M. Straok fut un médecin légiste doctoral à souhait, même dans tes lapsus. M. Mylo, (l'incid-l>éj fut. très veridique, tandis que' Mme Lues de V griy incarnait avec une passion émue le personnage de la femme de l'inculpé. MM. Ghaivictr (l'avocat.j: Rai m on d (le procureurj et 7 ;r'*t (le greffier; furent également corrects.Le Muffie, une comédie en deux actes, de M. Sacha Guitry, ouvrait la soirée. D'une invraisemblance plue que paradoxale, " cette pièce met en valeur le talent de MM. Straok et Myio, ainsi que de Mme Raimonde, et surtout de Mme G. Sandra.y, sérieusement en )>af>se de nous révéler une excellente artiste. Frabet, LES TRIBUNAUX COUR 0'APJ'KL DE BRUXELLES. — Samedi matin, la Chambre des vacations, sous »a prés.dence de M. le conseiller Spronck, a continué .l'instruction de l'affaire du vol de oourroiOs de Goeeeies en cause d Dubois Pi-r. m n et consorts. De la lecture du dossier il résulte que Dubois était le chef de la bande et avait comme lieutenant Dutry Peidinand. C'est Dubois Firm.n qui a recruté les autres complices dt qui s'est également chargé du transport du butin à CharLroa, où dans un café il a vendu les marchandises volée® à Speeek&ert Florent et à Renard Gabr.el, tous deux de Bruxelles. Ce dernier contesta avoir connu 1a provenance des objets achetés. L'un de ces vols aurait été cornm s à l'aide de violence sur la p rsonne d'un gardien d'usine. La plupart des prévenus sont en aveu, sauf les deux receleurs qui seuls ont interjeté appel du jugement de Charleroi. L'interrogatoire des accusés n'apporte plus rien de bien précis. Le ministère public et la partie civile réclament la confirmation, et la défense réclame une- légère atténuation dee pe.ncs pour 1-ce voleurs, qui n'ont aucun antécédent. La défense des (receleurs, touibefode, plus importante, occupe l'audience pendan' près de deux heures; elle réclame l'acquittement.A 1 heure,la Cour se retire pour délibéré^ après 35 minutes d'attente, elle revient, confirmant les dominag.s et ntérêts alloués aux parties civiles : 15,500 francs à la Société « Emailtes et Tôleries Réunies », et 7,557.3C francs à la Société des « Forges et Boulonne ries Vor.nant ». Dubois Firmm"et Dutry Fernand, qui tot.w deux avaient reçu deux fois 1 an, récoltent chacun deux fois 18 mois. Les peines suivantes sont confirmées : Fontaine Gaston, 10 mois; Simaire Alfred, 10 mois; Poelaert Eli et Ma-ghe Jules, chacun 10 mois; Van Winiretidael A3 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons NEUF ANNE.ES DE CAPTIVITE PAR Louis >— Mon ami, me dit-il, je ne te demanderai pas ta parole d'honneur pour le secret que je vais te confier... J'ai remarqué que les gens qui engagent toujours leur honneur sont ceux 6ur qui il faut le moins compter... Nous avons navigué tous les deux ensemble sous les ordres de Suroouf et cela me suffit. — Parle, Bertaud, tu peux te fier à moi, v|e t'éooute.., — Que penses-tu d'abord de M. Thomas? — Que sa conduite annonce un homme de détermination et de cœur... — Bien. Apprends donc, cher ami, que nous travaillons, lui et moi, depuis plus de trois mois, à préparer notre évasion... Ce que je te dis là a l'air de te faire plaisir 1 — Et comment pourrait-il en être autrement/ Ah 1 voisi-tu, l'idée de recouvrer ma fiberté me cause une émotion... >— Pacrdieu, ça se conçoit Voilà quinze jours que je ne dors plus! Or donc, pour e>n revenir à notre histoire, nous avons déjà percé aux deux tiers le trou par lequel nous comptons nous sauver!... Veux-tu nous aider ©t. être des nôtres î i— Si je le veux, Bertaud! m'écriai-je ©n serrant avec force la main du Breton ; c'est-à-dire que je te suis plus reconnaissant de la proposition que t-u me fais en ce moment que si tu me sauvais la vie 1 — Voilà qui est entendu. Allooâ trouver le or.pitaine, je veux d.re Thomas, et nous coulerons cette aflaire. Je ne ine# lis pas répéter cette invitation et je m'einproesai de suivre mon nouvel ami. Nos recherches ne furent pas longues : au moment où nous allions nous mettre en quête du prétendu Thomas, nous le vîmes venir à nous. — J'ai à te parler, Bertaud, dit-il en breton avec uue émotion qu'il ne put dissimuler. — Qu'avez vous donc, capitaine? Pardon... Qu'av^z-vous donc, camarade? demanda ce dernier avec inquiétude. Y aurait-il des anicroches ? Le prétendu gabier lança un regard de reproche sur Bertaud; mais celui-ci, saus se déconcertes : — Vous pouvez parler sans crainte devant ce camarade, lui dit-il en me désignant. Nous nous connaissons lui et moi de longue date. Nous avons navigué ensemble sous les ordres de Surcouf... M. Thomas me fixa alors d'un œil scrutateur, puis sour.ant tr,stement : — Tu as commis là une grande imprudence, Bertaud, dit-il au Breton, heureusement que ta bonne étoile t'a servi ! Tu as trouvé un honnête homme, c'est vrai, car à présent je connais monsieur, mais tu pouvais rencontrer un traitre... Il n'y a/vait pas de danger, ca... camarade. Un homme qui a été l'ami de Suroouf, oar Surcouf aimait beaucoup son cnse.gni Garneray, ne devient jamais un traître. Mai< qu'avtz-vous donc? vous semblez, sauf le respect que je vous do.s, tout chose... — Tiens, lis ce billet qi'e je viens de recevoir à l'instant, répondit le capitaine en ten dant au Breton un petit carré de papier soi gneusemCnt plié. — Oui, de suite, camarade, dit B_rtaud qu se mit à se gratter la tête d'un air embarras sé, seulement, je dois vous avouer que je n'a; été, pendant toute ma vie, que quatre jours { l'école, et que, par conséquent, je ne déchif fre pas trop couramment l'écriture écrite.. Eun, si voua l'exigez... je ferai de moi mieux; je connais assez les a, les u et les e.. — Ecoute alors, reprit le prétendu gabier qu: ne put s'empêcher de sourire à la répons du matelot, t — A vrai dire, j'a.me mieux ça, camarade Le capitaine, dépliant le billet et regardai)- autour de lui pour ne pas se laisser surpren dee, nous lut à voix basse ce qui su:t: « Capitaine, je suis un misérabk. J'ai,pou adoucir mon sort, révélé aux Anglais votr* projet d'évasion. Vous êtes surve lié ainsi qu, Bertaud votre complice. Toutefois j'ai res pecté, car l'on ne m'eût pas récompensé, da vaut âge pour cela, votre incognito. Je ne m< dissimule pas que ma conduite est ignoble, e j'en éprouve, comme le témoigne cet avertis soment officieux, de sincères remords... Mai; je souffrais tant I... J'étais, lorsque je vous a trahi, privé de nourriture depuis trois jours. : — Canaille! s'écria Bertaud lorsque le oapi taine eut achevé sa lecture. Eh bien, qu'est-ci que nous devons faire à présent? (A suivre.) Albert, deux fois 10 mois; — pour recel : Léo. pold Smedts, défaut, 6 mois et 50 fr.; Speea kaert Florent et Renard Gabriel, chacun à 2 fois 1 an et 500 fr. ou 3 mois. Quant à Martin Jule3 et son épo-use Coqu let Céline,qui avaient reçu pour recel chacun 2 fois 4 mois et 50 fr., la Coiir porte les peines à 2 fo.'s 6 mois et confirme pour les amendes. L'arrêt déclare que les prévalus sont solidairement condamnés, tant aux frais du procès qu'aux dommages et intérêts accordés aux parties civiles. (B.) Affiches, Avis et Arrêtés Allemands ARRETE concern nt la saisie du tabac. Article 1er. — Est saisi le tabac cultivé dans le territoire du Gouvernement général pendant l'exercice de La récolte de 1917. La sai-s-e s'étend à tout le tabac indigène et non travaillé des récoltes antérieur.s, qui se trouve encore dans ledit territoire. Est exempt de la saisie, le tabac des récoltes antérieures qui est en ce moment entre les mains des marchands de tabacs et de cigares. Il est permis de mettre ce tab:c ent èrement en fabrication. Article 2. —■ 11 est interdit de consommer, d'acheter ou de vendre le tauac saisi ou d'en disposer de toute autre manière quelconque, d'y apporter des modifications ou de le transporter. Les transports nécessaires seront autorisés par le Commissaire civil (Ziviiko-mmis-sar) compétent, qui délivrera des permis ad hoc. Article 3. — Pour autant que le tabac des -rccoltes antérieures est saisi en vertu de l'article leT, il dievra être déclaré le 10 octobre 1917 au plus tard, au commissaire civil compétent p^ur le transport. La déclariawoin indiquera ia quantité, le propriétaire, le mode d ommagaainfim^nt et 1 'ur.giue dudit tabac. Ce ta>bao doit être emmagasiné et co-ns-ervé ainsi qu'il convient, jusqu à oe qu'il en soit disposé. Le dépesifaire et le propriétaire répondent de l'observation de cette obligation. Article 4. — Le tabac cultivé en 1917 doit être récolté, séohê et emmagasiné d'une manière rationnelle. Le tabac récolté devra être livré, moyennant paiement comptant, à un Bureau a achat qui seul pourra acheter et sera désigné a' cette lin pair les Chefs de .l'Administration civile de la Flandre e& de la Wallonie ( v'erw.altungscibels fur Fiainaiern und Wailaiiàeii). Le prix sera fixé à 2, 2.25, 2.50, 2.75 ou 3 francs le kilo, selon la- qualité. L'es pr.x s'entenaent pour la iivrassou. dans la commune d'origine. Si on ne parvient pas à se mettre d'accord sur le prix, la décision définitive sera laissée à une autorité à désigner par les Chefs de l'Administration civile de la Flandre et de la Wallonie. Artiicle 5. — Les Commissaires civils sont autor,y-fc à édicier les ordres et instructions ainsi qu'à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la saisie du tabac. Ils fixeront les quantités de tabac à livrer par chaque intéressé en particulier. Les producteurs sont tenus de livrer les quantités fixees pour autant, qu'ils n'établissent pas eux même6 que, sans être en défaut, ils ne sont pas à même de Je faire. Chaque commune répond de la livraison du taba« à livrer provenant de son territoire. Le Commissaire civil est autorisé à percevoir -de© producteurs ou de la commune, pur ia voiead-m nis^rative, une somme de 10 à 100 marks pour chaque kilo manquant à la livraison des quantités fixées. Il est, en outre; autorisé à confisquer, ee-ns remboursement de la vakur, l.eb stocks de tabac qui n'auront pas été livrés d'ans les délais prescrits. Article 6. — Les Chefs de l'Administration civile de la Flandre et de la Wallonip cv>jjt oherg-3 de l'exécution du présent arr té. lia détermineront dans q lierre mesiure et de quelle iaçoni le tai>a<, sa si sera mis à la déposition de la consommation indigène. Article 7. — Quiconque aura enfreint les dispoai.biona du prés nt arrêté ou les ordres et instructions données en vue de son exécution, sera puni soit d'emprisonnement de police ou de cmq ans au plus d'emprisonnement corrt-o tionuel, doit d'une amende pouvant atteindre 20,000 marks; lar peine d'emprisonnement et l'amende pourront aussi être infligées simultanément.Le» quantités de tabac et les installations destinées ou ayant servi à commettre des infractions, siéront confisquées. La tentative est punissable. Lorsque l'.nfraction aura été com-m.se dams l'intention de réaliser un gain illicite, U sera infligé à la fois une peine d'emptri-so.nnemeut , t une amende. Lee tribun-' ux et commandants militaires connaîtront des infractions susdites. Bruxelles, le 22 septembre 1917. Lier Generalgouverntur in Bclgien, Freiberr von. FALKENHAU8EN, Generaloberst. J ARRETFi réglant le trafic des glands, des marrons sauvage^ et des fjines. Article premier. — Dans le territoire du gouvernemeint général, le transport par chemin de fer, par bateau ou par voiture des glande, des marrons sauvages et des faînes de toute espèce n'est permis que s'il fait l'objet d'une autorisation spéciale. L'autorisation en question sera donnée par le Bureau central des fruits (Obstzentraie) à Bruxelles. Les dispositions complémentaires seront prises par les chefs de l'Administraition civile de la Flandre et de la Wallonie (Veir-wa.!tungi=chefs fur Flandern und Wallonien). Art. 2. — L'utilisation pro fées ion, ne Ue ou industrielle des fruits désignés à l'article premier est interdite, de même que l'achat, la vente et le transport des produits en provenant et fabriques Ulic temont. Par utilisation, il faut entendre également le séch-a-ge, la torréfaction, 1a moulure et le concassage. Le® chefs de l'Administration civile de la Flandre et de la. Wallonie peuvent consentir des exceptions. Art. 3. — Les chefs de l'Administration civile de ia Flandre et de la Wallonie sont char, gés de l'exécution du présent arrêté. Art. 4. — Les infractions aux dispositions du présent arrêté ainsi qu'aux ordres donnés on vue die son exécution, seront punies soit d'un emprisonnement de pol<ce ou d un an au plus d'emprisonnement correctionnel, sodit d'une amenda pouvant atteindre 10,000 marcs; on pourra aussi réunir les deux pe.nes et prononcer la confiscation des marchandises ainsi que des moyens de transport. La peine minimum sera déterminée d'après l'arrêté du 28 juillet 1917 (Bulletin officiel des 1ni» e* arrêtée, page 4306). Art. 5. — Los tribunaux et commandants militaires connaîtront desdites infractions. Bruxelles, le 22 septembre 1917. Der G e neral gou.vtr-n.eur in Bclgien, Freiberr von FALKENHATJSEN, Generaloberst. ARRETE réglant le trafic des betteraves, raves, choux-navets, rutabagas, navets et carottes de toute espèce. Article premier. — Le transport par chemin de fer, par bateau ou par voiture des bet. teraves, raves, choux-navets, tutabagas, navetg et carottes de toute espèce, est interdit du moment qu'il ne fait pas l'objet d'une autorisation spéciale. Cette prescription n'est pas applicable au transport des betteraves, raves, choux-naveta et carottes de toute espèce, à l'intérieur de la commune où il» ont été cultivés. Art. 2. — L'autorisation prévue à l'article premier sera donnée soit par les chefs de l'Administration civile de la Flandre et de la Wallonie (Verwaltungschefs fur Flandern und Wallotnien), par l'entremise du Bureau d'approvisionnement de pommes de teirre (Kartof-felversorgungsstelle), à Bruxelles, en ce qui concerne les transports par chemin de fer ou par bateau, soit par les commissaires civils (Z3. vilkommiasare) compétents, en ce qui concerne' les transports par voiture. Art. 3. — Le bureau de répartition des su-creL(Zuckerverteilungstelle) disposera des bet-tc-rave® sticrièrCs. Les betteraves sucrières qui, après le 15 janvier 1918, n'auront pas été livrées conformément aux instructions du Bu-deau susdit, seront confisquées à un prix qui sera fixé par les chefs de l'administration civile de la Flandre et de la Wallonie. Art. 4. — Les chefs de l'Admin.stration ci-vi!e de la Flandre et de la Wallonie sont chargés de l'exécution du présent arrêté. Art. 5. — Les infractions aux dispositions du présent arrêté ainsi qu'aux ordres et instructions donnés en vue de son exécution1, notamment aux dispos.tions réglementaires à édicter conformément à l'article 4, seront punies soit d'emprisonnement de police ou d'un an au plus d'emprisonnement correctionnel, soit d'une amende pouvant atteindre 10,000 marcs; on pourra réunir les deux peines et prononcer la confiscation des marchandise^ ainsi que des moyens de tr-insport. La peine minimum sera déterm née d'après l'arrêté du 28 juillet 1917 (Bulletin officiel des lois et arrêtés, page 4306). Art. 6. — Les tribunaux et commandants militaires connaîtront desdites infractions. Bruxoll. s, le 22 septembre 1917. Der Generalgouverneur in Belgien, Freiberr von FALKENHATJSEN, Generaloberst. IIT-I . KI-—ii-i.ir-1». —: INFORMATIONS FINANCIERES EOUESE OFFICIEUSE DE BRUXELLES. Les cours du jour. - Lundi 1 octobre. Rentes et Lots de villes. — Rente Belge 3 p c., 72; Anvers 1887 88 3/4; Anv_rs 1903 68; Bruxelles 1905 69 1/2; Ga-nd 1896 64 3/4; Trésor 4 p.o. 102. Banques. — Caisse de Reports 1520; Outremer cap. 696 1/4. _J Ghem ns de fer et Tramways.— Bruxellois^® ord. 515; id. div. 920; Secondaires 1/10 fondjfl 1468 3/4; Transport 1/10 fond. 1147 1/2; Espa^H gme Electr. div. 66 1/2; RaiJway cap. 623 3,'4;^H id. div. 600; Tientsin fond. 2052 1/2; Barcelone ™ 262 1/2; Bilbao jouis. 84 1/2 M tadurgie. — Tarestkoi ord. 520; id. fond. 1150; Toula cap. 305; Angleur 670; Tambow priv. 212 1/2; id. div. 1150. Charbonnages. — Anderiues 1160, 1155; Ab-hooz 810, Bois d'Avroy 1060; Arbre St-Michel 64b 1/4; Car<-bnier 950, 965; Grande B- c.mre 1650; Grand Main bourg 160; Grand Conty 802 1/2; Ham-sur-Sambre 645; Hâdnaut 610, 630; Centre Jumet 2450; Est Liège U75, 1150; Gr. Machine 2050, 2010; Houillères Unies 1015, 1025; Laura 1775, 1790; id. div. 1270, 1290, La Louvière 355; Mariemoait 2815; Masses Diar-boàs 2800; Réunis Charleroi 2000, 2025; Nord Flénu priv. 315; Poirier 825; Trieu Kaisin 1510; Gcseondarief fond. 115. Mmes. — Baccarès 116 1/4; Vieille Montagne 305. Valeurs coloniales. — Batangara 216; Culture Java cap. 210, 212 1/2; id. fond. 1405, 1410; Hévéa 217 1/2, 222 1/2; Kassai 80; Katan. ga 3090, 3100 ; Geomine 605; Luki o.-ip. 49; La-court, fond. 635, 630, Senuab Rubber 73; 8œn. . ghei Lipoet 527 1/2, 530; Union Min ère cap. 1725, 1730; Tanga 123, 122; Selangor 475, 485; Simkat div. 422 1/2, 430. Valeurs divines. — Sucreries St-Jean cap. 147 1/2; id. fond. 275, 267 1/2; Sucreries Européennes fond. 317 1/2, 321 1/4; Floridienme fond. 317 1/2, 320 1/4; Pétroles Grosnyï priv. 2850, 2880; id. ord. 2620, 2630; Pétroles Tusta-noff priv. 297 1-'2; id. cap. 70 l/2;'id. fond. 91; PétroLs Nafta d v. 245; Explosifs Favier 100; Pap. Gastuche 247 1/2. Valeurs étrangères. — Cie Agric. Egypt. oap. 265; id. div. 230; Dyle Bacaian ord. 1107 1/2; id. ptriv. 1100; Hcdiopoiis div. 202 1/2; Auer Italien 18 1/2; Braz. Traction 352 1/2; Ligure Toecana 297 1/2; Mexico Tram 347 1/2, 360; Argentine 42; Métal. Russo-Belge 1750'; Ouspensk 102 1/2; Kolomna 550; Kaiping 75, 78 1/2. NECROLOGIE — On nous annonce de Huy la mort de M. Maurice Boula ngeir, architecte, éohevin dee travaux pubiiee à Huy; il était âgé ds 60 ans. M Boulanger, qu, appartenait à la majorité libérale, fut élu conseiller communal le 15 oo-tobre 1911, sur une liste d'alliance libérale-socialiste. Un an après, le 18 novembre 1912, à la suite de la retraite de M. Adolphe War-nant, il fut nommé échevin des Travaux. Soue son administration, de grands travaux d'intérêt pubbe ont été effectués. * - ■ ANNONCES 2 fr. la ligne uaM-'T ————— —rm — mi -, fnifiygf 19i rue de la rralernité .donne meUBCdS danslar.detfiaoaut>,Biuxeli«s. Nord. Voies unnaue>. tiOb Syphilis 914. Consultations de 8 i. mat-à 8 h. soir; dimanene de » a 12 h. îiûfc [oipliir fie Jp li M ° TOUTES OPERATIONS SUR TITRES ftensoignemenis Paiement coupotis irançais et étrangers s#j 50, rue des Ponts-Comines, 50, LILLE 1 MMM«Ban—onmg» imvnnwrie Internationale, 9, rue tiuysauel.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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