4me Année - N„ 938 - Ed. B Ëlli CENTIMES Mercredi 9 Mai 1917 ABQHNEMEfiï POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 •tes bureaux de poste en Belgique fl à VEIrangef ii'.ic. <-pte,it que des abonnements TRIMESTRIELS; ce ux-ci prennent cours les 1 JASV. t AV?,!T. 1 JoiLÎ-ÉT * OCTOIÏ. On peut s'abonner toutefois s»urle" deux oc r ni ers mois ou même pour le dernier mois de chaoue trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois *r.3.00-Mk.2.4flî Frl^O-Mk.1.2» TIRAGE : IIO.OÛ© PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La Signe Faite divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie. ....... 3.00 Annonces commerciales .. i.50 » financières. .• . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne . 0.50 La grande ligne. ..... 1.00 TïRÂGEïffO.OGO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Keno Armaixd b Journal Quotidien Indépendant —» I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : î ® | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | Derniers Communiqués Offieiels allemand» ; BERLIN, 8 mai. — Officiel de midi ." Théâtre de la guerre à l'Ouest. ! Groupe d'armée du îeld-maiéchal prince héritier Bupprecht de Bavière: 'Au front d'Amis, te lutte d'artillerie s'est encore renforcée. Des attaques ennemies contre le parc du château de Rœux et centre nos positions entre Fres-■ noy et Rienzoari ont été repoussé es £ une manière sanglante. Au cours des combats pour la possession de Bullecosrt, la lisière sud-est de ce village esi restée à ïadversaire. Ce matin, nos troupes ont P'û Tresn&y d'assaut et ont maintenu la localité contre des tentatives anglaises pour ta reconquérir. Plus de 200 prisonniers et six mitrailleuses ont été dénombrés jusqu'à présent. Groupe d'armée du Kronprinz allemand: Sur le champ de batailla de l'Aisne, après l'âpre tt chaude lutte des derniers fours, l'action, hier, a diminué d'intensité par endroits. Toute la fournée, Ses combats assez importants ont eu lieu au twrd de Craonelle, où les Français se sont efforcés, par des attaques infructueuses, riches en pet tes, à nous arracher les positions des hauteurs entre la ferme d'Hurtebise et Craonne. Ils n'ont eu de succès en ancun endroit. Dans la soirée et dans fa nuit, des poussées ennemies partielles ont été effectuées con. tre plusieurs endroits du front de Vauxaithn-Cor-beny, qui, à l'exception de succès locaux minimes des Français à l'ouest de Craonne, ont échoué devant les vaillants défenseurs. Près de La Neuville, un vigoureux fea d'artillerie a préludé [après-midi à une attaque ennemie infructueuse contre la hauteur 100 et les tranchées adjacentes. En Champagne, les artilleries se combattent avec une violence croissante. Une attaque projetée contre les hauteurs 'au nord de Prosnes, n'a pu se développer à cause 'de notre fen destructeur qne vers le Keitberg et le Poehlberg. L' ennemi qiri, temporairement, avait •pénétré, a été refoulé dans sa position d'origine. Groupe d'armée du duc Albrecht : ! Pas d'événements spéciaux. événements aériens. Le 7 mai, l'ennemi a perdu 20 avions. Le lieutenant Bernert a abattu son 27e adversaire ; le lieutenant baron vos Richihofen, son 20e adversaire. Pendant le mois d'avril, l'adversaire a perdu 362 avicm et 29 battons captifs. Parmi les premiers, 299 ont été abattus dans des hities a'rienms. Nous avons perdu 74 avions et 10 ballons captifs. Le mois écoulé montre les forces combattives aériennes allemandes dans la plénitude de leur capacité d'action. Pendant qne nos moyens de défense avaient mission de pcrrer à des attaques ennemies scélérates contre notre patrie à coups de bombes, tes lourdes luttes d'artillerie imposaient les plus grands efforts aux aviateurs se trouvant au front ainsi qu'aux ballons captifs et aux canons de défense spéciaux. Par une collaboration étroite et journalière, ils se sont montrés à ta hauteur de leur tâche. Nos 'escadrilles de tance-bombes ont détruit 'd'importantes installations militaires. Nos reconnaissances aériennes ont apporté an commandement des 'indications précieuses. L'intervention pleine d'abnégation de nos avi'Tteurs sur le champ de bataille a soutenu d'une manière exemplaire l'infanterie, engagée dans de durs combats. Théâtre de la guerre à l'Est. Lu situation ne s'est pas modifiée. Front en Macédoine: Entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, les A uti l 'chiens et les Turcs ont refoulé des poussées ennemies furte manière sanglante. Dans ta boucle de h Czerna, après uns vigoureuse préparation t?artillerie pendant deux jours, les attaques ennemies at iendues ont été déctanchées hier sur une largeur de front de 8 kilomètres et ont été repoussées grâce à l'attitude excellente des troupes coalisées aïïeman Ses et bulgares. Ce malin, de nouveiles poussées de: Français, Russes et Italiens ont subi te même sort A f ouest du Vardar et au lac de Doirm, l'artilterU ennemie a déployé une activité dépassant l'iirtensiti habituelle. BERLIN, 7 mai. — Officiel : Au front d'Arras. le violent feu d'artillerie s'es maintenu dans quelques secteurs. Près de Rœux ainsi qu'entre Fontaine et Riencourt des attaque: anglaises ont été- repoussées avec des pertes san glantes. On se bat encore près de Bultecourt. A l'Aisne de fortes attaques françaises ont échou-'des deux côtés de Craonelle. La guerre sous-marine. BERLIN, 8 mai. — Officiel • . Dans la Mééicnanée ont été nouvellement con tés : 12 vapeurs et 2 voiliers, avec tm tonnage dt plus de 50,000 tonnes, dont, le 3 avril, le vapeu anglais armé «Ardgpsk-a (4,540 tonnes), avec de marchandises diverses, d'Angleterre en France; L 4 avril, le vapeur anglais armé «Perlcgaie? (3,22. tonnes); un vapeur anglais inconnu, lourdemen 'chargé, de la classe «City», d'environ 7,000 tonnes te vapeur anglais armé aMapleivood» (3,239 tonnes avec une cargaison de 5,175 tonnes de minerais, ei route de Tnnis en Angleterre; le 10 avril, le vapeu italien u Alt an (1,639 tonnes), avec du charbon pou l'Italie; te 10 avril, le vapeur français armé «Este reh (1,574 tonnes), avec du coton; le 11 avril, l> vapeur anglais armé uCyfarthfa» (3,014 tonnes) avec une cargaison de 3,800 tonnes d'avoine et 5,00\ hectolitres de vin, en route d'Otran à Sdtonique, ai service du gouvernement français; le 12 avril, l vapeur anglais armé. «Glencliffe» (3,573 tonnes) avec du charbon pour l'Italie; te 15 avril, le va peur-transport de troupes, occupé au complet «Arfcadianii (8,939 tonnes), dans la Mer Egée, qu t a coulé après avoir été atteint par ta torpille et qu entraîna ta plus grande partie des troupes dans le 'flots, -W *3? M, BERLIN, 7 mai. — Officiel ; Les sous-marins allemands ont encore coulé dans ta Manche, dans le golfe de Gascogne et dan-la mer du Nord, 11 vapeurs, 1 voilier, î chalutie à vapeur, jaugeant au total 31,600 tonnes. Parmi le■ navires coulés se trouvaient entre autres te vapeiv. italien a Ssi'io » (1,922 tonnes), aui di charbon d'Angleterre en France; le vapeur russt « Candor » (3562 tonnes), qui Mitanait à Gibral iar, pour compte du gouvernement anglais, du chai-bon et d'autres marchandises, tarm! de. grenbdes et des explosifs; fc schaoner fronçai: irois-mâts « La Providence » amenant du charboi d'Angleterre en France; le chalutier à vapeur an glais a Upion Castle »; un vapeur charité inconni et un vapeur inconnu anglais navigatmf cm- test tous deux torpillés au cours d'un cev+ai: un vapcui chargé, naviguant tous feux éteints, et »» vapeur i moitié chargé ayant aussi tous ses feux éteints, qu se rendaient tous deux en Angleterre, et un vapem armé inconnu. Au sujet des succès de nos sous-marins déjà pu bliés, il y a lieu d'ajouter les navires coulés suivants ' — Le vapeur armé anglais «Scalva» (10,010 t.) cargaison inconnue, ayant sur le pont des caissei d'oranges et d'oignons; le vapeur «Scuptor» (3841 tonnes), chargé de céréales; «Tempus» (2981 t) cltMrgé de minerai; aPoniac» (1668 t.). chargé. .tiNeepawahn (17999 t.); «Eptapyrgion» (4306 t.). chargé d'avoine et de viande conservée; «Angle■ seau (4534 t.), chargé d'avoine et d'acier; «Fem■ dene» (8770 t.), chargé de céréales et le vapem anglais «Laura», chargé de bois. TURCS CONSTANTINOPljB. 7 mai. — Officiel : Sur le front de l'Irak, la situation est générale ment inchangée. Deux escadrons russes qui ten taitnt de franchir le cours supérieur de la Diala on été repoussés; ils ont laissé dix morts sur le terrain Sur le front du Caucase, on ne signale que h grande activité de nos patrouilles. Sur le front du Sinaï, six de nos aviateurs on lancé avec succès de nombreuses bombes sur U quartier général ennemi et sur un champ d'aviation CONSTANTINOPLE, 7 mai. — On ne signait . aucjin événement perficulier ?ur tes diva fronts BULGARES SOFIA, 7 mai. — Officiel du 6 mal : Front en Macédoine: Dans la boucle de Ut Czerna, pendant toute h journée et pendant la nuit également, violent fei ennemi par intermittence. Sur la hauteur 1050. vi. feu à coups de minas. Sur la rive droite du Vardar au sud de Gewgheli, des unités ennemies se son approchées, après une violente préparation d'artil lerie, de nos postes avancés. A l'ouest du lac dt Doiran. vif feu d'artillerie, de mitrailleuses et dt mines. Sur notre position avancée dans la plaine dt Serres, l'action d'artillerie a été plus intense de-deux côtés. Le lieutenant Burtchardt a abattu, t t'est de la Czerna. un ballon captif ennemi. Front en Roumanie : Calme. français PARIS, 7 mai. — Officiel de 3 h. p. m. : La soirée d'hier et la nuit ont été marquées pa de nouvelles réactions ennemies dans la région ai nord-est de Scissons et sur le Chemin des Dames où nous avons identifié quatre divisions fraîches de puis hier. Des contre-attaques ennemies très vio lentes, précédées de bombardements intenses, on été. déclasichécs sur nos positions de la ferme Froi demont, sur le front Cerny-Hurtebise et sur les hau teurs de Craonne et de Vauderc. La lutte, qui a re vêtu un vif caracièie d'acharnement, s'est termi née à l'avantage de nos troupes, qui ont victorien se ment résisté aux plus furieux assauts et mainten. partout leu>-s positions. Les masses ennemies, fan chées par tes tirs d'artillerie lourde et de campa gne et les feux de nos mitrailleuses, ont subi de pertes considérables. Au cours de ces combats nou } avons accru le chiffre des prisonniers, qui dépass actuellement 6,200. Sur te reste du front, action ' d'artillerie intermittentes. Nous avons repoussé de coups de main ennemis, notamment en A rgemne vers Bolante et au bois de la Grurie. De notre côté, plusieurs incursions dans les lignes ennemies or, été réussies du côté de Sonvaux et à l'est de Mon cet. PARIS 7 mai. — Officiel de U h■ p. m. : Au cours de la fournée, l'ennemi n'a pas renou veté ses tenta'ives dans la région au nord du Mou ' lin-dr-Laffaux et sur le Chemin des Dames. La lui te d'artillerie s'est poursuivie avec violence, ne tamment vers Hurtebise et dans le secteur d y Craonne, où nous avons consolidé-nos positions su ^ le plateau de Californie. Au dire des prisonnier; faits sur cette partie du front, quatre régiments frai j qui ont participé aux attaques infructueuses de i nuit dernière sur un plateau, ont subi de très groi ses pertes. Au nord-ouest de Reims, nous avon réussi une opération de détail qui nous a permis d'< largir sensiblement nos vositions au sud de Sap gneul. Une centaine de prisonniers, dont deux off. cicrs, sont restés entre nos mains. Activité moyer. ' ne des deux aitilleries sur le reste du front. : russe 1 ^ PETROGRAD ,6 mai ; , Front à l'Ouest: Dans ta direction de Kowel et dans la région a Koukhary et Welitz et dans ta direction de XVlad i mirwolynslc, dans la région de Zar^-iffr» et Sche i wow, l'adversaire a dirigé une violente canonnati s contre nos tranchées. Dais ta direction de Zolo scheivsk et r^Ts b ré-gim de l'advet saire a pris l'offensive pendant la nuit dn 5 au 6 mai. Des tirailleurs ennemis se sont approchés de > nos réseaux de fils de fer, y en* été toutefois ac-- cueillis par le feu de notre artillerie et de nos mi- > {railleuses cl se sont retirés dans nositions primitives. Sur le restant du front fusillade et re- i connaissances habHueltes. Front en .Roumanie : et Front du Caucase : ? Feu de tirailleurs et entisprises d'éclaireurs. italien ' ROME, 6 mai : Au front du Trenlin, canonnade violente dans la région de l'/ystico et sur le plateau d'Asiago. Sur ' les pentes de ta Zugna (vallée de la Lagarina),une de . nos patrouilles a pénétré dans une tranchée enne-mie et en a rapportée du matériel. Au front des Alpes fulienncs, l'artillerie ennemie a été plus intense dans la région de Goritiia et dans te secteur septentrional du Carso. La nôtre a concentré son feu contre les environs de Votcia Oraga et de Comeno. Vers le soir un détachement ennemi a réussi, après une violente préparation d'arlitlerie, à occuper un ' de nos pestes avancés au sud-est de Goritzia; une ! tentative analogue contre nos posifions sur te Monte Vucogacce (Vollccrtvnjak) a cependant été immé-[ diatem nt repoussée. anglais LONDRES, 6 mai • Une tentative de i'ennemi de se réinstaller à t'est de Le Vergier, où il a été obligé hi»r à se retirer, est demeurée sans succès. Nous avons effectué au nord de Gonnelieu une attaque imprévue sur un front de 2 km. environ. Hier, pendant la nuit et ce malin l'ennemi a prononcé des attaques vaines contre noire position sur la ligne « Hindenburg » , à l'est de BuHeconrt. Des rapports complémentaires montrent que les t attaques ennemies, déclanchées contre nos troupes dans fa ligne de « Hindenburg », « l'est de Bulle-t court ont été particulièrement violentes. Des contingents importants de l'ennemi ont été ietés au combat dans cette région et reponssés chaque fois avec des lourdes pertes après an violent corps à ' corps. L'ennemi a proneme. deux contre-attaques r*setue3 ce r.L :tîn itès lie afitt ae i'ëmer ne regagner le secteur de sa Vgne de front au sud de ta rivière de Souchez qui a été enlevé car nous hier soir. L'ennemi a été repoussé '•empiétement lors de ces deux opaques. Un groupe ennmii a tenté aujourd'hui de 1 s'approcher d'un de nos postes au sud d'Acheville, 1 il a été toutefois repoussé. Un autre groupe a réus-' si à atteindre pendant la nuit nos tranchées à l'ouest de Ilulhtch; il a été cependant refoulé avec ' pertes. Nous n'avons pas eu de pertes. Pendant la nuit dernière nous avons effectué au sud-est de Loos une attaque heureuse. Pendant la journée des deux côtés une activité considérable des artilleries a régné au nord de la Scarpe. Dernières Dépêchés Les combats à l'Ouest. Barlin, 7 mai. — D'après des informations complémentaires, la défaite française du 5 mai serait r beaucoup plus grave qu'on; l'avait cm d'abord. i Après line préparation d'artillerie qui dépassa tout , ce qui s'était vu jusqu'à prés-sot, les Français engagèrent 15 divisions de première ligne contre la crête de hauteurs du Chemin des Damas.Pair suite des t pertes sanglantes inouïes, ils furent obligés de jeter cîsns la mêlée des réserves sans cesse croissantes enlevées à d'autres parties du front. Cette armée gigantesque de 200,000 hommes devait Livrer la bataille décisive. Mais le seul résultat de ces efforts inouïs se traduisit par de lourdes pertes et des résul-i tats locaux minimes, pour Lesquels la France avait rassemblé toutes ses forces disponibles. Le 6 imi, il y eut pendant la matinée une pause de combat s et le f.eu français, abstraction faite du secteur de s Braye jusqu'à la ferme d'Hurtebise, resta faible. Ce ? ne fut qu'au cours de la journée qu'il reprit d'in s ten,site. Une attaque ennemie, précédée d'une très s forte préparation d'artillerie à l'est de Mennejean. > s'écroula sous notre feu avec des pertes sanglantes Par contre, une attaque entreprise par des Rhénan; t et des Westphaîiens, au nord-ouest de Mennejean réussit et nous remit en possession des tranchée! perdues. Vers 3 heures de l'après-midi, les Français attaquèrent avec acharnement entre la ferme ét Malmaison et la ferme de Froîdemont, mais Us fu rent repoussés avec les pertes tes plus lourdes. L; feu français sévit avec une violence orcissante er ce secteur du front. Des deux côtés de la ferme dt e Royère, des combats sauvages d'homme à hemmf eurent Heu pour la possession des premières tran chées. Sur l'aile orientale du front de combat, oa s'est battu avec ta dernière àpreté de l'avant-mid ^ jusque tard dans la nuit, pour la possession du Win terberg. L'après-midi, vers 6 heures, les troupe: s allemandes reprirent d'assaut le® tranchées per ; dues qu'Us maintinrent malgré six attaques furicu . ses successives de l'ennemi. En cet endroit, le Français éprouvèrent des pertes extraordinaïremen lourdes et durent se retirer sur le versant méridio nal. Le plateau proprement dit est territoire neutre Au cours des combats autour du Winterberg, nou avons fait bon nombre de prisonniers. De nouvelle informations constatent les pertes extraordinairemer lourdes des Français, qui sont notamment énorme 'e vers le mi?feu du front méridional, où des Thurin t- giens, des Magdebourgeois, des Halloïs et des trou f- p~s de la garde combattirent avec une grande vail 'e lance à côté de régiments du littcra?. Une batteri !- ennemie, qui s'avançait 3u sud de Landr'court, fu réduite en morceaux par cinq coups de canon.Ver le soir, les Français rassemblèrent encore use fois toutes leurs forces et réserves disponibles, dans le but de prononcer un nouveau et violent assaut, sur un front de 18 kilomètres, contre la ligne Sancy-ASles. Mais cet effort gigantesque de toutes leurs forces s'écroula avec les plus lourdes pertes sous notre tir de barrage et sous le feu de nos mitrailleuses. Un violent effort entre Vauxsillon et Laf-faux eut tout aussi peu de succès. Les combats du 5 et du 6 mai peuvent compter pour l'ennemi comme les plus sanglants de toutes Les offensives françaises jusqu'ici. Ils seront comptés au cours des âges paimi les plus brillantes journées de gloire de l'armée du Kronprinz, à l'Aisne et 6n Chamrasne. Une opinion suédoise sur l'ofiensive française Stockholm, 7 mai. — Le correspondant miHtaire du « Journal de Suède » et du « Journal de Stockholm » commente dans ces journaux les événements au front de l'Ouest. Ceux-ci sont condensés dans le premier de ces journaux sous la forme suivante : « II n'existe aucun doute que l'Entante cherche à. présent à remporter la décision et y affecte ses forces suprêmes. Le grand espoir manifeste de percer au premier assaut a en tout cas tourné à sa confusion, et c'est pour cela qu'en France et en Angleterre, on a cherché à faire valoir qu'on ne cherchait pas davantage. Mais pour des succès locaux, on ne met pas en ligne des quantités aussi colossales des meilleures troupes des deux pays, comme l'a démontré la dernière bataille. Les espoirs d'obtenir des succès qui valent réellement la peine d'être signalés, semb'ent de plus en plus s'amoindrir.Les grandes réserves allemandes se sont mises récemment en mouvement et la situation d'ensemble, tend à indiquer que le courant principal dévale vers l'Ouest. Or, les Allemands peavent y rassembles", sans grandes difficultés, une supériorité numérique, et il n'est pas impossible que la bataille prenne dans un avenir qui n'est pas trop éloigné une toute autre tournure. » La Conférence de Paris. Berlin, 8 mai. — On annonce de Rotterdam au « Berliner Tageblatt » : Comme l'annonce Reuter de Paris, Haig, Robertson et JeLlicse ont assisté à Paris à une Conférence au sujet de l'efficacité des opérations milita'res. La navigation entre la Hollande et l'Angleterre. Amsterdam, 7 mai. — D'après le « Middelburg-sche Courant >•, on demande pour la traversée de Hollande en Angleterre, avec le vapeur de la Compagnie Zeelsnd, te urîx énorme de 250 hollandais. Le journal déclare qu'en raison du danger et des difficultés actuels, le prix n'est pas trop élevé. TTiie ignoble calomnie anglaise. Beriin, 7 mai. — Le Dr Heckseher, député au Reichstag, y a posé la brève question suivante : Un membre du cabinet anglais, Lcrd Cecil, a communiqué à la Chambre des Communes que l'affirmation disant que le gouvernement allemand retirait de la graisse des cadavres de soldats, n'était peut-être pas tout à fait indigne de foi. Que pense faire M. le chancelier de l'Empire pour s'opposer à cette calomnie la plus misérable de toutes les calomnies anglaises? (On sait que la presse hollandaise a montré l'erreur voulue de cette calomnie. — N. D. L. R.} Officiers tsaristes. Vienne, 8 mai. — On annonce de Stockholm : Sur l'ordre du ministre de k guerre Gutschkoff, le général Sasonoff, les officiers cosaques Grekoff, Ungern-Steinberg, Scheck et le secrétaire de l'état-major, ont été arrêtés. On a arrêté en même temps le chef du corps de garde de la réserve, le général Tschebykoff, et son adjudant, le premfcr-lieutenant Tulusakoff. On a trouvé sur eux des documents compromettants. D'après l'instruction, il s'agksait de préparatifs de restauration de la monarchie,ayant à sa tête îe grand-duc Nicolas comme Tsar. Le général Ivan off, en arrêt à son domicile à Kieff. a été transféré à Saint-Pétersbourg et interné au Palais de Taurides. On y a transporté également les deux filles et le fils da Raspoutirse. Alliance russo-garmano-japonaise après la guerre? Stockholm. 8 mai. — Dans un article du « Russ-koje Slowo », on fait pressentir l'éventualité qu'une alliance sera conclue; après la guerre, entre la Russe, le Japon et l'Allemagne. Le journal estime qu'après la guerre, les sympathies et Les antipathies ne joueront plus aucun rôle ; tes tendances politiques militaristes prédomineront. Le journal ne doute : aucunement que la situation politique après la guerre, réalisera une alliance semblable. L'imbroglio russe. Pétrograd, 7 mai. — A Kieff, Les prisonniers de guerre travaillant dans les entreprises de la ville viennent de se mettre en grève, réclamant la jour-, née de huit heures. L'a Outro-Rossii » reçoit de Simferopol la nouvelle que les prisonniers de guer-; re de la région ont abandonné les travaux des champs qui leur avaient été confiés, en déclarant , qu'ils entendaient retourner chez eux. Aucune me-j sure n'ayant été prise contre eux, ils errent librement dans la campagne environnante. Amsterdam, 7 mai. — Le « Nieuwe Rotterdam- y ' sche Courant » annonce qu'à la demande du Consul de Russie à Amsterdam, 1a police a dispersé ; à l'arme blanche un rassembW>""+ formé à Am-, sterdsm dans le voisinage du consulat par quelques * centaines de Russes et de Polonais hébergés dans un immeuble voisin par les soins de leur consul. - Les manifestants exprimaient leur mécontentement . de la façon dent ils sont nourris. Ils se sont formés t en groupe devant le consulat. Trois des manifestants 3 on; été temporairement gardés au poste de police, ce qui a détourné quélques Russes de leur intention de se rendre en cortège au consulat. Voyage de Troelstra à Pétrograd. ï n.îrlm, 8 mai. — M. Troelstra, qui, d'après ce t qu'on dit, a eu une explication saitsfsisante avec 5 le socialiste belge de Rrouckère, se rendra de Stockholm à Pétrograd, où il compte rester di.' jours. LA G ITEREE SOUS-HABINE. La Haye, 7 mai. — Le bureau de correspondance apprend que l'équipage du bateau de pêche «VI-98> est arrivé en deux canots près du bateau-phare «Dcggerbank-Noord». Le bateau de pêche a été coulé dans la mer du Nord. Ymuiden, 7 mai. —Ou a débarqué ici l'équipage du'schooner trois mâts danois «Beltjn>, qui a été coulé samedi par un sous-marin allemand. Le remorqueur «Perseus», qui avait remorqué une barque en tram de sombrer, esi arrivé ici sans la barque. Le remorqueur et ia barque ont été attaqués par un sous-marin aEemand, mais le remorqueur avait coupé le câble. Ber6ne, 7 mai. — On annonce de Bordeaux au a Nouvelliste de Lyon » : Le vapeur «Nyemen», venant du Sénégal, est arrivé à Bordeaux dans la nuit du 24 au- 25 avril, gravement endommagé, à la suite d'un combat avec un sous-marin. Berne, C mai. — Dans un discours au Baltic Exchange à Londres, Lord B. i esford a de nouveau attaqué les listes trompeuses de l'Amirauté au sujet des entrées et des sorties en douane et des pertes, et il a réclamé 'e chiffre du tonnage des navires coulés, sans lequel les pertes ne peuvent être exactement évaluées. Il déclara que les listes ne contenaient pas les pertes des navires neutres, mais bien leurs arrivées, et il fit remarquer qu'en raison de la réquisition très étendue des navals anglais pour les embarquements du matériel de guerre, des navires neutres apportant des vivres en Angleterre, forment environ 80 p.c. des arrivées. Il déclara en outre que Carson a dit à la Chambre des Communes que les pertes de navires ont augmenté; je regrette vivement qu'il n'ait pas dit : Elles ont augmenté énormément. Je crois que les pertes sont épouvantables. Je crois que ces pertes sont effrayantes et je vois le danger qui en résultera peur nous.La population devrait 4*re informée et tant qu'elle ne le sera pa®, le gaspillage continuera; aucune économie ne pourra être réalisée. Si les Anglais connaissaient la situation exacte, ils commenceraient à économiser sérieusement. » DEPECHES Le découragement, parmi l'Bs.iente? Berlin, 8 mai. — On mande de Genève au a Berliner Tageblatt » ; Lors des discussions au sein de la conférence interpariemeotaîre de Paris, les esprits étaient fort déprimés. Tous les assistants éprouvèrent l'impression qiie depuis 1e commencement du mois, une faiblesse très préjudiciable pour l'Entente de l'influence générale du gouvernement provisoire russe, s'était manifestés. Des influences occultes dont le contrôle échappe à l'Entente se font remarquer de plus en plus nettement. Un des combats les plus sauvages de toute la guerre. Bâle, 7 mai. — Barzini télégraphie d'Amiens i La quatrième bataille d'Arras doit être considérée comme l'un des plus grandes,des plus sauvages et des pîus sanglantes de toute la guerre. Des 25 k:lo-rnètres que mesure le front de bataille, il y a 15 kilomètres de terrain ouvert sans tranchées où sont disposées un nombre inouï de mitrailleuses. Des avions attaquent sans répit l'infanterie en marche, d'une hauteur d'environ 400 mètres. Les combats ont en des péripéties dont on ne se fait aucune idée. Nous avons observé de grandes masses de troupes allemandes derrière le front. Fin de la quatrième batailla d'Arras. Berlin, 7 mai. — La quatrième bataille d'Arras est terminée. En dépit de l'engagement en massa d'hommes et de matériel, elle n'a apporté aux Anglais, aucun autre succès que les ruines du village de Fresnoy au nor de la Scarpe. Le soir du 6 mai des patrouilles allemandes ont pénétré à l'ouest d'Httlluch dans la 3me tranchés ennemie, dont la garnison succomba au cours d'un combat de grenades à main. A l'est de Loos des rassemblements ennemis furent pris sous notre feu compact. Violent feu d'artillerie au nord d'Arras qui s'est étendu également peu à peu aa sud de la Scarpe en atteignant une grande intensité durant la nuit du 7 mai. Aux premières heures du jour, Je 7 mai, le feu dégénéra en feu roulant entre Fcoïamy et Qué-ant. Des attaques ennemies n'ont pas eu de succès jusqu'ici. Dans la région au nord de St-Qtteniin de vaines attaques qui ont coûté aux Anglais des pertes considérables se sont affaiblies. Une attaque nccurne anglaise contre nos avant-postes entre Villeret et St-Quentin a été repoussse avec des pertes considérables pour l'ennemi. St-Quentin a de nouveat été bombardé sans merci. La voûte de la cathédrale atteints des projectiles anglais ou français est gravement endommagée. Près de Villers-Plouich nos patrouilles oat fait prisonniers un certain nombn d'Anglais et ont ramené du matériel comme butin Mort d'aviateurs français. Bâle1, 8 mai. — De Genève au « Basîer Natfcma Zeitung » : Le capitaine-aviateur français Dmrmer fils du sénateur et ancien président de la Chambre a été tué en combat aérien au-dessus des lignes al lemandes. D'après le « Petit Journal », le lieutenant-avia teur Locquy a été abattu en combat aérien au-des sus du front. L'Entente et la Grèce. La Haye, 7 mai. — De Londres au « Nîeuwe Rot terdamsche Courant » : Le fait que les alliés s'oc cupent de nouveau des affaires grecques a vivemen attiré l'attention ici. On est généralement d'avi que la situation critique de la Grèce, aboutira sou-peu à ta constitution définitive du cabinet Zaïmi (voir plus haut notre dépêche). Les démarches de

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