Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 10 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rv0cv4cw5h/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. $| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique çt à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet I Octob On peut s'abonner toutefois pour les fieinc derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois ?r-3.G0-Mk-2.40 Frl.50.Mk-i.20 TiStACE : 75.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Eclios . fr. T.OO Nécrologie TOO Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TSRAQE : 75.000 PAR JOUI? V isi-'-i-r r>IHMWir'ITiWiy wSïî-v.t? v «ta«r- 2»Oa£5 \ti.-**Jz~£SSiUtr . £ jjÈ-aâKW v . " -« 1 e» Journal Quofdlsa HÉlpsstiasî ■ | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j Lettre de Liège «o» La restauration des études scientifiques. — £>n ss rappelle ces articles où, d'ans le « Bruxellois », nous proclamions, et cela le premier, que si le marasme intellectuel dians lequel Savait été plongée la. Belgique par le premier phoo des événements actuels continuait, c'en était- fait de l'avenir de notre pays. La science, gisions-noms, est le soutien indispensable de la civilisation d'un peuple et notre peuple ne peut, sans déchoir, se passer de ce véhicule de l'intellectualité qu'est l'enseignement sous toutes see formes, orales et écrites. Un iiaii-iicur que l'on ne pourra pas facilement ravir à l'œuvre de notre clier et intelligent ami et condisciple Marc de S al m, dans l'ordre de l'inteliectualité, sera d'à.voir tenu haut et ferme le flambeau de la science et de la philosophie qui menaçait de s'éteindre cihez nous. Beaucoup d'entre nous, dont la vie s'était passée dans l'atmosphère sereine des choses, de l'esprit, sentirent, à un moment donné, comme un cercle de fer autour de leur cerveau, instrument de la p'nsée. Us eurent la sensation que tout était fini et qu'était, terminée à jamais leur carrière de savants, d'écrivains, de penseurs en communion avec leurs disciples inconnus. Le cri d'alarme que nous avait permis de pousser le journal Le Bruxellois a- été entendu et maintenant retentit dans la presse comme une clameur formidable : 11 faut restaurer dans toute son ampleur le mouvement intellectuel en Belgique. A cette voix puissante de la presse a répondu l'organisation de l'enseignement oral, les chaires de vulgarisation scientifique on-t été de nouveau occupées dans maint endroit, l'enseignement primaire et seoonaa-ire fleurit de nouveau. Les académies des Beaux-Arts, les conservatoires de musique fonctionnent comme toujours. II n'est pas jusqu'aux chaires -«•.-.chrétiennes qui ne cessent de faire entendre' la. grande voix de l'Evangile. Mais au flanc de oet'te eplendide renaissance reste une plaie béante : La suspension indéfinie de Venseignement supérieur. Alcis, à quoi bon toutes ces chaires d'humanités latines et modernes qui doivent ouvrir les-portes des Universités et des Ecoles des Arts et Manufactures y annexées. On se trouve actuellement dans, une h»l- * -' en Belgique relativement à l'enseignement supérieur. Ou bien, il fallait suspendre l'enseignement ? con claire donnant ac-cè» aux i acuités. Un a eu la sagesse de ne pas le faire j mais au contraire, on a laissé libre cours à ce besoin de rénovation intellectuelle qui travaille notre pays. 11 faut donc aller jusqu'au bout et ne pas poser une barrière intellectuelle devant cette masse de jeunes gens qui, si on se refuse à leur donner la nourriture de l'esorit qu'elle demande en vain,* court grand risque de prendre de» habitudes oisives et de se laisser choir dans la vie v&ule, sans but noble et inutile pour l'avenir du pays. Que tous aient eu besoin de se remettre du choc inévitable au début de toute guerre, les intellectuels en tout premier lieu, vu la (sensibilité nerveuse qui accompagne les esprits afSnés, le fait s'explique et se comprend. Mais cette guene se prolonge, les tous jeunes garçons sortis de troisième à son début, eont maintenant des jeunes hommes sortant de rhétorique. Us sont en droit de demander des comptes rigoureux à ceux qui détiennent la clef de la science, ne s'en servent vas pour eux-mêmes et ne veulent pas leur en ouvrir la ■■porte. Nous apprenons qu'à Liège, la direction d'une institution fonde.' depuis trente-cinq ans et très réputée pour les succès qu'elle a obtenus pendant cette longue péî iode de fonctionnement, s'est émue de cette situation. Il s'agit de l'Institut central d'études supérieures de hége, dont le directeur est le distingué professeur Ur G. Closset La direction de cet Institut d'études supérieures étudie la question de créer dans son sein, sous le titre de Faculté* modernes de L>êge, un organisme d'études universitaires semblables à ceux qui fonctionnent depuis tant d'années et- avec tant de succès eu France sous le nom de Facultés catholiques de Paris, de Lille, etc. La direction de l'Institut central d'étude^ supérieures de Liège est animée de la volonté la plus absolue de poser la base éventuelle des Facultés modernes de Liège, dont elle étud e la création sur le terrain .exclusivement scientifique et d'en écarter tout point- de vue politique. Si cette œuvre née de l'initiative privée,", mais d'utilité publique incontestable, reçoit les autorisations indispensables de l'autorité pour sortir de l'état de projet, il faut, comme c est la volonté absolue de ia direction de Y Institut central d'études supérieures de Liège, que tous leg jeunes gens, sans distinction d'opinion, puissent y jour des bienfaits de l'instruction. Il y a à Liège quelques hommes diont la vie s'est passée dans les rudes labeurs de la science et de l'enseignement. Témoins quotidiens de l'affaissement graduel de la jeunesse privée de la- nourriture intellectuelle, ils ne veulent pas se contenter de gémir, maie ils se présentent bravement, offrant au service de leurs semblables toute l'énergie et le courage doint ils sont capables. Aussi nous sommes certains que les autorités, ainsi que les parents, voudront encourager cette initiative certainement bien à sa place à l'heure actuelle. Dr. Marcel Mortier. I Lisez LE BRUXELLOIS ! I^^TouJours le mieux icto/méfl LA GUERRE £©îïaikiBMi^a6S ffiffiSMS GRAND QUART/EU GENERAL, 8 septembre ; Théâtre de la guerre à l'Ouest Sur la Somme, au nord du fleuvet continuelle et importante action de l'artillerie. Au sud du fleuve, l'après-midi, le combat drinfante-; rie a éclaté à nouveau. L'agresseur est repous. : s£ avec de grandes pertes. A l'ouest de Berny, i ■ certains éléments de tranchée sont restés en son, pouvoir. A droite de la Meuse, on a annoncé complé-mentairement, que par les combats d'avant-: hier au nord-est du fort de Souville, du terrain a été perdu. La vive canonnade continue de part et d'autre. Théâtre de la guerre à l'Est. Front <iu Feidinaréciial Général Prinv# Léopold de Bavière. Rien de nouveau. i ront du général de cavalerie Archiduc Charles. Sur la Zlota-Lipa, au sud-est de Brzezany, et sur la Narowlca, plusieurs attaques russes ont échoué avec des pertes considérables. • Dans les Carpathes, au sud-ouest de Zielona et à l'ouest de. Schipot, des entreprises allemandes ont réussi. Des attaques ennemies im-portantes au sud-ouest de Schipot ont été ye-poussées.Iliéàlre de la guerre des Balkans Au nord de Dobricz, des troupes bulgares et turques ont de nouveau refoulé des effectifs' russo-roumains. Evénements aériens et navals. BERLIN, 9 septembre (officielj ; Le 6 septembre, nos avions de manne ont attaqué à coups de bombes des forces combattîtes devant Arensburg sur l'île d'Oesel. Un aviateur ennemi a été obligé à atterrir à Zerel. Pendant la nuit du G au 7 septembre, un de nos dirigeables de marine a jeté quantité de bombes sur la station d'aviation russe Rii-no dans la golfe de Riga et a obtenu d'heureux résultats. Le 7 courant, une canonnière russe a attaqué sans succès la côte septentrionale de la Çùurlaiule Mile fut -peurs 2c » - bgi > ■ planes et attaquée à coups de bombes. Le même jour, le vapeur néerlandais «Nio-hea été c3ipf- ■' S or -.c» ntuiala» <&>»<•« la ner du Nord avec une cargaison de marchandises de contrebande. AUTMÏCHÏENS Théâtre de la guerre à l'Est : , VIENNE, 8 septembre : Front roumain : Aux deux côtés de la route . Petroseny-Ilatseg, combats en cours depuis hier après-midi. A l'ouest de Csik Szereda, nos troupes, en présence d'une attaque ennemie numériquement supérieure, ont été retirées sur le mont Hargila. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans les Carpathes et en Galicie orientale, continuation des co-mbats sans diminuer de violence, et particulièrement acharnés à l'est d'Râliez, ou l'ennemi a répété trois fois ses vains assauts. Toutes les positions -nous restent acquises. Armées du feidinaréchal-général prince Léopold de Bavière : Situation inchangée. Théâtre do la guerre italien : Au iront du littoral, canonnade constante contre le mont San Gabriele et la crête de Dol-de, même qu'au front tyrolien, contre nos positions situées au sud des vallées de Travtgno-lo et de Fleims. A l'est du val Morbia, succès d'une expédition de nos troupes terminée par la capture de 5ô prisonniers. 1 heâlrc U<: >;i ijuerre Sud-Est. De petits détachements ennemis qui avaient franchi la Vojusa, ont été rejetées sur la -rive ' méridionale par no?détachements de garde. bulgares SOFIA, i septembre. — Front de Macédoine : La tentative faite par l'ennemi pendant la nuit dermère d'attaquer une -partie de notre -position au nord du lac d'Ostrovo a échoué déjà par l'effet de notre feu. Dans la région de Tchayazi un escadron et un détachement d infanterie de troupes ennemies ont tenté de s'a-■ vancer co-ntre le vïlla<je_ de Tschiflik mais ils ont été aisément repoussés par notre feu et ont laissé quelques morts sur le champ de bataille. Sur le restant de ce front faible action d'artillerie de jxirt et d'autre. Un navire en-nemi a faiblement cartonné Orfano. Front roumain : Notre pénétration dans la Dobrudscha continue avec succès. Des détachements s'avançant de l'ouest et du sud contre . ï'utrako.ri ont attaqué les troupes roumaines et les o-nt rejetées derrière les lignes des forts de cette ville faisant en m.ême temps une centaine ' de soldats non blessés prisonniers. U n d e tache-} ment s'avançant dans la direction de Sdvistria a infligé une défaite à l'adversaire au nord du vdlage de Uaskiôj cou/rant la fomruvnication télégraphique entre Tutrakan et Silistna, ainsi qu'entre SUisiria et Dobritsch. A o$ soldats ; ont capturé il chariots chargés de munitions -, que l'adversaire avait abandonnés après sa défaite et dans sa retraite vers Sihstria. Les troupes qui s'étaient emparées le 2 septembre de la localité Kurl Buiutr eurent à soutenir le 3 septembre un combat de 6 heures avec un détachement etmemi -près du vdlage de Kot-schinar. L'ennemi subit une défaite et fut dispersé dans la plaine. Il abandonna sur le champ plus de 600 morts dont i officiers et un grand nombre de ,,lices d'équipement et d'armes.Dans ce combat ous avons fait prisonniers [ un officier d'étui■ lajor, 9 officiers subalternes et 700 sclda - riun blessés. Un détachement s'avançant c-nfre Dobritsch a vaincu l'ennemi daps les i ■ "iros du village de Baldje et le rejeta sers lu nord-est. Dans ce village qui avait été incènd'é nous avons trouvé une cinquantaine de covivres de femmes et d'en-i fonts qui avaient r ' abattus par des soldats du Jt0e régiment >' infanterie -roumaine qui était en retraite. 1a. troupes marchant contre , Baltschik se sont ed,[orées hier soir des villa-\ ges de Teke et Mo"i.ichil à 5 kilomètres ouest de la ville de Bdlts'mk. SOFIA, j septembre. — Au front de Macédoine la situation ''a pas mbi de modification essentielle. Sur ont le front faible action s d'artillerie rêciproq-tt ' et engagements de patrouilles. .1 Front roumain :\I.e0 troupes qui marchent contre la ville fort'/ ée de Tutrakan se sont approchées des fortifications de cette ville et se sont emparées .«'t lignes de la région, à l'ouest du village de Starismil, au nord de Daul ir et à l'ouest d i village de Wiskosy. U ne J, agression ennemie d- ra la direction de Daidtr a été aisément repou J.e. Les avant-postes des _ troupes qui s'avanc- •'t contre Silistna ont at-' teint la ligne Kajy .?/,-Tschaialdscha-AlfaUir-Alifak. Nous avons ..solé ainsi les deux têtes de pont de Tutrakan et de Sdistria. Après une lutte réussie nos troupes se sont emparées des villes de Dobritsch, J.oltschik Kawarna et Ka-Vakra où elles ont été accueillies par la population aveç une aUt grasse -indescriptible. 4 Front du Danube. — Calme, sauf dans la région de Kladowo où notre artillerie canonne le chemin de fer et la gare de Turnu Sevenn et entrave la composition et le trafic de trains, t Près de Telcia notre .artillerie canonne avec succès partant du flanc les tranchées et les •i communications d'arrière-garde de l'ennemi, % gui occupait Orsoua. Dans le voisinage du village de Gruja trou t chaloupes roumaines ont •t été coulées par notre canonnade et de nom-c breuses autres ont été endommagées. . FiL-'tïi ,;aïs PARIS, 7 séptem'j.-èi — Officiel, 3 h.p.m.: Au nord de la Somme l'ennemi a tenté un puissant effort pour nous déloger de la ferme 1 de l'BCpitol. v's ont été. fauchées -par nc-s nuirait^ itsi , ■>.; sO'.i-fi aièp-roét's ayant mbi de j arien put-'-. n'a pas renou- ve'ti. ses tentatives ,« t;-o -v de la nuit ; dans £ les autres secteurs ri en à signaler. A u sud de la Somme l'ennemi débouchant en force du village d'Horgny a fait plusieurs 'tentatives contre nos nouvelles positions au sud-ouest de Belloy-en-Santerre et au sud de Barle-ux. Toutes les attaques ont été repoussées par nos tirs e de barrage avant d'avoir pu aborder nos h-s gnes. Le chiffre des paries subies par l'enne-, mi au cours de ces attaques infructueuses semble très élevé. (Quatre cents prisonniers faits au sud de la Somme dans la journée d'hier ont été jtmqu'ô présent, dénombrés. D'après de nouveaux renseignements les troupes ennemies refoulées hier -par notre infanterie dans la ré-' gion à l'est de Chilly appartiennent à une di-"j. vision saxonne transportée en hâte du front \ de l'Aisne. Sur la rive droite de la Meuse h<Cr s en fin de journée après une vive préparation d'artillerie nos troupes ont attaqué les organisations ennemies sur le front de Vaux-Ciiapt-tre-Le Chênots. Toute la première ligne de tranchées ennemies est tombée entre nos mains sur une étendue de quinze cents mètres envi-e ron. Nous avons fait deux cent cinquante prisonniers et pris une dizaine de mitrailleuses. PARIS, 7 septembre. — Officiel, Il h.p.m.: Au nord de la Somme violent bombardement s dans différentes régions du front, sans action r d infanterie. N ous avons déblayé dans une des tranchées conquise# jécSmmcnt par nous quatre lance-bombes et seize mitrailleuses, qui t s'ajoutent au matériel dê.jà dénombré. Au sud c de la Somme l'ennemi immobilisé par la violence des tirs de notre artillerie n'a réussi à déclancher aucune contre-attaque. Immédiatement à l'est de Dénié court nous avons enlevé quelques nouveaur cléments de tranchées au cours de combats partiels qui nous ont valu Cinquante prisonniers. En Champagne une reconnaissance ennemie recueillie par le feu à e l'ouest de Maison-en-Champagne s'est dispersée laissant des prisonniers entre nos mains. Sur la rive droite de la Meuse l'ennemi a * bombardé nos nouvelles positions du bois de * Vaux-Chapitre. Les prisonniers faits (fans ce secteur au cours de l'attaque d'hier soir sont '' au nombre de 280 dont G officiers.Partout ailleurs canonnade intermittente. A viation : Dans la nuit du 6 au 7 septem-' bre malgré les conditions aimosphé? iques défavorables, seize de nos avions de bombarde- 0 ment ont lancé de nombreux obus de gros ca- 1 libre sur les gares, bivouacs et dépôts ennemis e de. Roisel, Athus et Ville court (front de la c Somme) où un v oient incendie a été provoqué. ~a RUSSES u PETROGRAD, 7 septembre. — Dans la t région au sud de Riga, un avion ennemi a été abattu par notre jeu et est tombé dans les li- s gnes ennemies. Au nord de Dun ibourg, nos s détachements avances, après avoir traversé la - Dana, ont jeté l'ennemi hors de ses tranchées 's et se sont emparées d'un petit élément de sa e position. Nos avions ont bombardé efficace- e ment, la gare de Baranovitschi. n Dans la direction vers Brzenany et Râliez, le combat, avantageuse pour nos armes, se t poursuit. Les braves troupes du général e Tcherbatschew ont jeté l'ennemi hors de ses n tranchées, le pou nui virent et progressèrent vers l'Ouest. Elles s'approchent du fleuve Na-rajo-wka, un affluent de la Gnila-Lipa, qui a s été traversé en partie. Dans la région de Ratiez, nos troupes ont occupé la voie ferrée H al i cz -S ientkowzC-N od-u ni M et bombardent la ville de Ratiez, où l'en-e nemi se maintient opiniâtrement, avec l'artil-e lerie lourde et légère. Râliez a été incendié e par notre feu. Dans les Carpathes septentrionales, nous s progressons. n italiens ROME, 8 sept. — L'artillerie fonctionne, '] malgré la mauvaise température,• son interv-' sité fut particulière dans le bassin de Tesnio ( torrent Grigno), sur la Bi en ta, sur le Cau-riol (vallée de Fiennej, dans la zone située à l~ l'est de Gorz, ainsi qu'au Karst, à la source 71 du torrent Felizon ( Boite j. Un détachement ennemi qui s'efforçait d'enlever notre nouvelle position au faite du Fo-1 rame, a été presque totalement exterminé par ' notre feu. Le petit nombre de survivants, lesquels furent faits prisonniers, confirme les a lourdes pertes subies par l'ennemi lors de ses e expéditions des derniers jours. ANGLAIS I LONDRES, 8 sept. — L'ennemi a opéré s ■■ -une contre-attaque dans le bois de Leuze; il en a été rejeté après un combat corps à corps, en laissant, comme prisonniers, un officier et e 17 soldats. Le combat de Gincy conti-e nue. En général, .situation inchangée s aujourd'hui. Notre artillerie a dis-l~ persé des équipes d'ouvriers ennemis à l'est et au sud-est de Ginchy. Entre la Somme et l'Ancre, bombardement, par l'artille-a rie ennemie, du terrain situé derrière nos j>o-e sitions. Rijjoste ejficace de la'nôtre, qui, a-s- II sistée d'aviateurs explorant l'atmosphère, a canon-né avec succès les batteries allemandes. c Entre Souchez et le canal de La Bossé e, bombardement ininterrompu des lignes enne-' mies par notre artillerie et par nos mortiers u de tranchée. A u nord-ouest d'ilollebeke, nous avons bombardé -avec succès une tete de pont située au canal d'Y près. IIter; nos aviat.ars ont jeté des bombes sur un important croisement de chemin de fer n dans les lignes de comm nnication ennemies, e et ont gravement détérioré la gare ainsi que ■s. le rnate.riel roulant. Un ca}ni>.d avatioa c«-:j ntrml fut cgaitmen't bombardé.' L h appareil se i- trouvant sur le sol fut détruit, un autre fut •s avarié. Deux de nos eppare. manquent à 'c l appel. } Dernières Dépêchés Le combienient di's breca- s. Beilin 9 sept. — La «Vdasœcihe Zeifang» annonce de Londres que l'Angleterre fait en ce moment les plus grands efiorts pour com-bler seg pertes énormes, subies sur le front de l'Ouest,Toij£ les gouvernements coloniaux ont f reçu l'ordre d'envoyer de suite toutes les trou-e peu de réserve disponibles et de hâter par tous 'ù' les moyens le "recrutement. Le gouvernement attend en Australie l'introduction prochaine du service obligatoire. f Les permissions en IfoiSande. r La. Haye, 9 sept. — Les sous-officiers et 11 soldats de la classe de la «Landweer» de 1916 !- B, iront le 29 septembre en permission, i- L'expulsion des Allemands en Grèce. e Amsterdam, 9 sept. —. On mande d'Athè-'■s nes au «Times» : Le gouvernement grec a i- loué des vapeurs avec lesquels tous les Alle-t- inands et- Autrichiens expulses, en tout 70 personnes, seront amenés à Kawalla. Le baron Schcnck se trouve parmi les expulsés. ; Angleterre. n L'excitation contre ta lïoîlande. ,s . Rotterdam, 7 septembre. — Le correspon-da,nt à Londres du « Nieuwe Rotterdameche n Courant » écrit à son journal : Le périodi-(] que « John Bull » signale que l'appel suivant a été affiché partout à Londres : - « On doit dire sa pensée, sans équivoque poste slble, à un Pays-Bas! Les Hollandais doi-« vent marcher avec nous ! Dites aux Hollan-u « dais qu'ils cessent de nourrir les Allemands n « et qu'ils disent franchement de quel côté « ils sont ! » (-L Le correspondant ajoute qu'il donne la teneur de ces affiches dans leur intégrité mais qu'on ne doit leur accorder aucune importa.n-« ce (?) te Les alliés et l'année suisse. Le « Matin » rapporte un in<«dent qui vient lt de se produire en Suicee et qui fait grand /_ bruit dans les cercles dirigeants : « A la 6uibe de l'éoheo des négociations de la Suisse et des Alliés, dit-il, un journal de la SuisEe allemande, la « Gazette de Soleure », avait publié, le 23 août, une lettre critiquant le gouvernement de IS ne pas avoir répondu énergiquement aux exi-•a gences de l'Entente. A la suite de cette publication, un des officiers les plus en vue de la Suisse romande, le colonel de Loys, chef de 1a 2e division, a adressé à ce journal la lettre 'a suivante : 'é « L>ans le numéro 195 du 23 août, de la « Ga-i- zette de Soleure »', je lis un article du doc-jg teur E. B... : La Route de Canossa. Enfin un 'a homme ose écrire ce que beaucoup pensent! :s J'adresse à l'auteur, avec une profende émo-;a tion, mes remerciements. Pourquoi avoir une armée? Pourquoi exercer des troupes, si, devant l'étranger, on s'incline comme des lâches? ?, Plus aucun sentiment de l'honneur ! Plus de ;C fierté nationale! L'amertume éteint les d cœurs en présence de cette effroyable dé-:>.<? dhéanoe. Soyez assurée, vous tous qui comptez it sur noue que la division sera debout sitôt que t- vous l'appellerez, et que mon sentiment est . a partagé par les officiers, sous-officiers et soldats que j'ai l'honneur de commander. it « Le commandant de la 2e division, Loys. » l- La situation en Grèce. i- Une dépêche reçue d'Athènes, par le « Se-l- colo », fait allusion à des troubles graves qui ié auraient été amorcés par la ligue des réservistes grecs, qui est dévouée corps et âme au iS Roi. Les membres de la Ligue se sont opposés de vive force, à l'arrestation par la police de l'Entente de ceux que l'on prétendait être , deg agents allemands. En raison de ces faits, les Alliés ont obligé le gouvernement greo 0 à faire procéder par sa. police à l'arrestation des-personnes indiquées sur la liste des proscrits.a La guerre mariiiuie et aérienne. Berlin, 8 sept. — Hier, le vapeur hollandais «Niobé» a été surpris dans la mer du Noad par nos vaisseaux de guerre, qui l'ont capture comme transportant de la contre. '' bande. 3~ ' Berlin, 8 sept. — Inversement aux infor-:s mations de Londres prétendant que, lors de '* la dernière attaque de6 zeppelins sur l'Angleterre, un second de ceux-ci aurait été gravement avarié, nous apprenons de source auto-^ risée que, en dehors du zeppelin abattu et ' mentionné par notre rapport, tous les diri-geables sont revenus indemnes. Au Iront roumain. Vienne, 8 sept. — Des députés de la Tran-c sylvanie ont été informés d'une grave défaite des Roumains dans la région de Gyurgyu et a de l'action des Austro-Bulgares à Kronstadt. La situation doit être améliorée, car, d'ans bien des villes, les pauvoirs publics ont repris '' leurs fonctions. Mensonge italien. a Vienne, 7 sept. — l)u quartier général de '• la, presse. — L'Ag. Stefanj mande ceci : « Un ' dirigeable de notre marine a bombardé a-vec succès, le 4, les ouvrages militaires de Luffin '■ Piccolo, tout en évitant d'atteindre les habitations, puis est revenu indemne à son point ' de base. » En réalité, ce dirigeable a détruit trois maisons particulières, y tuant un homme et '' blessant une femme, et n'a causé aurun dé-' gât militaire. Les Français en rabattent. " Berne, 7 sept. — Dans la «Victoire,,, Hervé l". parle des critiques du public françt d à ïa-'e dresse du général Sarrail, qu'on voudrait voir agir, puisqu'avec 450,000 hommes il ne doit faire face qu'à 250,000 Austro-Bulgares. On a même f-té jusqu'à demander s'il n'y avait pes là une manœuvre du Gouvernement. Hervé assure qu'an a tort de 6'en prendre à Sarrail et d'aifirmer à la légère qu'il n'est pas à L% hauteur de sa tâche; que, d'ailleurs, on ne connaît pas exactement les proportions des ar-n niées eu présence ■ que 'ea Bulgares ne sont i- pas en si mauvaise posture qu'on le croit, e+ [e que la Russie aura besoin, pour les maîtriser, it de centaines et ceutaines de mille hommes i- dans les Balkans. is Les combats au Iront ouest. it La Haye, 8 sept. — On mande le Londres ie au «Vaderlaad» : « Les contre-attaques allemandes à l'Ouest se caractérisent depuis quarante-huit heures par un accroissement extra-ordinaire du feu d'artillerie, particulièrement G intense à Lens. De part et d'autre, la canonnade est d'une extrême violence, et elle s'étend de plus en plus vers le Nord. Genève, 8 sept. — On mande de Paris au a «Nouvelliste» de Lyon, que la présente offen-; " sive à la Somme est exécutée sous le commandement d^s généraux F'ayolle et Michelet. Opinion pssimiste russe. Un article pessimiste, publié par AI. Dimi-trieff dans le « Djen » du 5 courant, au sujet 1 de la guerre bu!g,aro-rounia iue, a provoqué une grande émotion en Russie. Cet événement : v dit-il, peut avoir une importance décisive et ,;l remettre en question les avantages obtenus par '1 les alliés jusqu'ici dans les Balkans. La Roumanie n'est pas invulnérable au front méri-I dional ■ incontestablement, le Danube consti-^ tue un obstacle sérieux ; mais on ne saurait en empêcher le passage, a moins d'une défense ^ énergique deg rives. La Roumanie ne dispose pas des ouvrages nécessaires pour la défense du Danube. Du reste le réseau des chemins -de fer roumains est précisément Te moins per-^ fectionné le long du Danube ; dans ces conditions la défense du fleuve exige des forces militaires extrêmement puissantes. Vu l'espace jt minime du théâtre des opérations roumaines, t.cj chaque percement de la ligne du Danube par l'ennemi pourrait avoir des conséquences etra-le tégiquCs néfastes; surtout pour les forces prin-la cipali'3 roumaines, massées sur le front nord-le ouest. Chaque menace de Bucarest, qui est le t point capital de toute la campagne russo-roulé maine, détruirait d'un coup le plan de carn-i_ pagne. Cette menace pourrait très bien se réa-i_ lisCr si la Turquie envoie égalem nt des trou-la Pes- la La ïoire de Leipzig. re Berlin, S sept. — La foire de Leipzig a eu un grand suocès; du 27 août au 2 septembre, a- le nombre des étrangers descendus dans les c- hôtels de cette ville a itteint- 12,525, dont 233 ln étrangers au pays. t! Nouvel ébouJement au eait U de Panama, o- D'après une nouvelle reçue par le « Times » ie lln nouveau glissement de terrains se serait e- produit le 30 août daus la tranchée de la Cu-3? lebra au canal de Panama; un arrêt dans le le traiio fin est résulté. La situation ne serait es pas inquiétante. On croit que les navires de pe-é- tit tirant d'eau pourront b-en tôt passer en cet ez endroit du canal, et pourront être suivis à bref ié délai par les grandis navires. Une nouvelle pos- n. i . v . i*. j u ^ w j j M 3me Aimée - H. 702 - Ed. A CIHf! CEI!T!MB$ Dimanche 10 Septembre Î9l6

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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