Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 01 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50gr56/
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Le Bruxellois I Rédacteur en' Chef : M.-u-e rte SAIvM Journal Quotidien Indépendant > Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ABONNEMENT POSTAL, ÉD, ,4 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les "bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRÎMlSTxIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril I Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00-Kk.2.40 Fr.l.50-Mtt.1.20 TSRÂGE : 90.000 PAR JOUR »ai>Ba8^-isagttgH»BB!agaBtaaeu«<u'i^a ANNONCES — La ligne Farts divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . l.SG » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligue 0.40 La grande ligne 0./5 o TIRAGE: SO.OOO PAR JOUR Roumains et. Russes LA POLITIQUE RUSSE EN ROUMANIE JUGEE PAR DES FRANÇAIS Les réflexions que nous reproduisons ici sont tirées d'un ariieile imitulé: La politique russe en Roumanie (Neue Frété Presse, 1er novembre 1914), par M. G. D. Argenty, vice-président de l'Alliance franco-ioumaine de Bucarest. Nous n'avons fait que compléter parfois (grâce aux documents publics par l'excellente Revue de Hongrie) les citations empruntées aux auteurs français. (Note de la Rédaction.)L'historien russe Karanizine a écrit un jour que l'histoire était !e miroir de l'avenir. Or, que nous apprend l'histoire? Quel est notre ennemi naturel? Tous les hommes d'Etat roumains de tous les partis qui ont porté les responsabilités du pouvoir s'accordent à désigner la Russie comme le daug&r qui menace la Roumanie. Si nous ne conjurons pas ce péril maintenant, nolis sombrerons Tans l'océan slave. Les morts nous le crient par la bouche du plus éminent de nos souverains, Etienne le Grand, qui nous adjure dans son testament de faire front contre les menées moscovites, et par la voix prophétique de l'apôtre de notre renaissance nationale, J. Héliade Radulesco. Feu Démétrius Stourdza, le chef vénéré qui vient d être enlevé au parti national-libéral et le respecté P. Carp, le chef des conservateurs, qui tous deux ont conduit si habilement pendant de longues années les destinées de la Roumanie, ont montré d'une façon lumineuse comment le soin des intérêts vitaux de notre pays nous met dans l'inéluctable nécessité de combattre la politique moscovite. Placés comme nous le sommes entre l'immense Empire russe et la Serbie slave, nous nous trouvons entre l'enclume et le marteau et, si nous ne nous défendions, nous serions condamnés à disparaître. Deux grands historiens, Jules Miche-let et Edouard Quinet, ont retracé les fastes de la Roumanie. Ecoutons leur jugement impartial : « Deux fois les Slaves ont empêché le développement de l'Etat roumain, d'abord par les Polonais, ensuite par les Russes ; mais il y eut une grande différence entre les uns et les autres. Tant que les S.'aves attaquèrent l'Etat roumain par la main des Polonais catholiques, ceiui-ci opposa une résistance éclatante à des hommes d'un autre rite. Au contraire, quand ce sont les Moscovites qui se sont montrés avec l'appât de l'Eglise grecque nationale, ils ont eu aussitôt leurs intelligences dans la place ; -ie te r Z '.«my- -a manajuL- - - - Avec Pierre le Grand, au bord du Pruth, commence le système de protection de la Russie ; il s'appela d'abord le parti chrétien. Le prince Démétrius Cantémir se jette dans les bras du tsar, et son pays expie chèrement la faute d'avoir salué si vite le soleil levant de la Russie ; car celle-ci ne put ni saisir les provinces, ni empêcher qu'un autre les gardât. Son ambition frustrée eut pour résultat d'achever de perdre ceux qu'elle convoitait sans avoir la force de les prendre... La Porte, voyant bien que ces provinces n'étaient pius qu'une possession précaire,... résolut sur-le-eharnp d'en épuiser la substance et elle coupa l'arbre par le pied. Quand la Russie, en 1829, a donné, sous le titre de Règlement organique, une ombre d'organisation qui, à vrai dire, légitimait, légalisait, perpétuait les abus les pius criants, on a cru qu'on allait respirer, par cela seul qu'on donnait le nom de loi à presque toutes les anciennes barbaries. Si j'étais Roumain, je m'attacherais, en ce qui regarde la Porte.au testament d'Etienne le Grand... Ce grand homme sembie redouter moins le ma-Uométisme moderne que le christanisme mongol ; il a à cet égard sur l'avenir une vue profonde et presque impartiale. ... L'amitié de la Russie a été plus funeste aux Roumains que 1 hostilité de tous les autres peuples réunis. Sous le couvert de cette amitié, la Russie a enlevé violemment aux Roumains une moitié de leur territoire et sourdement envahi tout le reste. » Œuvres complètes d'Edgard Quinet. Les Roumains, passim.) Le jugement de Michelet n'est pas moins décisif: « Les sauta elles dévorantes s'étaient abattues sur les champs de la Moldavie, de la Valachie. C'est de ce nom que les Roumains désignent les armées russes ; dénuées.affamces, mendiantes ; où elles passent, rien ne reste. La spéculation cruelle des chefs sur la nourriture* des soldats suffirait pour faire de ceux-ci d'épouvantables pillards, insatiables et voleurs même après qu'ils sont repus. Une armée de cent mille hommes vole au moins pour trois cent Mille. Des corps semblent organisés spécialement pour le vol; le Cosaque, jadis brigand héroïque,... est devenu sous le Russe, un avide soldat de police, de douanes, contrebandier lui-même, brocanteur, marchand de dépouilles... Vous le rencontrez partout, son ballot en croupe, piquant de la lance ls vache du pauvre paysan. A qui se plaindre? A qui pleurer? L'officier est philantrope ; il lit Lamartine ou Bvron ; mais que voulez-vous, mon pauvre homme? Sachez que teile est justement l'institution de l'armée russe. Comment empêcherions-nous ie Cosaque d être Cosaque, le vautour d'être vautour? Telle est l'œuvre de l'Angleterre, telle est sa protection. C'est elle qui, décourageant le mouvement national de la Roumaine .... l'ouvre en réalité aux Russes. Ce que les Tai tares faisaient par l'instinct de la barbarie, la Russie le fait par un machiavélisme calculé. Tous les vingt ans, elle inonde le pays et le pousse au désespoir ; elle veut lui rendre désiiable le suicide de sa nationalité. Ses agents ont beau feu pour dire: Réfvglcus-nov» au grand empire, devenons une province russe... Populations charitables qui venez de verser sur le sert des nègres tant de larmes d'attendrissement, âmes sensibles, lectiices émues du bon Oncle Tom, n 'avez-voits donc gardé aucune lai me pour les blancs? Savez-vous bien qu^ti Russie, en Roumanie, en général dans 1 Orient de 1 Europe, il y a soixante millions d'hommes plus malheureux que les noirs? » (Légendes démocratiques du nord. Les martyrs de la Russie. Principautés danubiennes. Chap. VIII. Ce qu'est devenue la Roumanie. Invasions périodiques de la Russie, Pp. 318 et suivantes.)Le verdict du professeur d'histoire à la Sorbonne et ancien ministre Alfred Rambaud complétera ce réquisitoire: * « Cette fois encore les Russes sont venus en libérateurs (intervention de 17G9) ; mais déjà de leur côté se révèle pour la nationalité roumaine un grand danger. Les Russes se trouvent bien dans les Roumanies; ils les organisent et s'y installent... Les populations, satisfaites d'un peu de soulagement dans leur misère, ne voyaient peut-être pas le péril. il était plus terrible que toutes les invasions ottomanes ou tartares... La domination turque, précisément parce que la différence de religion lui ôte toute prise sur ses sujets, conserve les nationalités vaincues. Elle a conservé la serbe, la bulgare, la grecque, tout aussi bien que la roumaine. La domination russe, armée du prestige d'une religion commune outillée de tous les instruments de centralisation, eût-elle été aussi clémente à cette nationalité alors si misérable?... La nationalité roumaine fut alors sauvée par l'intervention de l'Autriche... La sixième occupation russe, de 1828 à 1829, sous Nicolas Ier, aboutit au traité d'Andrinople... L'administration de Pahlen (1828-1929), puis de Kissélef (1829-1834)... organisèrent le protectorat russe. L'ambassadeur du tsar auprès de la Porte, ses consuls-ministres à Iassy et Bucarest, étaient beaucoup plus maîtres dans les Principautés que le sultan lui-même ou que les hospodars... Les ministres russes commençaient à jouer dans ces pays le rôle qu'au temps de Catherine II ils avaient joué à Stockholm et à Varsovie... Le régime politique était presque le même à Iassy ou à Bucarest qu'à Varsovie sous la vice-royauté du grand-duc Constantin. C'est à l'absolutisme russe que se heurtèrent les premières tentatives de renaissance intellectuelle en Roumanie. Aussi fut-ce moins contre Bibesco que contre la Russie qu'éclata la révolution de 1848 i Bucarest et, de même, ce fut moins contre Michel Stourdza que contre la Russie qu'elle éclata à Iassy. A Bucarest les chefs dil Ilifl'l p-mniif V:frrc:n'_ "Sultan lui-même, lui disant: « Nous sommes revenus de l'ancienne et funeste politique de nos pères et nous ne songeons aujourd'hui qu'à nous rallier sincèrement à la Sublime-Porte, pourvu que celle-ci nous délivre du fléau du protectorat... Bibesco avait abdiqué le 25 juin: un gouvernement provisoire siégea du 25 juin au 4 août 1848... Or, dès la fin de juin, 12,000 Russes avaient franchi le Pruth et occupé la Moldavie... Puis leurs partisans provoquèrent une émeute dans Bucarest... (Pêcher en eau trouble a été de tout temps une spécialité russe. Ces souvenirs doivent nous ouvrir les yeux sur la campagne criminelle d'un journal soi-disant socialiste qui voudrait pousser la Roumanie à entrer en guerre aux côtés de la Russie. Remarque de l'auteur.) La révolution de 184C avait donc provoqué la septième occupation russe... Le 3 juilet 1853, se produisit la huitième... Ces occupations devenaient trop fréquentes pour que la nationalité roumaine n'y courût pas un très grand danger. Mais cette fois, l'Europe était en éveil. Comme au temps de Catherine II, la présence des Russes dans les Principautés détermina l'intervention de l'Autriche, soutenue à distance par la Prusse. » (Histoire des Roumains, par A.-D. Xénopol. Préface par Alfred Rambaud, professeur à la Faculté de Paris, pp. XXII-XXVII.) Le sombre tableau de l'oppression moscovite qui pesa sur la Roumanie pendant la période néfaste du protectorat russe doit être complété par le rappel du fameux testament de Pierre le Grand, qui assigne à l'ambition de ses successeurs la conquête de Constantinople, dont la transformation en un Gibraltar russe doit mettre la Roumanie à la merci du tsar. Je n'ai parlé encore du singulier cadeau que nous fit naguère la Russie. Le grand-duc Nicolas, le généralissime de 1877, avait télégraphié à notre roi : « Pour l'amour de Dieu, venez au secours de notre armée et de la chrétienté! » Une fois la victoire obtenue sous le commandement de notre roi Carol et avec l'aiae de notre armée, nos alliés nous arrachèrent la moitié du pays, la riche Bessarabie, d'une superficie de 50,000 kilomètres carrés, et en nous contraignant d'échanger ce territoire contre les marais de la Dobrogea, ils nous posèrent en ennemis éternels des Bulgares. Jusque-là, Bulgares et Roumains avaient vécu en bonne harmonie, comme en souvenir du temps où ils ne formaient qu'un seul Eiat sous la dynastie des Assan. C'est le cas de répéter: Tiuteo Danaos et dona fercnles. Je redoute les Russes et leurs présents. Et qu'est devenue la Bessaïa'oie sous le règne du knout? Pour ne pas encourir le reproche d'exagération, tenons-nous à ce que dit lii-dessus un ami des Russes, Elisée Reclus : « Kichinov... Son principal édifice est une énorme prison dressant au-dessus des maisons basses ses quatre tours crcnelces... En 1877, la Bessarabie moldave possédait 148 écoles, dont 10 gymnases, tandis que la Bessarabie russe, contenant neuf fois plus d'habitants, n'avait que 220 écoles. Que de sang à déjà été répandu en l'honneur des irèr'eé slaves et -combien il en sera versé encore ! Car les changements de la géographie politique ne s-; font pas encore par la libre volonté des peuples et, pour déplacer les frontières, les Etais interviennent toujours avec leurs armées et leurs flottes. D'ailleurs ce n'est pas dans,des conditions de liberté et d'égalitc absolues que la plupart des « pansla-vistes » russes ont imaginé jusqu'à maintenant l'u nion des populations slaves de l'Europe: la plupart voudraient que l'hégémonie appartînt à la « Sainte Russie », représentée par la nationalité moscovite, par son gouvernement et son Eglise; mais comment une pareille union pourrait-elle se faire sans imposer la servitude aux faibles ,sans préparer aux descendants quelque grande révolution? Pour la Russie, encore pius que pour tout autre Etat, il importe de distinguer so'gneusemcnt entre la nation et ceux qui la gouvernent. La Russie est à la fois un peuple moderne, travaillant par l'agriculture et l'industrie à la conquête d'une moitié du continent, et un empire vieilli cherchant à ss momifier en des traditions mongoles et byzantines. » (Nouvelle géographie unih m selle, t. V, p. 316, 511, 555 à 557.) Rappelons ici la parole cie Jean-Jacques Rousseau: « L'empire de Russie voudra subjuguer l'Europe et il sera subjugué lui-même. » (cru contrat social, livre II, chap. VIII.) Le parti national-libéral roumain s'était formé sur un programme antirusse. Son grand chef Joan Bra-tiano fut appelé le Bismarck roumain. « La Roumanie a dépensé des sommes considérables pour ses fortifications qui la font entrer dans le système défensif de la triple alliance. Après une légère oscillation pendant la guerre franco-allemande, quand les sympathies traditionnelles pour la France et les agitations de l'opposition poussèrent le pays à des manifestations anti-allemaudes et à part les accès intermittents de russophiiisme des anciens conservateurs, la politique extérieure roumaine fut celle des puissances centrales : ie danger non seulement politique, mais aussi ethnique dont le tsarisme conquérant menace la Russie, l'y pousse. (La Grande Encyclopédie. Article. Roumanie tome 28, page 1050.) Cet aveu est consigné dans le monumental ouvrage auquel ont collaboré les plus éminents savants français. La convention militaire, conclue par le roi Carol le Grand — ie Nestor de l'Orient — avec l'Autriche-Hongrie, a é;ê ratifiée par tous les gouvernements et par tous|ïes partis roumains comme le pivot de la politique extérieure de la Roumanie. Le roi Ferdinand avait proclamé a son avènement vouloir continuer cette politique qui a fait la grandeur du pays et l'a. conduit à ce point culminant que fut pour la Roumanie le traité de Bucarest (1913). La politique d'aventure actuelle risque de mener la Nation Roumaine à sa perte. Le donquichottisme intéressé! des gouvernants actuels de la Roumanie ne pr|jfitc ra qu'à la Russie, — VflV •' 1 c ' ' -1 c'fn de la civilisation néolâtmft eu Orient. m» un i LA GUERRE geMMiiiiiiiiàs iffieieis 1US» BERLIN, 29 octobre. — De midi : riieàire de la guerre a l'Ouest. Groupe n'armée du prince héritier Itupprccfci tle liaviere. Des attaques anglaises, qui se sont développées après une intense canonnade entre Gueudecourt et Lesbœujs ont été étouffées en grande partie par l'efficacité de nolte artillerie. Là, où elles ont pu s'exé. cuïer, elles ont éié >epoussées avec de lourdes pertes. A cette occasion deux automobiles blindées (tanks) ont été détruites par des coups, portant en plein. Plus lard, à l'est de Lesbœufs, deux compagnies ennemies ont pénétré dans notre tranchée la plus avancée; ici le combat n'est pas encore lenniné. Armée du lironprinz allemand. La lutte d'artillerie seule a atteint par intervalles une intensité considérable sur la rive orientale de la Meuse. Théâtre de la guerre à l'Est. Armée du feldmarcçbal général prince Lèopold de Bavière. Presque tout le front de ia ligne du Stochod a été exposé aux violents feux russes, qui ont atteint à l'ouest de Luck la plus grande iniensité. Une attaque russe, décianchée de la région boisée à l'est de Sceiwow s'est écroulée dans notre feu de barrage. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Au front de la Transylvanie rien de nouveau. Au sud du défilé de Toenoesz, nous avons atteint Azu-ga, en combattant. Malgré la tenace résistance de l'ennemi nous avons réalisé des progrès dans la direction de Campolung et également plus à l'ouest. théâtre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du féldmaréehal général von Mackensen. La situation ne s'est pas modifiée. Front en *îacèdolïie. Des attaques ennemies, prononcées au sud-est de Kenali et dans le cou de la Czerna ont échoué avec des pertes sanglantes. AUTRICHIENS VIENNE, 30 octobre (officiel d'hier après-midi). Théâtre de la guerre à l'Est. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. A l'ouest d'Orsowa, nous avons enlevé, au cours d'une attaque imprévue, les hauteurs dominant cette localité. Au sud de Wores-Torosny (défilé de la Tour Rouge), au nord de Campolung et au sud de Predeal, des forces austro-hongroises et allemandes ont gagné du terrain au cours de combats acharnés. Rien d'essentiel à annoncer du front oriental en Transylvanie. Front du feldmaréchal général prince Lèopold de Bavière : A l'ouest de Luzk et au Stochod, canonnade violente de l'ennemi. Une attaque d'infanterie russe tentée à Szebvow a éié éiouffée dès le début. Théâtre de la guerre italien. Au front du littoial, le feu d'artillerie ennemi et tics lance-mines augmente d'intensité et d'étendue. A l'csl de Goritza et sur le Karst, l'infanterie ennemie s'est élancée contre nos positions. Au Tyrol, la canonnade a raie nti. Théâtre de la guerre Sud-Est. En Albanie, la situation est inchangée. TURCS CONSTANTINOPLE, 30 octobre (communiqué d'i 29 octobre). — Au front du Caucase, l'ennemi a tenté une attaque sur l'aile gauche au moyen de grenades à main, qui a été repoussée avec les pertes les plus sanglantes pour lui. Sur l'aile gauche, duel d'artillerie. Pas d'événement important des autres fronts. BULGARES SOFIA, 30 octobre (communiqué officiel du 29). Front macédonien : Entre le lac de Piespa et la Czrna, vive activité de l'artillerie. Nous avons repoussé par des contre-attaques une attaque ennemie prononcée entre la voie ferrée Bitelia-Lerin et la Czerna. Plusieurs attaques de Vadversaire dans le coude de la Czerna, sur le front des troupes allemandes ont échoué. Dans la vallée de la Moglenitza et à l'ouest du War-dar, faible canonnade. A l'est du Wardar, au sud de Siajakowe, vif feu d'artillerie. Au pied de la Belasitza Planina, faible canonnade. Au front de la Struma, grande activité des détachements de reconnaissance et faible canonnade. Le calme règne sur le littoral de la mer Egée. Front roumain : 1 Dans la Dobrudscha, la poursuite de l'ennemi con- 1 tinue. 500 nouveaux prisonniers ont été capturés, ' ainsi qu'un groupe de téléphonistes du quatrième corps de Sibérie. ' FRANÇAIS | PARIS, 28 octobre. — 3 h., p. m. : : Sur le front de la Somme,canonnade intermittente. j Au nord de Verdun la lutte d'artillerie se maintient très vive dans la région de Douaumont. Nos troupes ont brillamment enlevé à la grenade une carrière organisée par l'ennemi au nord-est du fort de j Douaumont. Partout ailleurs nuit calme. PARIS, 28 octobre. — Il h., p. m. : c En dehors de la lutte d'artillerie, qui continue très t violente dans la région de Douaumont, aucun événement important à signaler sur l'ensemble du front. Le mauvaip temps persistant entrave les opé- j rations. Armée d'Orient. r PARIS, 28 octobre : Le mauvais temps continue. Rien à signaler en dehors d'une vive canonnade dans la région de la Cerna. ITALIENS ROME, 28 octobre. — Au sud de la roule Loppic- t Mori des détachements de nohe infanterie ont pesé l'adversaire cl détruit les installations de dé- j fense ennemies. On annonce du plateau d'Asiago et <j de la vallée de la Sugana une activité plus intense tl de l'artillerie ennemie. Au front des Alpes Juliennes e une vive activité de l'artillerie ennemie s'est égale- c ment poursuivie hier dans le secteur à l'est de Go- ^ ritza et sur le Karst. Notre artillerie a riposté avec. c la même vigueur au cours d'une nouvelle attaque imprévue. Au sud de Nova Villa nous avons avance un secteur de notre front de 300 mètres. ANGLAXS LONDRES, 28 octobre. — Activité d'artillerie en. j nemie aux environs de Les Bœufs. Ce matin, une 1 entreprise locale, couionnée de succès au nord-ouest c de Les Bœufs, nous a valu plusieurs tranchées en- \ nemies importantes. Notre canonnade a eu un effet \ terrible. Lorsque l'ennemi fut chassé hors de ses J tranchées, il s'est trouvé à portée de notre fusillade. Nous avons fait 63 prisonniers. Pour le restant, j canonnade réciproque. ? Dernières Dépêchés , SliWt du capitaine lioeiçke. j Beilin, 30 octobre, —r Le capitaine Boelcke s'est ^ rencontré avec un autre appareil au cours d'un combat aérien qui a eu lieu le 28 septembre et a été blessé mcrtelement à l'atterrissage derrière nos lignes. Le vaillant capitaine avait abattu le 27 septembre son quarantième avion ennemi. A ce sujet, le « Berliner Tageblatt » écrit : « La ^ mort du capitaine-aviateur Boe cke cause une large brèche dans les rangs des héros de l'air, qui aident à faciliter,sur tous les fronts nos lourds combats. La « Vossische Zeitung » dit : « Chacun pour tous, jamais un pour lui-même, ceci c'était la devise du capitaine Boelcke, comme celle de n'irfîporte quel officier allemand, qui est conscient qu'il défend la patrie et qui ne part pas à la guerre pour faire du sport. Ceci c'est la grande différence qui existe dans l'interprétation du giand combat qui se livre entre nous et les Anglais. Pour ceux-ci, il est sport et jeu, peur lesquels on lance les peuples tributaires dans l'arène. Pour nous, c'est le devoir le plus sacré qui existe au monde : la lutte pour nos foyers, pour le ' droit à l'existence et pour que nos enfants et nos ' petits enfants puissent un jour habiter sur un sol libre comme un peupie libre. » . : La « Poste » écrit : « Le capitaine Boelcke a^uivi < dans la mort l'héroïque Immelmann, mais pas vaincu i par l'ennemi, mais victime d'un accident malchan- i ceux. Il était plus que l'aviateur allemand de coin- \ bat le plus célèbre. Ses victoires sans exemple dans l'air l'ont élevé au rang de premier aviat A du : monde. , Le discours du trùne bulgare. ; Sofia, 28 octobre. —- L'agence télégraphique bul- i gare mar.de que le président dti conseil et ministre des affaires étrangères Radosiavoff a ouvert au nom du Tsar des Bulgares la troisième session ordinaire j de la dix-septième assemblée nationale, par la lecture du discours du trône suivant : « Messieurs les députés, « Notre voisine la Roumanie, qui, profitant de la situation pénible où se trouvait la Bulgarie, alors en guerre avec ses allié* félons, avait envahi, en 1913, de la façon à la fois la plus criminelle et la plus frivole, le territoire de notie royaume et nous a\ait volé notre fertile et richc Dobrudscha, a déclaré la guerre à la monarchie austro-hongroise, le -7 août, et a attaque eu moine temps la Bulgarie en jombardant nos villes du Danube. « Recemment encore, ses trompes se sont signa-ées par des atrocités inouïes et ont commencé par «terminer la population bulgare des territoires bul-;eres volés. • Cette conduite de la Roumanie m'a obligé d'intl-ner l'ordre à notre vaillante armée d'envahir la Roumanie afin de repousser son attaque inattendue, 3 punir pour 1 injusiee dont elle s'est rendue cou-table en 1913 et délivrer nos frères de la Dobrud-clia de 1 esclavage. Nos troupe et celles de nos ïliés allemands et turcs ont remporté la victoire ur les troupes ennemies dans la Dobroudscha, les nt réduites à bref délai à l'impuisance et apporté à os frères qui gémissaient dans l'esclavage, et laient voues à 1 extermination et au martyre, la berté et la délivrance. Unissons-nous fr honorer i mémoire des héros et des martyrs morts pour la <itrie. Gloire et honneur à notre vaillante armée, ui, dans la Dobroudscha comme sur d'autres fronts, 'est couverte de lauriers. « Messieurs les députés, « Les négociations que mon gouvernement, d'ac-ord avec les représentants de l'assemblée mio-ale, a entamées pour assurer le ravitaillement do arinee et de la population ont déjà porté leurs fruits, 'ai la conviction que la coopération de tous les icteurs gouvernementaux et par l'appui de la to-ulation, leurs négociations seront couronnéîs du iiccès qui est si radicalement nécessaire pour mener bonne fin la tâche nationale que le p-uple bu gare oursu.it dans la présente guerre, « Messieurs les députés, « Mon gouvernement soumettra à votre aj.j.roba-on un budget provisoire trimestriel jour I année 316 et le budget de 1917, ainsi que les jrojets consignant les mesures qui concernent à la fc is les né-:ssités de la guerre et l'administration des teintci-:s récemment délivrés et annexés du royaume. « Je suis persuadé que, pénétrés de la signiflca>-on définitive des événements qui se passent actuel-ment dans notre patrie, vous serez unanimes dans délibération de ces mesures nécessaires pour cou->nner d un succès final décisif nos luttes communes. « J implore la bénédiction du Tout-Puissant sur )s travaux et aussi je déclare ouverte la troisième -ssion ordinaire de la dix-septième assemblée na-onale.« Vive la nation bulgare ! Vive la vaillante armés ilgare! » armée les salutation du Sobranié, d'honorer les 'ros tombés au champ d'honneur et d'envoyer des légrammes de félicitations au généralissime Jekoff au commandant de la troisième armée bulgare >érant dans la Dobroudscha. La motion du prési-int fut agréée à l'unanimité par des manifestations approbation. Guerre sous-marine. Stockholm, 29 oct. — On annonce d'Oregrund jîv « Aftentidningen » : D'après une communication du capitaine du va-:ur « Anna », d'Helsingfors, arrivé de Finlande, 1 vapeurs ont été coulés à la côte finlandaise par :s sous-marins allemands. 8 ont été torpillés de-snt Raumo, 6 devant Maenthylnotè. Les 4 autres ipeurs étaient des navires finlandais venant de la uède. Londres, 29 octobre. — Lloyd annonce: Le va-îur « Fritzo » (641 tonnes), en route de Lenvick Londres, a été amené à Cuxhaven. L'état-major roumain; Paris, 29 octobre. — D'après une nouvelle du Matin », le général français Berthelot a reçu le ommandement de l'Etat-major roumain. D'après « Echo de Paris » on lui a adjoint le générai russe eljajew. Devant la cèle américaine. Turin, 29 octobre. — On attend dans les pre-liers de Londres, d'après ce qu'append le « Stam-î », des nouvelles de l'Amérique au sujet de per-s de navires occasionnées par les sous-marins al-mands. Les trois sous-marins « U. 53 », « U. 48 ». t « U. 61 », qui croisent à la côtc américaine, palissent attendre le moment propice pour reprendre ur activité. Il résulte des listes des navires perdus, arrivées de Londres, que l'activité de ces trois sous maris est destructive. Les dernières listes comprenait, en dehors d'un vapeur norvégien qui avait e la contrebande à bord, trois navires anglais d''un •image moyeu de 3,E00 tonnes. La moitié de l'armée roumaine hors tic combat. Fétrograd, 29 octobre. — La statistique des per-;S roumaines démontre que presque la moitié dû armée roumaine est déjà hors de combat. Les listes du 20 octobre portent les noms de 08,680 tués, blessés ou manquants. On cite 6,992 fSciers tombés, blessés ou manquants, dont 9 généraux, 30 colonels et 5 lieutenants-colonels com-îandants de régiments. Le nombre d'aviateurs abat-rs s'élève à 10. Pélrograd, 29 octobre. — On annonce d'Ismaël l'Ultro Rossi », la perte de l'ambulance flottante u Danube « Elisabeth IV », qui avait à bord 600 oldats roumains et russes grièvement blessés des erniers combats de la Dobrudscha. Le navire tou-ha unè mine daas ie Danube inférieur et cou i. Personne n'a pu être sauvé. Une barquette du ouvernement n'a pu sauver que deux ambulancîB- ES. Un Conseil (5c guerre russo-roumain. Pétrograd, 30 octobre. — L'ambassadeur anglais Pétrograd, Buchanas, s'est rendu avec ses deux t tachés militaires au quartier général du. Tsar, où ura lieu un conseil de guerre en .-réësriee du com-landant en chef des troupes russes de la Dobrud-cha et du commandant en chef roumain Averesctt. )n apprend que le général français Berthelot v est Of oVmcr.t'. 3me Aimée - N. 753 - Ed. A Cl Mil CENTIMES ^1 Octobre et Mercredi 1er Novembre 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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