Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1567 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 06 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cz3222sv5n/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

DEUXIEME ANNEE. — N* m. YlflACàK JUSTIFIÉ âSOûd ËXËMPLÀlHËà CtïHÛ OBHTÏMES EDITION B rr^-^rrafa;"' -— DïHÀKOHE 8 JFUIN 1818. LE BRUXELLOIS KMimwnrii ri'wmw' ma»■ """*■*■ tfîia&S ^Sk.3Bi02V3VH:avi3EJiwTrs : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs «Joxi3f3a.^,l Q-o.o-tic3.îexa., X:rit3_êipexs.c3.£133.1; REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 4.5, Rue Henri Maus. 45, Bruxelles 'I ANNONCES ï Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes L'Angleterre économique et la Guerre A cause de sa situation insulaire, l'Angleterre souffre moins de la guerre européenne. Tandis que l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Russie sont isolées pour leur commerce et leurs relations extérieures du reste du monde, tandis qxie la France souffre au point de vue de l'occupation d'une partie de son territoire (surtout le Nord-Ouestl qui est la plus industrielle, l'Angleterre jouit de la liberté d'entretenir ses relations éco-nomioues et commerciales avec le reste du monde et cela malgré la guerre sous-marine et le blocus de la côte anglaise. Cette situation privilégiée de l'Angleterre faisait espérer dès le commencement de la guerre au monde capitaliste et industriel anglais que la guerre ne* la toucherait pas et même lui permettrait d'anéantir le capitalisme et l'industrie du continent. Toutefois, pour l'économiste, qui ne se paie pas de sentiments mais considère la réalité maté-. rielle, la situation économique de l'Angleterre se présente absolument sous un autre aspect. Les grands commerçants, industriels et financiers commencent à comprendre aussi cette réalité et ne -sont pas hostiles a la conclusion d'une paix prochaine, au contraire. Examinons d'abord le commerce extérieur et l'industrie de l'Angleterre. L'ambassadeur britannique à La Haye annonce que l'importation anglaise pendant le mois d'avril est évaluée à 73,678,000 livres sterling'.. Aussi, pour les autres mois, nous trouvons un chiffre égal à celui avant la guerre. Donc, dirait-on, la guerre in'a rien changé dans les importations ; on coirtinvie, pendant les mois 'de la "guerre à importer autan-tVqu'aupara-Yant. Mais on perd de vue <jue'la valeur des importunions dans un pays ne consiste pas dans le chiffre exprimé., mais dans, la valeur et l'utilité ——— i - y importation anglaise revient au matériel de sruerre ; or, ce matériel n'a aucune utilité économique et il n'augmente en rien, la richesse nationale. Cette importation, au contraire, con-statue une double perte : 1. elle fait profiter les j fabricants étrangers et 2° provoque une ^exportation cL6 l'argent. Le second poste dans 1 impor-tation est constitué par les vivres pour les troupes et pour la population. A cause de la fermeture de certains marchés et de l'augmentation enorme des frais de transport et des primes d assurance causée par la guerre sous-marine, Us prix des wivres ont augmente considérablement On les paû, actuellement 40 à 50 p.e. plus cher Au ■Lois de mars, d'après l'Economie, oepoudres, le prix «les céréales et de la viande a été oO p.. plus élevé que pendant le mois de 1 année de. nie . Le nrix du thé. du café, du sucre, du beurre, etc., s'est élevé de 22 p. c. Cet renchérissement de la vie a naturellement, une lourde répercussion surtout pour la masse du peuple anj?l;«*. misere augmente ; le salaire doit aussi augmenter, vu la 'cherté des denrées. C'est pourquoi on constate actuellement, en Angleterre, très souvent des conflits entre les ouvriers et les patrons. (Lee wemes cas se présentaient naguère pour les grèves noull-■lères de Liège.) Vient ensuite l'importation du coton, d autres matières textiles et des produits simplement pré. parés et finis. Leur prix a haussé de 40 à 50 p. c. .Certes, il existe aux Etats-Unis une crise dans le marché du coton; le prix peut être avantageux L'industrie cotonnière européenne étant en état de crisé, ne peut pas consommer la même quantité de coton brut qu'auparavant. Toutefois, l'on ■ne doit pas oublier nue le prix de transport et les primes d'assurances sont quintuples. Ln mitre, le monopole de transport revient aux armateurs des Etats-Unis qui augmentent librement le prix .-lu transport. Actuellement, ie fabricant anglais yeçoit la matière première à un prix plus eleve, ce qui diminue son bénéfice. D'après la statistique officielle, le chiffre de l'exportation anglaise est de 38,170,000 livres sterling pendant le mois d'avril de cette nnnee. La réexportation, pour le même mo;s. est de 9,957.000 livres sterling. Par comparaison avec les mêmes mois avant la guerre, pendant les/ier-piers mois l'exportation est tombés ju.sou a 45 P e Tandis que, comme nous avons dit, les prix des matières premières importées Siipt relativement très élevées, les prix des marchandises pn-fflaises à l'étranger se sont élevés dans une proportion moindre. D'un côté, le marché eurojieen, le plus important pour l'Angiétarre, est ferme fpar la guerre et par le blocus des sous-mas. ms) ; de l'autre côté, le fabricant anglais doit lutter contre la concurrence sans frein des ii,tats-Urns, du Japon et de l'Italie. Les Etats-Unis ont conquis presque définitivement les débouches de l'Amérique du Sud, l'Italie s efforçait de conquérir l'Orient et les Balkans, et le Japon e rat adjugé, (sans rivalité désormais possible, tout l'Extrême-Orient. L'exportation de l'industrie cotonnière anglaise depuis le mois d'août est tom. bée d'environ 42 p.c. Le prix de revient augmen te à cause des prix élevés des matières premières ; le prix de vente diminue à cause'de la concurrence et du manque de débouchés, par conséquent, l'industriel anglais ne réalise plus guèn de bénéfice. En fait, les grands industriels et le; commerçants anglais commencent à se plaindre et à le comprendre surtout, en présence des coups terribles de la concurrence de l'Amérique et ils ne sont pas du tout hostiles à la paix. On le voil très bien dans leur presse. Le commerce anglais devient de plus en plus passif. Au point de vue financier, l'Angleterre perd d( plus èn plus son marché international des finances. Londres est la grande chambre de compensation, la a clearing house » mondiale. En 1913. ses transactions financières étaient de plus d« 2,400 millions de livres sterling. Le capital anglais est placé partout en Amérique; il est dominant dans l'Amérique du Sud et détient les différentes concessions et monopoles. Il est placé aussi en Extrême-Orient et dans les colonies.D'après une estimation de M, Lloyd Georges, la dette contractée en Angleterre par les Etats-Unis est à peu près de 1 milliard de livres sterling. Mais, aujourd'hui, l'Angleterre perd de plus en plus sa prépondérance capitaliste. Avant la guerre, une livre sterling coûtait 5 dollars ; actuellement, elle vaut 4 d. 79 et. jusqu'à 4.8 dollars,La valeur du dollar augmente donc. Cela constitue une perte énorme dans le Cours pour le commerçant et l'industriel anglais. A cause du-placement solide du capital aux Etats-Unis, à cause du taux dû change très élevé et de la dépréciation-dés billets de banque, qui fait préférer l'or dans les paiements, on-constate actuellement une émigration du capital anglais te'i^e^nou^nfontre"que',' depuis le commenc.eiinrH. de l'année, l'encaisse or de cette banque a diminué de 13.86 millions de livres sterling. L'Angleterre s'efforce naturellement à tout prix de conserver son privilège et son monopole sur le marché financier international en essayant surtoui d'empêcher l'exportation de 1 or vers les E t a t s Unis, autrement elle affaiblirait constammen son expansion, et sa domination économique sui le reste des pays. Aussi voyons-nous le gouverne ment anglais émettre une quantité illimitée d( Bons du Trésor et différentes obligations, faisan lui-même une spéculation financière et prenan des engagements pour maintenir artificiellemcn le cours normal de la livre sterling et des billet de banque et conserver l*or en Angleterre. San en avoir besoin, il contracte des engagements ; un taux très élevé, espérant maintenir artifi c'iellemeitt à 1» même place ]e3 finances an glaises sur le marché iutôrncît-ional, Cette ma nière d'agir est beaucoup plus néfaste pour 1 richesse et la prospérité du pays et ce système de vient même pROjqible puisque c'est l'Angleterr qui cherche maintenant i^aigenj; Etats-Unis surtout pour payer ses élionaes fournitures e iftStériel et en vivres. Avec une dépendance pa reilie, ie gouvernement anglais ne pourra pas même artificiellement, maintenir lp taux d'es pompte normal. Dernièrement, le gouvernemer anglais 2 a4opté une autre voie pour sauver le finances nationales. Il S permis l'exportation d toutes sortes de papiers, créés par lui vers h Etats-Unis, en vue de maintenirJoujours la pri pondérance de la livre sterling. De là, la grane anim.ation à la Bourse de New-York. Cela n pas réussi chantage. Déjà plusieurs banques américaines ont coi clu une entente entre elles pour remplacer la liv] sterling par le dollar. Les dépenses énormes pot la gusrra ont aussi une grande signification poi les finances de la Grande Bretagne. Pour 1 huits premiers mois de guerre, d'après 1 expo du budget du ministre du Trésor, les dépens s'élèvent à 307 millions de livres sterling. L'Ec nomist les estime à 376 millions de livres sste ling et M. Llovd George à 480 millions de livr sterling, mais, celui-ci, jusqu'au mois de sept-ei bre do cette année, sans faire rentrer dans chiffre les engagements flottants et autres corn tés. Quoi qu'il en soit, ces énormes dépenses o une lourde répercussion sur la richesse et s toute la nation anglaise. Le fait capital à consi ter, c'est la délivrance et l'émancipation complè Ses finances américaines vis-à-vis du capital a glais. Justement la guerre éclata quand la réc ganisation du système bancaire aux Etats-Ui était achevée. Aussi la doctrine de Monroë y pris une nouvelle application et il est très de feux que l'Angleterre, avant une^ dizaine d's nées puisse reconquérir sa situation antériei en Amérique du Sud. Le but immédiat du g( vernem.ent américain et spécialement du pré dent Wilson est la conquête définitive de ce i j bouché. Les banquiers, les commerçants et les LA GUERRE Communiqués officiels AUTRICHIENS Vienne, 3 juin. — On pubîjie officiellement : Depuis aujourd'hui, 2 h. 30 min. du matin, Przemysl est de nouveau en notr ' possession. , Théâtre de la guerre Nord-Est Vienne, 3 juin. — Des troupes allemandes ont pris d'assaut cette nuit les dernières positions russes au front septentrional de J?rzeiny,si et pénétrèrent aujourd'hui à 3 h. 30 min. „ du matin, ^de la direction du Nord, dans la ville. Notre 100 corps y a pénétré de l'Ouest et du Sud, ses premiers ! détachements atteignirent la place principale de la ville peu avrès 6 heures du matin. On ne peut pas encore se faire une idée de la portée de ce succès. L'attaque des troupes coalisées dans la région au Nord de Stryj progresse toujours efficacement. Résultat actuel de la bataille près de Stryj : Prisonniers : 60 officiers, 12,17-5 hommes: butin : 14 canons, 35 mitrailleuses. •• ■% Théâtre de la guerre Sud-Ouest (Italie) Les Italiens continuent le bombardement inef ficace de nos fortifications sur plusieurs points dt lu frontière du Tyrol et de la Carinthie. Là où dei détachements ennemis vinrent sous le feu, ils prirent la fuite; il en a été ainsi d'un régiment d'in. fanterie italien sur le haut plateau de Folgaria. de plusieurs compagnies près de Misurina et dt détachements de cavalerie et de bersaqlievi surpris par une de nos patrouilles d'officiers à Gra-disca.FRANÇAIS Paris, 2 juin (15 heures). — Dans le secteu? au Nord d Arras, le combat s'est poursuivi cette nuit. Dans le « Labyrinthe d, au Sud-E t de Neu. ville, nous avons pris quelques tranchées en faisant des prisonniers. A Neuville-Saint-Vaast même nous avons conquis un groupe de maisons, où nous nous sommes maintenus malgré plusieurs contre-attaaues. Sur le reste du front rien à signaler si ce n'est \ un bombardement deux fois répété de Reims. Paris, 2 juin (23 heures). — En Belgique, les trouves britanniques ont occupé le château Hooge, près de Zonnebeke. Au Sud-Est de N euville-Saint-Vaast l'ennemi a contre-attaqué dans le « Labyrinthe », nous l'avons repoussé. En Champagne l'ennemi a tenté une attaque de nuit près de Beauséjour, il a été rejeté dans ses tranchées. Aux lisières du bois Le Prêtre nous avons repoussé deux violentes attaques ennemies. ANGLAIS Londres, 3 juin. — L'Amirauté annonce que tous les officiers du vaisseau de guerre Majestic, torpillé dans les Dardanelles, ont été sauvés. duistrielis yankees se hâtent d'améliorer et de fortifier leur situation en Amérique du Sud ; déjà on a organisé les banc ues, on facilite le crédit, on établit des bureaux de renseignements et des comptoirs. On s'empaie de toutes les nouvelles concessions et monopoles, on augmente le trafic, etc. Tandis qu'on; se bat en, Europe pour l'anéantissement de telle ou telle industrie, tandis qu'on se disputa le marché mondial, ce sont les Etats-Unisvet le Japon qai vont retirer le plus grand profit de la guerre,. L'ébranlement de la vie économique et-financière de l'Angleterre, malgré Stfjjsijuation géographique privilégiée, four-dit un exemple .frappant . : historique de ce ou'une eu erre peut oro^rr .• d:- oT.uves pertur-'est toujours terrible pour le peimie. Aussi^ faut-ir espérer que quoi qu'il advienne de la fin de cette orande guerre, elle nous apportera enfin une paix durable et fera le rapprochement entre les pays européens d'abord et même entre toutes les nations du globe.Le progrès, 1 industrie et^le capital n?ont pas de patrie d. Nous devons être dès lors nécessairement tôt ou tard internationalisés et nous placer au-dessus des sentiments hostiles et des haines barbares, entre les nations, qui sont f en contradiction flagrante avec le progrès économique et avec les fondements mêmes de la civilisation. P. HÂNTCHEFF ■ Lisez en TROISIÈME ^ PAGE Ses derniers télé-i grammes arrivés pendant È ia nuit. ? DÉPÊCHES b ITALIE. — Excès de la populace 6 Genève, 3 juin. — On mande de Turin que ;S des magasins suisses y ont été dévastés par h populace. Plusieurs Suisses ont été attaqués. Lr 6 police fit quelques arrestations, mais les délin a quants furent immédiatement relâchés. ITALIE. — Le coup de pied de l'âne >e Lug$no,'2 juin. — D'après VOrdini, la répu ir blique de San Marino songe à déclarer la guerr ir à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie, sur 1; sommation de MM. Sonnino et de Salandra? îé ANGLETERRE. — L'attaque aérienne poutre Londres L'Ecluse, 3 juin. — Les journaux anglais no contien r_ nont presque toujours rien au sujet do 1 attaque. O signale encore que les 90 bombes, qui étaient pour 1 plupart dos bombes à feu, sont tombées à des distancc ^ relativement minimes l'une de l'autre et que tous les ir 36 cendies ont été causés par ces bombes. Un de ces incer P" dies mit l'alarme dans tou}; le quartier de la ville.Le cbi: fre exact des victimes ne peut encore être détermÎE aT d'après les données mesquines des télégrammes. Le Bail a" Chronicle approuve la répression des nouvelles au sujc te de l'attaque aérienne et dit qu'on aurait dû agir ain dans les cas précédents. A Londres, le pubjic ne sut i it ir- Plaque, a^nt 4'avoir lu les journaux du matin. Ç 113 mystère semble avoir occasionné les rumeurs les pli a aventureuses, car le Star, démocratique, annonce qu'g U- dehors de Londres, les bruits courent au sujet d'une te ,n- tibîe catastrophe qui aurait frappé la capitale. Qn d ire même que plusieurs édifices publics auraient été d truits d'après les rumeurs répandues. Le Times écrit Probablement, de nouveaux troubles anti-allemands or ils éolaté à Londres. A Soreditch, la populace s'attro in devant des maisons qu'elle croyait habitées pç*r d Allemands. On attaqua des magasins qui avaient été dévastés lors des derniers troubles et qui étaient barricadés depuis lors. Sur quelques points, les barrages furent détruits. Les perturbateurs pénétrèrent dans, les maisons et y causèrent de grands dégâts. Un propriétaire d'un magasin, qui prit.la fuite, a été poursuivi longtemps par la popuilace. Amsterdam, 3 juin. — Comme l'apprend de source autorisée le correspondant du bureau télégraphique Wolff, un zeppelin,dans sa dernière attaque aérienne, a atteint Finchley, au nord extrême de Londres. Il doit avoir survolé la plus grande partie de la ville. Les dégâts causés seraient, d'après la même source, beaucoup plus considérables qu'on ne l'a avoué. ANGLETERRE. — La retraite de Sir E. Grey îa^traite'Se^î^ey n'est noû seiifément Temporaire, mais serait redevable au désir que l'Angleterre commence une politique plus vigoureuse. ANGLETERRE. — L'avis d'un américain Londres, 3 juin. — On annonce de New-York au Times, en date du 1er juin ; lu'Evenitig Post publie dans une article ©t» | les impressions d'un négociant t.r»~ a séjourné pendant plusi-^ sema"fne3 au fr(mt. 11 ditj li -i __êmag-ne a suffisamment de vivres P011-? soutenir la guerre. L'armée allemande est évaluée à 7,000,000 d'hommes et 3,000,000 reçoivent leur éducation militaire. La levée de 1915 n'a pas encore été appelée. Le cuivre y est en abondance. Toute le "^ays est constitué économiquement, Les agriculteurs reçoivent des ouvriers des camps d'internement. Au sujet de l'Angleterre, le négociant dit : J'ai eu l'impression générale que le pays ne comprend pas la gravité de la situation. ANGLETERRE. — L'or italien Berlin, 2 juin. — On annonce de Bruxelles au Berliner Bôrsen Zeitung : La Banca d'Italia s'est engagée à envoyeT toute sa provision d'or à la Banque d'Angleterre dès que celle-ci ,1e jugera nécessaire. Le 10 avril, la provision d'or de l'Italie s'élevait à 1,135 millions, contre une circulation de billets de banque de 2,269 millions de lires. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 2 juin. — La dernière liste des pertes anglaises contient les noms de 90 officiers et de 1,632 hommes, dont 28 officiers et 300 hommes tués. SUISSE. — Erreur ne fait pas compte Innsbruck, 1 juin. — Un détachement de chas-5 seurs alpins italiens a franchi, hier, la frontière 1 suisse ; il dut se rendre et fut désarmé par les Suisses. EALÏCIE. — La luite de Lemberg Vienne, 3 juin. — Beaucoup de Russes s'en-! fuient de Lemberg, surtout, des commerçants. a Tous les objets appartenant à l'Etat, particuliè-s rement les caisses, sont emportés vers i'intérieur de la Russie. AUTRICHE. — La reprise de Przemysl ~ Plus vite qu'on pouvait le supposer le sort de 0 la forteresse de Przemvsl s'est décidé. Mardi trois ^ forts au front septentrional tombèrent, pris d'assaut par des troupes bavaroises. Par ce succès unt 'n large brèche était laite dans l'ouvrage fortifié Ig extérieur qui rendait possible l'entrée dans le IS cercle de la ligne des fortifications intérieures, u Par ce fait qn pouvait prévoir une chute de lf forteresse dans un temps pas trop éloigné. Depui: it hier les ouvrages qui tenaient encore ont été pri: ci- d'assaut et, comme les communiqués allemands ç : autrichiens annoncent, les troupes des Puissance t- Centrales ont fait leur rentrée dans la forteressi a- hier à 3.30 heures, es Le siège qui vient de se terminer est le troiçiè me depuis le début de la guerre et le plus bref. Le 22 mars dernier Przemysl tombait, héroïquement défendu, dans les mains des Russes, qui avaient profité des deux derniers mois écoulés pour remettre les fortifications, détruites par les Autrichiens, en état de défense. Ils ont réussi après un travail acharné, à reconstruire des forts modernes, solidement retranchés. Les Russes avaient bâti 'des ouvrages formidables entourés de coupoles cuirassées en béton armé.De nombreuses batteries lourdes de forteresse furent amenées de l'intérieur de la Russie et mises en position. Les ouvrages fortement retranchés, qui se trouvaient entre les forts principaux et qui n'étaient pas com-Elètement détruits par les Autrichiens.i. 'malgré le laps de temps relativement court qui s'était écoulé depuis le 22 maTS, que la Feprisç tle Przemysl ne fut que possible 5,vec l'aide 3e la lourde artillerie.. AUTRICHE. — Autour de Przemysî Berlin, 3 juin. — Nous apprenons du grand quartier général au sujet des combats près de, Radymno : , Les corps d'armée du lieutenant général von Mackensen étaient établis, le 23 mai, sur un grand cercle dirigé vers l'Est, des deux côtés du San. A l'aile droite, les troupes bavaroises observèrent le frond nord-ouest de la forteresse de Przemysl. Se -rattachant aux Bavarois, des troupes allemandes étaient concentrées avec des troupes austro-hongroises au sud du San, devant la tête de pont fortement retranchée de Radymno. Plus loin, au Nord, d'autres troupes de l'armée avaient le contact. La tête du pont de Radymno se composait d'une triple ligne de retranchements de campagne, d'une part par la position principale, pourvue de fils de fer barbelés qui s'étendaient jusqu'aux hauteurs situées à l'ouest du village d'Ostrow et qui conduisaient par le bas-fond du San vers ce fleuve; d'autre part, par la position intercalaire bien retranchée qui avait été aménagée au centre et à travers le Village très étendu d'Ostrow et finalement par la tête de pont du Zagrody, qui avait été établie pour protéger les routes et les nonts du chemin de fer, à .l'est de Radymno, conduisant au dfelà du fleuve. Nos aviateurs avaient photographié toutes ces positions et transporté sur la carte des photogrammètres et les vues mises, dûment réformés. Il s'agissait d'abord de rendre la position principale ennemie propre à l'assaut. IJans ce but, l'artillerie commença le feu dans l'après-midi du 23 mai, feu qui fut continué le lendemain. Des hauteurs près de Jaroslâw, on vit la vallée du San enveloppée dans le brouillard, ainsi que les tours'-de coupoles de Radymno qui en surgissaient, et les localités Oskow, Wietlin, Wysocko, etc. Lo feu de l'artillerie avait atteint sa plus grande vickneë. Les obus lourds traversaient l'air en hurlant, occasionnant des incendies Considérables et soulevant des colonnes de terre immenses. L'artillerie russe ripostait. A 6 heures du matin, les longues lignes d'infanterie sortirent de leurs positions d'assaut et procédèrent à l'attaque. Les aviateurs annoncèrent qu'ils avaient aperçu derrière la position ennemie du bétail paissant et beaucouo de bagages. L'ennemi ne parut pas penser à une attaque sérieuse. Un bulletin de rétrograde avait en effet affirmé que îes combats en Galicî© i avaient diminué en Violence et que les coalisés i avaient passé partout à la défensive. - A 6 h. 30 du matin, la position principale était ' dans les mains des troupes allemandes, dans toute s son étendue. Ebranlé par le feu violent de l'artillerie, l'ennemi n'avait opposé qu'une résistance • très courte il était en retraite accélérée vers

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume