Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 15 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 02 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z31ng4hx90/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les ÎJakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mors 1 Mors Fr 3.00-Mlc2.40 Frl.50-Mk-1^0 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie ?,00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 ^ La grande ligne 0.50 TIRAGE; : 75.000 PAR JOUR r Rédacteur en Chef : Maro «le SAl/M i Journal Quotidien Indépendant (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS La Faune Humaine Bca W ■ B W %es Mangeurs. Fauves, rapaces et gloutons Lorsque je commençai d'observer, après avoir appris de mon père, le Dr Favre, le fonctionnement des organes et la. psychologie des êtres, je ne. me commis pas immmediatie-xnen't à l'analys© des types humains. J'allai ait Jardin des Plantes et au Muséum. La, j'examinai les squelettes des fossiles et la physionomie des animaux vivants. « Le squelette, a dit Sobopenbauer. est le fondement du type de l'espèce. » Je trouvai donc d s indications générales d'orientation et d'attitude en considérant attentivement les charpentes osseuses dépourvues de tout revêtement.En étudiant- ensuit® les démarche^ des bêtes j'arrivai a classer celles des hommes et c'est encore ainsi que je donne à mes élèves leurs premières leçons de « traduction ». L'attitude des bêtes en cage entraîne a des réflexions qui rempli rai état un très curieux volume de psychologie comparés si l'on prenait le temps de « traduire » chaque physionomie et d'analyser chaque geste. Démarches soupks ou maladroites, gestes fuyante-, indolents, agressifs, gloutons ou résignés, se rapprochent naturellement des gestes. caractéristiques des hommes et l'on se dit que si certaines contrées, grâce à leur situation, à leurs productions ©t à leur climat, possèdent une flore et une faune spéciale, il existe également une faune humaine qui varie suivant les pays et que l'on modifie en changeant les milieux ou en opérant des croisements. La faune est l'ensemble des espèces et ides genres vivant dans une région de la Terre. Dans k» jardins zoologiques, on réunit les spécimens des races étrangères ou rares.^ De même dans les capitales des Lta-ts civilises se trouvent des êtres humains faits pour vivre eoug d'autres latitudes et qui s'étiolent faut© d'être en liberté dans leur milieu. Les grandes villes sont comme les jardins d'acclimatation : tout y souffre parc© que chacun y doit mener une vie artificielle dans un cadre préparé par une société qui s'inquiète peu des kr's naturelles de l'évolution... La Nature a établi dans toute la série d<es êtres une classification très simple qui a pour principe la division en deux grandis ordres : l'Ordre des Mangeurs et l'ordre des Mangés. La plupart des êtres vivants sont tour a tfur chasseurs ou proies, mais il y en a qui eont toujours chasseurs, tels les fauves et les rapaces. et d'autres qui sont toujours proies comme les gazelles, les brebis, les colombes et autres bêtes sans défense. Parmi les hommes on trouve également des races chasseresses, races exploitantes ou races de proie et des races exploitables, races chassées ou races de prise. On reconnaît ces races à leurs types et l'on distingue les signes qui permette:)t d'établir des chasses et de subdiviser les deux grands ordres. Dans la faune £Oologic[u^j &Q rencontrent cl-es aniiïiôux rvis, des animaux libres et des bêtes sauvages. •Parmi les animaux asservis on peut discerne* les animaux domestiques, les animaux domptés et les animaux oivilisabks. Le chien et le cheval, par exemple, sont des bêtes oiviHsa-bles; les bovidés sont des animaux domptés; le lapin et toutes les bêtes de basse-cour gont des animaux domestiques. Les fauves, les renards, les loupe sont des bêtes sauvages, les batraciens, les reptiles, les insectes sont des animaux libres. Dans la faune humaine on peut distinguer des types de même genre. Il existe évidemment des têtes de die va!, de renard, de chien, de loup, de chat ,de panthère, de ruminants, d'oiseux, de rongeurs et de batraciens. On rencontre des yeux de gazelle, d'éléphant, de sanglier ou de verrat, des nez ressemblant à des becs d'aigle, de perroquet, de chouette ou de canard, clés gueules de bouledogue, des bouches de crapaud, des visages de singe, des rires de sauriens, des silhouettes de plantigrades, de crustacés ou de reptiles. Il est incontestablement des tempéraments carnassiers et des tempéraments végétariens; aussi quand l'aspect animal d'un type bu-main est très saisissant, l'observateur doit en tenir compte, tant au point de vue du caractère qu'à celui du fonctionnement vital et de la santé. La grande classification naturelle des Mangeurs, des Mangés ©t des « mixtes » est donc applicable à la tppologie. Les Mangeurs humains se subdivisent en quatre classes principales : les fauvres, les rapaces, les gloutons et les parasites. Les Mangés comprennent aussi quatre classes : les passifs, les serviles, les craintifs et les dévoués. Quant aux mixtes, ils sont légions et tous les régimes d'isolement, de familles et de sociétés se peuvent observer parmi eux. Certains se plaisent à vivres solitaires, d'autres pat couples, en colonies, par bandes ou par troupeaux. C'est à l'attitude, au regard, à la physionomie et au timbre de la voix que l'observateur reconnaît, a priori dans quelle classe il doit ranger l'être qu'il examine. 1 Les fauves ont la voix grave, la physionomie noble, la démarche souple ©t bondissante, l'œil étincelant, la boucihe cru-eile, le front tourmenté et fuyant. Les îapaces ont l'œil vif et noir, le nez crochu, les lèvres minces, l'air inquiet et sournois, les membres maigres, les épaules voûtées, /l'aj>tkide méfiante, la main nerveuse et l&s âoigts courbe#^ El H feo h ■ h «^>a a a w « Le glouton, dit Balzac, est beau-coup plus qu'un animal, il est beaucoup moins qu'un homme »; c'est un hybride, un parvenu. Ses épaules sont larges, arrowdiea et bombées ;soai gros ventre avance en pointe; le poids de son corps a fait dévier en dedans ses jambes courtes et épaisses; ses pieds sont aplatis. Il a des mains larges ©t courtes, les doigts inégaux et défigurés par d'énormes nodus, lc« ongles épais, rudes et jaunes, la têt© immense, les cheveux épais, le front bas, les oreilles rouges, le nez gros, les narines ouvertes, les yeux petits, ternes et remplis d'eau, les lèvres épaisses et bleuâtres, les dents larges ©t courtes, le menton rond et- triple, les joues rubicondes. J'ai fait précédemment ici dans « l'Eclair » le portrait du parasite qui devrait clore la série des Mangeurs. Quant aux classes principales de l'ordure des Mangés, je les décrirai plus tard e,t cela me mènera à des considérations psychologiques assez curieuses. Pour le règne animal, la Nature a établi les lois inéluctables de l'Instinct, suivant les genres, les espèces et les types. Dans le règne bominal, la société a introduit une compréhension juridique de l'Individu ©n dehors du type, de l'espèce et du genre, de sorte que les codes ne s'occupent point de la différence des êtres : oeux-ci étant considérés comme égaux devant la loi. Par rapport au tempérament naturel de chaque espèce humaine, les codes peuvent êtr© comparés à des vêtements tout faits : ils vont à tout "le monde et ne conviennent à personne, parce qu'ils sont destinés à un type moyen qui est celui des êtres dépourvus de toute forme et de toute valeur. Mme C. Basonnct-Favre. A l'occasion de la fête de l'ASSOMPTiON," "Le Bruxellois,,ne paraîtra pas demain. La prochaine Edition A paraîtra Mercredi à i heure. LA GUERRE gffiraniniiMés Officiels AÏASSMANISS QUASI 1ER GENERAL, U août. — Officiel de hier midi ; Théâtre de (a guerre à l'Ouest Entre l'hiepval et la Homme nos adversaires coalisés ont réuni hier toute leur force pour une attaque unique qui, après des combats limités préparatoires, a été prononcée l'après-midi sur le secteur OviMers-i'ozièrcs et Ici nuit sur tout le front. Le choc entre Thiepval et Guille-mont s'est brisé ave c les plus' lourdes pertes pour l'agresseur. Plus au sud jusqu'à la Somme il s'est produit de sérieux corps à corps avec les Français revenant sans Csse à l'assaut. Ils ont été continues pendant toute la nuit et sont encore en cours près de Maurepas et à l'est de Hem, Au sud et tout près de la Somme une attaque française contre Biaches a échoué complètement déjà dans notre feu. Sur le restant du front il n'y a pas eu d'événements de particulière importance, iYos patrouilles ont fait des prisonniers au nord-est de Yermelles près dt Combrcs et du sud de Lusse dans la ligne ennemie. Des opérations de détachements de reconnaissance ennemis ont été dé'puées sur plusieurs endroits. Un biplan a été descendu au sud-ouest de Bapaume. Sa Majesté l'Em-pereur a accordé l'ordre pour le mérite au lieutenant FranJcl qui avait participé aux combats aériens réussis au sud de Bapaume le 9 août. Théâtre de la guerre à l'Est Armées du feldmaréchal-général von Hindenbnrg ; Des poussées russes au sud de Smorgon et près de Lubieszow sont restées stériles.A l'ouest de Zalocze des attaques ennemies ont été rejettes.Front du feldmaréchal archiduc Charles A l'ouest de Alonasterzysia ainsi qu'au front de la Bystrzyca, au sud-ouest de Stamis-lau les Eusses qui attaquaient ont été rejetés ' en partie par une contre-attaque. Dans les Balkans Pas d'événements. AUTRICHIENS VIENNE, 13 août : lhéàLré de la guerre russe. Armée du feldmaréchal de cavalerie archiduc Charles : Au sud-est de Worochta, nos troupes ont maintenu leurs j>ositions contre de nmivelles et violentes attaques. L'échec de l'ennemi fu-t complet. A l'ouest et à proximité de Stamislau, deux divisions russes furent refoult\es après des combats acharnés le jour et la nuit. A l'est du Dniester, te ne sont que des parties de troupes de second ordre qui, à nos côtés, ont participé au combat. Armée du général (cldmaréchal von Hin-dcnluirg : A l'ouest et nord-est de Zalocze, l'armée du colonel général von Bôhm-Ermolle a refoulé à nouveau des poussées russes à gros contingents.Dans la région de Brody, un aviateur austro-hongrois a mis en feu un avion ennemi du type Albatros, qui s'est abattu. En Wolhyme et sûr le Stochod, relâchement du combat. Il a été établi avec certitude que, lors des dernières grandes attaques ennemies (qui ont complètement échoué) contre le front du Stochod, fins les 'détachements de la garde russe y avaient été ajoutés et ont subi des pertes encore plus lourdes que les autres troupes russes. s Théâtre de la guerre Italien. i Les Italiens se sont avancés avec de forts s cintingent vers notre nouveau front situé entre i la mer et le mont San Gabriel. i Datfs le secteur situé à l'est de la vallée de Yalone • nos troupes ont eu plusieurs attaques s à repousser. t Le combat a repris une grande violence sur s les hauteurs à l'est de Gori, où sept grands as-s sauts de l'ennemi furent refoulés en lui infligeant les plus lourdes pertes. Depuis le commencement de l'offensive italienne, nous avons i- fait 5,000 prisonniers, petrmi lesquels plus de e cent officiers. Théâtre de la guerre Sud-Est. „ En dehors de l'allure accoutumée des com-1. bats sur la Vojusa inférieure, aucun événement p'iïhculier, Evénements aériens. La nuit du 12 au 13, les hangars à dirigea-e bles de Campaito près Venise ont été complè-te ment détruits i>ar une escadrille d'avions de s marine. Dans l'un de ces halls, un dirigeable fit explosion avec un jet de flamme de 500 ' mètres hauteur; l'autre liall fut incendié sans production d'explosion. En même temps, une autre escadrille d'hydro-avions bombarda, 6 avec de très bons effets, le hangar aux dirigea-' bles de Gorgo, les installations de Grado, les batteries de l'embouchure de l'Isonzo et les chantiers de VAdria. Plusieurs touchés en e plein furent observés au hangar des avions et 6 aux bases de batteries, ainsi qu'une demi-dou-^ zaine et'incendies. Un\e troisième escadnlU ' réussit plusieu-rs touchés en plein dans les bat-a teries de l'embouchure de l'Isonzo et les engins militaires de Pieris et de San Canzia. Maigre un feu de défense violent en riposte à toutes les attaques, tous nos appareil's nous sont revenus indemnes. BULGARE SOFIA, 13 août. — Rapport de l'Etat-na-jor : Toute la journée dv 9, l'artillerie de l'cnne-, mi a bombai-dé sans interru,ption ncs -positions avancées au sud et au sud-ouest du lac de Doi-rcin, mais nous n'avo-rs pas vu son infanterie. Le bombard' ruent s'est prolongé *tne partie de la nuit; notre artilleijç n'y a pas ripo-sié. $ Le 10, l'ennemi oul^i, sur les -.nêmis positions, une vioiè/ite cMoniiaae qui dura de 5 heures à 8 heures et demie du matin; wui?, sous le couvert de ce teu> ses détachements d assaut s'approchèrent; mais le tir de barrage de notre artillerie dispersa l'infanterie de l'ennemi «n s lui infligeant des pertes considérables, nos e canons, dirigeant leur feu contre l'artillerie s ennemie, la réduisit au silence. Vers i- heures 4 après-midi, l'ennemi recommença à bom~ï*r-r der nos positions, mais son infanterie ne tenta plus d'autre attaque. Toutes ces opérations ne s furent d'ailleurs que des simulacres. Un détachement ennemi essaya de s'emparer de la e hauteur située an nord-ouest du village, de Ba-s Aovo, mais en fut refoulé avec pertes i<ar no-t tre contre-attaque. e Sur le restant du front, petit f--u d'artillerie, et conibats de détachements de rfc.nnaissance terminés à notre avantage. • [ ~ FRANÇAIS t PARIS, 12 août. — S h., p. m. : s Au nord de la Somme nous avons utilisé la e nuit pour organiser notre nouveau front. Nos e reconnaissances ont pénétré dans le bois à l'est r de la station de Hem où nous avons trouvé de a nombreux tués. Vers 9 heures du soir l'ennemi a tenté une vigoureuse réaction sur la carrière au nord du Bois de Hem. Il a été repous-s sé avec des pertes sensibles. Au sud de la Somme après un violent bo-mbardement l'ennemi a prononcé une attaque contre la Maisonnette. Nos tirs de barrage ont pris sous leur feu les vagues d'assaut qui ont dû rentrer aussitôt i dans leurs tranchées. Sur la rive droite de la , Meuse nous avons progressé au cours de la nuit dans la région sud de l'ouvrage de Thiau-rnont. Dans la région de Fleury S attaques ennemies menées l'une vers 9 heures, l'autre vers tJ/ 11 heures du soir sur nos positions au nord-ouest du. village ont été complètement repous-s sées. La lutte d'artillerie te ]>ovrsuit très active dans le secteur Vaux-Chapitre-Le Chinois. Au nord-ouest de St-Mihiel et en Lorraine,près de Vého des patrouilles ennemies ont été dispersées par notre fusillade laissant des morts sur le terrain. PARIS, 12 août. — 11 h., p. m. : Au nord de la Somme après les combats préparatoires de la journée d'hier et de la nuit t nos troupes ont passé aujourd'hui à l'attaque ■t de. la troisième position ennemie qui s'étendait ,t depuis les Ghardecourt (?) jusqu'à la Somme à la hauteur de Buscourt (1). Sur un front de x six kilomètres et demi noire infanterie avec un ,s magnifique élan a enl'vé toutes les tranchées et les ouvrages fortement organisés par l'ennemi sur une profondeur de 600 à 1,000 mè-j_ très. Nous avons pénétré dans le village de Maurepas dont la partie sud et le cimetière i- sont en notre pouvoir. Nous avons nos nouvelles lignes sur les pentes sud de la côte 109, le 'e long de la route qui va de Maurepas à Cléry (- et sur la croupe à l'ouest de ce dernier village. i- Le nombre des prisonniers valides fait par nous et dénombré jusqu'à présent s'élève à un >- voilier; 'trente mitrailleuses sont tombées en-<e tre nos mains. Une contre-attaque déclanchée par l'ennemi entre Cléry et Maurepas a échoué 't sous nos feux.Au sud de la Somme nous avons exécuté de nombreux tirs de destruction sur 's les organisations ennemies et la région de Bé->,t siscourt. Sur le front de Verdun duel intense 'e d'artillerie dans la région Flettry-ValUê-Char pitre. Journée relativement cedme sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 11 août : . Front de l'Ouest : Au Stochod, dans la région de Lubieszow, 1 Volka, LubiszowlM, Sto-bychwa et Zaracze, les violents combats continuent. Au Sereth nos troupes progressent, le combat y est également acharné. L'ennemi nous oppose une vive résistance et prononce des contre-attaques. Malgré les efforts de l'ennemi pour arrêter nôtre offensive, les courageuses troupe^ du général Sacharow ont chassé l'ennemi, par des attaques consécutives, des villages et du bois sur la rive droite du fleuve et ont atteint les chaînes de montagne dominantes. Le combat suit son cours maintenant dans la ligne des villages de Trescianice-Neste-rowee. Au chemin de fer Monasterzyska-Miz-niow nos troupes étendent leur succès et avancent toujours. Un de nos régiments d'infanterie chassa l'ennemi de la partie du bois au nord-ouest du village de Dubienho au Koropicc et pénétra dans la partie méridionale de la ville de Monasterzyska, où la lutte continue encore. L'ennemi, notamment les Allemands, prononcèrent des contre-attaques qui furent nettement repoussées. Nous avons fait dans cette région 2,500 prisonniers, parmi lesquels un colonel autrichien avec son état-major et un aumônier. Avançant vers l'ouest nos troupes ont atteint la rive gauche de la Zlota Lipa, ont pris, après un combat, le village de Lazarowka et plus de 1,000 prisonniers autrichiens et allemands. Un de nos régiments de cosaques d'Orenburg attaqua l'ennemi et prit 200 prisonniers avec 3 mitrailleuses. Un régiment allemand, qui avait franchi la Zlota Lipa près du village de Zada-row et qui tenta une contre-attaque contre le secteur occupé par n°us, a été *repoussée avec de grosses pertes. Dans la direction de Stanislau,nos troupes se sont approchées, avec leur aile droite,du Dniester au sud de Marijampol et ont atteint la rive droite de la Bystrica où on procéda à l'attaque du pont. Dans la région de Worochta.et Schibenn (?) nos troupes, après un combat, ont pris quelques hauteurs. ITALIENS ROME, 13 août. — Sur le iïarst, rts troupes eut, dépassé hier Le VaUoue, et ■»*€ sont emparées des versants orientaux du Nadlogem (hauteur 212} ainsi que du s>mm<t du C»ni Hrib âprenant défendu par l'ennemi. Aujourd'hui, à l'aube, nos troupes Occupèrent Oppaschimella, où elles prirent à l'ennemi 270 prisonniers, 3 canons de campagne et une grande quantité d« munitions pour l'artillerie lourde et moyenne. Dans le secteur de Gôrz l'ennemi, qui a reçu des renforts, continue à résister sur la ceinture de hauteurs située à l'est de la ville, où il est protégé, en outref par le tir à longue distance de l'artillerie montée sur le plateau élevé de Bairfizzo. Au -lestant du front, combats d'artillerie, et activité de l'ennemi occupé à édifier des ouvrages de défense. Dans la vallée de Boîte supérieure nos troupes se sont emparées d'une nouvelle position sur la secondc Tosana. La nuit dernière, des aviateurs ennemis ont renouvelé leurs attaques sur Grado, sans y causer ni perte humaine ni dégât matériel, ANGLAIS LONDRES, 12 août. — Une tentative ennemie de reconquérir les tranchées au nord de Pozières a été re-poussée avec de lourdes pertes. LONDRES, 12 août. — Aucun 'rangement entre l'Ancre et la Somme. Au sud-est d'Ypres, l'ennemi a tevtc de sortir de ses tranchées pour nous attaquer,niais sa tentative a avorté. Dernières Dépêches L'Angleterre et l'industrie allemande. Berlin, 14 août. — D'après le « Morning Post », le président de l'usine communale de l'éleetriailé à Manchester aurait demandé l'autorisation au Conseil communal de donner un© commande de tuyaux pour chaudières à une firme, qui, oomriie il le sait, travaille avec des capitaux dont 99 p. c. appartiennent à des Allemands. TJne autre usine, fabriquant des tuyaux de chaudières ne peut entrer en considération. Le président de l'usine de gaz déclare qu'il se trouve dans la même situation que son collègue de l'électricité. Le Conseil de guerre a donné, vu les circonstances, son autorisation.. La firme allemande, à laquelle on a fai/t allusion çst probablement la firme d:s « Mannes-manmwerke ». La guerre maritime Christiania, 13 août. — On télégraphie du Havre que le vapeur français « Marina » ainsi que les vapeurs norvégiens « Sora » et « Credo » ont été coulés par un sous-marin allemand qui a fait passer leurs équipages à bord d'un navire danois, lequel, ne contenait pas de marchandises de entrebande, a pu continuer sa route et débarquer les rescapés au Havre. La cargaisçn du « Sora » (2,115 tonnes), était assurée pour 400,000 couronnes, celle du « Credo » (728 tonnes) pour 370,000 couronnes. Le capitaine du chalutier à vapeur anglais « Prestige » avait, à en croire les journaux anglais, vu un vapeur névégien prêtant son assistance à un sous-marin, allemand; un© enquête fut ordonnée en Angleterre; 1© Conseil général d© Norvège à Londres vient de publier dans le ?{ Timêls '» 1in§ déclaration du capi taine du « Prestige » certifiant qu'il n'a jamais tenu c© propos. La Haye, 13 août. — Les vapeurs hollandais a Goentoar » allant de Rotterdam à Batavia ©t. « Sommelsdijk » allant de New-York à Rotterdam, ont dû laisser leur courrier aux Anglais à Kirkwall. La guerre sous-marine Berne, 14 août. — Les journaux français mandent du Havre du 11 août : Un sous-marin allemand a arrêté ijuatre navires, le vapeur français « Marie », les navires norvégiens « Predo », « Sora » et le navire danois « Robert ». Les trois premiers nommés ont été coulés. Le commandant du sous-marin aurait déclaré que les navires norvégiens auraient des cargaisons qui doivent être considérées de marchandise de contrebande. Le navire danois aurait été relâché à cause de son chargement non suspect. Ce dernier a débarqué les équipages des 3 navires coulés au Havre. Berne, 14 août. — On mande de Madrid au « Temps » que le vapeur anglais « Antio-pe »(2,973 tonnes), a été coulé par un eous-marin austro-allemand. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.') Dans la région de Gorz Nous lisons dans le «Lokal Anzeiger» : Quartier de la presse de guerre, 11 août : Les Italilansi ont tenté d'attaquer hier nos nouvelles positions dans les montagnes de Gorz, mais ils furent repoussés, malgré qu'ils eussent amené au combat des forces considérables. Les Italiens ont également pjutaqué très vigoureusement près de Plava, parce que la prise de la position de Plava, où dans les combats précédents des ditsaines de milliers d'Italiens sont tombés, leur paraît maintie-liant plus prochaine s'ils possédaient la rive droite de l'Isonzo. Toutes leurs attaques ont été repoussées. Echos et Nouvelles La Ligue des Marchands et i'ioducteurs de Beurre du liraban. (Union Prcxfessionaelle reconnue), fait connaître aux intéressés : 1. Que tout marchand de beurre, établi dans le Brabant avant le 1er août 1914 et cfesfra^t continuer son commerce, est tenu d© faire partie de la Ligue affiliée à la Fédération ; il doit demander son inscription dans les bureaux de la Ligue, place St-Gery, 25, avant le 20 août courant, tous les jours non fériés, de 9 heures à midi ; 2. Que les marchands admis comme membres de la Ligue, doivent venir déclarer, dans les mêm© bureaux, tous les jours non fériés, de 3 à 6 heure® de- relevée, les quiantiités da beurre qu'ils vendaient avant le 1er août 1914; cette déclaration (avec preuve à l'appui) est nécessaire en vue de la répartition du beurre entre les marchands a partjr du 1er septembre 1916. La Ligue invite de nouveau le publie à ne pas tolérer 1-s abus dont certaines personnes se rendent coupables en vendant le beurre doux au-dessus de 5 fr. 55 ©t le beurre salé au-dessus de 5 fr. 35, qui sont les prix maxima officiels; elle les invit© instamment à les faire connaître au Commissariat de police de leu. commune. (Communiqué.) La fleur de l'Orphelin^ Le produit de la vent© de la fleur de l'Orphelin a produit 71,603 fr. 37. (a.) A Bruxelles. Heure de fermeture des établissements, En général tous ceux qui v:ndent en détail du vin, d© la bière ou toutes autres boissons, sont tenus de fermer et de faire évacuer leurs établissements et leurs dép ndances, à l'heure do minuit ©n toute saison) de ne pas les rouvrir avant 4 h. du matin, depuis 1© 1er avril jusqu'au 31 août et avant 5 h" du matin pendant le reste de l'année, sous peine d'une amende de 5 à 15 fr. et d'un emprisonnement de 1 à 5 jours. Les personnes qui seront trouvées dans les établissements ou leurs dépendances ou qui cherchent à s'y introduire, seront punies d'une amende de 5 à 10 fr. En cas de récidive l'amende sera portée à 15 fr. La défense n'est pas, quant aux auberges, applicable aux étrangers qui logent et qui doivent y être inscrits sur le registre de logement. Aucune salle de spectacle, de concert ou de bal lie peut rester ouverte après minuit. (a-) A ftïolcnfaeek-Saint-Jean. Rue de la Prospérité, en plein centre de ce populeux faubourg, est érigé un nouveau bâtiment scolaire, la façade où sont harmonieusement combinées des brique^ de parement jaune d'or avec des encadremenlts de granit, attirent^ les regards._ L'aménagement intérieur esE remarquable, il abrite une école frœbelienne, une salle de conférence pour l'Université populaire, un© bibliothèque, un réfectoire et des bains-douohes, l'air et la lumière y affluent le6 escaliers et 1© préaui sont spacieux. Le bâtiment sera chauffé par chauffage central, éclairé à l'électricité. M. Nogent, l'architecte communal a réussi dans ce travail, (a.) Le Conseil communal de Koekelljerg s'est réuni samedi soir à 8 heures, sous la pré- ( sidenoe de M. Boesaert,bourgmestre; neuf cou. seillers étaient présents. M. l'échevin Deklercq proteste contre la teneur d'un article d© journal où un collaborateur occasionnel avait soutenu qu'il touche un jeton d© présence d© 10 fr. à chaque séance.' du Comité local d© ee^&urs fet d'alimentation/ 3me Année - N. 677 - Ed. A CIHQ CENTIMES Lundi I4_et^ïardiJl5_Aout^916

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