Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 09 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vt1gh9cg99/
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*nn»«. • N« 1148 - £a, B • DIX CENTIMES ~ Dimanch® 9 Décembre 1917 ABONNEMENT mmm A ANNONCES Bruxelles - Province - Etranger . ^BH| W F»ii» «ver. et Ecuo» l» ligne, fr. soo BURÈM?XDECP0S?FSteiU> par t9uS ta H É/Êk HK W Tff H I Ti * Sotf^o^uW i I $5 I^s" récUrantioiii coiïcêmaut les abonnements doivent g jOll l«ik ■H' |1 il ^MT &£&§* B H H *▼ dftÎtpc TuwÂ'n^c ' 2M être adressées exclusivement au bureau de poste qui a W jj|pg |g||s ya&|| Saisi «US î§È!§f SfcrS Sm PLlllfcb ANNONCES. * • La grande ligne. 2.00 déUVrél,pRÎx'DES AB0NNEMENTS : BLbA . WLJÊ _ÀÊFwk. B J|gl|| Rédatteuf en cl»e£ : Rssà ARMAND 3 mois: 2 mois- lmois: jJsjggjSl ^jjfF AUH^ éSÈÈà 4&M WÉÈ&> dBU* téÊk JÊS* mmSr ^minWratloa. Publicité, Vente : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOUJRNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT TIRAGE : 125,000 par jour HOMMES DU JOUR M. le sous-fieutsnaiht Krytenho, ginérctMssîmt des armées russes et ministre de l'< (fiiBrrs, La Révolution ru^st qui nous a ménagé pai mal d« surprises déjà, bous en a, fe*m> réiem-meut, gratifié d'une autre, qui, à y tc-gaidei de prèe, n'en est- pas une, a« fond... A l'amatHEc^ de la nouvelle que le gouverne-ment maximaliete avait purement eut simple jnent destitué le généralissime Douchent1, parce que celui-ci s était catégoriquement refusé à entamer des pourparlers d'armistice et qu'elle avait nommé à sa place te « sous-lieu, tenant n Kryienlvo, on éprouva un peu partout un profond étonncmtnt, et Ion pourrait même d.re quelque stupeur. Cela apparaissait ein effet comme un défi tans pareil , ianeé à tous les officiers supérieurs de l'année russe, que ce fait inouï d- les placer sous le commandement, ou pour mie us d:re, sous la férule, d'un simple sons-lieutenant. Car on se figure trop vo-îontieis que ce mot de « sous-lieutenant *, est synonyme de Jouvenceau et même, irrévérencieusement parlant, de « bianc-bec », beniw particulièrement affe ctioané dos vieilles culotte® de peau, à l'endroit des jeunes, des nou-^veau-vcntià dans la carrière. Or, ici s'impeee uuC distinction, que l'on nou^ permettra d'établir d' jui-ta : !e généralissime, ministre de la guerre russe est bien simple Bons - ! ieuto nâ.nt, mais sous-lieutenant do la ré-E"iyt>, autrement dit,on peut le oonaidérer com. jiie un simple « pékin », un civil quoi ! Et aussitôt noua revient le souvenir de oer'sins ministres de la guerre français, simples pékiits, feux aussi qui n'occupaient même pas, dans le hiérarchie militaiire le grade cle sous-Keutenanfc. Ils en étaient restés au rang ide simple soldat, et de 2e classe, encore, ou s'étaient» contentés du galon de- laine du caporal. Il en fut même qui commandèremit eu chef à la marine et à Vannée, qui n'avaient 'jamais de leur vie revêtu l'uniforme militaire ter. étaient toujours restés de simples «pékiiie». Ils n'^n avaient pas moins ehi mérite pour cela et firent de la bonne besogne. Mab revenons à ne» mouton», — pardon ! à jiotre Krylenka, qui est incontestablement l'homme du jour, puisque c'est de haute lutte [qu'il sut remporter sa consécration aux haut- 3 fonctions qui lui étaient dévolues, 1 ittio qui tout a fa vie au généra-} Douc-homine, sou prédé-jpegsCiur, et à quelques autoe» généraux qui liraient prie fait et causa pour oe dernier. Aujourd'hui» Krytonko, fci-iotnphant sur toute la ligne, csxnduit sou ver ai n ement. les négocia., irons entamées aveo teB étals-majors allemands pe ur conclure La. trêve des armes qui doit conduire, — en passant par l'armistice, — à la paix finale. Le délégué du Peuple à l'armée et à la marine russes, généralissime do toutes 1% forons da t'ire et- de mer, le citoyen Krylenko, en tin mot, n'est pas ese qu'un vain peuple pc.nse. Loin de làr C'est un intel'eetuel, dans tenta l'acceptation Bu terni». D'angine ukranienne, quoiqit® natif de Lub-lin, Krykmko est. uœt hommo jaune encore, mais qui « a vu du pays », comme l'on dit fa-ïniMèrtiraent, et qui connaît queJqtue cthoaC de la vie. Un clcs siens, un autre Krylenko, agis, saat, il n'y a pas fyien longtemps de cela, en qualité de Commissaire du gouvernement de Êerc-nski, dans !.e district de Kie-w, s'opposa en» rgiquement aux prétent-iems du Comité révolutionnaire roaximaliste qui voulait faire procéder de son propre chef à des mouvements et à des transferts de troupes. Aujourd'hui, œ JLryleake> là s'est soum'e au KryKinko maxima-îiste, qui commande en chef. Michel Krylenko, le généralissime actuel, ne termina qu'en 1902 ee& étude» au lyoéc de Lub-lin et entra à l'Université, où il obtint les plus hautes distinctions, dont ïa a médaille d'or », récompense suprême, qui <x>nfèrc,en Russïe de» privilèges spéciaux, à ceux qui s'en sont mon. très, dignes. Kryletnko alla alors parfaire ses ëtud\' à l'Université de St-Pétersboarg, Il sa laissa'bientôt entraîner dans les tourbillons de la toute première révolution russe à laquelle il prit part sous le nom de guerre do « compagnon Awraam ». C'est ainsi qu'il inaugura sti Carrière d'agitateur sooialiste. H se fit oou-Itaîtire dans les milieux populaires comme bonur-jgeois, comme un brillant orateur et un doctrinaire convaincu, doué de remarquab'es qualités d'esprit, ce qui lui permit, malgré ea 'grande jeunesse, d'occuper de suite une place prépondérante, parmi les « meneurs » du peuple. Alors déjà, il avait pris lo parti de Lenino Pt, dans une brochure intitulée : « Sous lo joug de l'Orthodoxie », il avait véhément»-Inent pris position contre le socialisme deg-tnatiquo de ceux de 'a vieille éco-le. Il se ré-yéla, alors anti-militariste acharné. Malgré d'innombrables p rsécut'ons aux-guelli'a il se trouva expose', Michel- Krylenko parvint à passer aes examens de droit et en ïnême t®nips à décrocher le diplôme du doctorat en sciences historiques. Mais comme jj ëta;t tenu à l'œd par la fameuse « Ochrana », la police eecrète politique d.-i i-égime tsariste, [Krylenko ne put exercei^ la profession d'avo-ipat à laquelle il s'était voué. Tous sfcs diplômes ot sea distinctions ne purent lui éviter là'étae frappé' d'ostracisme par l«s autorités po. Sicières. Afin d'éehapj>er aux préoccupation matérieiles qui le menaçaient, Michel Krylenko rentra dans le giron de sa famille, à (Lublin ot se consacra îk l'enseignement de j'hiisLodre et de la littérature russes. Il devint (professeur dans un certain nombre d'éooles polonaises privées, les établissements de l'Etat 'et les écoles communales lui restant interdites. A cette époque, Lenine séjournait à Cra-(Covic, afin da rester avec Krylenko en rap-porti plus rapprochés, plus étroits. Pour cette même raison, Krylenko aîia s'établir sur la frontière, à Sesnowice. Mais la vigilasice de |'« Oelira.na » le poursuivit même dans ce coin f^oulé de l'Empire, et l'enseignement fut in terdit à Krylenko, même dans les écoles privées. Etant tombé sans place, Michel Krylenko en profita pour faire son service militaire. Au début, ce-la n'alla pas tout seiul. Mais il paraît que par la suite, l'antimilitariste endurci qu'était Krylenko devint un soldai modèle. Ce n'ûat que pou de tempe avant que la guerre éclatât que KryLnko quitta l'armée avec le grade de sous-lieute nant de réserve. Au moment de la déclaration d© guerre, Krylenko séjournait en Suisse. On ne sait pas quand, nsi do quelle manière il revint en Russie. Ma-ia il y a tout lieu de croire qu'd ne cessa de graviter dans l'orbite de Leinine, et c'est ce qui expliqua la soudaine élévation aux fonctions si lourdes de responsabilités, si enviées aussi, de généralissimes des forces de terre ot de mer de toutes le^ Russies. Avouez tout de même qu'il y a dans Krylenko un peu plus que l'étoffe d'un modeste petit souïrlieutenant et qu'il est œmpréhesn.-sible que, dans les milieux qui l'approchent ou qui le connaissent, on le prend au sérieux, très au sérieux môme. Robert Fleurus. LA GUERRE ËsitimuffiiaiiiÉs (NtNctels ALLEMANDS BERLIN, S décembre (midtj : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armee du xeid-maréchai généïal prince héritier Eupprecht ae Bavière : Sur le champ d'entonnoirs de Flandre, entre Weçtroo'stbeke et ISecelaere, ainsi qu'au nord de IVarneton, a sévi dans l'après-midi, un vif jeu d'arUlcne. Au sud de lu S carpe, l'action cl'artikene renforcée a perduré. Dans des combats à la grenade à main, nous avons refoulé Ies Anglais des deux côtés de Graincourt, de quelques cernâmes de mètres. Des tentatives multiple^ de l'ennemi pour gagner du terrain au nord de La VacquCrie, échouèrent. Des combats des deux derniers j >urs, 53 prisonniers, parmi lesquels 5 officiers, jurent ramenés, deux canons et 15 mitrailleuses capturés. Groupe d'armée tiu prince impérial allemand : Dans Us sccU'urs au sud de La F ère, au nord-est de Craonnt et sur la- rive orientale de la Meuse, l'action d'ar.il.erie s'est renforcée dtin$ Vaprès-midi. Nos propres détachements de reconnaissance ramenèrent des prisonniers au sud d'Ornes. Aviation : Le lieutenant Midler réalisa sa 37e victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'est. Rien de nouveau. front ea Macédoine. Des avant-postes bulgares forcèrent d?s détachements anglais s'avançant dans la plaine de la Stroirma, à (aire volte-face. Théâtre de h. guerre italien. Dans te terrain du combat à l'est d'Asiago, un vif feu d'artillerie a persisté. Nous avons débarrassé les positions prises au mont Stsemol des restes de la garnison italienne. Le nombre des prisonniers fui,s depuis te 4 décembre, par le groupe a armée du fe/Urnaréchai Conrad, dé. passe 16,000. BERLIN, 7 décembre. (Officiel): À l'ouest, des combats locaux des dehx côtés de Graincourt se sont terminé» a n< tre avantage. Des autres fronts, rien de nouveau. Sur mer. BERLIN, 7 décembre (Officiel): Dans la Manche et dans la Mer du Nord, de nouveau 15,000 tonnes de jauge ont été mises au fond de la mer par nos sous-marms. l'armi te±- navires coulés figuraient le vape-ur ang'-ais « Almond Bran-ch- » (3,461 t.), ainsi que trois vapeurs anglais armés, dont deux lourdement chargés. AUTRICHIEN VIENNE, 7 décembre: Théâtre de lu guerre à l'est; Trêve d'armes. Théâtre de la guerre italien : Les tro-upes du feUl-maric/uU von Conrad ont obtenu de nouveaux succès en attaques. Des régiments de aranleurs autrichiens ont brisé, au cours de corps à corjts ae p us.eurs heures, ta résistance de l'ennemi sur tu Monte Stsemol. La chute de ce rempart, opiniâtrement défendu ■pendant des semaines, coûta aux Italiens 1,000 prisormiers at de grandes quantités du ressources de combat d-e tout genre. Le total des prisonniers faits dejm.it ta 3 décembre à 1 est d'A s ut go s'est élevé « 15,000. Le but-m en canons s'est également accru. TURCS CONSTANTINOFLE, 6 décembre : Au front die Sinaï, la situation est inchangée. û''s deux côtés, jeu d'artiUene habituel. Sur les autres fronts, pas d'événements d'importance.BULGARES SOFIA, 6 décembre : Front en Macédoine.- Sur tout le front., feu de, diversion, pus animé par endroits. A l'c$t dix Vardar, nous avons repoussé un fort détachement d'éclaireurs ennemis. Front de la Dobroudsch-a ; Situation mehan-gée.FRANÇAIS PARIS, 7 déoemforo. (Oftxcicâ) 3 h. p. m. : Activité réciproque d'artillerie dans lia région au nord-ouest de Reims. Sur la rive Uïroibo de la Meuse, après un violent bom-bardement l'ennemi a tenté par deux fois d'aborder nos lignes dam la région de £e-zonvaux et de Boa union t. Eo) feux ont brisé ces attaques en contraint i.t» assaillante à regagner leurs tranchées. V^rs la tranchée de (Jalonne nos patrouillas ont fait des prisonniers. Les deux artitlerieei s© sont montrées actives dans la régie. » du Canal du lîhôône an Bhin. Rien à ei^-jaîer ailleurs. PARIS, 7 décembre. (Officiel) 11 h. p. m.: Assez grande activité des eleux artilleries dans la région de Maisons-de-Ohampagne et sur la tfve droite de la Meuse. Pas d'action d'infanterie. Dans la nuit du 5 au 6 décembre notre aviation a Ixwnbardé les gares de Fribourg, de Thionville et divers dépôts et cantonnements ennemis en arrière du front. Armée d'Orient, 6 décembre. — Activité de l'artillerie faible sur l'ensemble du fient. Le froid et le mauvais temps gênent les opérations. Los patrouilles biiianiuques ont lait quelques prisonniers dans la région de iSé- W»q ITALIEN ROME, 6 décembre : Sur le plateau d'Asiago, la bataille s'est déchaînée hier, à L'aube, avec une nouvelle violence. Mettant à profit les avantages remportés le jour précédent entre le mont Tondarecar e-i lo mont Badelecche, Vadversaire déploya les -plus grands efforts, afin d'amener, %nr encerclement, la chute du formidable bastion du mont Gastel Gomberto et MeïeU-a di Gallio. après qu'il eut renoncé à l'afutque de front. Durant toute, la journée, le combat fut âpre des pentes mér.dionalcs du mont CastJl Gomberto au point d'appui de Faza. A la puissante pression ennemie, dans la diredion défavorable pour nous, exercée par une supériorité numérique imposantej leà troupes qui défendaient la cime de la Meletta opposèrent une opiniâtre résistance par de nombriiises contre-attaques, ne cédant le tCrratn que jkis à 'pas. Après que la ligne de défense postérieure de nos tro'ipes eut été atteinte, l'ordre de la retraite fut donné. Sur le mont Fiori et le mort. Gastel Gomberto, quelques détachements de chasseurs alpins, restés isolés, préférèrent, à une retraite mcerta.nc, être les victimes glorieuses d'une défense héroïque poussée à l'extrême. Une puissance tentative ennemie, pour envelopper notre posiUo-n de barrage dans la vallée de la lirenta, fut repous ée d une manière sanglante. ANGLAIS LONDRES, 6 déc"tnvre (Officiel) : La nuit du 4 au 5 décembre, cc'les de nos trou [Ko qui occupaient le saillant que for-irM-.cnt nos positions dans les environs de Noy-elle-sur-'-Escaut ci de Bourhm ont été repliées sur une courte profondeur vers une position établit au sud-ouest de ces endroits. Notre retraite s'est effectuée en bon ordre sans être en.ravée par l'ennemi qui, tard dans la soirée, n'avait, pas encore observé notre mouvement. Avant de nous retirer, nous a^ons méthodiquement détruit les ouvrages dè campagne athtnands étab is sur le terrain que- nous avons abandonné. De nouvelle* \ttaques pro-nonc<cs hier soir /-/a '('.<//> <■)' durns leà environs de La la que rie ont êtt\ enrayées. Des combats locaux ont cotUinué «' cet endroit la nuit. Au sud-ouest du vllage, nous avons légèrement avancé notre ligne. L'attaque aérienne. LONDRES, b décembre (Officiel) : Environ 25 avions ennemis ont -prononcé ce matin de bonne heure une attaque contre l'Angleterre. Le premier groupe jeta des bombes vers 1 h. 30 sur plusieurs tocaiiiés du eom-tr de Kent, dam le vois-nage de la côte. Le second groupe survint vers 3 heures environ et vola le long tbî In ïamise et au-dessus de diverses parties de Kent. Le but de l'attaque était probab'emertf; de découvrir les positions dts canons de défense. Vers 4 h. 30, une nouvelle attaque eut heu. Le deuxième grand groupe survola la côte d'Essex et le troisième la Tamise. Lts aviateurs se rendirent à Londres où cinq attaques se produisirent dans la direc ion du l'est, du nord-est et du sud-est. L'un des grmtp's fut complètement repoussé pur nos canons de défense. Cinq ou six aviateurs l'a l'un des groupes arrivèrent au-dessus do Londres. Une ou deux bombes explosives et vn grand nombre de bvmbes incendiaires fureni jetées vers 5 h~'ures du matin environ svr divirs endroits. Deux avions ennemis furent victimes de nos travaux de déjense. Les équipages d s deux avions, soit s x hommes, ont Ils faits prisonniers. Quelques -nccndies se sont déclarés à Londres, mais ies pompiers se sont facilement rendus maîtres du feu. On croit que le nombre des victimes est minime; toutefois, tous les rap. ports de police ne sont pas encore rentrés. Nos aviatturs 43 sont élevés pour attaquer les avions ennemis, ils sont tous rentrés indemnes. Dernières Dépêches Le gouvernement de Olemenceau. Frontière française, 6 déc. — Par décret du dernier oonaed des ministres, lo oanfieiUer de pelioe Decharme, de la préfecture de Paris, vient d'être révoqué et mis en disponibilité. Les motifs de oetto mesure sont, d'après le « Petit Parisien », les suivants ; Decharme e&t marie à une allemande qui, par suite d'une grave maladie, a dû être transférée en Suisse dans un sanatorium. Comme tes frais du traitement médical dépassaient les limites d© so<n budget* la famille allemande do sa femme intervint pécuniairement et Decharmo accepta ce secours Le ministère Clemenceau a estimé que ce procédé méritait d'êtro puni par la révocation du fonctionnaire. Or, Clemenceau a unie sœur mariée à un Autrichien et un frère marié à une Autrichienne. Il a toléré que son propre fila prît du service privé en Autriche, l'asphalte de Paris ne lui valant rien, et en sut gré à celui qui lui facilita cet emploi. Mais peut-être Clemeno.au clàra-L-il aussi comme ce fut lo cas avec ses sftispisciona contre Malvy, que ceci ne concerne plus lo président du Conseil. La France et la guerre sous-marine. De Genève : Le sous-secrétaire d'ébat Oels a fourni à la réuniotn do la commission aénato-ràaio de la marine, des renseignements sur la répercussion sensible qu'a la guerre sous-marine sur la direction générale de la guerre. « Les mauvais payeurs officiels. Londres, 6 déc. (Reuter). — On mande d'Athènes : Jusqu'ici, rien n'a encore été payé de l'apanage consenti à l'ex-roi Constantin de Grèce. La « frousse » anglaise. Pétrograd, 7 déc. (Reuter). — L'ambassade anglaise et le consulat d'Angleterre distribuent aux sujets anglais des titres de nationalité anglaise, afin de les apposer sur la porte de leurs d i meures. Mort d'un général anglais. Londres, 6 déc. (Ilavas). — Le plus jeune des généraux anglais, le gônéral Bradfoad, âgé d„ 25 ans, est tombé au front. Fuite de généraux russes. On mande de Pébrograd que le® généraux Diniki, ancien commandant du front sud-ouest, Markoff, chef du grand état-major et Orloff, grand quartier-maître, ont pris la fuite en compagnie du général Koraiicff, Le Pape et l'Entente. Le « Mfttin » apprend qu'à l'occasion de la Noël, le Pape prononcera une allocution où il élèvera une protestation contre l'article 5 du traité secret de Londres, excluait le Saint-Siège de toute participation aux négociations de paix. Le Pape et le Sionisme. , L'agcnoe Fouriiier appiend de Rome que le Pape publiera un ménio.re, où il exposera l'attitude du Saint-Siège vis-à-vis de la création d'un état juif. Les Etats-Unis et la Scandinavie. _ L'« Information », de Paris, apprend d'une source officielle, de Washington, que toutes 'a. exportations américaines vers la Suède, la Norvège et lj Danemark ont été arrêtées jusqu'à la fin des négociations secrètes, qui ont lieu actuellement entre l'Amérique et les étatg se mdinaves. Ma adie du roi de Mont énégro. L'agi-nce Ha vas apprend de Paris que le roi de Monténégro is. malade d^pt'is plusieurs jours. Mesures contre les sujets anglais en France. D'après les journaux français, les Anglais, en âg militaire, qui résident en France, seront places devant l'alternative d'avoir à rentrer (t >jii, leur pays ou d'être enrôlés dans 1 armée française, s'iis ne peuvent produire pour le 13 décembre, au pus tard, une at>stat.on prouvant qu'ils ne sont pas aptes à être soldats. Il s'agit probablement ici de l'application d'une convention, ^ -Aurait le. rr.p. trie. ment forcé des Français résidant an Angleterre.tiitualioa précaire de la Boumanie. Bàle, 8 déo. — Le « Temps » annonce qu« le quartier général roumain 01 le gouvernement roumain sent menacés par des troupes bolsche-vistes, qui march 'nt contre Jaesy. Le «lemps» apprend en outre que le gouvernement rou-iua.ii. a attiré par plusieurs écrite, 1'atitOntion d,. l'Entente sur la gravité de la. décision que le gouvernement roumain pourrait être amené à prendre sous la preEsion du danger qui me-nace l'armée roumain®. Il ne reste à l'armée roumaine d'autre choix que de se retirer etn terri tore russe et de sacrifier ainsi le dernier lambeau du soi roumain en abandonnant l'armée à un 6crt incertain, ou de suspendre les hostilités. Le « Temps » annonce en outre que Bratianu s'est opposé à la résolution d'un armistice. Sa protestation dont noua ne possédons pas encore le texte officiel, ne peut toutefois rien changer à la situation. Genève, 8 déc. — L'ambassadeur roumain à Paris dit qu'il était privé depuis le 2 décembre de toute information officielle et de toute e»m-municttion avec le gouvernement de Jassy. Le « Matin » écrit que le sort de la Roumanie es>t , intenable, si San ail est condamné à l'inaction. La question de l'armée d« S a Ionique exige impérieusement une solution. Amsterdam, 7 déc. — Du quartier général roumain Les avis quant à l'attitude à âdop. , ter vis-à-vis du gouvernement maximaliste sont très partagée. La plupart des divisions sont germanophiles. Les localités situées au front sont rempli's de soldats qu.1 quittent leurs tranchées pour écouter les discours dcs agents ma- , ximalistes. Le.s armées de Moldavie et de Bu covine n'ont jamais é,é très combattiveB et ont sans cesse fraternisé avec l'ennemi. » La situation du gouvernement roumain. D'après le «Temps», ds troupes maxima-listcs marchent sur Jassy et menacent le grand quartier-général roumain, ainsi que le gouvernement de M. Bratiano. Lç cabinet roumain a lancé d'urgence plusieurs appels au secours aux gouvernements de l'Entente. Le gouvernement roumain isolé. Le ministre de Roumanie à Paris a déclaré que depuis le 3 décembre il est sans nouvelles off cielles et n'a pais aucun; communication avec le gouvernement de Jassy. Las précautions italiennes. L«s journaux suisses annoncent qu'un décret royal italien vient de proclamer l'état de guerre dans La provinces de Côme, de Miian, de Modène, de Novare, de Parme, de Pavie et. de Reggio, dans l'Emilie. Majoration du prix des journaux italiens. On mand? do Zurich qu'à cause de la disette du papier, é prix des journaux italiens sera doublé à partir du Nouvel-An. La guerre sous-marine, Zurich, 8 déc. — « Secoila » annonce que des sous-marins ont été aperçus devant le canal de Suez. La navigation via Canai eîe Suez état arrêtée depuis lundi. Copenhague, 7 déc. — Les joumiMix annoncent de Bergen que des marins, revenus de la mer, font sa voir que ces jours-ei une tenu pête terrible a sévi dans la mer du Nordi Samedi dernier, 12 vapeurs partirent de Nan wik vers Bergen, parmi lesquels plusienir» navires Scandinaves seus escorte. En rout-e. ils furent surplis par un ouragan. Quelques-uns sont arrivée hier eb aujourd'hui à Beri gen. Le sort des autres navires est in unu. Il est certain que plusieurs d'entre eux ond subi eks avaries dans la tempête. Le Discours de M. Wllson COMMENTAIRES DE LA PRESSE} Vienne, 8 dôc. (Officiel.) — « Nene Frei* Presse » écrit à propos du message du pro-. si dent W'ilson: Le p ésideut Wiison veut entrer dans la guerre de libération pour le peuple austro-hongrois. Lo fond de sa pe>li-tique est d'enlever à l'Au triche-il ang rie pM l'offre entière des moyens de puissance américain», sa fidélité de coalisée. Nous ne pouvons plus conclure d'alliances d'après nos vues et d'après nos nécessités, mais d'après Ica ordres des Etats-Unis. L'Amérique ne îous a pas même demandé si nous désirions être affranchis dans le sens exprimé par tdie ot ordonne que nous adoptions sa liberté et que nous livrions avec elle une guerre meui-rière contre le pays qui a modifié sa propre xm.cepi.ion concernant ses rapports avec__d a litres. Le président, M. Wiison, démontre par on meseage, qu'il n'a pas idée de l'âme rus-e, encore moins connaît-il ies rapports réci- . uiroqne entre i'Aiitriche-Hangrie et 1 Allema-;ne. Par son exposé de oeu rapports, il veut agir principalement, sur les masse» russes. Mais oeAltJs-ci veulent avoir la paix et ne 8e aaâsetront pas écarter de ce but, par l'Entente ni ies séductions de M. Wiison. Copenhague, 7 déc. — Du « PoUtiken » : O? * l'est pas un message dj paix. Le président Villon sit propose un but à atteindre, avant be vouloir entendre parler d*> paix. Ce but, est la destruction au toutes ies forces eicwio Lsposent ies gouvernants allemands. Ce qui» e prés.dent entend par paix sans annexions ,1 indemnités et la façon dont il comprend . atl-ieurs la carte dé l Europe, ne présente que eu d'intérêt en comparaison de sa rupture vec les gouvernants actuels de 1 Allemagne, îar cetoe rupture produira toui son effet sur masse» russes. Oeiles-eu veulent notamment paix et nv »j laiss.iront point détourner de iur objectii m par l'Entente, m par les ap-âts de VVi'Son. Du « Nouveau Journal de Vienne» • «Peint "est besoin de b atteoup ete paroles pour stig-îatisC'r cette idée du président Wiison « qu 4 iut déclarer la guerre à l'Autriche-Hongrio arce qu'elle est vassale de l'Allemagne, cetfn-îe la pius effrontée et 'a plus soUte des sub-.iités que le président VVuson ait inventées u cours de aa caméra d'excitaUiur à la guerre, é n'est pas à ce us*' de noua qu 'il devaJt faire mt d'efforts, et il est probable que tode n é lit pas son intention, mais qu'il a voulu s'a-r^eser aux fenéures russes dont l'air froid te rappe à -a figure et le glace. La déclaration e guerre de Wiison ne nous surprend pai, est lie nous eflraie encore beaucoup mollit». Qi'e : président Wiison g'épargna ses efforts iiy-ocri les de compatir à notre sort; en dépit do mis les soucis que nous donne la guerre moniale, il nous reste un écAat de rire retentis^ int et- libérateur ^x>ur l'heure où Wiison fera lus ample connaissance ave'c nous. » La « Rciohspoet « dit que « Wi'son ne se lit, aucune idée d l'Europe des affaires do tquelle il veut se mêler." A présent; on a le hoix : lequel des deux éléments l'emporte ans la politique de Wiison ; ou 1' 11 conscience i la fantaisie indécise* ou la méchanc-etc t » Rotterdam, 6 déc, — Du « N'ewe ilott-r-uusche Courant » : « En terminant sou et nu», Wiison d.t qu'il a parlé clairement, li e nous paraît pas sup'rtiu de l'ajouter, car il ne l'avait dit, beaucoup 11e s'en seraient as aperçu. Il serait malaisé de trouver dans in discours un alinéa qiu ne soit pas on con-■adiction avec le suivant, contradictions bux-uelies on ne peut suppléer que par des hypo-tèsis. « L Amérique poursuivra la guerre jus-u'à la victoire finale, » telle est la quintes-ince du speach prés.dentiei. Ceci n'est guère lit peur étonner, on peut mal aisément atten-1e d'un chef d état belligérant une déclara-on prévoyant une difa-ite. Il est tout aussi atnre'i que la guerre se fasse dans un but élevé u opposition aux bas objectifs de l'ennemi, iul n'attendrait autre chose du chef d'un était e 11.gérant. L univers entier trouvera du béné. ce à la victoire des Etats-Unis, notamment Allemagne contre laquelle le président u'é-rouve, à vrai due, aucun sentiment hostile, à mdition toutefois qus de commun accord elle toddie ses intentions, chose qui peut se faiio u tut infligeant une défaite.Le président fait ;marquer entre parenthèses que ce sont le» lêmes causes qui font que les Allemands se lissent gouverner auiooratiquement, qui ont mené kJs Russes à poursuivre une paix sana ctoire. Le président considère que la victoire es Etats-Uni», s'-'rait également un bien pour Autriche-Hongrie, cet empire devant être devra. Il est le vassal de l'Allemagne et c'est oe titre qt*'on lui déclare la guerre. La Bul-2rie, la Turquie sont également des instru-ients, mais on ne leur déclare pas la guerr©, arce qu'elles ne constituent pas des obstacloa l'action « nécessair » des Etats-Un-s; on polirait conclure de ceci que l'Autaiche n'a paa int reçu une déclaration de guerre parce» u'elle est « vassale » que parce qu'elle forme a1 obstacle à la dite « action nécessaire ». Plue >in, ii est dit à titre d'explication, que peut-tro des troupes américaines seront envoyées n Italie. Tout le discours de Wiison aurait pu tre tenu il y a brois ans, car si les Américaina eulent sa battre jusqu'au triomphe final, il ;-ur faudra bien encore trois ans. »

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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