5m« année. » M0 1276 • Ed. B DIX CENTIMES Dimanche 21 Avril 1918. ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger1 Les abonnements sont reçus exclusivement par tous Iqs BUREAUX DR POSTES. Les rSclainatious concernant* les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : t mois : Pr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et Echos •••••• la ligne fr. 6 ot rNéorologie . ..»•••• 3 00 Annonces commerciales. 2 00 Annonces financières . ......... 2 00 PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 08 Rédacteur en chef Rkne ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirage: 125,000 car jour JOURNAL QUOTIDIEN INDEPEND APCT LA GUERRE Communiques Officiels ALLEMANDS BERLIN, ÎO avril. — Officiel de ce midi: ThéAire «le la euerro à l'Ouest. Sur les fronts de bataille l'activité de l'infanterie est restée limitée à des reconnaissances. Violent combat d'artillerie entre W ytschaete et Bailleul. Entre la S carpe et ti Somme l'activité d'artillerie s'est ravivée ers le soir. Sur VAvre, au nora-ouest de frloreuil elle a augmenté d'intensité durent toute la journée. Dans les Vosges au sud-vue st de Markirch une atl-afiie couronnée de fuccès, dans les tranchéet ennemies, nous a /alu des prisonniers. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. A l'Est. OUKRAINE : En Tauride, nous avons tccupé Tschaplenka et Melitopol. Front en Macédoine : Des entreprises de troupes spéciales d'assaut. dans la boucle de la Cerna nous ont va-fu la capture de quelques Italiens et de qfiel-fues Serbes. La guerre sous-marine. BERLIN, 20 avril, — Officiel : Dans la zone de barrage dans la Méditerranée nos sous-marins ont coulé six vapeurs ft cinq voiliers d'un tonnage global d'environ 36',000 tonnes. En outre, un de nos sous-tnarins a détruit devant Bizerte l'attrape-sous-marine française «Madeleine» (ljf'J t.)et un voïùer à 2-mâts armé de deux canons do f.5 cm. avec moteur auxiliaire et installation 4e télégraphie sans fil; S hommes de l'équipage ont été faits prisonniers. AUTRICHIEN VIENNE, 1 avril. — Officiel de ce midi: Entre l'Adige et la Piave, les opérations continuent à être actives. Sur le haut plateau des Sette Communi, plusieurs attaques italiennes ont été repoussees. BULGARE SOFIA, 17 avril. — Officiel : Front t'ii HaeeUonie : Sur la Cervena Stena, il y a eu plusieurs courtes attaques de lartillerie ennemie. •Après une assez longue préparation d artillerie, des détachements d assaut ennemis ont kenté d'approcher de no» positions établies à l'est de La route Bitolia-Prilep; ils ont été dispersés par notre teu. Dans la boucle de la Lserna et. au sud de Uevgeli, la canonnade est devenue plus violente de part et d'autre sur certains points. Entre le Lac de but-Lovo et celui.de Tauirio, engagements entre •'patrouilles. A l'embouchure de la Strouma, la canonnade réciproque a été plus violente ■peu tant quelque temps. Après un combat uerien, un avion ennemi a eié forcé d'atterrir à l'arrière des positions ennemies au sud de Bitolia. ï ro.it ue i<i «/.(iU'Oîiùcaa : Armistice. FRANÇAIS PARIS, 19 avril. — U fficiel, S h., p. m.: Bombardement assez violent de part et d'autre de La région L astel-Alatlly Rai,levai. Hu cours de La nuit nous uvons réduit quelques nids de mitrailleuses sur le Iront de l'attaque d'hier. Le nombre des pruoKiiier* ujue nous avons laits atteint actuellement OijU dont 20 officiers. Au nord de Bezonvaux nous avons réussi un coup de main et rame-tie des prisonniers. Canonnade intermittente fur Le reste du front. PARIS, l'J avril. — Officiel, 11 h., p. m. ■ Aucune act.o/t a'infanterie. Au cours d6 la journée La lutte a article/ ie a ete très active dans la région Castel-Orives.ies et ~-ur la rive droite ae la Meuse. Kien à signaler sur le reste du front I ITALIEN ROME, 18 avriL. — Officiel : Dans la VaLtarsa, après avoir fait sauter une mine, nos détache.neuts ont atteint les oostacles en fit de fer oaroele de L'ennemi; ils ont ensuite attaqué un poste et en ont chasse les occupants. Ils ont rame\iè quelques prisonnier s. Le violent feu de nos batteries a forcé des jtatroiulles ennemies a se retirer dans le secteur de L orno 1 ri S.gnori. D'autres patrouilles ennemies ont dû céder du terrain a la suite d'un combat avec un détaché ment tran-( ais. Dans la vallée de Lagarina .dans Le secteur de Posina, dans l'Astico, sur Le haut plateau d'Asiago et entre t ossattx et Le L ap f eli i>i-ler, Les deux artilleries ont ete p.us actives. Hier, nous avons descendu cinq appareils ennemis; en outre, onze avions ennemis sont tombés et un douzième a été forcé a atterrir ■par le feu de trois avions de chasse anglais qui croisaient entre Le haut plateau d'Asiago et le monte Liventa. Un hydroavion ennemi, touché par nos grenades, est tombé dans la mer près de la Piave-Vecchia; les fois occupants ont été faits prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 1S avril. — Officiel < Aucune modification ne s'est produite hier sur Les fronts britanniques. L'artillerie ennemie est très active dans la pa>tie méridionale du front de la Lys depuis Givenchy jusqu'à l'est de Robecq. Les Allemands continuaient encore au lever du jour à bombarder "nolemment nos positions établies entre Locon et Robecq. Dans le secteur de Merris, nous avons repoussé hier des attaques locales.Il est établi que C ennemi a subi de graves pertes au cours des combats qui se sont livrés hier de la forêt de Nieppe à Wytschaete Au sud-est de la colline de Kemmel, l'infanterie allemande a prononcé une attaque. 4n trois vagues d'assaut et a légèrement pénétré dan» nos lignes sur un point: mais une contre-attaque a rétabli notre situation sur toute la ligne. Dans le secteur de Bailleul, les Allemands ont attaqué avant midi; ils ont été aussitôt nettement repoussés. Ce matin, on signale que tout notre front est intact. Des combats acharnés se sont livrés aujourd'hui sur une grande partie du front de bataille de la Lys. Près du canal de La Bas-sée, près de Givenchy jusqu'à la Lys et à l'est de Saint-Venant, l'action de Vartillerie ennemie a été suivie d'une énergique attaque que nous avons repoussée. On signale une fois encore que l'infanterie allemande a subi de fortes pertes sous notre feu. Nos troupes ont fait plus de 400 prisonniers. Les combats ont été surtout acharnés dans les environs de Givenchy, où la bataille n'est pas encore terminée. L'artillerie allemande reste active tout le long du front. Plus tard, dans la matinée, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a prononcé de nouvelles attaques contre nos positions établies au sud du canal de La Bassée; il a été repoussé. Grande activité de l'artillerie dans divers secteurs, notamment au sud et au nord de la Somme. Pour le reste, rien à signaler sur le front britannique'. LONDRES, 19 avril. — Officiel de l'Amirauté : La semaine dernière 11 navires de plus de 1,600 tonnes, J, dé moins de 1,600 et un chalutier à vapeur ont été coulés. LONDRES, 18 avril. — (Reuter). — Officiel.Lord MiLner est nommé sous-secrétaire d'Etat pour La guerre, le duc de Derby est nommé ambassadeur en France. Sir Austm Chamberlain a été nommé membre du Cabinet.Sur mer. LON DRES, 19 avril. — Officiel : Dans la nuit du 17 au 18 avril, des moniteurs anglais ont bombardé Ostende et les batteries ennemies dans le voisinage. Par suite du mauvais temps il nous fut impossible d'obtenir des nouvelles présises relatives au succès de l'opération. A la pointe du four du 18 avril, un ou deux contre-torpilleurs ennemis ont bombardé à brefs intervalles dans la direction de Dunkerque et se sont retirés avant d'ét/e entraînés dans un combat. ( Voir le communiqué allemand à ce su jet dans nos éditions d'hier.) ■ » — ' - Dernières Depêches u Lo huitième emprunt de gts: rrc allejiaîid , Eoriin, M) avril (off.ciei). — U'aprôs les iuformiat.-oois reçues jusqu'à prêtant et sans temx compte clos ane.eiis "emprunts dp gUrcio convertis, le résultat au biQ3 emprunt de guéri» aibUxnt 14,650 uiilio'iis no mark. il manque euoo>re des souscriptions partiaux®, a.nsi qu'un® part-e dûs sous-ji'ipuons <J'à campagne, pour k.t.qu.-'ijjs iO délai! Ù3 souisei'^'oion me Lrat que le là mai 1918, 00 sorte que lie i\^iuta.u s'ac-oroiw'a eaMxwe. lui connexion avec les succès incom-parab>_a ue nois -armo&s, vo.Ci uau non voie psiiormuiiic© g-gaiitcfcquie tue la ti-na>n.i>0 ai.iemajiae. l^epaiSùant de beaucoup l&s îtiiuitats oo.cxysiux cj&3 emprunts prt>cevi)3ni„s, elic temo gao dev.ain, .e moi>_>j oiiiU er da la ré&oiut.on ineDrjin-lable au peup-o allemand ne tenir bon au/a». longix-'iUjjs quo os ya^a hé(x.«E.alJro et u>3 aa connauoe b-rm« oomais roo cUins ja ".clo-i\> i-uiaue complète. iduluiiOsis uaaa ies armées de l'Enicnle. LeriLn, 20 avril. — L>& Uencve au «Lo- . kau Ani»aiger» : Ln ooiis/sd do guerre v«simule*, le gênerai français wcygaad a oi/o i't>mpia.^e par le g^neraù Coi.-n. our 1 'oruii'o de i*>ch, il servira d'mter-lûédiaire on-u^o les quartiers geneiaux i4*os al i-uo-s. Gonove, 20 avril. •— Le chef d>e l'ébat-major bai go itucquoi et i© sous-ehef .La-tail ont <Xe destitués et s^nt respect vo ux.at remplaces par les généraux U-itun et do Lobbe. Les oonibats à la Lys. Berlin, 19 avril. — Au nora ot au nord-ouoàt do Wytschaete, nous avions îvooiii nu vers 10 h. 15 uu nioiv.ii ueà prcpar^t.ta o.iniem a d'attaque. Aui>s.tôt 1 artxLor.e aijaniando prit les colonnes onnem.cs, m-Mséos sur plusieurs rangs, sous uu teu do dastrueliun, de telJe sorte que l'atua-quo ennem.e projetée ne put ao produ re qu'unie heure «cô eem»» p.us tard; cl je lui alors nevMiuent repoosseo. L~s pertes de l'e<nnfO>ini ont été extraord lia» i'C-menit Louruoa en ©et envtroit. Tandis que nos pasii.ons de E.a iksul étaient exposées à uin fou d'ariiillor.e animé, qui acquit lin» intensité notab.e surtout à l'ou-esto do Merville ot revêtit par mti monts un caractère de vioi©nco extrême, les troupe® d'assaut aljemandos firent irruption dans les positions onxie-miias près de la me dû Vinage et em ra-raenèiienit 4 canotas et 40 pr.so'nnicrs. Outre les 603 prisonniers provenant des combats locaux- près de Festubert et de Giv>anchy, nous avons ramené 19 off« c'iors et une grande quantité do nAraàl-l«uaes.Berlin, 19 avril. — Lors des derniers oombats au front de la Lys, plusieurs divisions fnainçaLsas «et de fortes réserves d'artillerie française ont é'té constatées en oetito zone du combat. Elles avalent été amenées ©n towfca hâte en Flandre à la suite des défaite» anelaissa et à la suite du cri d'alarme anglais. Alors qu'il y a peu de temps encore, sur les instances françaises, les Anglais durent étendue leur front jusqu'au delà de l'Q:se, 09 sont ma'ntonant des troupes françaises qui occupent partout les fronts de comb~te principaux, cVnu'.s Noyon jus» que dans la région d'Hazebrouck. Même sous le commandement en chef du général Foch, les Angla's d-swisnt des divisions fronça ses comme '!s l'entendent et les engageait tout oomr>2 les Irlandais, 'es Ecossais, les Cfenad ''tls, les Australiens Ot les Néo-Zêlandiils, saoïs cosse dams les foyers des grande combats. Ils em't>lo:©nt avec une prédilacftton marquée les troupes françaises pour exécuter les contes-attaques les plus diffciVs. Ils subissent ains na'tui^eJîement des nertes partieullèi'onvent louixlea et sanglantes.L'no opinion hollandaise sur la situation. Amsterdam, 19 avril, — Du «T j.l» : Le 'temps est loin où Lloycl George pouvait déclarer, le 20 ju n, à Glasgow : « Notre armée est Invkuib'.e ; à coniltioD de rés-istor et de dominer nos ne.rfs, la •• Idwire est nôtre aussi certainement que le soleil se lève chaque miatin. » Or, voici en Angleterre une b en autre cloche sur la situat'on mU'hai-re. L s hommes font défaut, les réserves françaises ne peuvent combler les vides causés por les lourdes perte®! Aussi b on au co:;oei,l dos minlistres du Cap, qu'à la Chambne dea Communes d'Ottawa, on fat entendre des cris d'alarme sur la nére~,s'té de guerre coRiSista®t à envoyer les troupes dis-oon b'os, absolument néc®s-a're«s ; l'Italie elîei mêmie devra eécW des hommes oour a cler s^s all és en Pieard.o. C'est là un signe earactérist que de leur situation précaire et l'étal,-nv-jor a.uAro-hon-grols l» constatera sans doute ave sa-,l*f-et'x>n. L'oilfinsivo au fronlt talion pourra alors être neririso avec d'autant plu3 grandes chances de succès, et on peut la considérer cornue imminente, si l'on t cnit, compte de la r&orudeso: noe d'activ t*> de l'art 1 !~i\n rt d^-s aviateurs entre lo lac de Garde et là Plave. Pas de renfort italien pour le front de i'Oiiesl i Berne, 10 avril. — 11 semble que les avis soient bien partages relativement à l'envoi „de troupes italiennes au f:nut de l'Ouest,me-. sure., annoncée p. r Oriando. D'après _1» <iG»orna:e d Italie», le scèréûa.re tre-iat Nit-tx aurait, il y a peu de jours encore, déclaré à un journaliste que, vu la situât.on actuelle, il seiait aange.~cux de dis'.iaiie du front italien ne fat-ce qjnoe seule oivis:on; ce meme quil serait <i ai.leurs egaiement déplace,de la part de l'Italie, ae (.emai^er aux alliés ces envois de troupes. i.ti ro^.ucaitoe au s.r..«e obl gaîoirc ca iriauue. Rotterdam, 19 avril. — On mande de Lon-dreo au « jNieuvve Rctterdani^nie Courant » que les cttefâ Uu pa.ti ùanuuaug.te et eu parti t.es baïuieuier ont tenu une as.embite a .Liuuuii, nier, sous ia ptcsiuenco uu loiu-niai-re. Cette contorcnce collective aurait pro-uu.t une p.oio^ae cnioiion eu liiaiiue. lous les groupes eu parti nat-ouaii>te y étaient lepre^eubcs, ae uitme que ceux ces corporations. ui.ion, Henry,de v a.era et o lirien se Sont renuus. à iVianoelh, unis »e oomte ae ive.aa. 0, ai.11 dy e.nrer eu conf-erence avec le naut Cierge catiiouque, Liitretemps les tvtquu> ava.ciit ceja aecnié que ces reunioiiiS se t/.eiiar»ieiu, 1 un ces prochains aimancne.;, dans toutes les paroisses de 1 liiauce, et que ,e> pai tie.paiits y coiuractera.cnt cet engagement :« iNous,toUo pour cuacun et chacun ijour tous, nous engageons a n-u.us opposer par nos nioyeus iCa pius pjiuuMioi, à 1 appli-i^ll-ioii au o<srv-jou oOiigàtoire. » • ' ; Dans toutes les egi.ses ca.Liiolique; irlan-daises il y aura, samoui, uea oitices spéciaux ahu c'inip.orer ae la frovicence la oiippros-»ion des maux qui accab.eiit l'iriande. .. il iifliiOilt L'agence Stefani annonce ce Rome que M. Oïlau^o a saisi la Ciiamaie ce ceux projets ae ici. L un prolonge c un an ia penoce ié-g s.ative actuelle, qui doit preiicre fin l'an procnain; l'autre accoide le aïo.tce suifragc a loas les citoyens astreint, au seiv.ee 1111-litaiie, même s'ils nornt pas atie.nt leur viiigt-et-un.eme annee. Ces projets gouvernementaux seront examines par une Commission ae quinze niemo;o>, a cés.giier par .e presiaent ce la Chambre. Le raiiouaemeat ae ia v.aade en Italie. Rome, 20 avril. — D'après 1' u Epoca » le gouvoruemeut italien a l'intention d'intro-uuire cans le pays entier quatre jours sans v.anae par semaine. i.cy g ni » 13 <-i\ Hollande. La Haye, 20 avril. — La çrève des ouvriers ces labriques de munitions prend de 1 extension et englobe en ce moment 4,000 hommes. L'assoc.ation des ouvriers ce l'État a déeiaé de ne pas participer à la grève. ij'aLaiïo lio.o et ni. Ca.Laux. Le correspondant parisien eu « Corrieie délia Sera » annonce que les partii.;ans de CaiLaux assurent formeliemcnt que celui-ci, au cours Ce sa confrontation avec Bo.o, a cémionteé le néant ce toutes les accusations formulées contre lui. D'ailleurs il n'aurait rien eu de commun avec te intrigue.; de Bolo en Amérique et en Suisse. Alors que Bolo était dans l'impossibilité de fournir aucune preuve, peur appuyer ses accusations, M. Caillaux a prouvé que depuis le moir, d'octobre dernier, ses amis et lui avaient été harcelés par Bolo et ses amis de sollicitations pour faire entreprendre des démarches en faveur de Bolo, et que celui-ci, voyant que ses prières restaient sans résultat, a porté les accusations qu'on sait cantre M, Cailtaux, pour se, venger d« ce dernier. Le correspondant fait remarquer que, jusqu'à présent, cette version n'a pas été démentie. Les mérites du téléphone. Berlin, 19 avr.l. — En regard dos sue ces allemands sur les fronts de oombat, il convient de lendna un hommage parti-suller au service dos téléphones. Ab-abr-actioîi faite de 00 qu'à d.verses reprises, au cours de l'aJitaque et de la dé-Eense, tes té'éphon.stes durent recourir-a,u fusil et à la grenade à main, ils ont iauvé par leur bravoure un nombre incalculable de fo s, d'unie situation daage relise, daj oentaunes de camarades. C'est i.nsi que lors do la récente conquête de Steenl&erko, Ls ne contribuèrent pas peu à garder ia localité assaillie, en d-ép't de toutes les contro-atoaques acharnées de l'ennemi. Un-s à l'état-major de régiment, ils entrèrent les premisrs dans la place. Leurs rouleaux de f 1 té.éphoni-}ue au dos, leur oalase à la maiin, ils tranoh.rent la grèlo ck> fer ennemjs-Lorsque les muinitk>ns de l'infantere se fi rent rares et lorsque les off.leie-rs d'artillerie de pncmlère ligne voulaient en-jager leurs batteries de première ligne sur les masaei.3 oompaasss assaillantes des Aiigais, pour dégagor 1'' nfanterie, ils rétablirent la oommunioation, en dépit du plus violent feu ennemi. Sans cesse les grenade® angla.&cs coupa ent leurs fis, mais infatigablement les Stélépho-rijsites s'élançaient à travers l'es ruines de la. v.lle pour réparer les installations déduites et parvinrent au uernier moment t." rétablir La ooim m un'cation avec Les batteries qui déo niaient alors à leur tour las colonnes d'assauft ennemies, do sorbs îu>9 la localité put être gardée. La guerre en Extrême-Orient. Kharb ne, 18 avril (reçu tardivement). — Les bolchév stes aura.ent soumis au jouv-e rnennant chinois une dernière pro-posjùlon de leur livrer le chef de cosaques fc>amono\v, après avoir désarmé les troupes de oelui-o. Les Chinois ayant refusé, les bolchéviste3 auraient bombar-ié, sans succès toutefois, la gare de Tau-ris, riveraine du chemin de fer de Mande eh our e. Des informations sérieuses an-aon&ant que les bolcliévisbas ra-ssemble-alent des troupos à qu«elque distance lo Vladivost-ock. Irrcstatioa d'an ch-c# révolutionna re en Ho.lande. La Haye, 19 av'ril, •— Le «Korrospon-Jenz Bureau» annonoe l'arrostat on de De Vissor, l'un dos chefs du parti so-;li*l:sta révolut.onnaire, à cause, paraît-1, des dernjars troubles survenus dans a cap.ta/a résidence royale. La loi ilo recrutement en Ang'etcrre. Amsieruam, 19 avril. — On inando à .' «Aigeroeon Haodelsblad» : La loi sur 0 pecruteme.it est entrée on vigueur, iprus avoir é'té adoptée hior à la Cham->re do3 Lords. Une importante améiioi-a-iion sb puis que toutes perso-nnes qui, 111 x berioos du jugement d'un tribunai de services, auront oté exemptées, devront to faire inscrire aux « Volunteers » pour luUint. qu'il n'ex-flte pas de ra sons valables de les dispenser égaemont do ce lernier 3»rvi<o3. D'après Lord Lansdow-»s, on s'attendait à réalise.r a«insi une innée déionsive d'un mjlion d'homme3. i^n outre, le go>uvernement prendrait dos inesmes dans lo but da retirer à l'agr -julture uin ooivain nombre d'hommes e« J»6&si>us œ 30 ans, ainsi qu'un certain nombre do jeunes Anglais (do naissance du naturalisés) qui s'étaient rendus en Lrlando dt. qu'il s'agirait de rappeler. Les délibérât.ons du comité de guerre ang.a.s. Amsterdam, 19 avr.l. — Suivant une information (envoyée lo 18 avril de Londres à un de nos journaux, lo comité de guerre, présidé par Lord Sab'sbury, ot «important SG do ses membres, aurai t délibéré sur la question irlandaise ; il y aurait eu dos divergonoes d'opini.on on-tie Icis partisans du vjeux point de vue uiiioniisbe dans ce'ite queston,et les membres protagonistes d'un règiement établi sur -une b^re fédérativ«3. Aucune décision ff'aurait enoole été pr.se- à oette assemblée.Mutations dans le service do l'aviation en Ar.g.eierrc. Amsterdam, 19 avril. — On mande de Londres à 1' «Algemoen Handelsblad» : A la suite de ia retraite du général major Hugh Trenchard comme, chef d'<ltartina j or de l'aviation, Sir David Hcndor-son psnonce au poste de vice-président de la commission des opérations aérien-dcs, ne pouvant collaborer aux travaux ilu nouveau chef, le général-major Sykes. U'oslt depuis 1913 quo M. Hend-sraon était attaché à ce scrv ce, où il avait été promu à la direction générale. Les crédits gouvernementaux. Amsterdam, 19 avril. — On mande à l' «Algemoen Handelsblad» quo 1e gou-vcmetiient canaidien aurait accordé un »rédit <le 50 millions de dollars aux fins de compléter le matériel roulant des chemins de for. On apprend, de même source, que les chemins de fer argentins auraient ,sollicité de leur gouvernement Paulooriaaikxn d'augmenter leurs tarifa da 10 p. c., l'a-ugmeaitation de 22 p. c. déjà appliquée ayant été jugée insuffisante en présenoe des nécessités de la situation actuelle. DÉPÊCHES ijr uuiuuai-uuiu. in u Ainu iis, Berne, 19 avril. — Les correspondants du front français annoncent que l'artillerie allemande, qui a bombardé jusqu'à nrésent feulement la ligne de chem'n de fer d'Amiens, canonne maintenant également les faubourgs d'Amiens avec ses nombreuses us nés. De nombreux our vriers seraient tués ou b!es?és. Les combats sur l'Avro. Berlin, 19 avril. — Au cours de nombreuses attaqres, effectuées toujours par de gros effect f3, les Français ont tenté après une vigoureuse préparation art il c-rwt que £e condensant de jour en j-our, (ia délogor les Allemands de leurs posi-fc'ons, nouvellement acquises des deux côtés de la ■route A lly-Moreui. Ma.'gré des attaques exécutées sans égards,l'ennemi n'a pu pénétrer passagèrement dans notre posit'on et fut rejeté partout au cours de hardies contre attaques. Il a renouvelé plus tard ses attaques à l'aide de tanks et fut toutefois également repous-?é nettement. Un tank esit resté entre nos mains. A part'r de m di, l'ennemi a dû renoncer à ses attaques à la suite fie ses rertes sanglantes considérables.L'ac. tivité de I'art-llerie a cependant perduré des deux côtés avec une intensité no» diminuée. Les pertes anglo-françaises, Hambourg, 19 avril. — Du «Hamburger Fremdenblatt» : Depuis le début de l'offensive a'iemando, les pertes sanglantes et non-sanglantes des foroes a.n-glo françaises s'élèvent à environ 400,009 hommes. Les alliés ont perdu au mojis 1500 canons. Dépôts de l'armée belge anéantis. Borne, 19 avril. — Du Havre au «Nouvelliste de Lyon» : Les dépôts do l'artillerie et du gén e de l'armée belge, qui contenaient do grandes provisions de matériel, sont devenus la proie des flammes, dans la nuit de vendredi à samedi derniers. Le bombardement de Paris. La Haye, 19 avril. — Mardi, un atelier 00 u vert d'un t.<>. 1 vitré où fera, va illaienè queJques femmes, a été atteint par une gienade provenant du canon à longue portée. Il y a eu quelques victimes. La paa.que a été vite réprimée. La situation des Anglais d'après eux-mêmes. Londres, iy avril. — Du «Daily News»! Foch s'est décidé à envoyer des renforts français à la rescousse de l'aile gauene anglaise, parce que la pression des Allemands est (àevenue bellement forte en cet endroit que ia ligne ïpies, jMieuport s'ea trouve mionacee. ue ooinmanueiuent suprême de l'armée française s est ©gaiement rendu compte que l'auversaure ten» ter a, aussitôt qu'il On aura l'oocasion, do pousser jusqu à Haaeprouck. On devine oa qui se passer a. t alors. JNion seulement l'armée beige devrait évacuer ses positions et ainsi l'on aevrait abandonner les plus fortes positions défensives du monde, ina-s tncoie l'aile gaucho des troupes anglaises aevrait être considérablement lepiiee. Line autre oonséquenr ce sera.t l'evacuat.on de iNieuport, de Furnes, de Dunkerque, de Gravelines; d serait même pour le moins douteux quo nous puissions garder Calais, il faut ben admettre aujourd'hui que la bataille près d'Armenaères constitue la véritable attaque princ.pale ues Allemands. Feu à peu la situation oommence à s'é-clairo.r. Far l'attaque pu.ssante et de grand style entamee en mars et qui lui livra la ligne iNoyon-Montdidier Morouil-Aibert-Arras, Hjidenburg semb.e n'avoiï voulu réaliser autre chose qu'une couverture de flanc pour la bataille pr_n-cipado près d'Armentièies. Si cette hypothèse se confirme, la Franoe a tout inltérêt à empêcher l'encerclement menaçant et les pertes ultérieures de l'armée anglaise. Bien qu'il n'y ait aucun motif do désespérer, la situation est grave. Las armées allemandes ont remporté dos succès stratégiques extrêmement importants. Tout progrès ultérieur, ne fût-il que de 10 kilomètres partant d'Amiens ou de Compiègne dans la direction de Faris ou cl'Armentières dans la direction d'Hazebrouck, doit menacer à un tel point la cap-tale française ou los positions de l'armée anglaise sur la eôte française, que les déc-s.ons les plus grosses de conséquences s'imposeraient. Une opinion italienne. Berne, 19 avril. — Le «Corriore délia Sera» reconnaît l'importance de la conquête do Bailleul et l'appehe le prem.er gros succès des Allemands dans la bataille près d'Armentières. Serrés par l'étan allemand. Front de l'Ouest, 14 avril. — Une fois de plus, la marche progressive des Allemands s'est traduite, outre le gain de terrain, par un avantage accessoire qui, pour une guerre da positions, équivaut à une victoire importante : les trouuos allemandes ont re*s

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