Le bruxellois: journal quotidien indépendant

2296 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 18 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qz22b8x60p/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

DEUXIEME 'ANNEE?5— N" 230, TIRAGE JUSTIFIÉ 58000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION B MARDI 18 MAI 1915. LE BRUXELLOIS ABOWUVHIMaWTO I 2 gffig 12 feiacso — 6 mois, 7 fraies. ~3 ejoïSj 4 tas® 1 mol», S jro-oxn^is; exa,otitiL5fâ:0 . liidépentiaa ^DAÇTION, AOySMlSTh>T8@5!i° ^USLîeilTI •gg„ J-***® Skffwasav 2Ss"«s^®S.a®© âJmOlVGBB 1 faito-Dïvers, îa ligne 2 francs» Nécrologie{ la %ae ï (ticeâ Pstits* saaoïBcea,, Sa line St seatees 2La g'xi.ox-re navale VUE D'ENSEMBLE lTe Phase, — Août 1914 à Février llfa*f (SUITE) La seconde grande bataille navale de c&» e première phase — août à février — fut la sut. i et la contre-partie de la bataille aux côtes di Chili. Après l'issue de celle-ci, malheureuse ir les Anglais, la flotte britannique de l'amiri Crad-dock ne ce-ssa de surveiller l'Océan PacL» |ue et l'Atlantique pour surprendre les navires e<; ternis. Elle avait été renforcée de deux grands ci- seurs. Ceux-ci, uvic le cuirassé Canopus, les c* iseui-s blindés et les croiseurs légers arrivèrent 7 décembre à Port-Stanley, dans les îles Mit, mines ou Falkland, de l'autre côté de la côte cl®, ienne et dans l'Océan Atlantique. Les deux grar.«f i croiseurs pénétrèrent dans une baie entourée ir des terres où ils étaient complètement cac. lés. L'escadre allemande arriva dans la maWiée du 8, dans l'intention, évidemment, de sur. endre Port-Stanley et de s'en emparer. Elle te taqua l'escadre anglaise qui riposta. L'action ét'«. | déjà furieuse et les chances à peu près égales, |uand les deux grands croiseurs sortirent à toute itesse de la baie. L'amiral allemand, comte vo Spée, se rendant compte qu'il était tombé di? i une embuscade, donna par signaux à son escac i l'ordre de se disperser, mais il était trop tar puisque déjà le Scharnhorst et Le Gneisenau ■■■■ trouvaient à portée et devinrent immédiate!» t une cible pour les croiseurs de la classe des read-noug'hts. Les croiseurs légers étaient enga| > contre les autres vaisseaux ennemis. Le Scha • ihorst et le Gneisenau luttaient courageusemen mais leurs obus retentissaient sans causer des légats contre les épaisses armures. Le Scharnha f justifiait sa réputation (Te meilleur tireur de. t. marine allemande; pendant quelques insta !s ses obus arrivèrent sur les ponts, l'un brisai même le carré des officiers sans blesser cependant personne. Pendant ce temps, des salves des ca- ms de 12 pouces battaient méthodiquement les oaves des vaisseaux allemands, les balayant de li poupe à la proue, déchirant leurs cuirasses légè) i, faisant dans leurs flancs des trous béants. D flammes s'élevaient à la partie supérieure du I» harn-horst et du Gneisenau, dont graduellemen' es canons se turent sans, du reste, que l'ami 1 von Spée eût signalé qu'il se rendait. F in a*- aient, quand le Scliarnhorst et le Gneisenau coi Irent, leurs derniers canons tiraient encore, corn- e par défi. Von Spée et un de ses fils périrent v mtai-rement.Au même moment, le Glasgow rattrapa i Leipzig. Après deux heures de combat, le Lei; ig fut coulé. Les autres croiseurs anglais rattrapère plus tard le Nurnbërg qui, a y an t refusé de- se ndre, fut rapidement coulé. Le Scharnhorst n'eut aucun homme sai 6; du Gneisenau, 7 officiers et 171 marins furc ; sauvé; ; du Nurnbërg aucun officier et ser. nient 7 marins, du Leipzig enfin 4 officiers et ]■' hommes furent sauvés. Les deux transports qui ■ scom-pagnaient l'escadre de l'amiral von Spée urent tout leur équipage sauvé. On peut donc • aluer à plusieurs centaines lés pertes en vies ht aines du côté allemand. Deux navires allema ïs, le Dresden et le Pvinz Eitel-Friedrich réusc ent à s'échapper. Ajoutons que par un retour hi« rique étrange, les deiix plus importants navir alle mands que les Anglais détruisirent dans cette b; taille portaient les noms de deux généraux pru siens qui, en 1813, luttèrent, aux côtés" de l'Ai gleterre, contre Napoléon... Nous dirons plus tai les aventures de l'Eitel-Friedrich qui, renouv lant les exploits du vaisseau-fantôme X'Emdei réussit à parcourir les mers jusqu'au 13 mar coulant lui-même plusieurs bateaux ennemi Quant au Dresden surpris le 15 mars par trois m vires anglais près de l'île Juan Fernandez,en.fa< de la côte chilienne, célèbre par le séjour de B< binson Crusoé, le héros du roman si connu de Di niel de Foë, il fut coulé par le Glascow qui déj avait participé aux batailles du Chili et des île Falkland. Il paraîtrait que, se trouvant dans 1( eaux territoriales du Chili et ne pouvant résiste ni songer à s'échapper, le Dresden envoya un pa lementaire pour réclamer le privilège de la nei tralité. Néanmoins le Glasgow passa outre. L( réclamations diplomatiques du Chili et les ei cuses du gouvernement anglais en avril 1915 sert blent bien établir qu'il y eut une violation de lois de la guerre par le Glascow, Tels furent? e deux actes, plus un dénouement, les aventures d la flotte allemande d'Extrême-Orient, échappé de Kiao-Tchéou qui résista trois mois aux Japt nais qui le bloquaient, et qui non sans gloire err sur les océans Indien, Pacifique et Atlantiqu sans nul esooir de rallier la mère-patrie ou d'e recevoir de l'aide. On sait comment VEmden fut coulé par 1 flotte australo-britannique près des îles des Ce cos. Son commandant et une poignée de ses ma rins réussirent même à s'échapper et. après u voyage accidenté, ils viennent d'arriver à Dama où les Turcs les ont accueillis avec chaleur. La troisième bataille navale importante d'aoti à février n'eut poiut lieu dans les mers loin îalnes, ; .! c'est-à-dire dans la mer du Nortf, a proximité u Hoek van Holland. Il semble que la flotte aile mande qui, par deux fois déjà était, allée bom barder la côte anglaise à Yarmouth (3 novembre) à Hartlepool, Scarborough et Whitby (16 décem bre), voulut renouveler une troisième fois la me me hardie entreprise. Mais cette lois elle rencon tra dans la mer du Nord, près d'Hslgoland, de forces anglaises supérieures. Le 24 janvier, 7 h. 1/2 du matin, les torpilleurs anglais signa lèrent l'ennemi qui se trouvait à une distance d 14 milles. Ils reçurent l'ordre de s'opposer au Allemands qui, visiblement, voulaient retourne en arrière. A environ 16 kilomètres de distance les navires anglais ouvrirent le feu qui porta environ 15 kilomètres. La flotte allemande répoi dit. Le Lion et le Tigre, qui étaient en tête de autres unités de l'escadre anglaise, furent u 7Hornent seuls en action. Aussi exposés au fe concentré des vaisseaux allemands, ils eurer beaucoup à souffrir, spécialement le Lion. A me sure qu'ils approchaient, les autres vaisseaux ai glais prenaient contact avec l'ennemi. Une attf que des torpilleurs allemands fut repoussée. , 11 h. environ, un coup réussit à endommager 1 Lion qui vint à bâbord. Cependant VIndomivabl reçut l'ordre de tenir en respeot le Blficher, déj dans une situation critique. Le reste ele l'escadi anglaise se mit à la poursuite de l'ennemi, mirai Beattv avait hissé son pavillon du Lion si la Princesse Royale. Finalement, la présence cl sous-marin s allemands obligea les Anglais à ai rêter le combat. (A suivre.) TONY. Uszj en TROIS»; HE PAGE les derniers f* ;lé-grimniss arrivés pend ant la mslt nima——awaeg'.fligv.'i imrhki DÉPÊCHES un. tiiN ri AuiJci Borne, 15 mai. (Télég-ramme de l'Agei ! Ste-fani). — Le lîoi a reçu en audience, me rs du matin, d'abord Marcora, ensuite Carcano <•- alors Salandra. PORTUGAL., — Des tro lies Paris, 15 mai. — On mande à l'Echo à. Paris que des troubles graves auraient éclaté à t «bonne. La flotte aura pris part au mouven#, nt de révolte. Le . : ci- j-, !'f publique s»» lit en fuite. hyea, 15 mai. — On maj ,t]3 de Madrid k,( Ré-pubttccàn : De grandes marnatations eirrf*'t ïi«u à Oporto. Plusieurs bombes ont fait explosion. I police a tiré sur les manifestants. Pour rétabl l'ordre on a dû requérir la garde républicaine. ANGLETERRE. — Les grèves à Londres Londres, 16 mai. — La capitale est menace d'une grève sérieuse du personnel des tramway Hier plus de 2,000 conducteurs et wattmen ne : sont pas présentés au travail. ANGLETERRE. — Les survivants du « Goliath » Amsterdam, 14 mai.— On annonce de La Ha^ aux journaux d'Amsterdam : 20 officiers et 1£ hommes du cuirassé Goliath ont été sauvés. ANGLETERRE. — Les pertes britanniques Londres, 14 mai. — La dernière liste des perti annonce une perte de 103 officiers. ANGLETERRE. — Les excès de la populace Copenhague, 14 mai. — On annonce de Loi dres au Nationaltidvnde : Londres est sous la d mination de la populace. Les pillages des mag; sins, auxquels participent des hommes, des fen mes et cites enfants, prennent un caractère grav La policé est impuissante ou refuse d'interveni Dans le voisinage des Eastindian Docks, les A amanels ont dû s'armer et se concentrer pour pr téger leuTs propriétés. 64 magasins et cafés de i quartier on$ été complfrfffriifent eîtffruit's. Lets ma chandises et l'inventaire {tout le contenu desmaî-i sons) furent jetés à la rP". Beaucoup d'agents du police et de civils ont été blesst1'^ En beaucoup d'endroil les religieux tentèrent d'arrêter les sauvagerie! le la foule. Le gouver-l" nement est visiblement )>■ îpuissant contre la po-3" pulace instiguée par lei nenée v de la presse et reste passif. Les postes ms le;i quartiers isolés " de la ville sont visiblement renforcés. (j ANGLETERRE. — Pour fie maintien du « »>«tu quo » britannique s. Londres, 14 mai.— Le ^aily Mail écrit : Quel-i- ques-uns de nous commet ■ent à s'avouer que noie tre énorme tâche actuelle n'est pas de refouler les >- Allemands, mais de noue maintenir où nous som-i- mes. En ce moment, l'é île de l'Allemagne est à ascendante. Le journal a:mte : En fait, les cornas muniqués du Grand Qn.' lier général allemand is sont à l'ordinaire véridiqrws ; de plus, ils sont pu-r bliés avec une grande ponctualité. Les attaques allemandes commencent ^'ordinaire au lever du i- jour et le soir les commu iqué» sont télégraphiés s dans le monde entier. ANGLETERRE. — Une ffctime du « Lusitania » s Paris, 15 mai. — On Mande de Londres au a Temps que le cadavre du ,'ichissime Alfred Van-e derbilt a été retrouvé et tr nsporté à Queenstoivn. e RUSSIE. — La «S^acle russe en Galicie Londres, 13 mai. — Oii .mnonce de Pétrograde a au Morning Post en date ên 11 mai : D'après teu-e tes les apparences, les Allemands n'ont jamais 1 plus que maintenant eu de meilleures raisons pour crier victoire. Une «taille d'une semaine a a forcé les Russes à la re{-. îite. Du côté russe, il n'est §<■ mé aucune déolaration au sujet de ces faits, si ce st'est que l'ennemi pvait I pour lui la force dominaniî de ses lourdes sktte-s ries .La débâcle est si comr., lètement incompréhensible qu'on aurait le dréiii, si les communiqués t officiels n'avaiant pas da >rime abori avoué les pertes considérables, de cfiire qu'il y a des nou-mllca, incomoréhensiblet- pour, le profane, d'un ® " rftc5.-îfix ^ • -"^*7."" — -vuu - RUSSIE.— Pour se procurer lé nerf de la guerre Pétrograde, -14 mai. — '(/empereur a approuvé > l'impôt de guerre provii re pour les personnes exemptes du service militare et a ordonné sa mise en vigueur. POLOGNE. — Le nouvesfc siège s de l'adminif" nation civile allemande '*■ Berlin, 14 mai (officàM). — On annonce de " Posen : Le siège de l'adîs inistration civile pour e la Pologne russe sera tra: sféré le 15 mai de Po-5 sen à Kalisch. Toutes 1»; requêtes doivent être r adressées à l'avenir : A 'administration civile impériale allemande poui a Pologne nusse à Ka-^ lisch. TURQUIE. — L'î^-aciue des 'iardanelles s Potterdam, 15 mai. - On annuice de Myti-Q lène au Daily Telegraph Le Que ai Elisabeth et II d'autres navires de guen ont concentré leur feu * contre Playare afin d'em cher l'ennemi d'avan-" cer de Playare vers Galli >li pt. ur se joindre au:: troupes turques. Mardi. I i forts des Dardanelles ont été bombardés penda. ; treize heures. EGYPTE. — D? prisonniers turcs e Paris, 13 mai. (Havas. ' — Ûn certain nombre de prisonniers turcs son ..rrivés le 11 mai au Caire. ETRANGER FRANCE. — Les prof, i des fournisseurs français.'— De VHumanité : e citoyen Mistral vien de déposer à la Chaïubrr française, au nom dt groupe socialiste, une pi josition de loi tendan à limiter les profits des IV irnisseurs de la. guerri a et de la marine, par la ï ivision des marchés e ir par le remboursement à l't vtat des bénéfices supé rieurs à 10 pour cent. Dans son exposé des m* tifs, le citoyen Mistra ie dit que les socialistes « n mtendent en rien i»te>j s. 1a suspicion sur l'ensenxh in des fournisseurs.Mai; ie à côté d'imiustriels probe,- et consciencieux, nou; avons à déplorer la condn .ie des fournisseurs qu r'ont vu dans les circonstances tragiques que tra verse la France qu'une b>, ane occasion de s'enri 0 chir ». De ceux-ci, l'exposé dt« motifs cite des exem pies, comme celui de « ' nuvertures achetées eî fabrique à fr. 4.75 et livr >s, en fin de compte, ; 's tel régiment, au prix de 1 francs j. Des gains aussi illieit i doivent être réduits conclut Mistral. La réi ration des préjudice l- causés à l'Etat s'impose. . ie groupe sooialiste es certain d'avoir derrière lu , sinon une grosse ma v jorité à la Chambre, au nit-ins toute la populatioi laborieuse et probe de Frseace. c FRANCE. — Pou't U<e mutilés, — Dans ui il jounKfl suiïse nous lisom'j le réoit d'une inté ressante visite à l'école pftifessiaanelle ouverte : îe Lyon pour les amputés ei infiî«||tes de la^ guerr. r. rifi pouvant plus eifï»r r"'ur ancien métiffr. LA GUERRE «uommunxcïues oiiiciexs RUSSES Péfrograde., 15 mai. —* etat-m&joT annonce sous la date à 1' Dans la iè£}on de Scliaulen le combat se développe avantageusê^ent pour nous. Nous fîmes au cours de la journée (ifo nombre de prisonniers et nous (ivons capturé des ntob$railleu-ses.En Galicie occidentale le combat a diminué dg. violence. Nos troupes se rassemblent petit à peîiî sur la ligne d t San avec le but d'occuper un front plus étroit, hrsque les Autrichiens avaient évacué les vositf ms renforcées qui s'étendaient sur une longueur de 140 km. de la Bistritza jusqu'à la frontière roumaine, elles se sont retirées au de-làrdu Pruth. TURCS Constantint,r>le, 15 mai. — Le Quartier général mande : Près 'VAri Burnu, Vennemi n'a pu sortir de ses retram hemeiits malgré les renforts qu'il a reçus. Sur que lques "frints, il a essayé de prendre V offensive, m lis il a échoué grâce à nos puissantes contre-att\ques. Vans le secteur de Sedd-il- Bahr, il conserve ses anciennes positions ei ïestet inactif. Un de nos aviateurs a lancé avec succès des bombes sur un campement ennemi. L«i ren* forts ennemis envoyés pour combler les vides eau* sés par les pertes, ont été dispersés par le feu de nos batteries que nous avions fait avancer. Lo navire anglais qui a sombré hier matin dans la baie de Morto est le croiseur cuirassé anglais Go» liath. Une grande partie de l'équipage a péri. Ce succès est dû à notre contre-torpilleur Muavonet-» 1-rMillye, qui est rentré indemne après av&W ao* corfcoli sd mission. Nos batteries ie la côie «ni obligé des torpilleurs ennemis à se retirer. On a enteridu de fortes explosions sur les torpilleurs enn^nis. Nos batteries du littoral d'Anatolie ont ç .tonné efficacement le lieu de débarquement d-es ^camps ennemis de Sedd-il-Bahr et y ont provoqué un grand incendie* Le croiseur cudrassé Charles Martel a été atteint deux fois pendant qu'il nonnait nos batteries d'Anatolie. Le croiseur français Jeanne d'Arc a essayé de débarquer des trouves à Fenique, sur la côte d'Anatolie, mais nous avon8 contre-attaqué et mis en fuite les soU dats qui avaient débarqué; le croiseur s'est retirât Suî les autres fronts, rien d'important. L'école est installée dans un petit château du t XVIII9 sièclc II y avait au début d'avril 69 élè v ves, et l'on a* énageait déjà l'école pour en reoe voir une cent ine. On nous inV-oduit d'abord dans l'atelier de pn- [ peterie et de reliure. La plupart des élèves son1 des manchots.'Debout® et penchés devant les g-ran ( des tables, ilf: plient, de leur main unique, le^ > feuilles de papier. Leurs gestes ne paraissent pas encore trèsna.'1 urels. Et, cependant, depuis le peu i de temps oue l'école est organisée, ils ont réuss' , à confectionner toute cette pile de registres que f Voici ma i îr'enai^ ^^fo'iïîe urs. ils soin-à la turque, Fsur jambe de beis allorgee à eôté | d'eux, et ils * rusent des vêtements d'hommes eB > velours eôtelff Ils n'engendrant pag la. Mélancolie tous ces ai&Bti >ntis tailleurs. Ils plaisantent en tirant l'aiguiHe. La classe c^es comptables est très nombreuse. Ils sont a-ssis devant leurs pupitres ; ils font Uurs devoirs eomx* i des éceliers sages. Ils so«t vêtu? uniformément d'une veste de drap sombre à bon-tons de métal Nous nous penchons sur les pages si nettes : ceî îultivateurs, ce mécanicien, ce maçon, se sont p itiemment formé une écriture clai re; quelques-i ns apprennent à écrire de la mair g-auche et y,r- ussissent déjà fort bien. Nous arriv us dans un jardin sur lequel s'ou vrent les a tel: rs de cordonnerie et de menuiserie. Les élèves pr- narent des semelles, cousent la tigf dos bottines. : >éjà toute une série de souliers alignés témoign du travail accompli. TjGs menu if ers confectionnent des tables en sa-pi/i pour Jeu; dortoir. Le tiroir, le double rayon, tout est fort ! ien terminé. Deux manchots exécii-I tent un trava. ; à la lime. Ils ont tourno des .rond.* I de serviette. ANGLETERRE. — Le Parlement serait prorogé. — M an hester, 14 mai. — Comme l'annonce de Londre i le Manchester Guardian, le gouvernement n pense pas que les nouvelles élections pour 1&. 6 soient possibles si la guerre continuait et il s l'intention de prolonger, conformément à la loi la période de la législation aussi longtemps qn - durera la guerre. ALLEMAGNE. — Au Rpichstag. — Berlin, 14 mai. — V ms la séance de ce jour de la commission du budget du Reichstag, le secrétaire d'Etat M. Drlbruck, a déclaré, en terminant ses explications ' u sujet de l'alimentation du peu- v«, oue « le froment de pain pour l'année <mju- ante n'est p' s seulement suffisant, mais qflPW. s peut même c;- >mpt-er sur une plus forte réserve, i Même des incidents particuliers, comme l'incen- j die de maga? ns, le retard de la récolte, etc., ne ' pourront, dit il, nous mettre dans l'embarras. Quant aux pi nmes de terre, toutes les prévisions ; "jnt dépassée--. La provision serait grande. Il ne | i pourra pas êf-re question d'une disette en pom-i mes de terre. L'élevage des porcs ne devra plus être restreint La fabrication de marchandises de Conserve n'e plus recommandée. » Un autre ré- ; 5 '3re«entant d irouveraement a déclaré oue la pro-- -«v/iion totale les vivres est réjouissante et favo-. r*~3e. 1 SUISSE. La guerre et les chemins de fer. — Le budget des chemins de fer fédéraux suisses • t se termine cette année par un déficit de 17 mil- ' lions de francs. On s'attendait, paraît-il, à un : plus mauvais résultat. Le déficit est en partie couvert par un boni de 8 millions réalisé en 1913. ITALIE.-— Démission rlv gouverneur dé l'Ery- : hrée. — Lugano', 14 mai. — Le marquis Sal-ago Ràggi, gouverneur de l'Erythrée, est ren-ré en Italie et a donné sa démission. ITALIE. — La révolte en TripoJ.itaine. —-» 'ripoli, 15 mai (Agence Stefani). — Un déta-hement d'infanterie et de cavalerie italien a été ttaqué avant-hier après-midi dans la région de lisurata par des révoltés. L'attaque a été re-pussée. Les Italiens ont eu II soldats tués ei officiers et 29 soldats blessés. EGYPTE. — Au canal de Suez. — Des «onu atâu&â uv-ieirç , i i j iTfi V is , ; J:r ^^.n -p'.crds 'luç>- 'urcs de Svrie. Il iinpt,irt4 ele çonnaî#^^£^SST nration de ce canal, creusé par de Lesseps, en« re 1859 et 1869, pour relier la mer Méditerra» ée à la mer Bouge. Au temps préhistorique, l'isthme de Suez étais n partie couvert d'eau; l'embeuchura du Nil onstituait une baie communiquant naturelle» lient avec la mer Bouge. Deux chaînes de aon-agnes peu élevées bordaient cet ancien détroit, ujourd'hui comblé par les sables, et dont il ns este que les lacs Amers. Le canal de Lesseps utilise ces lacs et les relie l'une part à la Méditerranée et d'autre part à a mer Bouge. Du côté Sud, le canal part de Suez. po»t situé i l'extrémité de l'un des minces bras de mer qui ■nserrent à sa base le mont Sinaï. i n canal ohe-nine d'abord vers le Nord à travers un plaise de tables et de galets, .«ans autre obstacle que le massif rocheux de Clinlouf, long de 8 à 10 kilomètres, •t auquel suceiède cette dépression marécageuse ies lacs Amers, d'une superficie de 15,000 hec-ares environ. Plus au Nord, \p s»] s'élève de 4 à 5 mètres au-tessus du niveau de la mer. C'est le seuil du Se-rapeum. Six kilomètres plus loin, on rencontre Le Birket-el-Timsali ou lac des Crocodiles. A ce iac aboutit, du côté Ouest et perpendiculairement à la direction du canal, un sillon naturel ippelé Ouadi-Toumilat, qui reçoit les déborde* ments du Nil. Au Nord du lac des Crocodiles, sur une longueur de 13 à 14 kilomètres, le sol atteint 12 à ta mètres d'altitude. C'est le véritable iithmo, <eule dio'ue réellement annarente, et connue sous le nom de El-Guisr. Lorsque, en continuant vers le Nord, le sol étre-oris son niveau ordinaire, l'aspect du pays a ehan. Sfé. On rencontre des marais, des plaq.pe» da végétation, une étendue d'eau nlus régulière, plus îtable. C'est, le Berket-el-Bnlhah, ou lac de» Vapeurs Humides. Enfin, le canal entre dans des [animes en commnication ave?, les dérivation! du Nil et avec la Méditerranée. Le tracé total est de 164 kilomètres, parmi lesquels 147 furent creusés de main d'homme. —. CONTE VU u BRUXELLOIS» Suprême sacrifice — Vraiment, je ne regrette plus rien et je suis aus» leureuse qu'il soit' possible de l'fcfcre. Par cette journée de printemps, où Ca.rt««5 une guirlande de fleurs jetée au bord des flots les, ces mots résonnèrent comme un écho de la joyeuse. Et de cette femme, jeune et balle eneer», w bonheur paisible émanait. Appnjéa oontre le mur <!• te terrasse surmontée par la huîe vive d^s ToSJert, eîl*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume