Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 21 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jd4pk08r23/
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4"* Année N. 1009 td. E CINQ CENTIMES Samedi 21 Juillet 1917 A8OHNEMENT^P0STAl, ED. B Bruxelles - Province - Etranger s mois ï Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. I Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les «eux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-Mkt.20 TIRAGE :!IO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois AJNNUNLifc.5 — La ligne Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-50 La grande ligne 1-00 (Rédacteur en Chef : Ken é Armand. tournai QuMMIin lafiipgiias?! Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | bruxelles, 45, RUE HENRI MAUS f I IKAlâË.: HW.W" PAR JOUR Discours du Nouveau Chancelier LA GUERRE BililMlgiiipiS ifilsliii ALL&MANDÇ BERLIN, 20 juillet. — Jfjiael de midi : •jfneàUô ue ia gusïx'e à i'ouesi. Gïoupe a armôe du leid-maïéchai général prises héritier iiupprecht de Baviëre ; En Flaruxre, après une matinée pluvieuse qui a )eu pour conséquence une diminution temporaire de l'action, la bataille d'artillerie a atteint à partir de l'après-midi de nouveau une exirème violence. Des poussées ennemies près de Lombartzijde et à l'est de Messines ont échoue. Au front d'Artois, vive action entre le canal de La Bassée &t Lens, particulièrement au sud-est de Loos. Près de Gavreile, des bataillons anglais, attaquant la nuit, ont été repoussés. Près de Monc'ay, également, les Anglais ont attaqué de nouveau après de violentes vagues de jeu, sans obtenir aucun succès. Au sud-ouest de St-Quentin, les Français, au cours de vaines attaques, trois fois répétées, contre les tranchées gagnées par nous, ont éprouvé des pertes sanglantes. Groupe a Uiiii3a au &io&pruis aUemand; Au nord-ouest de Craonne, des troupes de h* Mark et de la garde, après une brève et intense action d'artillerie, ont pris des éléments de la position française sur le Winierberg. L'ennemi a opposé une résistance acharnée et a subi de lourdes perles. Nous avons fait plus de 375 prisonniers et capturé de nombreuses aimes de tranchée. Le soir seulement, des contre-attaques françaises ont été dé-clatichles. Elles ont abouti à de séiieux combats nocturnes, au cours desquels nous avons cédé quelques-unes des tranchées conquises. Près des autres armies et au Œioùi. u armée du ieidmaréehal général duc Al breçût de Wurtemberg : pas d'événements particuliers, sauf engagements taux avant-postes, à l'issue favorable pour nous. Théâtre de ia guerre a l'Est. Groupa- d'armée du feid-maréchal général i'rtace Léopoid de Bavière: Le 1er juillet, le gouvernement russe avaii poussé une partie< de l'armée russe à l'offensive qui, après quelques succès initiaux clairsemés, s'est arrêtée a ia suite et énormes perles. Le soldat russe, dont le désir de paix s'est manifesté à presque tous les endroits de notre front par des tentatives de rapprochement, a été encore une fois inutilement sacrifié pour l'Entente. Comme risposie à l'attaque des Russes, nos troupes ont commencé hicr une contre-attaque. Sons le commandement personnel du chef suprême princier, des corps d'armés allemands, après une préparation d'artillerie efficace, par l'artillerie allemande et ausiro-hongroise, se sont élancés contre les positions russes entre le Sereth et la Slota Lipa et ont traversé trois vigoureuses zones défensives, puissamment fortifiées, l'ennemi a subi des pertes sanglantes et s'et replié en débandae. Nous comptâmes quelques milliers de prisonniers dans l'après-midi. Près de Ju-cobssiadt, Dunabourg et Smorgon, ainsi que le long du Stochod, et depuis la Slota Lipa jusqu'au sud du Dniester, l'action a été considérable. Quelques pointes et àes reconnaissances violentes ont abouti a plusieurs reprises à de beaux résultats partiels. Près de Norvica, sur la Lomnilza, de nouvelles attaques russes ont été repoussées avec des pertes élevé is. jiiont d'armée du général colonel archiduc Joseph: Dans les Car pallies septentrionales, l& feu a été plus intense que dans ces derniers temps. Dans les montagnes égalementi à l'est du bassin de Kezdi-vcsarhely, l'action s'est accrue. Groupe d'armée du leidmaréchal général von Maeiïensen: et Front en Macédoine: Rien de nouveau. BERLIN, 19 ju.llei. — Off ciel du soir : En Flandre la bataille d'artillerie continue. Provoqués par l'offensive que l'armée russe a entreprise sur l'ordre de son gouvernement et en dépit de sec affirmations pacifistes, nous avons passé à la contre-attaque en Ga'iae orientale. Des corps d'armée allemands ont percé les positions russes à l'est de Zloczow sur un large front. La guerre sous-marine. BERLIN, 20 iuin. — Officiel ; De nouveaux succès dans la baie de Biscaya et dans l'océan Atlantique : 21,000 tonnes de jauge. Parmi les navires coulés figuraient un vapeur inconnu, armé el à pleine charge d'au moins 4,500 tonnes qui était escorté par des navires de pêche, un vapeur chargé qui a été torpillé hors d'un convoi. Les chargements des autres navires coulés consistaient, autant qu'on a pu l'établir en marchandises diverses, charbon et argile. AUTRICHIEN VIENNE, 19 juillet. — Répondant aux attaques des Russes, les armées coalisées ont pris ce maiin de bonne heure la contre-offensive en Galicie orientale et refoulé les lignes russes entre Zborow et le Sereth supérieur. VIENNE, 19 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à t'est. Au sud de Kalusz, les Russes, mettant d'importantes forces en ligne, ont tenté de reconquérir les hauteurs que nous leur avons arrachées; leurs efforts ont échoué et ils ont subi de fortes perles. Au nord du Dniester, comme aussi contre Brody, de fructueuses opérations de nos troupes d'attaque ont succédé à une intense canonnade> qui, dans certains secteurs, a atteint ce matin une violence an y oinynia, aes troupes a:amque austro-non-groises et allemandes ont aussi opéré avec succès. Théâtre de ia guerre italien, et théâtre de la guerre an Sud-Est. Pas d'événements particuliers à signaler. BULGARES SOFIA, 19 juillet. — Officiel : Front en Macédoine : Feu d'artillerie un peu plus animé entre les lacs d'Ochrida et de Ptespa, à l'est de la Czerna et sur la rive droite du Vardar. Faible activité combatlive sur le restant du front. Nous avons chassé des déta~ chements de reconnaissance montés des Anglais à \ la Slrouma inférieure. \ Front en Roumanie : Canonnade isolée près d'Isaccea. SOFIA, 19 juillet. — Officiel du 18 juillet : i ront en Macédoine : Faible canonnade tout le long du front. Feu d'artillerie plus vif seulement sur le Dobropolje. Dans la région de la Moglena, un détachement d'éclai-reurs a été mis en fuite près de Minte. Sur la S'rou-ma inférieure, escarmouches entre postes de patrouilles.diOfit en Scumanie : Près da Mahmudia, feu d'artillerie et fusillade clairsemés; près de Tulcea, fusillade; près de Par-kesch, sur la hauteur de Bujak, coups de canon isolés. Paris, 19 juillet. — Officiel de S h. — p. m. : Activité des deux ariaiieries sur l'ensemble du front, particulièrement violenta entre Somme et Aisne, dans la région de Vaucierc —Craonne et sur la rive gauche de la Meuse. Au sud de Samt-Queiitm l'ennemi après un violent bombardement a, hier soir vers neuf heures, lancé une attaque sur un front d'environ huit cents mètres à l'est de Gaueiiy sur le Mamelon du Moulin de Tous Vents. L'ennemi a réussi à prendre pied dans notre tranchée de première ligne, mais une contre-attaque déclanchée par nous au lever du jour, l'a rejeté de la plus grande partie des éléments qu'il avait occupé3. Hier soir après un bombardement d'une grande intensité l'ennemi a contre-attaq^é sur les nouvelles positions du bois d'Avocourt, mais nos feux l'ont arrêté avant qu'il ait pu aborder nos lignes. Des coups de main ennemis sur nos tranchées du Panliéon, puis au sud-est de Sapigneul et dans la région de Douaumont ont complètement échoué .Par contre, un de nos détachements a dans une opération heureuse, à l'est de Badonviliiers causé des pertes sérieuses à i'adversaire et fait des prisonniers. Pans, 19 juillet. — Officiel de Ilh. — p. m. : Au cours de la journée l'artillerie s'est montrée particulièrement active entre Somme et Aisne. Au sud de Saint-Quentin l'ennemi a tenté vers une heure trente sur le Mamelon du Mouiin-sous-Touvent une nouvelle attaque qui a complètement échoué. Après un bombardement d'une extrême violence qui avait duré toute la matinée, l'ennemi a attaqué nos positions depuis le nord-est de Craonne jusqu'à l'est d'Hurtebise. Il a fait donner la cinquième division de la garde qui s'est engagée sur plusieurs points en vagues épaisses; lutte qui a complètement échoué aux deux ailes; au centre seulement elle -a pu atteindre quelques éléments de notre tranchée de première ligne où notre contre-attaque l'a arrêtée après lui avoir fait subir les plus lourdes pertes. Le bombardement ennemi s'est prolongé d'une part au sud de Cor-beiny et d'autre part jusque dans la région de Cerny, où l'infanterie ennemie prise sous nos feux n'a pu déboucher. Activité réciproque de l'artillerie sur la rive gauche de la Meuse. Durant les journées du 18 et du 19, la ville de P.cims a reçu plus de onze cents obus. RUSSE PETROGRAD, 18 juillet. — Officiel ; fc'ront a l'Ouest: La canonnade ennemie a été extrêmement violente dans le secteur de Potulory, au sud de Brzezany el près d'Halicz. Au sud de Novica, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a prononcé une attaque acharnés et a occupé une hauteur. Nos troupes se sont retirées lentement, sur la ligne de la Beresnica. Une heure plus tard, l'ennemi a de nouveau attaqué nos troupes du côté de Novica; nous l'avons repoussé par une brillante charge de cavalerie et nous avons reconquis la hauteur perdue. Front en Soumanie : et Front du C&ucaso: Rien d'important à signaler : iTALïEN' ROME, 18 juillet. — Officiel : Hier> nous avons repoussé des troupes ennemies qui attaquaient nos positions établies sur le Bu-■ chenstein, sur le Monte Piano, sur le Monte Croce de Cigini (Totmino). Nous avons fait quelques prisonniers.L artillerie ennemie a surtout bombardé nos lignes établies dans la légion de Sumna, sur le Pasu-bio, le Vodice et à l'est de Gorizia. Nos batteries ont énergiquement répondu et ont bombardé, en outre, la gare de Nabresina, où un incendie s'est déclaré. Grande activité aérienne sur tout le front. Deux appareils ennemis ont été descendus par nos aviateurs : l'un est tombé à l'est du Monte Sandavielle, l'autre près de Lom (au sud de Totmino). Un de nos appareils a dû atierrir dans nos lignes. ANIiLAJS LONDRES, 18 juillet. — Officiel : A l'est de Monchy-'le-Preux, nos troupes ont encore gagné du terrain et ont fait quelques prisonniers. Au cours d'heureux côups de main exécutés au nord-est d'Oosltaveme et près de Boesinghe, nous avons tué et fait prisonniers de nombreux soldats allemands. Près de Wieltje, nos patrouilles ont repoussé un détachement allemand qui tentait de nous swptendre. Dans les environs du Fresnoy, nous avons prononcé une heureuse attaque et tué de nombreux soldats ennemis. Un certain nombre de combats aériens, dans lesquels de fortes escadrilles ont été engagées de part et d'autre, ont été livrés hier soir. Quinze avions allemands ont été descendus. Quatre des nôtres manquent à l'appel. ■ " '■■■ ■iir,gac«s3bgarasasagbbb.n y lu i& ma [li[i!i Messieurs, Sa Majesté l'Empereur ni ayant appelé aujourd'hui aux fonctions de l'Empire, c'est aujourd'hui la première lois que j'ai l'honneur d'entrer en relations av-sc le Reiehstag. C'est par les temps les plus graves qu'on a imposé un poids écrasant sur mes épaules. Me basant sur Dieu et confiant en la force allemande, j'ai risqué la chose et maintenant je servirai notre cause jusqu'à ce que ma tâche ultime soit remplie. De vous,Messieurs, j'attends une collaboration remplie de confiance, conçu: dans l'esprit qui a si souvent été mis à l'épreuve dans cette assemblée au cours de la guerre. On a vertement critiqué l'homme de grand mérite qui a occupé ce poste avant mpi : critique empreinte d'hoaulité et de haine. J'éprouve le sentiment qu'il eût été plus digne de laisser attendre l'hostilité et la haine derrière la porte fermée. (Très juste.) Ce n'est que lorsque le livre de cette guerre sera ouvert devant nous que uous pourrons pleinement apprécier ce que la chancellerie ce Bstimiann-Holi-weg signifiait pour l'Allemagne. (Très juste.) Si je ne croyais fermement à la justice de notre cause, je n'aurais pas assumé ces- fonctions. Chaque jour nous devons avoir devfrt U: yeux l;s événements qui se sont déroulés depuis trois ans, qui sont historiquement- établis et qui prouvent que nous avons été obi gés malgré nous à la guerre. Les armements de la Russie, sa mobilisation secrète constituaient un grand danger pour l'Allemagne. Participer à la Conférence, tandis que la mobilisation eût poursuivi son cours, c'eût été un suicide politique. (Très juste à droite.) Bien que les hommes d'Etat anglais savaient, ainsi qu'ii résuite de leur Livre Bleu, que la mobilisation russe devait aboutir à la guerre avec l'Allemagne, ils n'ait pas prononcé une seule parole d'avertissement contre les mesures militaires de la Russie, tandis que mon prédécesseur, donnait par son instruction du 29 juillet 1914, la mission à l'ambassadeur impérial à Vienne, de dire : « Nous accomplissons volontiers notre devoir d'alliance, mais nous devons nous refuser à nous laisser entraîner dans une guerre mondiale par l'Autriehe-Hongrle pour n'avoir pas tenu compte de nos conseils. » Ce n'est pas ainsi qu'écrit un homme qui veut déchaîner une guerre mondiale, mais c'est ainsi qu'écrit un homme qui lutte pour la paix et qui a lutté pour celle-ci jusqu'au bout. La marche en avant des armées russes a obligé l'Allemagne a tirer l'épée. Nous n avions pas d'autre choix, et ce qui peut se dire de la guerre, s'applique également à nos armes, particulièrement à notre arme sous-marine. Nous repoussons le reproche que la guerre sous-marine soit contraire au droit des gens et se heurte aux droits de l'homme. (Approbation.) C'est l'Angleterre qui a imposé cette arme à nos mains. Paa son barrage maritime contraire au droit des gens, elle a intercepté le commerce neutre avec l'Allemagne ©t a proclamé la guerre de la faim. Notre faible espoir que l'Amérique, en tête des neutres, s'opposerait à la violation anglaise du droit, a été vain et le dernier essai fait par l'Allemagne pour éviter lia dernière extrémité au moyea de son offre loyale de paix, a échoué. Il ne restait donc à l'Allemagne d'autre moy-ai et elle y était obligée, que de choisir le dernier, comme mesure de représailles éprouvé pour se défendre, et de le poursuivre jusqu'au bout, dans le but d'abréger la guerre. (Approb. unanimes.) La guerre sous-marine donne oe qu'on a espéré d'elle et même davantage. (Approbations.) De fausses nouvelles qui des séances secrètes ont firtré dans le domaine public (très bien), ont produit pendant quelque temps, un certain sentiment de désillusion. Ceci concorde avec l'espoir qu'avaient formulé certains prophètes trop pressés, que la guerre eût pu se terminer, par suite de la guerre sous-marine, à une époque diéterminéî. (Très juste.) Ce n'est pas un service qu'ils avaient ainsi rendu à la patrie. (Très juste ! Tumulte. Sonnette du Président.) J'affirme que la guerre sous-marine donne en ce qui concerne l'anéantissement du tonnage ennemi, ce qu'elle doit donner. De mois en mois, elle ravage davantage la vie économique de l'Angleterre et la guerre qu'elle fait, de telle sorte que le besoin de paix ne pourra plus être longtemps contrecarré. C'est avec une entière confiance que nous pouvons envisager notre vaillante armée sous-nr. rine. (Vives approbations.) Messieurs, je saisis l'occasion, où je puis faire entendre ma voix au loin dans le pays,pour saluer, de notre pays, nos troupes sur tous les fronts, aussi bien sur terre que sur mer, aussi bien dans les airs que sous les flots. (Vives approbations.) Ce que nos armées ont déjà accompli depuis trois ans sous la direction de leurs erands chefs est. sans pTeceaent uans ' Histoire uu iiionw. appro bations.) Notre gratitude est indicible. Mais songeons aussi avec reconnaissance à nos fidèles et vaillants alliés. La confraternité d'armes, issue des luttes ardentes et éprouvée à présent, est désormais à l'abri de la dissolution. L'Allemagne saiura garder sa fidélité d'&lltée, et observer ses traités et ses accords. Les nouvelles de la situation militaire reçues des chefs suprêmes de l'armée sont très bonnes. A l'ouest les offensives aussi bien celle des Anglais, que celle des Français ont échoué, et les contre-attaques de nos armées prouvent leur force entière et leur supériorité. (Vives approbations.) A l'est l'attaque des armées aux millions d'hommes n'a pu se réaliser par suite des dissensions intestines, et un calme relatif y avait succédé. Ce n'est qu'à la suite de fausses nouvelles et d'excitations, qui ont eu pour conséquence d'aiguillonner à nouveau les soidats de ia Russie, que l'offensive actuelle a pu se déclancher. Son but était Lemberg et les champs pétrolifères de la Galicie, afin de pouvoir nuire à notre guerre sous-marine. Sans merci et au prix de sacrifices, Broussiloff, n'a pourtant récolté que de minâmes avantages, et il y a à peine une demi-heure que je viens de recevoir du feld-maréchal, le télégramme suivant : « Au chancelier de l'Empire allemand, au Reiehstag. « Provoqués par l'offensive en Gaiicis, nous y avons engagé une forte attaque. Des troupes allemandes commandées par le générai-feldmaa»5chal, prince Léopold de Bavière, en personne, et appuyées par des troupes austro-hongroises, ont enfoncé les positions russes près de Zloczow. Tous les avantages de Broussiloff sont ainsi de nouveau neutralisés. » — La Grèce, obligée par violence, est entrée dans le cycle de nos ennemis, mais notre front tenu en commun avec les Bulgares, reste ferme. Quant à l'Italie, la dernière bataille de l'Isonzo ne lui apportera point, ni à ses alliés, le but convoité, qui était aussi celui de son offensive : la position de Trente. Au Caucase et en Palestine, le combat sommeille par suite de la saison, mais lorsqu'il se réveillera, il trouvera l'armée turque armée à nouveau. (Approbation.) C'est sans beaucoup a'arrière-pôrtôéos que nous assistons à l'état d'esprit plein d'espoir de l'Entente, motivé par l'entrée en scène de l'Amérique. (Aprobatio.ns réitérées.) Nous avons calculé com-bfcn de tonnage il faudrait pour transporter sur le continent, une nouvelle armée américaine, et quel tonnage ii faudrait pour nourrir une telie armée. La France et l'Angleterre 'e pourraient à peine sans mettre en danger leurs ressources de guerre. Après tous les succès que nous avons obtenus jusqu'ici, nous vaincrons également ce nouvel adversaire. C'est notre ferme conviction et notre ferme confiance. (Approbations.) Nous et nos alliés nous pourrons ainsi envisager avec une calme confiance tout le développement ultérieur des événements militaires. (Applaudissements réitérés.) J'en arrive maintenant à une question brûlante, notamment celle-ci : Combien de temps encore durera la guerre r J'en arrive par là même au foyer de nos intérêts à nous tous. L'Allemc-gne n'a point voulu la guerre, elle nei voulait point faire de conquêtes, pour étendre sa puissance par la violence, et c'est pour ce motif également qu'elle ne veut point prolonger la guerre dans le seul but de faire des conquêtes par la violence, si elle peut obtenir une paix honorable. (Les social-démocrates crient : Ecoutez ! Ecoutez !) Ce que noua voulons en tout premier lieu, c'est que nous puissions nous-mêmes conclure une paix, que nous aurons conquise avec succès. Pendant des siècles, la génération actuelle et les générations futures garùetront de cotte épreuve guerrière, le souvenir lumineux d'un temps d'énergie, de sacrifice inouïs de notre peuple et de nos armées.' (Vifs applaudissements.) C'est dans cet esprit que nous entamerons des négociations, lorsque le temps sera venu. Messieurs ! Nous ne pouvons à nouveau offrir la paix; la main qui s'est tendue une fois loyalement et toute prête à la paix, n'a rencontré que le vide. (Approbations réitérées.) Si nous faisons la paix, nous devons en premier lieu aboutir à garantir les frontières de l'Empire allemand pour toujours. (Vives approbations.) Ce que nous souhaitons, c'est de voir garantes les conditions vitales de l'Empire allemand sur le continent et par delà les mers, par la voie de l'entente et de la compensation. (Applaudissements à gauche et au centre.) La paix doit servir de base à une réconciliation durable entre les peuples. (Vives approbations.) Elle doit prévenir toute hostilité ultérieure entre les peuples, qui serait le résultat d'un isolement économique. (Applaudissements.) Elle doit empêcher que la ligue armée de nos adversaires ne dégénère en une alliance offensive en matière économique,à notre égard. Ces buts, tels que je les conçois, rentrent dans les cadres de votre décision. (Applaudissements.] Si nos ennemis après avoir abandonné leurs désirs de conquête et de nous jeter par terre, souhaitent d'entrer en pourparlers avec nous, alors le peuple allemand, tout entier, et l'arnjée allemande y compris ses chefs qui sont d'accord avec nous à es sujet (écoutez I écoutez! au centre), seront d'accord, pour entendre d'un adversaire qui tend la main, ce qu'il a à nous dire. Loyalement et tout disposés à la paix nous pourrons alors entrer en pourparlers. (Approbations.) Jusque là, Messieurs, nous devons résister, calmement, patiemment, et courageusement. La période actuelle, dans laquelle nous vivons est en ce qui ocncerne notre ravitaillement, la plus dure que nou§ ayions eu à traverser. Ce mois de juillet a été le plus mauvais et nous le savions. La sèche, resse avait retardé 'a croissance et il y a eu effectivement souvent une grande misère. Mais je puis a* cuia \s<- ^ ^ uvw population pourra être ravitaillée de nouveau plua abondamment. (Bravo, très juste!) Je ne puis encore rien dire de certain au sujet de la récolte, mais dès maintenant il est établi qu'elle sera meilleure que celle de l'année passée (très juste). Les épia sont courts il est vrai, mais la formation du grain est superbe et nous pourrons compter cette année sur une récolte moyenne. Dans toute la vaste étendue de l'Empire, la pluie est tombée encore à temps, pour faire grandir les pommes de terre et nous comptons sur une bonne récolte de pommes de terre. (Très bien !) Et si nous usons prudemment pour notre vie économique de ce que la Roumanie et d'autres régions nous donneront encore, la disette de vivres devant laquelle nous nous trouverions sinon, sera également vaincue. Durant ces trois années de guerre la preuve a été fournie que même par une mauvaise récolte comme celle cb 1916, l'Allemagne ne peut être alismée. Par une conception énergique et un rationnement complet, les provisions suffiront et eçci est un avantage in- » contestable vis-à-vis de l'Angleterre. Jusque dans les milieux les plus éloignés, nous avons dû taira la douloureuse expérience que par suite des conditions économiques de la guerre, les relations de is population des villes des campagnes a été troublé®. Ici il importe de donner une explication nette. (Très juste I) Nous devons avant tout prévenir le. agriculteurs de ce que les rations qui leur seront accordées en particulier pour le bétail, sont calculées de telle façon qu'il est exclus au préalable, de se suffire avec celles-ci. Ce fut là une faute de l'aanee précédente, qui a été nettement avouée. (Très juste.) Ceci a naturellement pour conséquence que nécessairement, beaucoup d'infractions à la loi, excusables par là même, ont été commises. La populaucm urbaine de son côté doit tenir compte des ôiiiicui-tés dont souffrent les agriculteurs par suite des conditions économiques de la gu&rre, réciproquement, la population rurale doit avoir la compréhension complète de l 'immensité de la misère parmi la population industrielle des grandes villes. (Très juste.) Lorsque ceci se sera réalisa, un rapprochement s'effectuera, et l'un fera pot ~ l'autre, ce que son devoir lui commande de faire. Le transfert réjouissant de centaines de milliers d'enfants à la campsgne, pouria peut-être y contribuer. Mais nous — devons tâcher par tous les moyens, à ce que o; mai-entendu soit levé, neutralisé et écarté. (Très juste.) Comme je suis à peine en fonctions depuis cinq jours, vous ne pouvez attendre de moi, que je m exprime aujourd'hui à fond et d'une manière décisive au sujet des questions flottantes de la politique intérieure. Je puis pourtant dire ceci : A la suite la promulgation du décret impérial du 11 juillet concernant le droit électoral en Prusse, je me range naturellement à ce point de vue. (AjMvotet'oas à gauche.) J'estime qu'il est utile et iwo-s -ire eu u-: c.;.-tact plus intime s'établisse entre les grands partis du Reiehstag et le Gouvernement, et .je si;'s disposé, pour autant que cela soit possible, et sans nuire au caractère fédéraliste et aux bases constitutionnelles de l'Empire, à faire tout ce qui est en moi pour que cette collaboration soit efffcsce et fructueuse. J'estime aussi qu'il est 6'Hwfcle, que les relations de confiance entre le Parlement et le Gouvernement deviennent plus intimes, par là même que des hommes jouissant, ouire leurs cap^ci-tées personnelles à occuper les positions dirigeantes, de la pleine confiance des grands partis; s&ienf appelés aux fonctions de premier pl:r> Messieurs, il va de soi que tout ceci n'est possible qu'en admettant que d'autre part, il soit reconnu que le droit constitutionnel des chefs de l'Empire, dans la direction de la politique intérieure ne soit point amoindri. (Vives approbations à droite.) Je ne suis point d'avis de me laisser arracher les rênes des mains. (Applaudissements sur tous les bancs et mouvement.) Messieurs, nous naviguons sur une mer houleuse et clans de eaux dangereuses, mais le but se trouve là lumineux devant nos yeux. L'objet de nos aspirations, c'est une Allemagne nouvelle et magni. fique, non pas une Allemagne qui veut tyranniser le monde par la force de ses armes, comme le croient nos ennemis; non! une Allemagne moralement purifiée, craignant Dieu, fidèle, pacifique et puissantet què tous n°us chérissons et pour laquelle noua voulons combattre et souffrir; une Allemagne pour laquelle nos frères là-bas veulent répandre leur sang et mourir, pour cette Allemagne là nous voulons combattre en dépit de tous les ennemis 1 (Vifs applaudissements sur tous les bancs.) Le projet de crédit est adopté par simple vote con* tre les voix de l'extrême-gauche. La résolution des démocrates sociaux indépendants, réclamant l'introduction immédiate des négociations de paix et la conclusion de la paix sur le principe du droit de libre disposition des peuples, la réparation des injustices commises et l'aih-litioa immed:ate de l'état de siège, ainsi que la création d'une république démocrate sociale, est rejetée, (Rires à droite.) On vote par appel nominal sur la résolution du Centre, des libéraux et de la fraction démocrate-sociale. 347 députés votent en faveur de la résolution et 116 contre celle-ci; 17 députés s'abstiennent. La résolution est par conséquent adoptée. (Vives ap» prebations.) La prochaine séance aura lieu vendredi, à 11 h. LE BISCOTTE» DU CHAHCELIEE. Les commentaires de la presse allemande. Berlin, 20 juillet. — Les journaux commentent avec force délais la séance d'hier du Reiehstag e spécialement l'entrée en scène du nouveam chancelier , le Dr Michaëlis. Le « Vorwârts » dit : Le nouveau chancelier «

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