Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 01 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2b58r/
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3m® Année - N. 693 - Ed. A Mm CENTIMES Jeudi 31 Août et Vendredi 1er Septembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. || Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jauv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk2.40 F'1.50-«M.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligtu Faits divers et Echos . fr. f.0< Nécrologie. P.0( Annonces commerciales . 1.0( » financières. , . 0.5( PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.5( i toli-ttimni—rrj— — Rédacteur en Chef : Maro de S AI,M | m journal fgueilâlsn Indépendant s Rédaction, Administration, Publicité, Vente : T8B*^P • ic r> " n BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS TIRAGE 75eQ%îQ —i par jour Chronique Scientifique LA PHYSIONOMIE HUMAINE Il arrive, dans la vie journalière de chacun, d'avoir besoin d'user d''éloquence persuasive. Regardez de loin deux hommes se parlant. On voit des grimaces, des mouvements déinicnstra-tifs. Les Napolitains ou les Marseillais gesticu-lent davantage que les Slaves impassibles, car ils possèdent un® plus grande émotivké. Mai» quels que soient leur raoe et leur tempérament, • les hommes sont forcés d'extérioriser le sentiment dans la vie individuelle, qu'il s'agisse xnêrnfe de l'ermite isolé, sub'ssant les transports de joie ou de désespoir causés par son obsession imaginative. Certaines personnes n'aiment pas à être regardées curieusement, ostensiblement. Un regard fixe, prolongé de n'importe qui les plonge dans un malaise pouvant dégénérer en a-nimo-sité, car elles croient y voir une marque de critique ou de malveillance. Ceux qui, par profession, paraissent en public 6»nt souvent gênés d'être le point d© mire de toute une salle. Il en est, comme les acteurs, par exemple, qui sont pris d'une frayeur indéfinissable, du « trac ». Ce phénomène psychologique est complexe : au fait de se savoir examiné par tant de monde s'ajoute la préoccupation de bien savoir son rôle et d'avoir un jeu naturel. On voit aussi des hommes fort intelligents ne pas oser affronter l'honneur de présid-r un banquet, parce qu'ils seront le point de mire de tous les convives. La physionomie a donc un dynamisme bien puissant. Sa valeur au point de vue de la beauté est importante- <[ On discute a perte do vue si l'art est d'origine utilitaire, si le beau est un produit du surplus d'énergie humaine, s'il est une extériorisation d'une idée fixe, d une représentation vive. Le problème est bien plus simple. Le besoin énergétique étant une question vitale de premier ordre pour nous, a créé le besoin esthétique, l'amour de la forme, véritable langage compréhensible de l'énergie. Depuis longtemps, l'homme a dû s'apercevoir que tout ce qui est fort, puissant, se traduit, par cfe belles lignes, mais de toutes les formes d'énergie stimulante celle que nous comprenons le mieux eat celle de l'énergie humaine... C'est donc la physionomie, conclut M. Waynbaum, qui a été le point de départ de notre sens esthétique. La physionomie du médecin eat une des plus curieuses à étudier. Par ellî', il peut guérir et parfois rien que par elle. Par elle, il tâche d'inspirer la confiance à son malade. Comme on doit toujours montrer à celui-ci la plus grande confiance en un succès terminal, il en résulte pour lui, de cet acoorcl du médecin avec son avenir, le premier élément db confiance. Il faut que l'homme de l'art fasse, dès le début de ses études, un apprentissage, vigoureux pour jésister à l'impression que pourrait provoquer sur lui la donletur des patients, pour réfréner la sensibilité qui l'anime comme les autres hommes. Il arrive souvent qu'un médecin, soignant un malade atteint d'affection chronique-, est soudain appelé auprès de lui, bous prétexte, d'une aggravation. Une véritable atmosphère de panique imprègne tous les parents ,t, amis. Rien que par l'impression de calme qui se dégagera de 3 s traits, le docteur rassurera tout le monde en les consolant et encourageant. Un chirurgien, en plaisantant l'opéré, contribue beaucoup à lè rendre docile et confiant. Autre observation dont beaucoup de médecins d'evraient largemi-nit profiter plus l'investigation est minutieuse, plus l'examen a été détaillé,plus le client est satisfait, et plus de foi solide il ajoute à l'effet de la cure ou des médicaments prescrits. Mais comment un docteur fera-t-il de la suggestion curative par sa physionomie? Elle est un véhicule par où sont administrés tous les moyens de la thérapeutique. Ce sont les amis et connaissances qui, quelquefois, se chargent d» semer les premiers termes de confiance ou bien la notoriété de l'homme de l'art. Le malade est suggéré a-vant de subir la suggestion définitive. Ensuite, l'action curative se manifeste grâce au pouvoir 3e bien affirmer, avec des accompagnements de g€6tes et de voix. L'autorité des mots e6t singulièrement forte. « Ainsi, dit M. Wynbaum, il arrivera que deux parents aimant également leur enfant, l'entendent tout à coup tousser d'une façon rauque, sinistre. Tous les deux 6e regarderont, penseront au croup avec toutes ses conséquences terribles, mais n'oseront prononcer le mot pendant longtemps.Tant qu'ils ne parlent pas, ils sont à peu près tranquilles. Maie si l'un d'eux a le malheur de prononcer le mot terrible, la force d'affirmation commence à agir. L'idée naissante devient idée vive, entraînant avec elle toutes sortes d'états d'ynamiquee. » Dans la vie sociale, le rôle de la grimace est fort curieux à noter. Elle sert d'abréviation pour le langage articulé. EOle le remplace même. Très souvent, dans la conversation, un pli du visage, un mouvement des lèvres tiennent lieu de réponse. Ont recours volontiers à ce procédé les personnes aux instincts de domination prononcés. La grimace est également choquante. Un ouvrier rit, crie, park, mange parfois d'une façon qui exaspérera l'homme bien élevé. « Le rire de l'ouvrier est fort, bruyant; quand il mange, il fait un certain bruit, soit en avalant sa" soupe chaude, soit en la mastiquant; il crachera par terre; s'il ee dispute avec son camarade ou s'il joue aux cartes avec lui, il y a un ensemble de grimaces et de gestes qui dénote la vulgarité de son prigîne. Il y a une atmosphère de grossièreté qui se dégage d'un homme aussi commun, et qui blesse l'homme mondain ». Ce n'^st dont pas un besoin de pose qu'éprouve celui-ci ; c'est un réel dégoût. Quoi de plus noble que ci» 6'affranchir de plus en plue des instincts ancestraux? M. Waynbaum nous fait admira-s blement comprendre comment la discipline exercée sur notre exubérance affective peut nous faire acquérir line nature fine et d'istin-s guée. Certaines époques d; l'histoire furent ; particulièrement favorables à la culture de la physionomie. La oompte-t-on aujourd'hui au nombre des progrès auxquels doit 6'attachei la démocratie ? On eut aimé que notre auteur mît en lumière la nécessité profonde d'une solidarité étroite à développer entre la distinction des manières et les progrès de la société moderne. Il est juste de noter qu®, dans presque tous les milieux, les femmes s'appliquent à orner leurs physionomies d'expressions délicates. Il en esit chez lesquelles la noblesse de l'âme est native, qui le font avec une grande aisance. D'autres y réussissent moins bien, parce que ■ c'est pour elles une application de tous les jours, dégénérant, hélas! pour certaines, eu cabotinage savant ou en simple automatisme mécanique. S'agrandir, les yeux par un crayon noir, se mettre du rouge aux lèvres, s'onetifier - avec des crèmes ou des pommades sont des procédés qui disent assez l'incapacité du visage à être attrayant par ses seuls moyens. Beau- ' coup de femmes ont ! habitude de baisser 1 s paupières et de regarder, les yeux demi-cl os. 1 Savez-vous pourquoi, en général ? Pour se donner un air de langueur. C'est, du moins, M. Waynbaum qui le dit. Les t'es du visage sont quelquefois héréditaires. Ils sont tous pareils à l'habitude de ac ronger les ongles, survivance de l'âge où l'hom-me, manquant d'instruments pour se les couper, procédait à leur toilette par l'intermédiaire de ses dents. Nous avons d'autres activités musculaires n'ayant d'autre but que ' d'utiliser un excédent d'énergie disponible.On aime à tenir la canne à la main, ou bien, si l'on eet assis, à remuer la jambe, rien que poui j se donner une contenance. 11 y a toute une étude spéoiale à faire sur la physionomie de l'aveugle. Dans la marche, elle 5 présente une tension fort curieuse à observer, qui équivaut à la recherche de 1 orientation, * Quand un aveugle extériorise fortement un sentiment, c'est qu'il le veut bien. S il se met en colère il tourne sa tête du côté de celui 1 contre lequel l'émotion se manifeste, pour qu'il la voie. ; C'est par sa mine réjouie, franche, souriante ! et fraîche, que l'enfant conquiert peu à peu - l'ardente affection de parents qui ne youlaient J. pas de lui. Dans certains jeunes ménages, la j certitude de la prochaine augmentation de la famille est saluée par d-'s protestations. Une , fois l'enfant venu au monde, ceJui-oi se charge lui-même, peu à peu, de transformer ses pa-1 rents et de se faire aimer d'eux, comme s'ils n'avaient jamais eu d'autre désir que d'avoir des enfants. A quoi est donc due cette heureuse métamorphose des parents, sinon à 1 actuoai lente, mais sûre et infaillible, de la physionomie de l'enfant, avec tous ses effets purement » mécaniques et réfledbiîs? A la longue, les trait: > évoluent. Différentes tournures die caractères immobilisent.la fraîcheur des expressions; li volonté la ruse interviennent. Entre douze el quinz.- ans, le visage de l'adolescent est revête d'une certaine hebetude dont le sujet est lui' même conscient. Quand ses traits sont définitivement tracés sur le faciès du jeune homme celui-ci reprend son assurance. Dr. B. LA GUERRE ; Ëommuniwfis Officiels i- allemands Quartier général, 30 août : Théâtre de la guerre i l'Ouest » Dans la région de la Somme, des entrepri ses ennemies faites de jour, sous l'intervention j continuelle d'une importante canonnade de deux côtés, n'ont pu se développer par suit< ! de notre feu de barrage très efficace. t Le soir et la nuit, de fortes attaques on suivi sur la ligne Ovillers-Poztères et entr, j Guillemont et Maurepas, tandis que jusqu'au Oord de la Somme, et aussi au-delà de ce fleu ve, jusque dans la région de Chilly, l'adver t saire, prêt à l'assaut, fut bloqué aussi la nui „ dans ses tranchées. Nous maintenons nos po t sitions complètement. Au nord d'Ovillers-Pozières, nos vaillante troupes ont rejeté par d'âpres corps à corp i les détachements anglais qui avaient pénétr ^ à certains points. e A droite cle la Meuse, des attaques françai ses, préparées par un vif feu, se sont encor t, une fois brisées contre nos positions entre l e village et le bois du Chapitre. Au sud-est d e Vleury, l'ennemi a été repoussé par un contre choc. } a Au nord de la rivière d'Ancre et à l'oues q dt Mulhouse, chaque fois un avion ennemi , e cté mis hors de combat dans une lutte aérien x ne. Deux avions ont été descendus au nord d s la Somme par notre défense spéciale. Jjn tro\ q sxème avion a dû atterrir à l'intérieur de ne é lignes vrès de Soyécourt, Théâtre de la guerre & l'Est Au nord des Cnrpathes, pas d'événement de particulière importance. Des troupes allemandes ont pris d assaut le mont Kukull au nord-ouest de Zao ". Daiis les Balkans En général, la situation ne s'est pas modifiée.AUTRICHIENS VIENNE, 31 août : Jhéàire < e ia guerre russe. Sur les hauteurs situées au nord-ouest d'Or-\Sowa nos troupes vnt battu différentes attaques successives des Roumains. Sinon, nous \nous sommes bornés à -retirer systématiquement et pas à pcia nos troupes avancées à la frontière selon le ; cgramme arrêté de longue date pour V éventualité de cette guerre. L'ennemi se vantera d'avoir occupé Retrosseny, Brasso et Kezdivai rhely. Les colonnes rou. laines extrême nord combattent dam les nu. iiagne de Gyergyo. Dans les Oarpai ' es boisées de Galicie, des troupes allemandes "4 arraché aux Russes la hauteur de Nu lui, chaudement disputée ces dernières semaines. Au demeurant au; m événement particulier au front russe, exaction faite pour des combats d'avant-plan. Théâtre tle la guerre italien. Bien d'important. Ilicatre de ?a guerre Sud-Est. A Turnu 'Ma-gurAe, sur le. bas Danube, notre flottille danu* tenne a détruit des bateaux de remorque oumains, des magasins à avoine et des établie -ments milita/ires, a capturé à Zirnnica deuj~ remorqueurs bien chargés, un bateau-jxtSù relie et deux bateaux automoteurs. Sur la Vojusa rijirieure, recrudescence d'activité des patron 'les. TURCS CONSTA N TIN 01 E, 30 août. — Le quartier général annonce Au front du Caiu jse, notre aile droite a continué hier encore ivlc succès l'offensive, l'ar suite du mouvem ai contre la ligne de retraite d'une frac*'in t e t"effectif ennemi,celui--ci a été dispersé en c' 'bandade dans différentes directions. Des soldats ennemis qui étaient restés sur le terrain , B\mbat, ont été faits ■prisonnier* < 'jfc» V.- 'i Q-i-i ont résisté ont été tués. Au centre et à l'aile gauche, pas d'événement important, sauf des attaques par surprise insignifiantes en quelques endroits, des engagements de patrouilles gui se sont déroulés en notre faveur, échange de coups de feu et combats localisés sans importance. De cinq avions ennemis qui s'étaient élancés du navire d'aviation spécial dam les parages de Gaza et avaient jeté des bombes, l'un d'entre eux a dû atterrir et a été capturé avec son pilote. Deux avions ennemis qui ce même jour se sont montrés au-dessus d'El Arisch, ont été forcés à la fuite par notre feu. Des autres fronts, pas de nouvelle intéressante.BULGARE SOFIA, 30 août. — Les troupes de l'aile droite ont, après avoir repoussé les Serbes qui se trouvaielnt dans la plaine de Lerina (Flari-na) fortifié leurs nouvelles positions au nord et à l'ouest du lac d'Ostroioo. Des attaques serbes répétées dans la région de Mogilena ont été refoulées avec des pertes considérables qui ont fait renoncer les Serbes à renouveler leur expédition. Nos troupes ont alors avancé et se sont emparés de la hauteur située au sud dfi Sborsko, dans la vallée du Wardar% De part et d'autre, petit feu d'artillerie et combat» de patrouilles. Les troupes de l'aile gauche, après avoir rejeté toutes les forces offensives françaises et anglaises dans la région de Serres, Drawa et Kaivalla, derrière la Struma et le la<o Tachi-no, ont fortifié leurs nouvelles positions à l'est de la Struma et au littoral de l'Egée, depu-is le golfe d'Orfano jusqu'à l'embouchure de la Mesta. FRANÇAIS PARIS, 29 août, 3 h. p. m. Officiel : Sur la rive droite de la Meuse, hier en fin de journée, une opération dé nos troupes vivement menée au sud-est de l'ouvrage de Thiaumont, nous a valu quelques gains de terrain appréciables et un certain nombre de prisonniers. Vers 9 heures, l'ennemi a lancé deux attaques l'une sur le village de Fleury, l'autre sur nos positions aux abords de la route de Vaux. Ces deuv tentatives n'ont donné à l'ennemi d'autre résultat que des pertes élevées. Canonnade intermittente sur le reste du front. PARIS, 29 août, 11 h. p. m. Officiel : Aucun événement important à signaler au cours de la journée. Le mauvais temps a gêné les opérations sur la plus grande partie du front. ! RUSSES PETR0GRAD, 29 août. — Au Stochod, l'ennemi a attaqué nos positions sur la rive occidentale de la rivière dans la région de Tobol et Celenin-Zyrow (18 km. au nord-est de Sto-bychwa), mais il fut repoussé.Pendant la journée l'adversaire a tiré dans cette région plus de 2,000 obus à gaz lacrymogène. Au sud-est de Smolary l'ennemi a attaqué en vain nos détachements, campés sur des îles. ITALIENS ROME, 30 août. — Sur tout le front du Trentin, nos troupes, en dépit des intempéries versistanks, ont encore remporté quelques brillants succès. Lors d'une rencontre sur les versants nord-est du mont Maja (vallée de Po-sina) elles ont rejeté l'ennemi, lui ont infligé des pertes et lui ont fait une vingtaine de prisonniers, dont un officier. Au mont Cimone, des coups efficaces de nos lance-bombes ont forcé l'ennemi à se retirer sur une partie de son propre front au nord de la crête. Dans la région du val Passa (Avisio), nos Alpins se sont emparés, après un combat opiniâtre, du faîte du Cauriol, qui s'élève à J/95 mètres au-dessus des roches abruptes. La position a été immédiatement fortifiée, et se trouve à présent ferme en notre pouvoir. Nous a-vons pris à l'ennemi une trentaine de prisonniers dont un, officier. Canonnade active de l'ennemi contre nos positions au Sief (haut Cordevole), de Castelletto (Tofana) et dans les hautes vallées de But et de Fella. Sur le bas Isonzo, bombardement des faubourgs de Gorz et de Gradisca par intermittences.Un aviateur ennemi a jeté des bornées et des flèches dans le bassin de Corti/na d'Ampezzo sans y causer ni perte humaine ni dégât matériel.Le long de tout le front, nos t-roupes ont acclamé hier les soldats roumains dans leurs tranchées et à leur première ligne. L'ennemi a riposté par de f urieuses canonnades, lancements de bombes et décharges de mitrailleuses que l'mtervention de nos batteries a réduits au silence. ANGLAIS LONDRES, 30 août. — Température encore assez défavorable. Les opérations des dernières 2b heures se sont limitées à de petites expéditions et attaques par bombes anglaises. Entre la forêt de Delville et la forêt de Fou-reaux, nous avons pris un retranchement tout en y faisant quelques prisonniers. Notre artillerie a exécuté des bombardements sur des tronçons choisis de la ligne ennemie entre Neuve-Chapelle et la forêt de Grenier, au sud d'Armentières. Activité considérable de l'artillerie ennemie en différents endroits du front. Dernières Dépêches La Turquie déclare la guerre à la Roumanie Constanitinople, 30 août. — L'agence Milli annonce que le Conseil des ministres de Turquie a décidé hier de déclarer la guerre à la Roumanie. Forces autro-allemandes au front de l'Est. G-înève, 30 août. — Le reporter du « Daily Mail » au front russe annonce que malgré les succès des Russes en Galicie et en Bukowine, les Austro-Allemands sont en nombre actuellement supérieur à leur contingent du début die l'offensive Brussilow; rien qu'en renforts autrichiens l'apport e&t de 400,000 hommes. Loyalisme des Roumains de Hongrie. Budapest, 30 août. — On lit, dans le principal des journaux des Roumains résidant en Hongrie : « Nous autres Roumains de Hongrie souhaitions voir la Roumanie s'allier aux Puissances centrales. Le gouvernement de Bucarest ayant déclaré la guerre àl'Autriche-Hongrie, voici la division parmi Lefc Roumains habitant au delà des montagnes. Comme précédemment, nous prenons le parti de la Hongrie, nous combattons pour elle comme pour notre patrie. Perte d'un navire de guerre américain. Saint-Domingue, 30 août. — Le vaisseau de ligne américain « Memphis » a été jeté à la côte lors d'une tempête; on s'efforce de sauver l'équipage, qui compte 1,"060 hommes. New-Yor, 31 août. — D'après un télégramme de St-Domingo, probablement tout l'équipage a été sauvé,excepté 20 marin qui retournèrent vers le navire dans un barcasse et qui se noyèrent. Conseil des ministres de Bulgarie. Sofia, 31 août. — Avant-hier soir un Conseil des ministres eut lieu, qui s'est occupé d|? La situation, créée par la déclaration de guerre de la Roumanie. M. Radoslawow, le président du Conseil venait à peine rentré à Sofia, d'un entretien qu'il avait eu aveo le roi Ferdinand, résidant ©n ce manant dans son château d'été. Bucarest à la veille de la déclaration de guerre Budapest, 31 août. — L'Union télégraphique annonce : Des réf ugiés de Bucarest, arrivés ici racontent au sujet des événements qui se sont passés dans la capitale de la Roumanie au cours de la nuit de samedi à dimanche les faits suivants : La population se trouvait dans un état de surexcitation, suprême. Tous les magasins et bureaux ont été fermés le soir de très bonne heure. Dans une édition spéoiale, « l'A-deverul » a annoncé que le régiment d'infanterie n. 21, caserné à Bucarest et le bataillon de chasseurs,auquel des étrangers, résidant en Roumanie ont été incorporés, seraient partis pour le front bulgare. Les instigateurs russo-philes avaient organisé des bandes de voyous qui parcouraient les rues poussant des cris injurieux contre l'Autriche-Hongrie. Bratianu avait pendant toute la nuit des conférences! aveo les représentants de la Quadruplie?. Encore à minuit 1' « Indépendance Roumaine >: a annoncé dans unie édition spéciale les bruits d'une déclaration die guerre pour iBexaotes.Paa contre les organes ruasophiles savaient annoncer à la même heure que le Conseil de la couronne déciderait de la guerre. Ensuite des manifestations eurent lieu. Dans les cafés et res taurants les orchestres jouaient l'hymne national roumain en même temps d's étranger furent attaqués. Des incidents sanglants en furent les conséquences. Des coupe de feu furent tirés contre des sujets des puissances centrale» et la police a dû intervenir à différentes reprises. Des colonnes militaires marchaient vers la gare, suivies par de nombreux étrangers qui voulaient se sauver. De nombreux trains militaires quittaient la gare. L'arrêté de l'Empereur. Berlin, 30 août. — Les arrêtés impériaux supérieurs par lesquels l'Empereur a réglé la, mutation dans les emplois supérieurs de l'armée sont rédigés comme suit : Au général de l'infanterie von Falckenhayn, chef de l'Etat-inajor de l'armée. Grand Quartier général, 28 août 191S. Mon cher général von FaLkonlmyii, « Ne voulant point m'opposer à vot re désir d'être déchargé du poste que vous avez occupé jusqu'à présent, je profite de l'oeeurato» pour vous remercier de tout cœur pour le dévouement et la fidélité au devoir avec lesquefe vous vous êtes acquitté de votre tâche loairdo et pleine die responsabilité depuis déjà deux aei# ,en appliquant vos foroes et votre pan&onao avec une pleine abnégation. Lee services qu« vous avez rendus en particulier par votre lra~ vail énergique et perspicace ©t par votre initiative inépuisable pour la patrie et l'armé» ne seront jamais oubliés. La complète reconnaissance des mérites que vous avez acquis dans la guerre actuelle dans votre poste de chef de l'Etat-major devra être remise à u»e époque ultérieure. A moi personnellement vous m'avez été un conseiller fidèle et plein d'abnégation. En reconnaissance de vos qu*-litéd mes meilleurs souhaits vous aocexmjn-gneirut pouir l'avenir et je voius confère la. Croix et l'Etoile de la comture de l'Ordre royal de la maison de HoheJizollern,avec glaives. Vous continuerez à recevoir votre traitement actuel suivant le chapitre du budget, relatif aux officiers occupant des postes spéciaux jusqu'à œ que j'ai pris une décision concernant votre affectation ultérieure. » Guillaume Rcx. Au Fedmaréchal Général von Beneckcndarf und Hindenburg. « Je vou6 donne votre nomination oomma chef d© l'Etat,-m,ajo-r de i'armée et je nourris la conviction que je ne puis remettre ce posta en meilleurs mains. J'attends aveo confiance que vous pourrez rendre à mon armée et à la patrie les meilleures services possibles. Je profite à nouveau de la circonstance pour exprimer mes ardents remesrcîments au défenseur victorieux de n«-tre frontière orientale potir tous les sorvws qu'il a rendus à la patrie pendant les dout années de guerre. » Grand quartier général, 28 août 1916. Guillaume Rex, Au lieutenant-général von Ludendorf. « Je vous nomme avec promotion coaurae général de l'infanterie en qualité de premier quartier-maître général avec les rétribubiwna d'un général commandant et vous exprime à cette occasion mes ardents remercîments p«ur les excellents servies que vous avez rennhia pendant deux ans à moi et à mon armée. » Grand quartier général, 28 août 1916. Guillaume R. Blessés el malades à l'armée de Saloniqua. Berne, 20 août. — On mande de 1 armée d» Salonique à la « Dépêche de Toulouse » qui?, jusqu'à présent, 12,000 soldats français bksf.és et malades ont été renvoyés à leurs foyers. En Roumanie. Londres, 30 août. — On mande de Bucarest au « Times » : « Hier, des monitors autrichiens ont bombardé quelques localités riveraines du Danube. A Bucarest tout est, calme. Au soir de la déclaration de guerre, il y a eu des manifestations devant les ambassades des pays alliés. On a pris d'abondantes mesures de répression des attaques aériennes. Le Parlement Se réunira jeudi; Vintila Bratianu e£* nommé ministre de la guerre en remplacement de son frère, qui demeuré premier ministre!. On parle de la constitution d'un cartel de cabinet. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.') La déclaration de guerre roumaine. Berne, 30 août. — On mande de Bucarest) au « Giornale d'Italia » /. Au conseil de la Couronne, MM. Carp, Majorescu et Marghi-loman ont voté contre la déclaration d# guerre. Premiers combats de frontière avec la Roumanie. Nous lisons dans le « Lokal Anzeiger » , Quartier de la presse de guerre I. et R., 28 août : Pendant que dimanche la déclaration de la Roumanie fut publiée, les troupes vaillan. tes de l'héritier du trône, l'archiduc Charles, eurent 'eurs premiers combats victorieux avec les troupes d'avant-garde roumaines. Il y a eu entre autres des rencontres au défilé Tômoseir-Tôresvaru et Vorôstorony. Les Roumains attaquèrent partout. Comme on l'a annoncé, noua avons repoussé un à deux bataillons ennemis dans le grand combat au défilé Vorostoromy, De notre côté d© petits détachements de ke garde de frontière ont seuls pris part au combat-. Ces premières rencontres, qui attirent naturellement l'attention générale, étaient dirigées directement contre les deux localités prin« cipales de la Transsylvanie, Braaso (Kroia'-i stadt) et N agysceben ( Herm annstadt). L«< déf|-

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