Le Bruxellois ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger X,e-> abonnements.sont reçu? e*c'u*lv«»fflcnt paf tous le» BUREAUX DE POSTES. it 4 Lès réclamations concernant Te? abonnements doivent |tre nctressees exclusivement au bureau (le qui a îélivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 8 mois 2 mo»c l mois : pr 9,00 Fr. 8.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour —■m ii ii m mai » im mi imni n '!■'niiiini'rif n mi inifir —rrttitth ANNONCES Fâttt divers et Echo! Lâ ligne, fr. 500 Nécrologie ?oo Annonces commerciale! ?.(I0 Annonces financions , 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rbné ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : " BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE s 125,000 par jour JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT La Paix Anglaise JSu même temps que ià-bac, à-Post de- l'Europe, «s réa'ise la paix russe, qu'ici noue avon» «aînés- espérée et pronostiquée malgré toutes 'l«e -obscurités, difficultés et- opportuns, voici qu'à l'ou«et, au-delà de la mer, dms l'Angleterre opiniâtre e-t jusqu'auboutiste, lia no! le appel pacifique vient également de retentir, tel un éclat d© tonnerre. Du coup, les exeita-t-iou d ua L-loyd 0* orge, d uo C'emenooau Ont passé a» second plan tt, se saut trouvées «u 1110 us à denu-étouffées. C'est un.- grande joie a line grande assurance pour c.ux qui, dare-. no isolement parfois inquiO-bant, restèrent, comme uous, attachés à la cause de la ..conciliation international . Après ,'appui du Pap", la plus Imite autorité morale du inondé civilisé, la Paix cbtîeinit ma.iitenant, entre l'appui effectif russe, aussi çtiloi encore hésitant mai? significatif, de l'An, g'-el/'ii-e. Çh<f du parti conservât(ur, ancien miinis'jrê de« affaires étrangères, ministre a©-Ut l'ornent, quoique sms portefeuille, Nestor de la pSlitiqu anglaise par sou âge d- 72 ail», ■£>1' a "s q us lii.es de pondération, Lord Lans-down , dans tme ïo'ngUe lettre qu'a publiée un ".tirés important organe, lé «Dai-ly Tofcgraph », à fait, eut ffdre à ptï compatriotes un appel et itu rappel d* b 11 s n.- et d'humanité. « Nous aue p rdrons-pas cette guerre, dît-il — en réalité qui pourra t l'assur, r, ô Anglais ' et En-tontiftes? — mais'sa prolongation signifiera la ruina du monde civilisé et un tiei* affaiblisse meut pour toi» l«e p'-'upl-Cs, qu'ils n'auront «aê»ie plus ta force d.' se tendre 'es mairie. Que vaudra akws le biÇUf» H de la paix? » Idé's de -s^ge-ae évidçute que «Ls Bruxel-loi» »> s'acharne à propager depuis longtemps tt qu'aujourd'hui «dopte, en leur conférant l'autorité de s.m nom, de son âge, de sa union-;té, Lord Lariisdowne ' « Enfin, voici tin liwxun», dib le «ÎHi-uw-é Rottérdainsche Courant » qui, à lVnoomtre des excitateuj,» et des polit ©ions office s, — un Lioyd George, \w Oe-ci!> un O-rson, etc. — oc:- mettre sou» les yeux de ses epinpnfrîoE s les faits t; la qu'ils sont et attirer l'attention sur la ©a ta strophe inouïe qui découPra, même poux le vainqueur, de la 'continuation d la guerre. Cet homme, son Âule.ment a le courage de suggérer à s»on peuple des p neess autr s qu© eelPa dont îl lut i"epu depuis d s mois et de» moi», mais <îû j)'us, il concrétise 4*v par.fiées d' paix en cinq points qui peuvent servir, même pour î'onneirti, de .bas • ao.-pt&We à des négobia-t;6its. » Enej.re une f is, 1 appel n'esi pas nouveau. 'Ainsi jugèrent déjà et Wilson, première manière, et li Papet et 1rs socialiste^ de Stock-iiolni et les revvhii5oi}n«îr<'Écdc Itiisse, poiir ne j-kui dire de cOr^&ies porgonnalâtés, louables aussi e^p^nda.nt, tels.Edmond: Pinard. M. Van Pelxj.g'h, M Ifaurtot'aai, p'usm:rs jciimalîs. tes b< -Iges, pour' ne p-s sortir d»" 'chez nous. C'Ub uéanmd ns une n u'vTiauté gro -pè de conséquences, qu'utra voix s?mb!aible s'élfve maintenant de î'Ângîoterr'', pays qui passait-, ©t non tout à fait à -ort, patu l'irréconcdliabl© Cime mie de la Paix, pour le bnl'-dog i rrémé-diablamam.t att<)».hé à sa proie. AiFèi ne fàut-il pas s'é^tin'T que l'opinion a.ngl-Aiee sa trcnivc déacnentéç et. qûe le» journaux, m ire. ire p'us ou moins fidèles de cette oiiinon, acaieidem pour la plupart avec dédain ou oolèrfe, les parole» et l'aak- m" sages de Lard LansdC'Wfte. Pour 'e <t Glob • » l'au-thir de la retentissant !otbi-o appa.rti nt « à la v: cille bando », Pou t ! « Evening News », le pe int faible d ns la démonstration de Lord Laus îowne, qu'on ne p ut d'aucune fa çon avoir eonf.anc" eu ia parole a' etnande... Y croire, c'est- jx-rdr ' »~n ■ :Omp"... I/* « Mor-ning Posi » cra'nt-, .lui, que l'erinemi ne conclue à une fât'gùe d - la guerre eli1^ les Aa glak — connu0 si tout le monde n'en avait asBtSz de La gu irt ! —• avaSit que l'Allemagne n'ait é.é défaite, c» sort que cte dorn'er paye po-urra-'t tenter d'abus i de l'avantage qu'il a d. détenir tant de" va^ttte territoires e«ne-lûfe. L «Times» procl m'' la marche d« Lord La*'«lowne j.oti s ul ment « », mais c dangereuse », très propre- à p^Umg^r la gu>Bri-e « en rc f'v ; n t V cuirag*1 de I Allenia-gne ». Ee lecteur 11epart ia sa sit/ la futilité dj ce; l'oproahec et d< c'*s craimt/'s. Comme ai l'Allemagne avait b< te il d'excitante de son courrg.:! Cemmo a la volonté proclamée par e% adversairea d'1 la terrasser, écraser et démembrer, n'était, pas,, au bso'n, La meilleur^" façon d.1 In; fait îedottber d'énergie pour •résister et pour vaincr- I Rien n'est maladroit comme d- pr&Audr' a:x?ul t-son adversaire: le plua^ souvent, on n' fait qu'assurer l'efficacité de s a effoJa désc-sjTéré^. En outre, l'Allemagne et rAutri<?he ont donné aStrpK d>- preuves qu'elles n'entendent pi« abuser dj Lcaire (iiTCcès. ^ Uiie bonne p-rft.'e d' la presa? anglaise sp hiontre plue sérieuse et p'us calme. Ainsi l'«E-^ vfcning S'iardard» note avec un grand bon sens qu'il n^ faut pa. lean^t.tre jusqu'après ■ïa guerre de «anetituec la Société d « NsSâioosj bien au eontniie, il n'y a pas d' meilleur moyen piéalable de 'a paix. Le « Manchester Gti axl an » écrit : « Pour Butant que nous 'puissions en juger, l.e program-jti" de Lord L"tssdowiie n> contient rien qui puias' raisonnablemem offusquer les Alliés ». Le « Diily N"ws » proclam la kt'.e en question « non iw) ti5 r marquab'e p'^r le courage quc par la •juateiÉr et la largeur des "'Vues ». Les p r?onna té , tels l'an-ion ministre socialiste Henderson et Bucfemast r, qui fut lord-thancelier, dms le Cabnet Asquiih, approuvent aiitsi le couragi e-i la aag°sse de Lord L'i'fdown . Et vraiment, il faut que lo îègno d'à passions et des. préjugé* j,oH. bien étendu et bin profond pour qu'an bétonne et se ?oa.n.dalisc jfn Aiig'fterrc et ailk'iir,-, d-s propositions de «homme d-'.Etut anglais. En v«uté, elles ï»e favorisent antruicwnt. l'Allemagne, ehve-xs laquelle e'ies n© constituent que la strict® juis-tioe. En effet, Lord Lanadownc demande que l'Angleterre diae 6on intentions 1° de ne pas détruire l'Allemagne; 2e de ne point la déposséder de- son rang de grandie puissance; 3° d> ia laisser se gow-ea-ner à sa guise; 4° de discuter avec toutes les autres puissanc^'s les qu-étions intemationaJes, dont elle de- la liberté des'mers, et 5° d participer à un traité international pour le règlement des futurs enflas entre nations par les voie» pacifiquce. » Vraiment, où est le cadeau, la? générosité? Supposons que l'Allemagne refusât ou même acceptât- d'accord;r c£e simples droits à l'Angleterre, à la Franck, à la Belgique, on protesterait, on-rirait. Eh bien! l'Entente n® se m. t point dans un© moins ridicule posture. Tant il est malaisé d'accomplir 1© précepte, pourtant élémentaire : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, ou : Traite autrui comme tu désires être traité toi-même. N'empêche que l'appel de Lord Lansdotwne est utile et vient à son heure. Il consolera ©t, rassurera les pacifistes et les conciliateurs, si décriés et insultés par la masaie <st par la soi-disant élite. Aux Belges sensés, il appartient particulièrement de faire éciho à cette voix de bon sens ot d'humanité, d'autant plu» que Lo:d Lansdowne rappelle à tous que « le rétablissement de la Belgique demeure et doit demeurer au premier rang de toutes les eon-d'tiens de paix. » On peut e&pé-rer que l'Allemagne aura la • sagesse dj le comprendre, ©t- auasj la générosité d'aoauâilllir î-'ë avanças de paix niscaKs, anglaises ot- autres, mieux que ne le firent ^ a-dversairoj pour les siennes, prr exemple in déombre 1916. Et ainsi l'aurore de la Paix, de la conciliation entre l&g Peuples se transformerait bientôt en une grande Lumière. llumhmts. LA GUERRE Commuc«qiiis Slfleisls ALLEMANDS BERLIN, 9 décembre (m'.di) : Ihéatre de la guerre a l'Ouest, Groupe d'armée du îeld-maréchal général prtuce héritier icupprsciai de Bavière; Dam quelques ipcl'-ur» iso'és du front de Vlandrc, ou sud de lu Scarpe, ainst qu'entre Mveuvres et Bailleur, de vifs duals d'ardl'erte ont eu lieu l'après-midi. Sur le reste du front do l'oui'at, l'actxm combattive est d>'mf'vrt<' ■minime. théâtre de îa guéris à l'est. . A'ien </<' nouveau i'ront en Macédoine, Au nord-est du lac de Doirùn, plusieurs compagnies ennemis, qui cherchaient à approcher des avant-postes bulgares, furent chassées par notre feu. Théâtre de la guerre italien. Sur le plateau d'Asiago, au mont Tomba eX au Monte lOt action d'arUheric, accrue par moments. AUTRICHIEN VIENNE, 8 décembre (Of/i tc-l) : Théâtre de la guerre à l'est j Trêve d a/mes. Théâtre de la guerre italien: Nos va.Uant.es troupes et notamment Ut régiment de tirailleurs de l'Eger and n" 6 o-nt prU d'assa-W*, hier, à l'est d'A ma go, /es forts pomts d'appui de Steufle et le# ont ma ntenus en dépit de violences contre-attaques. Le nombre des prisonniers faks depuis le. 1er décembre auprès d« groupe d'armée« du f&ld-maréchal von Conrad, dépasse 16,000 hommts. Nos aviateurs ont soutenu hier de nombreux combats.acrA'?i^ et ont abattu 6 avions italien*. Le jf. d'off.cur Arnghi a remporté sa 2ie victoire aérienne. TURCS G ON S TA NTINOl' LE, 6 décembre (Offi-liclj:Front du Sii'aï : ha situation n'a jjas changé. Canonnade réciproque, comme à l'ord.nmre. àur les autres fronts d'arméet pas (févénements d'importance. BULGARES SOFIA, 7 décembre; FronK en Macédoine : Sur la G'orvCna Stena et dans la plaine du Sereth, le f~u d'artillerie a augmenté par momeius. Une compagnie anglaise qui chercha t à s'approcher de nos avant, postes, au sud du village de Barakh l)pu-maya, a été chassée pur notre feu. * Au front de la Uobroudscha, le calme prévaut,FRANÇAIS PARIS, 8 déc. (O.ncifcd) 3 h. p. m. : Assez granito activité aes «eux arirlieries sur la rivé droite rte la Jbeube, eù particulier ci-ans la région do ia cote 34-i ut dans le secteur Jieiaiiiiuiont-Bezonvaux. Dans ia. région au su-d rie Semonei3, 1 en-rioimi a tenté un coup de main yur un de nos petits postes; ri a ete complètement repoussé. ïluit relativement calme sur ie reste du front. PABIS, 9 déc. (Oificiel) 11 h. p. m.: Activité d artillerie intermittent, en quel-ques points du front. Ce matin, l'onntmi a tenté un violent coup du m-ann dan.s la région ite Beaumonc. La tentative a compèletement cohoué. L'ennemi a laissé entre nos mains rtos prisouirriers et une mitraiii.use. Au cours diu bombardement de Casais, effectué par les avions euineimis dans 1a nuit du 5 au 6 décambre, sept personnes onc été tueCs et um virtgtlaiine blessées. Armée d'Orient. — Activité d'artillerie as-setz vive sijr la Struma. Sur le reste du iront le mauvais temps et ia brume entravent toute opération. ITALIEN 110ME, 7 décembre (Officiel)' Sw le harn plateau d'A-nago, la- bataflhs eont nui sans interruption. La nuit dernière ei ce matin, nos trompes ont évacué le saillant de la MeJelta ■ tov* -a vrùtSction de nciïre ar tillerie, qui a contenu les misses ennemies, cl' is s? sont repliées sur une ligne de défense établie jrfus à l'arrière. Un détachement d'-in-faatCjie ennemi qui tenïaù de descendre dans la vailé-j de la Frf.nletia a été prit brusque-ment sous le feu de nus, mitrailleuses; d a été forcé de recule? en désordre. L'aj^rèf-nmif-, après une très violente À réparation darti hrifi, d'importantes forces ennemies ont tenté d'enfoncer notre ligne établie au sud de Galho sur ie front septentrional de la vallée de Eon-chy jusquâu monte E"berlaba. La tentative enn 'mie a échoué sous •la vaillante résistance de vos troupes qui, ajfrts avoir tenu tête à l'ennemi sur le monte Sise mol au cours d'un combat acharné dt dobz*} heures, ont annS' dvnni le temps aux détachements postés V^us d l'arrière de mettre athsi en état de défenst hurs retranchements d<pts ce sCc'-Cur. Aprèi sij, "entatsvei enrayé, s pur nos contre-attaque» itg troupes ennemies, doit les rangs avaient été décimés, ont é,é forciCsid arrêter leur marche ev avant sur la Stsemyl, Sur le reste du front, sauf l'activité habituelle des deux artilleries, dont ie feu est devenu plus violent- dam; cerlaivf w'cteuiîs, il n'y a pas eu de combats; ANGLAIS LONDEES, 7 décembre (Officiel): Cette nuit, les opérations d'infanter.e sur le front près de Cambrai je sont bornées à des etujagSmen<s entre patrouilles, qui nous ont valu des ]?ris'}nmers. La ^canonnade aJ-lemam/e ist devenue plus vic'evr sur les deux rives de ta Scarpe. A l'aube, nous avons exécuté avec succès •une opération locale au n'ord de La Vacquerie. Des troupes de l'Uistcr se sont emparées de lranch es qu'el Os a ratent p'ntr ?ni-ssion de cou-(jvér.r, ce qui a notable,tient amélioré notre iigne à cet endroit. Au sud-, si d'Y près, Ja nuit dernière, nos patrouilles ont efficacement attaqué des trou-p's de travai.le.urs ennemis. Au nord-est d'Y-près, une attaque cnntirm a é\é repmiesée. Au cours de ces engagements, nous avons infligé de», pertes à l'ennemi e-t fait des prisonniers. Lu 5 décembre, deux ai ions ennemis ont été descendu* Taptès-midt par des aviateurs français; l'un d'eux a été abattu au cours d'un combat aérien. Dernieres Dépêches La déclamation de gue re des jÊHats-tfnis à 1 Autriche-Hongrie. Washington, 8 déc. — Le Sénat a adopté à l'Unanimité, par 74 vo' r, la déclarafeio-n de guerre à rAutir.eho-H'ongrie. La Chambre d^ représentants a approuvé par 363 voix la réso-1-utlbn par opposition à oeUe du soe.ial.stC Lon-don. Le pressaient W.laon a signé hier la déclarât- ou de guerre à l'Autricihe-Hongria. jeu dése^pré anglais à Cambrai. B r'in, 9 déc. — L'attaquéaur Cambrai, avec son engagement dj maeses de troup's et de tanlfc, fut la dernière t'-ntative de l'Entent*', dans l'année, qui su.vit le refus de l'offre d paix allemande, h' 12 décembre, afin de conquérir la v-ctoiie, que ion avait fait miroiter aux yeux du mond— Après l'échec des offen eh es russe, italienne, françase et anglaise, la chance serait une fois encore tentée à l'oujBfc. Le tsnipe pressait, par siKte de i'œuvre de destruction des sous-maa-ins allemand?, cl l'ef-fondrenie. t d.' la K-us-jc et de l'Italie, de la tendance vers la paix grandiesanbe en France. On ue put donc attendre le dernier atout, l'aide américaine. L'Angleterre se voyait dans la situation d'un joueur désespéré, qui place le reste de sa fortune sur une carte. Que l'Angleterre a;t p"rdu son jeu de va-tout, elle le reconnut ell; -même par l'abs-ndon du bois de B-ôurlon et des sillages et viUes de Graincourt, Anetux, Caritaing, Maemieres et Ma-rcoing, dont l'occupa-feidii anbirieure avait été annoncée par les oloclies d. di-Paul comme une victoire décisive. Le -jeu fut perdu à cause de l'iri.tnu tive miiit-air allemande, qui ne se limita pas à uue s.tuation de bataille défe-nsive qui lui serait imposé»", mais attira les atouts à elle et transforma le suecès inif-al angLais en l'opposé. Le jeu gagné attribua à la direçtfion militaire allemande plus d. 9,000 prieoaniero, 151 canons, 731 ni traiHeuises et en concordance, les pe-rtes sanglantes de» Anglais, pjrticull'élément dans, le bok d ; Bo-urlon, chaudement d-sputé, aux confins du village du même nom, et autour d fontaine, dépassèrent la" mesure de c-ejes qu ' l'on s'était habitué à enreg strer dans les combats sanglants en Flandre. L'âpre contre-attaque des Allemands atteignit nen seulement lté ligues avancées du terni toi-re de guerr, mais aussi les brigades ©n réser ve, qu' entraient toujours et toujours à nouveau dans la chaudière infernale du demi-cercle ec rétréaiseant davantage. Oa'est-ee que Lioyd George a réalisé? Berlin, 9 d*'c. — L'annive-reaiiie de l'accès an pr-uvoir d_- Lioyd George fait revenir à la mémoire Louiez les espérances, toutes les prom s ses quti aceompag-èrent son avènement au po~-te de premier m Jiistre, Les promisses ne furent pas tenues, les espéramofg-furent déçues. L'an née qui vient de s'écouler apporta les victoires allemandes de Galicie, de ia Buoo\ iine, de Ri. ga, de Jacob-t"dt, d'Oese-1, de Aloon et d'Italie. Les Pu ss an ces Centrale# portèrent leur gaij, de tetritoiree ennemis d-e 47,000 à 565,000. Ces combats aboutirent à la capture de 440,000 pr.-sonniera et de 4,000 canons. L© dernier fait dj guerre le plu» important dc3 Anglais, fut leur tentative d'arrêter la débâcle de l'Italie, en frappant un coup à Cambrai, dans l'e-spcir de réaliser un© percée du front allemand. La-, suc-ce» de début des Anglais se muèrent vite en échecs et les Allemands remportèrent finalement une victoire qui leur rajyporta 9,000 An-gla's priàonniers, 148 oa-nons, 716 mitrailleuse^ ainsi que tons les village» oanquis au prix d© sanglants sacrifices. La guerre sous-marine, d'autre part, enleva à l'Entente et aux neutres, jusqu'au 1er déc. 1917, un tonnage die 8,047,000 tonnée de jauge brute, représentant une valeur d'environ 10 milliards d!e francs. Mais cela n'est rien, au fond, si l'on considère que cette seule année de guerre a coûté à l'Eu, tente plus do 200 milliards de francs, dont 63 milliards pour la France et- environ 70 milliards pour la Russie. Le bilan des Centraux depuis le 12 décembre 1916. Berlin, 8 déc. "— Depu's le refus de notre offre de paix du 12 décembre 1916, ks troupes allemandes ont fait à elles seules 286,900 prisonniers, dont 6,900 officiers, non compris ceux de la région des étapes ou en voie de transport vers les camps de prisonnière, 11011 compris également les 9,000 prisonniers près de Cambrai, Au détail, les prisonniers s- répartissent comme suit, d'après les diverses na-t onalités . Russes : 79,500; Roumains ; 42,950; Français : 29,550; Anglais : 32,000; Italiens : 112,553; Américains: 75; Serbes: 1,141; Belges : 45; Monténégrins : 2; Portugais : 120; Japonais : 3. Durant le même laps de temps, l'Entente a peidU du r ul fait de l'Allemagne, plus de 2,000 canons, 652,000 projectiles d'a-r-t llerie, 1,715 fourgons de munitions ot autres, 99,673 fusils, 153,369 pstole-ts pi revolvers, 4,902 mitraillcnses, 2,612 avions abattue et 23Q bal. Ions captifs. Ces chiffres ne comportent que le butin qui a été transmis à l'administration de l'armée allemande. Ajoutez à cela les armes, munitions et matériel, qui ont été employés immédiatement après capture contre l'ennemi. A la suite de ses offons ves, l'Entente a conquis en Europe 674 kilomètres carrés faisant partie de son p opre territoire ruiné et dévasté par e'ie-môme; par contre, le gain de terrain d''s Puissances Centrales s'éleva à 47,500 ki'omè-treg carrés. Les poui'suit&s contre la sénateur Ch. Kumbert. Par's, 8 déc. — La Commission chargée d'e-xamrâïtr la continuation des poursuites judi-cia. ks contre Charles Bumb rt, a déc dé, à l'unanmitc, do suspendre pour lui l'immunité parlementaire. LA SITUATION EN RUSSIE. Annulation d&j eiîipnœts étrangers. Locidre?, 7 déc. — De Pétrograd au « Daily 'i'elegTïiph » : Un décret publié aujourd'hui enncnce l'annulation scmmaiiL do tous les enrpmnta exoéreure et la susp- nsion des intérêts des dits emprunts. . ©iiitucion cle càasuls. — Abolition d&s tif-rtxs et privilèges. Londres, 7 déc. — De Stxkholin au « Daily Chrouiele »; Trolzki a suspendu 160.consulat russes oi na f&ions dip oma-tiques qui s'étaiciji.i reluoés à i-ecounaître te gouvernement maximalisée. L>nine a publié un dooi'et abolissant-tous leg titres de naissance, d© prcf.ssion ainsi que Leg pr.vilcgee d'Etat, et. a décidé que chacun porterait le titre d& citoyen d- la RépubLi-qu(' russe. Une manœuvre de l'Entente. Pétrograd, 4 d»ïc. (Retardé). — L'union d'e che-minots a r çu un télégramme du quirticr général, déniandanit d'empêcher la marche ©n avant des troupe» de Eiryienko contre i© quar-lior gé.iôi-ai, ©t dans lequel il c£t dit que les AU es sont prête à entamer dos négociations d'armistice. Ce télégramme est un memouge, et aucun© nouvelle concernant l'a^quie-soemcnt des Alliés à un armie'aco n'©5t- suivenue. Kry-hnko n'a p -a arrête se» troupes, qui ont cerné le quartier générai. Aujourd'hui est. arrivé un télégramme de Kry enko daté de Viteb.sk où il c:~t- dit que 1© quartier général s'est rendu. Le foyer qui aurait pu anéantir un armistice e.s. donc détruit. Sur mer. Washington, 9 décembre (agene^..Re-u.cr). — La contre-torpiih ur américain « Jakob Jones » a été torpillé j©ud' d tns la zôn« de guerre. Unc grande partie de l'équ page a péri. DÉPÊCHES (EeprorJintes ae l'édition précédente.) L'aitLuiîs des Eta:s-Unis vis-à-vis des Alliés de lAliemacrse. Ainsterdim, 8 déc. — On mande d ' Washington à l'agence Renier : « Le Sénat américain renvoya sans débats à la Commission des affair-s étrangères la décision des d- ux Ch m-bres d'après Iaqu"ile l'Etat de guerre était déclaré non seulement avec 1 'Autriche-Hongrie, maie aus- .i <.v e la Bulgarie ot la Turquie. Washington, 8 déc. (Réuter). — Le Sénat, après une biove discussion s'est pronouoé pour la déci.tratien de guerre à FAuirieiie iiongri . lies combais à l'ou6st. Berlin, 8 déc. — Sur le champ de bataille do Cambrai, nous avons enlevé de nouveau du tciraan aux Anglais, des d'tix côtés d© Grain-court. D'-i attaques anglaises au nord de La Vacquerie ont été repoussé.» avec des permet* sang-aneee. Nous avorus fait un nouveau butin en prsonniers, canons ©f mita^Hlleuœ. Plus de 180,000 hommes, parmi lesquels des Ir-ia-ndais ei d 'à Hindous, avaient été lances dana la b .ta! -le par les chefs anglais. 11 résulte deb dires d'officiers angia.s que c©riaiu< s de leurs divisions ont été tellement balayées que te qui en restait aurait pu trouver place d«;.s une pi tue ina. son. La p.us grande partie des divisions an. g'aises engagées ont perdu, d'après burs dires, plu» de 50 p. ©. de leurs eff-'-ctifs. L'effet, des m.trailleusOi) all©mand<ï et- du feu concentrique d'artillerie, pioiiam les Anglais de feinc ©t partiellement à revere fut- terrible. A cô é du moral déjirirné des {tisonniers, ae ma ni test© toujours la jo.© d'avoir échappé à ct-t enfer. L uis propos qui témoignent de ieui lassitudt de la guerr se résument dans l't® poir qu© récrouicmi-nt de l'Italie abrégera la gu©rre. Parmi les prisonniers se trouvent éga. le ment 10 Américains surpris ©t capturés eu organisant- des routes à l'arrière. De ce côté-ci d' notre ligne, gisent 50 tanks démarrt.bu-lés et un grand nombre couvre le terrain devant nce positions actuelles. Us éta.ent utilisés par l'infamie-r^ aaiglaisa comme nidt, à mitrailleuses et furent efficacement canonncs par notre artillerie. La majeure partie des iSO canons pris à l'ennemi a é é capturée au sud de Maanièr©s, près de Gon-neheu et de Villers-Guislain, ainsi que jars d© la conquête de La Vacquerie. L©s vidages français, systématiquement- détruite par les Anglais, ne sont plus que des ruine» fumautee. Lee faubourgs de Cambrai et la vili© même, ainsi que l'Hôtel-de-Vi« te historique ont beaucoup souffert. La perte de la forêt de Bour-lon esi particulièrement sensible pour 1 es Anglais, vu qu'ils avaient sacrifié des mijl.e's ©t des milliers d hommes jkcux s'en asmirer la jk«-sccsion. O^tte forêt domine au loin vers i'ou©afc "-et 'e sud-est, le terrain de hauteur» vallonné de l'avant-pian jusqu'à Boursiee sur la roula de Bj.paume. Let, arbres du pare du château sont anéantis, le parc lui-même est rempli d'innombrables pièe s d'armes et de e;.d .mes, aine, que d© tanks, arrêtés dans leur marche, a côté desquels gs_nt les occupants carbonises. Le château est caicinc et 1e village coiiip è-e-înent détruit. Tout l'immense champ de bataille donne une impression affreusoinent s- - u. vage des pertes Cf«S' durables d«' la défaite an glaise. En Flandre aiusi que dans certains sect'- ura du front français da l'ouest, le feu d'artillerie ennemi a fréquemment augmenté d'intensité. Au cours d'encrepnees fmctu©uses, nous avons fait des prisonniers en plusieurs endroits. La révision des buts ue pu erre de 1 Emenla. Paris, 8 déc. — Le député Renault annonça dans 1' « Humanité » que son parti va demander à Ciémensoau de faire une déclaration pu-biiqupour qu' l'on siche ai la Conférence de Parie, a décidé de picicéder à une revis.ou a©» but» de guerre d 1 Entente, dan» le »e^s d© ia ijUre de Lord Lansdowne, Le moment a'uu© te-Ue revision doit forcément arriver. Peut-être même - -st-iî céjà trop tard. Is: a Journal du Peu pie » ^stime a-usj qu'il est inévitable que i'Em<ente) a.u ©ouïs des né. gooiations russo-allemandes s© ttouve placée devant la nécessite de préciser nos but» de guerre de façon nette et proc«o. L's projets impérialistes de conque e doivent ê.re nus au rancart-, d© paqt ©t d'autre. C©ux qui, en France, ne vison:! qu'à rédu.re l.s Puissances Centrales à merci, sont d'a.uesi dangeioux prédicateu:» que I©6 î>aug©rmanist s en Allemagne. Le Pape et l'Entente, Le <<Matin» doclare qu'à l'occi"e-c»u d© la No,ël rc Pape fera une allocution dans Laquelle il protest ira contre l'article 5 du traité secret do Londres, qui prétond exclure le St-S:ègo d3" la participation aux négociation» de pais. Intein&meni tvç soldats russes en Angleterre. Berlin, 8 déc. — D'Amsterdim à l'a Ach-tuhrabendbiatt >, : La semaine dernière, 1,000 so-duis russ s sont arrivé, ds Franoe à Poits-mout-h, ils s'éta-eut refusé» à combaU-re p^us longtemps pour là France et ont voulu etre rapatriés en Russie, mais le gouvernement anglais ne l'a. pas entendu de cette oreille et Le» a fait inLern 1 à l'î'e de Wight. La révolution au Portugal. Ainst rdam, 8 déc. (Reuber). — On maudj de Madrid : Il résulte de lé'égrammes reçus d'Oporto que la révolution a éclaté à Lisbonne. Lee détails manquent. A Oporto, des trouble» t© sont également produits le 5 décembre. La populiccia pillé- les boulangeries. Deux pertaonnes ont éié tuoes", 60 ont été amenées à l'hôpital et 70 ont été arrêtées. La foule a aoelamé les soldats qui n'ont pas t"'ré. in'égpciatiorui d armistice au iront îouinain. Vienne, 7 déc. — On mande officiellement à l'agence R©ut©r que le communiqué officiel autrichien annonçant que le commandant sn-prêmo do® troupes ruaso-rotuira in; s entre le Dniester et la mer Noire a propesé au commandant suprême austro-hongtoiù d entrer en négociations au sujet d'un armistice, est un mensonge honteux. Ce démenti n'empêche p » le fa,i qu© iee négociât.ons en vue d'un arnus-tice au front roumain, y compris les troupes rouniainés, commencent aujourd'hui. Les représailles véai2ilûji«â, Genève, 8 déc. — On mande d'Athène» (lu « Temps » que la fort-un. d - anciene m.nis-t-rt'e Skouîoudis et Lambros a été confisquée. xioïzki et les l'cpt ^s^n^aiits militaires éfcraiger. ii^paranda, 8 déc.— La déc.ara-t.on d© Tiotz-ki re«itive aux représentant-, militaires étrangers, ouiit, aux dires du journal « Prav.'da «, conçue en ce» terni 6 : « i/J représentant de3 Etats Un.s auprès du grand eta^-major rus^e, le major Kerth, et le ch. f de la mission française, Lav©rne,-ont cru devoir s'adr sscr au général stime révoqué, Loin lionne, pour lui t'aii-e des propositions, qui constituaient de» ex-1 citations conir le gouvernement actuel. J© 114 puis iaiss r pas.©r cette façon d'agir .vans la relever. Le gouvernement actuel n'ius.ste pa» pour ê.re reconnu par les ambassadeurs et 'es agent, diplomatiques des Aliiés, ma-s il attire leur atl/'ntion sur ceci, c'est qu'il ne souffrira pas de» machinat ons dirigées contre iuj et que la continuation d'une pareil! tactique pourrai^ entraîner de très graves conséquences, p,>ur lesquelles le Conse.l des Comm ssaires du Peu pie décline d'avance toute responsabilité. - Le premier ministère polonais. Varsovie, 8 dée. — Le Conseil d© Régence du royaume d Pologne a approuvé œ matin la l.&t© ministérielle. La premier ministère polo-na.s se compose de 1a façon suivante : Présidence du Conseil : Jan von KucharzCwskt; in DIX CENTIMES SàUnai lit ^ r«rtr uc 4<» ann6e. , N* 1149 « Ed. B

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