Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 20 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dn3zs2n00v/
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6mo année - N° 1334 • Ed. S Omo annco ■ nu ■ jot ■ kui » A»*i|Mr'fTT!yii.'a«"n'r i 11 ■'■■1 " ■■■ ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. " Les réclamations concernant les abonnements doivent être a< ?ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois 1 mois : Fr. 9,00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TISSAGE s 12S.OÛÛ nsR" Êraur JOU .fSJNTiVXy QUOTIDIEN X ]C> 3E5 3? 1EDIV J> TF DIX CENTIMES Jeudi 20 Juin 1918. ANNONCES Fait» diver. et Echo» Lallgne.fr. SCO Nécrologie . « . . . 3 00 Annonces commerciales . • » i • # 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. • • La grande ligne. 2.ûf Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TIRAGE : 125,000 pas* jour LA HOUILLE 0 (Suite.) Les Lignites sont de couleur plus ou moins brune. Leur aspect est très variable. Ils se composent de 70.49 p. c. de carbone, 5.59 p. c. d hydrogène et d'azote, 18.93 p. c. d'oxygène et 4.99 p. de cendres. C'est de tous les combustibles minéraux celui qui contient 1-e moins de carbone et le plus d'oxygène et donne la plus de cendres. Ils ne produisent pas de coke, brûlent généralement avec^une flamme longue, répandent une odeur désagréable, et dégagent une grande quantité de substances volatiles. La température qu'ils développent est peu élevée, aussi ne peuvent-ils servir qu'au chauffage des chaudières êt des appartements, à la cuisson des briques et de la chaux.Une de leurs variétés;le (dignité terreux»,est employée pour fabriquer les cendres végétales dont l'ag'riculture se sert comme amendement. Une autre variété, le «lignite jayet», est très compacte, d'un noir brillant, à cassiye luisante, susceptible d'être travaillée au tour et de recevoir un beau poli. On s'en sert pour faire , des bijoux de deuil et on le surnomme généralement le «diamant noir». La chaleur dégagée par les houilles varie selon leur composition. Il est de notoriété que le corps qui dégage le plus de chaleur en brûlant est l'hydrogène. Donc, plus une houille contiendra d'hydrogène, plus elle dégagera de chaleur. Ainsi, une houille moyenne dégage 7. ICO par kilogramme de charbon. Nous donnons ci-après un petit tableau indiquant la puissance calorifique dégagée par quelques spécimens de houilles : Houille de Lens 8,600 Houille d'Autriche 8,400 Houille de Firminy 8,160 Houille du Creusot 7,700 Anthracite 7,450 Coke 7,ffi0 Tourbe 5,500 On ignore à quelle époque remonte la pre-tnière découverte de la houille et surtout à quelle époque on a commencé à en faire usage dans les arts. On suppose que le «carbo fossilisa des Romains doit se rapporter très vraisemblablement à des lignites. En effet, ces derniers ressemblent beaucoup plus au carbo (charbon de iiois) que la houille propre'ment dite qui n'en rappelle aucunement la contexture. Il est aussi vraisemblable que les Grecs connaissaient les lignites avant les Ronjains. Effectivement, Vir-jet D'Aoust a retrouve sur les bords du Cladeus, serrent qui se jette dans l'Alphée au-dessous d'Olympie, le gisement signalé par Théophraste comme existant en Elide. Il a pu constater que ce combustible dont, selon l'auteur grec, les maréchaux se servaient, n'était qu'un lignite passant au jayet et appartenant au terrain tertiaire siibaperrnin. Quelques Anglais : Permant, Wallis et Whita-ker prétendent qu'on a reconnu dans la Grande-Bretagne plusieurs indices qui prouveraient que les Romains ont connu la houille. Enfin, Saint-Augustin rapporte que, de son temps, on s'en servait dans le bornage des terres, comme d'un témoin susceptible de se conserver pendant un très long espace de temps à cause de son inaltérabilité. Le document le plus ancien qui constate d'une manière positive l'existence et l'usage de la houille ne remonte pas au-delà du milieu du IXe siècle. C'est un acte de concession de quelques terres, fait en 853 par l'Abbaye de Pfcterborough. On voit figurer parmi certaines réserves faites paT le monastère, GO chars de charbon de bois et 12 de charbon de terre. Ce fait montre d'uae façon péremptoire que la houille était connue en Angleterre bien avant l'époque où les légendes flamandes en font remonter la découverte. Selon ces dernières, ce serait un pauvre forgeron nommé Halloz qui, le premier, en aurait fait usage et l'aurait découverte, en 1049, aux environs de Liège. La légende rapporte qu'elle aurait été indiquée par un vieillard mystérieux à ce forgeron et que ce serait du nom de ce dernier que viendrait le mot houille que la plupart des auteurs font simplement dériver du Saxon. Au reste, quelle que soit la date de la découverte de la houille, son exploitation est restée pendant plusieurs siècles à peu près nulle, l'abondance du bois suffisant alors et au-delà à tous les besoins. La richesse de la houille n'a été appréciée qu'au XVIIe siècle, après l'invention de la machine à vapeur. Aujourd'hui, la houille mérite véritablement le nom de «pain de l'industrie» qu'on lui a donné. Chaque jour, sa consommation va en augmentant. Un savant ingénieur prussien, de Carnail, estime que la quantité totale de combustibles minéraux extraite dans le monde entier, en 1857, à 1,250 millions de quintaux métriques, représentant une valeur de 930 millions de francs. * Depuis lors, la- production mondiale a sensiblement augmenté. Voyons en Belgique : il y avait, en 1&S0, 290 mines concédées couvrant 127,950 hectares. La production était de 9,610,855 tonnes valant 107,128 mille francs, soit un prix moyen, de 11.14 francs à la tonne. En 1907, nous ne possédions plus que 219 mines concédées dont 125 seulement exploitées. Parmi ces 125 mines exploitées, il y en avait 101 qui donnaient des résultats positifs et 24 des résultats négatifs. L'étendue concédée sîélevait à 168,319 hectares; l'extraction se chiffrait à 23,705,190 tonnes valant 399,657 mille francs, soit un prix moyen à la tonne de 16.86 francs. Les mines belges occupaient en 1Ô60, 78,232 ouvriers dont le salaire moyen annuel s'élevait à 850 francs. Chaque ouvrier produisait en moyenne, annuellement, 123 tonnes de charbon.En 1907, nos charbonnages occupaient 142,699 ouvriers (un vingtième de la population belge), gagnant en moyenne 1,477 francs par an et produisant 166 tonnes par ouvrier. La houille se rencontre en Belgique dans le Borinage, le Pays de Charleroi, le Bassin de Liège et en Carnpmè. Les bassins houillers les plus abondants sont ceux d'Angleterre (Cumber-land, Durham). Newcastle est le grand centre enarbonmer; des Etats-Unis d'Amérique (Massachusetts, Pennsylvanie; Illinois, K.cntucky) ; d'Allemagne (Bassins de la Ruhr, Sarrebruck) ; de France (bassin du Nord : Lens, Anzin; du Centre : Saint-Etienne et le Creusot)^ Nos importations de houilles et briquettes s'élevaient en 1907, à 5 millions et demi de tonnes valant près de 100 millions de francs. Ces importations provenaient spécialement d'Angleterre (Littoral) et d'Allemagne (Anvers). Nos exportations s'élevaient, à la m(me époque, à 5 millions de tonnes valant So millions de francs. Nos débouchés étaient spécialement la France et la Hollande.Voici l'évaluation, en millions de kilomètres cariés, de la surfacë occupée par les bassins houillers connus, se trouvant dans le monde entier : Etats-Unis. 750; Chine, 700; Canada, 170; Indes Anglaises, 92; Australie, 65; Russie, 52; Angleterre, 31; Espagne, 13; Japon, 13; France, 5; Allemagne, 4; Belgique, 1. Voici maintenant l'armée de mineurs qu'occupent: la Belgique, 150.000; la France, 200,000; l'Allemagne, 650,000; les Etats-Unis, 750,000, et l'Angleterre, 1,050,000 ouvriers. La production mondiale s'élevait en 1907 à un milliard de tonnes et en 1913 à 1 milliard 300,000 tonnes val ant_ environ 15 milliards de francs. Cette production est consommée comme suit : 7 p. c. par les Charbonnages; 8 p. c. par les Usines a Gaz; 10 p. c. par les Chemins de fer: 10 p. c. par les_navires à vapeur; 15 p. c. par les foyers domestiques; 15 p. c. par diverses industries et 35 p. c. par, les industries métallurgiques. (1) Voir le commencement dans l'édition B La production annuelle par ouvrier s'élève aux Etats-Unis à 600 tonnes; en Angleterre à 270; en Allemagne à 240 et en Belgique à 150. Les différences entre les productions proviennent de l'é-;ns paisseur des couches et de la profondeur à la-)m- Quelle on extrait la houille. Les Etats-Unis se jjy. classent premier avec une extraction de 600 ton-99 nés par ouvrier, mais il ne faut pas oublier que iies les reines ont une épaisseur qui dépasse un mè-;ar_ tre et que la houille effleure le sol, tandis qu'en de Belgique, les veines n'ont une moyenne que de ent 0 m. 63; en France, 0 m. 83 et en Allemagne ent 1 xie La houille a donné naissance à une quantité de are sous-produits tels que : le coke, les agglomérés, eu- les huiles minérales, etc. Nous étudierons ces res produits dans une prochaine chronique. Hervé. LR GUERRE Communiqués OMciels ALLEMANDS BERLIN, 19 juin: Théâtre de !a guerre à l'Ouest Croups d'armées du prince héritier Rupprecht Vive activité de reconnaissance de l'infante rie. Des attaques partielles de l'ennemi dans h forêt de Nieppe et au nord-est de Bèthune on été repoussées. Le combat d'artillerie ne s'est ra vivé qu'en certains secteurs. Croups d'armées du KronpMnz allemand Au sud-ouest de Dommiers une attaque de ré giments français a échoué le matin de boni;, heure dans la -partie nord-est de la forêt de Vit lers-Cotterets. Un assaut réitéré dans la journée a incurv, quelque -peu notre ligne saillante à l'est d, Montgobert vers l'intérieur de la forêt. Dans l secteur de Clignont, au nord-ouest de Château Thierry plusieurs compagnies ennemies ont pro cédé à l'attaque. Elles furent repoussées par no, avant-postes. Notre artillerie et nos lance-mine, ont exécuté de violents coups de main d-'artille rie contre les installations ennemies pris d< Reims. Des détachements d'infanterie poursui vont l'ennemi ont ramené environ 50 prisonniers Hier nous avons abattu 23 avions et 3 ballon, captifs. Le capitaine Berthold a remporté sa 35e le lieutenant Veltjens sa 22e victoire aérienne. La guerre sous-marine. BERLIN, 19 juin. ■—• Officiel: D'après un télégramme arrivé de Stockholm l'ambassadeur d'Angleterre en cette ville aurai, déclaré ce qui suit relativement aux mines posée, dans le Kattegai: C'est en avril dernier que des mines anglaise, ont été posées dans le Kattegat, aux fins de détruire les sous-marins ennemis, à une profondeur de 35 pieds, ce qui excluait tout danger pour le navigation marchande. D'autre part, il est arrive à la connaissance des autorités maritimes britanniques que, entre le 12 et le 15 mai, un petit croiseur allemand, accompagné de sous-marins, avai, opéré à l'est de Siagen, où il avait manifestement installé des mines. Les autorités en question désirent insister expressément sur ce points qu'il n'a pas été placé des mines anglaises dans les eatix territoriales suédoises. Or, il a été établi que: 1) Après avoir eu connaissance de la tentative anglaise de bloquer le Kattegat par des mines, les Allemands se sont vus contraints à des mesures en conséquence, dont la mise à exécution a été comme icée vers te 15 mai, dans le b'.'i de rendre impossibles aux Anglais d'autres mesures hostiles ■ mais en ces circonstances il a été minutieusement tenu compte des eaux territoriales neutres. 2) Le gouvernement suédois a constaté,en avril déjà, la présence de inities dans ses eaux territoriales. Les Suédois se sont assuré qu'il s'agissait de mines anglaises, qui ont provoqué la perte de plusieurs navires suédois, ainsi que des pertes humaines.3) La déclaration de l'ambassadeur britannique comme quoi les Anglais n'auraient pas placé de ■mines en eaux territoriales neutres et auraient respecté la_ navigation marchande dans la pose de leurs mines, n'est donc pas conforme à la réalité des faits. (s.): Le chef de l'Amirauté. BERLIN, 1S juin. — Officiel du soir: Rien de nouveau des fronts. AUTRICHIEN VIENNE, 18 juin. — Officiel: En Vênétie, la bataille continue. Sur un grand nombre de points, l'armée du général-colonel baron von V/urm a gagné du terrain; au cours de combats acharnés, son aile sud a atteint le canal de Fossetia. Le général colonel archiduc Joseph a élargi ses succès dans la région du Montello. Les contre-attaques italiennes ont échoué. Durant trois jours de bataille, nous avons pris dans ce secteur 73_ canons italiens, parmi lesquels de nombreuses pièces de gros calibre. Sur les deux rives de la B renia, l'ennemi s'est une fois de plus vainement lancé à l'assaut de nos positions. Plusieurs atiaques prononcées par les Anglais au sud d'Asiago ont eu le même insuccès. Le nombre de nos prisonniers s'est élevé à 30,000, et celui des canons capturés à plzts de 120. Noire butin en lance-bombes, en mitrailleuses et en autre matériel de guerre n'est pas encore dénombré. BULGARE SOFIA, 16 juin. — Çfficiel: Front de Macédoino. En plusieurs endroits du front, surtout au lac d'Ochrida, dans l'arc de la Cserna, à l'ouest de Dobropolie et au sud de Huma, l'activité d'artillerie a été extrêmement violente des deux côtés. Dans la plaine devant nos positions au nord du lac d,e Tachino, rencontres entre patrouilles à notre avantage. Activité aérienne réciproque dans la vallée du Vardar. TURC CONS TA N T IN OPLE, 17 juin. — Officiel: Sur le front en Palestine, activité de l'artillerie ; elle a été plus violente sur certains points. Nous avons efficacement bombardé les camps et les batteries ennemies. N os aviateurs ont attaqué un camp de rebelles établirions la région de V adi Musa. Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. FRANÇAIS PARIS, 18 juin. — Officiel, 3 h., p. th.: Au sud de l'Aisne nous avons réussi une opération locale au sud d'Amblény et à l'est de Montgobert. Nous avons fait tme centaine de prisonniers dont deux officiers. Entre l'Ourcq et la Marne nos patrouilles ont fait des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 1S juin. — Officiel, 11 h., p. m.: L'activité de l'artillerie a été asse zvive au nord-ouest de M ontdidier ainsi que sur divers points entre M ontdidier et l'Aisne. Nous avons effectué ce matin une attaque locale au sud de Valser y qui nous a permis d'améliorer nos positions et de capturer une centaine de prisonniers et des mitrailleuses. Un coup de main ennemi a été repoussé dans la •région d'Avocourt. L'enne mi a laissé des morts sur le terrain et nous avons fait quelques prisonniers. *.v ITALIEN ROME, 17 juin. — Officiel: Sur le haut plateau d'Asiago et sur le monte Grappa, l'ennemi a essuyé de fortes perles le 15 juin. Il s'est borné hier, par un v'olent bombardement, à entraver la contre-offensive de nos troupes et de celles de nos alliés, qui, sur divers points, ont réussi à remporter des'succès locaux et à améliorer leurs lignes. Par contre, la ba- tx taille a continué avec violence le long de la Pia- :n ve. Malgré ses fortes pertes, l'ennemi a continué à s- exercer sa pression énergique dans le but d'élar- é- gir le terrain qu'il d gagné sur le Montello et de a- se frayer passage dans la plaine. Nos troupes ont se enga'gé l'ennemi dans un combat acharné sur la a- ligne Ciano-crête du Montello-San Andréa; elles le ont résisté vaillamment dans leurs positions éta- è- blies sur le fleuve de San Andréa à Fossalto et :n énergiquement tenu iête à la marche en avant de le l'ennemi dans la^ baie de San Dona.Le nombre des le prisonniers restés entre nos mains depuis le début de la bataille s'est élevé à 120 officiers et 4,500 le soldats, dont 716 pri\ par les Anglais et 261 par s, les Français. ss Ces deux derniers jours, ]jlt avions ennemis ont é. été descendus. ANGLAIS LONDRES, 17 juiç. — Officiel: Nous avons exécute hier soir un heureux coup de main à l'est d'Arras et fait quelques prisonniers. Un coup de main exécuté par l'ennemi dans les environs de Giver.chy a été repoussé. Court mais violent bombardé-.'.ent cle nos lignes établies au nord-ouest d'Albert. L'ennemi a attaqué hier soir un de nos postes établi à l'est d'IIébuterne. Un aritre détachement h allemand a attaqué à liaube nos lignes établies au nord de la Somme; il a été repoussé. Rien d'autre à signaler, en dehors de l'activité a. habituelle de l'artillerie. DERNIÈRES DÉPÊCHÉS ê- "**" ie Aviateurs allemands £ii-d3ssU3 de l'Amérique I- Rotterdam, 19 juin. ,— Le «Financial News» confirme la nouvelle sensationnelle d'après la- '■'é quelle des aviateurs allemands ont été aperçus le t;u-dessus du territoire t américain. C'est pour le cela que des mesures d'obscurité ont été prises u- à New-York. Aviateurs au-dessus de i'Angleîsrre e's La Haye, 19 juin (Reuter), — On mande de c. Londres : Un .avion ennemi a survolé hier vers je midi, un peu ap.ès midi, la côte du comté de Kent. Il fut repoussé par un violent feu de défense. i's La guerre -marine. ?, Berlin, 19 juin. — Le: commandant d'un sous-marin allemand transmet ce rapport concernant le coulage, récemment opéré devant un port italien, d'un navire dans lequel on a pu reconnaître un transport de troBfes escorté de destroyers: .' « Immédiatement après le coup de torpille, le sous-marin dut plonger, car en faisait pleuvoir sur lui une quantité de bombes hydrauliques, dont aucune toutefois né put l'endommager. En-/ virôn une heure plus tajti, il remonta à" la sur-'' face et il fut possible de constater, à la longue-. vue, qu'au lieu des trois destroyers qui l'escor-taient précédemment, il y avait une quinzaine de navires qui .arrivaient à pleine vitesse et s'cccu-•" iraient du sauvetage des hommes à la mer. De nombreux canots et radeaux cis sauvetage circu-/ laient en tous sens; le pont des destroy s et des autres navires regorgeait de soldats à demi ha-l~ billés ou complètement nus. Tous ces. navires '' avaient _ leurs bordage^ garnis de véritables "s grappes d'hommes, et tout le monde ch reliait à amener les naufragés. Il est permis d'en conclure que le vapeur coui,: était un transport de . troupes absolument bordé de soldats. Dei ba-teaux surveillaient le lie-., du sinistre par leurs s. allées et venues rapides. Vu le petyte ter.'--«s eue *~ de la mer. sans compter la violëiiœ du courant, > on peut tabler suc. di=s pertes liur^iinr-ï considé-râbles. Le vapeur sd rendait r>fobabicmént soit en Tripolitair'e, soit en Albanie ou à Saloniqué; L son coulage aura donc coopéré à un soulagement rie» opérations de guerre des Centraux au front " Sud. » 3 L'ût'acj-js contre !es Starisns Londres, 19 jn.n. — Du «Daily Tciegrap'i»: e Le secteur oà l'ennemi a Conquis le pli's de e terrain est s tué au Piavc, où il franchit en .. trois endroits la rivière où il insta'li des têtes „ de pont. Dans ce but, l'ennemi étou ■dit l'ar-tillerie par une multitude de projectiles fumigènes qui enveloppèrent la rivière et les tranchées italiennes d'un épais brouillard noir, grâce à la protection duquel les patrouilles autrichiennes purent passer la rivière en canots et en radeaux sous le feu des défensrurs, qui durent tirer à l'aveuglette. Lorsque l'ennemi eut atteint la rive occidentale, il jeta des pontons ^ et amena rapidement des renforts. Le nlus im-portant de ces passncvs eut'lieu au Montello, e qui depuis l'hiver nrécédent est occupé par les / Anglais. Le Montello est particulièrement impor-7^ tant, attendu qu'il donv.ne la p'aine entre les , montagnes et le Piave. C'est une crete de hauteurs 't de 70 pieds de haut vers le milieu et de 12 km. de ' longueur. Le pied de la colline est baigné au nord et à l'est par le Piave. Sa surface est vallonnée, . du nord au sud il n'y a pas moins de 24 routes qui y aboutissent. Genève, 19 juin. — De « Temps » : Le choc de ^ l'adversaire n'est probablement pas encore ter-0 miné et les jours prochains exigeront les plus ^ grands efforts des troupes de première et secon-de lio-ne. Des officiers d'état-major français et américains ont pris une part prépondérante aux contre-mesures stratégiques. Zurich, 19 juin. — On mande de Lugano que de grandes manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu samedi à Turin et Milan. La censure italienne interdit tout détail. Lq commandement ds l'armée d'Orient. 0 L'agence d'Athènes annonce que le général ■_ Guillaumat, qui avait remplacé le général Sar- rail à la tête de l'armée d'Orient, vient d'être rappelé en France et sera remplacé par le général ;■' Franchet d'Esperey. s Les ES2rt3Q anglaises Londres, 19 juin. — Les listes de pertes officielles anglaises du 2 au 15 juin contiennent les noms de 115,768 hommes dent 5,380 officiers. Léo négociations hssiianda-aiiemar.des - ^ Amsterdam, 1S juin. — L'«Algemeen Handels-'■ blad» est informé par la maison d'armement de t Rotterdam de la tournure favorable piise par les é négociations hollando-allemandes concernant les 1 garanties qui doivent assurer la libre naviga- - tion de Hollande en Scandinavie, ainsi qu'au sujet des bulletins de laisser-passer nécessaires à cet effet. Si les armateurs s'engagent par écrit et sous serment, ces bulletins seront accordés à leurs navires. Outre cela, le destinataire de la cargaison devra signer une déclaration revêtue - d'un sceau notifiant l'obligation qu'il contracte . et légalisée par la Chambre de commerce. Bien a que les autorités allemandes soient déjà prêtes à délivrer aux conditions mentionnées des bulletins de laisser-passer pour les navires, l'office des départs de navires n'a encore reçu du ministère aucune instruction d'accorder "l*e permis ' de départ. Il faut toutefois s'attendre à ce qu'il \ reçoive ces instructions d'ici peu de temps. i L'activité dss Eooialisîes mternationalistss. i Les journaux hollandais annoncent que M. - Troelstra a eu, lundi,à La Haye, une entrevue - avec M. Scheidemann, membre du Reichstag. A i des journalistes qui voulaient l'interviewer, M. t Troelstra a déclaré qu'il n'y avait pas lieu de faire une communication au sujet de cette conférence. Un procès-verbal a été dressé de cette conver. sation; M. Troelstra en prendra une copie avec lui à Londres, tandis que M. Scheidemann en em- „ portera une à Berlin. 5 La Conférence du Parti ouvrier anglais. Le correspondant londonien du « Petit Pari- s sien » lui écrit qu'un des principaux points du s programme du congrès que le parti ouvrier an-v gla^s tiendra du 26 au 28 juin, est l'interprétation - de la résolution sur la trêve des partis, qui a lté - votée au début de la guerre. On sait qu'à cetti ï époque les libéraux, les conservateurs et le part - ouvrier ont conclu un accord en vertu duquel, ; e chaque élection partielle qui a lieu pendant 1; t guerre, les trois partis désignent un candidat com 2 mun. La prolongation de cette situation a causi s un grand mécontentement dans de nombreux mi lieux et aux élections partielles qui ont eu liei t en ces derniers temps, les ouvriers ont opposé ; e plusieurs reprises uu candidat à eux au candida s de coalition. Sous la pression de ces circonstan t ces, le Comité exécutif du parti ouvrier a décidi 0 de demander au Congrès la résiliation de l'ac r cord. Le programme comprend encore l'abolitioi du service obligatoire après la guerre ; l'abolitior t ou la réforme de la Chambre des Lords; l'intro duction du Home Rule en Irlande; la reprise de: terres par l'Etat, etc. Uns idéo fâcfccisse > Berne, 19 juin. — Du « Berner Tageblatt » L'Angleterre a envoyé des officiers en congé i y Paris, pour tranquilliser les Parisiens, mais a ob t tenu l'effet contraire. Les officiers anglais on' r été invectivés sur les boulevards et ont été rendu: responsables de la lourde défaite à tel poinl r' qu'on a dû suspendre les, congés à Paris, f Lss exercices militaires en Irlande. ( Dublin, 19 juin. — Une proclamation du général Frerich, gouverneur militaire de l'Irlande, menace les comtés de Limerick et Tipperary de l'état da siège si l'on continue à y exercer publiquement la population au maniement des armes. Echauffourées à Eurich. La Presse télégraphique annonce de Zurich que de nouveaux désordres ont éclaté lundi, dans cette ville, à la suite de l'arrestation de l'orateur principal des manifestations de samedi. La troupe a dû intervenir de nouveau. Il s'agit une fois de plus de troubles causés par des éléments brouillons parmi lesquels se trouvent un grand nombre de jeunes socialistes, qui visent moins à une manifestation politique qu'à une occasion de provoquer des collisions avec la police et la troupe. Cftes les hôteliers suisses. Berne, 19 juin. — L'Association des propriétaires d'hôtels réservés aux internés a décidé de demander au médecin en chef militaire, de pouvoir augmenter le prix de la pension d'un franc par tête et par jour. Lo porî cl s E?.la eî îa navigation riiénarso Berne, 18 juin ■— L^ conseil national a accordé un crédit de 2,213,000 fr. comme apport de la*confédération au canton de Baie, aux fins d'y instruire un port sur la rive droite du Rhin, à Petit-Huning-ue-le^-Bàle, poufles besoins de la navigation sui le Rhin. Le conseiller fédéral Ador a décla.é que l'installation d'un port à Petit-Huningue ne constituait que le premier pas vers le perfectionnement de la navigation rhénane. Quant à la question soulevée de différentes parts, d'un port libre à proximité d-» Bâle, elle mér'te toute l'attention du conseil fédéral, puisque la Suisse devrait tout mettre en œuvre pour promouvoir la navigation sur le Rhin. DÉPÊCHÉS B Oo r- fi -/y h — {■•> n I ' O S - - > . Les coiT.br.ts à rowest ' Berlin, 13 juin. —■ Notre feu a provoqué de grands incendies dans la gare de Camp ègne. De nombreux jets de bombes provoquèrent iga-^ lement des incendies et des explosions aut champs d'aviation ennemis pr's de Baîay et de ' Vexines ainsi eue dans le camp forestier de La ' feu ; i ne "S I- ot ravivé en plusieurs endroits dans la région située ' cntre_ Scarpe et Somme. Des attaquas ennemies I ont é houé avec de lourdes pertes pour l'adver-; saire qui_ laissa des prisonniers aux mains des : Allemands.. Notre artillerie a combattu avec un ; succès marqué les batteries ennemies et pris sous un feu efficace les points de communication de l'ennemi. Le dépôt de munitions de Mondicourt a sauté à la suite de notre canonnade. Les installations routières d'Amiens ont été prises sous un feu intense. EOjrbardsrîîenî da BOuîogna Berne, 1S juin. — Du «Progrès de Lyon» : Le 13 juin, Boulogne a été attaquée à diverses reprises par des avions allemands. Un hydro-avion a lancé lors d'une attaque 8 bombes sur deux quartiers de la ville. Onze personnes ont été tuées et des dégâts matériels considérables ont été occasionnés. La poîicg afïsiaïso à Parla Berlin, 18 juin. — De la «Gazette générale de l'Allemagne du Nord» : Les Anglais font de plus en plus la police en France, et la population en est indignée, surtout à Paris, où ils se sont opposés «manu militari» aux départs de familles désireuses de se réfugier vers le Sud en raison des bombardements. Débar^ueîîienî des premiers Indiens Berne, 17 juin. — De l'»Intransigeant» : Le i premier détachement d'Indiens-Sioux a débarqué dans un port français. D'autres détachements ; d'autres tribus suivront. (Si maintenant cela ne va pas mieux ! A moins ; que ce ne soit un moyen déguisé des Yankees pour exterminer plus complètement les rares ; Indiens qui restent sur leur territoire ? N. d : 1. K.) Instabilité de Clemenceau Genève, 17 juin. — .Les journaux français de* : mercredi et de jeudi qui, à cause de "la fermeture de la frontière, viennent d'arriver seulement, parlent de la situation branlante de Clemenceau ; ils produisent une série de renseignements faisant voir pourquoi son ministère est en danger. Ce qui fait branler le terrain pour Clemenceau, ce n'est pas seulement le funeste sort de Paris, pas seulement le découragement chez le civil lassé de la guerre, mais aussi chez le soldat français. L'irruption torrentueuse des troupes allemandes,, devant lesquelles l'armée française recule continuellement depuis deux mois, a visi-; blement altéré la confiance du soldat français, car la presse gouvernementale bat la grosse caisse en faveur des contre-attaques fructueuses au sud de Montdidier, dans le but de remonter le moral des troupes. Le premier ministre n'a pas de chance quant aux journaux à sa dévotion, qui, probablement influencés en cela par le ministère des affaires étrangères, n'ont fait que s'empêtrer, à propos de la paix, dans un tissu de mensonges; on pouvait les voir, en effet, publier avec un g-rand sérieux que toute l'offensive actuelle n'a d'autre objectif que d'intimider la France afin de lui faire accepter la prochaine offre pacifiste allemande, sans tenir compte de ses alliés ; bien mieux, ils assurent que l'Empereur .allemand, lors d'une allocution à ses troupes, dans la forêt de Pinoti, leur aurait fait pressentir cette éventualité. Naturellement, la presse gouvernementale ne visait qu'à empêcher l'éclosion des nouvelles tendances pacifistes à prévoir après les déceptions de ces dernières semaines. Or, elle atteint précisément le but opposé, car non seulement les journaux socialistes, mais aussi les modérés s'indignent de cette farce consistant à jouer avec la conception pacifiste. Le journal de Clemenceau, l'nHomme libre», s'est vu contraint à un dérivatif par la promesse que, bien entendu, le gouvernement se prêterait à la discussion de pro-. positions de paix, pourvu qu'elles procurent à la France la réalisation de ses vœux. Seulement, les organes de la gauche repoussant cette res-! triction ; ils demandent nettement que toutes pro-I positions pacifistes, quelle qu'en soit la provenance, ne puissent être compromises par des conditions, et que la France, contrairement à la politique jusqu'ici adoptée par elle, s'abstienne ■ de tout ce qui pourrait faire entrave à des ué-i gociations de paix. On ne peut déterminer ave: ■ certitude jusqu'où ira ce mouvement pacifiste, t puisque la censure sévit avec toute sa rigueur : à l'égard de ces déclarations, et les journaux :te | eux-memes n'osent pas attaquer ouvertement la rti I ministère, vu la gravité de la situation mili-à taire. Mais la preuve que Clemenceau se voit lui-la meme en danger, c'est qu'il perd son temps n- à ergoter dans les couloirs de la Chambre, et sé que, suivant l'affirmation du député Renaudel, îi- dans l'«Humamté», il se met déjà à imiter les eu expédients de ses prédécesseurs, en pariant d'am-à plifier _ son ministère par l'introduction do per-at sonnalités telles que ^ Briand, Viviani, Painlevé. n" ÎJ, n'y a fi"u®re de députés pouvant douter, à la ié Chambre, de la ^similitude de cette tactique avec .c- celle de Poincaré: à chaque crise, se sauver pat 5n un pont, quitte à revenir ensuite à sa position 3n primitive. 0- Clemenceau lui-même sait naturellement fort es bien qu'il est fini. Sa façon insensée de mener la guerre au front et derrière celui-ci l'a conduit à l'écroulement; ses mesures dictatoriales . dirigées contre le mouvement pacifiste, échouent, ^ elles aussi. Lcprocès Caillaux ne peut arriver a son terme ; l'enquête n'a pas d'autre effet que I de compromettre le gouvernement. Et le procès ' Malvy, dont les débats auront lieu d'ici quel-. ques semaines, n'aboutira qu'à un sauvetage honorifique de l'inculpé. Chez les corporations ouvrières également, le mouvement pacifiste n'est que favorisé par la répression de Clemenceau, é- Comme la situation militaire, aggravée de jour e, en jour, rend nécessaire un ralliement de tous le les partis républicains, on comprend que Cle- 1- menceau lui-même commence les travaux de li-s. quidation de son gouvernement. L'espOjr en Amérique ie Londres, 16 juin (Reuter). — L'«Observer» puis blie un entretien de son correspondant Edward 'r Marshall avec Lord Milner sur la participation >e de l'Amérique à la guerre. Lord Milner s expri-le ma en ces termes : 1- « Je ne doute point que l'Amérique jie soit "e le facteur décisif. La période de sa prépara-ie tion à la guerre est terminée maintenant et dès à présent la force de l'Amérique se fera sentir -• de plus en plus ». Il dit qu'il est convaincu que les Américains seront assez forts d'ici un cer-s_ tain temps au front de combat, pour courber fe d'une manière très pénible l'échiné de l'Allema-i_ gne, sous ce nouveau poids. Milner met pour-c tant en garde de ne point trop compter t^ue les forces de l'Allemagne touchent à leur fin en ajoutant pourtant que les ressources des alliés en matériel humam avaient augmenté-, tan-^ dis que l'Allemagne devait entamer ce,capital, e 11 se dit convaincu que jamais l'ennemi n'eût y entamé cette guerre s'il avait pu prévoir que à les Etats-Unis y participeraienf. a Le «Belgischer Kurier» fait, remarquer à ce il sujet : «L'Amérique est le fétu fie paille sauveur à ^auquel l'Entente essaie de s'accrocher. De mê-s me qu'antérieurement, l'Italie et la Roumanie, ce pays doit être d'après elle le facteur décisii, ■s car de l'aveu de Lord Milner, il ne faut pas e trop compter sur une diminution des forces . al- - lemandes.* Attendons et voyons si les Américains r sont capables d'accomplir les exploits tant désirés par leurs opiniâtres alliés? Une question à Lord Millier p-our finir: l'Angleterre aurait-elle commencé la guerre, si elle eût pu prévoir l'évolution des choses ? A ce sujetv citons ces remarquables considérations du g'énéral Maurice dans le «Daily Chronicie»: e Le général prévoit des jours très épineux pour les alliés. Lors de sa dernière attaque à la Marne, l'Allemagne a employé beaucoup moins de x troupes que lors des combats fin mars et com- 0 rnsneement avril. Elle dispose donc encore_ d.i^ a force? suff;sant■■e,, sans cûî p! n'a pas encore dit son dernier mot. Le secours e de l'Amérique ne se fera sentir que peu à peu, s car elle est distante de 3,000 milles et le transit maritime n'est plus ce qu'il était, lorsqu'il s'a-s gissait pour l'Angleterre de transborder ses tiou-n pes en France. Qu'on ne se figure pas que les s chiffres élevés des troupes américaines en France correspondent à une augmentation correspon-s dante de la force combattive des alliés, attendu que ces troupes doivent encore être instruites, t Entrefemps, les Anglais et les Français ont dû faire à eux seuls les plus grands efforts pour soutenir le choc et sous ce rapport c'est une désillusion de ne pouvoir soutirer d'ici octobre 2 que 50,000 volontaires à l'Irlande. Qu'on songe aussi que les hommes qu'on espère incorporer 1 grâce à la nouvelle loi de service peuvent à ; peine encore être pris en considération pour les ; combats de cet été. Maurice rappelle ensuite que 1 le conseil supérieur de la guerre a reconnu les avantages possédés par^YAllemagne par suite de sa situation stratégique et de ses meilleures com-5 munications de chemins de fer. «Ainsi, dit-il», 3 sera tranchée une fois pour toutes la discussion ! entre l'école de l'Est et celle de l'Ouest.C'est un ; fait acquis que les longues routes maritimes ex-; posées aux attaques des sous-marins et qui sont j utilisées non seulement pour le transport des armées, mais encore et d'une façon, croissante, pour le ravitaillement du pays, ne sont pas comparables à de courtes communications par che-î min de fer qu'on peut tout au plus troubler par - voie d'attaque aérienne. C'est pourquoi il ne s faudrait plus entreprendre d'autres expéditions lointaines, que celles qui sent nécessaires à la s jrotection des intérêts essentiels du royaume», s Finalement, Maurice souligne la phrase de 5 Clemenceau disant «que la victoire est certaine, si les autorités publique? se montrent à la hauteur de leur tâche». Maurice fait remarquer à .. ce sujet : « Nous devons compter avec un en-nemi chez qui la guerre est organisée scientifiquement. En a-t-il été de même chez nous ? > Avons-nous ret ré quelque profit des dures le-| çons ? Nous pouvons beaucoup apprendre de 1 l'Allcmagme sur le champ de bataille, mais nous pouvons tout autant apprendre de ses méthodes de faire la guerre, car ces méthodes reposent ' sur des .principes éprouvés durant la guerre et î qui ont gardé leur valeur ». t Ces considérations très justes sont marquées 5 au coin du bon sens. 2 Réouverture du par'esnsnî roumain Bucarest, 18 juin. — On mande de Jassy: La réouverture du parlement roumain* s'est faite d'une manière calme et digne ; la reine et les * princesses n'assistaient pas à la solennité et les représentants du corps diplomatique n'avaient 3 pas été invités. Lorsque le Roi, qui fut chaleu-' reusement salué à son entrée par les députés, déclara dans son discours du trône que toute [ prolongation de la résistance eût amené l'épui-1 sement complet des forces du pays et que la Roumanie .avait conclu une paix qui s'imposait à elle comme condition vitale, la Chambre écla-^ ta en longs applaudissements. Le passage où le ] Roi parla de l'annexion de la Bessarabie à la ; -mère patrie et do ia reprise des relations amicales .antérieures avec les Puissances Centrales, " fut également l'objet de longs et enthousiastes applaudissements. ETRANGER r n et înt ni * nii A P/rric M. a.^ t FRANCE. — La situation à Paris. — Dans la - dernière réunion du Comité de la défense de Pa-î ris; le ministre de l'instruction publique a exprime l'avis que les écoles devraient commencer , leurs vacances plus tôt et donner ainsi un mois de vacances supplémentaires aux écoliers. Le ministre des travaux publics a déclaré que son département est en mesure de transporter tou-à tes les personnes qui désireraient quitter la ville , ou dont l'évacuation apparaîtrait comme certaine. Les chiffres suivant donneront une idée de la - fluctuation de la population dans les villes qui se trouvent loin de la zone de guerre. On con- s naît l'afflux qui s'est produit à Marseille, Bor-a deaux, Bourges, Orléans et Le Mans. A Nantes, e la population est passée de 170,000 à 190,000, à I- Angoulème de 35,000 à 55,000, à Tours de 76,000 : à 103,000, àToulouse de 149,576 à 210,000 non compris "10,000 réfugiés, à Nice de 112,900 à 130 r mille, à Toulon de 104,582 à 120,000, à Tarbes x de 29,000 à 42,000, etc.. etc.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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