Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 03 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0nq0r/
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3™ Année - N. 695 - Ed. A I CINQ CEHT1HES Samedi 2 et Dimanche 3 Septembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que aes a boa n e ua eirts T R IM EST R 1E L S ; ce ux- ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les Aeux derniers mois oci miime pour te dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois î Mois Fr-3.00-^-2.40 F'l-50-^1.20 ——o TÏRÂGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. f .00 Nécrologie r.Oj Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.5C PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.00G PAR JOUR □ Rédacteur en Chef : Maro de SAI<M jgj ' Iouraal Hu@!iÉen Inâêpsniauf Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS La concurrence économique des races jaunes j Il y a sept ou huit ans, M. Th. Grailler, professeur à l'Université de Liège, niait devant nous 1© fameux péril jaune, qu'il baptisais un épouvantail d'existnee fantomatique subjective. Cet historien myope niait aiïjsi l'évidenc. La guerre actuelle hâtera au contraire l'avènement des jaunes, qui s'enrichissent pondant que l'élite de la rac© "blanche a déjà massacré plus de dix millions de ses fils les plus vigoureux. A la veille cta la guerre, les tenants du péril jaune étaient déjà nombreux. Sans parler de Guillaume II, qui 1;. dénonça, il y a quinze ans, dans un discours retentissant, il y avait M. Faguet, de l'Académie Française, qui proclamait le -péril jaune le plus formidable danger qui ait-jamais menacé l'Europe. LLa jaunes ont pour eux le nombre et ils se contentent de salaires dérisoires. Partout où l'ouvrier chinois ou même nègre est en concurrence avec l'ouvrier blanc, celui-ci est vaincu. Nous avons vu oela dans 1' «Outre-Mer», de Bourget, où le terrible problème des races est- nettement pose. L'ouvrier à cinq sous est naturellement vainqueur de l'ouvrier à cinq francs. Péril social, nous dit encore le même écrivain, caT les Chinois ou les Sino-Japotiais envahissent pacifiquement l'Amérique, la Malaisie et toute l'Océanie. Mais ce n'est pas tout. C'est, chez elle-même, dans le vieux domain© héréditaire, c'est en Europe blanche est menscée, non pas d'une invasion brusque et torrentielle, mais d'une invasion lente, insensible, progressivement pénétrante et inévitable. Pourquoi? Parce que les Jaunes et l?s Noirs à qui on a donné les armes artificielles de la race blanche, ont déjà des arm^s naturelles supérieures aux nôtres : la sobriété, la prohficitc... Aussi les belligérants qui ont appelé à leur secours les Nègres et les Jaunes, s'en repentiront bientôt. Arvède Barinc nous assure qu'il n'est pas douteux que la Chine ne soit à la veille d'une révolution économique. Demain ou après demain, elle aura le combustible à bon marché en le tirant de s's mines de charbon, elle aura les transports à bon marché par chemins de fer et bateaux à vapeur, et elle aura fondé d s ©cotes techniques. Alors, elle inondera le reste du globe d© ses produits, à des prix qui défieront la concurrence, comme l'Inde, sa voisine. « A elles deux (en attendant que les nègres se mettent de la partie), elles nous enlèveront tous nos débouchés en dehors de l'Europe et tenteront de nous inonder de leurs marchandises. Nous ne seront pas seulement bloqués, nous serons assiégés, à la veille de périr si nous ne nous défendons ». Et ceitte manière de voir de M. Faguet ©t d'Arvède Barinc est amplifié© par L. Thiry, léminent directeur d© 1' «Economiste Européen», par le baron d'Estournelles Constant, pour ne citer, parmi les protagonistes du péril jaune, que les plus notoires. Toutefois, n'exagérons rien. On a prétendu que chez tous les peuples aryens, la, mortalité ne fait que s'accroître, tandis que la natalité diminue chaque année. Comme 1© phénomène tout opposé, nous dit on, se passe pour la race jaune, on peut conclure hardiment à l'envahissement futur de l'Europe décrépite, ©t à la disparition complète de la race blanche. Ces conclusions sont prématurées et exagérées. Ici, M. le professeur Th. Gallier avait raison. Quel est le chiffre d? la population de race jaune? On n'a jamais pu opérer un seul recensement complet dans les cinq Etats da» race jaune. Certains voyageurs donnant à la Chine seule de 400 à 500 millions d'âmes; d'autres descendent jusqu'à 250 millions, mais, par contre, Supan et Wagner estiment à 340 millions le nombre d'habitants du Cé-este-Empire.Mais ce. qu'il faut considérer, ce n'est pas la natalité, mais la survie. Ainsi, des aut'-urs sérieux évaluent à 80 ou 90 millions d'hommes le nombre des victimes des guerres intérieures de la Chine, des famines ©t des inondations du siècle dernier. Envisagé© à ce point de vue, la population jaune, au lieu d'augmenter sans cesse, reste statiannaire ou même recule; Wagner présume que la population de la Chine a considérablement diminué : ©n 1842, elle aurait été de 413 millions, ce qui ferait, en moins de soixante ans, line diminution d© près de un huitième. D'autre part, l'opinion qui prétend qu© la race blanche diminue de plus ©n purs est erronée. Il y a un siècle, la population des nations européennes et des autres peuples d'origine continentale ne s'élevait qu'à 170 millions; aujourd'hui, elle dépasse 560 millions. 1800 1900 Population des pays : En millions Htats-V nîx 3 80 Russie lfi 135 Angleterre, Canada, Australie 15 55 Allemagne 80 55 Autriche — '~0 -'/J France 25 Jfi Sir Robert Giffen, 1© grand statisticien anglais, conférenciant en 1909 à la Manchester Statistical Society, a soutenu que la race blanche s© trouvait vis-à-vis de, la race jaune dans la proportion de 5 à 4 ©t que, toutes choses égales, la population des peuples aryens, au siècl© prochain, atteindrait 2 milliards, tandis que oeile des races jaune et nègre resterait stationna ire. La proportion de 5 blancs pour 4 jaunes ferait donc place à cette autre pro-Tiarticïi de 15 blancs pour qautre jaunes. On suppose ensuite les races jaunes unifiées, la Chine, la Corée, le Siam, l'Annam et le Japon faisant bloc. Mais cette supposition est aussi irrationnelle que possible affirme M. Th. Galir'T. Quand a-t-on jamais vu l'exemple d'un tel fait dans l'histoire j Loin de e© coaliser pour entreprendre des conquêtes communes, toutes les races, quelle que fût leur couleur, se sont toujours etn&iv-déchirées. A previve l'atroce guerre fratricide actuelle. Même en admettant l'éventualité d'un© t-1-le union des races jaunes, est-ce qu'on n'a pas le droit de guppe^r et de lui opposer- celle des races blanches ? Si la première supposition est rationnel!©, l'autre ne l'est pas moins. Or, les races blanches ont- pour elles le nombre, l'argent et des armées formidables. Avant qu© les races jaunes soient en mesure d'affronter l'Europe, il s'écoulera du tempe ! Qui sait ? En 1909, M. le professeur Th. Gallier n'admettait pas même c© que l'évidence démentait déjà alors, que le péril jaune fut un péril économique. Or, l'ouvrier chinois ou japonais, tout aussi habile que l'Européen et plus sobre, se. contente d'un salaire très inférieur : quelques sapèques et une poignée de riz lui suffisent. L'ouvrier jaune constitue donc pour l'Européen un© concurrence redoutable, et comme il a pour lui 1© nombre, il a clos chances de sortir vainqueur de la lutte. C'est pourquoi les Etats-Unis se refusent encore à admettre l'immigration nipponne. L'Australie ©t la Russie, celle-ci poux la Sibérie orientale, viennent d'être forcées, pour s'assurer le concours et les munitions du Japon, de baisser à regret pavillon ©t d'autoriser la colonisation jaune. C'est un premier-pas cela, et qui coûtait le plus. La porte est ouverte et on n'osera plus la refermer. Déjà l'archipel Hawaï est aux trois quarts japonais et des Nippons ont débarqué au Mexique.C© qui atténuera les conséquences immédiates de la concurrence des Jaunes, c'est la loi économique qui dit que l'individu cherche toujours à obtenir 1© plus possible, en déployant le minimum de travail. C'est là une loi naturelle avec laquelle la couleur do jwmh n'a rien à voir, ce qui démontre que la question d© salaires n'est pas une question de race, mais une des multiples questions économiques que le régime de la concurrence à outrance a fait surgir pendant ce siècle. Que ies Chinois ©t les Japonais se soient contentes jusqu'ici de salaires très inférieurs aux salaires des ouvriers européens, la chose est indéniable; mais on s© méprend sur la cause de c©t état d© choses. Si l?s fils de l'Empire du Soleil-Levant se sont contentés de bas salaires, c'est parce que la situation économique du pays où ils vivent ne leur permet pas d'obtenir davantage. Mais que cett© situation change, qu© les capitaux augmentent la demande de main-d'œuvre, et immédiatement on aura une hausse des salaires. D'ailleurs, partout où des circonstances économiques plus favorables ont permis aux ouvriers de race jaune d'exiger un salaire plus élevé que dans leur pays, on ne les a jamais vus hésiter un seul instant. Ainsi, en Californie, à San-Francisco, les Chinois exigent et obtiennent des salaires oscillant entre 2 ©t 3 dollars. Les oharpentiers japonais travaillant aux PhiilppVnes s© font des salaires qui vont de 5 à 7 fr.50. La « Meu-s_. » qui cita d'autres faits les appuyait d'un exemple décisif concernant le Japon : « Il y a vingt ans le salaire des ouvriers japonais était 1© salaire dérisoire que citent MM. Fagu©t et d'Estournelles; mais depuis lors la situation économique du' pays a subi un changement radical. La Restauration du Meidjaii 1868 a fait sortir 1© Japon d© son isolement séculaiir©, ksi capitaux n'ont pas tardé à affluer et les salaires ont doublé, triplé, quadruplé et même quintuplé dans certaines industries. Nous voilà loin des salaires de cinq sous. En outre, la valeur relative des chiffres dépasse de beaucoup leur valeur absolue. En effet le salaire réel n'est pas seulement en proportion d© la quantité de monnaie qui l'exprime: il dépend encore et surtout du pouvoir local d'acquisition de cette monnaie et des besoins plus ou moins grands auxquels il doit satisfaire. » Or, que voyons-nous au Japon. Le coût de la vie matérielle est incomparablement meilleur marché qu'en Europe et, les besoins des ouvriers japonais ont été jusque dans les derniers temps excessivement restreints. Toutefois depuis l'introduction au Japon des idées européennes et à la vue des produits manufacturés de l'Amérique et de l'Europe, les Japonais ont senti s'éveiller çn eux de nouveaux besoins qu'ils ont voulu sat.sfaire.Noua examinerons demain comment les phénomènes économiques ont modifié la situation social© des ouvriers japonais, à qui la guefrre actuelle a- procuré une nouvelle hausse des salaires. X.X.. LA GUERRE SammunSquis ALLEMANDS Tbéâtre de la guerre à i'Oussi Grand quartier général, 1er septembre : L'activité anglaise au nord de la Somme est restée limitée, en delion de certaines attaques à ta grenade, à un for déploiement d'artillerie. Des intentions d'aHaquer de la part des Français, entre MaurtjMs et Cléry, ont été enrayées par notre feu. Un contre-choc entrepris de notre côté, noih a rendu la possession du terrain que nous a.tons perdu précédemment près de Longue vu, et au bois de Delvïl-le. Au sud de la Somme. les attaques françaises attendues après la préparation de ces deux derniers jours, oit commencé le soir. L'adversaire a exercé n pression principale sur le front Barfeux-S"jécourt. Sur le secteur L'strées-Soyécourt, d'acharnés corps à corps ont eu lieu. Des coin, c-attaques énergiques de régiments saxons m ent une prompte fin aux progrès que l'ennemi avait faits tout d'abord et le rejetèrent du.-is ses positions d'origine. D'ailleurs, les tn 'pes d'assaut ennemies qui étaient tenues prêtes furent bloquées dans leurs tranchées. Sur les fronts d'attaéi e, nos adversaires ont déployé en plusieurs endroits une ilivt action de leurs jeux et de leun patroulles. Dans la région de la iomme, G avions ennemis et sur la Meuse 1 avion ont été descendus en combat aérien, in autre avion s'est abattu à l'est d'Yprcs, j<'/■ suite de notre défense spéciale. Théâtre de la gijcrre à l'Est. Front du t'eldmaréclial Général Prince LéopoW de ri-ivièrt?. La situation en générai, depuis la mer jusque dans la région à l'ovst de Luik, ne s'est pas modifiée. Au sud-ow,-t de Luzlc, les Eusses sont parvenus à gagi"r du terrain. Far suite de la contre-attaque de troupes allemandes, ils ont de nouveau dû céder avec de lourdes pertes. Nous avons fait prisonniers 2 officiers et J/-07 soldats. Le nouvelles attaque$ suivirent ce malin et furent rejetées. Entre les voies ferrées venant de Brody et Tarnopol, la canonnade éu.'se a repris sensiblement. A la voie ferrée d:i sud, l'adversaire a marché à l'attaque. Théâtre de la guerre du Balkan. Au front de la Gegansl i-Planma et à celui de la Moglena, des attaques serbes se sont écroulées. Près de Zbour: w, sur un front de peu d'étendue, l'adversaire a obtenu des avantages, sinon d est rejeté en partie par la contre-attaque de troupes al e1:,tondes. Froru (Eu go n r vV i ea\a!es'ie .*nï iilUU '< VW^'- De vifs combats se sonîwXi;-oit'és sur le front large de kilomètres Antre la Slota-Lipa, près de Nosow, et sur le Dniester. Dans la jiartie nord de ce secteur, des attaques russes se sont écroucées devant notre front. Plus au sud-ouest, nous avons dû céder quelque peu devant la pression de l'ennemi. Au sud du Dniester, de vaillants régiments .hessois ont brisé l'assaut russe sur le secteur de Stanislau. Dans les Garpathes, des attaques partielles centre le Stepanski et au sud-est de celui-ci sont restées infructueuses. Au sud-ouest de Schipoth, des troupes de la Prusse orientale ont totalement maintenu leurs positions contre les efforts d'effectifs supérieurs. AUTRICHIENS VIEIs NE, 1 septembre : ■ llieàlre tic la ijuurre russe. Au front roumain : Entre Orsova et Eerku-les Fiirdô l'ennemi a encore été repoussé hier ; sinon, il n'y a eu de combat essentiel nulle part. Considérant la situation générale, Nagy Szeben Hermannstadt) et Sepsi Szent Gûor-gyi ont été évacués avant-hier déjà. Front du général de cavalerie archiduc Charles : En Bukowme et en G a lic{e orientale les Busses repassèrent à l'attaque. Dans les Garpathes et à Stanislau ils furent refoulés partout. A u nord du Dniester, dans l'angle d'embouchure de la Zlota-Lipa, ils attaquèrent sur un front de 2,'f kilomètres. Au nord de 31a-riampol et de Zawalow tous leurs assauts é-choucrent. A Eorozanka n-os lignes furent repoussées au delà du village. A Zboroiv une forte attaque russe, après avoir abouti à un succès local restreint, fut enrayée par -notre contre-attaque.Armées du fe'.dniaréchal-général prince Léopold de Bavière ; L'armée dv colonel-général von BoJime.r-Er-molli a fait échoué une i>oussée rusée à Bero-pelniki. A l'armée du colonel-général von Ter-stysziansky, l'ennemi pénétra dans nos lignes en des endroits isolés, puis en fut rejeté par une contre-attaque des troupes allemandes en y perdant, comme prisonniers, deux officiers et Jfl7 soldats. Au sud-ouest de Kaszouilca, échec d'une poussée de l'ennemi. llieùire de la yuerre italien. A littoral, l'artillerie ennemie a, par moments, bombardé vigoureusement, hier, plusieurs secteurs de notre front entre le mont Setnto et la mer. Au sud de Salcone et à l'ouest de Lakvtega, l'infanterie ennemie est passée à l'attaque; partout, notre feu a obligé l'ennemi à se retirer promptement. Ilieàlit: de la guerre Sud-Est. Pas d'événements particuliers, TURCS GONSTANT1NOPLE, 31 août — Du grand quartier général : Au front du Caucase : A l'aile droite, nos troupes parviennent, malgré la vive résistance de l'ennemi et ses contre-attaque $ exécutées, dans certains secteur s,avec appoint de renforts, à atteindre partout leur but, qu'elles -poursuivent par leurs attaques. Les attaques entreprises hi&r par l'ennemi, dans ce secteur, avec une partie de ses forces, ont été complètement refoulées, sitr quoi nous avons attaqué l'ennemi par surprise et lui a-vons capturé du butin. A l'aile gauche, pas de combat important. Aux autres fronts, rien d'important à signaler." CONSTA NT IN OFLE, 1er septembre. — D'apiès le dernier communiqué officiel de l'armée, les Turcs ont complètement dispersé 2 divisions et demie ennemies sur l'aile gauche du front caucasien et Us ont fait 5,000 prisonniers. En outre, ils ont capturé plusieurs canons, des mitrailleuses et d'autres engins. FRANÇAIS PARIS, 31 août, 6' h. p. m. Officiel ; Nuit calme sur la plus grande partie du front. En Lorraine, hier en fin de journée, l'ennemi a tenté un coup de main en la forêt de Parroy et a pénétré dans un élément de nos tranchées dont il a été rejeté immédiatement par notre contre-attaque. PARIS, 31 août, 11 h. p. m. Officiel ; , Sur le front de la Soi/ime, notre artillerie s'est montrée très active au cours de la journée.Au Nord, une attaque ennemie à la grenade ■sur nos positions du bois de Maurepas, a été aisément repoussée. Au sud de la Somme, nous avons réussi des opérations de détail, qui nous ont permis de réaliser quelques progrès au sud du village d'Estrées et au sud-ouest du bois de Soyécourt où nous avons fait des prisonniers. Canonnade habituelle sur le reste du front. Jtt)uâ&jË.S PETROGRAD, 31 août. — Sur la rive occi- I dentale du Stochod, l'ennemi a iHtaqué le 30 août au matin, après une brève préparation d'artillerie, nos positions dans le secteur au nord du bourg Heleninzyrow. Nous avons repoussé toutes les attaques, en infligeant de grosses pertes à l'adversaire. Dans la direction de Eouel dans la région du village Walit-eza, deux avions ennemis ont attaqué un des nôtres et l'ont descendu.Il tomba dans nos lignes. Les deux courageux aviateurs sont tués. ITALIENS ROME, 31 août. — Dans la vallée de la haute Posina et de l'Astico, nous avons repoussé plusieurs petites attaques. Les canons ennemis de tous calibres ont dirigé hier un feu violent contre nos- nouvelles positions du Gauriot, d'où nous dominons la iiallj-- (fa ••Rûe,».»».» -*t juj/iàcii-iiii ies comrru-unieation,t entre Gavalese et le haut Avisio. Mais nos troupes ont tenu ferme les lignes conquises, et les ont immédiatement fortifiées. Dans la vallée de Drau, les gares de Toblach et de Silhan ont été à nouveau canonnées de décharges exactement pointées. Dans la région de G'èrz ainsi qu'au Karst, activité de l'ennemi qui se borne à des travaux de défense qu'il protège par une canonnade moyenne et un lancement de bombes ininterrompu . Hier nous avons repoussé une attaque ennemie à l'est de la ville de Tivoli. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur la lagune de Marano, y tuant une femme et blessant quelques autres personnes, mais sans dégât matériel important. ANGLAIS LONDRES, 1 septembre. — Communiqué du 31 août : Dans les environs du bois des Foureaux l'ennemi sortit de ses tranchées pour effectuer une attaque. Il a été toutefois immédiatement arrêté par le feu de nos mitrailleuses. Son attaque n'a pu se dégager. Au matin la guerre à coups de mines s'est poursuivie réciproquement avec une certaine vivacité dans la région de Neuville-St-Vaast et du saillant de Loos. Au cours de la journée bombardement assez violent dans différents secteurs. Dernières Dépêchés DECLARATION DE GUERRE DE LA BULGARIE A LA ROUMANIE Sofia, 1 septembre. — Ce matin à 10 heures la déclaration de guerre a été remis© à l'ambassadeur roumain. Le manifeste a été affiché de bonn© h©ure dans nos rues. Mort prématurée du chef de l'étal-major bulgare Sofia, 2 septembre. — (Télégr. d© l'agence télégr. bulgare.) — Le général Schostow, le chef de l'état-major bulgare est décédé hier à la suit© d'une grave attaque d'appendicite, à laquelle il souffrait déjà depuis quelques temps. La situation en Grèce Berne, 2 août. — D'après un télégramme du « Matin » 1© roi Constantin a reçu avant-hier en audience, M. Z'aïmis, le président du Conseil, après que celui-ci eût eu auparavant une entrevue avec Venizelos. Eu égard à sa santé 1© Roi a r-çu seulement M. Zaïmis. Berlin, 2 septembre. — On annonce de Genève au « Berliner Lokal Anzeiger » : D'après des télégrammes reçus par les journaux-français, M. Zaïmis a reçu l'ordre du roi Constantin de soumettre le mémorandum, rédigé par le parti de Venizelos, au ministère, ^t de communiquer au Roi la résolution prise par le cabinet. Entretemps Zaïmis a eu une entrevue avec Veniselcs. Le journal d© Venizelos annonce que les Bulgares ont occupé à part Karatzowa, également Electoral (?) ville dans laquelle la 6i.ème division grecque se serait retirée de Serrés. Le nombre d s volontaires gre«6 se chiffre à 17,000. Berlin, 2 septembre. — On mande de La Haye au « Berliner Tageblatt » : L'Exang© Telegraph Company de Rome annonce d'après une dépêche privée qu© le roi CoMstanfjT» fie Grèce a rappelé au pays les princes AhdréîÊ et Nicolaus. Les manifestations à Salonique Berlin, 2 septembre, — La « Vossische Z'ei-tung » annonce au sujet des incidente qui s8 sont passés à Salonique : 11 est évident que cette manifestation révolutionnaire a été do longue date préparée méthodiquement ©t- exé< cutée par les partisans de Vénizélos ensemble avec le général Sarrail. Les projets des révolutionnaires visiient probablement d'entraîner la garnison grecque de Salonique dans le mouvement contre le Roi et de la faire joindre aux armées de la Quadru-phœ. La petit© garnison a cependant opposé de la résistance, qui a été brisée par le nombre supérieur des rebelles dans l's rangs desquels on a également aperçu des Anglais et Français. Berlin, 2 septembre. — Le « Berliner Tage-blat » écrit : L'organisateur des derniers incidents à Salonique est Venizelos. A cause da cela la participation d s gendarmes à ce « putsch » s'explique également. La situation à Saionique Salonique, 2 septembre. — (Télégr. de l'ag. Reuter.) — Des gendarmes et des volontaires ont cerné cette nuit la caserne de Salonique, dont la. garnison et des volontaires nationaux s étaient refusées de se joindre à eux; ils coupèrent l'arrivée des armes et empêchèrent le ravitaillement. Vers 3 heures da la nuit 60 hommes ont tenté une sortie afin de chercher des vivres. Des deux côtés on a tiré des coups de feu. Les troupes furent forcées de retourner dans la caserne. Deux soldats et un gendarme ont été tués et deux volontaires blessés. Sarrail est intervenu, afin d'empêcher d© nouveaux combats sanglants. La garnison a accepté sa médiation et s'est rendue aux Français aux conditions suivantes: Les troulpes sont désarmées et internées dans le camp de Zaitemlik, situé en d hors de la ville. Les officiers gardent leurs sabreg et donnent leur parole d'honneur de ne rien entreprendre contr© les révolutionnaires. La caserne a été provisoirement occupée par les Français.La garnison du petit tort de Lara Burau a été cernée et s'est'rendue bientôt après la reddition des troupes à Salonique. On s'attend à ce qu'un comité d© révolutionnaires prenne le contrôle sur l'administration de ces parties de u îviaceaurrie. ~ — L'ouverture Uu iieîcnsni!) Berlin, 2 septembre. — On annonce l'ouverture du Reiclistag pour1 la session d'automne au 26 septembre. Pour la semaine prochain© un© entrevue est fixée entre le chancelier et les chefs des partis. L© chancelier et 1© secrétaire d'Etat sont rentrés aujourd'hui du grand quartier général. •" Opérations en .Macédoine. Budapesth, 1 septembre. — On mande à 1' « As Est » que les récents succès assurent aux troupes bulgaro-allemandes des positions inébranlables en paitic,«lixr depuis la Struma jusqu'à la mer Egée. Dans l'est d© la Macédoine les Anglais ont évacué toute la région jusqu'à la Struma et jusqu'à la mer; toutes Ls positions fortifiées de cette région sont restées aux Bulgares. Dans l'ouest de la Macédoine la violence des attaques d© l'ennemi atteint lin degré extraordinaire, parfois il lutte désespérément.On mande d'Athènes que les Bulgares ont occupé Carotzow et Elestherai, et que la 6e division grecque, cantonnée à Estherai, a reçu l'ordre d© s© retirer sur Seres. Vienne, 1 eeptembre. — Vu l?s informtaiong tendancieuses de la presse ennemie, l'ambassadeur bulgare Toschew a déclaré à la « Neu© Fr;ie Presse » que la Bulgarie luttera jusqu'à la fin de ia guerre aux côtés de ses alliés. La (juerre maritime. Christiania, 1 septembre. — Le vapeur norvégien « Skjàreg » allant de flalmstad à Hull avec une cargaison d© bois d© mines, c'est-à-dire de contrebande, a été capturé par un navire d© guerre allemand, qui l'a amené à Cux-havem.Ymuiden, 1 septembre.— Le lougr© pêcheur d© harengs « Eendracht I » vient d'arriver a-vec les équipages recueillis des barques de pêche « Noordster » et « Acîria Jakoba », coulé; toutes deux après passage sur des mines. Londres, 31 août. —Le vapeur « Calypeo », de Hull, dont on est sans nouvelles d puis le 9 juillet, est inscrit comme manquant au Lloyd, Copenhague, 1 septembre. — On mande de Stockholm au « Politiken » : Après que le trafic a dû être suspendu en raison d© l'activité d"s sous-marins allemands dans le golfe de Bothnie, les Russes essaient à présent d'écarter ceux-ci par la pose d© mines; en Suèd?, on doute fort du succès de cette mesure et l'on estime qu© les navires de gu-rre allemands seront à même d'en forcer le passage. Londres, 1 septembre. — Le vapeur « Ton-gariro », de 8,973 tonnes, s'est échoué près délies Portiand et «sten train de sombrer maigre l'assistance de d ux autres vapeurs. DEPECHES (Rc-produitts de l'édition précédente.) Déclaration de guerre turque. ConstanUnople, 1er septembre. — Le gou-vernem©nt turc, par une note remise à l'ambassade roumaine de Constantinople, mercredi soit à 8 heures, a déclaré la guerre à la Roumanie. La Houmanie et la guerre. Budapest, 1er sept. — Le quartier-général d© l'armée roumaine vient d'être établi pro-vîcoawuirsji f. à Sinaïa,

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