Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1397 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 24 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 02 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3n20c4tc1g/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Année - N» ÎÔ73 - Ed. 3 Cïia ClHfiHES Lundi 24 Septembre 1917 v>ur j ii»iiirwiuiiwrii «!■!■ n» mi w. i urrwt^JmuMr, t*y. m.V.'E.AENT POSTA'., É3. g BruxeHts ■ Ptovince - 5irang« 3 mois : F'r. '1,50. - Mk. 3.G0 Lw bortiux '« en B&gi<ju* «t à t'Btcerigtr •l'MCKjnent <i>re it» sbonnCTiMts TRtMÏSTS!E).S;c«r>:-(a pnnnt aomt ' ,AMV- ! Anm. ' JOTAÏT 1 <Î..TO» On peut B'rtÎjftSfl*! Ifc'îfeÎGt»- *>o«rîc* deux «ieniiîiii «k.;* sk Htimt'p«tr4« dernier mois de ehf»eu« tTfmestre au pii* ne : 5 Mon ! Me» ft. 3.00- M1i 2.40 F. 1.50 m 1.20 TîRAGE : 1IO.GO0 PAR JOSft Le Bruxellois ANNONCES — La iîone Faits divers et Eci.os , ir Nécrologie. Annonces coffiRiiiiri.iks » linsmcmeii , . PETITES ANNONCES La petife ligue ' ' La £fa»de 'ligne j »— TIRAGE : HO.OCO PAS J0U« RÉDAcmn? EN CHEF : René Armand Jasnal HasiSilia iBdipeaiaaf Rédaction, Administra tien, Publicité., Vsate : «RUXÊLfRS, Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles <près de la place ÂiwtesssensK COMMUNIQUES OFFICIELS alliimands BERLIN, 23 septembre. — Oljiciei Je midi : Théâtre de ia guerre à l'Ouest. Groupe d'armée coi ield-înaréehai généial piiace héritier Kupprecht de Bavière; Un mamtor anglais, avec l'aide ée l observation aérienne, a bombai dé Qsiciide hier 'nX-ihi.. Quelques obus ont atteint la cathédrale, où se céië-braient les « niatines ». Sept belges eut tUé lues; 24 giicecment blessés. Le monitor a été mis en fuite par les feux de "os baiteiies côtièics. Au ]<ont <ie Flandre, sur terre, le f£u d'aitii-lerie, après la jin des tvntfxiïs locaux de l'aube, est resté d'une inventé variable. Vers lu soirée, ■ l'action ennemie s'est renforcée de nouveau au rwrd-esi d Y fie s jusqu'au pu rciit-anl. De vigoureuses attaques partielles des Anglais ont succédé au sud-est de Saint-julien, L'ennemi a Hé repoussé. Pendant lu mut, la canonnade se ralentissent, pas d'action d'infanterie. Près de Monchy, es sud-est d'Amis, une compagnie angUuse, pénétrant dans nos Huanek- es après un violent choc d'ariilletic, a Hé refoulée en corpe-à-co'ps. Au cours d'&pgn^emeuis d'a-vont-postes un sud de la roule Cambrai-Bapaame, ainsi qu'à la Somme et à l'Oise, des prisonniers sont restés entre iws marins. Groupe d'aimée du prince impérial allemand : Le long de l'Aisne, au Briment et sur quelque* ïectcnrs de Champagne, de temps en temps, une vive action des artilleries s'est produite. A:: cours de nombreuses pointes de recoanmssmce, qui ont mené plusieurs fois nos groupes d'Atloqnc jusqu'aux lignes d'arrière des organisations de combat françaises, des prisonniers ont pv être faits, bien que l'ennemi s'enfuit piesqiie pmieut. Nos garnisons de tranchée ont repoussé en quelques en-iSrofls des édaireais français. Devant Verdun, dans l'après-midi, la canonnade s'est développée jusqu'à une grande intensité. &.viatioa : Les adversaires ont perdu hier 14 avions et 1 Villon captif. Le prenne!-lieutenant Benhohl e remporté sa 23e victoire arienne. Le serge ai-major Tliom a de nouveau abattu 2 avions ennemis en combat aérien. ïiaeatre ae ia guerre à l'Est. Groupe d'année du Md-œ&réclial général Priace laéopoM de Bavière; Dans la lête-de-pont de Jacobsiuai, nous avons t'ouvé, dans les positions russes abandonnées à la hâte, un matériel de guerre considérable. Nos troupes ont partout atteint la Divina dep/uis Liven-hof jusqu'à Sioclciuannshof. A P'nsk des incendies se sont déclarés par suite des canommles russes.Front eiî Maçéciokie : Par suite de la grande chaleur (jusqu'à 65 degrés au soleil), U n'y a eu d'opérations de combat qu'à l'ouest du hif. d'Ochrida, oc des troupes allemandes et austro-hongroises enlevèrent d'assaut aux Français une hauteur près de Kresova. BERLIN, 22 septembre. — Soir : Le combat d'artillerie continue en Flandre, En poursuivant tes Russes, nous avons atteint partout le Dwina à partir de Lhv^nhof en aval du fleuve. Sur mer. BERLIN, 22 septembre. — Qfjiciel : Dwmi le mcïs «'«ont, an tonnage marchand total de 808,000 tonnes de jauge brute, a été coule par suite aes mesures belliqueuses des Puissances centrales.Depuis le débul de ta guerre sous-maruie à outrance nous avrns ainsi coulé 6,303,000 tonnes de jauge bruf du tonnage marchand utilisable nnnr nos ennemis jËehaage de dépêches entre l'Empereur Guillaume et le Tsar eu Iâ04-lS(tô. (Suite et jm.j BERLIN, iS septembre. — Ofjictcux : Voici le texte de la dépêche dans laquelle l'Empereur faisait pan au Tsar des impressions qu'il avait recueillies, au cours de son voyage à Copenhague ; — J ai /ait bon voyage. Toute la famille y compris ton cher vieux graud-pere, m'a témoigné une extrême amitié. Des mon arrivée, je me suis rendu compte, par les commentaires de la presse danoise et étrangère, que mon voyage m'ait suscite u'i sentiment de méfiance et d'inquiétude, surtout en Angleterre et en France. Le Roi était si intimidé et l'opinion publique à tel peint surexcitée qu'il ne m'a pis été possible même àetflearet lu question que je devais mettre sur le tapis comme nous en edons convenus. Le ministre de Grande-Bretagne, dînant avec un des fonctionnaires de nui suite, s'est peimis des expressions très violentes contre moi, m'a accusé des projets et des intrigues les plus vulgaires, finissant par dire quii n'cliit pas un Anglais qui ne sût et ne fût convaincu que je travaillais à déchaîner la guerre coii.re l'An gleterre et àl'an antir. Tu peux imaginer quelles idées absurdes un homme de cette sorte peut faire germer dans l'esprit de la famille royale danoise, de la Cour et du peuple. J'ai fait tout ce oui doit en mon pouvoir pour dissiper cette méfiance, en faisant étalage d'un complet désintéressement et en évitant toute allusion à une grave question politique quelconque.- je m'en suis surtout abJenu en constatant qu'un Uès grand nombre de paquebots faisant la navette entre Copenhague et LondresJ et une indiscrétion élaiU possible à la Cour danoise, la moindre chose que j'aurais pu faire connaître i eloiivcmim à no're ttcccrd aurait été itaméiiaie-meni c-oîntiuiniqnAs à Londies, ce qui est iiuturci-lement absol*»* inadmissible aussi dongtenips am notre «eccr dwt resjer secret. Comme j'ai pu l*apprendre -eu cours d'un long enirct-iea avec M. Isvohki, le totale kabeu, ministre ée$ ajf(à-res étiaugiiLS, ci nombre de personnages inlluenîs sont d'orcs et déjà convaincus que si une guerre éclatait et gu'an# iRhUssom» éiuangère picpardt une attaque immédiate sur ia Baltique — les Danois rie sont manifestement pas à même de maintenir même un semblant de ucatraliié vis-à-ris d'une wvasian — la Russie et l'Allemagne feraient ansIci, pour sauvegarder leurs intérêts, mouvoir en commun leurs armées ci leurs flottes, qu'elles mettraient ta uiam sur le Danemark et qu'elles l'occuperaient pendent toute ht durée de la guerre, ce qui ccusiituertàt du même coup pour la dynastie et le pays la garantie de leur existence.Peu « peu les Danois s habituent à cette peispecive et s'y prêtent. Comme c'est là précisément ce -que tu aesirais el esp raiSj j'ai estimé qu'il était sage Se ne pas toucher à ce thème vis-à-vis des Danois, ni même d'y faire la moindre allusion, le ntieux étant que l'idée s'en développât dans leur esprit et y mûrit assez pour leur en jaiie Hier eux-mêmes la conclusion. Us seront amenés de la sorte à prendre l'initiative de chercher en nous un appui et de se ranger à nos côtés : tout vient à point à qui Mit attendre 1 La décision d'envoyer Charles en Norvège est réglée jusque duos les moindres détails ; l'Angleterre a tout approuvé à cet égard et lien ne peut plus être modifié, j'ai parlé avec lui de ses intentions; je Foi trouvé jort laisonnable et sang il'usiou aiu:une à l'égard de la tâclie qui va lui incomber. Et que dis tu du programme des festivités organisées par tes alliés à Cowes ? Tous les vétérans de Crimée sont invités a s'y rencontrer av*c les anciens comptions d'armes qui se sont battus avec eux contre la Russie. On n'a jws plus de tact, vraiment 1 Cela le démontre combien j'avais laison, il y a deux ans, lan-que je t'ai mis eu gar-de contre la reconnutuho'i de l'ancienne comî ■ ist-n du temps de la guerre de Cum ' : elle est en excellente voie de renatire. Le -temps a été superbe. Mes meilleurs compliments à Alix. » Les d'-ux documents reproduits ci-dessus démontrent que l'Empereur, aussi bien que le gouvernement de l'Empire qui était naturellement inl ressé à toutes ces démarches, désiraient ardemment n'a-boutir à l'accord qu'ils souhaitaient avec le Danemark, que par des précédés loyaux sauvegardant la complète indépendance de leur voisin moins puissant. L'essence de la politique exprimée dans ces documents confidentiels — outre m extrême et loyal désir de ta paix — est la conviction que dans le domaine des relations internitëmales, il n'est possible de conclure des accords durables et présentant de réelles garanties, qu'à la condition que tes deux partis agissent de leur propre mouvement et qu'à cô<« du jo'ds naturel de la force, celui.du droit aussi tombe Avis la balance. Dans la période qui suivit l'entrevue de Bjorkoe il ne fut jamais possiblCj malgré les nombreuses démarches conciliantes faites du côté allemand,de détourner la Fiance de sa politique, de jour en jour, plus violemment dirigée contre l'Allemagne. Le chauvinisme cioissant de la République française mit à néant te projet d'un accord à conclure entre l'Allemagne, la Russie et la France en vue d'assurer de façon durable le maintien de la paix en Europe, et e est ac- (a sorte que les accords de Bjorkoe devinrent ladites. Naturellement en se dressant comme un solide remtxirt de l'union, la triptice getmano-russo-jrançaise projetée, qui de-van laisser intactes les alliances existantes, n'aurait pas /.ni i afjaire de l'Empire insulaire qui, depuis des siècles, a eu pour objectif à'exciter les peuples de l'Europe tes uns contre les autres, pour tirer pwfit de leurs inimitiés. A'* ..s ne savons que trop aujourd'hui qu'en cette occasion encoreJ c'est l'Angleterre, au bout du compte, qui a rendu l'ac-cora européen impossible, en entretenant méthodiquement en France l'esprit de revanche. Au cours de la publication que font nos ennemis des dépêches de l'Empereur, ils se bornent à signaler l'existence a un tel gramme du 20 aoat 1905. duns lequel l'Empereur parle au Tsar de ta Douma russe el de son influence sut les négociations ne paix avec le Japon. Voici la teneur de cette dépêche : — Mon ambassadeur vient de me sig..^ler que tu as donné l'ordre de soumettre à la signature le décret de convocation d une grande Douma, dont les règlements, similaires dans leurs lignes principales à ceux de noire Conseil à'Etct, feront un organisme délibérait]. Je te piie d accep'er mes p us chaleureuses félioUa.'ioiis pour ce gr-una pas en avant dans le développement ri'- la Russie, j'ap-jyrends par les journaux que les négociations de paix continuent d'une manière généralement satis-faiioute, mais que certains peints soulèvent des obstacles à un accord. Avant de décider de laçon définitive, au sujet de la paix ou de la continuation de la guerre — cette dernière aurait des conséquences dont il est dijjicile de prévoir le résultai final et coûterait des masses de vies humaines, de sang et d'argent — une excellente mesure serait, me semble-t-il, de soumettre au préalable la question à la giande Douma. Celle-ci représentant la nation russe, sa réponse sera la voix ée ia Russie. Si elle se décide pour la paix, rien absolument ne l'empêche de l'accepter sur la base des proposi tions faites à !es âtâé&i;és é Wesimgton; si la Dcï'.nm, c'esi-à-éire la Russie elle-même considère ijwe l'honnenr est sauf, tu peux remettre la glaive eti fewreem et dire, avec Frencens 1er : » Tout es t peréa, frits l'homem! ■» Nnl dans ton mmbe, ims ton fttj's ni dans le reste du monde, n'a le droit de le blâmer ée le faire. Si par contre., ts Doama estime que le s proposiUims qui le sont faites sont inacceptables et si le grniverne-mcnf japonais refuse ée wgoner sur d'autres baser-, c'est . encore la Russie elle-même qmi, dans ce urs, par la vuk de la Douma, 1c p», toi son Empereur, de crmtinmr ia gnare. Pir le fait, ctte prendrait s l'entière responsabilité de imues les cotisf-quenoes de ta décision et f immuniserait pour tontes, vis-à-vis de la Russie et du monde et devant l'Histoire, contre le reproche (Tavoir sacrifié des milliers de bons patnotes sans consulter le pays on même contre sa volonté. O 'a enmuera à ta décision personnelle un grand peids et une grande force de ie sentir par t'mumme wfonté de ton peuple résolu , à combattre jusqu'en bout sans regret pour les ef- >, forts vains, les vies perdu-'s et les privations ai- \ 'oies. Ce n'est qu'à cette condition que In peux continuer la guerre. Si j'étais à ta place, je ne laisserais pn é-: happer cette première et bonne occasion d'entrer intimement <m contact avec le pays, de conntâlrc son sentiment et ses imesù l'égard de i la guerre et de la paix, de donner à ton peuple la possibilité, qv'il scx-lmte depuis longtemps, de se prononcer lui-même m r son avenir et de prendre part, amsi qu il en a positivement le droit, à ta décision. Dr même coup, tu donnerais à ia Douma une cx-ceilente occitvion d'agirt de faire voir de quoi elfe est capable et de montrer si elle est digne de l'espoir qu'on a fondé sur elle. 'La décision à prendre doit entraîne t des conséquences si terri- ' bi'es et d'une telle portée,qu'il est absolument impossible -à un soutvmu murtel quelconque à en assumer seul la responsabilité sans l'avis et l'aide de son peuple. Dieu soit avec toi! N'oublie pas ta promesse fuite à ta Garde d'une promotion dans l'infanterie. » Il est significatif de ia part de nos ennemis de ne pas publier le texte exact et intégral de celte dépêche, mais de^%e borner à ne la sign&ter qu'à titre accessoire. La teneur semble les en gêner parce qu'il est absolument impossible de la mettie d accord avec leurs affirmations quand ils prétendent que ta monarchie allemande constituait un régime de gouvernement arbitraire, ennemi de 1-a liberté et plein de mépris pour le dr-oit naturel des peuples. /! n , te- e, U semble que cette dépêche mérite une attention spéciale. Nous avons vu an ministre anglais des affaires étrangères conclure avec des Puissances non seulement par-dessus la tète du Parlement mais même à l'insn de ses collègues, des a-coids qui mettaient la Grande-Bretagne dans l alternative ou bien de paraître parjure ou bien de prendre part à. une guene sanglante pour laquelle les masses projoudes de ta nation ne montraient lias le moindre enthousiasme. Nous avons vu comment la France, dirigée par un gouvernement de forme démocratique mais extrème-rrnent autocratique dans son essence, a été poussée à servir cette même politique mondiale britannique qui lui a va-u l'humiliation trop promptement oubliée de Fachoda, ceite politique qui fut de tout temps impérialiste el dont le but final était la guerre de conquête. Nous avons vu aussi comment les hommes a'Etcri de ceite France pseudo-démocratique ont excité la Russie tsariste, en souscrivant à ses emprunts par milliards, à faire des préparatifs miliiaiies de pin s en plus considérables, qui étaient dirigés contre F Allemagne qui désiraii 'a paix, et devaient serinr, comme on l'a su par la divulgation du traité secret russo-français, à un plan de partage de la Turquie. Tout cela nous a fait tu conviction que le but de cette politique belliqueuse ourdie dans l'ombre, n'est toujours pas, apré3 que s'est écoulée la troisième année d'une guerre sanglante, non pas la défense des intérêts d~au-tmi, mais la conquête au détriment des droits et des libatés de l étranger. AUTlâ&HiËN VIENNE, 2Z septembre. — Officiel . î'feeaire de ia gaerre an Sud-Sst. A l'ouest du lac d'Ochrida des troupes austm-hongioises et allemandes ont repoussé au cours de durs combats, une forte attaque française. ïhéâtre de ia guerre à l'est : Pas d'événements particuliers auprès des troupes austro-hongroises. ïirâae ne ia guerre italien : Situation inchangée. CONSTANTJNOPLE, 21 sejytembre. — Activité animée d'artillerie au front du Sinai. A part cela rien d'essentiel. BULQMiEB SOFIA, 21 septembre. — Officiel : Front e11 Macédoine ; A l'ouest et à l'est du lac de Prespa, feu de diversion assez animé et interrompu de temps à autre aa nord de BitoJia et sur la hauteur 1248. Vers le soir, jeu d'aiiillerie plus animé. Dans la boucle de la Czerna, feu d'artillerie fréquent et bref, mais animé. Dans la ré-gion de la Mog'ene, un détachement de reconnaissance ennemi a été dispersé par mlie feu. A la Sirov.ma injéiieure, activité de patrouilles. Frest en Eouinanie : Entre Tulcca et Galaiz, canonnade modéiée. PARIS, 22 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : Luttes d'ariiiterie assez vives en différentes parties du front de l'Aisne. Des %oups de main ennemis tentés sur nos petits postes vers La Royè-re, au sud de la Miette et dans dans la légion nord-ouest de Reims ont échoué sous nos feux. Ac tions d'artillerie courtes et vèaterOes en Chvmpa-gne ci sur le s deirx rives de la Messe, Rien à signaler sur le teste du front. PARIS, 22 septembre. — Officiel de u h. p. m. : Activité marquée des deux artilleries sur iovti le front de l'Aisne, notamment vers la ferme de Mcnnejom, dans les régions de Cemy et de Cour-cy. En Champagne, l'ennemi a prononcé une -attaque sur nos positions. Entre Maisons-de-Cham-pagtie et Massives, quelques fractions ennemies ont pu aborder nos lignes et pienûre pied dans un élément âe tranchée, d'où nous l'avons rejeté après un vif combat. Par contre, nous avons pénétré dans une tranchée ennemie vers Beauséjour, dtiruil les abris et ramené du matériel. Sur la rive droite de la Meuse, actions à'artillerie asses vives vers Bezonvaux. En Haute-Alsace, rencontre de peirouilles à Fest de Seppois. Rien à signaler sur le reste du Iront. ÏTALISN ROME, 21 septembre. — Officiel : Hier maliu, au sommet de la vallée de Genova une énergique contre-aaaqae, entreprise par l'ennemi contre m de nos petits postes de vigie ait nord de la cime de Zigellon (Adamelto) a provoqué un vif engagement, qni s'est terminé par la retraite de l'ennemi, qui a laissé de nombreux ' morts sur le terrain. An col Bricon, nous avons détruit, le 19 septembre, en faisant sauter à l'im-proviste une contre-mine, des travaux de galeries 5 de l'ennemi. Dans la veittée du haut Cordevale, un de nos détachements de la bngade Reggio a pé-nétié hier, dans un élan brillant, au delà des travaux défensifs ennemis de la cime de Sief ( côte \ 2426). Ensuite, nos soldats, vu l'impossibilité complète de se creuser des abris dans ce terrain rocheux et escarpé, sous la très vive canonnade ] iennemie, sont rentrés (hns >lcurs positions, de ] départ. HOME, 20 septembre, — Officiel .-Le long •de tout le frémi, opérations modérées. Pas d'événement essentiel à signaler. La nuit du i'8 au 19, un de nos dirigeables de la marine a bombardé des chantiers autrichiens, ainsi que des navires qui se trouvaient, près de l'île de Liàân, dans la baie de Prmlaca; il <i lancé une tonne d'explosifs. Nous avons constaté des explosions. Malgré 'le violent feu de défense ennemi, notre dirigeable es] rentré indemne dans son port d'attache. AfèGLA&S ' LONDRES, 21 septembre. — Officiel : . Un aperçu plus précis àe la baiailie d'hier con-firme notre succès complet au cours des attaques locales prononcées zlans le voisinage de Tmver-Hanilet et au nord-est de Langemaick, qui nous ont permis de reconnaître un grand nombre de fortes positions et d'enlever tous les buis prévus dans ces localités, il est établi à présent qu'au cours des nombreuses cont-re-uitfLiues prononcées au moyen de forces considérables par l'ennemi, l'après-midi et le soir, ses pertes ont ié extraordi-nairement grandes. Grâce au temjrs clair qui a favorisé la dernière paitie de la journée, nos Uou-pes ont pu être misées des attaques projetées et ont en tout cas pu disperser les lignes avançantes de l'infanterie allemande par le feu concentrique de nos fusils, de nos mitrailleuses et de nos batteries. L'opiniâtreté avec taqiœlle l'ennemi répéta continuellement ses attaques, ne fit qu'augmenter ses peites, sans qu'il réussît à reconquérir la partie très précieuse de terrain que nous avons conquise. Epuisé par ses attaques précédentes, l'ennemi n'a pins opère de contre-aïtaquBs la nuit. Nos troupes ont pu consolida leurs positions sans être dérangées. Nos propies pertes dans cette bataille sont minimes. La nuit de minimes attaques ennemies à l'ouest d'Havrincourt et à l'ouest de Lens ont été rr.poussées. Nous possédons actuellement des preuves ultérieures de la cohésion et de l'opiniàt'. até des contre-attaques enn■ mies d'hier, à t occasion desquelles l ennemi subit aes pertes extraouanaivement lourdes, sans remporter aucun avantage. Dans le courant de la journée, un combat non moins violent a eu lieu en plusieurs points du front de bataille. Nous avons avancé noire ligne sur im giana nombre de points et noms crvom, repQpssè a as contre-attaques ultérieures. Ce matin, des troupes des comtés anglais oni attaqué itn système de tranchées allemandes et des points fixes connexes au sud de Hamletburg el conquirent ces positions. Dans le courant ultérieur de la journée, l'ennemi prononça une violente contre-attaque confie le versant des collines de Hamletburg; <■ attaque fut repoussée après un violent combat. A l'est de St-fulicn, des régiments de Liverpool et du Laiwas-hire prirent possession d'une ferme fortifiée, où l'ennemi avait réussi à se maintenir durant notic attaque, et déblayèrent un certain nomme d'entonnoirs et de points fixes situés dans le front de ieur nouvelle position. Ce soir, uns contie aitaqw ultérieure allemande s'écroula sous le ,ju de ncttre artillerie à l'est de Langemarck. Le nombre des prisonniers fcits par nous au cours de la bataille d'hier dépassr, d'après les informations reçues juqu'icî, le chiffre de 3,000. Bernieres Dépêches Les iroïe-s bulgare et turque. B&rlic, 23 sept. -- Du « Ber-lmer Tagebiatt » : La réponse de la Turquie, qui éaige ©n principe la pkine et entière souveraineté sur le territoire turc, et celle de la Bulgarie, qui kièiste expressément sur le principe de nationalité, seront remises dimanche «t adhéreront aux propositions du Patv Uns opinion anglaise. Londres, 23 sept. — Du » Marniug Pou a ; Lr noteréronse prouve que les Puissances Centrales voient plus d'avantagé dans unq pei* de oouciiMt-;*?n que dims i« continuation ite la guerre. La EDte-réponss des Puissances Cesatraiofi. Appréciations de la presse neutre. Copsuiiagae, 22 sept. — Le journal « Poîiti-ken » écrit à ce sujet : Le canîesiu ps«t être résumé "en paroles significatives eoemiie. fiu'x «te raisonnement, Toutefois le point die* savoir comment la solution de îa que-aiion concrète d© la pai>; est envisagée, n'eat p*s ôelaîreîe dans la recense;. La critique des Â'iiiés fera ressortir parikuikre-meot que la Belgique n'est pas nommée ; cependant le silence à ce sujet dans la TKsi'e réponse de r Allemagne ne peut être considéré comme an relus. On y fait expressément ressortir que la nota a été Téuigôe en étroite ■commiufiaisfé avec !e peuple allemand et en parfait accord avec la résolution aiiemande de paix. L'importance prïnç5$»le de la note doit donc être faciuse -dans les paroles approuvant aiie adhésion sans réserve aux bases de paix primordïaies. Il a été établi égateniait et clairement déterminé que l'Al'eaagne participera à la laige restriction internationale des armements et à l'institution d'un arbitrage obî3ga.cf;.re. La "Haye, 22 sept. — Le « Ni'cuwe Courant » regrette que les notes-réponses «llemande et autrichienne au Pape gardant 1-© sï>eicce en os qui concerne les sacrifices que les Puissances Centrales sont prêtes à .faire. Mais la circonstance que la ncte autrichienne caractérise les propositions du Pape comme base propre à entamer des négccia-tions et l'indication de la réponse ail'emaade sur la résolution de paix, donnent quand même à la réponse une importance pratique beaucoup plus grande que la déclaration platonique du 12 décembre 1916, que les Puissances Centrales se virent disposées à négocier. Le « VaierhaaJ » écrit : Sans dout-e, un vote des peuples dans les pays belligérants cocaerait une majorité écrasante pour la paix. Sou ver: le « Times », le « Daily Mail », etc. se lamentent sur la puissance alarmants des psssâakses. La ©:usure française ne peut empêcher que de retentissants appels à la paix S3ien .ntendus au delà de k frontière. En Italie, l'état de siège a éié proclamé à Alrxaoddcr et à Gêees à cause de l'agitation. En Russie, le parti puissent <fces Bolchévis-tes demande !« paix mméviiste. Ams.trdain, 22 sept. — De i'« Vgeimcxn Han-•delsfeted n : La note-répons» ccnststuerak une base pour des négociations ultérieures, mais il y a peu d'espoir que ies Alliés y scient disposés. Le « Tijd », orgaue catholique, dit ; Osux qui s'étaient ai tondus à une sé.ie de ccnti-s p. oppositions de paix surent été déul Iwsioiwiéa, niais ceux qui n'ont rkn attendu auîocit éprouvé quelç-ue saiiisi&otion de la note. Gomment l'Angle terre œ.te&d protéger les petits Etats. Bucarest, 20 s:pt. — Le journal « Lumino » publie vue très remarquable lettre du d'r-éra-main Patrascanu, au sujet d'une oenverse' ion de Taïw Jonescu avec lord Gr-y à Londres, au début de la guerre ; « Monsieur le Directeur! La déclaration ptib'iée le 20 septembre dans « Lumitna » est incomplète. Sir Edward Grey a dit à Take Jor.ascu : « Les Roumains sent un peuple très doué, mais leur pays tst mal situé, car il se trouve sut le ch min de la Russie. Ils doivent comprendre qu'il doit disparaître. Au surplus, les peti.es nations sont intolérables pour la civilisation. G: sont comme des cors-atrx-pieds qu'on doit extirper. » Cette déclaration a été répétée par un membre du cabine» Bratiami, qui l'avait communiquée personnells-m nt à Al. Take Jonescu, içn jour que nous sommes rentrés ensemble à la Chambre. » (S.) D. A. Patrsscfflu, d'puté. Le nouveau eàaî d'état-maior russe. Pélrograd, 22 s.pt. — Los journaux oncent que le successeur du général Alexcfeff, comme chef d'état-major, a été nomme dans la personne du général Tsciieromtesoff, aatorieus-ocnriu corn-niiïidaat du iront sa.-il-ouest. DÉPÊCHES (Reproduites ae i fjmon pi eia-uente.) La guerre à l'Est. Berlin, 22 septembre. — A l'est, la prise de Ja> kobstadt est une nouvelle preuve do la façon dont la diï.caon des armées allemandes gaide toute sa liberté d action en dépit de toutes les attaques de l'Entente à l'ouest. La tê.e de pont que les Russes occupaient encore sur la rive ouest de la Dwina a été prise par les A-emands à la suite d'une rapide et fructueuse attaque. Apiès que tes lignes russes eussent été percées au nord-ouest de Jaxobstadt, le secteur de Sussci fut franchi l'après-midi et Jak&bsiadt fut occupé à ia suite des combats ultérieurs. Toute la tète de pont est entre nos mains et on ne peut ©n-.ore se faire une idée du butin. Lîoyd George perd tout espoir. Du « Neue Ziircher Nachiichten » :Le ton discret du derni-i grand discours de Lloyd George est mis en rapport par la presse anglaise avec le résultat désastreux de la moisson anglaise, qui d's-près le « Daily Mail » menace de rester éivoirmé-muit au-dessous de la moyenne de celle <;js dix dernieres années. La phrase suivante que Router a a oublié » de mentionner dans son compte rendu: « Grâce à tùus les efforts de noire peuple no*.o gagn:rons, mais c'est à peine si nous gagaétens. » Cela veut dire en d'autres tenues : Lionel 'jt-rx ne croit plus à la possibilité de jeter rvosan-ces Centrales par terre.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume