Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 11 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2r3nv9bs97/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent êtra a< ;ssées exclusivement au bureau de poste qui A délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : > Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 Ti??AGE : 125,000 par Jour JOURNAIv QUOTIDIEN1 ï NT 13 EJ TP I> A JXT T ANNONCES Nécr'oSgie" ?'Ed,°? ! \ ' U fr' «j» Annonies commerciales 2$ Annonces financières 2 01 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.0t Rédacteur en chef : Ren8 ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TÎÏ3AGE : 125,000 par jour Chronique des Abus Vendredi matin, vers 9 heures, au coin de /l'avenue Lepoulre, une femme volait une bouteille de lait sur une charrette d'une grande laiterie. La scène se passait juste en face du commissariat et au moment où descendait, bondé, le tram de l'Espinette, d'où nous vîmes arrêter la , pauvresse par des passants qui la remirent à un agent sorti du poste. Pour son excuse, la malheu-> reuse n'eut que ce seul mot : « T'ai un enfant malade et pas d'argent pour acheter du lait, qui coûte un franc 75 le litre I » Que répondre à cela et quelle mère oserait lui jeter la pierre? Ajoutez à cela que des revendeurs majorent encore cyniquement les prix. Telle cette boutique de de la rue Darwin, où un litre de lait de la Grande Laiterie Hygiénique d'Uccle a été revendu 2 fr. 50 ! Soit avec plus de 75 centimes de bénéfice usurier sur le prix pavé à la laiterie.Dcs'plaintes nombreuses nous parviennent sur le fonctionnement de l'œuvre des Petites Abeilles. Nous voulons les croire exagérées. Toutefois I cette œuvre, excellente en soi, puisqu'elle s'a-; dresse à l'enfance, se devrait de veiller davantage à ce que des abus ne puissent perdurer dans son fonctionnement. Nous n'irons pas jusqu'à supposer que les deux petits chiens de la directrice y mangent du pain blanc ; que tel personnage vienne y déjeuner aussi solidement qu'indûment; que tel couvent s'y approvisionne outre mesure; que l'on y ait laissé se gâter 700 kilos de lard, qu'on aurait dû revendre à un savonnier de Berchem pour en utiliser la graisse ; ou qu'on y gaspille parfois une douzaine d'œufs. Non, car ces dénonciations d'employés congédiés ne peuvent être prises en considération et nous n'en croyons pas un mot. Nous demanderons seulement à l'œuvre où passe tout le sucre qu'elle reçoit pour l'incorporer à la phosphatine qu'elle distribue toute préparée aux enfants depuis qu'on a constaté que des parents indignes revendaient le sucre qu'on leur^ donnait, au lieu de le faire manger par leurs pauvres petits? Toute vérification est devenue impossible. Pourquoi certaines cantines distribuent-elles parfois de l'aliment phosphaté non sucré ? Ce fait ne devrait pas se produire si la répartition était faite exactement. Comment se fait-il également que dans presque toutes les cantines ia phosphatine a très souvent un goût de brûlé ? La cuisson se fait donc sans beaucoup de soins ? Il doit être facile de remédier à ces petites malfaçons. Pourquoi les préposés à l'octroi des rations de pain dues aux personnes venues de province à Bruxelles, refusent-ils de donner à celles-ci les rations du jour précédant celui où on va les leur réclamer ? « Les rations ingérées — savourez l'euphémisme — ne sont pas rendues », vous répond sur un ton cassant le rond-de-cuir payé pour recevoir ces demandes. Alors par qui ces rations « dues » sont-elles « ingérées » ? et qui en profite et les escamote ? D'autre part, un autre employé vous donne des bons jusqu'au 3 et vous fait revenir le 6. Quand vous reparaissez le 6, un troisième employé vous dit cavalièrement que y « ce n'est pas possible qu'on vous ait ainsi fait perdre trois jours et que vous avez mal compris.» Comme si, par ces temps de disette, vous aviez un intérêt quelconque à rester trois jours sans pain. Certes, le C. N. a la tâche dure, mais les collaborateurs parfois loufoques et parfois aussi k fort incivils qu'il s'est attaché, contribuent à L enver'^er chaque iov 'n colère de l'rpinien f contre cet organisme pourtant utile, mais dont : ' ' on devrait réformer radicalement certains erre^ ments. Les œuvres de charité catholiques qui ont las rage de marier les couples irréguliers sous menace de leur retirer toute assistance, -poussent parfois à la polygamie. On nous cite le cas d'un peintre saint-gillois, Louis T..., marié à Oran, père de deux enfants légitimes, dont la mère est présumée vivante et qui, acoquiné ici avec une autre jeune femme, vient de l'épouser, lui bigame, en reconnaissant un enfant que sa maîtresse a eu d'un premier amant! Bravo ! Le Comité des boucheries communales vient de décider que dorénavant chaque habitant aura droit à 150 gr. de viande tous les deux jours. Mais, pour Dieu ! qu'on organise cette vente un peu moins illogiquement qu'en ce moment, où l'on voit des gens, nantis de pliants, stationner depuis 4 ou 5 h. du matin devant les boucheries communales. Pourquoi, comme on l'a fait en faveur des Magasins Delhaize, injustement privilégiés, du reste, ne pas concéder à des bouchers de quartier le droit de débiter cette viande, en leur interdisant, par exemple, de vendre ces jours-là au-dessus du tarif communal ? Si on avait adopté ce système de confier et de laisser vendre les denrées tarifées par les anciens négociants établis et surveillés, ainsi que je proposait M. Gilliaux au conseil communal fle Saint-Gilles, on aurait pu avantageusement ' 5e passer des ruineuses et compliquées machines-' Ijue sont les Magasins Communaux avec leur ar-foée de ronds-de-cuir parfois insolents et d'em-1 bloyés parasites. Même les Magasins du Comité National devenaient inutiles. On n'avait qu'à se*f Servir des commerçants établis, beaucoup mieuir (lu courant du commerce et infiniment plus ser-riables que la légion d'épiciers et de comptables Improvisés, casés par favoritisme politique dans ious nos magasins et comités officiels actuels, jusque et y compris dans les fameux Restaurants Bruxellois, dont la gestion se solde, comme celle îles Magasins Communaux, par de fantastiques déficits que les contribuables devront naturellement combler. A propos de la vente de la viande, voici ce Bue nous avons vu à la fin de juin dernier, nous terit ur.e dame, à la distribution de la viande 5ui a lieu le samedi matin à l'Abattoir de Bru-telles ; « La distribution se fait à 8 h. du matin. Des ' pauvres gens attendent déjà depuis la veille à il h. ou minuit. Quand la viande arrive et quand >n commence à découper les morceaux, une jrande partie est mise de côté, soit pour les employés ou pour les privilégiés ; ces choses se passent à la barbe du public. Ce samedi, il y )r/ait de la viande de veau et de cheval ; sur les 85 ou 30 lots, 15 lots tout au plus ont été vendus Sirectement au public, qui attendait en se morfondant. A l'entrée de la grille se présentent les amis qui exhibent leur carte à celui qui doit les vérifier. Or, comme ils sont connus, on se ialue et ces favorisés sont servis, quoi qu'ils ne (oient pas toujours du quartier, et bientôt on mnonce qu'il n'y a plus de viande. » Les marchés restent désertés par les maraî-îhers. Rappelons quelques-unes des mesures que devraient prendre les autorités contre les pay-(ans rapaces : 1) La fixation de prix maxima pour tous les légumes -, 2) Les prix de vente au détail seraient affichés par la ville aux marchés et chez les verdu-Jières ; i 3) Recours aux agents belges pour ceux qui haussent et volent le public; 4) Tout caysan attrapé' à gâcher les légumes pu à les donner aux porcs, de façon à ne pas les livrer aux prix fixés, ne commet-il pas un trime vis-à-vis des classes ouvrières, et tout ^rime ne devrait-il pas être puni ? I Qu'on le fusille donc. Un seul exemple suffira pour mettre fin à la Rapacité des paysans. , Chez les verdurières, il n'y a plus de légu-jnes ; entrez-y, et l'on ira bien en chercher dans la cave et à des prix plus chers qu'il y a un pois./ N ^ v V > t v v v N'y aurait-il pas des peines sévères à édicté vis-à-vis de ces criminels ? Car c'est bien le nor qu'il faut donner à ces voleurs de paysans e de à leurs complices. Au marché matinal de la Grand'Place d a " Bruxelles on débitait cette semaine des choux fleurs à 1 mark pièce. Chacun pouvait en acqué . rir deux. Des acheteurs couraient les revendr à 2 fr. pièce à des revendeurs embusqués rue di Borgval, lesquels les-replacent à leur clientèl '"j bourgeoise à 2 fr. 50 et 3 fr. ,uj Même truc pour la farine de sarrazin vendui ,la 4 fr. 50 la livre dans les Magasins Communau: 3U_ et rachetée à 5 fr. et plus par des fabricants di 3re gaufres et de beignets, qui débitent ceux-ci : je 1 mark pièce rue Haute et rue de la Verdure e ja un peu partout. re- Voilà comment le public, alléché par l'appâ les du gain, contribue lui-même à entretenir et à "ac ai- centuer l'affreuse crise alimentaire dont nou: sommes tous viciimes. ur Qu'on nous dise donc une bonne fois qui es' il- la cause que les pauvres vieillards ne touchem lis pas intégralement leur dérisoire pension de 6î 'a- francs l'an ? Voilà trois ans qu'on leur retien! ,n- 25 fr. ; cette année ils n'ont encore rien touché, ns Qu'on ne vienne pas nous dire qu'il n'y a pa: d'argent, puisqu'on en trouve bien pour les gro: ux bonnets et pour continuer à faire massacrer no; ;n enfants. Qu'on n'oublie pas que ce sont le? er vieux, oubliés si odieusement, qui ont contribué nt à faire la richesse du pays. Ce sont leurs en-jit fants et petits-enfants qui sont au front et ver Jû sent leur sang pour la patrie, c'est-à-dire poui défendre les coffres-forts et les privilèges des ae enrichis restés ici ou enfuis à l'étranger, ns « Nous savons bien, m'écrit un vieillard, que ;n nous sommes aujourd'hui des êtres inutiles ' et )t. que nous avons trop longtemps vécu, mais perse sonne n'a le droit pour cela de hâter notre mort à en nous réduisant à périr d'inanition, ee « Quel crime avons-nous donc commis, nous a- les pauvres vieux, quel mal avons-nous fait pour urv être abandonnés de tout le monde ? » " Ce cri de détresse de la vieillesse aux abois, J.e comme la faim de l'enfance anémiée, quelle h honte pour la riche et prospère Belgique ! Quelle ?" responsabilité devant l'Histoire! Gaspiller'l'argent, s'endetter par milliards, pour payer les folies de meurtre et les traitements d'attente d'un s- tas de fainéants ou les gros appointements des es privilégiés et laisser souffrir et gémir de faim •it de pauvres vieillards! Jamais la postérité n'ab-le soudra de cette ignominie notre régime bourgeois égoïste et jouisseur. le (A suivre.) Marc de Salm. à ■ <■*.> . ;s LH GUERRE ; JLcJn ftW àJ, ; Communiqués Officiels l ALLEMANDS ; BERLIN, 10 juillet. — Officiel de midi:, > Théâîra ds la guerra à l'Ouest : Croupe d'armées du prince héritier Rupprccîiî 't Dans la région du Kemmel, à la Lys et à la Somme l'activité combattive s'est ravivée dans ' la soirée.Poussées de reconnaissance nocturnes en-' nemies. Croupe d'armée du Krcnprlnz allemand. Les Français ont continué leurs violentes attaques: ■p&riitlies. .1» 3.* o y on et au sud de l'Aisne ils attaquèrent à plusieurs reprises au moyen de forces considérables et s'établirent dans les fermes forte et des Loges à l'ouest \ d'Antheuil ainsi que dans les anciennes tranchées . ' françaises au nord de Long-front. Vans les secteurs avoisinants, ils furetit repoussés far notre feu. Au cours d'une attaque locale couronnée de succès à l'ouest de Château-Thierry nous avons ! fait des prisonniers. Vive activité de recomiais-: sance de l'ennemi des deux côtés de Reims. Groupa d'années du duc Alôrcchî Dans le Sundgau. des troupes d'assaut ont ramené des prisonniers hors des tranchées françaises au nord de Largitzen. BERLIN, .9 juillet. — Officiel du soir: Au sud-ouest de Noyon, des attaques partielles françaises ont été repoussées. Combats locaux couronnés de succès à l'ouest de C hâteau-T hierry. BERLIN, 10 juillet. — Officiel: La guerre sous-marine. Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerranée cinq vapeurs et un voilier d'environ 15,000 tonnes de jauge brute. AUTRICHIEN VIENNE, 0 juillet. — Officiel de ce midi: Sur le front italien, pas d'événement particulier à signaler. En Albanie, la pression des forces ennemies, avançant au delà de la Vojusa, persiste. Des combats se sont livrés au sud-ouest de Barat. En ■ liaison avec ces opérations, les Français ont ga-' g7ié du terrain sur le DevoU Supérieur. FEAKOAli f PARIS, 9 juillet. — Officiel, S h., p. m.: y Entre Montdidier et l'Oise nous avons exécuté ce matin à 3 h. 30, une opération locale à l'ouest d'Antheuil. Sur un front de fr kilomètres nos troupes appuyées par les chars d'assaut ont pénétré dans les lignes ennemies, enlevé la ferme Porte et la ferme des Loges et réalisé une avance de 1,700 mètres environ en certains points.Une contre-attaque ennemie sur la ferme des Loges a 1 été repoussée. Nous avons maintenu tous nos gains. Le chiffre des prisonniers valides actuellement dénombrés atteint IfbO dont 14 officiers.Au sud de l'Aisne la lutte d'artillerie a continué activement pendant la nuit, dans la région de la ferme de Chavigny. Nous avons exécuté une nouvelle progression sur ce point et tait une vingtaine de prisonniers dont un officier. Activité des ■ deux artilleries à l'ouest et au nord de Château-Thierry, notamment à la cote 20i. Nos patrouilles ont ramené des prisonniers en Champagne dans le secteur des Marquises et près de Souain. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 'J juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: Au sud de l'Aisne une attaque ennemie sur les positions que nous avons conquises dans la région de la ferme de Chavigny a échoué sous nos feux. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits au cours de l'attaque'â'ê re matin à l'ouest d'Antheuil atteint cinq cent. trente. Nous avons en outre capturé une Trentaine de 'miirailleuses. Journée calme sur le reste du iront. Communiqué de l'armée d'Orient, 8 juillet: Dans la région comprise entre le Develi et la Tomoriça nos troupes ont complété leurs succès : en enlevant de haute lutte toute la crête de Bof-nia entre Cafabecit et Maligjarperit. Le nombre des prisonniers faits chez les Bulgares s'élève à ; cent trente. A notre gauche les troupes italiennes opérant en liaison avec nous ont enlevé les hauteurs de Cavadevris et continuent à progresser sur la rive gauche de la Tomorica. L'infanterie et l'artillerie bulgares ont manifesté une assez grande activité sur le front de Macédoine, en 1 particulier dans la boucle de la Cerna où cinq groupes d'assaut ont tenté de pénétrer dans nos > lig',tes, mais ont subi un échec complet et eprou-; ve des pertes sérieuses. 1 ITALIEN ' ROME. 8 juillet. — Officiel: Dans là vallée de Lagarina et dans le Vallarsa, feù de diversion réciproque plus violent à certains 1 endroits. Au nord du monte Valbella (haut plateau d'Asiago), nos patrouilles ont repoussé les détachements de reconnaissance ennemis après un 5 violent combat. 1 Sur le Grappa,de petites opérations exécutées le ; G iuillît, nous ont henni s-Ae za&nejr. du terrain au er nord de la crête, de faire 51 prisonniers et de m prendre deux mitrailleuses et un lance-flammes. et Nous avons élargi hier nos positions avancées établies dans le secteur d:i col Caprile. le Nos avions et nos dirigeables, de même que x- ceux de nos alliés, ont été très actifs le jour et la é- nuit. Huit appareils ennemis ont été descendus au re cours de combats aériens. U "—-—-— — le DERNIÈRES DÉPÊCHÉS Le — x Pas d-2 crise au Reichstag. Berlin, 10 juillet. — Le «Berliner Lokal An-zeiger»^ annonce que la situation au Reichstag ' 's'est _ eclaircie # pour autant qu'il ne peut être question de crise par suite de la démission du it secrétaire d'Etat von Kuhlmann et de la nomi-nation de M. von Hintze comme son successeur. LES EVENEMENTS EN RUSSIE ;t La correspondance diplomatique de l'Entente ^ saisie par la censure russe, 5 Parjs> 10 juillet.— De Pétrograd au «Temps»: it Depuis dimanche midi, toute la correspondance j. épistolaire et télégraphique de l'Entente est sou- s mise à la censure par le gouvernement bolché- s viste russe. On dit que la mesure ne sera que s passagère. Les représentants diplomatiques ont s vainement protesté. é Les combats à Vladivostock. ; Londres, 10 juillet. — De Tokio au «Times»: - Le correspondant du journal japonais «Nishi» à * Vladivostock annonce que lors des combats à s Vladivostock, il y a eu un violent duel d'artillerie. Ii y a eu de violents combats dans les rues. e Le vapeur «Simbirsk», de la flotte volontaire t russe, atteint en de nombreux endroits, est parvenu à quitter le port. — * Démission de I. yen KaMmaim Berlin, 9 juillet. — On annonce de source , digne de foi que l'Empereur a accepté la dé- s mission de M. von Kuhlmann, secrétaire d'Etat s des affaires étrangères. On dit que M. von Hinzr, - ministre d'Allemagne à Christiania, lui succé- - dera. Toutefois, aucune décision définitive n'a i été prise jusqu'ici. J La presse allemands Berlin,_ 9 juillet. — La démission du secrétaire d'Etat et 1 attitude des social-démocrates constitue le thème de la presse vespérale de ce jour. Dans les journaux qui commentent aujourd'hui la démission, on, constate en majorité la satisfaction de ce q\ie le départ de M. von Kiihlmann ne soit pas Sronnexe à une crise chanceîière. Presque partout, on fait remarquer qu ii ne faut compter^ sur une modification de la politique de l'Empire, ni à l'intérieur, ni à 1 exteneur. LES, ÉVÉNEMENTS EN RUSSIE Après i'assassinaî Vienne, 9 juillet. — Aussitôt après la fuite des assassins au congrès <des révolutionnaires 7 socialistes de gauche, siégeant à Moscou, des r combats animés se déchaînèrent dans les rues au cours de la nuit du 0 au 7 juillet ; il a été prouvé que de nombreux agitateurs anglais y ont participé. Grâce à leu-r initiative énergique, les troupes des Soviets' ont néanmoins ra-. lîjdciaejBiS i taKi «-'a ire. Lâ. chefs socialistes-• évolutionnaires ont été arrêtés au Congrès. On ignore si les assassins sont également arrêtés. ( Vers le spir du 7 juillet, le calme était passa-blement rétabli à Moscou. Le g-ouvernement ' russé a fait répandre au moyen de pamphlets , une déclaration où il menace d'une répression j sans merci tout le mouvement et fera peser tou te la responsabilité d'un nouveau soulèvemeat . éventuel sur les socialistes-révolutionnaires. Le «Berliner Tageblatt» apprend qu'un membre du gouvernement bolchrviste a établi ses quartiers à l'ambassade allemande à Moscou afin de bien prouver que le gouvernement assumait la garantie de la sécurité du personnel de l'ambassade. Le gouvernement russe actuel semble également décidé, en raison de l'é-; vénement tragique, à envoyer une ambassade ■ spéciale à Berlin, quoiqu'aucune décision n'ait été prise encore à cet égard. Le Dr Riezler, qui de même que le lieutenant Muller, est resté indemne, était notamment le collaborateur du chancelier de l'Empire von Bethmann-Holhvg * et est le gendre de Mar Liebermann. Son épouse ) et sa femme sont à Berlin. Le lieutenant Millier remplissait les fonctions d'interprète. Notes et souvenirs biographiques sur le comte MfrbaCh Le comte von Mirbach, l'ambassadeur allemand, qui vient d'être assassiné, appartient à la vieille et noble famille rhénane dès barons von der Vorst-Lombeck et Gudenau, qui s'ac-i quirent plus tard par alliance le fidéi-commis Harff des comtcs Mirbach et en même temps le titre comtal de Mirbâch-Harff. Son père, le comte Ernest de Mirbach-Harff-, était marié à la comtesse Wilhelmine de Thoune et Hohen-stein. Lui-même, ie comte Guillaume de Mirbach-Harff, était célibataire. Il a encore 9 frères et sœurs plus jeunes que lui. L'héritage du fidéi-commis de Harff (soit 1,570 hectares, s'étendant sur le territoire des communes de Hergheim, Greveabrosch, Munchen-Gladbach, Heinsberg, Kempen et Solingen) passe à son frère le baron Théodore von Mirbach qui a pris service dans l'armée autrichienne et est. également encore célibataire. Le 2 juillet, soit quelques jours à peine avant i le lâche attentat dont il tomba victime, le com- - te von Mirbach était entré dans sa 43e année. t Sa carrière diplomatique date de la fin du siècle dernier. En 1899 il fut nommé secrétaire - de légation, et il en remplit les fonctions à Lon- ■ dres (deux fois), à Budapest, à Paris et fina- - lement à St-Pétersbourg. De 1911 à 1914. il remplit les fonctions de conseiller rapporteur - au ministère des affaires étrangères. En 1915, il se rendit à Athènes où il remplit son ministère au milieu des circonstances difficiles que l'on sait, jusqu'au moment où la crise grecque abou- i tit à l'expulsion des représentants diplomatiques des Puissances Centrales. Il se rendit en-s suite à Bucarest où il présida la section po-s litique près l'administration civile allemande. t En décembre 1917, il fut le chef de la deléga-s- tion allemande qui se rendit à Pétrograd en vue de délibérer avec les Bolcheivistes au sujet de l'échange des prisonniers ainsi ciu'au su-jet des questions économiques et de trafic. Com-j me on le sait, ces négociations échouèrent grâ-3- ce à la tactique de tergiversation de Trotzki, _ et la délégation dut être rappelée en février 5 dernier. Lors de la reprise des relations diplo-j matiques avec le gouvernement bolcheviste des . Soviets, le poste d'ambassadeur allemand près _ la république des Soviets, poste comportant une r responsabilité extraordinaire et en même temns ? très dangereux, fut confié au comte von Mfr-3 bach, oui se rendit le 18 avril 1918 à Moscou, , où il devait tomber victime d'un odieux atten-? tat, _ après une activité brève, mais pleine de s mérites, le 6 juillet de la même année. L'Angleterre a payé le crime ds Moscou. Berlin, 10 juillet. — Le journal finlandais « Hufvudstadsbladet » aurait été informé de Copenhague que les Anglais instiguèrent le crime de Moscou et promirent aux révolutionnaires ' russes, connus à piésent, 2S5 millions de roubles s'ils voulaient aider la Grande-Bretagne dans ~ l'exécution de son programme contre le gouverne-n ment russe actuel. Qui est Sawinkoff? e .Nous ,empruntons à la «Gazette de Voss» les u . détails suivants au £ujet du. terroriste de des socialistes-révolutionnaires russes Sawinkoff '■es. « Avec lui apparaît de nouveau au premier plai ées la personnalité la plus célèbre en même temp: que la pl^is dangereuse des terroristes russes. lue Sawinkoff est l'assassin du ministre Plehwe : la Après cet attentat, Sawinkoff fut arrêté. Il réus au sit néanmoins à s'enfuir à Paris, tandis que ses complices étaient exécutés. Il a ensuite décrit littérairement l'histoire de cet attentat dans . ro.man « Le Cheval Jaune ». C'est à peint ^ s il existe un acte de violence des terroristes russes auquel Sawinkoff n'a pas participé comme organisateur dans la suite. Deux attentats qui échouèrent furent tentés contre le Tsar. D'au^ in- très attentats contre les autres membres de la ag famille de Romanoff ont été organisés par Sa-tre winkoff. Après sa fuite, il vécut de sa plume û.u ^ 1 ans. Sous l'influence des littérateurs et po-m- nticiens français, il prit, au début de la guerre, îr. tait et cause de la manière la plus acerbe contre^ Allemagne et en faveur de l'Entente. Aussitôt après ie déclanchcment de la révolution ■® russe en mars 1917, il rentra à Pétrograd et acquit un grand ascendant sur Kerenski. Ce » : serait grâce à son influeilce que Kerenski qui, ce dans ses discours a la Douma, a fait preuve jus-'U- que là de critique réservée vis-à-vis de la po-lé- litique belliqueuse de la Russie officielle, passa ue complètement dans le camp de l'Entente. On ne ,nt s'explique pas encore complètement l'interven-tion de Sawinkoff lors de la révolte du général Kormloff contre le gouvernement socialiste, i ou après 1 échec de Ivorniloff, il dut abandon-à ^ï,-so?5oste i1? ministre de la guerre dans le cabinet Kerenski. Il disparut alors de la scène .d politique. »- Sawinkoff est le leader de l'aile gauche du es. groupe socialiste-révolutionnaire.Ce fut lui l'ora-teur, qui au cours de l'assemblée des chemi-.nois en grève, proféra le 1er juillet, cette menace a 1 adresse de l'amdassadeur allemand: «A bas le comte Mirbach et la bande contre-révolutionnaire !» [S Les combats ds Vladivostock ■ce , Anîst1ercialP) 9 billet. — Le « Times » est in-lé- .on?.e c*e.f0k}° ^ue le colonel Vladimir Hurbein tat L°n.sei1 traque nationaliste, serait parti pour 1 Amérique. Il annonce, en outre, relativement é! a4?. événements de Vladivostock, que le centre -, militaire de Bolchevistes serait installé dans un immeuble fortifié et occupé par les prisonniers de guerre austro-hongrois. Cette maison aurait été attaque le 20 mai à coups de grenades à main, et -4- il y aqrait eu, en cette occurrence, 29 Tchèciues es ^es. ce Défaite de3 Tchéco-SIovaques, 0- c ». ^osc"u> ^J'uiîïet. -— La presse annonce qu'à ^y„ram, les I checo-Slovaques auraient été re- -1 pousses d une cinquantaine de kilomètres et qu Us auraient été refoulés de 20 kilomètres au front de Pensa-Sysram. ae à Congres pan-russo dss Soviets. Au 5 juillet l'assemblée pan-russe des Soviets a eu lieu ; étaient présents, plus de 800 membres, l, dont 450 Bolcuavistes et 300 socialistes révolu-tionnanes. Trotzki^ a ouvert la séance en insistant sur la nécessité d'une nombreuse et puissante te armee rouge, et a fait pressentir l'application du ts service général obligatoire. es es L'action japonaise en Sibérie té , ^°cM,°'tIV 10 juillet. — Le journal «Holoss» y de bi-retersbpurg annonce que l'amiral Kato s'est 1- adresse au gouvernement japonais, à l'effet d'ob-a- tenir des troupss pour renforcer lo corps japo-s- nais qui occupe Vladivostock. >n — '• Les combats en France at • m?1''11'. 9 — Dans la nuit du 8 au 9 <s luiliet, les Allemands ont repoussé deux pain troul!1?s françaises dans la région de Bailleul. c Lors de 1 attaque sur la rive méridionale de la lt homme, mentionnée par le communiqué allemand du 9 juillet, l'ennemi attaqua avec un n_ Bataillon de troupes et fut repoussé en corps-ïs a-corps. Le soir du 8 juin, le feu destructeur ,-j allemand étouffa dans l'œuf une attaque enne mie dans la forêt de Villers-Cotterets Près de B_ Reims et à l'ouest de cette localité, des atta-ques de patrouilles échouèrent sous le feu de ^ defense allemand. le L'échange eJes prisonniers anemanSs et français it On mande de Berne que les premiers trains ui qui transporteront les prisonniers à échanger en <' vertu de la convention franco-allemande, seront iu mis en marche les 12. 15 et 18 juillet. Uns opinion neutre sur !a guerre sons-marine il- Bâle, 9 juillet. — Le colonel Egli, correspondant militaire des «Basler Nachrichten», rap- . porte de sa visite au grand quartier général les renseignements suivants au sujet des opérations des sous-marins : e; — La guerre sous-marine est en premier lieu a dirigée contre le tonnage des ennemis et des îs neutres pour autant qu'ils naviguent au ser-ç- vice de l'Entente. Il est dès tors indifférent is en quel ' endroit des navires sont détruits et, le dans cè but, les sous-marins se rendent de prèle férence aux endroits où se- remarque un trafic à intense, où, par conséquent, il est possible de a- détruire beaucoup de tonnage dans un délai r- très court. L'étenSue de l'océan ne permet pas è- aux sous-marins de guetter le passage d'un na-î-e vire déterminé et ils doivent donc se contenter s, des vaisseaux qui s'offrent à eux. Du sous-le marin, la vue porte, durant le jour, à line dis-h, tance de quatre lieues marines, tandis que, ia m nuit, ce rayon visuel se rétrécit jusqu'à deux is milles marins. La distance entre l'île d'Oues-e- sant et le cap Vilano, soit la largeur du golfe de Biscaye, comporte 35-0 milles marins. Pour nt barrer cette route, durant le jour, de façon à n- ce qu'aucun navire ne passe 'naperçu, il fau-•e. dra que 40 sous-marins tiennent 'a garde. Si è- l'on admet que, depuis huit mois, 150,000 Amé-re rjeains ont été débarqués en France et que cha-n- que transpor. a pu amener 1,500 tonnes, il a a- fallu mettre 100 navires en service. Cela fait, il en moyenne, trois vapeurs de transports» de ur troupes par semaine. Les 350 milles marins il que comporte^ l'entrée du golfe de Biscaye lire vrent donc, à un endroit quelconque, passage 3n f un paquebot transporteur de troupes toutes u_ les t>6 heures. En hiver, la moitié au moins de tj_ ces 56 heures peuvent être considérées comme n_ des heures de 'nuit. 11^ en appert que la rencon l0_ tre entre un sous-marin et un paquebot améri ,g- cain transportant des troupes est un hasard et a- restera tel même au cas où Te nombre des trans-cn P°.rts serait encore sensiblement augmenté. Des u_ raisons d'ordre économique et militaire s'oppo-sent à ce que des sous-marins montent spécia-lement la garde pour attendre le passage d'un •â- î paquebot. Ce serait, en effet, une grande -i faute, si les commandants des sous-marins per-daient un temps si précieux et n'utilisaient pas lo- un matériel de cette importance là où le tra-vail se présente pour avoir l'ambition de cou-x " 'e.'r \m, transport de 1,500 Américains, perdant ne ainsi "c. vue lei but primordial de la guerre ns sÇus~marine. Line telle initiative serait d'autant jr. P lnopérante que les transports de troupes - sont ordinairement fortement protégés et que le > sauvetage de la plupart des naufragés est ainsi <Îp jSSU ,' 31ems au cas où le navire descendrait oe dans les profondeurs... » Le tjort cïa Zfiîbri'ggq La Haye, 6 juillet. — On écrit au « Handels-"s blad » : On a beau répandre, du côté anglais, la ae rumeur d'une obstruction complète du port de rl_ Zeebrugge, il n'en est rien; j'ai vu ces jours-ci, es de mes yeux vu, six torpilleurs qui y entraient es régulièrement. [gS_ M. Loudon ambassadeur aux Etats-Unis? Amsterdam 9 juillet. — Un de nos journaux dit savoir de La Haye, de source compétente, que M. Loudon, actuellement ministre des affaires les étrangères, sera bientôt nommé, par la Reinej am-sUj, bassadeur de Hollanrfo, aux Etats-Unis^ i i m ii i i nTTTTTI~nT. i mii M»' f: La succession au poste de Lord Rhondda. Londres,9 juillet (Reuter)— Le député ouvrier s Glyn a ete nomme contrôleur des vivres en remï ;■ placement de Lord Rhondda. em ^ Ee"VStat,,,T ^ rVa'eUrS ita,ienn8S i- publie^{in ^décret ïn7;rdLn^0rnale-0ffiziaie « e tralte^privées, 5 né°ra'l,ddSe toutes leVvffeu'^ - vent i concurrence d'une somme de lo OOO^i?^ 3J1Squ'à - ceptions pourront être accordées T L f I ?• ex> - lerluSà1 lo'oTo' firef 3li'™des "^1-J uaïieru"6 ! poiiti^ug du nouveau Sultan i lllltfsîïs&ïi tants ainsi que les détenus pouï délits ne^ra zone mHkaire- o,?p LSera ^mtenu ^ dans la aIuIT ' Ia procédure correctionnels sera ceferee aux tribunaux ordinaires. Au sn-iet rîl ge les liens qui unissent les quatre puissances lï . s mee et de la flotte pour les prochains combats. Les combats de Bakou Kiew, 8 juillet. La « Gazette israélite Donulai" les la vnf^e? de Pocraper°hii-mêmef de déHvrer Arrivée d'un vapeur hollandais ro» aqui^ai? itf^eteVu 'fss^ngttm^'pa6; et ramène entre autres 3,000 tonnes de céré^e" La ici espagnoi-3 contre i'esp;cntia-s Madrid, 9 juillet (Reuter). _ Comme nre miere mesure découlant de la loi comî! Pet pionnage, le Conseil des ministres a décidé d'interdire la publication de toutes les nouvelles concernant le mouvement des navires marchands. eonvGSaîio!"! du parlement portugais Berne 10 juillet. — Le journal officiel portu-gais publie un decret convoquant la Chambre et M SC<?'at P°*Urr \a F iuilIet- " est probable que Chambre/ achado Rendra président d.e; la Là politique d'alimentation en Suissa De Berne: Le Conseil fédéral a Pintevion en confier le département du ravitaillement à un n^«nS!Ur® !?ral' qHi sera directement responsable vis-a-vis -du Conseil' fédéral. Les grèves en Suïssa On mande de Berne qu'à Winterthur et Thounô les greves ont pris fin. z.a grève à Lugano ^On. mande de Zurich que l'aspect de la grève generâle, a Lugano, s'est modifié depuis mardi maun. fous les magasins ont rouvert: le marché a lieu sans que jusqu'ici l'ordre ait été troublé. puparaitre 3°Urnaux locaux n'ont Pa* encore Echanges russo-norvégiens. Copenhague, 9 juillet. — L' « Extrabladet «r est informe cie Christiania que l'échange de mar-i chandises aurait commencé entre les ministres du ravitaillement ae Norvège et de Russie; le contrôle serait confie à une Commission d'experts. Des inondations on Norvège De Christiania : La sécheresse, oui fut dér sastreuse pour les récoltes dans la Norvège méridionale, a fait place ces derniers temps à des pluies surabondantes dans certains endroits, à .intérieur du pays. Près de Trondjcm, le graT,d pont passant sur le fleuve Guia a été détruit, ainsi que 70 kilomètres de voie ferrée et les lignes télégraphiques, en sorte que toutes I^s communications avec la Norvège du Nord et 1 iondjem_ sont interrompues probablement pour ces semaines. C'est le p'.us grand désastre depuis 1 existence des chemins de fer norvégiens Les dsgats sont importants. Plusieurs mai=oné et fermes sont détruites. — — ETRANGER ALLEMAGNE. — Crédits de guerre. — Le « Her-In.er iageblatt » annonce que le Reichstag sera prochainement saisi du projet de loi relatif à un nouveau crédit de guerre. Le dernier crédit voté en mars dernier comportait 15 milliards de mark, de sorte que, si le nouveau crédit e<t du même import, ia dette totale de guerre atteindra le chiffre t'a 139 milliards! _ Durant les deux premières semaines de juin, il a été versé S9 millions de mark sur le huitième emprunt de guerre, ce qui ' porte à la somme ds 14,482 milliards le montant des versements effectués, soit 96.5 p. C. de la totalité des souscriptions. Où va l'or? — On écrit de Thorn à la « Berliner Tageblatt » : Les douaniers du poste de Alexancirofna ont arrêté un voyageur qui tentait d'introduire trau' du'eusement en Pologne 30,000 pièces de 10 fi. hollandais. Si elle avait réussi, l'opération lui aurait rapporté, a-t-il déclaré, 200,000 mark. Cet or a été saisi et versé à la caisse de la Banque impériale.de Thorn. A propos du canon à longue portée. — La revus teci.nique « Teknlk fur Aile » assu e que l'ingénieui Otto von Eber'. trd est un des principaux collaborateurs qui ont travaiilé à la fabrication du canon à longue portée qui bombarde Paris. Le champ d'activité où M. von Eberhard s'est spécialisé est ia balistique.C'est le beafsteak qui leur manque. — Parlant des réclamations de certains prisonniers américains, l'agence VVo'.ff fait ressortir que le principal grief qur ces braves gens articulaient est de n'avoir plus chaque jour un... beafs'eak à manger. Des beafsteaks, ils n'en ont pas besoin, ajoute Woîff. Mais ils reçoivent en quantité suffisante 1? nourriture que consomme le peuple allemand tout entier.(Et nous Belges, qui ne sommes pas prisonniers — sinon des Anglais — avons-nous chaque jour un bea£ steak envoyé par l'Amérique? (Réd.) AMERIQUE. — une imposition de gusrre qu compta. — Le puissant trust des aciers « L Steel Corporation» a fait cette année le plus forf paiement d'impôt dont les annales -financière' des Etats-Unis fassent mention. Cette entrepri se vient de solder le dernier terme de la fabuleuse somme de fr. 1,167,325,000 dont elle était redevable au Trésor du chef d'imposition sur les bénéfices de guerre qu'elle a réalisés. (Le chiffre de l'impôt étant connu, à combien s'élève celui des bénéfices réalisés? Cette information n'éclaire-t-elle pas de la plus lumineuse manière^ les mobiles qui gardent la politique des businessmen du Nouveau-Monde? Que_ leur importe de dépenser et d'avancer des milliards pour conduire la g-uerre et soutenir) financière™ot belligérants £ _ N'est-ce. x>as DIX CENTIMES Jeudi 11 Juillet 1018, « N9 1355 Jeudi 11 JutiSet 1918. ■ N° 1355 ARflMNFMFNT .

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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