Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 22 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 23 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8911n7zx5m/
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r 2® Année - N° 416 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Edon A LUNDI 22 ET MARDI 23 NOVFMBRE 19(1 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Moi Bruxelles et Faubourgs. . « . . 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... 3.50 8.50 16.00 30.00 «J"Ç^te oir* c3 es'jpoio.cSLsoxt; Réd3C*ion, Admin'stration, Publicité : bruxelles : 45, RUE henri maus Rédacteur em Chef : Marc de salm Buiea ix de vente laour Bruxetl's et Banlieue; ANNONCES / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 I \ Annonces financières •» » 0.5C I Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Blocus de la Grèce par l' Entente LE VOYAGE DE KITCHENER Alcoolisme, Mortalité et Criminalité Le Dr Paul Garnier a publié naguère élans son magistral ouvrage, La Folie c Paris, des statistiques effrayantes qui onl ému l'opinion et les pouvoirs publics.L'Aca demie de Médecine* a, de son côté, provoqué uue vaste enquête médi-sociale sur le fléau de l'alcoolisme et ses ravages. Le Dr Cl). Fer m et vient de faire connaître les résultats do l'enquête que la Société nié dicale des hôpitaux a entreprise à Paris L'alcool, dans ces statistiques, y est envisagé comme cause unique ou fondamentale de mort (delirium tremens, cirihose di foie, etc.) ou comme cause adjuvante ren dant mortelles diverses affections (pneumo nie, érysipcle, tuberculose, grippe,etc.) qui sans l'intoxication alcoolique, guérisseni presquo toujours sans graves complications Or, sur un total de plus de 1,500 décèi consécutifs survenus dans ces services d'hô pi taux généraux, l'alcoolisme intervient comme cause de mort, dans le tiers des ca; (pourcentage exact 33.81 p. c.) il en esi la cause principale dans le dixième eles dé ces (10.20 p. c.) ; il en est la cause aeex» «cire, ou mieux adjuvante, dans plus d( deux autres dixièmes 23.61 p. c.). L'iufluenee de l'alcoolisme sur la léthàlib est plus marquée chez les hommes que elle: ies femmes, mais la différence est beaucouj moins accusée qu'on ne serait disposé à h croire : ainsi, tandis que la movenno est chez les hommes, do 38.SI p. c., elle nttein encore chez les femmes, le chiffre de 27.25 p. c. ; ce qui revient à dire qu'o compte ap proximativement deux femmes contre troi hommes dans le nombre de décès imputable, à l'intempérance. Nous'-avons signalé naguère les ravage que l'alcoolisme fait à Londres parmi le femmes. TTn eminent magistrat belge, M. di Eycker, dans son ouvrage L* Alcoolisme fé mrnin,constate que la situation no vaut guè re mieux dans certaines régions et villes bel ges, surtout à Bruxelles. Mais chez les aliénés, l'influence de l'ai coolisme sur la mortalité s'accuse bien da vantage encore, i l'asile Ste-.A -ne à Paris le professeur Joffroy, sur 63 décès consécu tifs (1905-1907) en relève 30 chez les alcooli ques, soit 47.62 p. c. Le docteur Séglas, i l'hospice ele Bicêtre, sur 1°2 décès (1904-07 en relève 30 chez les alcooliques, soit 45.G1 .pour cent. Etudiant l'alcoolisme comme cause de l'a liénation, le Dr. Magnan a constate qu'e-J trois ans, à l'asile Stc-Anne (1902-1904) 4 p. c." des aliénés hommes sont alcoolisés, I! p. c. eles aliénées femmes sont alcoolisées presque toujours l'alcoolisme est la caus principale ou unique de l'aliénation ; 27.7i p. c. chez ies hommes, 8.5 p. c. chez le femmes-. Donc, dans les asiles d'aliénés, h moitié des cas de maladies et. de morts chc les hommes et un sixième. chez les femme avnt dus à l'alcoolisme. M. Mirman, dircc te.ur de l'assistance publique à Paris, ennsta te que le nombre d'aliénés, dont la folie es duo en tout ou en partie à l'alcoolisme est d 9,932 sur 71,547, soit 13.88 p. c. du contin gfttit global des salles. Et il avoue que se statistiques sont très inférieures à la réalité Môme le docteur Legrain, à l'asile de Ville Evrard, comptait pour 190G, 25 décès sur 38 alcooliques en voie elo guérison. Rappelons aussi que le docteur Jacque Bertillon, citant une stàlistiquo anglaise d 1907, remarquait que sljr 100,000 débitant d'alcool de 35 à 45 ans, il y a annuellemcn 609 décès par i>htisie ; sur 100,000 autre boutiquiers du même âge, il y en a 320. lie professions- qui portent à l'intempéranc fournissent donc deux fois plus de décès pa tuberculose que les métiers censés tempé rants. L'alcool est toujours bien l'engrais d la phtisie. Enfin, à Paris, sur les 1.000 décè qxi'on enregistre en moyenne chaque semai ne, 200 au moins sont dus à l'alcoolisme cause exclusive ou aelj uvante, câttsc effîcac de mort dans lo tiers ele la mortalité généra lo. Il est la cause principale ou unique el mort dans le dixième des décès (10-20 p. c.) la cause adjuvante dans plus do deux autre dixièmes (23.61 p. c.) et intervient dans 1; moitié de la mortalité chez les aliénés. Nous ne sommes pas mieux lotis en Belgi ■ que. L'alcoolisïne est aussi, un des grand .facteurs de la décroissance ele La natalité e de la mortalité infantile. Bref, la malédic tion de Gladstone reste d'actualité : « L'ai cool fait plus de victimes que la peste, la f mine et la guerre réunis, c'est le fléau des fléaux. » Terminons par quelques statistiques inquiétantes pour l'avenir, car l'alcoolisme qui, presque toujours, accompagne l'immoralité, continue, malgré la guerre, à sévir clandestinement partout et à nous préparer des générations de tuberculeux et de névrosés que guette la fexlie. Le dernier fascicule paru de la statistique judiciaire accusait un total annuel de 150 mille crimes et délits connus, dont 54,166, soit un tiers, ne purent être réprimés par la jifstice : Les récidivistes, eux, constituent aujourd'hui les 49.13 p. c. de l'ensemble des condamnés, Soit à peu r>rès la moitié. Et la marée monte toujours. Dans son rapport sur l'enquête entreprise sous les auspices de l'Académie des Sciences morales et politiques de l'Institut de France, relativement à la Belgique criminelle, M. Henri Joly s'exprime ainsi : « Lo caractère principal de la criminalité belge est la violence ; à cette violence concourt pour une part énorme l'entraînement artificiel de l'ai coolisme. » Le caractère essentiel de cette criminalité est la brutalité, chez les femmes comme chez les hommes. Tandis que les condamnés pour vols et maraudages oscillent entre 8,000 et 9,000, les condamnés pour lésions corporelles volontaires ont un instant dépassé 27 [ mille 800; à cette brutalité, qui semble s'a-) doucir, l'alcoolisme a toujours pris une grande part. ; » Jusqu'e i 1901, année où la consomma-, tion de l'alcool et la criminalité du royaume atteint son point culminant, les alarmes , ont été vives. En vingt ans, de 1881 à 1901, , le nombre des internés dans les asiles s'était ' accru en bloc ele 89 p. c., mais le nombre des aliénés alcooliques s'était accru de 227 p. c. Co mouvement n'a pas été beaucoup moins accentué dans le monde du crime. En deux années, de 1889 à 1901, les faits d'ivresses pousuivis isolément avaient monté de 16,594 à 20,901, et les faits d'ivresse poursuivis comme connexes à un délit, de 4,524 à 6,200. ' A ces chiffres statistiques s'ajoutaient les appréciations dos- magistrats. L'un d'eux, t au tribunal de Gand, me disait, l'année der-^ nière, qu'il attribuait à l'influence du caba. ) ret, les huit elixièmes des délits belges : aucun ele ceux ele ses confrères, auxquels ie soumis cette opinion, ne s'en montra sur-~ pris. » ^ On voit que nos gouvernements ont man- - que en fait à tous leurs devoirs pendant plus d'un demi-s'ècle en ne réprimant pas sérieu- ' sement et efficacement l'alcoolisme. : Makc de SALM. s «-•*> : La Guerre Communiqués Officiels > ALLEMANDS Théâtr de la guerre de l'Ouest 5 Berlin, 21 novembre. — Au chemin de jer * i'Ypres-Zonnebeck, nos troupes ont provo ~ que une grande explosion dans la position ennemie. Des explosions françaises, au sud-est de Souches et près de Combres n'ont eu aucun résultat. Près de Souciiez, nous avons devancé les Français dans l'occupation de * l'entonnoir et l'avons maintenu contre une tentative d'attaque. Sur le restant du front, * des combats de feu sur plusieurs points. ' Nos aéroplanes on ' jets un grand nombre de bombes sur les installations de chemin de ' fer de PovcringJi-c et de Firmes. Nous avons constaté plusieurs portées. r Le commandant en chef anglais dit dans s son communiqué du 15 octobre, au sujet de notre attaque au sud de Looz du 8 octobre, > que d'après un-e évaluation digne de foi ' S à 9 mille Allemands tombés, onl été trouvés devant la position anglo-française. Cette " affirmation est inventée de toutes pièces. > Nos pertes totales en tués, manquants et s morts des suites de blessures s'élèvent à 1 7G3 hommes. Théâtre de la guerre ele l'Est g La situation, est généralement inchangée. t Dans les Balkans Les troupes allemandes du général Von - Kôvess ont occupé Novibasar. L'armée du a- général Von Galhvits et l'aile droite du \ général BojaCzef combattent pour l'issue dans la vallée au nord de Prris'chtina. Le nombre des prisonniers faits le 19 novembre s'est accru à 3,800. Hier, plus de 4 mille 100 hommes ont été faits prisonniers. AUTRICHIENS Théâtre ele la guerre russe Vienne, 21 novembre. — En Volhynie et au Styr, feu d'artil crie par endrmts, les Russes utilisent des bombes à gaz. Sinon pas d'événements importants. Théâtr- de la guerre italien Les Italiens ont de nouveau amené des forces du front du Tyrol dans le territoire de Gôrz. Avec l'intervention de pareils renforts, l'ennemi attaque de nouveau toute la tête du pont de Gôrz. Devant le Monte Salo-tino p usieurs poussées échouèrent dans notre feu. Dans le secteur d'Oslavija, l'ennemi parvint à entrer dans nos lignes défen sives; une contre attaque nous remit en possession de cette position à l'exception d'une coupole au nord-est de la localité pour laquelle le combat continue encore. Les poussées ennemies contre Pevma échouèrent avec des pertes considérables. Des attaques particulièrement violentes ont également été ■prononcées cette fois-ci contre le Podgora. Ici également, les Italiens ont été repoussés avec des pertes sanglantes. La région des deux côtés du Monte San Michel a été pris sous un violent feu d'artillerie. L'après-midi des forces ennemies importantes ont avancé à la pente septentrionale de la montagne. L'attaque échoua dans notre feu croisé. Plusieurs poussées contre le secteur et San Marlino et au nord de la tête de pont de Gôrz — contre le barrage de route près de Zagora subirent le même sort. Au Tyrol, les défenseurs du Col di Lana ont repoussé deux attaques italiennes contre la cime de cette montrgne. Dans les Balkans Un groupe austro-hongrois en force a forcé, vis-à-vis des Monténégrins nichés au nord de Cajnice, le passage de la Drina su périeure. Novibazar a été occupé par les Allemands à l'est de cette localité une colonne auslro-autrichicnnc a refoulé l'ennemi dans la vallée d'Ibar. Le nombre de prisonniers amenés dans cette région hier, dépasse 2,000. Le combat est violent aux accès de VAmselfeld. FRANÇAIS Paris, 20 novembre. — (15 heures. I — On signale au cours de la nuit des actions d'artillerie et quelques combats à la grenade en Artois, aux barricades du Labyrinthe, en Argonne, aux Courtes-! Chaussées, ù Yauquois et en Lorraine pris de IlciL-li>n.raris, 20 novembre. — (23 heures). — Sur plusieurs points du front, les tirs de concentration dt notre artillerie ont obtenu des résultats d'une efficacité constatée, notamment en Belgique, dans hi région de Iioesinghe, où des ouvrages ennemis ont été bouleversés et clans la Somme, près de B"titrai-gnes où nous avons démoli des petits postes et line coupole blindée de l'ennemi. Sur l'ensemble du , front, activité habituelle des deux artilleries. RUSSES rétrograde, 20 novembre. — Sur quelques points du front à Riga, violent feu d'artillerie, A l'ouest de Dunabovrg, les Allemands ont dû abandonner leurs positions dans la région du chemin de fer vers roncwjcz. Dans les tranchées abandonnées par l'adversaire noua avons de nouveau trouvé des armes, des' munitions et encore-des morts non enterrés. Bans les attires secteurs, de fiiga jusqu'au Pripet, pas de chcWfjcmcnt. Sur la rive gauche du Styr, l'ennemi xnit se maintenir dans le terrain occupé ; toutefois, nous avons reconquis le 10 novembre la: ville de Cr.artorysk, ainsi nue le village de Kozlince, sur la rive gauche du Styr, en aval de Csartorysl;: TURCS ConsUinlinople, 20 novembre (-5 1/2 heures du soir}. '— Au front des Dardanelles une de nos patrouilles a chassé un petit détachement ennemi hors des tranchées et a pris 1,000 sacs de sable et une quantité de bêches et de hâches. Un remorqueur à vapeur a échoué à Kayun Liman, a été détruit par des détachements de pionniers. Notre artillerie a touché d'un obus un torpilleur ennemi qui tira contre nous sur la hauteur d'S-tche. Le navire ennemi s'éloigna enveloppé de fumée. A Ari Burnu, violent combat avec de l'artillerie et des bombes. ArSedà ul Ba.hr, feu d'infanterie et de mitrailleuse.' réciproque, de mên.-a feu violent d'artillerie et combat au moyen de bombes. Notre artil- Irrir n détrnif tin. /i• /'■ hrr.! nrm n-n f\ r-. ' revisdere et a réduit au silence l'artillerie t< ■ qui y avait été installée. d > ...... .. - ■■■ » Dernières Dépêches { BLOCUS DE LA GRÈCE PAR L'ENTENTE 5 Alexandrie, 21 novembre (IJeuter). — 1 Les assureurs égyptiens refusent d'assurer j1 ies navires grecs. Les banquiers refusent d'émettre des connaissements pour les char- 0 gements grecs. La poste égyptienne n'ac- " cepte plus de mandat-poste pour la Grèce. , Londres, 22 novembre. — D'après les j( journaux d'Athènes, l'ambassade britanni- h , que a communiqué que les puissances de L l'Entente ont elécidé le blocus éconoraie[ue f et eximmercial de la Grèce. LE VOYAGE DE KITCHENER \ Franefort-s/M., 21 novembre. — On an- n 1 a once ele Constantinople à la Frankfurter d • Aeitung, Lord Kitchener a fait la traver- a • sée de la baie de Mudros à Salonique sur d ' un vapeur à passagers italien accompagne ti • d'une flottille. Pendant que Kitchener pas- r; 5 sait à la hauteur de Dodcagatch, la flottille ■ a de nouveau bombardé la ville et elctruit ! ses ele.rniers débris. j Kitchener a terminé son inspection aux d Dardanelles. En sa présence, les Anglais v ont encore essayé de forcer le détroit. Cette a tentative n'a pas mieux réussi que la pré- n cédente. Kitchener est parti pour la Grèce, [ via Salonique. t Lyon, 21 novembre. .— Comme l'annonce » de Salonique le Progrès, Kitchener est arri- ^ » vé vendredi matin à Salonique venant tle ^ ' Mudros. H a eu un entretien avec le géné- ; ral anglais. Kitchener est reparti sans avoir 'j débarqué. Lord Kitchener à Athènes (] j Londres, 22 novembre. — L'Agence Heu- n f ter annonce d'Athènes: L'entretien ele Lord 1< Kitchener avec le président du conseil grec d s Skuludis a duré pendant 1 h. 1/2. L'ambas- n , saeleur anglais assista à l'audience. Ensuite, fî un long conseil des ministres eut lieu. Kit- d chener est parti dans la soirée. Son but de n voyage est inconnu. s: r La Serbie et la Quadruplice Vienne, 21 novembre. — Dans le dernier T conseil de la Couronne au Quartier Géné- 1 . ral Serbe, le généralissime Pritnik a dé- a ' claré que seul le commandement des trou- CI pes de l'Entente débarquées est responsable a de la situation désespérée de la Serbie. Des c , paroles sévères ont été adressées à la Quadruplice qui a abandonnée la Serbie. Les ambassadeurs de l'Entente présents ont : alors renoncé à prendre la parole. >- Nouvelle alliance balkanique 5 " Constantinople, 22 novembre. — Le jour- ! ual turc Sabbah annonce de source diplo- ^ aiatique, qu'une nouvelle alliance balkani- € ' que est sur le point d'être conclue entre la ;• Roumanie, la Grèce et la Bulgarie. C'est la t, Rouitia.nie qui a pris l'initiative ele « cette alliance et la Grèce ainsi que la le s Bulgarie y consentent volontiers. Les a : t négociations ont commencé immédiate- 'f r ment et se poursuivent en ce moment à Sofia. r< r Le contrat d'alliance sera aussi signé à r Sofia. " p La vallée ele Toplica gj La marche pour la fermeture ele l'an- le n neau do fer autour des troupes serbes à <1 _ l'est et an sud-est amène les troupes 1 >. coalisées dans la vallée de Toplica. Sur la c rive gauche de cette rivière pou importante, f d mais assez impétueuse, s'étend lo haut pla- Ji teau de Dobritch que les Romains ont déjà ° traversé par leur route militaire reliant f Naisses (Nisli) avec Lissa à la mer Adria- s - tique. On peut encore suivre actuellement f, s les quelques arrêts sur la carte routière, la v - Tabulo Peutingeriana: les troupes austro- e a allemandes s'emparent maintenant par les a c armes ele la même route sur laquelle autre- a i■ fois un aigle doré des légions de l'Empereur li 't Ira j an s'avancèrent. L'ancienne chronique t c sorbe raconte que le Tsar Stephan Urosch v r III concentra en 1330 ses troupes sur lo ^ ■r plateau de Dobritch .à la Toplica, lorsqu'il '' fit campagne contre le puissant prince bul-■- gare, le Tsar Sclusc-hman. Et c'est ici e'ga- \ d. lement que Vladislaw de Hongrie et le ( 's despote Georges Brankovitch de Serbie con-c élurent une courte paix avec le Sultan Mu-, l- rad II. après avoir combattu victorieuse- i s- ment' le grand prince ottoman. Plus tard, i toute la vie politique se concentra dans les deux villes principales Prokupeije et Kur-;c' umlija. La situation de la vilie de Prokupeije que les troupes coalisées viennent d'atteindre, a une analogie singulière avec la vieille résidence romantique royale Tir-novo. Là dans la Jantra, ici à Prokupeije, il pousse dans la Toplica- une langue de terre propre à l'établissement d'un endroit pittoresque et d'une place forte en même temps; déjà à l'époque des Romains, il a été créé ici au Castel un endroit de villégiature. La banlieue actuelle de la ville s'étenel em longues rues régulières dans la direction longitudinale, du sud-ouest vers le nord-est sur la terrasse vinicole du Vrs.uk haut de 452 mètres. L'aventure de Salonique et la presse parisienne Genève, 21 novembre. — L'espoir de la presse parisienne dans un revirement dans ies Balkans disparaît complètement. La Liberté écrit que le réembarquement de l'armée de débarquement à Salonique deviendrait une catastrophe, attendu que oe fait anéantirait à jamais l'autorité de la Quadruplice en Orient d'une part et que d'autre part, la Grèce et la Roumanie se jetteraient dans les bras de l'ennemi. La neutralité de certains Américains Berlin, 22 novembre. — On mande ele Lugano au Bcrliner LoJcal Anzeiger: Théodore Roosevelt s'est offert vis-à-vis du gouvernement anglais, d'entrer dans l'armée anglaise, en cas où on lui confierait le com-manelemcnt eles bataillons canaeiiens. L'affaire de 1' « Ancona » Turin, 21 novembre. — La Slampa publie le protocole de l'interrogatoire du capitaine de l'Ancôna ; il en résulte que le capitaine lorsqu'apparut le sous-marin était sur 1e pont; de ]*lus, que le premier coup n'a pas touché le navire, mais passa à 20 m. de distance et que le capitaine, malgré le coup d'avertissement n'a pas donné l'ordre / ! d'arrêter, mais qu'il continua tranquille- ( ment sa route. Dans leur trajet ultérieur, \ les passagers et l'équipage essayèrent de .y descendre les canots de sauvetage. Le sous-marin tira sur le navire jusqu'à ce que ^ finalement il arrêta. Il résulte finalement des elires du capitaine, que le sous-marin n'a pas continué à tirer lorsque le navire s'est arrêté. Washington, 21 novembre (Reuter). — Le gouvernement Italien a fait savoir à l'ambassadeur américain à Rome qu'il n'y a aucune raison do croire que le sous-marin qui a coulé le vapeur Ancona a été d'une autre nationalité que la nationalité autrichienne.ETRANGER SERBIE. — Aux frontières bulgares. — U|jjub s'appela autrefois Koprijsui et reçut son nom actuel ,d'après l'historien bu.garo Jiratchew, rorsfjuo après la pnsotlo Niseh par ks Turcs, .es ossements, d» St-Prokop'iu y furent transférés. Les -. uros et .es Atbana's t'appcLéiit Uskup. Ou remarque élans l'hiat-oiro do la ville qu'eu 1689, dans uuo guerro turca-aut-richk-;une, lo général allemand comte i'ic-oolomiui, fit do nouveau retrancher Prokupelj cb [© fit occuper par do la cavaLorio hanovrienno. après la guerro do 1739, madieureuso pour les armes impéria es. C.-3 a rn a vîtes mahomé.ans cm.giè-rent de !a légion montagneuse occidentale vois i& bassin do Poplica. Ils no payeront que do .éget» impôts et se gouvernaient, autonomes, d'une façon patriarcale. Lorsque lo nationalisme serbo détruisit cette vie idyllique dans un passé encore récent, les habitants, travailleurs et honnêtes, émigrèrent dans ta Bulgarie» tolérante et la vieiJlo fange serbo, l'ancienne paress" nat'ora.asè régnèrent de nouveau dans la vallpo de la Poplica. Odle-ci eo remarque encore aujourd'hui; la vieille arnauto Kurschuml-ja, qui s'a-ppc'ait autrefois « Toplica », s'appeUa ensuite « Bo a Erkva » (Eglise b'anclie). El.o est située à l'endroit du Castel romain <c Ad Fines ». La çélèbre egliise pos-édait un toit de plomb massif et gigantesque, qui fut fondu en 1717 et transformé en bî.lies, lors do l'invasion autrichienne..Les riches gis'emenésde plomb des environs furent déjà exploités au XV0 siècle par dos mineurs allemands, au service du Tnar serbe et attendent maintenant avec impatience, leur nouvel e3sor... La vallée eta la Toplica est uue ancienne route militaire gigantesque qui ouvre l'accès aux troupes allemandes vers Kossovo (district de l'Amsiolfeld) où s'anéantit autrefois, en 13?9, l'empire serbe, écrasé par les Ottomans. Sera. ALLEMAGNE. — Actes de bravoure de prisonniers. ■—- Les exemples suivants du dévouement' au prochain méritent d'ctre signalés dans tous les cercles. Le prisonnier de guerre français, caporal Coudevylle, a sauvé au péril de son exifn tence un garçon de la mort par submersion.

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