Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 20 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 08 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mp4vh5f725/
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4-S6 Année - N. 1069 - Ed. £f £iHÛ CENTIMES Jeudi 20 Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique tt à l'Etranger n'acceptent que des ibonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.! .20 o TIRAGE ; 110,000 PAR JOUR Le Bruxellois IPâDACTEUR EN CHEF : René Armand a Xaurnal Qnotfdlen indépendant a & '««ssbs*.' ^ ' I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, ANNONCES — La lign« Faits divers et Echos . fr Nécrologie Annonces commerciales > financières. PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TSRAGE s IfO.OOO PAR JOUR Les fciareawx du « BRUXELLOIS » se trouvant RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Eliruxeiies (près ê& 3a piaee Aremeesseras). UN GRAND THEOSOPHE V iîu<a svï (St3&A»n «a*" osa caaacwa: >»/ w Apollonius de Thyane Sur le plan de l'histoire universelle, au premier siècle de l'ère chrétienne, à une époque où, comme dans route l'antiquité d'ailleurs, la liberté de pensée était absolue, apparaît un personnage mystérieux entre tpus. Comme Jésus, avec quj souvent il fut mis eu parallèle, Apo-l-onius de Tyane a été discuté passionnément. Les opinions concernant sa vie sont aussi nombreuses que contradictoires : Apulée le met au même rang que Moïse et Zoroas-tre; Dion Cassius, clans l'histoire qu'il écrivit de 211 à 222, raconte que L'empereur Caracalla (211-216) éleva une chapelle à sa mémoire; Lampride nous apprend que l'empereur Alexandre Sévère (222-235) pla'ça, dans son oratoire privé, sa statue à côté de l'image du Christ, d'Abraham et d'Orphée ; Vopiscus nous dit que l'empereur Aurélien (270-275) lui dédia un temple; Porphyre et Jam I blique le citant comme une autorité; Hiérodès I provoque la polémique des Pères de l'Eglise en | opposant les miracles d'Apollonius à ceux de Jê-I «us; Eusèbe de Césarée lui répend, et tout en I niant la réalité des prestiges, il tienit le personna-I ge que j'étudie pour un homme sage et vertueux; I vers l'an 315, Lactance attaque aussi le livre d'Hic. I roclès intitulé . j4ws sincère aux chrétiens, ou plus I simplement L'Ami de la Vérité; Arnobe a sur no I tre philosophe la même opinion qu'Apulée ; saint I Jérôme et saint Augustin en parlent favorablement; I SHoine Apollinaire, évèque de Clermont, égale-I ment ; ii traduisit même en latin la Vie d Apollo-I nius, écrite par Flavius Philostrate à la demande H de Julie Domna, mère de Caracalla; Ammien-Mar- ■ cellin l'appelle le « plus renommé des phileso- ■ phes » et quelques années plus tard Eunape le H qualifie « un intermédiare, en quelque sorte, en- ■ tre lea dieux et les hommes » ; au VIIIe siècle le H moine Georges le Syncel'e le déclare « le premier H et lie plus illustre de tous les personnages illusîi-es Hqui vécurent sous l'Empire romain '» et Tzetzes, Hle critique grammairien le nomme « le très sage Hqui a la prescience de toutes choses », par contre Hehi XI" siècle, le moine Xiphilin le traite de magi-H-icn e.t d'escamoteur; somme toute, malgré quel-Hjues voix discordantes, la majorité des suffrages Hies temps anciens lui fut acquise. Mais, dans la ■suite, jusqu'au XIXe siècle, l'opinion lui devient ■îoetile. Les abbés Du pin, Lenain de Tillemcn-t, ■Houitevilie et LuSerwald l'attaquent violemment, Het cela dans ie but visible de réserver le monopole Hdes miracles au Christianisme. Seuls Bacon et Vol-Htair-e parlent d'Apollonius en termes é-lcgieux. De-Mpuis, la science critique a de nouveau adopié une Hattitude nettement favorable à son égard. Dès sa jeunesse, Apollonius die Tyane fit preuve Hd'une mémoire prodigieuse et d'une grande ardeur ■pour l'étude. Elève d'Euxène, à l'âge de seize ■ ans, « il s'orienta définitivement, dit Philcstrate, H vers la vie pythagoricienne » ; à vingt ans, il re- ■ cueilit la fortune considérable que lui Laissait son H père, et peu après, n'en gardant qu'une part insi- ■ gn-ifiante, il la partagea en.re ses parents; puis il ■ voyagea par le monde et se rendit jusque dans ■ l'Inde: c'est de cette époque que date son admira- ■ ticun enthousiaste pour la sagesse boudhis-te. Dam-is, I son fidèle disciple, rencontré à Ninus (l'ancienne H Ninive) l'accompagnait partout: « Dieu sera votre H guide, et vous serez le mien », avait-il dit à son H maître. Lee rapports d'Apollonius avec les prêtres I des temples et les mystiques voués à la vie inté- ■ rieure qu'il visita ent toujours été de la nature la H plus intime et la plus secrète. En ce temps, la dé- I marcation «.ait très tranchés entre l'exotéiisme e-t H l'ésotérisme, entre le profane et l'initié. A Egée, I où Apollonius passa plusieurs années, le temple I d'Eeculape abondait en malades qui venaient « con- I eulter 1© dieu », ' 'atmosphère y était comme im- I prégnée d'influences psych.ques et les saints mys- I tères y étaient célébrés avec un soin jaloux. Dans I plusieurs villes de la rive gauche de l'HeUespont, I (détroit des Dardanelles), Apollonius renouvela le I geste de Jésus chassant les marchands du temple : I exiger de l'argent en échange de l'enseignement ■ de la science sacrée ou de la célébration des rites I sacrés, a toujours été considéré par les véritables I philosophes comme un crime exécrable. C'est par la connaissance directe qu'Apollonius savait 'es secrets de la nature.La religion était à ses yeux, non seulement une foi, mais une science; et il n'apercevait dans les choses extérieures que dits apparences éternellement changeantes. Cultes, rites, religions, Paient égaux devant son intelligence. Il ne faisait aucune différence entre les races et les croyances, car il avait dépassé le stade de$ limitations étroites. L'analogie des efforts produit l'analogie des idées, des expériences et des résultats. La sagesse est une sorte de déification de la nature entière de l'homme, une sorte d'état permanent d'inspiration. Notre génération, qui se familiarise chaque jour davantage avec les données de la science oculte et du néo-spiritualisme, admettra que vouloir réaliser le fait de la Religion Universelle■, vouloir comprendre et sympathiser avec les craintes et les espérances de tous les hommes, méritent l'es;ime et l'admiration car tant que nous ne saurons copiprendre le point de vue des autres, nous ne serons capables d'ap„j ce voir qu'un seul côté d© la Vie infinie de Dieu. Apollonius die Tyane s'exprimait sans art dans ses sentences, sans rechercher ni l'effet,, nj l'affec'a-tion ; ses phrases étaient courtes et concises, ses paroles communiquaient la conviction et £■'adaptaient exactement aux faits. Il tirait ses exemples des plus simples incident, s de la vie journalière, faisant tout servir à l'instruction et à l'avancement de ses auditeurs. Il aimait également tous les pa>s, étant un ciloy. n du monde, et le mot « patrie » n'entrait pas plus dans ses discours que le mot « secte », car avant tout il était prêtre de l'humanité.Quoique bkn différemment du commun des hommes, Apollonius croyait à la prière. L'idée que la divinité pouvait êtie détournés de la justice par les supplications des honnîtes lui semblait un blasphème, il lui était impossible d'imaginer qu'elle pût s'associer à nos appétits égoïstes, il ne savait qu'une chose : c'est qu'elle est la rigide dispensatrice de la plus stricte justice et qu elle rend à chacun selon s^s droits et ses œuvres. La croyance, encore acceptée de nos jours par certains, que Dieu puisse être aciieté aveic des paroles, qu'on puisse pactiser avec lui ou avec ses ministies, était abhorrée d'Apollonius. Un être susceptible d'accepter de tels pactes, non seulement ne serait pas Dieu, mais s i ait même moins qu'un homme : « Puisque les dieux savent toutes choses, dit-il, je pense que quiconque entre dans le temple avec une conscience pure devrai; prier ainsi : — Accordez-moi, ô di~ux, ce que j'ai mérité !... je prie pour que la justice régne, et que les lois soient respectées. » Quoiqu'il fût d'un caractère grave, il taillait souvent ses auditeurs pour les guérir die leurs ridicules. L'imagination, disait aussi Apollonius, est une de nos plue puissantes facultés, elle nous rend capables rie nous rapprocher des réalités supérieures. Comme PythEgore et Platon, il enseigne que l'art doit nous élever à la suprême beauté, à la suprême vérité, au siuprême bien. Il assure que le type et l'idéal des choses sont l'unique réalité. Il déclare avec certitude qu'entre l'imperfection terrestre et le type divin le plus évolué, il est d'innombrab'es degrés dans l'échelle de la perfection, et qu'en tout homme existe une foime parfaite non encore manifestée, La doctrine philosophique d Apollonius sur le problème de la vie et de k mort est d'une simplicité grandiose autant que scientifique. Personne ce meurt, si ce n'est en apparence, de même que personne ne naît, sj ce n'est en apparence. En effet, le passage de l'essence à la substance, voilà ce qu'on a appelé mourir, c'est, au contraire, le passage de la substance à l'essence. Rien ne naît, rien ne meurt, en rîaljté. Le visible devient invisible. Le visible est produit par la densité de la matière, l'invisible par la subtilité de l'essence. L'être est toujours le même, iil est tantôt activité, tantôt repos. Car l'être possède cette essentielle particularité que son chang-ment n'est amené par xitn d'extérieur à lui même . l'entie.r devient parties, et les parties deviennent l'entier, dans l'unité du tout. Et si l'on demande : qu'est <^ci, qui est tantôt visible, tantôt invisible, tantôt dans le semblable, tantôt dans le diflérencié? On pe-ut répondre que c'est là la condition même de chaque chose en ce bss monde. Lo.squ'une chose est imprégnée de matière, elle est visible, à cause de la résistance de s>a densité; mais lorsqu'elle es. dépouillée d'apparence, elle est invisible à cause de sa subtilité, bien que 'a matière l'entoure sans cesse, et la traverse aans l'immensité de l'espace quj la renferme, sans connaître ni naissaree, ni mort. Quelques-une peno'nt que ce qui se passe à travers eux, ils l'ont eux-mêmes produit. Ils ne savent pas que l'individu est né au moyen des pa; ren.9, et non pas né des parents, de même que les plantes sont produites au moyen Ce la terre, et non pas par el.e. Le changement des individus ne provient pas de leur entourage visible, c'est la substance universelle qui se modifie en chaoun d eux. Et quel autre nom que celui dê.re primordial pourrions-nous donner a cette substance? Lui seul agit et 9ouffre, devient tout pour le tout et à travers le tout, divinité éternelle, privée de son Soi réel, caché sous des noms et des formes. /«r;s-si n'est-ce pas une chose raisonnable que de gémir sur le sort d un homme, parce que, d'homme, il est devenu un être supérieur, et cela par un changement d état, non par une destruction de sa nature ; ce qui est ne saurait périr ; s'il a été, c'est qu'il doit cire toujours, ou bien il faudrait oroire que le non-être puisse devenir l'ê.re. Comment cela se pourrait-il quand ce qui est ne peut jam«(S cesser déire? Apollonius de Tyane produisit de nombreux travaux, mais seuls de rares fragments en ont été conservés. Voici la liste de ceux dont la mention nous est parvenue : 1) Rites mystiques 'concerna nt les iUcrificcs, où il dit : « Pour demander à Celui qui est au-dessus de tous, ce qui nous est bon, nous devrions nous servir de ce qu'il y a de supérieur en nous, c'est-à-dire l'esprit; or, l'esprit n'a besoin d'aucuns aide matérielle pour formuler sa prière » ; 2) Le s Oracles ou divination pat les étoiles, divination qui, selon Philosiiate, n'avait aucun rapport avec l'astrologie ord naire, mais était une chose supérieure à toutes les sciences humaines du même ordre d'idées; 3) La Vie de Pytlia-gore, que Porphyre cite et dont Jamb-ique Dachal-cfs a extrait tin long passage; 4) Le testumPnt d'A-p;,llo.nius, qui contenait un abrégé des doctrines de l'illustre thécjsophe. On attribue en outie à Apol-. lonius un Hymne à la mémoire, et Eudoxe parle de-plusieurs autres ouvrages. Que chacun juge maintenant si Apollonius de Tyane éiait un imposteur ,un charlatan, un fanatique, un enthousiaste dévoyé? ou bien un véritable philcsophe) un réformateur consciencieux, un grand initié, un des êtres sublimes qui vinient sur la terre? Clovis. j Lisez LE BRUXhLI OlSI ! ~ foujour» te niieu* _ LA GUERRE ïùssûïitmmv-am (gtttti8i$ ALLKMÂMDS BERLIN, 19 septembre. — Miai : mettre ut ia guerre a 1 Ouest. (xioupe a armeo au xolu-marecncti général pliure neiuitti. Jttuppieuiit ue iïâvxeie; En Ftandre, enhe Le bois de houtiiuist et la Lys, la lutte d'artillerie avait revêtu hier toute la journée une plus grande recrudescence. Le jeu des. tructeur des batteries ennemies auxquelles notre conire-action faisait visiblement tort, était de nouveau dinge en rafales de feu des plus violentes contre noire zone de défense. Dans la soirée et ce maiin, l'ennemi a déclanché plusieurs fois un jeu rou'ant, sans que des attaques d'infanterie suivissent. Près de Lens et de Si-Quentin, vive action. Uroupe d'armee a a prince impérial allemand : Au nord-est de Soissons, au canal de la Marne et à l'ouest de la dépiession de la Suippes, tes artilleries se sont combattues passagèrement sous une importante intervention de munitions. Sur la rive orientale de la Meuse, .'es Fiantyds, après une brève et énergique préparation d'asiillerie, se sont élancés à l'attaque à l'ouest de la rouie Beaumont VacherauviUe, sur une largeur de trois kilomètres. Les premières vagues d assaut de l'ennemi se repliant rapidement sous notre feu de défense, furent entraînées à une nouvelle attaque par les réserves suivantes profondément massées. Ce choc vigoureux également fut voué à un échec dans nos feux et dans des corps à co'ps.Notre artillerie trouva des buts particulièrement rémunérateurs dans les masses qui se repliaient. La journée a coûté de nouveau aes pertes élevées aux Français, sans leur apporter le moindre avantage. Aviation ; Hiert là avions ennemis ont été abattus. Le sergent-major Thom a abattu trois, le lieutenant Tliuy deux adversaires. i'ne&ue de la guerre à l'Est. Groupe d'aimée du ïeld-maréchai général Prince Léopoid de Bavière: Près de Dwinsk et dans La boucle de Luzk, l'action d'artillerie des Russes a notablement augmenté.Front d'aimée du général colonel archiduc Joseph : Les Roumains ont prononce ^ vigoureuses attaques contre nos positions de hauteurs au sud de h-vallée d'Oïtoz. L'ennemi qui avait pénétré au début, au sud de Grozesci, en a été rejeté par une contre-attaque énergique et a été an surplus déjà repoussé par notre feu; outre des pertes sanglantes, il a perdu de nombreux prisonniers. Groupe d'armée du ïeld-maréchal général von Mackem.en: Près de Varnita et de Mu'icelul des troupes roumaines ont renouvelé leurs a.taques, qui leur ont apporté de nouveau un échec. Front en iviaoedoine : Dans le bassin de Monastir et dans la bande de terrain entre les lacs d'Ochrida et de Prespu, l'action d'artillerie s'est renforcée. A l'est du lac de Doiran des engagements entre postes ont eu lieu au cours desquels les Bulgares ont refoulé des dé-tachemen.s mixtes anglais. BERLIN, 18 septembre. — Ofjiciel du soir : Violent combat a!ariillerie en Flandre, à l'est et au sud-est d'Yprès. Devant Verdun, l'activité com-batiive s'est ravivée à l'est de la Meuse. A t'Est, rien de nouveau. Aviation. BERLIN, 18 septembre. — Officiel • Nos adversaires ont entrepris, te 16 septembre plusieurs vols de bombadement contre les régions de l'Allemagne du Sud. Stut gart, Tiibingen, Freu-den'staàl, Obcrudor), St-2ngetberg> Saarbriicken et Colmar ont été attaqués. A S1iiUgart, un soldat a été blessa légèrement ; à Freudenstadt et à Colmar, seuls des bâ.imenïs ont é.t endommagés.Toutes les autres attaques n'ont causé ni perles en morts ou blessés, ni dégâts matériels. Trois des avions ennemis ont été abattus endéans le territoire allemand. Sur mer. BERLIN, 18 septembre. — Officiel .* Dans la zone barrée autour de l'Angleterrei de nouveau 19,000 tonnes de jauge ont été coulées par nos sous-marins. Parmi tes navires torpillés figu-1 aient deux grands vapeurs anglais armés, dont l'un selon son apparence un croiseur auxiliaire ou un vapeur transport. Echange de dépêches entre l'Empereur Guillaume et le Tzar en 1S04-1305. BERLIN, 18 septembre. — Officieux : La politique des hommes d'Elirt de l'Entente s'en tient au principe vérifié par une ample expérience que dans la science gouvernementale éga'e-inent, le coup droit est la meilleure parade. Le poids de l'énorme coup de massue que Su chomlinoft et son complice junuschJcewitsch, acculés par les juges, ont asséné à leur co-conjuré s de jadis n'est pas resté .vraiment, sans pijei énergique, même sur ces mai res du mensonge. Ils en jurent tellement jrappés an début qu'il leur parut n'y a-voir rien de mie.ux à jatre, que de passer sous silence lus déclarations décisives aes provocaicurs ae guerre déntisques. A peine cependant ont-ils quelque peu retrouvé leurs sens qu'ils recherchent déjà autour d'eux ae nouvelles armes. agressives. Dans la partie moderne de leur ursenal, Us ae trouvèrent plus rien qu'ils pussent utiliser à un degré quelconque, lis se virent donc, bon gré mal gré, obligés de recoin ir à des armes surannées, il c'esj alors qu'ils decouviirent finalement quelques dépêches, qui aiment été achiungées pendant la guerre russo japonaise au cours lies années 1904 et 1905 entre l'empereur allemand et te ci-leva'il tzar ae Russie. Deux considérations principales l'ont empot.é manifestement pour décider à <enaTe publiques précisément ces aichiveS.Premiérenient, la haine personnelle aveugle, qui depuis le com mencement de la guerre a aHige les campagnes de presse de l'ennemi contre l'empereur alle.'.r nd, campagnes menées sans veigogne et dépouillées des moindres sentiments de convenance, ht, secondement, la considération paijaiicment exacte qu'une attaque qui saperait sérieusement la confiance au peuple allemand à l'égard de son souverain hérédi. \ taire atteindrait dans ses racines la force d'fensive glorieuse c'.e l'empire. Dans quelle mesure( au surplus, les peuples qui sont nos ennemis avaient besoin encore de voir cingler leurs nerfs épuises par de nouvelles sensations dénuées au rcspect de la vérité, nous pouvons nous dispenser de le rechercher.Nous sommes dans l'heureuse siti aion ae p> -séder également les dépêchés échangées et publiées enlrelemps par les adversaires dans le sens qui (■*u> convient. H n'y a pas à craindre la lumière, car ces dépêchés ne renferment que de nouvelles preuves qu, l'Empereur allemand avait prévu à temps le danger d'une a.taque ennemie qui menaçait depuis ut longues années son peuple, et qu'il a fait tous les ojjres possibles, éhoitement d'accord avec 'es hommes responsables du gouvernement, pour te conjurer. (A suivre demain dans noire édition A.) AUTRICHIEN VIENNE, 18 septembre. — Ojjiciel : Sur le haut-plate au ae Bainsizza, des attaques ennemies isolées précédées d'une jorle préparation d'artillerie, ont été repoussées. Des théâtres de la guerre à l'Est et au Sud-Lst, rien à signaler. ÎUfcCà CONSTANTlNOPLE, 17 septembre. — Officiel : Sur ie front en Perse, peuts engagements. Près de Serdasch et à l'est du pont de Garan, à l'est de Revanduz, nos détachements ont poursuivi i ennemi qui reculait et ont occupé des positions établies sur les hauteurs qui dominent la région. Sur ''Enphiate, nous avons réussi à faire sauter un dépôt de munitions ennemi. BULGARES SOFIA, 18 scp.cnibre. — Oijiciel .• liront en fii&ceûome ; A la Cerveiia Slcna et au nord de Bitolia> le feu d'artillerie s'est ravivé temporairement. Dans ût boucle de la Cerna, en.repiises de reconnaissance. Nous avons canonné les tranchées ennemies au fir de Doiran au moyen d'un violent jeu d'artillerie. Sur le restant du front, il n'y a eu qu'une faible activité coinbatùve. Front en Roumanie : Feu d'artillerie peu nourri près de Tulcea el de Ofllaiz. FRAftÇAId PAK1S, 18 septembre; — Officiel de 3 h. p. m. : Au cours de la nuit nous avons arrêté deux tentatives ennemies sur nos petits postes, l'une au sud est ete tiaint-Quoiuin, l'autre dans la région des Bovettes. Do notre côté nous avons réussi des coups de main vers Itancourt et la terme de la iïoyère. Au sud de la Miette, à la suite d'un violent bombar-mement, des détachements ennemis ont abordé nos lignes vers la route de JN1 eulehat'ct Un vif combat s'est engagé dans nos éléments avancés d'où l'ennemi a été entièrement rejeté après avoir subi des pertes sensibles. ÎSous avons l'ait des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse grande activité des deux artilleries dans la régio-n du bois des i'osses. -Nuit calme sur le restant du front. PAHIB, 18 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Sur le front de l'Aisne nous avons repousse un coup de main ennemi sur nos tranchés au sud d'Ailles. Actions d'artillerie assez vives en Champagne, dans la région des Monts et dans ie secteur d'Aubcriye. Sur la rive droite de la Meuse la lutte d'artillerie a été assez violente au nord de la côte 344. Bien à signaler sur le reste du front. Aviation : Dans la journée du 17 septembre, cinq avions ennemis ont été abattus en combat aérien ou par le tir de,nos mitrailleuses. Armée d'Orient, 17 septembre. Activité d'artillerie dans la vallée du Var-dar et dans la boucle de la Cerna. RU&Sfc PETROGRAD, lë septembre. — Officiel ; Front a l'ouest : Dans la direction ae Riga et de la route de Ples-kau, combats acharnés dans tes environs de la ferme de Segewo/d. Nos détachements ont vaillamment repousse aes attaques allemandes. Dans la région située au nord du lac de Pet-scliur, nos éclaiieurs ont découvert les restes calcinés d'un avion ennemi descendu le 8 septembre pjr nos fusillades et le jeu de nos mitrailleuses. Sur le teste du front, jusillades. Un avion russe y luiice quelques bombes sur le hameau de Tweretsch ; plusieurs d'entre elles ont touché leur Jbut. Fiont en .Roumanie : Dans ta direction dt Focsani, des détachements de riiconnatssance ennemis ont tenté d'approcher des retranchements, roumains établis amis ta région de l'ttioiiesci Mar.js-'sd, ils ont été repoussés partout par notre feu. Au nord ouest ue Marasesci, une attaque ennemie a aussi éié repoussée. Front du Caucase : Rien de' particulier a signaler. ITALIEN ROME, 17 scpiembrie. — Officiel : Sur te front du 7 rcntin, des détachements ennemis ont tenté a. attaquer nos avant-postes établis dans la va lté de la judic-uie; ils ont été dispersés par notre fusillade. En Cannihie, le feu.de l'artillerie ennemie a été plus violent ; .nous y avons encrgiquemfnt répondu, dans le But snpctieur et dans la vallée de Fe'-la. Sur le haut-plateau de Bainsizza, la nuit du 16, l'ennemi a prononcé quatre contre-a,laques dkins le bm ae reconquérir le terrain qu'il a perdu la veille. Nos vailianies troupes uni repoussé les Autrichiens et ont jait 73 prisonniers, dont 2 ofjiciers. AIMGLAAÙ LONDRES, 18 septembre: Des attaques inopinées réussies ont été déclan chées au .ours de ta nuit par des régiments anglai; et écossais, contre des positions ennemies à l'est d'Epehy, dans le voisinage de la voie ferrée Arras Douait et au sud-est de Gavrelle. Quelques prisonniers et plusieurs mitrailleuses ont été capturés par nous et beaucoup d'ennemii ont é,e tués. De s abris, des mortie rs ae tranchée, el des abris de ba.teriescni été détruits par des pro. jechles explosifs. L'artillerie ennemi a manifeste quelque activité au cours de la nuit à l'est d'Ypres, Dernieres Dépêches Les comcats à l'Ouest. Berlin, 18 septembre. — En Flandre, les Anglais ont continué leur tactique de violents coups de ffiiain d'artillerie, sans s/ttnques d'infanierie connexes. Le 17 septembre, une attrque d'infanterie précédoe d'un feu roulant fut prononcée contre les positions allemandes dans la forêt d'Her&nthai. ge ; elle fut repouosée par ccmtre-attfque. Le 18 septembre les Anglais ne firent point suivre leur violent teu roulant aux al'utes ds batai'le, d'attaques d'mfàntsrie. L acuvké aérienne a été vive des deux cotés. Un hydro-avion ang'aL qui crokiajt devant Ostende, a été abattu en flammes, par le fpu de notre artillerie. En Ario.s et près de St-Quettin i activité d artillerie a été pius animée. Au front français, 'a journée s'est égatemen> écoulée sans événements remarquables. Il y eût simplement des entreprises de patrouilles et des comba.s d'avant-postes. Au tront de l'Aisne, nous avons fait des prisonniers. Des pairoiulles fiançaia-s ont été repoussées à coups de grenades à main au nord d© Proencs et en Argonne. Une poussée française forte de p'u* sieurs compagnies et pirUnt de 's f:<rêt de Fosses, sur la rive orientale de la Meuse a comp'etenv-nt échoué. Les troupes spéciales d'as aïut allemandes ont ramoné à l'ouest d'Apremont 20 prisonniers e.t de nombreuses armes de tranchées. Au iront de i'JSst. Berlin, 18 septembre. — Au dont de l'Est, à part le feu d'artillerie et les comba.s d'avant-postes, l'activité combattive n'a été vive qu'à i'ouesi du Ssreth. Près de Barnita les Roumains ont fréquemment et vainement attaqué. La première attaque s'est écroulée vers 4 heures de l'après-midi aveo dies restes sanglantes sous le feu de défense allemand. Vers le sc>ir, les Roumains at .quèrent encore à deux reprises aux mêmes endroits sans meilleur résultat. Au nord de Mur.oeiu) une attaque russo-roumaine a également échoué. Vienne, 18 septembre. — En fan c (.pirations d'infanitrie, il faut mentionner une fo-rte attaque d'infanterie ennemie près du groupe d'armée von Mackensen, quj s'écroula sous noie feu d'artiile-rie e' d infant rie. Une toi.tat.ive d'at aque ennemie entreprise en un second endroit resta tout aussi infructueuse. Piès du.gioupe d'a.mée du colonel-général von Linsingcn les Russes- ent frit exploser le 16 une mine drvaut les obstacles d'une division d'infanterie allemande, qui ,ouk fris n'oocas,;cnna aucun dégât. Sinon, il n'y a à signaler, à part de petites entieprises d'artillerie ennemte, qu'un feu de diversion par endroits. Le ci-uel désappointement en France. Genève, 18 septenibie, — Les souhaits de bonheur et de félici'aiions pour le succès du coup de main raté de Korni cf'f se sont tus. On avait attribué trop d'esprit de corps contre-révolutionnaire à ses régimen.s de cosaques et on est maintenant ccnsciuni d'après les nouvelles, arrivées de Pétro-grad, du cours lamentable de la marche victorieuse de Kotni'off contre la capi.aJe, qu'on avait mis sur le mauvais cheval. Il est év.'dent que Kerens-ki a le succès pour lui et la presse française qui lui avait souha'té ainsi qu'à toute la démceiatie rusae uns fin précipitée soùs 'es coups de sabre de Kcrni-loff, est souaain.ment devenue très déoon.enancée. Le « Journal des Débats », « La Liberté », « Le Gaulois », etc., etc., s'esquivent, très embarrassés des féhci.ations à l'adtesse de Komi'off, échappées trop tôt de leurs plumes, pour se contente! modc9Lement des nouvelles relatant son échec et la capitulation du « Sauveur de :a Russie » en réservant leur espoir pour plus tard et pour une meilleure occasion. Le « Figaro » fournit un exemple typ.que de cet espoir et de cette colère que le triomphe de Ke-renskj cause aux Français. Son désappointement de l'échec de Kotn:lcff est si grand qu'il ne peut s'empêcher d'écrire ce qui suit à l'adresse des dé mccrates de St Pétersbourg : « Il est compréhensible qu'après l'échec de son entreprise, Korniloff soit traité de traîtrc et d'é-mieutier et que ses adversaires cherchent à. faire comprendre que ses souc;s patriotiques ne repisnieni sur aucune base certaine. Los membres d.u gouvernement et leurs acolytes p us ou modais maxima-listes s'entendent ,si jeunes démocrates soient-ils, à traiter leurs adversaires avec la plus grande malhonnêteté. Toutefois i! est douteux s'ils réussiront de cette façon à oonvai-nere l'opinion publique chez leurs alliés, qui savent depu.s longtemps'à quoi s'en tenir. "Nous ne jugerons point l'éai d'esprit de T armée russe d'après ses déclarations, même officielles, nuis d'après ses actrs, quj ma!heureusement se font attendre. » Ceci est clair, voire même brutal. Par contre, Hervé garde quelque espoir, dans la « Victoire ». Si Korniloff s'est occupé de riegoc.allons, son coup d'Eiat a échoué. Tant pis pour la Russie, car le succès de Korniloff était plus ou m-oins peur elle, la seuls manière possible de sortir du chaos et de l'anarchie, où l'ont plongée les Conseils d'euvrieas et de soldats. Tant pis aussi pour les alliés, car-l'institution d'une dictature miliu'ire avait endigué toute propagande pacifiste et l'ordre et 'a discipline auraient pu être rétablis aussi longtemps quel

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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