Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de posie en Belgique et a l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les ! Janv. 1 Avp.it 1 Juillet 1 Ocros. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers Mioi- ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de . 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.'l .50 - Mk.l .20 TIRAGE : ISO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La Hgne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne O.W La grande ligne. ..... 1-00 TIRAGE : IIO.OOO PAR ,im!R | « Journal Qisefldle» Indépendant a DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS ALLfcUvàAND» BERLIN, 15 mars, — Officiel de midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Le temps clnnt pluvieux, le feu d'artillerie es demeuré minime dans la plupart des secteurs. El Champagne, des attaques françaises sur la pcnlt nord-ouest de la côtc 185, au sud de Ripont, n on pu se développer par suite de notie feu de destruc tion. Des poussées d'éclaireurs dans la région de l Somme et sur la rive ouest de la Meuse, où in posie de campagne français au sud de Cumières t été enlevé en plein four par un éhm énergique, nouent amen '■ un certain nombre de prisonniers. Théâtre de la guerre a l'Est. Front d'axmee du îsldmartcSial général Prince Léopold de Bavière: Près de IViloniez, sur le Siochod, et près de jan nie a, au sud du Dniester, des entreprises de no: troupes de choc ont été exteutées avec un plein suc ces. Plus de 100 prisonniers et plusieurs mitrailleuses et lance-mines oni pu être ramenés. i'iont en macédoine: Sur les deux rives du lac de Prespa et au non de Monastir, les Français hier également ont fat intervenir de grandes forces pour une attaque, avei le même insuccès riche eu pertes qu aux jours pié cédents. Entre Czerna et ia lac dv Doit art, des attaques assez faibles des autres trotq;es de i'Entente ont ét< rep ussées. BERLIN, 14 mars. — Office l, soir : Par le temps pluvieux la journée a été calme à l'ouest. A l'est, vive activité d'artllerie, piès de Brze-zany./ pc nouvelles attaques de l'Entente sur les deuz rives du lac de Prespa ont échoué. La guerre sous-marne. BERLIN, 14 mars. —- Officiel : Récemment nos sous-marins ont coulé 17 vapeurs 2 voiliers et 3 vapeurs de pèche, formant un tota brut de 48,000 tonnes. L'un des sous-marins a couh entre autres un petit croiseur ennemi à 8 cheminée; et le « O 27 », aménagé spécialement en guise de piège à sous-marins. Sur ce dernier nous avons fai prisonniers un lieutenant, un officier de pont et hommes-, dont, l'un était grièvement blessé. _ . a : * .VIENNE, 14 mais. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Les entreprises des troupes d attaques, signalcei hier dans'~ia région de Brzezmy ont obtenu un pUir succès. Après avoir détruit de fond en comble le: installations de combat ennemi nous avons fai prisonni< rs 2 officiers russes, 255 soldats, plusieur. mitrailleuses et des lance-mines. En repoussant le: attaques U'avions*4e combat ennemis, nos aviateur: ont lancé des bombe.; sur la gure-de Radziuiloff. Théâtre de ia guerre italien. L'activité combattive a été en général mininu hier. Dans la région de Corizia, nos aviateurs on jeté des bombes sur le camp ennemi près ci'lncinieo Théâtre de la guerre ru Sud-Est, Dans ia légion du littoral est-albanais on conti nue à se battre. Les Fiançais oni attaqué à diverse reprises, mais sans succès, nos positions entre le lacs d Oclirida et de Prespa. k- KAMtAIS PARIS, 14 mars. - Ociciel de 3 h. p. m. : Dans la région de Lassighy, nous avons exécut divers coups de main sur les tranchées ennemies e mis en fuite une reconnaissance ennemie. Au nord est de Sbissons, une tentative de coups de main su nos postes près de Soupir a été aisemetil répons src. Dans la région Butte-du-Mesnil - Maisons-ut Champagne, l'ennemi a lancé hier vers six heure deux violentes contre-attaques sur les ouvrages cor, quis par nous; iènnrmi n a pu aborder nos post lions ''n aucun point et il a subi de fortes ; ries, L lutte a la gren ide s'est poursuivie tonte ta nuit ave acharnement entre la côte 185 et Maisons-de-Cham pogne, où nous avons conquis de nouveaux élément de tranchées. Dans la région sud de Saint-Mihie hier dans la journée, une opération vivement mi née par nos troupes nous a permis d'enlever i fetme Romainville et de faire une trentaine de pi sonniers. Nos détachements ont en outre pénétt sur qiuitie points différents dans les tranchées et iiemies entre la Meuse et la forêt d'Apremont, pou sé jusqu'à la deuxième tranchée ennemie it ratneu de nouveaux prisonniers. Pendant la nuit, iuite d a, tillerie assez vive dans tout ce secteur. Nuit cahr partout ailleurs. PARIS, 14 mars. — Officiel de 11 h. p. m. : Au cows de la foui n< e, nous avons continué progresser à la grenade dans la région de Maison de-Champagne, malgré un violent bombardement i l'ennemi, qui a fait usage d'obus lacrymogènes.Si la rive gauche de la Meuse, noire artillerie a ex culé des tirs de destruction sur les organisations e. neniles. Lu obseivatoii e a été dé huit pics i Mantfaucon. EUSSE PETROGRAD, 13 mars ; Sur le Iront à l'ouest, au sud-ouest du lac de N reez, da-vi le secteur de Z inarclsch-Siahovisy, ain que dans la région de Vclilz, ci 36 verstes au su ouest de Kovel, l'ennemi a fait des attaques au moy1 de gaz. Nous y avens repoussé les tentatives de l'e nemi par notre feu. Sur le restant du front feu réi proqne et combats de palroui'les. En Roumanie, êch "ge de feu entre dtlacftemer, de reconnaissance. ITALIEN ROME, 13 mars : Au front du Trentin, pendant la journée du 12, canonnade habituelle et de faibles combats entre û taehements de reconnaissance an nord-est de Cim go, (Judicarie). sur les versants du Mont Seiuggi (Posina) et dans la région de la source du Bode (vallée de S'- x'en et de la Drau). Au front Julien l'artillerie ennemie a été plus in tense hier dur - ri bassin de Tolmein. Sur le Karst un détachement du 117me régiment d'infanterie pénétré par une attaque imprévue aans tes ligne ennemies au sud-ouesi de Lucati, a comblé les ouvra g es retranchés de l'ennemi, incendié des abris r.tra mené 24 prisonniers et 1 mitrailleuse. L'adversaire a tenté quelques heures plus tard une contre-atta que. Il a été c.rrêtc et dispersé p.ir notre feu. ANGLAIS LONDRES, 13 mars : A la suite de nolic bombardement d'hier, l'ennèm a abandonne son système principal de défense h long de la crête antérieure des hauteurs à l'oues de Bapaame sui le front de 3 milles et demi. Peu dont la journée nos troupes qui s'avançaient oui re feulé les arrières gardes de l'ennemi dans ceue région dans une profondeur d'une mille et ont occup< le village de GrcviUtrs ainsi que le bois de Lou part. A l'est et au nord-est de Gominecourt nous a vons également réalisé des progrès sur un front d'ut mille environ. Dernières Dépêchés La Révolution à Pétrograd NOUVEAUX jeeTAÏi-â Berlin, 15 mars. — On ras «de do Stockholm ai « Berilaer Lokal-Aazeiger », que ia révolu t bu es également dirigée contie l'Angleterre. Une grande démonstration a eu lieu devant 1 ambassade d'Angle terre, où de nombreuses vitres ont voie en celais Une foule nombreuse s'est rassemblée ûevaat ie aé pût de Lady Bucn&nan, ;a femme de i'ambassadeui anglais, dans lequel des dons anglais pour les soldats au front étaient emmagasinés. Le personnel di dépôt s'est enftu et les magasins ont été démolis, Une quantité de matières de pansement a été jetés dans !a rue et incendiée. » Des nouvelles fort inquiétantes arrivent aussi d'au très parties du pays. Dans le gouvernement de Vol ga, le feu fut rots k de nombreux moulins pjir les ré voiutï .uiialrcs, partie <tfèreme>il ceux qui' ava ;n emmagasiné et'.*, grands stocks de marchandises.Ban: le district de Bousoulousk, tous les moulins sont de venus la proie des tlammes et plus de 100,000 paudi de provisions ont été détruits de ce fait. Démission ûu liflfnistre de la ûmm mmm » Genève, 15 mars. (Tclégr. privé.) - - L'Àgecct Havas annonce : A la suite des incidents à la Cham bre, le ministre de la gi erre français, le généra Lyautey, a donné sa démission. Au sujet du cours de ces incidents, l'Agence Ma vas annonce : La Chambre s'est réunie nurerfcJ en séance secrèle, pour .a discus. ion cujs interpel lations relatives k l'aviation rnili aire. A t) h. 30 di soii, la Chambre est retitrée en séance publique. L-président lit les ordres du jour présentés. Le gou vernement accepte l'ordre du jour Eynac. Ceuti-c prend notification des déclarations du gc-u\ .rnemeu et compte que le gouvernement s'occupera d'ame ner une coopératioa étroite des diff.'i entes branche de l'aviation et développera d'une manière plus in tensive toutes les foimes de 1 aviation. Le ministr de la guerre, général Lyautey, déclara qu il éta: d'a-us qu'il vaudrait mieux qu'il n'y ait ;as de dt bat et qu'il serait convenable d'attendre que le mesures prises aient manifesté leur résultat. L ministre tait remarquer qu'il ne suivra pas non plu les orateurs sur le terrain technique dans la séanc secrète, parce que cela pourrait compromettre la d< fense naiionale. Les paroles du f; rural furent ac cueillies par de vives exclamations de pro.estatici Quelques députés demandent que 1 on rappelle I général k l'ordre, d'autres voient dans ses parole une ofrense du Parlement. En dépit de 1 interventio du président de la Chambre, M. Deschanel, les cr de protestation continuent. Renaudel présente un demanda de séance secrète, qui est adoptée. A 9 1 40 m. soir, la séanc» est interrompue et la sft évacuée. : Un télégramme postérieur de l'Agence Havas d encore : La Chambre a terminé la discussion dt interpellations relatives à l'aviation militaire et a ai cepté à l'unanimité l'ordre du jour pur et sinr-accepté par le gouvernement. Pendant la séance S' crête, le ministre de la guerre n'a pas pris la p: rôle. 11 ne s'est pis montré au bnne du goitvern ment. La démission de M. Lyautey est un rude coup poi la France. On avait placé de grandes espérances t ses capacités émiïten&s, et l'on a .r.ulait de lui victoire. En outre, sa démission signifie un grai affaiblissement du cabinet Briand. Berlin, 15 mars (Télégr. privé.) —On an non de Genève au « Berliner Tageblatt » : Le grou de Clemenceau a décidé de ne pas introduire d'i ' terpellation au sujet de la politique générale, m; de persévérer dans sa méthode actuelle de l;abste ! tion' au vote. Dans le milieu gouvernemental, règ une certaine confusion au sujet de cette attitud Le conseil ministériel s'est occupé également de situation intérieure, sous prétexte que quatre de s 4 membres, notamment Ribot, Lvautey, Clémente! Thomas, n'ont pu revenîi temps utile de Lo dres. Berne, 14 mars. — D'après le a-Gaulois*, -tes clic a de l'opposition ont déclaré dans lés couloirs de - Chambre, qu'ils persévéreraient dans leur attitu jusqu'à ce que Briard ait compris qu'un* collaboi iîion du Parlement avec iui n'est pas possible. Vu la situation actuelle, i! n'est guère possible qu'un incident ne se produise pas k la première occasion.On c'te comme successeur de Briand, te misistre Ribot, avec Barthou et Fa in levé zomme collaborateurs les plus importants. L « Action Française >» combat très énergiquement l'idée de renveiscr le cabinet. Par contre, Cl 'raenctau croit que les derniers incidents de ia Chambre ne so it pas le résultat de manoeuvres, on se montrerait mécontent à la Chambre de la crise économique et de celle des transports, chose qu'on ne peut empêcher.. L'a Œuvre » continue : Briand ne dispose à vrai dire plus d'une ms-jori.é, ma s reste néanmoins ai pouvoir. Néanmoins cette fois-ci il n'obtiendra rien par de belles paroles et de beaux discours, mais s&ia finalement forcé ùc se retirer. Le Départ îles Clsômeurs suspendu jusqu'à nouvei mrs Berlin, 14 mars. — Des Bel ;cS influents apparter nant aux divers partis ont récemment adressé k S. M, 1,'Empereur une demande de suspendre la déportation forcée des ouvriers belges vers l'Allemagne et de rapatrier les Belges déportés. On vient d'informer les signataires que les vœux exprimés par l'intermédiaire du Gouvernement Général et des autres autorités compétentes seraient soumis k l e-xamen attentif de Sa Majesté, tout en réservant sa haute décision finale. Sur ces entrefaites est arrivée une ordonnance de Sa Majesté, par laque'ic toutes les personnes déportées à tort en Allemagne comme chômeurs pourraient rentrer immédiatement en Belgique, et par laquelle toutes les déportations forcées de chômeurs beiges vers l'Allemagne étaient suspendue, jusqu k nouvel ord-.e. L'Allemagne et Sa Chine Amsterdam, 15 mars. — L'Agence Reuter mande de Washington . Le gouvernement chinois a rt-mpu le., relations diplomatiques avec l'Allemagne. Liberté de px-?ssa pour les neutres en Amérique. Ber.in, 15 mars. - Du « Berliner Lokal Ânzci-ger » . On mande de New-Ï'oriç que les autorités de marine américaines ont comnît.niquo aux journalistes des pays neutres, qu i's jïcuvsient U ,'ii.., '.Otl'C • V_:ir $M£lt<4! k ,e.'" y lions k la censure. Ou comptl sur leur amitié et sur leur patriotisme. ( Vente de navires norvégiens à l'Italie, Ber.in, 15 mars. — On mande-de Copenhague au « Berlinci Lokal Anzeiger » ; Le «NationaUidende» mande de Bergen, que récemment 10 vapeurs ont été vendus par la Norvège k i'italie; parmi eux figure le vapeur « Lovii », jaugeant 11,000 tonnes, vendu pour i 1 millions de couronnes. Lôs pertes anglaises.-Rotterdam, 14 mars. Les listes ticS pertes publiées par les journaux anglais des 5, G et 8 mars, contiennent les noms de 226 officiers, dotit 70 tués, et 3,440 suidais. L'épilogue d'un incident du voyage de M. Gérard. On annonce à Paris qu'Oscar Pilug et les quatre aiuces personnes qui furent anétées k PontarJer parles autorités français-, s au moment où Ai. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis k Berlin, arriva en France, ont été autorisées k poursuivre !eu,r voyage. L6S combats à la Narajowka. Beriin, 14 mars. — L'avance des puissances coalisées k la Naraiov.ka, qui nous valut outre le butin mentionné, 2 ofticiers, 250 hommes, 7 mitrailleuses et 2 lance-mines, a précédé vne entreprise russe. Les Russes avaient préparé une explo i:n circulaire de mines Quatre galeries avaient wé établies contre nos positions; deux d'entre elles mesuraient de 00 k 90 mètres de longueur et liaient déjà chargées et c: mblées. Nos pionniers ont fait sauter toutes ces galeries et ont en outre méthodiquement et foncièrement renforcé toutes ces positions. Elles furent occupées jusqu'à ce que tous ces travaux eussent été accomplis en tout repos.Le communiqué de l'armée du 13 mais annonce que le nombre de prisonniers c irs pès vis Zlocz w-Taroopoi s ."st élevé k 3^7. Les combats à l'ouest et en Macédoine. Berlin, 14 mars. — Des attaques- anglaises ont échoué près d'-\rnjentières, de B'-cquoy et de Gré-vi lers. Ni les feux violents de mines moyennes et ior les exécutés préalablement, ni la tentative d'attaque par surprise sans préparation d'artillerie, n'ont , pu se rendre maîtres de la garnison allemande. Partout, l'ennemi fut repousse avec de fortes pertes et en abandonnant de nombreux blessés sur place. En Champagne, les assauts furieux des Français contre ia hauteur perdue 185 ont perduré. L-a hauteur même se trouve solidement en notre pouvoir, après comme avant, Les troupes françaises opérant erj 1 Macédoine entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, ' n'ont pas combattu avee plus de chance que les Alliés au nord et au nord-ouest de Monastir. L attaqu^ prononcée sur un large front après une violente ac-» tion d'artillerie préparatoire a été îenouvelée k di-. verses reprises, mais chaque fois, elle fut repousscc avec de lourdes pertes. Lorsque les Alliés passèren; s k ia contre attaque,, les Français se retirèrent a\ec une rapidité frisant la fuite, e Contre îïoithclifie. Rotterdam, 15 mars. — A Zurich a paru le pre a mier numéro du journal << The Great Anti-North s cliffe Mail qui prend position, sous le mot d'ordre t « Northcliffe mus* go •> contre le greatest war-mon ger » du monde eaaer. M, Cooreman victime d'un accident, s Londres, 15 mars. — L'Agence Havas apprend di a Havre que, d'après les journaux, le ministre d'Eta e belge, M. Cooreman, a été grièvement blessé dan: un accident d'automobile. i!o;t de la duchesso de Connaught. Londres, 15 mars. — L'Agence Reuter annonce de Londres que la duchesse de Connaught est morte mercredi. Da,as la navigation néerlandaise. Amsterdam, 15 mars. — L'a Algemesn Handels-î>lad » annonce que le gouvernement néerlandais a relardé provisoirement le départ des navires affrel tés par le gouvernement, départ qui avait été fixé aejourd'hui, jeudi. Le projet G onde et les sous-marins. Frontière suisse, 14 mars. — Les journaux parisiens publient le texte du projet Goude concernant la lutte contre les sous marins, projet qui a été adopté par les commissions de la guerre et de la marine à la Chambre. 1. Créer d urgence une direction générale, chargée d'organiser et de renforcer une guerre sous-marine offensive et défensive. 2. Spécialiser les arsenaux de marine en vue de la construction de bateaux-patrouilles et de chasse-sous-marins. de sous-mariils k torpilles, de sous-marins k canons et de sous-marins k mines, ainsi qu'en vue de la construction de navires marchands. 3. Désarmer les navires qui sont dévalorisés par le développement de ia guerre sous-marine et affecter leur matériel aux divers fronts et sur mer, notamment sur les navires marchands, sur les bateaux-patrouilles et sur les chasse-torpilleurs. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La Hévûluticm à iPécrugrad Péîrcgrad, 14 mars. — 'télégramme ue iag....cc t'iegi-epa.quc de PéiroguiJ. — La révolution a éclaté k Pelrcgrad. Une amputation exécutive,composée de 12 memorcs de la Douma a pris 'e pouvoir, rous les ministres ont été mis en prison. La garnison de ia capita.e, forte de -39,0u0 hommes, s'est jointe aux révolutionnaires. Jeudi (mercredi?) ic troisième jour de la révolution, i orure a é,c rétabli à Pca'o-grad. Le député Engelhard', a été nommé par la dé-putatbn, commandant de Pétrograd. Fiancfort sut /Viein, 14 mars. — De Stoekaolm à 1 - n . v;- - . ■ \ ..\ i nii.mi t " . .*tic ac i il—w qu'à He&ingfors en ignorait ciicoie samedi soir, ie premier mot des troubles de St-Pétersbourg, par contre le bruit circulait que l'ambassade anglaise avait loué plusieurs immeubles k Helsingfors, pour le cas où elle aurait été forcée de quitter St-Pétersbourg.Copenhague, 14 mars. — D'après les informations de Pétrograd aux journaux suisses, les rcvolution-naîres auraient fait sauter le pont de la Neva qui relie le réseau des chemins de fer russo-finlandais. Des rassemblements extraordinaires ont eu lieu jeudi dernier sur ia perspective Newski, l'artère principale de St Pétersbourg. Des soldats essayèrent de les disperser et placèrent des mitrailleuses capables de déblayer toute une rue. Plus tard ia foule arracha un gendarme de son cheval, le piétiiia jusqu'à ce qu'il fut mort et jeta le cadavre dans une boutique. Les soldats reçurent alors l'ordre de charger la foule k l'arme blanche et blessèrent 150 personnes Baie, 14 mars. — Du « Schweizer Press Télégraphe .» : On mande de St-Péteisbourg k l'agence Foumier, que tous les journaux de St-Pétersbourg sont interdits. La Bourse est fermée et la circulation dans les rues interrompue. Le commandant des trou-pi s de St-Pétersbourg a lance une proclamation inter-û-sant tout rassemblement dans les rues. La presse parisienne se montre très affectée des nouvelles de St-Pétersbourg et iui consacie de nombreux articles. Les émeutes à Saint-jrétersbourg. Bçriin, 14 mars. -- De Stockholm au « Tag » : Des voyageurs russes arrivés en Suède, qui ont assiste aux journées terribles des troubles de St-Péters-b rrg, déclarent que tes causes de ceux-ci ne résident point dans la cherté de la vie. Il s'agirait bien plutôt d'émeutes politiques, dirigées principalement contre ia guerre. La police a cherché k faire attribuer l'excitation populaire aux prix du pain et de la viande et provoqua elle-même des pillages de magasins de denrées. Jeudi ic's ouvriers grévistes quittèrent les fabriques en rangs compacts et se dirigèrent vers ie centre de la ville en criant ; A bas le Tsar ! Qu'on nous donne ia paix ! Ils y furent reçus k coups de feu par des policiers arrivés, en grande quantité, et de nombreux ouvriers furent tués. Ce fut le Signai d'une révolte générale. Le gouvernement essaya d'abord une conciliation par l'intermédiaire de la Douma de l'Empire. Sur le désir exprimé par Galit2!ne, Rodzianko donna lecture d'une déclaration conciliante, mais toutes ces tentatives restèrent vaines. Dès la nuit de vendredi à samedi les grands greniers de 'a fabrique de cartouches de la rue Golodajo, sautèrent. Le lendemain, matin toute la ville était sens dessus dessous. D'après des tableaux concordants, St-Pétersbourg ressemblerait k un théâtre, de la guerre. Le peuple prend d'assaut les magasins et les bâtiments publics, et la police tire des coups de feu. Dans les rues principales des mitrailleuses sont dressées. Le travail est suspendu partout, et l'on prévient les gens de ne pas s'aventurer dans les rues. Les journaux ne paraissent pas régulièrement. De grandes affiches invitent le peuple k rester chez soi. La politique économique après la guerre. ! Berne, 14 mars. — L' « Humanité » et le « Journal du Peuple » commentent en termes très favora bles une brochure de la « L'gue pour les droits de l'homme », au sujet de la politique économique après i la guerre où l'on combat l'exclusion du commerce t allemand et son* boycottage systématique. L' « Ac ; tion Française » attaque les deux journaux en question, ainsi que la « Ligue » et demande l'union na tioaale en matière commerciale, politico-commerciale et industrielle. Le Mexique et l'union. Genève, M mars. — Du « New-York Herald » de Paris : Le consul américain k Mexico a engagé les citoyens des Etats-Unis à rentrer au p-ay3. Rotterdam, 14 mars (Havas). — Près de Philadelphie on a coupé les fils télégraphiques et on a détruit également les rails de plusieurs grandes lignes de chemin de fer de Pennsylvanie et d'autres r 'gions. Pour économiser du tonnage. Amsterdam, 14 mars. — Le « Times » annonce que le ministère des affaires étrangères a Informé l'Union cotonnière de Liverpool, que le gouvernement allait interdire toute exportation de coton brut, sans autorisation spéciale, en vue d'économiser du tonnage. Les vaisseaux houandais retenue on Angle tarre. Amsterdam, 14 mars. — De Rotterdam à 1' « Al-gemee-n Handelsblad » ; De nombreux vaisseaux hollandais, chargés de céréales, se trouvent encore dans ie port de Falmouth, sans qu'on pourrait dire quand ils pourront reprendre leur route vers la Hollande. On dît à Rotterdam que les navires néerlandais ont reçu l'ordre de mettre le cap sur Truro, petit port du Cornoiiailles, par suite de l'encombrement du pert de Falmouth. Les ernoarras da l'Amirauté. La Haye, 14 mars. — Les pourparlers se poursuivent entre l'Amirauté et les représentants des Chambres de navigation anglaises au suj&t de 1 armement des navires marchands. L'Amirauté anglaise est dans l'embarras faute de pouvoir se faire fournir assez de canoas pour satisfaire à toutes les demandes ; ciie a passé ua ordre important aux Etats-Unis, mais :i ne peut être exécuté en ce monteur, re y-uverne-ment américain ayant besoin de tous hs canons k tir rapide pour armer ses propres navires. Les fabriques de canons américaines ont reçu l'ordre de r.e plus livrer jusqu'à nouvel ordre les canons achevés. et ceux en cours de fabrication. Un Anglais commente le ciime de l'Angle^erre. Nous lisons dans le « Deutsche Tageszeitung » : Amsterdam, 11 mars. — Dans un commentaire au sujet des discours de Snowden et de Trevelyan, le '< New Statesnian » publie enco-e quelques détails •ùcb Siaeouts des .dépistés k la Chambre dec Coîh-mtines, au sujet desquels les journaux anglais gardent en grande partie le silence. Une grande partis du discours de Snowden a prouvé que l'Allemagne n'est pas seule responsable de la guerre, qu'elle est même moins responsable et qu'eue s est moins préparée à la gu -rre que 1rs pays de l'Entente. Snowden a également parlé des cruautés qu'on reproche à l'Allemagne et déclara que les plus grandes cruautés étaient plutôt k charge de l'Angleterre. Les exécutions et les flagellations commises par les An-gais ont provoqué l'indignation en Angleterre. Le « New Statesinan » demande si la perversité peut être plus grande et répond : « Peut-être bien, car Trevelyan a déclaré qu'il valait peut-être 1a peine de continuer la guerre pour rendre indépendantes toutes ies nationalités dans les Empires européens. » Avant l'exécution de Briand. Bâle, 14 mars. — Du « Schweizer rress Ttle-graph » au sujet de l'ajournement des interpellations concernant la politique gouvernementale, jv--qu'au 20 mars : La situation du ministère reste f-otiaute, mais toujours extrêmement tendue. Lors de la séance de la Chambre, k laquelle prirent part Briaud, Viviani, Clémcntel ei litain, et k laquelle assistaient un nombre imposant de députés et d'auditeurs, on discuta les événements se rapportant au scrutin de vendredi dernier, ou 22 députés se trouvant on congé avaient été englobés dans ia majorité gouvernementale.Le député i-'avre se livra k de violentes attaques conire Briand, au milieu u'ua giand tummté et ds vifs incidents, il dit que celui-ci n <_tait plus capable de diriger le goùvaaement et ne disposait plus de la majorité. Le groupe oppositionnel «pour l'Action natio aiff* avait décidé dans la matinée de ne point taire d interpellations et ae s abstenir au cas où >a question ue confiance seraii posée. La Chambre passa donc k l'ordre du jour et oiscuia ia question des assurances auxiliaires othcieiles. C-eci donna lit u k de nouveaux et vifs incidents. Le député Bouge de Marseille, fut violemment pris k partie par les soela'istes. Il y eut du vacarme et la tranquillité ne put être rétabie avant lougtjmps. Le piojet fut ensuite adopté en«prêm>i.ie lecture. Le « Gaulois » apprend de milieux parlementaires, qu'on y considère la situation ministérielle comme très tendue,et que le verdict ne pouriait être ajourné pendant longtemps encore ; la décision devrait se produire dès mercredi ou jeudi, lors de la discussion de l'interpellation concernant l'aviation; il est probable qu'une partie de la séance de la Chambre, aura lieu à huis-clos et non publiquement. Le « Gaulois » apprend en outre, qu'on ne croit pas k la retraite volontaire de Briand. On cite parmi ses successeurs possibles • Ribot qui aurait comme collaborateurs principaux, Barthou et Painlevé ; le président de la Chambre, Dcschanel, qui deviendrait président du Conseil, ainsi que le sénateur Pams, qui fut autrefois candidat ;i la présidence de la République et évincé par Poincaré. La situation économique en France. Christiania, 13 mars. — Le correspondant à Paris du journal « Tidende » lui écrit que la situation économique en France devient de plus en p'us critique. Par suite de la diminution des transports, la pénurie de charbon est extrême et diverses denrées,, le beurre et les pommes de terre notamment, sont presque introuvables. CIHQ CEMTIMES Vendredi 16 Mars 1917 4°"" Année - N. S&5 - Ed. s

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