4— Année - N. 983 - Ed. S CIHQ CEHTIHES Mardi 3 Avili Î9Î7 aMP—gacaean—BMBBMnin mr iiai-i^aatarM-^-iinr«aaMM-g ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Bruxelles - Province - Etranger S mois : Fr» 4.5U. « A&k* 3.60 Les bureaux ôe posW cb Beî«iq»* et à TEtranger n'acceptent que aes a'ûormemenb TklMESTÏUELS; c«ux-ei premteQî cours les 1 Jxtvt. l AvRTt. I JimxsT \ QCTOB. On peut s'abonner toutefois pottr les deux derniers raoî* <m m?me pour le dernier mois de disons triieestre au prix de 2 Mots f Wots Ff.&08-M*.2.48 Ffl.50-MU.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois I RÉDACTEUR EN CHEF : Wonô Armand M m SiiiPial Qneipien m [Rédaction. Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES» 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Pafts divers et Echos . fr. 5.00 Kécroiogie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » fiuancières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. ..... LC0 TIRAGE sltO.OQO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 2 avril. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Entre Arras et l'Aisne, des engagements se sont déroulés hier et se sont renouvelés aujourd'hui matin, principalement entre les routes allant de Bapau-me vers Croisilles et vers Cambrai, ainsi que sur les deux rives de la Somme, à l'ouest de St-Quen-tin. Les Anglais ainsi que les Français ont fait intervenir de nombreux effectifs, qui, par suite de noire action d'artillerie, se sont repliés à plusieurs reprises et qui n'ont pn gemer du terrain à nos troupes se retirant d'après les ordres reçus, qu'aptes avoir essuyé des pertes considérables et également après avoir perdu 50 prisonnier* et quelques mitraiVeuscs. De même, des deux cô'és du canal de l'Oise à l'Aisne et sur le plateau de VregfLy, des attaques françaises, par suite de l'action pleinement efficace de nos batteries, connaissant le terrain jusqu'aux détaPs, n'ont pn '■régresser faiblement qu'an prix de nombreuses pertes. En Champagne, le feu de destruction de noire artillerie centre les tranchées de départ, a enrayé une attaque française tordre les hauteurs au sud de Ri-pont.Théâtre de la snerre à l'Est. Front d'armée dn îeidmaréshal généra! Prince Lëopold de Bavière: Sur fa Duna, une poussée russe a été. (léimite par notre feu. A l'owst de Lnzk, nos treupes d'assaut ont ramené près de Swinjuchy,plusieurs, prisonniers des tranchées pnnemies. Front d'armée» dn général colonel archiduc Jeseiob: Sur h Lndoiva, dans les Carpafhes "boisées, nos patrouilleurs ont bouleversé, au cours d'un de leurs nombreux raids, un champ de mines disposé par l'ennemi, en le faisant sauter. Vers les havieurs-froutières des dettx côtés de la va'lée de fUz, les Russes, après une vigoureuse action d'artiUerie, ont déclenché une attaque sur une largeur de 7 kilomètres. Leurs vagues d'assaut se sont écroulées dans notre feu et, dans un endroit, en corps-à-corps. Des poussées moindres â côté de l'attaque principale ent également échoué. •Front d'armée dn feldmaréchal général von Hacfeaasaa; R'.cH de nouveau. * "... JT " T I, , «„ me aepalrovjUeirrs est restes s.tiîs résultat. Au sud-ouest du lac de Doiran, un détachement d'assaut a pénétré dans ta position anglaise, n ahaitu une partie des occupants et a ram. plusieurs prisonniers.BERLIN, 2 avril. — Communiqué officiel de hier soir : A part des rencontres près de Savy (au nord de la Somme) et au sud-ouest de Coucy-le-Chàteau. ni à l'eu s! ni à l'est, des événements d'une importance paitkuli*re. AUTRICHIEN VIENNE, t avril : Théâtre de la guerre h l'Est. et Théâtre de la guerre au Sud-Est. Rien à signaler. îneâtre de la guerre italien. Le butin que nous avons lait au sud de BigHa s'est augmenté, de 12 mitrailleuses et 3 tance-mines. Au suit du Siillfer tfàh, nos troupes ont repoussé une attaque ennemie dans la région où commence le Val dei V.elti. TUKCS CONSTANTINOPLE, 2 avril. — Officiel dn 31 mars : Front du Tigre î L'attaque des Ang ats a ctê arrêtée avec les plus lourdes pertes pour eux. Front de Sinai: La s tuation est inchangée. Front du Caucase: Pas d'événements particuliers. Le 30 mars, à midi, un de nos aviateurs de combat a abattu, dans la région de Smyrne, deux avions -ennemis. Un des appareils est un biplan, du tvpe Farman, dont le pilote et l'observateur ont été. faits prisonniers; l'autre est un Nieuport; celui-ci a été. abattu api es combat dans la région de Budsch.près de Smyrne; le pilote et l'observateur ont été trouvés morts. Fiant en Macédoine: Nos troupes opèrent sur le lac de Prespa ont prononcé une poussée de reconnaissance. Elles ont pénétré dans la première ligne ennemie et ont capturé 3 fusils à tir rapide, 1 lance-bombes et des mandions.CONSTANTINOPLE, 2 avril — Officiel du 1 : rront du Tigre: Les Ang'ais ss sont retirés et leur attaque, mentionnée comme arrêtée dans notre communiqué d'hier, a été repoussée avec de lourdes pertes. Une attaque poussée par les Anglais contre notre extrême aile gauche, an sud est de Diala, a été également refoulée avec des pertes pour l'adversaire. Front du Sinaï : Pas de changement. Front du Caucase: 1 Le calme a prévalu sur l'aPe droite. Sur l'aile gauche, rencontres entre patrouilles de reconnaissance. . ' Des antres fronts, rien <fessentiel n'est â annoncer.FRANÇAIS PARIS, t avril. — Officiel de 3 fi. p. m. ? " Sur la Somme et sut VOise, lutte d'artiUerie assez violente dans la région de Roupy et sur le front 'Essigny-Benay. Escarmouches de patrouilles dans le secteur Folembray-Coucy-le-Château. Au nord et an sud de 1 Ailette, nous avons révisé des progrès sensibles au cours de la nuit, notamment au aorâ-est ie Morgiml. Des tentatives ennemies sur nos petits postes an sud-est de Cramne. près de Vanqaois et dans la région an nord-ouest du Mort-Homme. ont complètement échoué. Nov* avons fait des prisonniers. Naît ce'me partout ailleurs. PARIS, t avril. — Officiel de 11 k. p. m. ; Sur la Somme et sur l'Oise, actions d'artillerie intermittentes et fusillades assez vives aux avant-itosies. Nous avons dispersé des patrouilles ennemies et fait quelques prisonniers. Au sud de l'Ailette, au cours d'une action offensive vivement menée, nos tronpes ont enlevé, depuis f Ailette jusqu'à la route de Laon, plusieurs systèmes de tranchées et des permis d'appui organisés A l'ert de Nenville-stir-Margii'al L'ennemi qui a fait une défense énergique a été rejeté avec des pertes sérieuses jusqu'aux abords de Vaux-Aillon, et de Laffeux. Cent huit prisonniers, demi deux officiers, et quatre mi-haitietises sont restés entre nos mains. En Champagne, grand? activité des devx artilleries à l'ouest de Maisons-de-Ckampagne. Nos batteries ont pris sons leurs fenx des contingents ennemis aperçus en marche dans eette région. Auean événement important à signaler snr le reste dn front. BULGARES SOFIA, 2 avril. — Officiel du. 31 mars : front en Macédoine: Sur tout le front, faible canonnade seulerseent. Activité aérienne assez animée des deux côtés. Le lien-tenant von Eschwege a abattu, au nord de Xanti. un aviateur, au cours d'un combat. Au nnrd du lac de Doiran, une escadrille aérienne allemande a iescendu un Italien captif anglais. Front en Roumanie; Le calme règne. SOFIA. 2 avril. — Officiel dn t avril • Front es Macédoine: Entre les lacs d'Ochrida » échange le feu entre patraaiVes. Conemntde par rntermit-ence. Sur le restrnt du front, faible feu d'artillerie. Ions la boucle de la Czertm seu1er>">nt pn plvs 'iolent par moments. Ùrs deux cfifés. aethité ot-irnne sur tout le front. A l'est du Vardrrr. un rvjinn •nnemi a fif ébattu et Niptsekpar VprFWerie . ?• li-vtpnanî Brc;-~''ck a dr*'*ndv. «?wr« V houcte Nous avons bonberdé GoTatz. RUSSE ' PETROGRAO. 30 mars : Front à l'Ouest : s_ Près dn viVoge de Goldowilchf, A 20 versfes au ■tid de ïlaranowitsr.hi. nous avons effectué une con-re-attaque ou cours de la nuit da 28 au 29 mars, ïn même temps que le développement des gaz, no-re artillerie a cartonné les tranchées ennemies à '.cups de grenades à gaz. Près dn vilhge de Marty-tewslca, snr le canal d'Oginski, l'ennemi a attaqué ters positions, après les avoir copieusement bombardées an moyen de son artillerie.L'ennemi a réns-s/ à pénétrer dans nos tranchées, mais an cours i'une contrc-atktque, déclanchée aussitôt, il en a Hf rejeté et s'est replié dans ses tranchées. Sur te restant da front fan réciproque et raids de te. t. ratl s. Front roumain : Près du village d" Bvrka, â 35 verstes an nord de Focsany. notre artillerie a abattu un arion allemand. PVu réciproque entre détachements de reconnaissan-:e.Aviation. — Nos avions ont lancé des bombes sur Teul.tcha. ANGLAIS LONDRES, 3T mars : Hendicourt a été pris hier soir. Depuis des progrès considérables ont été réalisés à l'est de ce village. Nous avons également pris possession des villages de MartervÛté, de Vermond et de Sene-court sans rencontrer une forte résistance ennemie. Nous avons délogé les troupes ennemies sous le feu de notre artillerie de Ste-Emilie et avons occupé ensuite le village. Aujourd'hui nous avons continué noire marche en avmt et l'avons poursuivie le long de la vallée du ruisseau de Celegue. Les villages de feancou'rt, de Hervelly et de Rerbecourt ont été pris, plus loin au nord nous avons enlevé deux postes ennemis à Ecousi et à St Mein. Malgré la résistance opiniâtre des postes à l'ouest de IIenin-sur-Cepul, e.cnx ci ont été vaincus et les soldats tués ou faits prisonniers. Des raids couronnés de succès au nord-est de Neuville-Si-Vaast, à l'est de Laos et an nord d'Y-pres.Nos avions ont exécuté hier leur travail avec succès, malgré le temps défaverrable. Un avion ennemi a été abattu, deux des nôtres sont portés manquants.. — «aimatsgagJFJjmi ■ » Dernières Dépecées La RivoMisn en Russie D'après te « Daily News », le gouvernement russe' rend publiques les démissions de 250 officiers d'état-maior, dont 12 généraux, cassés à raisoa de leurs sentiments de loyalisme envers fc Tsar. D'après des nouvelles reçues par un Journal viennois, !a situation serait tràs sérieuse à Odessa.Des mMers d'ouvriers du port auraient cessé le travail ; dans tout le pays, 1e trafic des cfeamkis de fer subis de graves perturbetions. Dans I® quartier du port à Odessa, des magasina de blé militaires ont été pillés par la population. Copenhague, 29 mare. — Le « P&ïitlken » commente, dans un article de fond, l'attitude de la nou velle Russie vis-a-vi$ de la guerre et écrit entre autres : « Nous avons <?éîiV afpnsTé plusieurs 'fis que de-1 puis Tes premiers fotrï. de la révolution, on a gtrdé on silence compSt au'Met du pr "prarrme tmrérîa-lîste des eadets. La rïf^e que Mfftoukoff a adressée aux représentants rusfes à l'étranger ne contient rien, dans la rédaction arrivée à Copenhague, au suiet des buts de la guerre. Il est î d'une façon caractéristique, qu'en Wpt cas, îs texte q-î e^t parti pour la France et Hatts, a contenu le passage énergique de la volonty de la Russie de combattre l'ennemi Jusqu'à son sn'antissement. On cherchera vainement dans les nombreuses déclarations des mi-nistres, qui ont paru dans les iournaux russes, des explications au suiet. du programme du gouvernement relatif à la polftiçue étrangère. Un article paru dans le grand foùrnjl libéral « Dfen » est caractéristique; il pféconis^ une politique dans un sens encore plus libéra! quàfce?!e des edets. II y est dit littéralement : L'Ac^eriM°e constituante doit avant tout se prononcer dé!î©fivement dans îa question de savoir si elle veut Is^'guerre ou la paix. Mais le «gouvernerwsn'f peut déjà déclarer qu'il est hostile s toutes les visées ertjjbuéranfes or? sont qua'ïfiêes faussement de visses»? libératrices. A ce point de vue, la volonté du peu^e est telle qu'on ne peut pas se tromper au suret dè l'attitude que prendre l'Assemblée constituante. % Ce n'est pas trn joult'aî socialiste, rr>ai« un Journal libéral influent qui prie ainsi, ^ .-^tsmire dira peut-être que la pais ç fait un pas en avant le dimanche oi» *e parti militaire croyait avoir c*>nqt?is le pouvoir en Russie. j L'article de fîmd de ce four du «■ Social-Démocrate » porte le fifre :, « L'A^'-tere •? 'a Révolution ». Le Journal s'rçcu^e d'aV>rd des efforts de 'a presse ang'a'^ à dé'rt 're le déi^lrppement paci Botte de la révolutionjfu-se ; î? mentionne la nouvelle répandue par l'A^gler»rre a» sujet d'une sol-dissnt prvsçéo offansffe a'f°n"a*(fe sa front nord-est vers Sf-PétersMttrf. et déclar* : « On ne peut se tr^np^r sur l'intention de ces nouve'ïes. La Ru~sJ« <j»Jt S-re po"ssée à meheine sauvage contre les Allemands. E'ïes s~nt ruinées â mit"tenir le com-a»e§r# Aen F^a^ce et en Italie et & es n"' 'tes «frit d-~- '-s déci le Danemark des derniers ree'~s de la liberté des peHtes nrlona. L* Russie et la RrvofcttHi* russe ont besoin de la paix pour leur dévp-î^f-itffnt libre et pacifoue, msis l'Angleterre, rhamvhïe et im pérîali^f, l*Ansleterre de N^rtbrliffe, et n"n pes te peuple anglais, veut une p'us longue guerre, afin (f'es=ayer de belayér le concurrent inc*»-mode allemand du marché mend n) ou de l*1 para'vser pour lorcierrips. Qu'est-ce eue cela revt lui faire que la Frand perde sr*n eue l'Italie sr-H détruite, que la Russie soit affamée et eue toutes les petites nations soient franrées plus rigoureusement par la guerre? Une Russie forte, démocratique, développée. une république f'^érîtrve russe pourrait devenir ire;r'node pour l'Angleterre en Asie; pour ce motif, 1a Russie doit continuer à s'sffasrar et être abattue dans ses fondements, être paralysée par 'a délivrance révoluîionnoire. Car le peuple russe veut la paix ; il sera finalement dési'lnsionhé et s'en prendra, exaspéré, au gouvernement oui ne lui apporte pas la paix. La politique de l'Angleterre impérialiste a toujours consisté à désunir le continent européen. Une alîience de paix russo-cerma-no'f>-ança'se serait l'écroulement de rintpéria'isme anglais et la victoire de la démocratie sociale snr l'artieraffe anglaise, p.rande çaoWtfe, pour le plus grand bonheur du peuple travailleur ang'ais. La possiblli'é d'une paix met déjà Lord NorthclîSe hors de lui. Car celle-ci détruirait les fruits de l'a œuvre » qu'elle poursuit depuis quinze ans. L'Angleterre s'est efforcée autrefois à briser la révolution française. Nous voulons esrérer qu'elle ce parviendra pas à détruire la révolution Hisse. » L'usité des Puissances Centrais:*, Berlin. 2 avril. — On man-'e de S"Sa au a Berline r Lokaî-Anzeîger » : M. Redoî^'wrw', le pr-sîdent du Conseil, s'est déclaré so'kfaire, au cours d'une séance à 'a Sobranie, au nom du gouverat-^.mt bulgare, avec les déclarations du cfiance-T'^r allemand et du comte Czernin, le mini-f-e a'-tricîiren des Affaires étrangères, an sujet de 1a Russie. Herv<S tremble. Paris, 28 mars. — Gustave Hervé écrit au sujet de la situation en Russie : Sur ce chem'n, on sait où Ton commemce.mais on ne sait pas où l'on aboutit. On n'est pas même certain si les actes de violence continuels contre tes représentants de l'ancien régime ne réagiront pas dans les masses profondes du peuple peu éduqué et. mystique. Les premières' victimes de cettè réaction seraient certaines personnalités que nous connaissons bien. Lorsqu'arrivèrent les premières nouvelles de îa révblutioît en Russie, Hervé écrivait ; On pourrait devenir fou de bonheur. Maintenant il tremble déjà. Nouvelles mesures restrictives en France. Paris, 2 avril. — D'après le « Journal des Débats », l'on préparerait en France un règlement d'après lequel les Journaux ne pourraient plus paraître sur quatre pages qm quatre jours par semaine. Qa croit que l'éclairage an gaz devra être remplacé par l'éclairage an pétrole, les arrivages de charbon devenant de plus en plus incertains. KouveUe réduction du trafic des chemins de fer en Italie, L© « Corriere deJla Sera » assure que plusieurs trains encore seront supprimés sur les lignes principales du réseau Italien. Le conseil des ministres en Italie, t Le « Corriere de"a Sera * aim&nce que le l&i avril s'est tenu à Reine un Conseil des ministres, auquel le général Caioros a assisté. Le çér>^r3!is-slme fta'iea a exposé h situation sur les différents frrn-s italiens» et a donné 8?* renseignements q< aux moyens de défense, l'armement et l'o^ro-vi-stamemen* en mttiirions. Les ministres-Erse?i. Sonnino et More no. ainsi que M. Pa-ri'ai set rris par t aux éch^ns^s de vues. Le<? Français en Angleterre. P&risi 2 avril. — Le « Petit Parisien » zrfre-.'i de Londres que les Français h-bî^it en Angleterre sont forcés, par 1a toi da 20 février, de subir un nouvel exsmen devsnt une commission sjrecîafe peur les réf"rm*s et les aj^um's. La rougeole h Londres. La Haye, 2 avril. — A Lorcfres et dans d'autres villes d'Angleterre, la roug-oîe prend un cat?c'" :*e particulièrement perrfc*r»t!x. A Londres set4. de la mi-février à ta mî-nr»rs. 203 personnes en s^-rct mortes. La fille de Lloyd George entre autres est très malade. La nervosité des Londoniens. Le k Temps » de Paris annonce que ta nageur fsruas'iûue de l'invasion de'rAnp'pt-vre. oui courait par tout Lipdr»s, a f?if l'objet d'un» au^stio^} à la Chambre d"ct Communes, où M. Wflt TVi"rne a demandé si le 0"tivem.pmput au. de cet e rumeur s°l°n 'aque'lp 1 'en"»p! aurait débarqué sur la p*f° d'Fc^ce et à Lovestoft. M. Bonar Lew a ré-ondu ; « J'ai m-i-même entendu souvent de telles çi'un^ur^, s^n* pouvoir me rendre rn-tintp de l«>ur orV'na • Îa r»a do samedi eo* d&e au f~'t ou'uno g p*e. né» aux trour-s de 'a m't-ooolc, o» oin arri'e souvent et ce oui apparemment a créé cette fois une grande émotion. » Les combats as front de l'Ouest. B: 'in. 1 avril. — A Ypres et dans j» cottde de Wytsehaete, t'artivité d'»-tiî!"rie a é é intense. Diverses petites entreprises d» jj^r|t«lV»s ont été exé-cu'éos avec succès; cell's des A^gHs. par contre, ont été rer^ussi^s. Les p-r»os d- s AngMs îors de l'attacue malheureuse au'.i's ont fnte dan« la région de L^es, r*rs:-sent fiv^îr été extre^r^'uîire- me nous l'avons snnenoé, elle éc'eoue, ainsi que les at^oues du self à l'est de R^o1 meurt et à l'ouest d'Anores. Les Anglais ont «ubi à cette «eeîsifm de s-nsib'eS perles, mi-tout rar le feu d'artillerie bien nourri des Allemands, Fo Cliamre?^» l°s tran-ebéts conduises le 21 mars par tes Allemands. s° trouvant reïîd'ement en leur pouvo'r. L'i'f"rms^-n de la Tour Eiffrl du 31 mars (4- h. 30 après-mk-i) concernant leur reprise par 1°= Français malgré les centre-attaques vaines des Allemands, sont de paré invention. Le cas des navires de « C. f. R. i. B. ». Berlin, t avril. — Nous avons relaté déjà que le gouvernement anglais n'a répondu, au désir de l'Allemagne consistant à connaître tes noms, la cargaison et l'endroit d s 15 navires du Crmits de Secours Belge, ancrés dans les ports anrlais. qu'en ce qui concerne à navires. Le moment et ia voie à suivre pour faire la traversée en toute sécurité lui ayant été communiqués, le gouvernement anglais élève la prétention que tous tes vaisseaux soient munis de sauf-conduits, moyennant l-e^que's ils pourraient sortir quand ils le jugent bon et par des chemins librement choisis. Le gouvernement aEgla'fâ ' naturellement conscience que le gouvernement al temand ne peut s'accommoder de cette manière de voir sans bouleverser de fond, en comble sen sys tetne de barrage, car le privilège de quelques navi-des obligerait les commandants des s::us-marins à examiner effectivement tout navire pour voir s'il a devant lui un vapeur de la Commission de Semeurs. Le gouvernement anglais base son désir sur ce que la cargaison des quatre navires est exposée à des avaries. En fait, celle-ei se compose, abstraction faie d'un petit lot de poissons, de mafchssdis.es non-périssables, telles que du r>z, du cacao, du calé. Il n'existe chez tout homme biw-éasant pas le moindre doute que cette manière de voir n'es-t qu'un prétexte pour rendre le blocus allemand i'lu=oire.Si l'Angleterre avait réellement la volonté d'approvisionner la pojulation belge au moyen de ses propres ressources, eîle n'aurait qu'à charger ces quatre navires avant le terme fixé pour leur sortie. Mais il est manifeste que la Grande-Bretagne ne se sert de ce préiexte que comme d'un manteau pour s'sb-stenir de l'œuvre de secours d. ns l'intérêt de son propre ravitaillement illimité. Si le gouvernement anglais veut s'approprier les vivres d s quinze ra vires du Comité de Secours .destinés à fa population civile de la Belgique et du Nord de la France, malgré l'assurance donnée par l'Allemagne de la possibilité de faire la traversée, ce sera à elle de se justifier de ce fait envers les propriétaires américains, comme envers tes gouvernements français ©' belge. Toutefois, il lui sera difficile d'endosser è l'Allemagne le retard des vivres d'Angleterre des tinrs aux pays neutres. La guerre maritime, — TTn éloge ennemi. Berlin, 31 mars. — Le « Daily News » écrit Le préjudice causé par le « Môwe » est encorj proporttonnement pîus grand que celui que 1* « Em den » a causé. C'est surprenant quand nous now rappelons le préjudice relativenvsnt minime que di pins grands corsaires ont occasionné dans l'Océaa Atlantique pendant les premiers jours de la guerre Mais la grandeur des navires est probablement ta obstacle à de semblables entreprises corsaires. C qui est nécessaire, c'est Ta vitesse et l'art de î i métamorphose. A ce point de vue le « Môwe » pa I rait avoir atteint la perfection DEPECHES î (&epto4tiite$ de l'édition p*êcééeni$Êm) La Révolution en Russie Berne, 31 mars. — Re St-Petersbonrg au «Temps»; Le Joarnaî révolutionnaire * Pravda », continue à défendre l'idée de la cessation de !i guerre, alors qtae le Journal « Iswestija » qui est celui des ouvriers et des soldais, b'approuve certes pas la guerre, mais se montre foncièrement opposé à l'Allemagne, qui d'apris son avis fait use guerre de conquête.Amsterdam, 1 avril. — De St-Pétersbourg à I'«Al-gemeen Handelsblad» ; Le gouvernement provisoire a décidé que, tes domaines d où les membres de la Maison impériale retiraient leurs revenus deviendraient biens de l'Etat. Le ministre de î'inatruction publique a ordonné, que tous les professeurs, qui avaient été révoqués antérieurement à cause de leurs opinions politiques, seraient réintégrés dans leurs fonctions. Le parti socialiste arménien a fait une déclaration, par laquelle il demande à ses membres de se soumettre au gouvernement provisoire, d'observer l'ordre et la discipline et de continuer 'es travaux pour Ta défense nationale. Un groupe de banques privées a rais à la disposition de Rodzhn-ko, un million de roubles, pour les nécessités du mom:r». Les aspirations pacifistes en Russie. MB», 1er avril. — Btt correspondant partien-lier du a Corriere délia Sera » à St-Pétersbourg: L'attitude des deux capi^iîes ne peut être considéré?1 comme exclusivement belliqueuse. Le groupa socialiste qui veut ta psix à tout prix est extraor-dinairement fert et oppose une violente résistance au gouvernement provisoire. Le parti de la paix peut se comparer à celui des socialistes italiens, îl esf bien organisé et exige la suspension immédiats des hostilités. Le sort du Tsar. Berlin, 1er avril. — D'après les nouvelles reçues da Stockholm par les journaux berlinois, le sort du Tsar ssi;tble devenir de plus en plus pré-W5s* f(fer pa'l'âis impérial sont sou-' mis à un examen minutieux. Personne n'y reçoit plus de vivres qu'un membre de la classe ouvrière.L'œuvre révolutionnaire et les paysans. St-Pétersbourg, ter avril. — L'union républicaine des paysans à la Douma, a adressé le 30 mars aux paysans un manifeste dans Iaqu-i elle dit, que sous le gouvernement révolutionnaire, qui serait également profitable aux gens de la campagne, la besoin de terre dont souffraient les paysans serait comblé. Il est dit plus loin dans le manifeste: « Jusqu'ici on nous a appris dans les églises et dans les écoles, que les hommes qui nous gouvernaient étaient tes oints de Dieu. A présent nous sommes nos propres rrr-itres ft nous disposons nous mêmes de notre sort Faites en sorte que nous ne soyions pas gouvernés par la grâoe de Dieu, mais par ceux en qui nous avons confiance, pour notre plus grand bien. » Les Puissances centrales ' et Sa Paix L'OPINION eê ALLEMAGNE Berlin, 1er avril. — Des informations des milieux politiques allemands, nous exposent la manière de voir allemande, au stjet de fintervieuw accordée le 30 mars, par le com'e Czernin, ministre des affaires étrangères au rédacteur en chef du « Fremdenblatt », dont on a eu connaissance hier. Cette manière de voir est exprimée en ces termes : « C'est avec joie que nous saluons les déclarations ouvertes et franches du chef autorisé de la politique austro-hangroise. Elles eoatribvèront sans aucun doute à faire justice des bruits répandus par le monde dans un but aisé à reconnaître, par nos ennemis, bruits d'après lesquels les Puiosanc.es Centrales auraient intérêt à soutenir la réaction russe, et à l'aider à reconquérir le pouvoir. La comte Czerr.in s'allie ainsi étroitement aux déclarations faites au Reichstag, la veille, par le chancelier, qui s'est exprimé en ces termes au sujet da la Russie : « Noos ne désirons rien d'autre que de vivre le plus tôt possible en psix avec la Russie, d'une paix édifiée sur une base honorable pour tous les partis. » 11 appartient maintenant à la Russie de répondre à oes déclarations claires et non-équivoques des hommes d'Etat allemands et austro-hongrois. Ce que le comte Czernin a déclaré à ta fin de son interview concernant sa bonne disposition générale d'entamer des négociations en vu.e d'une paix honorable, aussitôt que les adversaires abandonneront leurs idées «topiques de nous écraser et seront prêts de leur côté à adhérer & une conférence fa la peix, concorde également et fondamentalement avec le désir universel du peuple allemand. Mais • ici aussi, nous pourrons, inébranlables et plus forts que jamais sur toas tes fronts, attendre la tête s haute et le cœur vaillant, par on travail âpre et ; aguerri, l'offre de nos adversai-fts dont les inten-i tiens sont connues depuis le 12 décembre. Cela nous permettra, ainsi que le dh le comte Czernin, i de soutenir bt lutie jusqu'à la fin, et nous la sou-3 tiendrons Jusqu'à ce que nous ayions gagné une î paix honorable, vraiment digne dea sacrifices inouïs que nous avoua laits. t v» -tV t , , .., .

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