Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 30 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ws8hd7qp1s/
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/Muté A ■ N. 1048 Ed. B ABOKSEMENT POSTAL, ÉD. J Bruxelles - Province - Etranger S mois : Fr. 4.50. - Mit. 3.60 Les bureaux do poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prcanint cours les 1 JAHV. l AVRIL 1 Juillet 1 OCTO». On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le derc-er mois de chaque trimestre au prix de . 2 Mois I Mot» Fr.S.OO-Mk,2.40 Fr 1.50-Mk. 1.20 TIRAGE :î!O.©0© PAR JOUR CINQ CENTIMES Le Bruxellois Rédacteur en Chef : René A. rtiî tin cl Journal Qnottiiien Indépendant (Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, Jeudi 30 Août 1917 ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.06 Nécrologie. . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1.00 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à BruxeSies (près de Sa piase Anneessesis>. Documentation Historique Aigletem et Allemagne LE CERCLE DE FER ou L'ECHIQUIER EUROPÉEN Un journal de Varvters, « Le Travail », du 4 août 1911, journal quotidien syndicaliste et d'information de la vallée de la Vesdre, publiait l'article prophétique suivant, que nous reproduisons à titre documentaire ; Depuis longtemps, nos diplomates, notre presse à tout faire, se paie royalement la tête du peuple souverain. Depuis des mois, on lui persuade que le Maroc est uo® affaire entre l'Allemagne et la France. C'est un mensonge. La France n'est là que l'appoint, le prétexte, l'amorce; la lutte est entre l'Angleterre et VAllemagne. Deuxième mensonge : on persuade au public qu'il n'y a qu'un seul point de conflit : le Maroc. Erreur absolue. Il y a en ce moment trois Maroc lu moins : l'un en Perse, l'autre en Albanie, l'autre à Fez, et ce dernier n'est pas le plus important.En fait l'Angleterre (je l'ai démontré dans « La guerre gui vient ») veut se débarrasser de sa rivale industrielle : l'Allemagne. Pour cela, que faire ? L'enfermer dans un cercle d'alliances et d'ententes, l'isoler et l'écraser.'Trois moyens s'offrent : Offrir aux capitalistes français le Maroc; Offrir aux capitalistes russes la Perse ; Offrir aux capitalistes italiens l'Albanie. Et alors, réunissant en un seul faisceau toutes les forces, jeter l'Italie sur l'Autriche, la France et la Russie sur l'Allemagne, profiter du gâchis général pour bloquer Brème, Hambourg, Anvers, Rotterdam, fermer et boucler, intercepter les matières premières, couler les navires et ruiner l'industrie rivale. Voilà le plan, voilà le cercle de fer et de feu où, depuis six ans, Albion veut emprisonner le Kaiser. En 1908 comme en 1905, l'Allemagne chercha à rompre le cercle qui l'étreint. L'ours russe a reçu pour sa part ce gâteau de miel : la Peirse. L'accord russo-anglais a établi le partage. Enjcommun, les deux gouvernements ont établi là-bas le régi m'; constitutionnel. Et diéjà les cosaques du Tsar se croient maîtres de Téhéran. Mais Guillaume II veille : tout à coup ! 'ancien Shah détrôné quitte Vienne, rentre dans son pays. Un ardent mouvement nationaliste menace de balayer Russes et Anglais. Et Guillarume II dit à son chef cousin Nicolas II : « Abandonne l'Angleterre ou tu n'auras pas la Perse, » Ceci fait, il se tourne vers Consiantinople. Là, l'Angleterre appuie le chemin de far Damube-Adria-tique.Elle dit aux Italiens : « Lâchez In TripHice, et, grâce à cette voie ferrée, vous aurez tout le commerce de la péninsule balkanique. » A la Russie, elle déclare ; « Vous aurez la suprématie militaire sur les Slaves de l'Ouest »; à-la Ftvnce : « A toi les emprunts turcs », et aux feunes-Turcs ; « Londres vous prêtera tout l'or nécessaire pour assurer votre pouvoir chancelant. » Tout cela a une condition : Guerre à l'Allemagne.Mais alors le Kaiser intervient. Sur un signe de Vienne, les Albanais se révoltent, les troupes bosniaques se concentrent à la frontière turque ; la flotte autrichienne menace Venise et Brindtsi. Et Guillaume Iî déclare à Victor-Emmanuel : « Reste-moi fidèle, ou l'Autriche franchit les Alpes! » Il sait que nos hommes d'affaires veulent le Maroc. Personnellement, il se soucie du Maghzen comme de son premier casque à pointe. Cependant il envoie une canonnière (le Panther) à Agadir et déclare à Jules Carnbon : « Refusez vos capitaux au Danube-Adriatique, cessez de faire le jeu de l'Angleterre en Albanie, en Turquie, en Perse, dans le monde entier, et je laisserai vos Toutée franchir toutes les Moulouya et tous les Soukkos. Ainsi, par un effort violent sur les trois points faibles ; Téhéran, Constanticople et Fez, le Titan germanique s'efforce de rompre le cercle de fer qui l'enserre. Albion, isolée dans son île, joue sa destinée, plutôt que de laisser crouler le splendic'k édifice, les orgueilleux commerçants de la Cité, unionistes ou libéraux, ont décidé de risquer la guerre. Il y a cent ans, pour ne pas plier devant le génie de Napoléon, Us ont pencant quinze ans semé l'Europe de cadavres et Waterloo leur a voiu un siècle de domination paisible et d'incalculables profits.Seulement, alors c'était le soldat prussien ou l'autrichien qu'Us soulevaient contre la Fiance. Aujourd'hui, c'est le soldat français qu'ils tentent de jeter contre l'Allemagne. Delcassé, l'homme de 1905, peut être content : « On va faire de l'Histoire I » Cela veut dire qu'on va foire massacrer six cent mille prolétaires français, allemands, italiens, autrichiens et russes « pour des choses qui ne les regardent pas. » Francis De'aisi. | Lisez LE BRUXELLOIS î I | »» îoujouu mien» inh»nnêfl S I LA GUERRE liitirâiitiiiiii mam ALLEMANDS BERLIN, 29 août : iiioaue a» m guerre à l'ouest. Sous l'influence d'un temps d'ouragan et pluvieux', l'action est restée presque généralement dkms des limites modérées. Nos nombreuses pointes de reconnaissance nous ont valu un gain en prisonniers et en butin. «îroupe û aruiae au îeid-maréclial générai prince neritw* JSuppredat de Bavière j En Flandre, la lutte d'artillerie s'est ranimée dans la soirée entre Langemarck et Hollebeke. Noire contre-attaque a délogé les Anglais du coin qu'ils avaient gagné au nord-est de Frezenberg. ûioupa d'armée du prince impérial allemand: Devant Verdun, action des artilleries assez intense seu'emem sur la rive orientale de la Meuse entre Beaumont et Damloup. Groupe d'armée du prince Albrecht de Wurtemberg: Par représailles pour le bombardement de Thiau-court par les Français, nous avons soumis au feu de nos canons à longue portée Noviant-aux-Prés et Pont-à-Mousson. ï'heâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du îeld-marôckal général frinea Léopold de Bavière: Pas d'opérations de quelque envergure. i'iont d'armee au gênerai colonel areftiduG Joseph: Des deux côtés de la vallée de l'O'itoz des troupes silésiennes et austro-hongroises ont pris d'assaut quelques positions de hauteurs et repoussé de fortes contre-attaques au nord de Grozeci. Nous avons fait plus de 600 prisonniers. Les Roumains ont attaqué en plusieurs endroits sans obtenir de succès le front de montagnes entre les vtilées du Casinu et de la Putna. ôroupe d'armée au feldmaréchal général von Maekeasen: A la lisière des montagnes, à £ouest du Sereth moyen des bataillons prussiens bavarois, saxons et mecklembourgeois ont pris au cours d'un combat de maison en maison et après une préparation d'artillerie très destructrice, te village de Muncelul.Hs ont refoulé sans cesse vers le nord-ouest, l'adversaire battu au delà de plusieurs positions, des deux côtés de la vallée de la Susita. De vigoureuses contre-attaques ruso-roumaines se sont brisées contre l'imp tuosité de l'assaillant. L'ennemi perdit plus de 1,000 prisonniers, 3 canons, 50 mitrailleuses et subit des pertes sanglantes sensibles. A l'est de la route Focsani-Adjudul-Nou vive activité combaiiive des artilleries. Front en Macédoine : L'action a été plusieurs fois plus intense qu'en ces derniers temps, notamment entre le Wardar et le lac de Doiran. Des combats d'avant-postes sur les pentes orientales de la Nidze-Planina, se sont terminés à l'avantage des Bulgares. La jrasrre sous-ma:ine. BERLIN, 2S août. — Officiel : Nos sons-marins ont nouvellement coulé 18,000 tonnes de jauge dans l'océan Atlantique. FUrini les navires coulés figuraient ; un vapeur anglais armé du type du « Kalome » (5,000 t.), le vapeur italien armé chargé à plein « Eugenia », en outre un vapeur anglais armé, dont le nom est inconnu, chargé d'après ce qu'il paraissait, avec de l'huile. AUTR2€H3Sft VIENNE, 29 août. — Sur le haut plateau de Hei. ligengeist et à l'est de Gorizia de très violents combats ont eu lieu, la situation restant inchangée. VIENNE, 28 août. — Officiel ; i'aeatre de ia gueire à l'Est. En présence d'une attaque numériquement supérieure, n'ous avons dû éuxeuer de nouveau la hauteur conquise avant-hier, près de Soveja. Des régiments austro-hongrois et allemands de l'aimée du. colonel-général Kritek ont enlevé hier aux Russes, au cours d'après combats, le village de Bojan et les positions du Dolzok. Nous avons fait plus de 1,000 prisonniers et capturé 6 canons et de nombieuses mitrailleuses. 'i'héatie de la guerre italien. Renforces par l'afflux de nouvelles forcesj les Italiens ont fait l'impossible sur le haut-plateau de Bainsizza Heiligengcist pour étendre le gain qu'Us ont remporté au prix de grands sacrifices au début de la Ile bataille de l'isonzo. Presque sur toutes les parties de ce front, fennemi men-<a à l'assaut de nos troupes. An cours d'âpres coin ' al s de. grenades à main et de combats à la bayonnette, la résistance inébranlable de nos combattants s'est mesurée tians une bataille de dix jours avec des forces italiennes supérieures en nombre. Sur toute la ligne, les vaillants défenseurs furent vainqueurs. Partout l'adversaire fut repoussé. P.u endroits, il s'enfuit en complète déroute. A l'est de Goriizia, une poussée entreprise avec des forces considérables échoua également pour lei Italiens. Dans la région du Stilfser foch, une entrepris.' exécutée au milieu de difficultés alpines considérables, fut couronnée d'un plein succès. Par la glace et la neige, les gardes impériaux ont enlevé par surprise un poste ennemi et ont ramené deux officiers italiens 20 alpins, lAne mitrailleuse «) un projecteur. ÏUSïCâ CONSTANTINOPLE, 25 août ; Au jroni persan au nerd de Ravaudas, nos patrouilles ont surpris un détachement ennemi, tut II Russes et capturé quelque matériel. Au jron du Caucase le 27 août, 2 escadrons ennemis e ■bHt v ni.'i ïamsiamw r, winimrmi' vvvwiMB&imBHummr-mifr- raaa 1 compagnie ont attaqué nos postes au nord de Musch; ceux-ci ont reculé. Un combat se déchaîna ensuite avec une compagnie placée derrière nos postes. Comme elle était appuyée par une autre compagnie et par des mitrailleuses, nos troupes exécutèrent une contre-attaque. Elles rejetèrent l'ennemi, qui recula en désordre.Au cours de la retraite les cavaliers" ennemis amenèrent avec eux les fantassins sur leur cheval.En d'autres endroits du front des entreprises moindres des Russes ont nettement échoué. CONST.ANTINOPLE, 38 août ; A part des rencontres insignifiantes, aucun événement spécî-al au front du Caucase.. CONST ANTINOPLE, 27 août. — Officiel ; Le 24 août, une troupe de bandits russes portant l'uniforme de iolûals a débarqué près d'Ardir à la côte de la mer Noire; les bandits ont détruit le dépôt médical dans ta ville; firent irruption dans les magasins du bazar, attaquèrent les civils dans les rues, volèrent les montres et les bagues des femmes et violèrent deux jeunes filles grecques en pleine rue. Apres ces exploits héioiques qui s'accomplirent sous l'égide d'un navire de guerre tus-e, la troupe de bandits regagna les navires en amenant de force 300 habitants grecs et maiiomé-tants.Près de Bii -es-Saba. une nouvelle et grande entreprise ennemie de cavalerie eut lieu; 6&• escadrons, 8 bataillons et 6 batteries de l'adversaire y prirent part. Tandis que des jorces considérables de l'ennemi prenaient prudemment contact à l'ouest de Bir-es-Saba, 30 escadrons environ attaquient au sud et au sud-est de la localité. A l'aide de quelques bataillons, escadrons et canons, nos troupes de Bir-es-Saba firent une^ attaque bien dirigée contre les communications à l'arrière de la colonne de cavalerie située le plus à l'est et forte de 12 escadrons. L'adversaire se relira en ioute hâte. Il perdit en morts 8 cavaliers%et 20 chevaux; 4 chevaux et quelques fusils ont éié capturés. Après que nos aviateurs eussent également pris part avec succès à l'engagement et eussent lancé 450 kilos de bombes sur l'adversaire, l'ennemi se retira l'après-midi sur toute la ligne. HanÂla nuit du 25 août, il s'était retiré jusqu'à Tcil-Faiks. Nos détachements de patrouilles n'ont plus rencontré de postes ennemis, loin devant notre front. FRÂfiÇASd PAEIS, 28 août. — Officiel de 3 h., p. m. : Au débitt de la nuit le bombardement violent de nos lignes dans la région du plateau de Californie et de C'evit-ux a été arrêté pat les tirs de notre artillerie. L'ennemi n'a pu prononcer aucune attaque. Nous avons effec-, tué des incursions dans les tranchées ennemies de la butte de Souain et dispersé des reconnaissances ennemies a« mont Muret et vers ' Amicourt. Nous avons fait des prisonniers. Sur le front de Veidun activité d artillerie assez grande dans ia région du bois d'Avocourt et dans le secteur de Beaumont. Doux coups de main ennemis sur nos petits postes vers Vaux-ies-Palameix ont complètement échoué. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 28 août. — Officiel de 11 h., p. m. : Au-eun événement à signaler en dehors d'une lutte d'artillerie assez vive sur la rive gauelie de la Meuse. RUSSE PETROGRAD, 27 août. En Roumanie, l'ennemi a attaqué dans la région au sud d'Ocna, mais il fut repoussé. Nous avons reconquis p/ar contre attaque, les hauteurs au nord-est de Soveja, où les Allemands avaient progressé.Au front du Caucase/ nous avons •attaqué en collaboration avec la flotte.Ordu. Sur la mer Noire, nous avons détruit un grand nombre de navires et fait sauter S bateaux automobiles et 7 goélettes. ITALIEN ROME, 27 août. — Officiel „• Sut le haut-plateau de Bainsizza, la violence du combat a augmenté d'intensité. L'ennemi cherche, au prix du plus grand acharnement et grâce à l'affectation de forces considérables, à entraver notre marche en avant contre la lisière orientale. Nos troupes ont résolument tenu tête à la nouvelle résistance ennemie qu'Us ont troublée en plusieurs peints. Les bataillons d'alpins, combattant au défilé de Tonale et sur le Pasubio, se sont distingués par leur conduite héroïque. Dans le courant de >a journée d'hier, nous avons fait 500 nouveaux prisonniers. Nos avions ont semé à diverses reprises la ruine dans les arrière-positions de l'ennemi par des jets de bombes meurtrières ce qui ne fit qu'augmenter le désarroi de sa reuaite précipitée. ANGLAAS LONDRES, 27 août. — Ojjiciel Dans ia mutinée, nous avons exécuté une poussée couronnée de succès à l'est d'Oosttaverne. Toute la journée, U a p'u abonaamment. L'après-midi, nous avons attaqué la position ennemie a l'est et au sua-est de Langemarck et avons fait des progrès satisfaisants. Nos aviateurs ont fait preuve d'activité et ont canonné efficacement les batteries, tes transports et l'infanterie de l'ennemi, au moyen de mitrailleuses. ... La Réponse des Alliés ai Pape BEBNE, 28 août. — Le correspondant romain de la « Stampa » télégraphie que i*é-ohange de vues continue entre les gouverne ments de l'Entente, pour obtenir un accord relativement à la réponse a ia note du Pape. La îcponse, toutefois, ne pourra être donnée ayant septembre. Le retour de son congé de (Jasparn est un indice, que la réponse est attendue très prochainement au Vatican. Les gouvernements de France, d'Italie et des \ Etats-Unis, qui n'ont pas de représentants accrédités auprès d'il Saint-Siège, chargeront le- ministre anglais près du Vatican, d« transmettre leur réponse au Pape. La forme et le fond de la réponse des puissances de l'Entente forment pour le moment l'objet des pourparlers entre les chancelleries de l'Entente, jusqu'à présent, aucune décision n'a encore été prise, sua- le point de «avoir s'il sera donné une réponse commune ou uiie réponse séparée par chaque puissance. La réponse sera courtoise, mais au fond sera un refus, et mar quera les propositions de paix du Pape comme insuffisantes, au moyen de brefs motifs. Le correspondant ajoute que l'Entente exposera comme point principal que les puissances Centrales doivent faire connaître leurs conditions de paix. Dans les milieux romains diplomatiques, on assure que M. Wi'lson répondra particulièrement à la note du Pape. M. Wilson réclamera également catégoriquement à l'Allemagne l'exposé de ses conditions de paix. Dans les cercles diplomatiques supérieure du Vatican, on espère que la, situation sera mûre pour des pourparlers de paix d'ici à l'automne, ce qui est mis ©n do-ute dans les milieux diplomatiques de l'Entente. Dernières Dépêchas L'oSensive de l'isoiuo Berlin, 27 août. — Leonhard Ad&lt écrit du quartier de la presse de guerre, en date du 26 août : La démarche à laquelle s'est décidé l'état-majo-r austro-hongrois ne doit pas être dépréciée dans son importance. Il s'agit ici en un mot de l'abandon volontaire et définitif de la courbe du front qui faisait saillie, ein longeant le cours de l'isonzo vers Plava, c'est-à-dire vers l'ouest. Cette courbe du front constituait depuis les premiers jours de la guerre, le point faible de la position de l'isonzo, attendu qu'il permettait à l'ennemi de le prendre constamment sous un feu de flanc, qui en occasionnait graduellement le morcellement. D'abord la crête de Plava, puis au sud de celle-ci le Kuk et le Vodeci, et ensuite, au nord, le plateau de Vrh. Arrivé à oe point, l'état-major général jmpériail et royal, résolut à une opération radicale, en rétrogradant le front, sans tenir compte des resteg de secteurs qui se trouvaient encore aux mains aus-tro-hongroises.Cette retraite de 26 à 20 kilomètres, le soustrait à l'influence destructrice qui le menaçait de flanc et du terrain dominant et lui donne par contre des positions dominantes vis-à-vis des Italiens. Car lies nouvelles positions occupées s'é tendent à une hauteur moyenne de 700 mètres et, immédiatement derrière elles s; trouve la zone forestière de la cime du Lokovec à une hauteur de 1,000 mètres, favorable pour y loger les batteries et les réserves. Protégée par son versant orientai, une route, excellemment entretenue, conduit "clu bois de Temovan à la tête de pont de Tolmein. La ligne choisi se ratache près de Sainta-Lucia et Selo, à la tête de pont de Tolmein, monte ensuite dans la direction du sud, vers le plateau de Kal, qu'elle atteint près des formes de Koje et de Zavrh, passe, à l'ouest du cimetière de Podles-ce, le long du de Bainsizza-Heilige-ng&ist. D'ici le front court, par la hauteur 801, vers lé plateau de Bâte, abandonne donc te Tcdeskote à l'est du Mont Kuk, traverse au-dessus de la paroisse Bretof, couchée à la rivière est du Monte Santo, la grande route militaire déjà signalée et rejoint sur le Monte Santo le front de Gorizia. Le Mont San Gabrie-le, haut de 664 m., est après l'abandon volontaire du Monte Santo, si abreuvé de sang, le seul et dernier rempart qui domine le défilé étroit de l'isonzo et qui protège les positions austro-hongroi-ses devant Gorizia. Il domine le Mont Sabotiu, qui lui fait face, de 37 m. et est de son côté dominé de 36 m. par le Monte Santo. La région abandonnée devant le plateau de Kal a une profondeur maxima de 6 km. et as possède pas de grandes localités jusqu à CaaaJ.> et Auzza. Il est hors de doute que cette opération de l é'at-major constitue par l'abandon volontaire de quelque terrain une amélioration tactique. Pertes françaises. Berne, 27 août.-— Le « Matin » annonce de Calais : Un hydroplane français est tombé dans la mer; les deux occupants ont péri. B.me, 28 août. — Le « Petit Parisien » annonce : Deux aviateurs militaires français op-t fait une chut© mortelle au chatnp d'aviation anglais de Poulines ( Vendôme). tin députe iraaca'.s blessé. Berne, 29 août. — On annonce de Genève, que le député de Paris, Charles Bernard, qui, à la demande du Parlement, s'était rendu au quartier général de Verdun du général Gui-lk-dal, a été bles. sé au front par un éclat d'obus. 'One visite du roi d'Italie à la France. Le « Nouvelliste » de Lyon apprend de Paris que le Roi d'Italie se rendra prccbaiaemeot en France, afin de rendre à M. Poincaré la visite que celui-ci a faite en talie. Funérailles ci aviateurs allemands. Londres, 28 août. — Reuter annonce que les trois aviateurs allemands tués le 22 août lors de l'attaque aérienne contre Ramsgate, ont été inhumés aujourd'hui à Mar'gate. Dans l'assistance on a remarqué 6 officiers et un grand nombre d'hommes d'un corps d'aviateurs. L'infanterie légère de Durham formait la garde d'honneur et a tiré les salves d'honneur, tandis que les trompettes sonnaient le dernier adieu. Les cercueils étaient dé-jposiSs sur deux affûts traînés par 12 chevaux. Pendant la cérémonie un aéroplane planait au-dessus de la tombe. Mariage romanesque d'une Vaadarfcilt. Londres, 29 août. — Mlle Gertrude Vanderbrlt, fille adoptive de Frederick Vanderbilt, a épousé en Angleterre, après une rencontre romanesque, le brigadier-lancier Louis Lockwell, dont le père est professeur à l'Université d'Opcrto. Le renchérissement en Amérique. New-York, 27 août. — Depuis le Î5 juillet 191'! au 15 avril 1917, les prix des vivres ont augmenté dans les proportioas suivantes : Bœuf de 18 à 27 p. c. ; porc de 37 p. c. ; graisse de porc de 71 p. c. i beurre 47 p. c. ; farine 111 p. c. (la hausse s'esf élevée de 93 p. c. depuis le 15 msa's au 15 avril 1917,) pommes de terre 121 p. c., sucre 85 p. o. L-eis manifestations ea laveur de la ^aix. Amsterdam, 28 août. — De « Tijd » : Les U e* 12 septembre une grande manifestation catholique aura lieu en faveur des démarciieg pacifistes dr Plape. Cologne, 28 août. — De Zurich à la « Gazette de Cologne » : On mande de Milan que les valeur^ de guerre ont remaïquablement baissé ces jours-ci tandis que 'es valeurs de paix ont cansidémlîle-tnent haussé. Berne, 28 août. — La presse caitholique de le Suisse française annonce la reprise prochaine des relations diplomatiques entre la France et le Vati-oan. Une motion « ad hoc » aurait déjà été déposée à la Chambre, et une haute personnalité française fera prochainement une visite officielle au Vatican. LA GUÊB2S S0US-ΣA3SX2ÏS. Berne, 28 août. — On annonce de Cherbourg au « Progrès de Lyon » : Le tribunal civil a enregistré le décès de 771 soldats du 3e régiment d'infanterie coloniale, disparus lors de la perte du croiseur auxiliaire « Provence ». Le 27 février 1917 on avait déjà enregistré le décès de 139 peir&o-raneg de la « Provence ». Rotterdam, 29 aoùi. — Du Maasbode : Le vapeur anglais « Royal Transport » (4652 tonnes) a été jeté à la côte à ta Suite d'une collision avec un autre vapeur en rade de Québec. Le voilier américain « Calhoun E. Ross » s'est échoué et est considéré comme perdu. Le voilier américain « George A. Marseh », a sombré. Le vapeur anglais « Gle-naston» a sombré. Le schooner anglais « Lizzie A. William » (189 tonnes) a été rencontré abandonné en mer. Le vapeur anglais « Slesvig » (961 tonnes), a sombré. Le vapeuir anglais « Oriental » s'est échoué à l'état d;épav.e. Le voiliier français a? Cygne », 903 tonnes a sombré. Le vaisseau auto-, mobile « Alfred Nobel » (108 tonnes) a sombré. Le voilier anglais « Clémentine » (152 tonnes) s'est échoué à l'état d'épave. Le vapeur «Eva Marie » a été jeté à la côte et est considéré comme perdu. Le vapeur anglais « Matunga » de Mel-^ bourne (1618 tonnes) est signalé manquant*.' Le vapeur danois « Alexandre Shukoff » (1652 t.) a été coulé. —/ y TTT...HI» m ni. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les combats à l'ouest. Berlin, 28 août. — En dépit de tous leurs insuccès et de 'eurs lourdes pertes, les Anglais ont continué leurs tentatives d'attaque désespérées au front de Flandre.Le matin du 27 août,après qu'une forte attaque sur plusieurs rangs de profondeur, des deux côtés de la route Ypres-Menin, se fût écroulée dans le sang, Jes Anglais firent deux nouvelles "entatives de percée dans les terrains lacérés par 'es grenad.es entre les deux lignes de chemin de fer Boesinghe-Staden et Ypres-Roulers. Vers 3 heures de l'après-midi, un ouragan de feu, aux allures de batsille, se déchaîna sur le front de Draaibank jusqu'au canal de Hoiiebeke. -Une lourde attaque s'ensuivit. Les masses d'infanterie massées sur plusieurs rangs de profondeur escortaient des tanks qui se frayaient difficilement 'a chemin par les entonnoirs embourbés. Des aviateurs d'infanterie volèrent à une faible hauteur pour faciliter la route aux vagues d'asseut par leur feu de mitrailleuses. Mais l'action de défense allemande non affaiblie par 'e feu de l'artillerie anglaise, s'engagea. Une grêle de grenades et de shrapnel's s'absttit sur les masses assaillantes. Au cours de corps-à-corps acharnés, ks réserves allemandes se jetèrent sur 'es Anglais qu'ils refoulèrent partout. Vers 8 heures du soir, après un nouveau feu roulant violent, les Anglais tentèrent une seconda giande attaque, combats au cours desquels, à part une légere incurvation au nord-est de Fre-zenberg, les positions allemandes furent intégralement maintenues. Les champs d'entonnoirs sont p'eins de morts anglais. Uns nouvelle attaque sur la rouie Ypres-Menin, préparée au moyen da tanks par les Anglais, ne put aboutir, sous le feu destructeur concentrique des Allemands. Sur le restant du front, à part une collision avec une patrouille belge à environ un kilomètre au nord du 'ac Blankaart, il n'y eut pas de combats d'infan--terie. Le feu d'artillerie se maintint dans des limites modérées. En Artois, les Canadiens tentèrent une nouvelle attaque près de St Auguste. Des combats extra-, mement violents d'homme à homme se déchaînèrent au milieu des maisons démantibulées de la colonie ouvrière. De nouveau, les Canadiens durent se retirer comme les jours précédents en abandonnant de nombreux mort3 et b'essés. Au nord de St-Que-nfin, une attaque anglaise, précédée d'une violente attaque d'artillerie, fut repoussés en contre-attaque, vers 4 heures de l'après-midi, dans la région de ia ferme «e Goiogae. Au front de l'Aisne, le matin du 27, les Français tentèrent plusieurs poussées partielles près de la ferme de Mennej-ean ainsi qu'au sud-est d'Aillés, qui toutes échouèrent. Des troupes d'assaut allemandes ont ramené un grand nombre da prisonniers des tranchées françaises. Au Chemisé des Dames, le feu d'artillerie a duré jour et nuit. Devant Verdun, les combats acharnés près da Boaumont se sont terminés par un succès complet. Après établissement comp'et des faits, l'information de ia Tour Eiffel du 27 août après-midi parla de vaines contre-attaques ai 1-e mandes contre les pou gâtions françaises à la lisière sud de Beaumont. En réalité, les Français se sont efforcés toute la journée du 27 août, à reconquérir Beaumont. et

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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