Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 10 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 03 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1n7xk85d6r/
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/[BONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Prov mee - Etranger .3 mois : Fr. 4.50. - Mk. ti.60 T.cs bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet I Octob. On peut s'abonner toutefois pour les tfeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre an prix de : 2 Mois ! Mois rr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.1.50 - Mk.J .20 TIRAGE :9®u©0© PAR JOUR { .Rédacteur en Chef : 3VT&**o <3 © SAÎ, M Journal Quotidien I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : ï BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligne Faits divers et Ec'.tos . Ir. 5.00 Nêcrolog; ■ 2.00 Annonce.' - •imerciales . 1.50 ii;;,incières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.4C La grande ligne 0-'^ TIRAIS: 90.000 PAR JOUR La Campagne de Roumanie La campagne de Roumanie se poursuit avec une sûreté et une rapidité qui rappelle celles de Belgique et de Serbie. Le refoulement des armées roumaines par-delà Ja frontière, l'attaque simultanée de tous les défilés lies Carpathes et des Aipes transylvaines se sont déroulés avec une précision mathématique; ie choix de la seconde passe en partant de l'Ouest, comme débouché vers la plaine valaque, semble le plus heureux possible; il oifrait, en effet, l'avantage d'isoier une partie des forces ennemies, sans cependant en laisser trop derrière, soi, ce qui aurait pu être le cas si la trouée avait eu lieu à la troisième ou la quatrième passe. Enfin, la coopération de l'aimée de Mackensen par suite du passage du Danube, effectué, sans grands sacrifices, acnève de donner à cette campagne le caractère d attaque concentrique qui ne laisse que bien peu de chances a une intervention de nouvelles forces russes, même considérables. Etant donnée ia configuration du pays qui s'allonge entre un massif montagneux dont tous les défilés sont aux mains des armées austro-allemandes et le Danube qui est aussi, pour la plus grande partie, aux mains des ennemis, la situation d'une armée qui s'avancerait contre celle de Falkenhayn en étant menacée sur ses deux flancs, serait éminemment dangereuse. Les conséquences stratégiques de ces faits sont encore, pour le moment, impossibles à prévoir; ils peuvent servir de point de départ à une entreprise comparable à celle qui a commencé le 2 mai de l'an passé par la bataille de Tarnow-Goriice ; ils peuvent aussi n'avoir d autre résultat que l'occupation plus ou moins complète de la Roumanie ; mais ce sont les conséquences morales qui nous occuperont aujourd hui. Les Allemands et leurs alliés se réjouissent évidemment du succès de leurs armes et leur satisfaction est décuplée par le -fait que les victimes sont précisément les alliés de la veille, les amis ingrats qui ont bénéficié pendant trente ans de la sécurité et de la considération que leur conférait leur alliance avec l'Allemagne et l'Autriche pour, quand . l'heure du danger eut sonné pour celles-ci, se retourner contre elles et s'allier à leurs ennemis. Leurs revers sont donc considérés comme la juste punition de leur trahison et on peut dire qu'ici,con- Jjfairement à ce qui s'est produit dans le cas, siml- ÂuïiO, de l'Italie, les nécessités stratégiques se sont trouvées d'accord avec le sentiment public, qui demandait le châtiment immédiat des traîtres. Parmi les nations de l'Entente, par contre, l'im pression dominante est un désappointement dont la profondeur correspond exactement à la hauteur des espérances éveillées par l'accession de la Roumanie à la coalition. Ceux qui ont pu se renare compte de ia somme d'illusions que ceia représente comprendront ce que ceia veut dire. ïl faut se rappeler que cet événement s'est produit au moment où l'Entente avait enfin pu organiser des attaques simultanées sur les trois fronts de l'Est, de l'Ouest et du Sud, qui toutes trois avaient donné des résultats pouvant être présentes comme un ébranlement de ces trois fronts. Il est donc apparu comme l'aide inespérée qui devait sûrement provoquer l'écroulement compiet. Les nations de l'Entente croyaient savoir avec certitude que leurs ennemis avaient dû employer toutes leurs réserves à la défense de ces trois fronts et qu ils se trouveraient nécessairement sans ressources devant 1 attaque roumaine. Il est donc naturel qu une déception proportionnée ait suivie ces envolées d'iliusions; mais ce qui l'est moins et ce qui est surtout moins excusable, c'est de considérer, comme on est trop porté à le faire actuellement, la Roumanie comme la cause de tous les déboires présents et à venir. Les forces qui ont battu les Roumains étaient prêtes ou peu s'en faut, lorsque ceux-ci ont pris !a décision qui les a menés où iis sont actuellement; ou bien elles avaient reçu une destination qui a dû être modifiée par suite de cet événement, ou bien elles avaient été préparées en prévision de cet événement lui-même. De toutes façons, on peut être certain que 1 existence de ces forces se seiait fait sentir sur un point quelconque, si les Roumains avaient gardé leur neutralité, et les faits nous montrent avec quel poids. On doit donc reconnaître que les Roumains ont détourné sur eux, les coups qui auraient, sans ceia, atteint leurs nouveaux alliés. La giandeur du service qu'ils ont rendu peut se mesurer à la profonaeur de leur chute. Certes, le mobile qui a déterminé leur participation à la guerie n'est pas beau et, à quelque point de vue qu'en se place, la plus élémentaire honnêteté doit réprouver leur attitude ; mais, il est souverainement injuste, de la part des Alliés, de vouloir, mainentant, rendre responsable de leurs insuccès ce peuple dont 1e nom s'ajoute à la liste de ceux qui se sont perdus pour eux ; et rien ne prouve mieux leur égoïsme et leur pusillanimité que le fan qu'ils n aient su, pas pius pour la itoumanie, que pour ia Belgique ou la Serbie, amener, à temps, l'aide nécessaire, malgré l'énorme supériorité numérique qu'ils ont sur leurs adversaires. Kem. LA GUERRE Ummonilglies UfflWWIS BERLIN, 8 décembre (soir), officiel: Pas d'événements particuliers, ni à l Est, ni à l'Ouest. pn ■Roumanie, la. poursuite gagne du terrain. BERLIN, 8 décembre. — Midi : 1 neutre ue ia yuî-irt; a l'Ouest. Groupe d'armée du kronpritiz allemand. Sur ia rire oeciuentaie ae la Meuse les Français ont attaqué hier tes tranchees, conquises par nous le 6 décembre, sur ta hauteur 304; ils ont été re. gaussés. Théâtre de la guerre à l'est : FrOiu uu général iclii-nnueeiial prince i.eojwid ui* ttaviere ; De s poussées russes au front de la Duna ont échoué. Au sua de Wiasy, un détachement qui a pu pénétrer dans une ae nos positions de patrouilles en a été immédiatement chassé. I roui uu yotici iti-coionel archiduc Joseph. Après l'échec ae la grande offensive de diversion 'dans les Carpatnes, tes Russes n'ont prononcé que des poussées part,cites. Us se sont élancés hier à plusieurs reprises aans ,a Luaoïm cl dans la vallée du Trotosul contre nos lignes et ont été rejclés d'une manière sanglante. Croupu u'ariuéé du îeldmaréchal général vou iVlaeKtniien : Notre marche en avuni et au delà de la ligne Buca-rest-Ploes:i s est enectuée tellement rapide que les Roumains, qui se trouvaient aitns les montagnes de frontière, dans le aéjité de Préàéal et dans celui cl'Altschanz ne voyaient plus de possibilité de se retirer à t.cmps. Ils se sont heurtés au cours de leur retraite déjà à des troupes allemandes et austrO-hongroiges et soni, pressés du côté nord, déjà pour la plus grande partie faits prisonniers. Entre les montagnes et te Danube,la poursuite «continue. La 9me armée, rien que dans la journée d'hier, a fait environ 10,000 prisonniers. Sur l'Ait, S'est accompli le sort inéluctable des jorces coupées dans la Roumanie occidentale. Le colonel von Szivo les contraignit, le 6 décembre, avec les troupes austro-hongroises et allemandes, sous ses ordres, à la soumission. 10 bataillons, un escadron et six batteries formant un elfecti) de 8,000 hommes cl une' force de 26 canons, déposèrent les armes. Frani uiac6Uiiuien : Des attaques nocturnes serbes à Tmova (à l'est 'c'.e la Gzcrm) ont été repoussées par les troupes allemandes et bulgares. Egalement, des poussées renouvelées par les Anglais ont échoué dans la plaine 'de L: Sir. ma. Malgré le temps défavorable,de grands succès ont été réalisés par la troupe aérienne au mois de. novembre. En regard de nos propres pertes de 31 Ci-ior.'., à l'ouest et à t'est, en Roumanie et eux Balkans, se trouvent les chiffres suivants : Les adversaires ont perdu en combat aérien 11, par tir venant de terre 16, par atterrissage forcé 7, au total 9 ''avions. De ce nombre. 42 se trouvent en notre pouvoir et 52 ont été vus s'abattant au delà de la ligne. Les aviateurs de l'artillerie et de l'infanterie ont acquis var l'accomplissement émineni de leurs importantes missions la reconnaissance et la confiance des autres troupes. Le commandement approuve hautement leurs services. autrichiens VIENNE, 8 décembre, officiel: itieuire lie la uucrrc à l'Est. Groupe u'armee du feldmaréchal général vou iVlaekciiiseu : La pouisuiie a^s roumains au-delà de la ligne Bucaresi-Ptoesci fan ae rapiaes progrès. En se retirant aes ciéjnés ae Préucal et de l AUschanz, / ennemi trouva le chemin de la retraite, déjà coupé par aes troupes autsro-hongrorses et allemandes et fut en granue partie fait prisonnier. Le butin fait hier par ia 9e armée s'élève à environ 10,000 hommes.Sur l'Ait, le groupe d'armée du colonel von Szivo attaqua ae nouveau les forces roumaines coupées dans ia Roumanie occidentale et les obligea à capituler : 10 bataillons, un escadron et 6 batteries, s'é-levant à 8000 hommes, déposèrent les armes et laissèrent 26 canons entre nos mains. Front du cflli»nej-yt:iieral aiv.mduc Joseph : De fortes attaques ennemies dans la val,ée de Trotosul et dans te territoire de la Luaorva furent repoussées avec des pertes sanglantes pour l'ennemi.Front du feldmarôchaj général prince l.èopold de LJaviere : Aucun événement à signaler chez les troupes impériales et royales. 4'liealre de la guerre italien. Hier matin, de bonne heure, vigoureuse canonnade ennemie dans le secieur du Carso; le feu ai-Uignii une grande violence dans la région de Cos-tagnevica; toutefois ia température étant devenue défavorable, il diminua de nouveau d'intensité vers midi. Théâtre de la guerre Sud-Est. Sur la Vojusa, l'ennemi a ouvert un jeu lourd et intermittent. turcs CONSTANTINOPLE, 8 décembic, officiel. — Aucun événement important sur les divers théâtres de la guerre. Au nord du Danube, d'après les dernières informations, le nombre des prisonniers et du butin fait par nos troupes, depuis le début des combats devant Bucarest, s'est élevé à environ 4000 prisonniers, parmi lesquels 66 officiers de divers grades, 38 canons à tir rapide dont 2 obusiers de 105 mm. à tir rapide, 100 caisses de munitions d'artillerie, 20 mitrailleuses, 3 automobiles, 1000 fusils et un grand nombre d'objets d'équipement. Dans le seul secieur de combat de nos troupes, les Roumains ont laissé plus de 600 morts sur le champ de bataille. BULGARES SOFIA, 7 décembre (officiel) : l-'roti! macédonien ; Dans la région de Monastir (Bitolia), rien d'important ne s'est produit. Dans la boucle de la Czerna, violent feu d'artillerie intermittent Par une ferle r.cntt e-altaque. les i repoussa i en- troupes bulgare* et allemandes o;-L Mj dc nos nerni qui s'était lancé, avec furie ù M , . positions cl lest de la Czerna. DeW^™ ^ vi es d'ennemis gisent devant nos sojciats avons fait prisonniers 6 officias et rf(j v'ardafi Violente canonnaae sur les deux domine Au front de la Be.asitza Puminarjgnte fusillade] Sur la Strouma, canonnaae et r* ^ ^ Plusieurs fois, l ennemi tenta dc B 10> mfl/s a de la rive septentrionale du lac de c; -c tut dispersé pa, le feu ae noire £ ^ 'mkm qui cette région, notre artillerie a abaiW a pus feu. Iv/rcs ont bom- Sur le jront de la mer Egee, six «V ^ lemboa. baraé sans résultat nos positions i.wT~ c'nure de la Siiouma. V l runtruuu.mii : i da pnlrouiucs Dans la Dobrouascha, engage me,. et faible canonnade. ^ fC_ L'ennemi s occupe activement dc ^ iranchement devant les positions de che■ , , enlerré 753 ca- Jusqu à présent, nos soiaats oui 0uvm m yiQ_ davres ennemis. L'artillerie tusse [c$ ca_ lent feu sur nos soldais occupés ~ A davres de soldats russes. /ni de milmil_ Sur le Danube, près de iutie,;an ^ dc SiUstrie_ leuses et d'artillene. Canonnades / f Qa . Buca_ En Vaiachie, les troupes alùées c ^ russû_ rest et Ploesci et ont poursuivi ,.teresse de Bu, roumaines fuyant vers l est de la fr ,al,cc earest, qui n'a pas opposé de ré si: , français PARiS, 7 décembre. - 3 h., P. '■ ]n ^ le$ {ran_ Nous avons réussi un coup ce m. c, raw^ aes chees ennemies à lest de Meizerai J£S prisonniers. Rien d'important à sigr te du front. I J PARIS, 7 décembre. — 11 h. p. ,;V , -v/e Rien a signaler en dehors a une Ulchse dans la assez vive sur la rive gauche de le s région de la cote 304. M PARIS, 7 décembre : P • -\rîi!ee d Or.euu il' . , Imtuloitr de Mo- L ennemi bombarde nos Pcs'ilDn'Lconjrc ;cs /0_ nastir. Une nouvelle contre-at.aqu^r^^. ^ rtlls_ suions serbes sur les pentes nom ^(1, récemment si quà enlever une partie d'une l'a l^ch,je tvrqile a conquise. Au sud ae Xérès une ^ été neitayée par les troupes l, : uMÏ tuaient d. s prisonniers l'.vcm i;j'c.,;s"s'ïïï. . Paiis, 8 déc. — Le ministère de Ù wari'1^ pt' 1 '' Le vaisseau de ligne «Sutaen», !Sugoant tonnes, parti le 24 novembre à de? a"3!K I'jûe rient, n'est pas arrivé. On le tient p' -f î;luU;, . L'équipage du «Suffren» c mpot ait 18 cfi'c'ers et 700 soldats. PETROGRAD, 7 décembre (offiae,)'~ " bois situé au nord ae Zeiv/ow, 11 par un violent feu a'artuierie, "a n"s. tranciieniiiùs et s est emparé d'une\^c,ue ue notre position. Nous len uvons cluisY^ ' ',u 1 trc-a.ioque. Près de Gartnzow et de Guchah '*se',1 cnncmi a dirigé un feu roulant contre nos tri'nc^tees ci a cn~ trepris ensuite une attaque, au ec l'rs (ie ^uel ® deux compagnies ont réussi à pén'-'c' l',s Cuchalofse aans une partie de nos flUlc 'c"s tes. Une contie-altaque venant de F1 P0*ilK>n trophe l'a rejeté dehors et a rétabli 'ta s,lltatl011 Prl~ mitive. , . , .„ . Dans les Carpathes boisées, un e^cus brevilnn^ a entravé l'action de ïartillerie et ncs °'L~ rations. , rr Au sud du Troius, le combat co',l"u^ k • *' a" chie, les Rbnmains se retirent dan s ,a diretUon^de l'Est, en arrêtant l'ennemi par de ' cc d ar~ tière-gardes. Hier, vers midi, Bucarest a été cvaLllc Pal 'lS Roumains; conséquemment les ir('"''es ,uSSCS 'j111 couvraient l'aile gauche roumaine "11 S!if' c<c ^v'~ earest, ont été également retirées. ITAAiJiiWîâ ROME, 7 décembre. Officiel. -= Le fcmps d^a~ vorable et de fortes chutes de nci±c Pc>durent dans la zone des opérations. Sur le CaP0' 1 a<-l"'lte c,e l'artiUerie a persisté hier. Après lu!C v>olcnte action d'artillerie préparatoire, lenn "ll a icn!e au'x attaques successives contre nos li^nes an de la hauteur 208 sud. Chaque je ,s s cst hsurte à une résistance immédiate et nois 1 a)'ons repous- Des hydro-avions ennemis ont i ancL l:i s J'ombes^ dans la légion d'Aquilega; une ; ;,nmc^ a l,i' tllof et deux enfants blessés, mais il n $ CLl aucun gât matériel. En guise de représailles, nos a iu!c-''s onl lance ci: s bombes, avec un succès visil uc■ snr ^' cnuV"'} d'aviation de Prosecco et sur la s^','on d hydro-avions "établie sur les quais de '^r'esfc> Pu's soni rentrés indemnes à leur port d''u * AÏMGLAIa j LONDRES, 7 décembre (offi&p- ~ fû,,s le courant de la nuit, rien de partie, '■'Cl nc s LSt P'°~ duit. Dernières De pèches L'Entente;" et la (■ Farncfort-s-M., 8 dée. — Le c wiespondant de la «-Gazette de Francfort» mande < . Çonstantinoplc: Les Etats de l'Enteute seraient ci efinitiyement tombés d'accord pour le cas qu'un r> !"PiaÇant au trône de la Grèce semblerait néccs sa'ie ^ aPrès leur point de vue, et ceci dans la pei sonno _'''5 aîn; du prince George de Grèce, Petros- Fr'ncc \e~ tros n'ayant que 9 ans, Venizeli)s sera:t considéré régent jusqu'à la majorité du grince. Le piince George, cèrc du préposé, qui e maric avec UU£ fille de Roland Bonaparte, vit depuis un certain temps volontairemnt à Paris. Sa présence à Athènes ne serait pas désirée. Victoire dos troupes loyaliMes à Athènes- Genève, 8 déc. — On mande d'Athènes aux journaux parisiens que la ville d'Athènes se trouve maintenant pour ainsi dire tout à fait aux mains des troupes loyalistes. Lors de la dernière révolte, l'imprimerie du journal «Nea Hellss» fut détruite. La maison de Venize-los a été également évacuée. La navigation entre les ports de la Vieille-Grèce et Saionique est complètement interrompue. La mobilisation de l'armée grecque se poursuit. Le «Temps» annonce que tous les détachements de troupes françaises qui étaient à Athènes, se trouvent maintenant au Pirée. La crise en Grèce. On mande du Pirée au « Times » que les magasins d'Athènes commencent à rouvrir leurs volets. Les sujets des pays alliés se sont embarqués à bord des navires qui se trouvent dans le port du Pirée. Des matelots grecs ont organisé le service d'ordre. Les relations entre la Grèce et les Alliés sont virtuellement rompues en attendant de nouvelles communications de l'Entente. Après Bucarest. 123,000 prisonniers roumains à l'heure actuelle. Berlin, 8 déc. — Le nombre des prisonnieirs roumains s'est élevé approximativement à 123,000. Ce chiffre serait certainement plus éievé si, comme on peut le supposer, un grand nombre de soldats n'avaient pas échangé l'uniforme contre l'habit civil au cours de leur fuite. L'enthousiasme en Bulgarie. Sofia, 7 déc. — Hier, vers 6 heures ae l'après-midi, la nouvelle de la chute de Bucarest parvint au moment où la Chambre se dispesait à siéger. Le vice-président Momtschiiow annonça l'événement au milieu des hourrghs enthousiastes des députés réunis, à l'adresse des armées coalisées. En signe de joie, la séance fut immédiatement levée. Comme un feu roulant la nouvelle se propagea par toute la vihe, qui fut immédiatement pavoisée. Dos soldats et des groupes de civils parcoururent la ville jusque tard dans la nuit. Ce matin, de bonnt heure, les cloches des églises de Sofia sonnèrent comme aux jours de fête. Toute la garnison de Sofia défila, en chantant des chants guerriers, devant le palais royal, à travers les rues noires de monde, au mLieîi des hourrahs frénétiques à l'adresse du Roi et de l'armée. De-v <h i > 10 , le Di. Mcmi&tbilow prononça -om J discours a ia jeunesse des écoles, dans lequel il fit ressortir la signification historique de la journée et qu'il termina par des vivats à l'adresse des armées coalisées. Du haut de la tribune présidentielle des ministres, Radoslawoff prononça le discours suivant : « Après l'anéantissement de l'ennemi serbe, voici à son tour la Roumanie, qui avait tout dépassé en bassesse, subissant son sort mérité. Grâce à la vaillance de nos soldats et à la puissance écrasante de nos alliés, Bucarest est tombée. Le temps est proche où le coup de massue atteindra également Safrail. » Radoslawoff termina en criant : « Vive le Roi ! Vivent les souverains alliés et leurs armées ! » Les manifestations de joie continuèrent devant ies ambassades des nations alliées. Dans la séance de la Chambre de ce jour, le député Kosnitschi proposa, après que la Chambre eut manifesté en l'honneur des armées alliées, de lever la séance et d'envoyer un télégramme de remerciements à Mackensen.Commentaires italiens et suédois. Berne, 7 déc. — Le «Corriere délia Sera» écrit au sujet de la prise de Bucarest : La valeur des événements est grande, pius grands encore pourtant sont les effets. Nous no pouvons nier la valeur de la prise de Bucarest au point de vue militaire. Stockholm, 8 déc. — L' «Aftonbladet» s'exprime comme suit au sujet du sort de la Roumanie : Elle a entamé ia guerre avec fausseté et astuce. Maintenant son jeu méchant est terminé. Le joueur anéanti doit se retirer et pleurer sa sottise avec les autres nations excitées à la mort par l'Entente. L'étranger el les succès aU'iiiuiu , en Roumanie. Portée "politique incalculable. Zurich, 8 décembre. — Dans ses commentaires au sujet de la prise de Bucarest, la presse suisse fait particulièrement ressortir l'importance politique, militaire et économique considérable des événements.Stegemann écrit dans le « Bund » : La chute de Bucarest est d'une portée politique incalculable et met en lumière, au point de vue militaire, la campagne la plus heureuse des puissances centrales. La force de l'armée roumaine a été réduite de 10 p. c. au moins; l'armée roumaine peut difficilement combler ses vides. Elle s'éloigne de territoires dont la possession permettra aux puissances de continuer la guerre pendant des années. Ceci est plus important que le complet anéantissement ce l'armée roumaine. L'événement ouvre des perspectives qui justifient, au point de vue militaire et économique, les nouveaux grands espoirs des puissances centrales. L'Entente se verra donc devant des dangers qui la menaceront non pas seulement au Balkan, mais aussi aux anciens fronts. Le « Zurieher Post » fait ressortir le sort tragique de la Roumanie, qui a été entraînée par les Russes dans cette malheureuse guerre et qui a été abondonnée par la Russie malgré tous les appels au secours. En trois mois à peine, le Roi Ferdinand a perdu la partie ia plus iiche de son pays et la moitié dc son armée. Il y a là un terrible avertissement pour d'autres pays neutres qui ont pu jusqu'ici se réjouir de la paix. Cologne, 8 décembre.— On annonce de Washington à la « Gazette de Cologne » : La campagne roumaine provoque ici la plus grande admiration. Les experts militaires du « New-York Times » déclarent que la résistance roumaine continus à se briser d'une façon exemplaire. Depuis le début de la campagne, le plan allemand devenait toujours plus évident dans ses détails, En tous cas il peut être qualifié comme 1 action la plus remarquable dc ia guerre. Le « Times » de Washington dit que la défaite de la puissance militaire roumaine est un ovéno. ment qui prouve si puissamment le développement des forces allemandes, qu'il doit forcément attirer l'attention de tous les observateurs des événement: militaires. Christiania, 8 décembre. — La presst norvégienne rend compte de l'impression extraordinairement profonde que la chute de Bucarest et les événements qui s'y rapportent, ont produite. Les articles de fond, les aperçus militai, res, les esquisses de cartes, les cartes de vues de Bucarest, les giandes manchettes et toutes les ex-plications font ressortir, que les événements en Roumanie constituent une défaite morale militaire et matériellement grave, difficilement réparable, pour les Atliés, dont ia réputation, comme protecteurs des petites nations, a souffert considérablement. Comme l'écrit le critique miiûaire du « Mor-genblad », ils n'ont pas eu jusqu'ici une force militaire suffisante pour résoudre le problème. Ils ont vu périr devant leurs propres yeux trois nations qui s'étaient ralliées à leur cause. La quatrième qui avait demandé de rester neutre et éloignée de ce jeu terrible, a dû récemment expérimenter la vérité du pieux proberbe, qu'il est dangereux de manger des cerises avec les grands. Milan, 8 décembre. — On annonce de Pétrograd au « Corriere délia Sera ». Les préparatifs derrière le front ennemi font croire que l'ennemi a l'intention de pousser encore plus loin, après la prise de Bucarest, et de ne pas arrêter son offensive. Dans la Moldavie, la région devant les postions russo-roumaines est prise sous le feu violent de l'artillerie ennemie. La marche en avant de l'ennemi en Roumanie est appuyé: par des attaques aériennes continuelles contre des villes roumaines. Les correspondants au front de la Moldavie annoncent que la forte pression de l'ennemi est dirigée contre la Bystratza, afin d atteindre Bacau et pousser probablement jusqu'à jassy. La stratégte audacieuse de von Mackensen. Paris, 8 décembre. — Le « journal des Débats » écrit au sujet des combats de l'armée allemande da Danube : La manœuvre de Mackensen a été d'une audace extraordinaire. Mackensen devait allonger son aile en pays ennemi sans pouvoir 1 appuyer, ayant dans le dos la dangereuse vallée du ÇanubeJJoute la eampagne était_extrêmeœcnt oséo, les Allemands ont joué ie tout pour le tout sans avoir égard aux dangers. Ils ont lié une audacv stratégique incroyable à une habilité qui a considérablement réduit les éventualités dangereuses. Christiania, 8 décembre. — Le collaborateur militaire du « Morgenbladet » écrit : La méthode employée et exécutée par les puissances centrales dans leur expédition conquérante dans la Valaciiie est, au point ûe vue stratégique, si remarquable, que cette campagne prendra une place prépondérante dans les ouvrages stratégiques de l'avenir. Elle a conduit les colonnes des puissance; n traies, au cours de trois semaines, des frer-T - " pays presque jusqu'aux portes de la capi Les responsabilités de l'écrasement de la ïloumau. . Londres, 8 décembre. — Le collaborateur militaire du périodique « New Statesns«n » de Londres, écrit : En peu de jours les Allemands ont -occupé un morceau de pays qui a à peu près une étendue de la moitié de la superficie de toute l'Angleterre et qui équivaut à l'ensemble dti territoire occupé en Belgique et en France. On ne doit pas s'attendre à ce que l'armée roumaine use de la même tactique que l'armée française en septembre 1914, On ne dispose pas d'acteurs-géographiques et matériels pouvant amener une répétition de la bataille de la Marne. La raison de la retraite précipitée de l'armée roumaine doit être attribuée à la disette complète en munitions. .La formidable explosion qu a eu lieu à Archange!, il y a quelques semaines, i décidé du sort de la Roumanie. La bataille de Bucarest. Marcher séparément, mais frapper ensemble. Nous lisons dans Ja « Gazette du peuple de Cologne » : Dans le rapport sur la bataille de Konig-gratz, que Moltke a remis en 1881 à l'historien Treitschke, se trouve la phrase fondamentale, ca ractcrisant la stratégie de Moltke: « Je considère la jonction de deux armées sur le champ de bataille, mais restées isolées jusque-là, comme la chose suprême que puisse fournir le commandement stratégique. » Voilà ce qui a été fait mutatis mutandis à l'Arge-sul, dans la bataille de Bucarest et autour de Bucarest par le commandement allemand. Voilà ca qu'écrit Steigemann dans le « Berner Bund » (n. 573 du 5 décembre) et il adresse ainsi au commandement allemand les plus grands éloges que méritent ces opérations. Les efforts du commandement de l'armée russo-roumaine, conseillé pur le généial Berthelot, furent inefficaces pour reconquérir ia loi de l'action dans cette bataille, quoiqu'on disposât d'un plan réfléchi et qu'on fit preuve d'adresse tactique. On avais visiblement l'intention de cerner l'armée du Danube dans le territoire marécageux entre Nialjow et Argesul, de la défaire et de la jeter dans le Danube, tandis que le groupe nord-ouest devait former un crochet défensif de Tergovisti jusqu'à Pe testi. A un mqinent donné — ainsi pense Stegemann — les Roumains parurent en effet remporter un avantage trompeur entre Bucarest et le Danube. Les Bulgares débouchant, comme point d'appui dc l'aile droite, de Giurgiu avaient franchi rapidement le Nialjow, un affluent de droite de l'Argesul, à mi-chemin de Giurgiu-Bucarest. D'après leur communiqué du 2 décembre, ils franchirent le 30 novembre la ligne Camana-Branistari-Singureni et ils poussèrent ensuite, après avoir franchi les passages de ce fleuve partiellement manVsM'x. '' «o^'aux 3"" Année - N. 792 - Ed. A «M* GPMîjpES ,. Samedi 9 et Dimanche 10 Décembre Wlfe

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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