Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 17 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50hd32/
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DEUXIEME ANNEE. N° 229. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION B LUNDI 17 M.AI tfK, LE BRUXELLOIS & mt 12 &»Hcs0 — S mois, 7 francs. — 3 moïst 4 im&fëgk 1 mois,, S l&saieBo .Vut^,y«w<atagrvT>fWR-j.' 3 Olirnal qfUOtlcli ::n tnrl rt i aÊDAÇTlON, ^OMI^I^SATIOM,, PliBUeiTi 4tSe Siensî Sk⣻,«a.®, 4S, SS**sa»®S.S®£j ' 2M*'-- VM" • < ■' • ■ — - -•;<*?/2r;rx»«ïBar;wA. •<tti'CVW/f J^£^fW^2orO£C€^ S #®M«-0ivers, la ligne 2 francs. Nécrologie, ta %st® 1 &Mî Petitci «nnoaces, k liga® 20 emttmss La guerre navale VUE D'ENSEMBLE l10 Phase. — Août 1914 à Février 1915. Avec les récentes attaques des Dardanelles, la destruction dans les eaux anglaises du Lusitania par un sous-marin allemand, vient de rappeler 1 attention sur les opérations navales de la guerre. Il semble que, sur mer comme sur terre, le temps des grandes batailles rangées soit passé. La nouvelle tactique des tranchées et des sous-marins a été une révélation pour tous. L'Angleterre et, après elle, la France, s'enorgueillissaient de leurs nombreux cuirassés, dreadnoughts, croiseurs, etc., et l'opinion commune, avant la guerre, était que les Alliés ne feraient qu'une bouchée de la jeune flotte allemande. Mais celle-ci ménageait à ses adversaires la terrible surprise de ses quarante sous-marins, non pas sans doute plus nombreux que ceux des Franco-Anglais, mais (1 un type leur permettant d'agir très loin de leur base. Les sous-marins allemands sont devenus ainsi comme des pieuvres s'attachant aux flancs des plus grands navires de guerre et les détruisant avec une effrayante facilité. Quant à la grande flotte allemande, elle reste à l'abri dans ses ports et derrière le rocher d'Hel-goland, cet autre Gibraltar, que dans une minute de distraction l'Angleterre, consentit, il y a une quinzaine d'années, à céder à l'Allemagne en compensation de Zanzibar. Helgoland, la petite île rongée par les flots, a été consolidée au moyen de travaux qui coûtèrent 250 millions et aujourd'hui, comme un poste avancé de pierre et de fer, elle protège la côte et la flotte allemande. C'est cependant près de cette île que, le 28 août, les Anglais parvinrent à détruire trois croiseurs allemands. Faute d adversaire direct, les flottes franco-anglaises se résignées à l'expectative '^Ktfection des cotes de leurs propres pays.' Elles s' ccupèrent aussi à supprimer tout commerce, toute relation par mer entre l'Allemagne et le reste c. .i monde. C'était le début de la politique de fa ine que l'Angleterre devait ensuite intensifier e qui donna lieu aux représailles allemandes d a us-marins s'en prenant même aux vapeurs ma: i ands ennemis avec leur marchandise et lru-i passagers. Nous n'avons ici qu'à constater ces >nx modes de guerre. Violence pour v-iolence; IV. rleterre refusant de se soumettre ; à la Conve i de Londres, qu'elle n'avait oas, j il est vrai, i.ée, et de laisser libre le commerce du belligér: et avec le belligérant, en ce qui concerne tpi.ios les matières du moins non utilisables à un but de guerre, comme le® vivres et les matières textiles nour la population civile, cela dans le but, en affamant femmes, enfants, civils, d'amener l'adversaire à céder sans être irîlitaire-inent vaincu; l'Allemagne, usant de ses terri1 les s tus-marins pi » tir détruire, tant la marine militaire que la marine commerciale ennemie, et ce par un moveu qui lui rendait à elle-même impossible de toujours sauvegarder les existences humaines des non-militaires ennemis ou neutres qui se trouveraient sur les bateaux torpillés. Dans son jugement, l'Histoire ne pourra que rechercher à qui incombe l'anlPriorité de ces mesures inhuma-'nés; mais les dates sont là pour établir que l'initiative ne vînt pas de l'Allemagne. Oe n'est qu'assez tard, en effet, vers la mi-février 1915, q a la guerre sous-marine, telle que nous l'avons connue depuis, se dévelonoa dans toutes ses oo>. 'quences. Jusque-là, la lutte des adversaires demeura conforme aux traditions et aux lois de la gt erre; chaque j»dvérs°: ' usait de tous ses moyen guerriers contre ! es guerrières opposées; pour ce qui conc bateaux marchands avec contrebande, on .s arrêt:t"t pour les déclarer de bonne prise devai t les tribunaux. Il y a cependant à faire cette réserve qu'assez tô l'Angleterre prétendit arrêter tout commerce même des neutres et même ne portant pas sur le, armes et autres moyens de guerre, avec l'Allema gne. Sa suprématie navale lui permettait de réus sir dans ce dessein et, bien qu'en protestant, n les Etats-Unis, ni les autres Etats neutres ne re vendiquèrent jusqu'au bout leur droit de commercer avec n'importe quel belligérant et fût-c( à 1 avantage de celui-ci, en toute matière évidemment ne constituant pas contrebande de guerre. (Les Etats-Unis, néanmoins, fournissent sans interruption pour des millions de matériel de guerre à la Triple-Entente.) Dans la période août 1914 à février 1915, on peut enregistrer d'abord les multiples incident* de la guerre sous-marine et ensuite plusieurs grandes batailles navales. Commençant, le second mois de guerre, à faire parler d'eux, les sous-marins allemands, les 7 et 22 septembre, coulèrent le Pathfinder, puis Y A-boukvr, le Cressy et le Hogue ; en octobre ce furent au tour du Pallada (russe), du Hawke (anglais), du Takasiko (japonais), de l'Hermès (anglais) ; en novembre et décembre, quelques autres croiseurs, croiseurs auxiliaires et sous-marins anglais et français furent également coulés. De même en janvier et février. Du côté allemand, si les grands vaisseaux de guerre eurent moins à souffrir des sous-marins anglais et français, par contre plusieurs des terribles et presque insaisissables sous-marins allemands périrent par le fait de l'ennemi. Chacun des adversaires perdit aussi d'importants vaisseaux de guerre que des mines firent sauter. Dès le 5 août, le croiseur auxiliaire anglais 4m-phion coulait le poseur de mines allemands Reine Louise, et, peu après, sautait lui-même «n ton-, chant inr *uin?,. !;.& bôrie des navires détruit* pour avoir touché des mines devait se continuer durant toute la guerre. La mer du Nord surtout se trouva convertie en un champ rempli d'embûches.Ces incidents, escarmouches plutôt que grands combats, firent par leur répétition plusieurs milliers de victimes parmi les équipages militaires. En particulier la perte des croiseurs anglais : le Hogue, VAboukir, le Cressy, coulés par le sous-marin allemand U 9, fit 1,400 victimes, plus 30 officiers. De même, le 31 décembre, le vaisseau de ligne anglais le Formidable, torpillé à Ply-mouth, sur la côte anglaise et à 400 km. de la base du sous-marin allemand, eut plus de 500 hommes noyés sur 800. Avec Y Amphion 131 vies humaines périrent. Pendant que se poursuivait la lutte par mines et sous-nfarins, lutte de l'éléphant et de la mouche, de grands combats maritimes avaient lieu sur divers points du monde, là où des navires de guerre allemands, n'ayant pu rallier à temps leurs ports d'attache, se voyaient poursuivis principalement par la flotte anglaise, maîtresse presque absolue des mers. Ce furent les batailles navales du Chili (4 novembre), des îles Falkland (8 décembre) et de la mer du Nord (24 janvier). La première eut pour théâtre l'Océan Pacifique et !a côte chilienne, aux environs de Coronel, dans le Pacifique. Là, quatre croiseurs allemands : le Scharnhorst, le Gneismau, le Leipzig et le Dres-den. se mesurèrent avec quatre grands croiseurs anglais : le Good Hope, le Monmouth, le Glasgow et le croiseur auxiliaire Otranto. Le Good Hope coula, le Monmouth, touché par les obus allemands, alla s'échouer sur un récif ; le troisième vaisseau anglais fut fortement endommagé; les avaries des croiseurs allemands furent sans gravité.. (A suivre.) TONY. US27 en TROISIÈME PAQS les derniers télégrammes arrivés pendant la nv.St. 1ÎPÉCHES LE BLOCUS l'jt! :dam, 14 mai. — TTa trawler a amené Jbier .'or, à 9 h. 1/4, à Ymuiden, l'équipage d'un naidanois qui a probablement heurté une mine .! as 1^ mer du Nord. Ce navire était le Li-liaii ÏJrost, en route de Blytli à Copenhague ; il jaugeait 1,961 tonnes et appartenait à Elynt IJrtfSt, à Utfpenliaguê. LA CRISE EN ITALIE Home, 14 mai. — L'Agence Stefani annonce que le Itoi a reçu en audience, au cours de l'après-midi, d'abord Salandra, le président du Cabinet démissionnaire, et ensuite Marcera, le président de la Chambre. Rome, 15 mai. (Télégramme de l'Agence Stefani.) — Après une décision du Conseil des Ministres. Salandra a adressé aux préfets un télégramme circulaire dans lequel il les autorise, pour le cas où ceux-ci l'estimeraient nécessaire, de charger les autorités militaires de la sécurité publique pour la protection de l'ordre public. La circulaire souligne que le gouvernement fait connaître par cette mesure la décision d'user avec fer-■ meté inébranlable de tous le3 moyens légaux pour 1 maintenir l'ordre. Il ajoute que le ministère a toutefois la confiance qu'il serait meilleur pour l'esprit, la circonspeotion et la responsabilité du peuple italien d'éviter le dommage incalculable qui pourrait être provoqué, dans un moment comme celui-ci par la vu£ dè la dfseCYde tïes"ttïtoyfti's et par la violence effréné àes passions politiques. Le manque d'estime env 's les étrangers est une tâche pour la civilisatio: du pays. Déjà le soupçon de vouloir exercer u s pression sur les autorités, troubler la respons bilité de celles-ci et affaiblir leur autorité, ce ui est toujours regrettable et pourrait, aujoui 'Lui, mettre en danger le salut public de l'Etal lie peuple italien qui, dans des joHrs plus grava de son histoire, a noblement senti son devo : envers la patrie, ne voudra pas défaillir ma il liant et saura mettre les freins de la dignité t discipline bourgeoise, s'il y avait explosion de iolences, qui sont toutes également répréhensiblef de quelque côté qu'elles viennent et à quelques bits qu'elles servent. FRANCS. — Le général Joffre Lu gano, 14 mai. — Ijbs journaux italiens publient le bruit du rempl cernent probable du général Joffre par le gén<ral Foch. Joffre aurait, d'après ce bruit, prouvé son incapacité à exécuter la nouvelle offensive' (Sous réserve). FRANGE. — ba Taube survole Paris Paris, 14 mai. — TJri aviateur allemand, qui volait à grande hauteur,ja jeté, hier matin, cinq bombes sur les faubourg! du Nord de Paris. Il y a 5 blessés. Le dégât matériel est insignifiant. L'aéroplane prit la fuite poursuivi par une escadrille d'aéroplanes de Paris. ANGLETERRE. — Une phase critique Londres, 13 mai. — Le Times écrit : A beaucoup de points de vue, la guerre entre sur tous les^ fronts dans une phase critique. Le fardeau qui repose sur notre gouvernement et celui des Alliés devient proportionnellement plus lourd. RUSSIE. — Excès de la soldatesque Constantinople, 13 mai. — Le journal turc Al Mairal paraissant à Erzeroum, décrit les cruautés commises par les Russes dans la localité de Cliorassan, notamment leurs méfaits vis-à-vis des femmes et des jeunes filles qui furent traînées —>- a. îqtt»'. lêS"-* abandonnèrent les positions. RUSSIE. — A Riga Pétrograde, 12 mai. — Le Rjetch écrit : A Mi-tau, la vie normale reprend. On a ordonné aux habitants de ne plus se montrer dans les rues après 9 heures du soir et de ne plus éclairer les maisons pendant la nuit. Les caisses d'épargne à Riga sont assaillies. Les déposants réclament leur avoir. Les journaux cherchent à tranquilli- . sot les habitants et déclarent que Riga n'est pas m danger. ALLEMAGNE. — Politique coloniale Hambourg, 12 mai. — Le secrétaire d'Etat des affaires étrangères, M. Solff, a prononcé un discours à la Chambre de commerce au sujet de la politique coloniale et a déclaré que l'Allemagne le veut pas renoncer à ses colonies et qu'elle veut reconquérir et fortifier celles qu'elle a perdues. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Athènes, 14. — Une escadre française, sous le ïommandement de l'amiral Baillou, est arrivée ^rès de Tenedos pour renforcer les Alliés. ETATS-UNIS. — Une note à propos du «Lusitania» Washington, 13 mai. — La note américaine a -té télégraphiée ce soir à Berlin. La note rend .'Allemagne responsable de la perte des vies américaines et de la spoliation des droits américains. La note exige que de pareils événements ne se re-Droduisent plus. ETATS-UNIS. — 139 Américains ont péri ^ Londres, 13 mai (Reuter).— L'ambassade américaine publie que 13Ç Américains ont péri avec e Lusitania. Dans une déclaration faite par l'ambassade, il est confirmé que le vapeur a été tu» pillé et coulé sans avertissement et sombra à (!<:• Drasses de profondeur. Il y avait à bord 218 Amé ricains. AFRIQUE AUSTRALE. — Représailles antiallemandes Johannesburg, 14 mai (Reuter). — Il y a e hier, pendant toute la journée, des manifestations graves contre la propriété allemande et contre d ■■ firmes allemandes. Le club bien connu a Liede: kranz d a été complètement dévasté ainsi que l'h -Ditation de sir George Albi et d'autres négociants m vue. Le dégât est évalué à 1/4 de million <i< livres sterlings. Pendant les troubles, 51 bai î ments en tout, ont été complètement ou partielle aient détruits, y compris les grands dépôts narchandises, des hôtels et des magasins. Le co'-:enu des bâtiments a été brûlé ou mis en pièce?. ETRANGER FRANCE. — Le rendement des impôts. — Di 'Homme Enchaîné : L'administration des finan ;es vieut de publier le rendement des impôts pour ,e mois d'avril 1915. Les recouvrements effectin se sont élevés à 208,721.400 fr. Pendant le moi-:ori»spondant de 1914, ils avaient été de 370 mil-irfn'é Î56,500 fr. Ùrtn'S I'énSeniBlé, la moius-vâîué I 1L.A. GUERRE Gommiiniqués officiels ANGLAIS Londres, 14 mai. — Maréchal French communique sous la date du 13 mai : Les combats à V Fut d'Y près continuent. Un violent bombardement-, au Nord de la route, qwi conduit à Menin, a détruit aujourd'hui quelques-unes de nos tranché#*, ce qui rendait nécessaire de changer de place / momentanément nos lignes. Plus tard elles furent rétablies. RUSSES Pétrograde, 14 mai. — Communiqué de Vétat-major du 13 mai : Au cours de la nuit du 11 l'ennemi passa, dans la région die Schaulen, aveo uiw force de combat considérable, à l'attaque et i i-ta de conquérir le croisement et la jonction du chemin de fer. Dans cette nuit nous avons rehaus sé plusieurs attaques ennemies. Au maim suivant nous avons refoulé, par une attaque vigoureuse, les colonnes allemandes qui étaient entrées i.' .t& nos lignes. Nous fîmes des prisonniers et quelq.ies canons furent conquis. Le combat continus. Sur la rive gauche du Njemen, la situation est inchangée. Sur la rive droite de VOrtnjo les m* chéei ennemies furent bombardées par notre tillerie. En Galicie occidentale le combat s'est ralenti au cours du 11 et du 12 sur une partie considérable du front. Notre poussée en avant sur la ri re droite du Dnjestr se développe et perdure. Pour améliorer ses positions au centre du Dnjestr., vert la ligne Obertyn-Harodenlza, l'ennemi passa à V offensive dans ces secteurs pendant la journée Ja 11. Des troupes austro-hongroises qui se trow-valent en tête, furent repoussées aveo des pertes. est de 19.25 p. c., contre 20 p. c. pour le mois de mars. ANGLETERRE. — Le ministère menacé. — Les Basler Nachrichten apprennent de Londres que l'opposition contre le gouvernement devient de plus en plus menaçante, aussi bien dans le pay» que dans le Parlement, a Les indices auymenteni que l'opposition s'apprête à dénoncer la trêve avec le gouvernement et qu'elle ftravaille à 1« constitution d'un ministère de coalition », affir-in.: le journal suisse. Et il ajoute : On verra bien-iftl Je gouvernement mis dans le* embarras les plus cruels par les interpellation* en masse qui sont annoncées. ANGLETERRE. — Shakespeare et les Alle-ô. - Uiiu iuuu.ixescanon réconfortante vient d <• oir lieu à l'occasion de la réunion annuelle de l > société fondée pour l'entretien de la maison de Sh*;itford-sur-Avon, où Shakespeare vit le jour. Le président de la société, sir Sidney Lee, dans s., discours traditionnel, a fait ressortir que les A ! lemands n'ont rien abandonné de leur vénéra- 11 n pour Shakespeare. L'Angleterre devrait sa-uei dans ce culte des Allemands pour Shakes-pt re l'hommage rendu à un poète qui, avant tiiuf, est et restera anglais. ANGLETERRE. — La culture betteravière. •-'Angleterre, on le sait, dépend entièrement ! continent européen et des colonies pour son cm. .Mne consommation de sucre. On a toutefois ! quelques essais dans le Royaume-Uni pour y ; ni planter la culture betteravière, nous apprend I < i .ivue internationale technique et agraire pu-l-!:ée en Allemagne. P'n 1912, la National Sugar Bèet Association a fit if semer des graines betteravière» en plus de •cul endroits.Le rendement, moyen a été de 31,375 ' i-»gr. de betteraves nettoyées par hectare. En \ : ii itiagne, les enquêtes entreprises, de 1907 à 1.909, par la société agraire allemande, ont donné (Nouille résultat 35,000 kilogr. pour le rendement moyen par hectare. En 1913, la Sugar Beet Gro-wt if, Society a planté 1,200 hectares de betteraves dans le Norfolk et le Suffolk. Ces betteraves ont cl^ vendues à l'unique fabrique de sucre anglaise de ( untley (Norfolk) pour 22.10 sh. la tonne, nettoyées et rendues à la fabrique. Mais tout cela n'a pu fournir qu'un pourcentage infime de la consommation sucrière en Angleterre, pays classi-qnj des marmelades, des puddings et du thé. RUSSIE. — Socialistes condamnés. — Moscou, 12 mai. — Le Russkoje Slowo apprend que le fils du conseiller d'Etat Meden a été condamné à quatre ans de travaux forcés en raison de son affiliation à la fédération nommée Union sociale de'n: icrate; six autres personnes ont été condamnée^ au bannissement perpétuel pour la même raison. ITALIE. — Les concessions de l'Autriche à l'Italie. — Berlin, 14 mai. — D'après des jour-nanx de Milan, le député Cirmeni, ami personnel I do M. Giolitti, a déclaré à la Stampa, de Turin, | que le gouvernement austro-hongrois a fait à I l'Italie, dans une forme amicale, la proposition | suivante : Cession de la partie du Tyrol habitée psir les Italiens, c'est-à-dire le Trentin ; mne ces- ' sin» à l'Isonzo, y compris Gradiska; autonomie : comnlète pour Tri este avec autorisation d'y créer une université italienne et un port libre. Désinté- • ressèment de l'Autriche en faveur de l'Italie en A II :.nie méridionale et reconnaissance de l'occu- j pat ion de Yalona. Examen d'une cession de la \ ville de Gocrz et de quelques îles près de la côte de la Dalmatie. A TjLEMAGNE. — L'essor de la presse alle-imtjide. — Le chiffre exact du tira/ge des jour-îia ix, imprimés ou vendus, ne peut être fixé par , aucun pays pour des raisons qui sautent aux yeux. Mais pour juger du d-évelopT^ement de la j; presse d'un pays, on trouve un critérium assez \ sûr dans le ehiffre des numéros de journaux expédias par la poste. Cette statistique vient d'être publiée en Aile magne, nour 1913, et elle offre un intérêt particulier parce qu'elle est celle d'une année de oro-grès normal. C'est ainsi qu'on apprend par elle qu'en 1913 47,762,970 Allemands se lirent en* voyer des journaux par la poste. Le chiffre des numéros expédiés est monté à 2,395 millions. Eii comparaison avec les chiffres de 1903, on constate une augmentation d'un milliard de numéros lie journaux expédiés par la poste pour la décadé 1803-1913. A U TRICHE. — Propagande en faveur dit içhisme en Galicie. — Du Tijd : Plusieurs centaine* de cure® sont devenues vacante* en Galioi^ parce que les prôtros ont été faits prisonniers par les R isses et. envoyés en Sibérie. Ces cures, d'après les déclarations du comte russe BobrinsJr, seront confiées à des popes orthodoxes. Dans le temps, la Russie a eu besoin de tout un siècle pour expulser l'église unifiée de 1 Ukraine occidentale. Les jours des Russes sont déjà comptés en Galicie, dit la Germania, et i;s uf suffiront donc pas pour achever l'œuvre eom-mern. e par Catherine II. Sb J SSE. — La Croim-Rouge et les aamps de />ri.v<//nuers. — Pour leur permettra de juger d'une laçon impartiale la situation dans tes camps de prisonniers en Allemagne et en France, la direct iou internationale de la Croix-Rouge a décidé d'env .yer les deux inspecteurs neutres, ensemble, dan* Ivs deux pays. Le vice-président du conseil national Engster, ■lj:uy.é jusqu'ici de l'inspection pour l'AUema-'.• r. \ et le lieutenant-colonel do Marval, qui a visité Ies camps des prisonniers en France, et dans le Nord de l'Afrique, à quatre reprises, viennent le partir pour Berlin. Ils so rendront à Paris «prè* les fêtes de Pentecôte. ROUMANIE. — L'équipage d'un croiseur ita-'ip.ji rappelé. — Bucarest, 12 mai. — L'équipage du uavire de guerre italien Archimedi, qui stationne à Galatz (la plus grande ville située à la rive du Danube), est parti pour l'Italie sar l'ordre du gouvernement italien. Le navire se trouve sous la surveillance de la marine roumaine. SUEDE. — La protection des chevaux blessés 1 guerre. — Les sociétés de protection d'animaux s'occupent partout du sort des chevaux, hles&és et malades, des armées belligérantes. A vont la guerre, on avait parlé de saisir la Con-tcrej.ee de La Haye de cette question, afin d'abréger 'tes souffrances des chevaux blessés. Mais au-iMii règlement international n'étant intervenu, i;i société danoise de Protection des animaux, a Svalen j>, s'est adressée aux gouvernements des Etats en guerre pour attirer leur attention sur ce point. Dans sa réponse, l'Allemagne a fait savoir que le ministre de la guerre, pressenti depuis longtemps «à ce sujet, a déclaré nue chaque cavalier ou conducteur devait tuer les bêtes grièvement blessées sous sa responsabilité. En Allemagne, il y a du reste des préceptes très explicites pour tous ces cas dans les règlements à la remonte. Le gouvernement anglais, de son côté, fait observer que chaque brigade dispose de vétérinaires chargés de faire des recherches sur les champs de bataille afin de tuer les chevaux trop gravement atteints et de soigner ceux dont f état permet l'espoir d'une guérison. En France, l'administration militaire a confié cette mission à un corps de vétérinaires levés et équipés en Angleterre, portant la désignation de « Croix Bleue ». La a Croix Bleue » a été fondée sur les instances d'une Suédoise, qui avait vu des- chevaux français blessés errer souvent cinq à six jours sur les champs de bataille sans que les vétérinaires eussent ^u les trouver. ÇjETILI. — L'Angleterre a violé la neutralité chilienne. — Londres, 14 mai. — On annonce (Pe

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