Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1527 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 22 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/639k35nw8g/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

DEUXIEME aOTEE. — si' ïM< tmAÛË JUSTIFIÉ SS,ÔÔO ËXËMPLAtfti GIMO CENTIMES EDITION B MABDI 22 JUIN 1916, LE BRUXELLOIS abonivkmhivts i Journal Quotid ien ïndLépeixciaiit annoivgks ? 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs.— 3 mois, 4 francs KËDAOTïON ÂDM tN ISTiIaTîON PUBL'CITE Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligue, I ÈW 1 mois, 2 francs _ * Petites annonces, la ligne 20 centimes .AS. Rue HeiLi-S ÏUM»-»» -4&s Bruxelles > «* Le Caractère de la Politique Austro Hongroise L'Autriche-Hongrie pratiquait, en Europe, le politique étrangère la plus conservatrice. Depuis longtemps, elle ne faisait plus d'acqui-tions de territoires, mais défendait ses possessions en vue d'empêcher tout changement d'équilibrt qui lui aurait porté trop de préjudice. François-Joseph II (1765-1730) avait formé de vaste projets en Allemagne, où la perte de la Silésie, conquise en 1744 par Frédéric II avait fort amoindri la position de l'Autriche. De même, en Pologne, où il s'agissait de ne pas laisser s'agrandii seule la Bussie; enfin, dans la péninsule des Balkans, dont la grande Catherine, la Sémiramis du Nord, recherchait l'alliance. Il n'a atteint son but qu'au nord des Carpathes en conquérant la Galicie et, au XVIII" siècle la Bukovine vint s'ajouter à son empire. Les ambitions territoriales de l'empereur d'Au. triche en Allemagne échouèrent. Ses desseins sut l'Allemagne du Sud furent réalisés plus tard et l'Autriche-Hongrie eut enfin ses frontières méridionales assurées. Elle ne touchait encore à la mer que par ïrieste, Fiume et le littoral Croate. De l'Istrie, l'Autriche ne possédait à cette époque que le centre, les côtes appartenaient à la république de Venise. Le vaste empire n'avait donc qu'un littoral peu étendu, partagé en deux et dont la plus grande moitié donnait sur un golfe, presque un lac intérieur. Le défaut de débouchés maritimes fut sans doute une des causes qui ralentirent l'essor économique de l'empire. La situation aurait été encore pire si la république de Venise qui, géographiquement. était en mesure d'entraver complètement le commerce du seul port autrichien, Trieste, avait conservé sa puissance of ,opn olizni ehie ty'ranûlque de jadis, i/énîpeîewr Joseph, dans sa correspondance avec l'impératrice Catherine qui lui proposait le partage de la Turquie, avait demandé nour-l'Autriche les côtes de l'Istrie et de la Dalmatie qui appartenaient à la Sérénissime République des Doges que, du reste, il voulait dédommager par le Péloponèse, la Bosnie et l'Herzégovine. Il aspirait donc à créer une base maritime pour ses Etats, comme l'aurait fait, nour la Bussie, Pierre le-Grand sur les bords de la Baltique et Catherine elle même sur la Mer Noire. On sait que les successeurs de Joseph II n'oaf fait que réaliser ses projets. Après la première campagne désastreuse contre Bonaparte, la Belgique fut échangée contre Venise ("Traité de Campo Formio 1797). En 1787, la Bosnie et l'Herzégovine furent occupées. L'Autriche-Hongrie n'a fait que poursuivre sa marche vers l'Adriatique et s'v maintenir. Lorsqu'au début du XIX" siècle, les Serbes s'insurgèrent contre la domination turque, ils offrirent à différentes reprises leur pays aux Habsbourg. Mais, l'empereur-roi François désirait conserver l'intégrité de la Turquie. Au cours du XIX' siècle, l'Autriche aurait pu maintes fois occuper l'Albanie, car les catholiques albanais tournaient depuis lonstemns leurs veux vers l'Autriche qui, depuis 1610, était le protecteur de leur religion et de leur église. L'occupation de la Bosnie et de l'Herzégovinf par l'Autriche n'eut lieu que pour ne pas laisse] passer ces provinces 'sous la domination de :s ; Serbie qui, grâce à cette position, aurait pu facilement pousser une pointe entre la Croatie el l-i Dalmatie, et menacer, en temps de guerre, ces provinces adriatiques. La liberté de l'Adriatique est, en effet, pour l'Autriche-Hongrie d'ur intérêt vital. En la sauvegardant, elle assure en même temps l'indépendance d'une des nations balkaniques. Maintenir l'indépendance des peuples balkaniques à mesure qu'ils échappent à la domination turque, tel a été le programme invariable de l'Autriche-Hongrie depuis le Congrès de Berlir (1878). C'était, à vrai dire, une modification du programme antérieur, oui visait simplement au maintien de la Turquie. De 1815, jusqu'à 1866, l'Autriche a été strictement légitimiste. Elle défendait le a statu quo a et s'y attachait encore alors que les autres signataires du traité de Vienne l'avaient abandonné depuis longtemps. Après avoir perdu l'hégémonie en Allemagne et en Italie, et s'être transformée, à l'intérieur, en monarchie dualiste (1849) et avoir reconnu à chaque peuple le principe des nationalités dans les Balkans, elle continua à protéger ceux qui s'étaient émancipés de la Turquie. Le parti pau-slaviste russe était toujours prêt à profiter de la gratitude des nationalités qui s'étaient créées avec son aide ou grâce à son prestige. Bien souvent, la Bussie tenta d'imposer sa volonté ou sa tutglle .aUX E.tats nia ne,. X'A utr)V],i rir,,,- 'grie" dévénait alors un bouclier contre ces exigences parfois très impérieuses — bouclier qui la couvrait aussi elle-même, mais qui était utile à !a liberté des peuples balkaniques. L'Autriche-Hongrie n'a donc pas eu l'intention de faire des conquêtes dans les Balkans,elle avait arrondi son territoire par l'annexion de la Bosnie et l'Herzégovine qui, après l'écroulement de l'empire ottoman sont comprises 'parmi les meilleures de ses provinces. Elle les administrai! d'ailleurs depuis 1878. Mais un débouché intangible sur l'Adriatique restait une condition essentielle pour tous les peuples qui composent l'Autriche-Hongrie en de, hors des Allemands et Hongrois : Polonais, Bu-thènes, Croates, Slavons, Tchèques, Boumains, etc. Aux provinces nouvellements nées à la vie économique, ils apportaient une activité commerciale plus vive, une civilisation plus avancée et la possibilité de mieux soutenir la concurrence dans le bassin de la Méditerranée. Ainsi l'Autriche-Hongrie a su toujours sauvegarder ses intérêts vitaux. En cas d'amputation de ses provinces adriatiques l'empire des Habsbourg perdra beaucoup de sa grande puissance et ne sera plus un facteur économique aussi important qu'aujourd'hui. C'est pour cela que la politique balkanique de l'Autriche-Hongrie n'a été, au fond, qu'une politique o adriatique ». Thomas JONESCO. Lisez en TROISIÈME PAQE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES: LE BLOCUS Copenhague, 17 juin. — Le grand vapeur océanique Fredèrik VIII, faisant route de Copenhague à New-York ,a été arrêté par les Anglais et amené, à Stornoway, pour la visite. LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 26 juin. — Le vapeur Ailisa, de Leith, a été torpillé. Londres, 19 juin. — Le vapeur Dulcia (2,000 tonnes) a été torpillé sans avertissement à la côte de Suffolk par un sous-marin allemand. Un homme a été tué ; les autres purent être sauvés. LA GUERRE NAVALE Vienne, 19 juin, — Avant-hier et hier plusieurs de nos croiseurs et unités de torpilleurs entreprirent un raid à la côte italienne, de la frontière de l'empire jusqu'à Fano. A cette occasi m les stations de sémaphore à l'embouchure du Tn-glimentn et près de Pesnro, ainsi que les ponts de chemin de fer près de Bimini, au-dessus du fleuve Metaure et Arcila, ont été endommagés par 'in feu d'artillerie. Un cuirassé italien a. été coulé; l'équipage a été sauvé. Toutes les unités sont rentrées indemnes. FRANCE. — Mesures contre les lâcheurs Paris, 18 juin. — On veut introduire en France une dernière mesure contre les déserteurs et les lâcheurs, notamment par une loi qui prescrit qu'il sera accordé à chacun un délai d'un mois, après la publication de cette loi, nour se mettre à la disposition de l'autorité militaire. Si le délai est expiré sans qu'on ait donné suite, l'intéressé serait privé de tous ses droits civils et, s'il est marié, privé de ses droits paternels. Ses biens seraient saisis et vendus au profit de l'Etat ou, s'il y a des enfants, ils seront mis sous séquestre.FRANCE. — Le bombardement de Nancy Genève, 18 juin. — On donne de Nancy les,détails suivants au sujet du bombardement de Nancy par des aviateurs allemands : Vers 7 h. 30 apparut une escadrille d'aéroplanes allemands qui prit la direction du quartier Saint-Georges. Les aéroplanes volèrent par couple et se tinrent à prande hauteur. Un feu d'artillerie ininterrompu essaya vainement de leur barrer le chemin. Les deux derniers aviateurs seulement rebroussèrent chemin, tandis que les deux autres couples continuaient leur vol malgré la pluie des balles. Ils traversèrent les quartiers septentrionaux du centre de la ville et allèrent vers la gare, où ils jetèrent 10 bombes. Les aviateurs oui étaient retournés, bombardèrent j les nouvelles casernes d'Essey qui sont vides. A LA GUERRE irrn n-i lïïi là qgpni &&& 1 gfs AUTRICHIENS Théâtre de la guerre du Nord-Est Vienne, 20 juin (hierLa bataille galicienne continue. Assaillant la position de défense russe du Nord au Wereskyca, l'es troupes des armées coalisées s'emparèrent position sur position. Gro- \ dek et Komamo sont pris. 'Au front du Nord, la rive méridionale du Tanetc a été débarrassée de Vennemi. Klanow a été occupé par un violent combat au Sud du Dnjetr supérieur; Vattaque des coalisés progresse. La partie Est de l'armée Pflanzer a de nouveau repoussé les attaques russes avec des pertes sanglantes pour V ennemi. Théâtre de la guerre du Sud-Ouest Au front de Vlsonzo et à la frontière de la Ca-rinthie, le calme s'est rétabli après les dernières poussées en avant italiennes inefficaces et riches en pertes pour Vennemi; ce calme n'est interrompu que par des combats de tirailleurs >et un feu d'artillerie sur certains points. Une attaque ennemie exécutée de nouveau hier après-midi, prïs de Plava, a été étouffée dès le ' début par le feu d'artillerie. Dans le territoire de frontière du Ty-rol, des détachements italiens, qui tentèrent d'avancer vers les passages des montagnes à l'Est de la vallée de Fassay furent repoussés partout. Des attaques contre les plateaux de Folg aria et La-parone ont été suspendues par l'ennemi. Dans \ quelques localités délivrées du territoire de frontière, les Italiens tourmentent\ la en arrêtant des otages et en •exéc^vj.uxoA oil-uo ures de violence., 'w* ia Writo^ • J FRANÇAIS Paris, 18 juin (15 heures). — Il n'y a rien à , ajouter au communiqué d'hier soir. Paris, 18 juin (23 heures). — Dans le secteur > au Nord d'Arras, la journée a été marquée par un j violent duel d'artillerie. Notre front ne s'est pas ■modifié, nous avons conservé le terrain gagné. ' En Alsace, nous avons consolidé les positions conquises le. 17 courant et continué à progresser. Nos patrouilles ont atteint à la fin de la journée les lisières de Metzeral; nous avons gagné du terrain sur les deux rives de la Fecht et nous tenons sous le feu de notre artillerie et de notre infanterie les communications de l'ennemi entre Met-. zeral et Munster. Nous avons fait des prisonniers,, pris des mitrailleuses et une grande quantité de matériel, notamment des fusils et des cartouches. Sur le reste du front, rien à signaler. ' ANGLAIS " . 1 Londres, 19 juin. Maréchal French annonce i sous la date du 18 : Les combats sur les parties \ septentrionales et méridionales de notre front ont i continué au cours du 16 avec assistance de troupes < françaises. A l'Est d'Y près, toute la première ligne de l'ennemi resta en nos mains. Les Aile- 'i mands exécutèrent deux violentes contre-atta- l ques qui ont été repoussées avec pertes graves pour < l'ennemiLa deuxième ligne de tranchées enne- ' mies n'a pu être maintenue par nous. A l'Est de Festubert, .nou: gagné un peu de terrain. 1 RUSSES Pétrograde, 19 juin. Dans la région de ichavlen, ainsi qu'à l'Ouest du cours moyen du Vjemen, aucun changement notable n'est à signa. ■er. Toutes les attaques allemandes du 15 courant 'urent repoussées. Les combats continuent. Sur le front du Narew, un combat acharné eut. ieu pendant cette même journée. Le long de la Bz-ura, nous avons, repoussé au. Idà de Sochaczew des attaques d» petits détache-nents ennemis. Sur le front en Galicie, la bataille se poursuit ■ou jour s. Les combats les plus violents eurent lieu vendant le 15 courant, entre le San et la ville de Lubaczow ainsi que dans la région autour du mar, 'hé de Krakowec. Sur le front du Dniester, l'ennkmi fut refoulé iu cours de la nuit du 16 dans le secteur entre les 'leuves Tysmenica et Stryj. Le 15 juin, l'ennemi passa le Dniester en amont '.t en aval de Nizniow. Des parties de l'armée qui iassa en amont de cette ville furent dispensées les attaques des troupes qui avaient passé le fleure en aval de Nizniaw furent arrêtées. Le combat, lerdure. Dans la direction de Chotin; entre ht °ruth et le Dniester, nous sommes en contact avec les unités ennemies, Pétrograde, 18 juin. — L'état-major de l'ur-née du Caucase annonce sous la date du 15 : TJans a région de la côte, feu d'artillerie et échange de >oups\de fusils.-.TJne tentative d'attaque turque venant de la direction d Oltt, fut repefussée Sur le, autres parties d» -front, rien à mention-ter. \7 Nancy, une bombe tomba devant le bâtiment du journal YEst Républicain. Un magasin fut complètement détruit et plusieurs personnes furent tuées. Les dégâts ont été considérables aussi dans les autres rues. On signale en tout 5 morts et 5 blessés grièvement. La chasse aux aéroplanes dura plus d'une demi-lieure. mais ils échappèrent indemnes. FRANGE. — Dans la Méditerranée L'Ecluse, 19 juin. — Le Ministère français publie : Les Flottes française et anglaise dans la Méditerranée collaborent avec la flotte italienne, dont l'intervention permet un procédé plus vigoureux dans la mer Adriatique. Les navires des alliés cherchent les dépôts de pétrole qui pourvoient les sous-marins allemands de combustible. FRANGE. — L'aviateur Warneford L'Ecluse, 19 juin. — Avec l'aviateur anglais Warneford, dont la mort a été annoncée hier, a également péri, sur le champ d'aviation de Bue, son compagnon de voyage, l'aiïteur américain Black Neddham. L'Ecluse, 19 juin. — L'appareil de Warneford se trouvait, hier après-midi à une hauteur d'environ 250 m., lorsqu'il fut précipité sur le sol par une cause inconnue. Lorsqu'on' alla au secours, le lieutenant et son compagnon étaient déjà morts. Les deux cadavres ont- été transférés à l'hôpitaj de Versailles. L'événement tragique a produit une grande consternation dans les cercles civils et militaires. Warneford était âgé de 23 ans, son compagnon de 35 ans. ITALIE. — Guerre en Lybie Berlin, 19 juin. — Une nouvelle de Rome au National Ze.itung dit que la situation des troupes italiennes en Lybie inquiète grandement. Le Corriere délia Sera publie des nouvelles au sujet des opérations du général Tassoni, mais il avoue qu'afin de protéger le territoire de la Tripolitaine cultivé et incultivable d'une façon complète pendant la guerre, il faudra expédier des renforts considérables d'au moins dix bataillons. Le journal soulève la question si ces renforts peuvent être retirés du théâtre de 3a guerre européen ou s'il ne vaut pas mieux restreindre l'occupation de la- Lybie, seulement aux endroits de la côte. Le Corriere délia Sera est partisan de la première éventualité, attendu que sinon Tripolie devra être conquis une seconde fois. Jja situa-ton réclame absolument des renforts. ITALIE. — Nouveau bombardement de la côte Lugano, 19 juin. — Des journaux de Boulogne parlent d'un nouveau bombardement de Ja côte italienne. Samedi matin vers 3 h. 20 on a aperçu du port de Ilin-cini, à 8 km. de distance, une escadre ennemie, composée du croiseur Saukh Georg et 7 contre-torpilleurs autrichiens. La population se cacha dans les ç^ves aussi' , tôt après les signaux des cloches. A 4 h, les rangés m ligne de bataille, ]e «tait dmgépnnc.pateRrtKt contre „ pont du , ^ d8 ter sur la Mareccbm. A 15 h. 15 la canonnade était terminée. Un obus do fera.nd calibre a traversé l'écluse de Saint-Antoine, dans la Via Mille plusieurs maisons furent détruites, également dans le quartier des casernes. A Besaro, un croiseur et des torpilleurs ont bombardé un tram express en route vers AncAne, qui immédiatement fit volte-face pour aç réfugier dans une position à 1 abri. Les oïm» tombèrent sur u„ hangar dé ballons de Pesaro et ont détruit le mur de côte gauche. Le phare fut endommagé. A Fano lWdro S tenté de démolir les ponts sur le -.letauro et J'Anàla, Une fois les navires se sont appro chés si près de la côte, qu'on craignit un débarquemei de marins; l'escadre s'éloigna cependant. A Ancône o entendit vers 9 heures lo bruit du canon, venant de 1 mer. ANGLETERRE. — Comment l'Angleterre recrute des Belges Le Times, dans son édition du 3 juin repri duit sous le titre : « Un dialogue belge j>, ut lettre d'un Anglais adressée au rédacteur d Times. Il y dit qu'il a dû servir récemment d'inte: prête auprès de trois Belges qui ne voulaient pt se rendre à l'invitation des policiers anglais, < donuer suite à l'ordre de leur gouvernement, aj pelant sous les armes les hommes de 18 à 25 an; L'auteur de l'article essaya de convaincre lf Belges que s'ils ne donnaient pas suite à l'ordrf ils seraient arrêtés par la police. Les Belges serc blaient le prendre de mauvaise part et demande rent de quel* droit le gouvernement anglais voi: lait forcer l'exécution d'une loi belge. C'étai une question à laquelle je ne savais pas répondre écrit le correspondant. Les Belges objectèrent eu core que 2 à 3 millions de jeunes Anglais conti nuaient à vaquer à leurs affaires et à leurs plai sirs comme auparavant, et qu'il n'était pas just d'obliger quelques milliers de fugitifs belges une lutte pour une cause qui est aussi importai! te, au moins, pour l'Angleterre que pour B®] gique, sans que la mêm£ obligation soît imposé aux jeunes Anglais. Alors l'auteur de la lettr montra aux Belges, un article de fond d'un jour nal du soir, dans lequel on protestait contre 1 service général obligatoire* parce que les Anglai sont un peuple démocratique qui ne pourra jamai approuvé la germanisation de ses institutions Comme les Belges demandaient des. éclaircisse ments au sujet de cette expression, leur interlocu teur expliqua que les Anglais considèrent le ser vice ^ général obligatoire connue une institutioi spécifique ^ allemande que les autres nation, avaient imitée follement, qu'il était contraire auj principes anglais d'imiter quoi que ce soit d'au très nations, tout au moins des Allemands et qu< les Anglais, comme peuple libre, préférai***" abandonner a Iji conscience de chaauû * j- ; la question de savoir s'ils doivent ' , . 1er à l'Heure du péril - ou n,on s ®nro qu'autrefois iU 'es Bel^es, reP°ndlrel1 "'én^val obli*** " aient pas non plus le servie .'y '" 0-><rire et que leur gouvernement n ! * ' ,.at décidé, en 1912. qu'en raison de 1 l naute gravité de. la situation et sous la pressioi de l'Angleterre et de la France. Ils ne compre naient pas pourquoi le gouvernement anglais n pouvait faire de même, attendu que quelque milliers de Belges de plus ne pouvaient décide de 1' issue de la guerre, tandis que deux million d'Anglais pouvaient y contribuer assurément. L'auteur de la lettre répondit, ajoute-tnil, qit cela, pouvait être vrai ; mais, comme les politi ciens dirigeants de .l'Angleterre s'étaient tou jours opposés au service général obligatoire e qu'ils avaient convaincu le peuple qu'il était an ti-a.nglais et. inutile, ils ne pouvaient donc pa, maintenant rétracter leurs paroles. Ce serait l'a veu d'une erreur et il est à présumer que ceci au :t rait préjudicié leur carrière politique future. a Comme cette démonstration ne convainquait pas les Belges et comme leur interlocuteur pensait devoir les prévenir des suites de leur entêtement. il essaya d'un autre argument. Il fit ressortir* que chaque Français, chaque >- Eusse, chaque Italien et chaque Serbe compre-e nait le service obligatoire comme un devoir ho--u norable et nécessaire, que l'Angleterre était Je seul pays imposant la protection de ses frontiè-. res aux citoyens qui comprennent volontairement S ce devoir et que si les hommes des natij»>'s alliées 't. se refusaient à lutter pour le but ogrTmuÛ jusqu'à i- ce que 1 Angleterre introduise service g^, , obligatoire, il devien^t 'ïm ihIe de terminer 3 la guerre v,cton<^emfmt. Ceci convainquit les ., Belges, II., S'^nèrent leurs papiers et leur inter-°ou,W. un vigoureux agent de police, s'en alla «Jï taisant observer confidentiellement : « que quelques-uns de ces Belges font bien des embar-t ras j, » L auteur de la lettre continue ainsi : « rentrant chez moi, je pensais avec une çstf'taine satisfaction avec quelle facilité le gouyo'rnement de notre grand empire pouvait se prgeurer des re . crues pour l'armée belge et je me demandais s'il . n Pas Possible d exerce;? la même pression e fur nos autrf» hôtes. Il doit v avoir en Ano-le-terre encore quelques Serbes et Monténégrins qu •' l pourraient éviter pour une raison ou pour un* - autre, de faire le sacrifice que nous attendons - ds nos allies et nous sommes assurément en droit d exiger que le gouvernement fasse arrêter sans, pttie ces lâcheurs et de les envoyer à leu'r armée, respective. Il y a suffisamment de jeune* Anglais • vigoureux qui participeraient à la chasse ef oui serviraient ainsi leur patrie, d RUSSIE. — Le yrand-rtuc Nicolas. 6n congé i Berlin, 18 juin. — On annonce 'âe Saint-Pé ' tersbourg au Deutsche Tageszeifmta que le eéné-: 'w-lwwne ru$a> a pris un congé. * ^ ! RUSSIE. ^ Généraux victimes; t Saint-Pétersbourg, 16 Juin. _ La bataille eu i , ,cie a 11 °wb^-uses victimes parmi les . généraux russes, Ol' cite les généraux Sach^roff t Saiwfcff, Kraft et Lopuchin. RUSSIE. — Guerre à l'Est Stockholm, 19 juin. — Le S-uenska Dagbladet se mo-1 que de l'aperçu officiel publié hier par Pétrograde au 1 sujet des combats à l'Est et qui parle de défaites dé- - oisives répétées des puissances centrales et déclare que. 3 co communiqué donne l'impression d'un communiqué st. 3 raulé du Simplicissimus. ALLEMAGNE. — Aviation. ' Bâle, 19 juin. — Comme l'annoncent d«s journaux suisses, deux aviateurs français out survolé jeudi soir ' les positions allemandes dans la vallée du Lanch et pous- - sèrent jusqu'à Gebweiler, dans la plaine du Rhin. A leur - retour ils furent bombardés par des canons défense, t allemands et forcés à atterrir. Ils durent descendre dan6< - les positions allemandes. Les occupants d'un des appa-5 reils étaient itidemnes et purent être faits prisonniers à • temps, de manière qu'ils ne purent exécuter leur inten-. tiern de brûler l'appareil. Les occupants étaient un

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume