Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 24 Januar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ww76t0jt71/
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Le Bruxellois ABONNEMENT m Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abqnjiements doivent ftre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.0D Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s 125,000 par joisr ANNONCES Faits divers et Echo3 Lallgne.fr. 5 00 Nécrologie 310 ' Annonces commerciales ...... 2.00 Annonces financières 2.(0 PETITES ANNONCES. • . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARiïïAfîD Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 pas- jour JOUJRNAI^ QUOTIDIEN INDEPENDANT COliUNIOUES OFFICIELS ALL£®3A^ÛS BERLIN, 23 janvier (Officiel), midi; Théâtre de la guene de l'Ouest. Groupa d'armée au îeld-maréchai général prince héritier Rupprecht de Bavière : Sur fresque tout le front, le duel d'artillerie a èlè renfoicé l après-midi. De même au sud de la Scarpe, l'action combatUve s'est ranimée de nouveau. Près de St-Queniin, au cours de nombreuses reconnaissances exécutées c.vec succès1 des -prisonniers foirent ramenes. Groupe d'armée du prince impérial allemand : Au nord de Soudin et au nord-est d'Avocourt, des agressions françaises ont eu lieu a'prTs uns forte action -d'artillerie. L'ennemi fut repoussé au cours de violents combats. Nos détachements d'infanterie se sont introduits à l'est de Malan-court dans les tranchées ennehiies et sont reve-Kus en ramenant un certain nombre de prisonniers. Entre beaumont et Ornes, l'action d'artillerie a été renforcée dans la soirée. Théâtre ds la guerre à l'Est. Rien de nouveau. iiro sf, en Macédoine. La situation ne s'est pas modifiée. Théâtre de ia guerre italien : De part et d'autre de la Brenta, duels d'artillerie.BERLIN, 23 janvier (Officiel): Le feld-maréckal général von Hindeiiburg et le général Ludcnuorff sont arrivés ce matin à Berlin ait rapport militaire auprès de l'Empereur.BERLIN, £2 ]anvier (Officiel): Rien de nouveau sur les théâtres de la guerre. Sur mer: BERLIN, 2-'! janvier (Officiel): Nos sous-marins ont déployé récemment leur activité avec un succès marqué contre les communications de transport à destination de l'Italie et de L'Orient, dans la Méditerranée. Sept vapeurs et deux voiliers, jaugeant brut environ 27,000 tonnes, sont devenus leurs victimes. La majeure partie de ces succès revient au lieutenant-capitaine Franz Bêcher. Tous les vapeurs, a Vexception d'un seul, étaient armés et naviguaient pour la plupart au sein de convois forte ment protèges. Banni eux, nous avons notamment pu observer les vapeurs anglais « Eg, pt:an Transport », «Stielvilte», «Allauton», uArabn, dont la destruction est d'une importance particulière poui i industrie de guerre de nos ennemis, vu qu'arec eux 21,000 tonnes de charbon ont ■-rte perdues. L'un des autres vapeur s, qui sauta avec une forte detonnation, était chargé / « âu.i»• vapeur, paraissant lourdement eh irge de ris, fut opiniâtrement poursuivi au cours d'un combat d'artillerie, acculé à la côte de la Lyrènaïque et anéanti en dépit de V intervention d'une batterie côùère. Les deux adversaires qui portaient le nom de « Giuseppe Antoni » étaient de nationalité anglaise. Le premier d'entre eux était chargé de bois. BERLIN, 22 janvier (Officiel): Le 20 janvier les forces navales turques, c'est-il dire le croiseur cuirasse « Sultan Javus Se-lim » ( anciennement a Goeben »), le petit croiseur iiMiatlli » (a Breslau ») ■ et des torpilleurs sont sortis des Day danelles et ont attaqué des forces navales ennemies dont la présence avait été signalée près de l'île d'imbros par les aviateurs. h n g> and et un peut momtof anglais ont été détruits. On vapeur de transport de 2,000 tonnes a lie coulé. Plusieurs iiulks ( D ont été fortement endommages et la station anglaise de signalisation de ia baie de Kephala a été détruite. En retournant dans les Dardanelles, le petit .croiseur «Midihi» a ccrulé après avoir été touché plusieurs fois sous sa ligne de flottaison par des mines ou par des sous-marins. Le croiseur « Sultan Javus iselim» a touché fond en entrant dans les Dardanelles, dans le détroit près de A a gara. Une informât'on anglaise prétend qu'il a été mis à présent à la tôle à la suite dt 'graves avaries. AUTKICWiEM VIENNE, 22 janvier (Officiel) : Pas d1 événements particuliers. TURCS C ON S 'l'A N TIN OP LE, 21 janvier (Officiel): 1. Dardamii'.llcs : Au cours d'une énergique attaque, le croiseur cuirassé « Sultan ftawus Sehm» tl le petit croiseur « Midilli » ainsi que des torp'lleurs s'avancèrent hors des Dardanelles dans le but d'anéantir des forces ennemies qui avaient été signalées près de l'île d'imbros. Deux monitors ennemis (le « Raglan »), jaugeant 'i à 0,000 tonnes, appuyé par deux canons de 35.6 cm. et le monitor « M. 28 », un navire de 500 tonnes, appuyé d'un canon de 15.2 cm., un vapeur transport de 2,000 tonnes, une station de signaux et de nombreux dépôts de munitions ont été anéantis. Des deux côtés, activité aérienne animée. Un avton ennemi fut abattu en combat c.erien, un autre fortement endommagé. Les batteries côtières ont cartonné avec succès des torpilleurs ennemis. Au retour, le petit croiseur « Medil'.i >• atteint par plusieurs mines a sombré. 2. Front de Palestine: A la suite d'un combat aérien, un avion anglais a dû atterrir derrière nos lignes, f.cs occupants, deux officiers anglais, ont été faits prisonniers. CONST ANTl N O PLE, 19 janvier Officiel): F rouf, en Palestine: Au nord d'El Vire, l'ennemi s'est approché de nos lignes et a occupé une hauteur au sud-est de Dura, de laquelle nous avions retire rio\ troupes de couverture. Une attaque de notre infanterie a immédiatement eLassé t i nnemt de cette hauteur. Pour ailleurs, eugageyieiïts entre patrouilles seulement. t tour u, i'Miitphrate : Un avion ennemi a atterri; les ■rviatenrs — 2 officiers anglais — ont tti faits prisonniers. Front du Tigre: Un avion ennemi est tombé entre nos mains. BULGARES SOFIA, 19 janvier (Officiel): Front en Macedoine : Dans la vallée supérieure de la Sleombi, nos troupes de reconnaissance ont détruit un poste ennemi et ont ramené du bulm. Dans la boucle de la Caema, un important détachement d'infanterie ennemie a attaqué notre posit'on et a été repoussé par notre feu. Nos détachements ont ensuite pris l'of-'fcnsiVe, maigre la violente résistance de l'ennemi, ont pénétré dans ses tranchées; ils en ont ramené des prisonniers français. Près du Dobi opolje, dans lu région de la M o-glena et sur d'autres points, entre le Vardar et Doiran, canonnade et feu de mitrailleuses concentrique et intermittent. Dans la vallée de la Strouma, notre artiltene a dispersé plusieurs détachements d'' infanterie anglaise. Les awateurs ennemis ont lancé des bombes sur la ville de Demir-Hissar, à proximité de l'hôpital militaire qui portait nettement ses signes distinclifs. Trois habitants ont été blesses. Pas de dégâts d'ordre matériel. Front de la Dobroudscha : Armistice. SOFIA, 20 janvier : Sur les deux rives du lac d'Ochrida, activité d'artillerie un peu plus animée. A l'ouest du lac, nos unités ont exécuté d'importants raids de reconnaissance. Dans La boucle de la Cerna et à l'est du Dob'opolje, feu roulant réitéré d'artillerie. Au sud de Huma, nos détachements d'assaut penettèrent dans les tranchées ennemies et en ramenèrent des prisonniers grecs. Au sud de la Belasitsa, des détachements d'infanterie anglaise qui s'avançaient contre nos avant-postes près de Dolmporci et sur les deux rives du lac de Butkoivo furent pris sous notre teu d'artillerie et dispersés. Front de la Dobroudscha : Armistice. COMMUNIQUES DES AKMEES D£ L'feNTcft FRANÇAIS PARIS, 22 janvier. — Oii-cicl 3 ih. p. m. : Lu Champagne un coup ae main uiiiauiii à l'ouest ue la, ferme cte Navarin n'a aonne aucun résultat. JDans la région d Auberive, nos pa-trouil.os ont ramené ues prisooiaixers. Bien a signaler sur1 lo reste au liont. l'Aiiib, 2-z janv. — Oxîieiei 11 h. p. m. : Un coup de main «iinemi sur uoïs peuis posées au nord ac Bernas a éciicué sous nos luux. De notic coto ni/us avo«is îcu-asi une incursion dans les lignes ennemies à leuesit de la terme Navarin. .Notre détachement a pénétré jusqu'à ia troisième paraueie eiv rt'mie et après avoir opere d!e nomureuses destructions a ramené une dizaine de prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse la lutte d'artillerie s'iest poursuivie assez vvve sut le front de Bezonvaiux-bois ùt Chaume. B-ea à ssgnaier sur le reste du iront. , • ITALIEN' ROME, 21 janvier (Officiel): Hier, grande activité de l'artillerie entre la [srenia et le Piave, où notre feu roulant a été loncentré sur les lignes ennemies; nos adversaires ont aussi concentré le leur sur les nôtres. Au sud du col Capnle, à l'ouest de Setera, sur le Lepre, nous avons fait quelques prisonniers grâce a un peut coup de main. Au nord-est du monte Asoione et en amont du ponte Priula, nos troupes ont dispersé les patrouilles ennemies qui tentaient d'approcher de nos lignes. AKGLA&S LONDRES, 21 janvier (Officiel) ; Au sud de Oraincourt, nous avons repoussé une attaque ennemie. Aujourd'hui à l'aube, nos troupes oui attaqué par surprise les tranchées ennemies \étaolies à l'est d'Hargi-couit; elles ont raïitené des prisonniers. Au nord*ouest d'Y près et dans les environs de Neuve-Chapelle et de Lens, l'artillerie ennemie a été active dans la journée. La nuit a ete calme. Au cours d'engagements entre patrouilles, nous avons fait un certain nombre de prisonniers. LONDRES, 21 janvier (Officiel de l'Amirauté) : Le 20 janvier à l'aube, le « Goeben » et le « Breslau » sont sortis des Dardanelles et ont atiaque des forces navales britanniques au nord d'imbros. Le navire anglais « Raglan » et le <i M. 28 ;>, gravement atteints par la canonnade, ont coulé. Les navires ennemis se sont en-utiie dirigés vers-le sud d'imbros où le « Breslau » a été forcé d'entrer dans un champ de mines britannique; le navire a touché une mine cl a coulé. Le « Goeben » l'a abandonné à son sort et s'est dirigé à pleine vapeur dans la direction des Dardanelles. Des contre-torp'lleurs britanniques ont engagé le combat avec des contre-torpilleurs turcs qui étaient accourus à l'aide du « Breslau » et les ont mis en fuite. A Ventrée des Dardanelles, le « Goeben » a louché une mine à son tour, ce qui a ralenti sa marche et l'a lait donner de la bande de 15° Enfin, le navire a touché la côte occidentale du cap de Nagara, où il est, en ce moment, constamment bombardé par des avions anglais. Nous avons sauvé et fait prisonniers 132 survivants du <( Breslau ». Les noms des survivants du « Raglan » et du u M. 28 » ne sont pas encore connus; jusqu'à présent, on signale ]32 rescapés sur environ 310 hommes. Le « Raglan » appartient à une série de canonnières cuirassées lancées en 1915 et qui jaugent de 4,000 h 5,000 tonnes. Le « M. 28 » ap partient à une strie de petits monitors lancés en 1911 ou 1915 et jaugeant 500 tonnes; ils ont TO hommes à bord. En ce qui concerne le « Breslau » et le « Goeben », ils déplaçaient respectivement 4,550 et 23,000 tonnes et avaient à bord 373 et 1,013 hommes. Dernières Dépêches Mutaticœs dans le haut commandement anglais. Londres, 23 janv. (Havas). — Le général Haig a nommé le général des munitions Sir Robert Lawience en qualité de chef de l'état-major. Le «Temps» écrit que cette nomination ne serait que le prélude de toute une série de mutations dans le commandement suprême anglais. Le départ de Carson. Amsterdam, 22 janv. — Sir Edward Carson, membre démissionnaire du Cabinet de guerre, est parti pour Belfast. Le « Daily Express » cite comme son successeur Sir Walter Long. Londres, 22 janv. (Reuter). — Le départ de Carson ne se rattache pas à des difficultés au sein du Cabinet de guerre. Sa demande de démission a été présentée à l'amiable, Carson voulant laisscî au gouvernement plus de liberté d'action en c? qui concerne les affaires irlandaises. Il convient de faire remarquer à cet égard que récemment des bruits défavorables circulaient aa sujet de l'accord du Home-Rule irlandais. A la Chambre des Communes. Berne, 22 janv. — Au cours de la délibération tenue le 17 janvier à la Chambre dés Communes, concernant les contingents, le député Rogge a déclaré qu'il possédait des informations qu'il ne pouvait communiquer publiquement à la Chambre des Communes. Tout ce qu'il pouvait dire, c'est que si Geddes espère s'en tirer avec 450,000 hommes d'après les nouvelles mesures, ce projet est absolument absurde si l'on connaît exactement la situation, car cela représente à peine une « morsure de puce » et ne rapprochera pas l'Angleterre d'un pouce plus près de la victoire. Le premier ministre pourrait donner à la Chambre des informations très importantes qu'il iéclame. S'il les garde jx>ur lui, il causera à la Chambre et au pays une mésestime imméritée. Le député Smallwood se plaint amèrement du régime de favoritisme .existant dans l'armée anglaise qui permet à de nombreux jeunes gens valides de rester chez eux, tandis que d'autres blessés- plusivurs^fois déjà sont sans cesse renvoyés au front. S'il n'y avait plus de favoritisme et si toutes les classes de la société faisaient des sacrifices égaux, on ne devrait point ciaindre de crise. Un appel m&eonniqr.e à l'économie en Angleterre. La Grande Loge Unie d'Angleterre a envoyé à toutes les loges de son obédience une circulaire les inv.tant à lire à tous les frères, dans la plus prochaine tenue, un r. pport concluant à la nécessité d'observer la plus stricte économie en matière de vivres. Le Oonvent irlandais. Les journaux suisses apprennent que Ja session du Convent irlandais qui aurait dû prendre fin la sesiiaine passée, sera prolongée ae.tfce semaine encore à la demande expresse du gouvemenieat. Autour de l'affaire Cailiaus. L' « Eciair » de Montpellier publie une lettre d'uni correspondant, dont le journal ne veut pas divulguer lo nom, d'après laquelle la mission dont M. Caillaux a été chargé naguère en Argentine, lui avait été confiée, après une intervention pressante, parce que M. Caillaux avait eu oe mois-là un incident avec le général Gaîliéni, qui avait condamné M. Caillaux à trente jours d'arrêts de ligueur.Un duel entre députés français. Paris, 21 janv. — A la suite des incidents qui se sont produits vendredi à la Chambre, M. Pugliesi-Conti a envoyé ses témoins à MM. Mayéras et Longuet. Le service civil en Suisse. On mande de Berne qu'afiir de s'assurer !a main-d'œuvre nécessaire pour l'intcnsifica-tion de la culture agricole et pour l'exécution de travaux de défrichement, le Conseil fédéral a l'intention d'introduire le service civil obligatoire en Suisse. D'après le plan élaboré par le département militaire, tous les Suisses des deux sexes, âgés de 14 à 60 ans, seraient astreints à ce service. Un tribunal italien condamne le gouvernemeBt russe. Lugano, 22 janv. — A la requête de plusieurs banques milanaises, le tribunal de Milan a ordonné la saisis des biens et de la propriété du gouvernemicart révolutionnaire russe, indépendamment d'une somme de deux millions pour dommages-intérêts en retard. Comme le gouvernement révolutionnaire russe n'a pas de représentant reconnu en Italie, la sentence du tribunal a été rendue publique.La pénurie des vivres en Italie. Berne, 22 janv. — M. Crespi, commissaire des vivres en Italie, a ordonné qu'à partir du 1er février, les céréales à pain seraient mélangées à d'autres sortes de céréales, dans la pro--portion de 20 à 30 p. c. En outre à partir du 1er février, 75 kg. de riz à soupe par quintal de blé dur interviendra dans la confection des pâtes. Cette mesure qui sera encore renforcée les mois suivants, s'est imposée par suite des stocks minimes de céréales existant sur les marchés mondiaux. Crespi a introduit également un contrôle de tous les moulins, afin d'empêcher la mouture des céréales à pain, non déclarées au gouvernement. Berne, 22 janv. — La « Peiseveranza » fait remarquer au sujet d'un article d'Orlando, concernant les buts de guerre italiens, qu'on ne possède encore aucune certitude quant au ravitaillement de l'Italie, c'est ce qui résulte du moins de l'attitude silencieuse du commissaire des vivres. On avait espéré que la Conférence des Alliés de Paris, aurait assuré à l'Italie, du pain, du charbon et de l'acier; malheureusement, on n'a rien vu jusqU'ici. La cherté du charbon en Italie. Le » Jourral de Genève » annonce qu'en Italie le charbon se vend actuellement 600 francs la tonne aux usines ,et 1,000 fr. la tonne aux particulers. En Albanie. On mande de Ilome que le prince die Wied so rendra sous peu à Durazzo, avec rinten-ticta dis remonter sur le trône albanais. L'Amérique et la Norvège. Copenhague, 22 janv. — Mercredi aura lieu La dernière réunion de la commission' parlementaire norvégienne pour la politique extérieure, à qui est confiée l'élaboration de 'a réponse à faire à l'offre américaine de conclure une convention économique avec 1a Norvège. Les journaux de Copenhague apprennent que les conditions posées par l'Amérique soat considérées par tous les partis comme inacceptables. Quant àJ,a réponse du gouvernewienst norvégien, on dit qu'elle contiendra une proposition de nature à amener un accord. LES HEGOeiAÏIOHS DE FAIX A BKEST-LIÏOVSK. Lénine à Brest-Litowsk 1 Pétrograd, 22 j.aiv. — La « Pravda » annonce que le Comité exécutif du « Soviet » demande à Lenine de se rendre lui-même à Brest-Litovvsk. L'impression en Bulgarie. Sofia, 20 janv. — Dans tous les milieux on envisage avec confiance la marche des négociations de paix de Brest-Litowsk; même l'opposition est optimiste à ce sujet. La présence d'une délégation bulgare à Pétrograd est considérée généralement comme étant, si pas officiellement, du moins en fait, une représentation diplomatique de la Bulgarie. On est bien impressionné aussi par la disparition forcée des diplomates roumains à Pétrograd. La dissolution de la Constituante russe. Berlin, 22 janv. — Le décret officiel par lequel l'Assemblée Constituante de Pétrograd a été dissoute, est conçu en ces termes : « La Révolution russe a, dès ses débats, placé au premier rang les « Soviets » et les délégués des Ouviiers et des Soldats en tant qu'organisation collective de toutes les classes industrieuses et exploitées, comme seule capable de conduire la lutte de ces classes pour leur libération sociale, politique et économique. Au oours de toute la première période de la Révolution russe, les « Soviets » se sont multipliés, ont grandi et sa sont foi tifiés, après avoir appris par expérience, tout ce qu'avait d'illusoire une entente avec la bourgeoisie et quelle était la lâcheté des formes du Parlement maximalistc-démocratique, en arrivant à cette conclusion pratique que la délivrance des clasres opprimées est impossible uus rompre catégoriquement avec ces formes, attendu que tout accord avec elles ne peut être atteint. La résolution d'octobre constitua une rupture de ce genre, qui amena le transfert de tcus les pouvoirs aux mains des « Soviets ». « L'Assemblée Constituante, qui fut élue d'après les listes dressées avant la révolution d'octobre, était l'expression proportionnelle des anciennes forces politiques, "alors que le parti de l'Union et les Kadets détenaient le pouvoir. A cette époque le peuple, en votant pour les candidats du parti socialiste-révolutionnaire, ne pouvait pas établir la distinction entre les véritables socialistes révolutionnaires, les partisans ds la bourgeoisie et les gauches et les partisans du socialisme. De celte façon, l'Assemblée Constituante, qui apparut comme la plus grande de îa République bourgeoise parlementaire, devait se mettre en travers de la puissance des « Soviets ». Après que ia révolution d'octobre eut donné le pouvoir aux « Soviets », et par les « Soviets » aux ouvrière et aux classes exjiloitées, cile provoqua la résistance des exploiteurs et se manifesta, par l'appui de la résistance, comme le début de la révolution sociale. Les classes travailleuses durent se persuader, par l'expérience, que le vieux parlementarisme bourgeois avait vécu, qu'il n'est pas du tout compatible avec la tâche de la réalisation du socialisme et que ce ne sont pas les organisations générales nationales, mais seulement les organisations de classes (celles des « Soviets ») qui soient capables de vaincre la résistance des classes possédantes et de jeter les bases de la Société socialiste. Tout détachement du pouvoir absolu des « Soviets », en faveur du Parlement bourgeois, de l'Assemblée Constituante, serait un pas fait en arrière et représenterait la banqueroute de toute la révolution d'octobre, des ouvriers et des paysans. « L'Assemblée Constituante inaugurée le 18 janvier, s'est rangée, en raison des circonstances connues de tous, en majorité du côté du parti des socialistes révolutionnaires de droite, du parti de Kerenski, d'Awksentijew et de Tcliei-noff. Il est clair que ce parti se soit refusé à discuter lau3roposition parfaitement claire, ne permettant aucune fausse interprétation de l'organe suprême du pouvoir des «Soviets», de la Commission centrale exécutive des « Soviets », ainsi que le programme, du pouvoir des « Soviets » : la déclaration des droits du peuple travailleur et exploité, et de reconnaître la révolution d'octobre et la puissance des « Soviets ». Par cette attitude, l'Assemblée Constituante a rompu toutes relations entre elle et la République des Soviets. Le détachement de la fraction des 'Maxi-maiistes et des socialistes-révolutionnaires de gauche, qui représentent actuellement la grande majorité et qui jouissent de la confiance des travailleurs et de la majorité dans les « Soviets » de paysans, était inévitable. Le parti de la majorité de l'Assemblée, les révolutionnaires de droite et les Maximalistes mènent une lutte ouverte contre la puissance des « Soviets », en faisant appel à leurs, organes pour les renverser et, objectivement, soutiennent ainsi la résistance des exploiteurs contre le transfert des terres et des fabriques aux mains des ouvriers. Il est clair que le restant de l'Assemblée Constituante, ne peut que servir la contre-révolution en jouant le rôle de couverture dans la lutte de la bourgeoisie pour amener le renversement de la puissance des « Soviets ». C'est pour cela que la Commission centrale exécutive décide de dissoudre l'Assemblée Constituante. » Après la dissolution de la Constituante. Parie, 22 janv. — Un détachement de la Garde rouge a arrêté trois députés- de la' Constituante, à la rédaction de ia « V odja JSJarodna ». La^Constituaute recherche Mme Breehko-sàaja,grand-mère de la révolution, La dictature Lenine. Berne, 22 janv. — Les socialistes-révolution» naires ont décidé, de ne pas provoquer de révoltes ouvertes et de ne pas s'opposer à une dictature Lenine. Lors des récents combats dans les rues, il y eu 120 victimes dont 20 morts. La Garde rouge et les matelots de Lenine sont maîtres de la situation à Pétrograd. Le trafic germano-russe. De Berlin: Dans les cercles commerciaux, or* affirme que le travail d'organisation pour la reprise de® relations commerciales avec 'a Bussie, est à peu près terminé. La Finlande et la Russie. Haparanda, 22 janv. — M. Svinhufvad a déclaré au cour;: d'une entrevue avec xm collaborateur du « Bjetch » que ia i'mlancie no fera jamais partie d'une république fédéra^-tive russe. Tous les bruits :ncernant une union fédérative entre la Finlande et l'Es-thonie, sont dénués de fondement. Une Convention nationale en Kussie. Pétrograd, 22 janv. — Lénine a déclaré que la Constituante a été remplacée par une Convention nationale, qui serait nommée par le Congrès dés Soviets russes. Le désordre en Kussi®. D'Odessa au « Times » : Dans la commune -me. de Novo Arkhangelsk la populace a pénétré dai-® les caves cl'ime distillerie; après s'être livrée au pillage, la fo-ule a mis le feu à !a distillerie; 20 personnes ivres ont perdu ia vie dans les flammes. Les sans-travail à Moscou. Dans la région industrielle de Moscou, £6 établissements textiles occupant 136,000 ouvriers, ert 22 ateliers métallurgiques occupant ensemble 120,000 ouvriers, ont fermé leurs portes. Plus de 250,000 ouvriers sont actuellement «ans travail. A bref délai, d'autres- industrie.^ occupant ensemble 108,000 ouvriers, devront fermer à leur tour-. Les frais d'ent-retien des réfugiés italiens. Les frais résultant pour le gouverw ::-**i-t, _ _ » de l'aide donnée aux réfugiés italiens des territoires occupés, s'élèvent à 25 millions de lires par mois. Symptômes de nouvelles luttes à Pétrograd. De Stockholm : Le Conseil t. s Commissaires du peuple à Pétrograd a publié une proclamation dans laquelle il se retourne contre la menaçante agitation qui règne dans la capitale, où les bolehévi'stes ne disposent plus en ce moment de forces suffisantes. On croit que les régiments casernes à Pétrograd r.e suivront plus aveuglement les Boichévistes, et que s'il devait se produire une nouvelle guerre civile, ils se déclareraient neutres. Les boichévisles prennent des mesures de précaution; ils concentrent des matelots et des troupes finlandaises qui leur sont dévouées et renferment les effectifs de tirailleurs lettons. L'accentuation de la crise des vivres rend la situation encore plus grave. Assassinés à l'hôpital. New-Yorlt, 22 janv. — De Pétrograd à l'u Associated Ptess » : Les anciens ministres du Cabinet Kerenski, Tschingareff et Koko.nschkine, ont été assassinés la nuit dernière dans leur lit, à l'hôpital de la marine, où ils avaient été transférés de la forteresse Pierre et Paul, pour motifs de santé. Une douzaine d'hommes armés pénétrèrent dans l'hôpital, se firent indiquer le j. lits des ministres et déchargèrent ensuite 6 coups de feu sur Tschingareff et 2 sur Rokonschkine. Tous deux furent tués. Les meurtriers quittèrent ensuite l'hôpital. Une autre tentative de meurtre a eu lieu hier sur la personne du commissaire bolschcviste des élections, Urizsky. La balle lui passa à côté de l'oreille. Un mauvais moyen de défense contre les sôus-maxms. Berlin, 23 janv. — Il ne se passe pas de jour sans que l'on annonce des torpillages au sein de convois, encore qu'ils soient fortement protégés. On constate même que plusieurs vapeurs sont torpillés au sein d'un même convoi, alors que précédemment un vapeur du convoi tout au plus tombait la plupart du temps victime de l'attaque. Cette marche ascendante de nos succès démontre que le système des convois ne constitue pas le moyen de défense infaillible tant souhaité par nos adversaires. « Alors même que nous n'avons perdu aucun navire, écrit le «Journal of Commerce» dans son numéro du 27 décembre, consacré aux constructions navales, les convois représentent une perte de tonnage, car avant qu'une escadre marchande, s'élevant parfois à 20 navires, "se soit rassemblée en un point de jonction commun et ait accompli sa traversée de retour, il se passe uin temps considérable qui est perdu inutilement. La rapidité des navires les plus lents donnent la mesure de tout le convoi. Dans les ports, il se produit-de nouveaux retards, les transports qui ne peuvent être déchargés immédiatement faute d'installations de charment attendent I leur tour. Le ministre français du ravitaillement, Beret, a estimé le 18 décembre, en séance du Sénat, la diminution des possibilités de transport par des convois à 20 p. c. et M. S. Allen, président de la « Compagnie kliédiviale de vapeurs postaux» écrit dans le «Times» du 22 dé-cembre que la nécessité de naviguer au sein d'escortes exige le double de temps d'une traversée ordinaire. -m 5rû® année. - fs° 1191 - Ed. S H1Y rFNTIMFQ Jeudi 24 Janvier 1S18

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