Le bruxellois: journal quotidien indépendant

671 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 25 Januar. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s46h12x268/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Le Bruxellois DIX CENTIMES JOUÜTNAIv QIIOTlDlEISr IIVDBPBHD ANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements so-t re^us exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les r£c1amations cónceniant les abonnernents doivent être adiessées exclusivetnent au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois ' l mois 1 mois • Fr. 9.CO Fr 6.00 Fr. 3,GO TIRAGE s 125.Ü0O par jour ANNONCES Faits divers et Echos LaHgne.fr. 5 00 Nécrologie 3 CO Annontes commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande Hgne. 2 00 Rédacteur en chef : Rf.nê ARMAND Rédaction, Administration, Publiciti?, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de Ia Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Vers la Conciliation Les dermeis discours du president u ïison — 5 janvier 1918 — et du premier ministre anglais Lloyd George. — 6 janvier 1918 — ont dans leur forme, léihöignë d'une modération re-lative que certains attribuent a la crainte des soU's-marins allehia ds... Quoi qu'il t*n soit, les esprits iinpar-tiaux et pondA'és appraudiraient volontiers a ces velléités de comiliation et de justice envers 1'Allemagne, si les documents en question ne contenaient, d'autre pan, des exigencès tout a fait inacceptableï pour 1'adversaire. Je ne ré-clamerai pas pour celui-ci la situation de victorieuss, eafcore bien que ce pomt de vue ne puisse ètre totalernent omis, mais, au nom de la stricte justice scule, il faat reconnaitre que des exagérations évidentes gatent ce qu'il peut y avoir de bon et de prat.que dans les vues de MM. ■ Wilson et Lloyd George. On doit se félieiter d'abord que ces hommes d'Etat, modifiant fortement leur ton - jusqti'ici injurieux et baiaemfei^t démagogique, nous épar-gnent, plus encoie.qu'a 1'Allemagne, les insul-tes et les gros-piets de « barbares, bandits, des-potes, t-yrans >>, etc., etc-., dont leurs précédentes 1 déclarations faisaient une si copieuse consom-mation. Puisse eet exemple servir i nos pointus, patnotards et chauvinistes, les remettre en leur séns rassis et par la leur permettre de ju'ger plus" équitablement de la situation. Mieux encore, la pieinière condition entre adversaires pour s'eh-tendre n'est-ce pas la politesse et a tout le moins tne suffisante possession de soi pour éviter les gros mots, les suspicions aveugles et irritantes? Voila ce qui a fait le plus défaut dans cette guer-re des peuples, du cóté de 1'Entente. Bien cou-pables donc fürent ceux qu excitèrent 'ainsi les " passións èu.fl'fcurênt la fermeté ni d'ésprit ui de cceur dé remontor ie courant. Lloyd George se défend d'abord d'övoir jamais voU-lu la destruction ni de 1'Allem, ghe, ni de 1'Autriche. « L'Allenia.gne, dit-il, a une gr. n-' de situation dans le monde; il n'éntre- iïi cfans' nos désirs, ni' dans nos vues "de mettre en q'ues-tioïi pout'f.aVehir. -daté situation. » Eneörè'urïe t utile legon a ces i'orcenés qui poursui'vent de leür hame et de • Leurs men'aces tout ce qui est al-Bü'and et se croiént par la d'autant plus'hum. ins et p-atriotes! Lloyd George prévoi't aussi 1'éta-blissement d'un organisme international eri vue de lioiiter les aimements et de diminuer lés risques de guerre. Malheureusement, a' cóté de la restaufatiorS compléte de la Belgique et de soit i-ridemnisatijn, 1-2 premier ministre anglais émet la prétention d'enlever jl'Alsace-Lorraine a. 1'Allemagne,' Ja Jd.gsopota.ïriie^'la P Jestine et la Syrië la Tur-quiej'^'nfin & '1'Autriche diverses provirices en a.v.èur dê' l-Italii^-et'dö la RbtfifSanfè! Ce''qu'il'-y* a- d'étrange én ces' préteniïofls et ce qui empê-che Ie mieux disjKisé de croire a la sincërité de Lloyd George et de ses Alliés, c'est qu'en tout cela jamais il n'est question des naiionalités, gtbjilguées par 1'Entente : Irlande, Transvaal, Orange, Egypt'e, In des, etc:, par 1'Angletêrrë; Algérie, Maroc, 1'onkin, M'adagascar, etc., par la France; Cuba et Philippines, etiievées a 1'fc's-pagne, provinCes enlevées au MèSaque, par les" Etats-Unis; Tripolitaine, conquise par rïtal'ie. C'est seulement au détriment de 1'Allem'agne,' de 1'Autriche, de la Turquie, qu'il faudrait ap-I>liquer strrctement- ie principe des nationalitês, si-impratifcaWe et injuste que cela dut étre par-fois. Ainsi, toujcruis deux i>oids'et deux mesures; trop exiger d'aunui et rien de soi-même. La prétention d'enlever a la Turquie la Méso-potamie et 1'Arabie laisse particulièremerlt Sup-poser que- l-'Angleteire a des vues d'agrandisse"-ooent colonial de ce cóté. Et cornment qualifier les réserves faites concemant la resthut^on de *s^o1<^jes'a^l'fAlïenia|ifef!; Alors' ïjlïe1 IcI^graVi^J ! pays et §a fqrte r4oe, venus, tardiYem^nt au par-tage.du monde, ont des droits tout spécjaux a faire valoir dans ce domaine? Les Francais qui ne suffisent pas a peupler leur propre teirit ire, nc- se sónt-ils- pas ad ju gé des possessions colo-niales' démesurées"? Et quels ens de rage, lors--que, il y a quelqués années, l'Allemagne réclama jsa part du. Maroc et que le président du Conseil des ministjes d'alors, M. Caiilaux — aujour-d'hui l'.accusé de trahison ct le prisonnier de Ciemenceau — ciut sage de céder a 1'Allemagne une partie de 1'immense Congo frangais! •Le 9-jaawier 1918, le président Wilson pro-posait .a son tour, dans un message au Sénats cjuelqu«s condilions do. paix sages et modéréeS; Même. des voix-aliemandes l'ont reconnu. C'est ainsi qu'il tepouswt toutc lytte économique con-tte l'Allema^ne aptès ia- guerre, se déclarait «jppos^ aux traités seciets entre <Jes groupe,? .d'états, .proposait le désarmement généial, etc., ejtc., etc.,. Excellente aussi la stijpulation en.fa-. yeu£ des populations indigènes, si souvent pres-svrées, des colonies européen.nes.. Wilson ^isait( ^neqre . « L.e uionde entier seia d'accord pour Cfue la Belgique doive être évacuée et rétablie sans la moindie. restriction de la souveraineté dont el je joui'saait avec les auires nations libres, Cet „acte, plus cjue tout autre, tontribucra a ré-ta'olir chez les peuples la "confianré dans les cori-ventiön's qu'ils ont posées ftour régler leurs relations mutuelles. Sans cetté reparation sacr<fe, toute Ia strurture ïntéricurê ct 1'efflCacité du dróit cTes g.ens séiaienf mises en danger a 'toüt jaitiaisT iV '• Ces' 'déclarations jüstés en soi so'ri't devenueS 'tóhafës *£ force d'iriutilité. 'Est-Ve qu'én a-out 1914, I'e cliancelier Bèthniann-Hollweg n'a pas ('éclaré de son propre mouvement que «forcé jytxï ia'nëéessité qui n'a pas de loi, a passer par ;■<• 'territoirb beige, 1'Allemagne- reparerait a-iissi-fbt 'qufe''possible ï )>• Fourquoi 1'Entente s'ést-'elle tóhifwéfe a'parler de la mauVaise -fói' alleman de', , ■k g-énï-ri'iiser-Ce "tót isolé d'un manqnement aüx tïaités, qüe t-ant d'aotres peuplés ont a. se reprd-Hïer? PöUrquoi= tant d'injures et de menaces a rAÏfemagne? Pourqdói, en décembre 191 ïi, la Ifieigiqüe n'acrepta t-elle pas fe ra'meau d'ofi-''v'ér qué 1'aÖVer^'aif-e in volontaire lui tendait iómrttè a roiis le's1' autVes4bellig?'rai5ts ?' II y"a peu " > ' df semaines encore, le secrétaire d'Etat alle-raand aux affaires t'trangtre=, M. von kuhl-mann ne déclarait-il pas q e Ia ciucstion beige ne formait pas un einpcchetnem a la paix, et le conite Czernin, ministre des affaiies etrangères d'Autriche conlérait, en la icpienant. une noa-vclle autorité a cette décla-tation. Mais voila, a\ec autant d enfantillage que de hame, les Violents n'ont cessé dans la ptesso, les conversa-tions, les paricments de r Hier, d insultei la ba -nc foi de 1'Allemagae. Ainsi, i'occaskn de la p i\ russe fut a son tour omise pour une p_ix générale. Et alors, en toute franchise, on peut se deinan-d<-r si le dr.,it beige demeure tout er.tier, surtoat a partir de décembre 1910, date ciu refus par la Belgique et' pa^ 1 Entente de négociafcl.'Miais sv.rtout n'est-il pas exorb.tant de mettre, avec le président Wilson, la Kussie, la France, 1'Italie, la Serb.e, la Rourname, etc., sur le mème pied que la Belgique, d'exiger de 1'Allemagne non seulement qu'eile évacué toutes les partiesoccu-pées de ces pays, rnais tncoie qu'eile les réttiblis-se'eü leur état primilif? Comme si 1'on ne se trouvait pas ici devanv des faits légit.mes de gueiie, comme si tous ces pays n avaient pas été les agresseurs, enveis les Centraux! Bien plus, le président Wilson et Lloyd George exi-gent que 1'Allemagne cede a la France 1'Al-sace-Lorraine, a ia Pologne certames provinces a pöpula'tvon mixte germano-polonaise. Mème exigence envers 1'Autriche qui devran céder a 1'Italie, le sud du Tyrol et Trieste, cela après que 1'Kalle, refusant les conces.-=ions aatri. hiennes, a attaqué traitreusement les Centraux, a qui 1'u-nissait une all.ance de trente ans.- M. Wilson se montre plus juste, en souhaitant seulement i'au-tcmoinie a i'intérieur de 1'Autriche pour cert..i-nes nationalitês non ailemandes et en formuL.nt le même voeu par rapport a la Turquie. -Si toutes -les • propositions du président des Etats-L'nis-étaient marquées au coin de la même équi-té et ei par- desstrs • tout il n'avait pas commis 1'injustice {'riante de partir en guerre eontre- ces Eïats, .justetüent -les-plus disposés toujour$<& la c(>ncpliationi,en ce cas,- ,1a rnalheureuse Europe .trouveraü clvlivrée déja des horreurs de oet-tS' longue guerre et jouirait depujs longtemps d'une paix, f.mcère et générale. Bien timides danc apjjaraisseat les efforts d'un I.loyd George et d'un Wilson pour -ètre moins injustes envers 1'adversaire, .surtout quand on voit le préjidept des Etats Unis chereher .de nouveaij a distinguer entre le peuple allemand et Sf<n gou vernement et <t{i;rmer que celui-ci a poar but réel de n'abandan-ner m ni un p<jucs de ter-rain, ni mie. yille, ni une .position avantageuse » ds- tout le. tertitcire russe occupé par les~ années, ailemandes. Or, si .LAlleina^m; émet eert. iaes p-étêntions justifiées sur la Courlande et la Li-Uiii.ajaie^ ne ..se mon^re-telle pomt, .d'autre part, ptête a.évacuer les mill'ers de kilomètres carrés, qu'eile détient eq Russie, pour ne ïièn dire de 1'ouest qyi nous intéresse particulièrejjient 1 Ne convient-il. pas de tenir conipte d'un 1-ait comme ce I'autre? A plus de justice, et disonï même de bienveillance, i'ceuvre de la conciljation internationale ne pourrait que gagner. M. Wilson sein-bl<; ti mal informé des clioses et des ïfómnies d'Alleinagne que, fidèl^a la doctrine de Mon-ïoë, il eüt m.eux fait sans doute de s'en tenir a FAméricjue. ct de ne. point se mêler des affaires de l'Europe. Mais puiaque inimixt-on, il y a, « ce scrait d'un grand avantage ix»ur la fin de la guerre mondiale et pour la conclusion de la paix, dit le profes'seur Hans Delbrüch, si les Etats-Ünis se faisa.e..t une pluè juste idéé de Fhis-toirè et de la 'situation de 1'Alsace-Lorraine. » Ces provinces, contraireüient a Ce que sembïe croire M. Wiison, n'aspirent pas a redevenir frangaises; elies ne' sont pas non- plus sous la dominatiéi) de la Pru3së,. mais jouissent d'une Uirgte<autoa«iMJe aitisi que les. adiverses parties kSmandi >®r tosttl afifarit- :que les- diverSes liarties-des Etats-Unis, Soubaitons pour la conciliatio-n internationale que quelquts autres erreurs du mème getn'e au - préjudice non moins des adversaires de 1 Allemagne que de celie-ci, dispa-raissent par un effort de justice, de véTité et ü'hurcianitié. Humanusv LA GUERRE ALLE&-SAMÖS BERL1\, 24 janvier ('O ff iet el), hiidi ï'üé..(ue ue ia gueiie de FOnest. G-roupe d armee du ield-marécliai général princo liérJtier Kuppiecht de Bavière ; G-rotipe d'armée da prince imrérial allemand : ■ ■Pas a'éiié:ueni-cii;s--spécaux. Vafitien de reeon-uaasatMf muaiee- *<e uotre infanterie <j rap potte des prisü-nuicvs: en. beaucoup- d'eitdroüs dn front* Ana miïfrie ree Boe-m^'u-Stadeiij si,t. mitraillett-se&-QhttUte cupturées. - ■ , . ■ £fló«u- de ia giterre h ï'Est. . Jtteii de (iouveau. . roar <ïn Mac^doiEe, . Dans ctrai/iis secteyut, nctjou f artillerie. Sjid-óiiest i.u i'ic de Doiran, une agression. <>u-glaise a èthoue. 5?ao ^. <4. de la jnierro italiea La sit a'ïon ne j'est pas modifiée. VhftLJy, 2-3 jtiHvur' < O ff Hiel'): Le gét/éral-feld-niaréchal von Hindenburg -et le général z-ou Ludendoril, premier quattier-mai-tre général .sont renlrés au grand q;rartier-genê-'fd le 23 janvier, cru soir. BEkLLN, 2:i jam ter (Of jiciel): Le dernier alinea au .communiqué ofjiciel de her.l'ai ,relal;/ d La 'tiavale livrée dans ■es L aidanelieï dctl et/e recliflé comme snit: , — Le croiseur « Sultan Javus Sehm » ,j touche fond en cv. trant dans les Dardanelles, dans le Detroit, firis ,<e Nagara. il n'a pas été mts d la cöte, comme ie pretend une information o f'cieUt aiigl/ti'sé. s> ;V. B. : li rësutieiaii ue èeïte information que ie «e Coeben » tt'vyaiU qtte iégèrement touché fond n'est pas perdu. (.'V. d. I. li.) BERLLVj 23 janvier (Ctjiciel du s ir) : Rien de nouveau nes tkeatres de la guerre. Sur mer: BERLIN, 2-4 ja:.vi,r (OlJiciel); isioitveaiix succes sqtts-Moruts sur le theatre ue ta giur.e st'pter.V onaL; 18,000 tonnes de ]d ge bn.te La plupait aes navireSj lourdement charges, „t,l tté conus dans La Manche en d.epit ue )orics mesures ..£ƒ nsit'es enneviies de tout genre. L. ..n des navtr'es uclruils qui jut torpitte hars d un convoi prolege par de nombreuses jor-cti de combat navules aansila Manche orientale, éiait iilon touie ptooabiiitè un va peur-transport charge de materiel ae gucrie. VlEi\i\E, 23 janvier (Óifictel): i>ur les niux mes de la tJrtnta, Vartillerie a .te plus act'Ve que eej aejmers jours. 'JfUECS CQftSTANTlPi'ÖPLE, 22 janvier. Front de Paustine : Pas a' evcnements particulier s. Front iie Mesopotamie: Des avateurs enne-ihts tyit tilaque Ktjtt. Un avtoti enuani a■ ete abattu pat notre feu ae défeme. Les occupants sont n.or.s, 1'appareU t.sl briile. En gutse ae represailles, nos aiiateuts ont attaque .tvec succes un iuinp eniiemt fes-de Aogrischi/tt. Une patrouille ae cavalerie ennemte a été fatte pri s. nniere. L'azion auglais, signalé h.er ,,omrue anéanti, a eté abattu par le lieuteuaul rt-.,:acew bchubert. SOFIA, 21 janvier: Front en Macedonië; En divers endroits dl' front, uotammeut a 1'ouest, depuis le !ai de Ircsfa c.ti nerd ,.e B'ioha tt a l'est dü Virdf.tr, eanonu'iie ammet el jeu de minés partiel. Pi'è* uti nliage d*Altschak Malde d Fouest dn Vd' . aar, 'co-ihbats- de 'patrouilles,' a-1'occasion des ' qdels Hous 'avons jdtt' prisffiittiers *des Fv<H>(a;s. riord est du lac de Dot/air et d ta St'Oitma nYJetieure, ïlotts 'Wvon's dispersé par - nolre' ]cu' dv -fort s patrotfutles anglaises. Fr^nt de la üobrou-scha: Armistice. C-0?t3>V3UN3ayE5 r D2S AR«\1E£S Dg. L'ciMTE^TE francais .PABIS, 23 jan-vier. — Otaci^l. 3 h. p. ni.: En Bclgiquo a ia, faveur d'.iio iniporta.iit coup de ma.m que 1'eiiiiicmi a\<rtT*ia,t ^'S'éeCdfil' t. lui bombardewat intcnsè, il fi pu preadxe. prnd k i'eqt die ^ïeupoi-t-Vrile , daas uu élement avancé dte notre prerri ère ligiie. Viv-ea aotions d'artillerie dans la ligne d>r^oeQurt. JSuit cahiie. sur le reste du front. PABiS, 23 janvieè. ^— Officiel 11 h. p. m.: En BeJigique oanoiuiad-e daas le sccteur ae Nkuport en a été ehassée russitöt. Sur ia néU'é, oo xnatiii- nos ligruca è> l'est oe Niciuport, en a été ehaissé aussitót. Sur la r.ve dreite d,e La Meu.se, lutte d'artillerie rs-sez activa dans le sect.eur de la Cöte 34 el sur le front du bois d-e Ciutunue. Sur oe der-nier point u-n coup de mam emiemi consécuUt ' è, un vif bo-robai'dcment a éck-oué -swus nos feux. Jo-ua'née- eal'me.*'pari.out ailleurs. ital1en ROME, 22 janvier : Dans ui régtoit de 'iures et Zugna (vallée dé Lagaritia) entre ia Brenta et la pe'nte occidentale du moot Grappa, ainsi qu'au piave ntoyeii, ac-ttons d'artillerie iiives et pa stdntes. » .4 1'ouest de Marco (riv'e "gauche de VAdige), '■ ••• t'. b . -i"i ' • -• ■ _ (V 't li ft i '■< * j ■ ■ » » de i 4t vu: den unis ne reconnaissance ennemts out été repoussés par notre feu. Au hord de Fagd're, des détachenients semblabUs ficrent repousses par nes pat'out les. Sur te PasubiOj nous av'óns opposé i vet wil succes 'briïlant des contre-nüne's aux iraiau.i d'appi o .imation 'de Vadvcr'sa'.re. ANGLAIJj LON 1'jRES, 22 janvier: ' ' Des tentalives de coups de tnaiu par Veiinemt ont éc-houè la «uit paisée d l'est d'Ypres. Pas d'autres éiéitemerits a signaler sur tout le front Lu niiit passée, nous avons capturé deux mitrail-leusés au cours 'd une rencontre de patrouilles a l'est d'Fpres. Au cours d'un coup de main que I citnemi a entrepris ie niatin contré un de nos pdstei au sud de St-Qiteniin, deux de nos koui-mes ont disparu. IJ artillerie allemande a déploye . quelqr.e 'activiiè aujóuri'hui au front de Cam-btai.mant—— Dtroieres Dépêches Pourparlers entre les Alliés. • Paris, 23 janv. ÏHavas). — Du «Temps»; II esl proVajble que des pourparlers auront lieu & „Fans entre Ciemènceau, Lloyd George et Orlari-1 do? lor'sque celui ei passera par la France pour rctourncr en Italië. II n'est donc pas quest'o'n de convqqüer pr<icli.iinement une .conféience générale des Alliés. Tioüb.ef, awti-beluqueia en France. Berlin, 23 janv. — Des émeutes révolution-naires ont eu heu & Lyon et a St-Etienne, le.1.6 janvier. II t'aut tionver leur origine dans les émeutes ouvrlères, qui ont bientót revêtu un ca-lactère iwbtique. Les émeutiers ont parcouru la ville en ïéclamant la paix. A Lyon des collisions sangiantes ont eu lieu dans les rues. La foule a exijjé des vivre; meilleur marché. A St Etienne les magasins ont éié pillés. oü gendarmes ont dö ètre- expediés a Lyon. Les sociaü&fces rutses 'et M. Barrès. Pa.tis, -23 jauv. — De nombieux sociaiistes j^is^es, fcéjournaail, en , Frai.oe, onb demauidé au prósideiifc d-e ia (Jbam-br-e fran^anee la sus-pwisiccii. de i'wftiHUWitó pai leiueiitiiiie ■ de M- Mauriee Barrès, rédacteur a 1' » Echo de Paris », conti* qui piainte a été dépo-sée da chef d'outrages a, Tiotzky et aux s- eialisfea rusises. La politique d'alimentation en Angleterre. Londres, *23 jaJiv. — Le controleur dea v i-vies anglais a pris de nouv-elies meisures rés-trictivés en ce qui concern© la eomomimtion , de la viande, du pain, du sucre et de l-a»jrais-se. Des jours sare viande ont été irnpoi.sés aux hötifcls et aux restaurants. On n'y pourra pas servir de viande les mardis et veuidredis; en provittoe, les jours saina viandie ent été fixós aux mereredis et vendrodis. La R. P. eu Angleterre. Londres, 23 janv. — La Chambre des Lords a adopté par 132 voix contre 42 la rnotion ad0'i-tionnelle en faveut de la réforme électoiale pré-conisant 1'intruduction de la représentation pro-poitionnelle.Le gouvernement anglais et la révoiution russe. La « Morning-Post. n annonce quo luridi après-midi, to,us les ministres ang'lais se :ant eonstitués en co-rseil extraordinaire de la couronre, potu- pi'cndi-e poeitioin vis-a-viS des événeniems dfë, Pétrcgrad, qui ont lésé les droits -de ressorüssants anglais. tin coiig.è.: de tyndieaiiste^ francais deitndu. 'i L'Humanité » aiuionèe cjue. Ja réunion <,e 1'Union des syudïcats fiangais, qui devait se tenir le ^ö, a Lyon, a été déi'emdue par le président du Cofüfiil. Le « Petit Jouruai ». appreiwt que cette interdietion a été iancée a ia suite de saisie dans ctraimea imprinie-rtes parisieniies, de pa-mphlete visa.nt a faire proelanier la grève génerale, , pc ur 1'oi-eer le gouveri .emen-t a faire la paix. Les restrictiOEs alimentaires aux Etats-Unis. Wasiiingion," 23"janv.— Le controleur des vi* vies a ia-iicé un appel a toutes èes ianiilles, uu iil aruioueé 1'mstituüon d'un jour sans viande par semairi®. Deux jours par semainé, on ne ppui-ra pas consomnier d'aliments è, *base dé farine • de iriême la consoni'nation dé la viande de porc sera défenctue deux jours par se-niaine.I . , La dieet te de eharbcn en Amérique. Wa3.b'Qgtan, 23 janvier. — La régienienta-tion de .la con.sömnvatkm du eiiarbqn a eauié uil grand méeositeait«-ment dans la pïesse anié-ricak/e ainsi que parmi la. poptüation et le monde des affaires. Le ^ JMew-York Wca-id éerit eraa''au«rce que cette ïéglementafcion ost le plus -grand nia'heu-r qui puis&e. arriver aux ■ Américains'. C'est teut comme si 1'on donn'ait ■ 1'ordre f\. 1'amiée aniéricaine de ne pas tr'rer un coup de feu sur le champ de bafaille, afin d'écoiiomiser des muriüous. La dliüculté des ccnimunicatións a Milan. Le i< Popoio d'Itaiia » aiir.onee que le ser-| vioo des voitureis de plaee a dfi être arrëfé a Milan, a raison de 1a disette d'avoiaie. Le service des traniways est insuffisant & eause du 'nianque de courant électnque. 11 n'y a pas de benzine pour les automobiles. Leü difficultés du ravitaiilement en Suifse. Les " Baseler ^aehriehtersi >> 'i„ppi-entiït d'Aniéri'que qü'ét'aaït donné les difficultés que la Suisse éprouvë a faire opérer des transport® par la France et 1'Angleterré, rAméri-que s est déciarée prête a ïepreiidre ' une partie du blé a«heté par la Suisse en Argen-tine. La erisc d1?! fransports al'fee't.e égale-meiit Fai-rivag'è dés matières premières. Üi elle coniiiluait, il faudiait ■i'attendre a t'ar-lét d'un g*«iid nOm'bre d'mdus'triés su'sses. f •»*4 *•■* <■- - * ' i • ■ »-i >J- ƒ' ' i - ^ ' ' La situatiën ea Finiaride. Haparaj tda, 23 janv. — Daws la miit dm aS, tin eonibat a- eu lieu k Tornea tfliirö un grou-pe de Einaois armé» et un dét-achenient de soklats i'tisses; 8 y a eu plusieiirs- blessés.- A Helsingfors -la Garde rouge óccupe le palais du gouvenieur général; h Abö elle s'e<st"enn parée do 1'éeo'e de navigation. La Suède et la Litlmanls. Stockholm, 23 janv. — La soeiéié suétlo^se • t!'agrieuiHire a sellicité du gouvemeineint 1'au-torisation d'expoi tt r, après la coneltision ue la paix, 3,000 têtes de bétail d.rstinées aux trois piovintes fihuanienues, de Kovno, Wilna et Grotlnö. Le roi a refüsé' cette autoissii tion. A Ja veille de la contre-ïévolution en Kuisie. De Copenbague: On mande «"Hap;- .da que le Comité de Salut public de la eapitafe a> publié -un manifeste, dans lequel il est dit que dans leur lutte contre le gouvernement, tous les eoiitre-révohnionnaires se sont alliéi pour laetfcre >teurs projets- a exéetiFon a date du" 18 janvier (vieux style). Oni a cob-staté . que S-. cjienko, Savin-koff et' ICf i en•-k:, venant de Péirograd, se sfont mis k -kv têt« «ia mouvement contre-révolut'ioimiaire- dans le territoir© du Boo-. Le mouveinei t serait sou-teti-'-paj* les banquiers-et les sfééutateitrs de Moseou. L'e ■ gom eulemé.nt a conoentré a Pétrograd 20,000 matelots d Hefeiiigfois et <le Cranstadt. La guerre sous-maiine. Les aventures du héïos de 1' «"ïsmden ». • La Haye, 23-janv. — Le capitaine de frégate von Muller, interne ici, est 1'objet d'un intérêt aussi curieux qu'aimable de la part de la popa-lation hollandaise. Sa longue et nruugre silhouet-te- est facilemei t reconnaissable a. la suite . des ; nrmbreux clic-bés piis lors du déb.uqueinent des, prisonmers d'échange. 11 répugne un peu it son naturel réservé d'attnei ainsi involöntairement 1 attention sur lui et il a été extrêinement diffi-tile aux reporters d'obtenir de lui quekjues brè-1 ves oommunicatiOns. Interrogé tout d'alx>rd au' sujet de ses uav.ersées k bord de 1'« Emden », von Muller-idétlara que ce-lui avait été une gran- I de joie loisque son chef d'escadre, le comte ( Spée, avait au cours d'une entrevue dans une J ar,se tranquille du Pacifique, exaueé sa demaride d'être envoyé a bord de son navire pour prendre part a la croisière c'.e guerre dans 1'Océan Indien. II se tefusa a déclarer quoique ce fut .au sujet des entreprises de 1'« Emden » en se ba-sant sür ce fait qu'ii était en train de rédiger un -rapport détail lé a ce sujet II consentit pourt.mt a affirmer que le combat avec le croiseur anglais «Sydney» n'avait pas dure aussi longtemps que 1'opinion publique 1'avait cru, la supériorité nu-raénque d'artillerie du navire anglais, protégé en outre par des cuirassés aüxiliaires, avait été trop grande pour cela. En outre, 1'absence du détachement de débarquement de 45 hommes et de leurs officiers s'était fait sentir d'une fagon cxtraordinaiiement défavorable Jor^ du tran-port des munitions. Ce iui avait été une décision pé-nible de devoir abandonner son navire réduit a 1'état d'épa\e par le tir ennemi, mais il né lui r?stait rien d'autre a faire, après que tous les : canons fussent devéisus inutilisables et qu'iL fut i'npossible de'iecou-iir a des torpilles. Le lieute-nsnt-capitaine dit avou eu a se plaindre sous plus d'un ïapport du traitement que lui infligè-lent les ^Anglais, en, sa qualité de prisonnier^ notamment de la fa<,\on dont il avait été trans-l»rté de 1'Ue de Malte a Colombo. Les Anglais qtli 'avaient pouitant eux-mémes loué la conduite chevaleresque du commandant de 1 <i Emden' i> se conduisirent a son égard d'une mamère inouïe, lors de son transport en Angleterre, a bord du vaisseau de ligne « London ». Le 'lieuteaant-eapitaiiie von Miiller est d'ail-leurs d avis, que le tiaitement infligé h nos pri-sonniers pai les Anglais,n'est pas en général aassi chevaleresque qu'on se ölalt a le croire en Aller magne. 11 a ressenti également une lmpression pénible des tentatives f.aites par les Anglais pour faire de leurs soiris et de leur hospitalité, une atfaare. ici il met en pause en tout premier lieu les sous-officiers commandant le camp qui. favo-risaient ceitains prisonniers dans les cantines, cfc... II a tenté de s'enfuir malgré qu'il eut con-ïiaissanee de son transfert et de son internefnent iïamüjents, car il brüiait du désir de regagper sa' patrie qu'il-voulait de nouveau servir les-ar. mes a la mam. Les cha-nces de succès de cette fuite ne lui paraissaient, ainsi qu'Jt ses camara-dês, d'ailleurs- pas-- 5i minimes. Son intention était de quitter -la cöte anglaise ii bord d'un voi-lier. Sa tentative de fuite avait été essentiejle-ment retardée par suite du retard apporté A la oonfection d'un tunnel long de 30 nrètres, par-tant du camp et qui n'aurait été prêt qu'au dé^ut d'aout ou fin-septenibr-e. .Le capitame de frégate von Muller se montre eachariié '!<■ !a brillante --ituation n-ilifaiae des Puissances Centrales. II n'a d'ailleurs jamais douté de la victoire de 1'Allemagne. II est surtout caractéristique pour la situation militaire que 1'Angleterre concentre tous ses espoirs en vue d'éviter une défaite des AUiés, sur les difficultés politiques intérieures en Allemagne et en Aurriche. » Evénc-ments sur mer: On mand© de Batavia, a la date du 14, qu'un navire do guerre, qui stmble être lo croiseur japomais » Kusagua ».,a touché fond,au nord-oucst d-e 1'ile de Pan ka. Le croiseur a> essayé de se renfloiier par ses propreB moyens. ———-T ' > DÉPÊCHES (Heproduitts ue l'.tdilton pricédctite.) Ciemeacean contre Briand. L'&rjciéa pré itient du Conaeil inculpó auösj dj haute t-ahison. • Paris,- 23 janv. — M. Glemenceau a eu jeuai oeimcr un nouvel entretien avec M. Poincaré. li a annicöcé au Président qu'une accusation vc'nair d'être portee contre M. Briand. Avant Tordouner 1'arrestaiion de ce dern.er, le pré-si'dent du Conseil a tenu a prendte l'avis du président de la Képubaque, qui lui a conseillé dattendre que 1'affaire Caiilaux füt terminée .."outctois, des mesures ont été prises pour qua M Br;and ce puisse quitter le pays. M. Briand sciait accusé des nrêmes faits qüe ceüx mis & c'.rarge de M. Cail'iaux, On prétend qu'on au-rail trjuvé la pieuve en Italië qu'il aurait dé-libéré avec les socialistes italiens sur le point tfe savo.r cominent, après avoir renversé ie gouvernement, on pourrait constituer un pouvoir iévolutioiroaire en Itahe. Les conséquences de' ce coup d'Etat devaienf amener Ia mème situation en France. Le piocès Malvy. Mi£3 en accusaacn de 1'ancien ministre. Pafis, '22 janv. Havas). — Hier, lundi, le Sénat, dont presqiré tous lés membres étaient' présents, s'est réuni 1'après-midi. A 2 iieureS, ko tambsurs annoncent Tarrivée du pi^sident, Sï. Duöost. Lorsque la séance s'ouvre 5 2 h. 45, it h"y' a' pérsónne .-iu bunc du gouvernement; Le president dit qué la Cour de eassation a dési-gné M Méiillon au siège du procureur géné* ral et ehoisi MM. Cénac et Dombard comme avocats gé-uéiaux. 11 donne ensuite lecture du' ;. roeès- verbal de la séance de la Chambre oü' a été votée la résoiution renvoyant J|. Malvyj devant la Haute-Cour. M. Malvy est iticulpé d'avoir, dans I'exercicef de ses fon< tions de 'ministre de l'intérieur et srfr le terntoire de la République fran£alse : I® four-ta'i des renseignements a 1'etirtemi eoncernaiit certains plans militaire* et' diplomatiques, ceu* i-.ötamment des opérations du Cheroin des Dames et 2° d'avo.i tavorisé 1'ennëmi en provó-qtfatit des ïnutmeries militaires. M. Dubost piópose au Séuat de se constituer on Haute Caur. Cette lésoluion est adoptée ël •la séance levée ii d h. '25. Vingt iflinutes plui tard, s'ouvre ia prem.ere séance de la flautW Cour. Après 1'appel nominal, le procureur gé-néral et lés avocats généraux sO'iit intródurtsi pï'.is, abrèS qüe M. Dubost a re"£U des rnaónï 5m0 annêe. - N° 1192 - Ed. B venareai 20 janvier i»io

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume