Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 26 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jh3cz33t1h/
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DEUXIEME "ANNEE. — N« 268, TIRAGE JUSTIFIÉ 58.000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION B (SAMEDI 20 'JUIN- JMfc LE BRUXELLOIS Mêmzmss ®mÈÈm ABON]VK]VXK]VTS î 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotidien IndLependLant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE Rue Henri 459 Bruxelles : «'•'-M jr ra AJVTvoixrcîaaïSi : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes Chronique des Abus I'I nous faut, lielas! la continuer, car de toutes parts s'élèvent des cris de protestation et de colère contre les voleurs, les exploiteurs, les accapareurs. L'exemple venu cle haut a porté ses fruits. Hier, à Saint-Josse, c'étaient deux ouvriers gagnant 36 et 40 francs par semaine que l'on ra,yait enfin des listes des chômeurs assistés, des centaines d'autres continuent à escroquer la charité publique. Qu'on prenne garde, un jour elle se tarira et les cyniques qui l'exploitent resteront responsables de l'indifférence cruelle qui accueillera les infortunés' et les détresses vraiment dignes de pitié et devant lesquelles le public restera la main fermée. Des fripouilles rançonnent sans merci les veuves, l'es familles, les parents de nos soldats qui se battent là-bas, en leur apportant de fausses lettres de leurs fils contre une taxe extorquée de 2 ou 5 francs; une de ces canailles a même'remis contre cent sous une enveloppe contenant... un prospectus de bar à femmes! Et il existe des bandes organisées pour pratiquer cette odieuse escroquerie.Partout on débite impunément de l'alcool. A Liège, on le boit dans des verres à 25 centimes baptisés « obus de 42 »! On joue un jeu effréné dans tous les caboulots, voire dans des cafés chic. Un Liégeois, M. Louis Van B..., nous écrit que dans certain jeu de quilles qui fonctionne tous les jours de 2 heures de relevée à minuit passé, un commerçant de la ville a perdu en une demi-heure trois mille francs! Au terrain du Ilacing Club, au Vivier d'Oie, la police laisse fonctionner les dimanches, lundis et jeudis un jeu de pari mutuel fou sur des courses de lévriers. TJn millier de spectateurs bookmakers leur raflent ce qui leur reste d'ar- ! ] gent. L'auteur de ces lignes a vu le lundi de la i Pentecôte un de ces parieurs, un chômeur dont 1 la femme va le jour à la soupe communale et le < soir au cinéma, risquer et perdre trente francs sur • trois chiens. Le Parquet laisse faire malgré la loi ! de 1902 sur les jeux. Pendant ce temps on se plaint du sans-gêne, voire de l'insolence ou du favoritisme qui règne dans certains bureaux de distributions de secours. Un Saint-Gillois se plaint qu'on engu... Irlande même parfois grossièrement des malheureux qui tombent d'inanition pendant que de petites : femmes ont des tours de faveur. Est-ce bien possible et n'y aurait-il donc aucune surveillance dans ces organismes? Avis à M. Bréart, qui fait avec M. Delporte et M. Bernier tout ce qui est humainement possible pour soulager intelligemment la misère. Nous nous refusons à l'admettre. La question des loyers reste à l'ordre du jour. Pour tourner en dérision la loi-décret du 13 février 1915, certains avocats prétendent même ne ' plus plaider pour des clients qui se refusent—: avec raison, selon nous — à porter d'abord leur; litige devant les comités de conciliation créés par. le Barreau pour éviter autant que possible de recourir aux conseils d'arbitrage institués au vœu de la loi-décret. Quant aux séances des conseils d'arbitrage elles' dégénèrent parfois en comédie. Les assesseurs du juge jouent le rôle de « robettes di croïe », c'est-à-dire se bornent benoîtement à opiner du bonnet ; à tout ce que suggère ou prononce le magistrat, devenu de la sorte juge omnipotent et sans appel. Voici, à titre d'échantillon, ce que nous écrit le président de la Ligue des Locataires Principaux M. A. G... : Je viens d'assister à une séance du conseil d'arbitrage, l'on pourrait dire que c'esrt du plus haut comique, si ce n'était scandaHeux. Pendant les trois premières affaires, le juge président daigna consulter ses assesseurs : le propriétaire et le locataire, mais, à partir de la quatrième, placés sur de modestes chaises à côté des confortables fauteuils du tribunal, ils avaient l'air de deux fleurs desséchées, entre deux candélabres et une pendule. Les affaires défilèrent assez rapidement, et la palme revenait sans cesse à celui qui criait le plus fort ou pleurait le mieux. Arrive l'affaire qui m'intéressait : oh ! excessivement simple, cette affaire ; un simili-propriétaire réclamait à un locataire principal une partie de loyer. Le locataire principal répondait : je ne reconnais rien des faits contenus dans la citation, et demande que le demandeur fasse la preuve des faits qu'il avance, je dépose des conclusions1 dans ce sens? il prétend avoir un bail signé le...; enregistré le... ; qu'ill en fasse la preuve. De tout temps il a été admis que, pour plaider il faut un titre. Tel ne fut pas l'avis du juge, qui dit au défendeur : je refuse de recevoir vos conclusions et c'est à vous à prouver que vous n'avez rien de commun avec le demandeur. Notez que le juge refusa purement et simplement des conclusions adressées au Conseil d'arbitrage, sans pour cela demander l'avis des deux membres qui en faisaient partie avec (lui (je me permets de vous demander comment fles locataires et propriétaires n'en ont pas encore assez de jouer le rôle de souches encombrantes et inutiles, que l'on ne daigne pas consulter.) L'arrêté qui constitue les tribunaux d'arbitrage en écarte par l'article 13 les avocats et porteurs de procu- eurs affaires Que endant 3e greffier exposer l'affaire au juge, au lieu et ►lace du demandeur. Il me semble qu'un peu plus de mo-lestie siérait aux greffiers et qu'un greffier doit s'occuper de ses affaires, et n'a pas à intervenir dans celles ioumises au tribunal d'arbitrage. Il est là pour enregistrer. Un point c'est tout. L'affaire étant remise à huitaine, je suis curieux de foir si le juge persistera à refuser de statuer sur des confusions déposées par le défendeur. De tout cela il résulte que les tribunaux d'ar-DÎtrage fonctionnent de travers et certainement >ans nulle conformité avec l'esprit sinon avec la éttre du décret-loi du 13 février 1915. Quant aux falsificateurs, aux vulgaires voleurs qui vendent du beurre à 4 francs le kilo, du jeurre contenant jusque 60 p. c. de margarine ou 50 p. c. d'eau, du lait baptisé à outrance et autres denrées sophistiquées outrageusement-, nous n'avons qu'un mot à en dire : c'est qu'ils auraient tort de ne pas continuer leur svtème d'escroquerie lucrative puisque les tribunaux se contentent de les encourager tacitement à récidiver en ne les condamnant en moyenne qu'à des peines d'ameîi-des ridiculement dérisoires : 100 ou 26 francs, et parfois même... conditionnellement avec sursis de trois ans! Après Ta guerre tous ces'vertueux citoyens qui tonnent et. bavent sur les Allemands et se déclarent ruinés par la guerre, tout en encaissant de scandaleux bénéfices, réclameront évidemment la décoration du Mérite civique. Parions qu'il y en aura plus" d'un qui l'obtiendra... MARC de SALM. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES- LE BLOCUS Londres, 2^juin. — (Reuter.) — On annonce de Fra-serburg (duché d'Aberdeen) : Le vapeur anglais Carls-brook, en route de Montréal à Leith, avec du froment, a été coulé par un sous-marin allemand à la hauteur de Kinnairds Head. L'équipage est arrivé à Fraserburgh. Londres, 23 juin. — On annonce de Norwich à Reu-ter que le vapeur Punisiana a été échoué cet après-midi avant deux heures, sur la plage dans le voisinage de Po-kefields. Le navire avait été torpillé par un sous-marin allemand. L'équipage, composé de 33 hommes a débarqué à Lowestoft. Le Punisiana était en route de Montréal h, Hull avec un chartroroent do froment pctiWMIH i—mbhb LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 23 juin. — (Reuter.) — A son arrivée à New-cast-le, le capitaine du vapeur norvégien Vcrnus a annoncé qu'il a été arrêté et forcé par un sous-marin allemand de jeter par-dessus bord, une grands partie du chargement, se composant de vivres. Alors, il put continuer son voyage. Le Belgrave a été torpillé à la côte de Pembroskhire et remorqué, la quiille en l'air, à Broad-haven. L'équipage du vapeur est signalé manquant. SUR MER L'éclairage du niveau de 'la mer est d'une grande importance dans la guerre navale moderne à l'effet de déterminer s il y a dans le voisinage des navires ennemis et principalement des sous-marins invisibles. On sait qu'à cet effet on emploie des projecteurs. Un autre moyen est actuellement la <r lumière de l'eau ». Ce n'est autre chose que du gaz d'acé- : tylène brûlant qui se dégage du carbure de calcium. Comme a lumière de l'eau», elle est allumée d'une façon spéciale. On mélange au carbure de calcium du phosphore calcium qui,dès qu'il touche l'eau, oroduit de l'hydrogène phosphorique, un G-:;:; qui s'allume automatiquement dans l'air et allume ainsi aussi le gaz d'acétylène. Pour la production de la a lumière de l'eau », on remplit des cylindres d'un mélange de carbure de calcium et de phosphore calcium, qu'on lance des navires à 3,000 mètres de d h tance où ily règlent flotter à LA GUERRE o£QLoï^l^ AUTRICHIENS Théâtre de la guefre r e Vienne, 24 juin (hier). — Le front du Nord et de VOuest de la ceinture de Lemberg J dans \la file de la 'position défensive russe \olkioiv-Mikalajew, était occupé par des forces russes considérables. Le 22 juin, à 5 heures du matin, la landwelir de Vienne prit d'assaut Vouvrage de Rzezna, à la route Janoiv-Lemberg. Nos troupes pendant ce temps avancèrent par les tuteurs là VEst de Mlynowka-Baclias et prirent d'assaut quelques retranchements de la hauteur Lysa-Gora. Dans le courant de la matinée et au cours de la marche en avant toujours progressive cont e la ville, les ouvrages restants et les dispositions défensives du front du Nord et de V Ouest furent pris dans un combat sanglant. De ce fait, le front russe fut de nouveau débordé et l'ennem qui subit encore une fois des pertes considérables, fut forcé à la retraite. Nos troupes s'avancèrent, dans leur poursuite, jusqu'au delà des hauteurs i l'Est et au Nord-Est de la ville et traversèrent d'i Sud de Lemberg, la route qui conduit à Mikailofow. J<e général de cavalerie Boehm-Ermolli, ekra dans la ville de Lemberg sous les cris d'au gresse de la population, à 4 heures de l'avrèâmdii avec les troupes de la deuxième armée. Lu troupes russes sont également en retraite prèâie Zolhiew et à l'Est de Rawaruska. Des poussa*s en avant 'isolées de l'adversaire au Tanew ont été repoussées. Cette nuit l'ennemi a continué l( retraite entre le San et la Vis tuile, ainsi que drl s le territoire montagneux de Iiielce, poursuiw par les troupes coalisées. Au Dnjestrla situation générale est inchan-gée.la g£i rë italien , succès. Nos troupes au Suty-Ouest maintiennent, loinme depuis le commencement e la guerre,leur s positions à ou près de la front/ Au front de l'isonzo, dans la région de frontière fortifiée Flitsch-Malborghet, à la crête de la Carinthie et sur tous lés fronts du Tn/rol, toutes les tentatives de la marche en avant ennemie ont échoué avec des pertes considérables. ITALIENS Rome, 22 juin. — Rien d'important à signaler '■ des frontières du Tyrol et du Trentin; en dehors de quelques combats de reconnaissance dans la vallée de San Pellegrino. où nous avons occupé Punta Tosca, et dans la partie supérieure de la vallée de Cordivole. Nous avons obser*vé sur plusieurs points la présence de lignes retranchées ennemies, fortement aménagées et cuirassées, quel- | quefois construites en béton armé. Dans la Carinthie, nous avons continué notre feu contre Malborgetto malgré le temps nuageux. Dans la nuit du 20 au 21 juin, les attaques autrichiennes se sont renouvelées contre le Freihof-fel.Dans le secteur oriental du Km, les opérations commencées le 19 juin ont été terminées le 20 juin malgré les difficultés du terrain qui s'étaient encore aggravées par le mauvais temps et la résistance de V ennemi qui était soutenu par le feu de son artillerie lourde. Le long du front de l'isonzo, nous avons constaté des alarmes de nuit fréquentes dans les ouvrages retranchés ennemis, alarmes causées var les salves ininterrompues de l'infanterie et de l'artillerie auxquelles nos troupes évitaient de riposter. 1j ennemi essaye, par des attaques de nuit acharnées et répétées, contre les positions conquises par nous sur la rive gauche de l'isonzo, près de Plava, à nous rejeter sur la rive droite, mais ses efforts se brisent contre la résistance de nos troupes.FRANÇAIS Paris, 22 juin ( 15 heures). — Dunkerque a été bombardé cette nuit par une pièce à longue portée. 14 obus sont tombés sur la ville. Quelques personnes, appartenant à la population civile, ont été tuées. Les troupes belges se sont emparées, au Sud-Ouest de Saint-Georges, d'une tranchée ennemie, dont les défenseurs ont été tués ou faits prisonniers. Dans le secteur au Nord d'Arras, au cours de la nuit du 21 au 22, l'ennemi, après un bombardement d'une grande intensité a attaqué sur plusieurs points. Il a été repoussé sauf au Sud-Est de Souchez où il a réussi à reprendre pied dans un élément de tranchée. Dans la région du a Labyrinthe » l'ennemi a subi des pertes lourdes. Une contre-attaque allemande dirigée dans la soirée du 21 contre les positions que nous avions conquises à l'Est de la ferme de Quennevières, a été enrayée par le feu de notre infanterie et de notre artillerie. L'ennemi a fait usage de bombes asphyxiantes. Dans VArgonne, près de la route de Binarville à V ienne-ie-Château, la situation n'a pas subi de changement. En Lorraine nous avons élargi de 300 mètres vers le Nord nos positions sur la crête Est de Reil-Ion; nous avons occupt les croupes au Sud-Est de Remabois. Nous avons repoussé des contre-atta-ques, partant de Leintrey et une autre contre-atta-_ S i ndjïljV wm'!"""?;- avons fait des Nord et par le Sud et nous avons gagné également du terrain au delà de VAblasswasen, dans la région de Sondernach. Nous avons fait des -prisonniers et pris trois mitrailleuses. Paris, 22 juin (23 heures). — Au cours de la matinée du 22 une quinzaine d'obus ont encore été tirés sur Dunkerque ; nos batteries lourdes ont pris à partie la picce ennemie, qui était, la cause de ce bombardement. Bans la région au Nord d'Arras, les contre-attaques ennemies ont pris fin au matin du 22; il n'y a eu au cours de la journée du 22 qu'une lutte d'artillerie extrêmement violente entre Souchez et Ecurie. En Champagne, près de Perthes, l'ennemi a fait exploser quelques fourneaux de mines sans résultat..Sur les hauts de la Meuse, à la tranchée de Ca-lonne, l'ennemi a prononcé, à la fin de la nwit du 21 au 22, une violente attaque pour reprendre les positions qu'il avait perdues. Il n'est arrivé qu'à occuper une partie de son ancienne deuxièm-e ligne, une contre-attaque de notre part nous a fait ' presque entièrement regagné le terrain perdu, Le nombre des prisonniers, fait dans cette région depuis le 20 juin s'élève à 220 hommes environ et 3 officiers. Près de Marcheville en Woevre, une faible attaque allemande (une demie-compagnie) qui tenta de réoccuper une tranchée abandonnée entre les deux lignes a été dispersée par notre feu. En Lorraine, une contre-attaque ennemie, qui débouchait à l'Est de Leintrey a été arrêtée par le feu de notre artillerie. Dans les Vosges, nous avons élargi notre pro grès entre les deux branches de la i'echt, dans la direction de Sondernach. TURCS ConstanUinople, 23 juin. — Nos troupes, opérant dans la direction vers Olty, ont, par leurs nombreuses attaques exécutées efficacement, chassé vers l'Est l'aile droite très forte de l'ennemi, se trouvant dans ces régions. A la suite de ces attaques, nos troupes se sont emparées de positions ennemies importantes ■et firent a cette occasion un riche butin. Les Russes faits prisonniers récemment ont raconté qu'en Russie on a même appelé sous les armes les sexagénaires, qu'ils ont été armés de fusils Berdenka et que la population et les nouvelles recrues se sont révoltées contre la guerre dans plusieurs localités. Au front des Dardanelles l'ennemi a entrepris, appuyé par ses canons de gros calibre et par les renforts reçus récemment, au matin du 21 juin, plusieurs attaques çontre notre groupe du Sud près de Sedd ui Bahr, mais ces attaques ont également échoué complètement; elles durèrent jusqu'après minuit. L'ennemi, qui subit des pertes sanglantes, fut chassé et refoulé dans ses anciennes positions. Le 20 juin un de nos groupes appartenant aux batteries au Nord d'An Burnu, endommagea, par son feu efficace, deux grands navires transports ennemis, croisant dans ces parages et les forcèrent à s'éloigner. Le matin du 21 juin, notre artillerie a complètement détruit une position d'artillerie que l'ennemi commençait à établir. Des autres fronts on ne signale rien d'important. Constantinople, 23 juin (8 h. 30 m.). — Au front du Caucase nos troupes qui se trouvent dans la direction d'Olty, s'emparèrent hier, après un > Karadqh, haut de 2,900 m., res de notre frontière. Nous avons pris à l'ennemi fuyant vers l'Est plusieurs centaines de caisses de munitions et une quantité de matériel pour les pionniers au front des Dardanelles. Le 22 juin un torpilleur ennemi passant au rivage près d'An Burnu, a été touché par deux obus tirés par noire artillerie de campagne; le torpilleur s'éloigna alors. La bataille près de Sedd ul Bahr du 21 juin, qui dura presque vingt-quatre heures et se termina parla défaite de l'ennemi, s'est déroulée comme suit ; L'ennemi prépara une attaque efficace en bombardant particulièrement pendant 5 jours et sans interruption, avec son artillerie lourde, nos tranchées, qui forment la partie de l'aile gauche de notre groupe près de Sedd ul Bahr. l,e matin du 21 juin, à 5 heures, l'ennemi, après avoir renforcé le feu d'artillerie et tirant loO obus par minute, à la suite d'un assaut et grâce aux renforts arrivant continuellement, avait occupé une partie de nos tranchées sur notre aile gauche qui, avaient été avancées à sa proxAntâ. Ces tranchées passèrent à plusieurs reprises de nos mains dans celles de l'ennemi, à la suite de contre-attaques renouvelées. Vers le soir il ne resta plus dans les mains de l'ennemi qu'une partie de 100 mètres. Dans la nuit du 21 au 22 juin nos troupes, qui avaient fait preuve dans la journée d'une grande bravoure, reprirent à l'ennemi cette partie de tranchée par une attaque énergique et une surprise de nuit; l'ennemi fut finalement refoulé en désordre et avec des pertes considérables pour lui, dans ses anciennes positions, malgré qu'il fut très prodigue en munitions, /.e combat d'artiVerie ne continua à notre aile gauche que le matin et le soir avec des intervalles. Sur lès autres fronts, rien d'important ne s'est passé. la surface de la mer et dévelopuc t du gaz (acé tylène et hydrogène pkosnkori e). La lumièn est si dense qu'on voit distinctement tout ce qu se trouve à la surface de la mer. FRANCE. — Nouveau bombardement de Dunkerke Paris, 23 juin. — De nouveau Dunkerque a été .bom bardé par l'artillerie lourde allemande. Plus de 30 obu. de gros calibre tombèrent sur la ville. "De nombreuse: personnes furent tuées et blessées. Beaucoup de maison; sont détruites.. Une peur terrible s'est emparée de 1< population de Dunkerque. FRANCE.— Le combat dans les tranchées Le combat dans les tranchées a pour const: quence que le soldat ne peut être touché qu'à 1 tête. Une pareille portée a presque toujours un suite mortelle. Ce fait a décidé le gouvernemen français à faiTe fabriquer un certain nombre d masques. Mise en pratique, cette mesure a donn les résultats suivants : Dans 55 cas, sur ce nom bre il y avait 42 hommes qui n'étaient pas mr nis de masque. Dans 23 cas, il y etit une fractui du crâne; dans 19 cas, la peau du crâne fut cor tusionnée. Dans les autres 13 cas, les soldats poi laient une espèce de calotte en fer : S eurent dt ébranlements de cerveau avec des blessures si: ; pcrficielles, mais il n'y eut pas de fracture. L i calotte en fer a donc do né de bons résultats « les médecins ainsi que les officiers en sont pai tisans. Les soldats ne l'aiment pas. Le casqne e; lourd, on éprouve une chaleur intolérable et o transpire beaucoup. Le fer qu'on emploie n ; fouille pas. ; ANGLETERRE. — Les frais de guerre ; pour l'Australie 1 Le Seotsman affirme que les frais de guen pour l'Australie, quii ne compte que 5 millioi d'habitants, se monteraient pour les premiers hu mois de campagne à .12 millions de livres (1. ^ million (le livres par mois). e ANGLETERRE. — Les pertes totales | de la flotte marchande e Londres, 23 juin. — L'Amirauté a publié u é communiqué d'après lequel les pertes totales ( - >la marine marchande anglaise s'élèvent à 145 n vires avec, un tonnage de 524.080 et ) 18 bateai e de pêche avec un tonnage de 19,924 tonnes; f - navires marchands on,t été coulés ou capturés p des sous-marins, 56 par des croiseurs; 15 ont é s détruits par .les mines; 24 bateaux de pêche o été détruits par des mines et 94 nar des navires a de guerre. t ANGLETERRE. — Guerre aérienne) Christiania, 22 juin. — D'après les Sozial Ve-t mocraten, les chantiers maritimes d'Armstrong n ont également été bombardés avec succès lors de e la dernière attaque des dirigeables de mercredi contre l'Angleterre septentriontSe. 18 personnes auraient été tuées et 40 blessées. ITALIE. — Il en est fait des Allemands ! e Milan, 23 juin. — Le Corriere dclla Sera annonce 19 200 jeunes gens de la république San Marino sont entrés t coramo volontaires dans l'armée italienne 5 Le même journal publie uno déclaration de la répu blique San Marino qui contient que !a republique se un avec toutes ses forces au service do la cause sacréo d l'Italie. n RUSSIE. — Le commencement de la fin le Le Corré£ Espanol (Madrid) du 9 juin écrit, x- sous ce titre, au sujet des combats de la Galicie : x L'importance des défaites russes en Galicie est 'G telle, pour le développement de la guerre^ qu'on >r peut les qualifier comme le prélude d'une paix lé prochaine et générale. lie stoïcisme russe est à sa il fin. Le:.; Alliés ne se sont pas encore trouvés dana

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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