Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 27 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nk3610xh9k/
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DEUXIEME ANNEE. - N» 269. TIRAGË JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EBITÏ@M B DIMANCHE 27 JUIN Ï915. LE BRUXELLOIS ABonrNSJVEEUVTS ; 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotidien Indépendant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE •45, Rue Henri KdLdUH, -4S, 33rtuceU.ee A.iwi»ïoisrG3B:s ï Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 &sae Petites annonces, la ligne 20 centimes La Situation finanniàre h l'Italie ! Prévisions économiques j On nous écrit de la Suisse : i Nous ne savons encore rien de certain au sujet des négociations entre les ministres des finances anglais, M. Mac Kënna, et son collèguë italien iî Nice. Le besoin urgent d'argent en Italie fait que l'Angleterre devient le banquier du royaumj de Victor- Emmanuel III. La diplomatie anglaise a travaillé neuf mois pour amener l'Italie.à s'unir à la Triple-Entente; maintenant que ce but est atteint, i'Angleterre doit s attacher l'Italie jusqu'à la fin de lag'uerrg ?,f.iu <!'empêclier un déplacement possible de équilibré en faveur, des. puissance centrales.: ♦ '-i1 ï^lLtSlTe italienne, maigre l'al liance anglaise, a reculé encore un peu au cours des dernières semaines. On ressentira les conséquences finnneières plus sensibles de l'accord de Nice quand les 50 p. c. du montant du prêt anglais devront être envoyés en or à Londres, tout comme la Banque de France et,la Banque d'Etat jusse- ont dû tersër une garantie pour l'aide financière anglaise. Mais les finances de la France, grâce à son grand crédit à l'étranger, couraient un danger beaucoup moindre que les finances étrangères de l'Italie pauvre,; Dans lés banques 4'émission e'c dans les autres banques, on a réuni de grandes provisions d'or auxquelles le crédit de l'Etat italien pourrait avoir recours; mais les autres établissements sont paralysés en raison de la pauvreté en or des banques d'émièsion, dont la couverture or rend illusoire la valeur monétaire dés bill'ëté de banque en circulation. La remise d'or à l'Angleterre renforcera le crédit italien, mais l'Italie l'épuisera vite par ses commandes en Angleterre et aux Etats-Unis si î*v V ,r"* l • c>— . ■"■* vaincu que l'Italie compensera le déficit d'un bilan commercial par de grosses commandes. Or l'agio de l'or a liaussé de nouveau et a atteint le taux de 10 lirés. Des quantités immenses d'or ont déjà été retirées de la circulation en Italie. Chaque particulier y possède de l'or et il v a des sociétés, des firmes, des banques qui ont emmagasiné des centaines de milliers de lires en or. Pourquoi ne le® donnent^elles pas? Ou pourra.it ainsi faire baissër l'agio. Le public manque de confiante dans l'économie financière de la politique italienne; à la fin du mois de mai, le public assaillit les banques et les caisses d'épargne et les remboursements dépassent encore aujourd'hui les dépôts. L'ancien ministre du commerce, le professeur Nitti, conseille au public de ne pas retirer de l'argent des banques dans lesquelles il avait confiance jusqu'ici et de ne pas vendre des titres. L'Italie sans moratorium ne s'en tirerait pas. Parmi les hommes, presque tous Allemands ou Suisses, auxquels on est redevable de l'organisation plus solide du crédit, ainsi que de l'animation et de l'encouragement financiers de l'existence économique de l'Italie, on peut nommer en première ligne M. Otto Joël, qui vient de résigner ses fonctions de directeur à la Banca Commerciale Italiana. M. Joël était devenu Italien à l'époque ou ce changement de nationalité ne pouvait avoir qu'une signification pratique et non politique; M. Joël était l'homme de confiance du gouvernement italien auprès de tous les établissements financiers importants. Par sa retraite, le dernier lien entre la Banca Commerciale Italiana et. les banquiers austro-allemands est. rompu. Tous les Allemands ont été remplacés soit par des Italiens ou, comme chez Siemens-Schuc-kert, par des Hollandais et des Suisses. Dans les cercles commerciaux italiens on espère beaucoup des nouveaux accords avec la Russie et l'Angleterre et, dans le Sole de Milan, M. Emilio Guarini développe un plan militaire en vue d'une extension économique de l'Italie dans les pays latins de l'Amérique. A côté de cela, on fait des efforts, même dans iës ordres du jour des sociétés commerciales, pour amener la population à préférer les produits italiens aux produits étrangers. Avant tout on veut restreindre l'importj.-tion alieinàndG; ^ Bans presque toute l'industrie des machines, l'Italie a besoin de l'Allemagnê pour sein importation, Dans Ie premier trimestre de 1915, l'Italie a reçu de l'Allemagne pour 75 millions de lires de marchandises et y exporta pour 120 millions de lirés. L'Àilëiiiagne livrait surtout des métaux, des marchandises eh métal, des matières colorantes et des produits chimiques, des tissus, etc. L'Italie fournissait, à l'Allemagne des produits agricoles et des tissus, dont 16 millions de lires de soieries. Dans le trafic avec l'Autriche-Hongrie, .ies produits agricoles et les scieries jouaient également un rôlë considérable. Comment l'Italie remplacera-t-elle les acheteurs allemands de ses produits agricoles, y compris le vin et l'huile, ainsi que la soie brute et comment, se procurera-t-elle par exemple les matières colorantes, comme l'aniline, etc.? Crefeld tirait 84 p. c. de ses soies brutes du Nord de l'Italie et dans cette même partie de l'Italie de nombreuses fabriques sont actuellement arrêtées faute de matières colorantes. En 1913, l'Allemagne a importé en Italie pour 61 millions de lires de matières brutes, pour 151 millions de semi-produits, pour 389 millions de produits fabriqués et seulement pour 11 1/2 millions de lires de vivres, tandis que l'importation "l42 1/2, 50\"54^éng:â^i^ terre importait pour 354 millions de lires de matières brutes sur 592 millions de l'importation totale; mais de celles-ci il y avait au inoins pour 324 millions de lires de charbon ! La valeur des semi-produits anglais importés se chiffre par 98 1/2 millions, celle des produits fabriqués se chiffre par 139 millions de lires, pendant que toutefois l'importation totale allemande et aus-tro-autrichienne en Italie s'élève à 877 millions de lires, contre une exportation vers ces pays de 5G5 millions de lires, dont 200 millions en vivres. Les nouveaux alliés, l'Angleterre, la France et la Russie n'achètent., contre une importation en Italie de 1,112 millions de lires, que pour 552 millions de marchandises. En marchandises principales d'exportation de l'Italie, soie et coton, l'Allemagne prenait en soie brute de divers degrés presque pour 100 millions de lires, l'Angleterre en soieries seulement pour 50 millions de lires. Le meilleur client du marché de coton italien est la Turquie et, parmi les preneurs de légumes et. fruits italiens, l'Allemagne prend la première place avec 50 millions de lires. L'Italie a fait depuis cinq ans de grands progrès économiques et a augmenté la production de quelques industries. Les usines Terni, par exemple, d'après le dernier rapport annuel, ont fabriqué avec succès des plaques d'acier pour les grands navires de combat, des canons (système Déport et canons de navires) et des obus, mais cette productivité était le fruit, en partie, des rapports économiques de la Triple-Alliance et elle ne prit de l'envergure comme, du reste, l'essor général de l'Italie, que par le complément économique réciproque des Etats de la Triple-Alliance. Elle est d'ailleurs organisée de telle fa- : çon que l'Allemagne et. l'Autriche, bien plus facilement que l'Italie, pourront se procurer ailleurs d'autres sources pour satisfaire à leurs be- ; soins. SERA. - Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPECHS LA GUERRE NAVALE La guerre navale moderne se base surtout actuellement. sur la torpille. Pourtant la torpille cède encore le pas sur les obus des canons. Une torpille avance moins vite sous l'eau qu'un projectile dans l'air. La torpille est facilement déviée par le courant de la mer. De plus, il y a toujours la chance que le but est déplacé et que la torpille ne porte donc pas. De nombreux constructeurs de torpilles tâchent de construire les torpilles aussi perfectionnée® que possible et on s'occupe depuis longtemps de diriger la torpille alors qu'elle est déià lancée. On fait appel à l'électricité dont Marconi a également eu besoin pour son invention de la télégraphie sans fil, l'invention du Français Branly perfectionnée par lui. On se souvient sans doute des efforts faits principalement par les Américains dans ce domaine. On prétendait avoir réussi à diriger la torpille du rivage ou du croiseur. En pratique, ces inventions ne purent être appliquées. TTn Allemand vient de trouver le secret de cette dirigeabilité. Il emploie également l'électricité; lui aussi a besoin des cellules de sélénium et au moyen d'un mécanisme dirigeant ingénieux la torpille se laisse conduire comme un aveugle. SUR MER Copenhague, 23 juin. — Les vapeurs suédois LA GUERRE Communiques officiels AUTiULiHI£NS Théâtre de la guerre russe Vienne, 23 juin (hier). — La situation générale en Galicie orientale, ne e'est pas modifiée. — A Vest et au nord-est de Lemberg des combats avec de fortes arrière-gardes russes.sont en cours. — Au Dnjestr supérieur,, Miflolajow et Zydaczow ont été pris. Eil dvàl de cette dernière ville les irùuf Zl coalisées avancent, dans de violents combats , sur plusîèufè pCÎ?}ts sur la rive septentrionale du Dnjestri Entre la VistiCCe%x l"San, l ennemi continue sa retraite. Au Nord de <la Vistulz, ^es arrières-()aïdès Hisses ont été refoulées au delà d'Amienna. Ostrowice et Sq&âomièrçz ont été occupés par nos troupes. Théâtre de la guorre italien A là frontière â^e la CarintJiie. près du petit Pal, une attaque de troupes considérables italiennes a été repoussée. Pour & surplus il n'y a eu que des combats d'artillerie à cette frontière et à celle du Tyrol. Dans le territoire du Km le calme règne, à VIsonzo violents cumbats d'artillerie.Des attaques italiennes près de .GradïsJca et Monfalco-ne ont échoué; L ITALIENS Rome, 23 juin. — Sur plusieurs points le long de toute la frontière, l'activité de l'ennemi se borna à des combats d'artillerie à grande distance. Un de nos bataillons d'alpins a rencontré, hier, sur le territoire du Km d'importants détachements de chasseurs ennemis, qui sont probablement arrivés récemment de la Galicie. Il les attaqua et les refoula et\ leur infligeant de sérieuses pertes et en lui faisant dei prisonniers. Les attaques de nuit de l'infanterie contre il'\s positions, près de Pla- va se sont renouvelees. L ennemi renforça sol} ?eu ez I jeta aussi quelques bombes à gaz. Mais ces attaqués /l*" I rent repoussées. Nous retranchons les positions prises par nous à VIsonzo inférieur. L'inondation provoquée par l'ennemi le long du canal de Monfalcone et dans le territoire avoisinant décroît déjà visblement, mais elle offre encore un obstacle important. Les aéroplanes ennemis ont jeté quelques bombes, sans occasionnér aucun dégât quelconque. FRANÇAIS Paris, 23 juin (15 heures). — Dans la région au Nord d'Arras, le bombardement des deux côté* ï£21 Poursuivi pendant toute la nuit du 22 au 23 ]uSh Ze» Allemands ont tenté de nouvelles dontre-attaques, lTune du cimetière de N eu-ville, Vautre vers le « LabyHiltf16 f ^ Elles ont été repoussées toutes les deux< Dans 1''£onne> Pres de la route de Binnarville à Vienne-le-Ohateau, la lutte se poursuit à couvs de grenades dans tes boyaux. Sur le restant du front de V Argonne, Vennemi a fait une grande consommation de munitions, mais sans prononcer une attaque d'infanterie. Sur les hauts de Meuse, à la tranchée de Colonne, nous avons reconquis à la fin de la jo\$mée une partie de la deuxième ligne. En Lorraine, de nouvelles contre-attaques contre les positions dont nous nous sommes emparés près de Lemtrey, ont été repoussées. Nous avons maintenu tous nos gains en faisant des prisonniers. Dans les Vosges, à la Fontenelle, dans la région de Ban-de-Sapt, V ennemi, dans la soirée du 22, après avoir, en quelques heures, lancé 4,000 obus sur un de nos ouvrages avancés d'un front de 200 mètres, a réussi à y prendre pied. Il a attaqué en même temps les tranchées voisines. L'of fensive allemande a été enrayee. L ar une contre-attaque, nous avons repris presque entièrement le tèTXa^n Ver&u et l'ennemi n'a réussi à se maintenir qu'à Vextrémité de l'ouvrage. Nous avons fait 142 prisoUniCTJ' &ont 3 officiers. Dans la région de la i'eCJlt nous avons occupé Sondernach et poussé nos lignés sur les pentes à l'Est du village. Paris, 23 juin (23 heures). — Dans la région au Nord de Souchez, nous avons progressé légèrement et repoussé une contre-attaque ennemie. La canonnade n'a pas cessé dans le secteur Angres-Ecurie. Près de Berry-au-Bac, à la côte 108, nous avons fait exploser une mine qui a produit un entonnoir de 35 mètres de diamètre, en endommageant sérieusement les tranchées ennemies. En Champagne, sur le front Perthes-Beausé-jour, .lutte de mines et canonnade violente. Sur les hauts de Meuse, à la tranchée de Colonne, l'ennemi a prononcé, dans la ■matinée du 23, une violente contre-attaque qui lui a permis de prendre son ancienne deuxième ligne. Au cours de l'après-midi,une nouvelle attaque ennemie s'est produite; elle a été enrayée. Prenant à notre tour l'offensive, nous avons repris pied dans la deuxième ligne ennemie. Aux lisières du bois Le Prêtre, l'ennemi a bombardé d'une façon particulièrement intense nos positions du <r Quart en Réserve ». En Lorraine nous nous sommes emparés de 2 ouvrages ennemis près de Leintrey. Nous avons fait des prisonniers, parmi lesquels 3 offiaiers. Dans les Vosges orages et brume épaisse. Berslagen, Mimosa, Frarii, Kiple et Obis, en rouie pour des ports norvégiens, ont été amenés hier par les Allemands à Swinemunde pour y subir la visite. LA GUERRE SOUS-MARINE Bergen, 24 juin. — Le vapeur Nova est arrivé aujourd'hui avec l'équipage du vapeur Traurna qui a été torpillé et. incendié mercredi, en cours de route d'Archangel à Londres, avec un chargement de bois, dans le voisinage des îles Shetland. L'équipage a été traité très convenablement par les Allemands, qui remorquèrent le canot avec l'équipage de la Nova, qu'ils avaient aperçu. Le Trauma avait un tonnage de 1,557 tonnes brutes.Londres, 24 juin. — On annonce de Culler-coates à Reuter et à Lloyd : Aujourd'hui on a reçu du vapeur Lera la nouvelle suivante : Nous venons de prendre à bord les équipages des bateaux de pêche à moteur Quickwater de Peter-head et Viceroy d'Aberdeen, qui ont été coulés hier soir à 11 heures, près des îles Scilly, à 25 milles à l'Est de Skerries. Ils annoncèrent que cinq autres bateaux de pêche ont été coulés en même temps. Berlin, 24 juin. — Le 22 mai un aéroplane allemand a jeté, dans la Baltique, à 25 milles marins à l'Est de Gothland, des bombes sur un sous-marin russe, probablement du type Alcula. Le résultat ne put être constaté à cette époque-là. Du côté russe on doit avouer maintenant que le sous-marin est perdu. ITALIE. — Le bombardement de Rimini Bâle, 24 juin. — Hn Suisse né à Rimini, gérant. d'un hôtel à Bâle, a reçu de ses parents qui habitent. Rimini, la nouvelle que par le bombardement de cette ville par des navires de guerre autrichiens, 300 maisons ont été détruites ou endommagées. Il n'y a pas eu de victime humaine, les habitants ayant fui à l'approche de l'escadre ennemie. RUSSIE. — Pertes russes dans une bataille navale Cologne, 23 juin. — D'après les Basler Nach-richten, l'état-major naval russe publie les perte; dans une bataille navale dans la Baltique, don! on n'a pas encore parlé : Les Eusses auraient perdu en tués 110 officiers et 356 hommes; en bles ses 3 officiers et 309 hommes. ALLEMAGNE. — Récompense méritée Cologne,'23 juin. — Comme l'apprend de sour. ce autorisée le Danzin Zeitung, le lieutenant-gé néral von Mackensen a été nommé général-feld maréchal à la suite des victoires en Galice. AUTRICHE. — Les conséquences de la reprise de Lemberq Christiania, 24 juin. — Le collaborateur rnil.i taire du Morgenblad écrit : La prise de Lemberf ■signifie, d'après toutes les probabilités, pour le: Russes non seulement l'abandon de toute la Ga licie, mais aussi de la ligne de la Vistule, que le: Russes ont si longtemps défendue avec acharne. Uiem. i/o ce — , Var ovie tomberait probablement entre les mair^ , , ■ sés, ce qui serait pour les Russes une perte matérielle et morale de grande portée, mais il ne lui reste sans doute pas d'autre issue. Quels effets la chute de Lemberg aura sur la situation intérieure déjà si compliquée ainsi que sur la politique étrangère de la Russie, c'est une question d'une nature très grave. On ne peut encore en prévoir les conséquences. Copenhague, 24 juin. —- Le Nationaltidende, germanophobe, écrit dans un article de fond : La chute de Lemberg est un événement militaire décisif. L'état-major russe a déclaré lui-même qu'il faudra encore quelque temps avant que la Russie soit à même d'entreprendre une offensive. Mais cette pause peut devenir grave de conséquences pour les Alliés. La direction de l'armée allemande gagne de ce fait du temps pour ses opérations à l'Ouest et (comprendra certainement comment l'utiliser. L'armée italienne court maintenant-probablement un danger capital. L'Italie a visiblement attendu trop longtemps pour se décider à marcher. Elle négligea ainsi l'occasion d'amener, sans danger pour ses propres frontières, une décision aux Dardanelles et d'amener de ce fait l'intervention des Etats neutres des Balkans. Malgré les assurances de M. Asquith et malgré l'assistance de la flotte italienne, il paraît maintenant très douteux que les Alliés battront prochainement les Turcs. Pour ce combat il leur faut en tous cas de nouvelles troupes. La chute de Lemberg exerce donc également son influence sur la -nolitigue des Balkans ainsi que sur le théâtre de la guerre du Sud. Il paraît, très douteux que Cadorna puisse résister maintenant avec ses propres forces à l'assaul des armées allemande et austro-hongroise et. on ne sait si Joffre ne sera pas obligé, au lieu de recevoir un appui des Italiens, d'envoyer une armée fran-' çaise en Italie septentrionale. Pour ce motif, il n'est pas impossible que la grande victoire de Mackensen ait une répercussion sur la fin prochaine de la guerre mondiale. AUTRICHE. — La guerre austro-italienne Vienne, 24 juin. — Le quartier de la presse 1 de guerre annonce : Les Italiens continuent à . tourmenter la population des localités évacuées par nous; c'est ainsi qu'une compagnie ennemie a pris comme otages 1e bourgmestre et quelques habitants de Brentonico. L'efficacité de nos mortiers lourds est toujours la terreur des Italiens. Lorsqu'une, batterie ennemie ouvrit, le feu de Val Buoha, à l'Ouest de Campo Molon, sur nos fortifications sur le haut plateau de Folgaria, elle fut immédiatement bombardée. L'obus du mortier porta en plein dans la batterie italienne et fit sauter un magasin de munitions1; la batterie cessa le feu. AUTRICHE. — La reprise de Lemberg ; Amsterdam, 23 juin. — Le Handelsblad écrit au sujet de la reprise de Lemberg : Pour les s Russes, cette perte signifie plus qu'une cession de la capitale de la Galicie. La retraite de Lem- berg doit avoir nécessairement comme consé- être maintenue', maintenant que le point d'appui de la ligne est tombé, Lemberg était le point de jonction où se concentraient les chemins de fer venant de la Russie et d'où eut lieu la distribution des troupes, des vivres et, dës .munitions aux différentes armées. Même au front- de Tare»-, une retraite prochaine russe sera nécessaire. Il est trop tôt pour commenter les autres conséquences, attendu qu'on ne peut savoir comment- les Russes doivent continuer la retraite. TURQUIE. — Aux Dardanelles Constantinople. (Agence Milli.) — Nos ennemis veulent compenser leurs défaites par des moyens qui prouvent leur faiblesse. Us essayent de débarquer sur quelques points de notre côte des bandes de vagabonds subornés. C'est ainsi qu'ils ontessavé de débarquer le 20 juin, sous la protection de leur flotte, 300 bandits grecs armés près de Milos (Asie Mineure). L'anéantissement prochain de. ces bandes dans une rencontre immi. nente servira d'exemple à d'autres tentatives pu reilles. L'ennemi, qui souille et, bombarde systématiquement des sanctuaires, a détruit récemment la cloître grec Aya Niyaya, dans la partie septentrionnale de l'île de Milos. SUISSE. — Une conférence de la paix Zurich, 22 juin. — Hne personnalité ayant des relations avec le Vatican a déclaré au correspondant milanais de la Neue Ziircher Zeitung que, prochainement, divers personnages politiques de-la Triple-Entente et des puissances centrales se réuniront en Suisse pour délibérer, sans engagement, sur les bases d'un traité de paix éventuel. Cette réunion serait due à l'initiative de M. Wil-son.ALBANIE. — Le fléau de la guerre lia Haye, 23 juin. — La Kdlnische Volkszei-tung apprend de son ancien correspondant italieu que, d'après des nouvelles de l'Albanie méridionale, la misère qui y règne prend le caractère d'une vraie famine. Depuis que Valona est occupée par les Italiens, plus de 10,000 personnes ont péri de faim dans cette région. Les Italiens deviennent de plus en plus arrogants vis-à-vis do la population qui souffre beaucoup des agissements des soldats italiens. ALBANIE. — La marche des Serbes et des Monténégrins Paris, 22 juin. ( tu dit que les Serbes ont occupé Durazzo et qu'Essad Pacha se serait enfui en Italie. Les Monténégrins auraient pris les hauteurs de Tarabosy et marcheraient sur Seu-tari. Ces nouvelles ne sont pas pneore confirmées. ETRANGER ANGLETERRE. — Les conséquences économiques de la guerre. — Copenhague, 24 juin. — D'après le Nationaltidende, les négociants en toile anglais déclarent qu'il est excessivement!

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