Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 04 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cv4bn9z39d/
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LE BRUXELLOIS Les événements militaires de la semaine finissant le 29 août 1917 Berlin, 1 septembre. Au front de l'Ouest, la semaine te or (6s a mis plus ou moins fin aux opérations -s de l'emn-ini. L„s Anglais ont commence -~i août, en Flandre, la troisième poussée de masses, s'étea-daiafc sur un front de 15 km. A 'a route Ypres-Me-nin seulement, et près de Saisit julien, ils parvinrent à avancer légèrement, mais cette avance ki-gigjïifisnie a été annihilée par line cecitre-attaque, tout au moins près du village cité p'us haut. De nouvel ! es attaques anglaises au second point d'invasion ont été rspouàsées avec des pertes abondantes pour las Anglais. Le troisième jour de combat démonlriit déjà un lelâcheinesit réel dans les opérations.Les Anglais avaient vainement essayé de remplacer les forces vives de leur armée qui se relâchait, par les machinas gigantesques, les tanks; 21 au moins de ces automobiles blindées t t été démolies le 22 août devant les lignes allemandes. Les Allemands ont même pu emmener vivtuits, comme prisonniers, une partie de la garnison des tanks. Entre Loos et Le>ns, les Canadiens n'ont encore une fois ramporié aucun succès. De violents combats se sont déroulés le 24 août au sud de S'-Quemin. Les Français y avaient attaqué le secteur de défense allemand au front &ud de la ville, sur une étendue de 3 km. Ils ont été culbutés s'-ir toute la ligne; les trou-pes allemandes ont conservé, intactes, leurs positions. Depuis lors, il n'y a eu, au front cte Flandre et 4'Artois, que des opérations combatiives limitées, mais vraiment violentes de temps à autre. La température vers la fin de la semaine a réduit notablement l'activité combattive. Des attaques d©s Alliés sur le ter;ain avancé près de St-Quentin et de Le Catelet, environ 20 km. au nord de St-Quentin, ont échoué. Près de Verdun, les succès de début des Français ont été rapidement limités. Le calme y a régné en général. Le combat continue encore dans quelques seciiens, principalement à îa rive est de la Meuse. Après que les Allemands eurent évacué méthodiquement la hauteur 304, sans que les adversaires purent se rendre compte de ce>. te opération, de fortes aaaques françaises sont prononcées, mais elles rencontrent partout le vide; des tentatives des Français de pousser au delà de la hauteur 304 yers le nerd ont été déjouées par l'artillerie allemande, infligeant aux Français des peirteg considérables. Malgré cela, la vanité française ne peut s'empêcher de signaler ia prise de la crête 304 comme un grand succès de bravoul-e. Tout le gain des Français, dans l'oîfetasive au nord de Verdun, se borne, à la rive ouest, aux crêtes des hauteurs Mort-Homme et 304 et à des parties avoi-&inainte>s de terrain boisé insignifiaintes sur la rive gauche du fleuve, à la crête du Talou (depuis 'longtemps évacuée méthodiquement par les Allemands) à une partie ds la hauteur 344 et de petites pnr-ties du bois de Fosses. Toutes les attaques ultérieures des Français ont été arrêtées. Des combats acharnés ont eu lieu près du village de 3eaumant.ils avaient commeno; dans la matinée du 2(3 août ; uin violent feu roulant couvrait les positions allemandes près de Beaumont et dans lo» bois de Fosses et de Chaume ; l 'attaque de 1 infanterie française se prononça bientôt. Au début, les Allemands furent refoulés du village et d'une partie du bois, mais les Français ne purent résister à la contre-attaque énergique allemande. Les vagues assaillantes des Français s'épuisèrent 'e soir dans de nouvelles attaques. Toutes le poussées entre la vallée de la Meuse ©t 'a route de Beaiunont-Vacherauville échouèrent avec des pertes considérables pour lés Français; Bt-aumont resta solidement aux mains des Allemands. Sur ce front, les attaques d'infanterie ne se sont pas renouvelées, par contre, le feu d'artillerie n'a pas cessé d'être aussi violent dans toute la zone de combat entie Beaumont et Damloup. A l'Est, on signale, à côté de la coinbattivité re naissante au front de l'armée du prince Léopold de Bavière, l'évacuation sans combat des positions russes à l'Aa et près de Jacobstadt. Sur ia rive nord du Pruth, les Allemands ont pris aux Russes, après avoir brisé la résistance acharnée de ceux-ci, la hauteur de Dolzok et le village de Bojan. Les Allemands y ont fait plus de 1,000 prisonniers et pris un abondant matériel de guerre. Les Russes ont été refoulés derrière le secteur de Rakkna. Les troupes d'attaque si éprouvées de von Mac-terasen ont remporté des avantages également la semaine dernière dans les vallées de frontières de la Moldavie. Les bords des montagnes au S&retth moyen sont le foyer de combats vraiment importants; les Russes et ies Roumaine ge défendent dans des contre-attaques désespérée©; mais elles se sont brisées à l'impétuosité des troupes allemandes. ici également ceux-ci ont ramené plus de 1,000 prisonniers. Quant à la situation à ITsonzo, les nouvelles italiennes au sujet de leurs succès dans la lie bataille de f'fsonzo, sont fortement exagérées, visiblement dans le but de maintenir l'enthousiasme chez le peuple italien et pour montrer aux autres puissances de l'Entente que l'Italie fait son devoir après la longue et vaine pression qu'eile a subie de la part des puissances alliées. Les succès remportés par les Italiens avec d'énormes sacrifices, se bornent au gain d'un haut-plateau désert dans la courbe de l'Isonzo, entre Solo et le Monte Sasito. ils ont remporté en cet endroit un succès de début qui a été compensé par le retrait opportun du front derrière un vigoureux secteur. Vers le nord, dans le bassin de Tolmeia, toutes les attaques i.a-liennes ont échoué. Au sud du point d'invasion du Monte San Gabiiele, jusqu'à la mer, les positions ont été maintenues dans des combats difficiles, sauf un enfoncement insignifiant près de Seio au haut-plateau du Carso. La pression principale de-î Italiens 9e fait sentir au noed-est de Goritzia et dans la partie méridionale du haut-plateau du Carso, c'cst-à-dire les position de ia Hearmaàa. Ici tous les assauts ennemis sont restés vains. Le bruit que les I&liens eturaront bientôt à Trieste est mensonger. Il est principalement répandu par les cercles financiers et par l'entourage du gouvernement italien, dans un but visible. Le» Italiens se trouvent toujours, comme avant le commencement de la bataille, à 22 km. — distance la plus rapprochée — de leur but tant convoité de Trieste. ■■ « ■ i ~ti~r"*'rrT Tra PROPOS LIBRES ET VARIES Exil et Sport Trop de Belges ne coanwiacaianit l'Angleterre que pour avoir vu ses équipes de root-ball venir ici à Pâques au Léopold Club. D-s réfugiés arrivés là-bas se dirent : C'est le moment de nous perfectionner.Lcs Anglais, de bonne grâce, les aidèrent de leur mieux. Aux amateurs d'hippisme on donnait un cheval, un instructeur et après 3 mois on envoyait le sports-maa à i'Yser. ^ Les fervents du schooting reçurent un fusil et partirenï pour les dunes de Nieuport. Les curieux de l'aviation, après quelques semai nés de training à Hendon, allaient faire la connaissance du Freiherr von Richthoîon, à 3,000 pieds du sol. Tel de nos champions fut invité à faire de l'escrime à la baïonnette contre un adversaire en Feldgrau. Les fils à papa se réservèrent l'automobdlisme, derrière le front avec des blessés à transporter. On ne lance plus, comme autreiois, le disque ni le poids, mais la grenade à main. Les tranchées, su;montées de fil de fer, offrent un excellent entraînement aux spécialistes du saur. Quant à la course à pkd, que de fois sauva-r-ene la vie d'un fuyard, lors a'une retraite soi-disant stratégique? Ceux donc qui, en août 1914, émigrèrent vers l'île d'Albion pour faire du sport furent servis à souhait. Restèrent les exemptés, les réformés, les carobtiers et i^-s vieux. Pour eux le foot-baiI au diibut de la guerre fut ia passion en vogue. Un jour le gouvernement anglais su.pjprirrta net tes matehes et décrétant la conscription, envoya toutes les étoiles du ballon rond, s'empêtrer dans les fils de fer de la Somme. Les économies de combustible fiïfsiit fermer la plupart des bas&ks de natation. Seuls quelques piscines, appartenant aux clubs privés de Pail-M&ll res;èrent ouverts à Londres. Rares furent les Belges qui barbotèrent dans ces eaux aris'ocratiques. Pour les autres, les humbles, il y avait dans la banlieue sans brouillard, du nord de Londres, près d'un lac, un enclos pour bain de soleil, installe par le London County Cour.ci', dans ie paie de High-gate. Sous ua ciel bl&u presque hellénique, la chair ensoleillée et mouvante des baigneurs, évoquait dans ce décor de verdure naissante, a bien-faiitante nudité des dem»-dietux aaiiquas. Ici un genJeroan grisonnant étonne les jeunes gens par s;s plongeons dans l'eau froide. Là, sous la uiaec-tio-n d'un aih'ète sveite et hàlé, un ex-mi'itai.-e dérouille ses rhumatismes, plus loin des collégiens nagent dans e lac frileusement suivj.3 des yeux par deux nourrices, étendues sur les berges.Après le bain, c'est la flemme au soleil t oi se sèohe, !Kt «gVfLMC..* r-.'SAfiry •'K.i:T.TJlfXirS\~}*ArZiS*TXrtt.-vrsgf.-re." * UM«. iwwi ■■mmi — i ■»wMMiiw»aaggM|iiiiiiiiaimi^M"CTC3MMMaBarT—mwnm parcouru psr les éoigîs fréteurs du vent amenait par bouffées 'e parfum «ie jeunes li'as indiscrète ment penchés au-dessus des clôtures. Les dimanches d'été, Londres cet désert ; la Ta mise au contraire recouverte de canots tachetés d> toilettes cla res, semble jonchée de nénuphars mou vants. Le fleuve en amont de Lonares serpente pa î-esssusement entre des rives boisées. Tout en haiu; sur les rcche-rs, des manoirs centenaires résistent ; des siècles de pluie et ùs brouillard. Dans un car.ot bourré de victuaiPes,- des msses moëlleusemen allongées sur un tas de coussins,ccntcnipi-nt d'ua regard suprême et détaché,la sueur tombent goufti à goutte du front de leur adorateur qui renie coin me un galérien. Pantois on s'arrête daas l'échan ciure d'un îlot désert. Et -e soir tombe. Seuls le; saules, bons garçons, sont témoins d'enlacement; muets sur 'es coussins froissés, tandis que ''eau dt fleuve clapo.e narqueisenrent au gouvernail aban donné de la barques». Faut il s'étonner de ce que des mariages d'offi eiers belges avec de blondes filles d'Albion ré sulrèrent d'un congé d été pa^sé à Londres? Ccm bien, retournés à l'Ysar, n'avaient pa<j c'ouié at madrier boueux de '«ur tranchée obscure, la phot< parfumée d'une pe:ite amie de l'été piseé? Le Anglais au début de ia Bounacuta européenne mettaient un anob'Sme attentif à ne rien change de leurs habitudes. Que ' Europe entière soit sfi couée par les salves d'obusfers soit ! Mais pourquo cesserions-no us de jouer au tennis? Ils comptaion que leurs al liés et leurs coloniaux a'iaient comm< les Bel g-s se charger de hacher les Al 1 émanas. Eux Anglais, resteraient dans ta coulisse. Cela dur; un au, puis la France exigea ''introduction de it conscription e-n Angleterre. Peu à peu ies clubs d' tennis se dépeuplèrent. Le Quosn's Club, près d< Ravenscourt daus le S.-O. de Londies, uje se> membres avec tant de minutie que 1,200 amender; encore leur tour d'être admis. Chaque après-midi sous le regard gris foncé de son papa le Grand-Dt> Michel de Russie, Nadia, sa fille flirte avec soi fiancé le Prince de Battenberg, au jetsey impec cable, surveillant ses attitudes, toujours piêt pou les photographes journalistes q^i le guettent. Un menai que sans emplcrt, Msl.u&I de Portugal étudie cliaque après-midi, les iineeses du « drive avec les pof-eseurs du club pleins depatieo: pour ce réfugié de marque. Lcs joueurs beiges connus furent reçus a' Queun s Ciu'o avec une aamiiraiiirie couruaiste mais la more récente à Neuve-Chtpelle du sym patique Anthony Wilding, champion du monde, en deuiiiait discrètement Je grai-id club iondoîiniem On jo jait. silencieoisement. Bee.utoottp d oïtieinar convalescen 3 vi>itaient les courts où leur jeuîiess connu des victoires sans blessures. La noble se anglaise, traditionnel e gt monarchiste, donna san marchander ses fils que le Roi appelait-, L'airiaîc cratie de l'argent, plus bénéficiaire de l'éveniueil victoire de i' « Union Jack », se fit tiicr l'oreil'e Moins de fils de banquiers resteront défigui'é® o manchots que de descendants des Piantagenets o des Stusrts. Dans ks homes et cot;*~ges installe pour des réfugiés, la peiomaj de ggeou parfoi chauve, procurait d^ns un décor plus bourgeois, le joies du iavvn-îennis à ces sportsmen novices. Ic pas de panra'on en drap blanc, pas de raquette aimoriées, pas de douches nickelées. La partie ces sait souvent parce qa"cn jr>u--uj-s'a-rre.ai.t pour rae commoder d un bout de Lcelie le uairiis surmen de ai moissiDs raquette. Lorsqu'un© balle cro aventureuse traversait avec fracas la vitre du bu rcau du directeur, alors, pour amortir les sermon de l'auforité, nos refugiiâs fui.-cierit une coiiect e; chacun d eux, par un pe^ny, contribuait à ren placer !e carreau cassé. Maxim Bemsus. Echob et Nouvelles La séparation admisùK^-^Livî On nous écrit de Namur: Les administrations publiques de ia Wai iome, qui se sont émues un instant du tiesai -Oi luiieront u la sept^mt^oii ctumiiiifiti*atilv comme a ^-oata mesure ue ee genre, n appren eii-ont pas éians un certain soulagement yu ios sci.'vices dv--s diixtreuts département transiorés a Kamur (iuçBusti'ie et ira va. i, ii. i/Ciitaï', justice, sci.-iioes et arts, tru-vi»ust pe o-ios et agiicuiture) sont en ooime voie d oi UIliSâ>t/iaOiX. LVux particularités qui ont leurs prix ca râci-erisent ic nouvfci Qrgaîiiiiiiie. D mit; pai i i iiisuiiiatioii très moderne ci*es bureaux col truste _ agréaibieii«nit avec ies habituels lt eaux de i Oo^tOce. u aiut*re p<art, en rai^un dt présentes difficultés, de s approvisionner <1 ■» ivie-s et du renchérissement e-xceasit ei toi jours ciox&sant ue toutes les tienrees, niém ut- première nécessité, un casino ou in&as coi ioi-L-able a été aménagé au centre de la vill a l'intention des foaciicmuaiies de toute classes. 59 feuilleton du Bruxellou, PMI If BM~ par KUGK.Mi SUL. — Non, j.e vous vengerai... ici. — Fasillo, tu exécuteras mes ordres : je te le défends. — Vous serez vengé. Mon pian est 'à. fixe, arrêté comme la mort qui vous menace, car vou= allez mourir. Vous, si brave 1 si grand! mourir) mourir comme un misérable ! — disait le pauvre Fasillo à voix basse, de peur d'éveii;er les soupçons des gardiens, — et se : 'dait les bras. Le Gitano passa une main sur son front. — Tiens, Fasillo, finissons cette scène, ellt est atroce. Adieu ! Laisse-moi. — Commandant, pas encore, pas encore.... — Ecoute, mon «niant, tu- trouveras dans une cassette de fer des cheveux, ce sont ceux de ma pauvre sœur; tu trouveras une vieille cïinture, c'était celle que mon père portait quand il fut tué: tu les brûleras. Le reste t'appartient: tout-, jusqu'au sachet qui te rendra maître du juif de Tan ger, s'il te prend fantaisie d'y retourner. — Mais vous, ne pouvoir vous sauver ; voir votre agonie, vos souffrances ! — Par la foudre, Fasillo, oublies-tu, mon en <ani, nos longues et runes traversées, nos dangers, nos périls, et au bout de tout cela des fatigues nouvelles; tandis que demain, i-asttlo, demain, du repos, du vrai repos, et pour toujours. Ne me plains donc pas; c'est pour toi que Jé souffre. Enfla, adieu! fuis l'Espagne, gagne une aut^e terre, vends la lartane, les noirs, et vas-y vivra' Jean i quille, heureux, et au milieu de ton bonheur,quelquefois une pensée pour le Bohémien — Ne trouves.tu pas, mon eulaint, qu'il est malheureux de finir ma vie par où j'aurais dû la commencer? Si j'avais eu à vingt ans un ami comme toi et une maîtresse comme Rosira, je ne serais pas en chapelle ardente, j'aurais eu encore mes illusions, j aurais eu une famille, de douces affections, et je me serais un jour paisiblement éteint au milieu de mes petits-enfant. Bizarre destine I — Et après une pause, il détacha un mouchoir de soie iouge qtu entourait son col, et le donna à Fasillo. — Tiens, tu ie porteras pour l'a mour de moi ! Adieu ! — Ah 1 jusqu'à la mort... — Allons !... aaieu. L'horioge de San-Francisco sonna minuit. Chaque coup vibra d'une manière déchirante su cttur au pauvre enfant ; au dernier, il tef-.ba comme évanoui. Le Gitano pousse un cri, le prêtre accourut et eu même temps 'e carme. — Sainte-Vierge ! qu'éprouve donc votre compagnon? — demanda le gardien.. — Ce n'est rie»; l'émosSoa en entendant le grand coupable. — Vene^, mon fils, remettez-vous, — disait le bon vieillard en soulevant Fasillo. Celui-ci reprit ses sens, regarda autour de lui. et se préuipita encore dan* les bras du Gif — Quelle chanté 1 — dissit le gardien; — il va se meurtrir avec les fiers de ce bandit. Le prêtre fut obligé de l'hacher de ses bras presque sans connaissance. — Monsieur ! — lui dit ie Gitano, — je voudrais vous revoir demain. / I' resta seul, médita profondément toute la nul et lorsque les 3 loch es de i'Ang:Jus et les demi; res lueurs du matin le tirèrent de sa rêverie, passa la main sur Sjh large front, et dit; — J beau faire, je ne puis croire à une éternité ! -puis il ajouta en souriant: — je rirais " ' n. pou tant, si je me tiompsis!... CHAPITRE XIII EL GARROTE, LE GARROT. Pendu jusqu'à ce que mort s'ensuiv I. me sornb'e que vous devez bien r gr-etter cette belle vie, lui dis-je &v l'air du plus grand intéiêt. J. jf'ntn,, l'Ane mort. (Au mlieu de la place Sftn-j«an-de-Dk>s s'élè une estrade, dèux escaliers y ooaduitsant ; i contre est un fauteuil de bois kxrt simple, ados à un long pieu ; dmx lignes de miliciens s tondent de chaque coté de cet ëotiataud, et R ment un long cordon qui va rejoindre la poi tie 'a chapeiie ardente. Une foule innoînbrafc encombre ia place, et garnit les fenêtres et 1 toits des hauîiy maisons de ce barrio; »nfin I remparts, et jt-.squ aux fortiflcetioiis qtù dofe dent la porte de »erre, swit envahis pe.r ta mul tude. ■— Il es. li heures, le soleil bî'ille, et - haute coupole de San juan se détache sur ciel pur et bleu ) Lz barbier Fiotèr., à un homme du peuple. Faites-moi !a faveur, mon compère, de me iaiss un peu p&sssj devant vous, ve>tre taille vous pî met de voir pàr-dessus ma tê.e, et, Dieu me sa ve ! ces spectacles sont malheureusement si rar qu'entre chrétiens il £âut s'aider un peu dans voie du salut, CA suivi e.j 1 Bonnes nouvelles. Nous informons le public qu'à partir de ce jour, il sera mis en vente un nouveau stock de chemises pour messieurs de 14 fr. 50 à 16 fr. Cet article : contentera les plus difficiles. Afin d'éviter l'accaparement qui s'est fait lors de notre dernière vente-reclame, chaque client ne pourra obtenir plus de 5 chemises, « Au Ciel », " 2, rue St-jean Uo'n Montagne de la Cour). (432) ' iiH pressa Isollandaiss et les anx.exioimiifltss balges. Sous le titre « Une piqûre d'épingle », le «Ni&u-We Courant» publ'e dans son numéro du 28 août un éditorial dans lequel le journal prend une fois 5 de plus position contre les menées annexionnistes 5 de certains de nos compatriotes. Voici ete qu'il i 1.- ont . « Une poignée de Belges — leurs noms sont suffisamment connus — s'acharnent drepuis quelques années à memej la tête de leurs compatrio-.es, pour chercher du butin en Hollande. On connaît leurs buts . la Flandre zél&ndaise, les îles de i Walcheren et de Zuid-Beveiand, le Biateint et le j Limbotsrg hollandais doivent devetur territoire bel. j ge, voilà le maximum de le-urs exigences. E* pour donner à ces exigences un semblant de droit, l'his-r toile est consciemment fou.'l'ée et les faits arian- - gés de façon qu'ils deviennent déshonorait:s pour i la Hollande et qu'ils fournissent à lia Belgique un t droit hissorique à enlever à la Hollande une par- tie de son terri.oire. Un si.ur de cette clique, collaborateur zélé du j « XXe Siècle », a écrit pour l'édition des « Cahiers t belges », un petit livre portant le titre de « La sur-; prise. — les jours épiques de Liège ». Et bien que sa prose n'ait aucun rapport arec oe sujet, l'au-i tetir a trouvé moyen de l'arranger de façon à pou-t voir reproduire ( accusation déjà émise avant lui par Pierre Norhomb (Histoke belge du Grand-; Duché de Luxembourg), qui a écrit que notre roi 1 Guillaume 1er a rompu, en août 1831, subitement et injustement, l'armistice. Or, cette affirmation r est contraire à la vérité. Léopold 1er avait été plus que suffisamment averti par Guillaume 1er, notamment par l'ultimatum du 12 juillet 1831. Nous d n'entrerons pas dans d'au.res détails historiques, qu'on p~ut trouver au long et au large dans la brochure écrite par le lieutenant général F. de Bas, x pour combattre le livre de M. Nothomb. L'histoire telle qu'elle a été écrite par MM. Nothomb, Croka-rt et d'autres est partiale, douteuse et trompeuse.« Il est du devoir de tous les Belges et Néer-s landais, qui désirent qu'une amitié féconde unisse s les deux pays, de se défendre de toutes leurs for-; Ci. s contre ces menées. » FAITS-DIVERS 2 LES VOLS A BRUXELLES. — Cnez Mme E Léonie, rue St-Lazare, 38, à St-Josse, on a volé un j coffret renfermant 10,000 fr. en billets de banque 5 et pour 8 à 10,000 francs de bijoux. ? — M. Dams Alphonse, boucher, à Herenthals, a été délesté sur le tram de son portefeuille ren- ^ fermant 5,212 francs. — M. Jules Ernotte, négociant, à Msircinelile, a été délesté sur le tram de son portefeuille avec 75,(1 marcs g — Dans la scierie à vapeur des sieurs Van Hum-p beek frères, de Vilvorde, à Schaarbeek, on a volé les courroies de transmission. s COMME DANS LA FORET DE BONDY. — Sa. s me-Ji soir, rue de France, en face de la passerelle du chemin de fer, M. E. Guillaume, de la rue de l'Instruction, 61, descendait de la passerelle lors-» qu'il fut accosté par trois individus dont l'un le saisit à la gorge pendant que ie second et le troisième le bâillonnèrent. Après avoir réduit leur victime à l'impuissance, ils la fouillèrent et ils lui enlevèrent son pc»rtefeuille contenant 14-0 marcs. Leur coup fait, les bandits prirent la fuite. (A.) ^.vaaagE^iagaax* 1 rgfi&CSa OMEi^PRUreTS CREDIT FONCIER EGYPTIEN Obligations de 250 francs 3 p. c. de 1889 405e tiiage du 15 juin 1917. N. 334446 est remboursable par fr. 50,000 Les numéros suivants sont remboursables par 1,000 francs : 27032 29272 31318 32927 87005 106226 127237 142923 143971 147438 169223 183467 188011 200723 201003 236106 264118 281635 300018 302419 326894 a 357748 385330 387317 394697 e Obligations de 250 francs 3 p. c. de 1903. e 184e tirage du 15 juin 1917. ^ N. 787870 est rembottsabic p*r fr. 50,000 ® Les numéros suivants sont remboursables par 1,000 francs : 421273 427058 432847 43S6S2 449068 498424 505673 - 508267 521828 555868 569559 604864 614195 65160S 662108 672612 682268 704408 729794 755021 755S3€ 776496 779333 785450 788202 il Obligations de 250 francs 3 p. c. de 1911 ai 83e tirage du 15 juin 1917. - N. 251324 est remboursable par fr. 50.00C r- N. 164719 » 10,00< Les numéros suivants sont remboursables pai 1,000 francs : 10612 09455 89866 92832 104763 106630 13175' 136993 163049 170387 173435 180076 223.583 24187; e- 272748 273&31 320160 348595 360089 372367 33575; e- 388818 398425 39S600 :C Çà et là /e lu Le pain à ia pomme de tare. — On lit dans li « Journal des Débats » du 18 août 1917 : é- Ce n'e-Si point une nouveauté que ce pain don ,r- on se propose de nous nourrir. Comme le rappel 1 te l'« Itermédiaire des chercheurs et curieux », on et le faisait usage au 18e siècle. Parlant de cette «plan es te-liane» (elle grimpait donc en ce temps?) qu'es e3 la pomme de terre, les « Mémoires seerts » (7 no n- vembre 1778 d'après 1'«Intermédiaire») dist-ru qu< tj. « tout récemment, le si-ur Pwmentiesr, apothicai la re des Invalides, a trouvé le moyen d'en fa-ire d m pain ». Us ajout nt que ce pain a été servi à de, convives de marque, N-ecker, Franklin, « de grands, des académiciens, des éooeooiis»es ». etc. -r et « tout 'e monde l'a trouvé aussi beau, aussi lé -r. ger, aussi blanc, aussi excellent qu» le meillcu u- pain mollet et chacun en a pris et emporté ; 1 o ,s est convenu que dar-s un temps de disette ce sers-la une ressource tiès heureuse ». Nous savons, d'autre part, grâce à taie circulai rg de Ai Viollette. que nous avons publiée, au du pain fabriqué avec addition de 20 p.c. de priâmes de terre a été considéré comme excellent.En outre, il ge conserve frai® plus longtemps. 11 est vrai, ce que nous savons du pain KK allemand (Kartoff.-1 kriegsbrot) par le regretté Ad. Combe, dans sa substantiel i« étude intitulée ; Comment se nourrir en temps de guerre (Payât), n'est pas très encourageant. Mais il faut tenir compte du fait que dans l'utilisation de la pomme de terre, les Allemands ont étS un peu loin. D'abord, ils emploient 30 et 35 p.c. de pe-inmes d© terre. Et ils t'ajoutent non à la farine de froment mais à du seigle. Et non à du seigle à 70 ou 75, msjs à du seig'e à 90 et même 95. Rien de surprenant si un mélange de farine de seigle avec presque tout 'e son, et de pomme de terre, excite chez beaucoup d'intestins de® protestations. Le pain à la pomme de terre, tel qu'il est question de ncus le fournil-, sera beaucoup plus lé%.x et digestible que le pain KK : cela n est pas douteux. Et nous tenons de boulangeas qui en ont fît-brïqué autrefois, pour eux-rr.êmes( que le pain de pomme de terre fait avec de la farine de fromem, et une proponion raisonnable de pommes de terre, est tout à fait satisfaisant. Avec de la farine à 80, nous devons avoir un produit dont nul ne se plaindra. Avec une farine à 85, ce serait peut-être différent, Pourtant, si le pain à 85 de Paris est généralement peu appétissant nous l'avons trouvé excelle®, valant le meilleur pain bis, qui est le roi des psuis, en Lorraine pat- exemple. A quoi tiennent ces différences que le voyageur peut relever en passent? Mais ceci est une autre hisoire. Pour retenir au pain à la porcine de terre, on pourrait être tenté de dire ; à quoi bon? Ne serait-il pas plus simple de continuer à manger le pain aotuei, et à consommer la pomme de terne en tant que pomme de teire? Assurément. Il y a pourtant un avantage, nous se-rnble-t-il, à fabriques-du pain à a pomme de terre. Pour en assurer la fabrication, on sera obligé, dès la récolte, de constituer des réserves importantes de fécules. Le stock de pommes de terres entières, à la disposition du public, sera plus limité : il durera moins longtemps. Il sera épuisé par exemple, dès février au iieu de ne l'être qu'en avril. A certains égards, ce sera un inconvénient, mais à d'autres un avantage. Il restera moins de pommes de terre risquait de pourrir, de gi-lei ou die g-.rmer. L hiver dernier, 'a patte a été considérable. Chaque année, il se perd en France 2 miûTbns de tonnes de pommes de terre. En Allemagne, i) s'en perdait 4 millions. Mais cette perte n'existe pi us chez nos ennemis; on en dessèche des millions de tonnes pour I» consommation des animaux et de l'homme; et- ce qui est desséché — par les méthodes qu'indique M. A. Com.be — est économisé. Par la dessiccation en temps utile, on supprimerait totalement la perte. Elit- sera réduite, en France, si on adopte le pain à la pomme de terre, obligeant à traiter beaucoup de tubercules avant la saison où i's ont coutume de mal tourner. — V. ■■ ■ ■"■■«■■irini-rïriTi?if.rî'^.7T»acge~~»- ■■ INFORMAI ION!) FINANCIERES BGUXtSE OFFICIEUSE DE B3USSLLES. Les cours du jour. — Lundi 3 septembre. Ri^n.es et tols de villes. — Rente beige 3 p. c. mai-nov. 71; Anvers 1637 34, îirux-^ttes t&05 69 3/4; Liège 1903 06; Gand 1896 64 1/2. Banques. — Outremer cap. 677 1/2, 672 1/2; Créd. Nat. Indusjr. ord. 327 1 2, 330. Chemins de fer et Tramways. — Bruxelles div. 885, 890; Caire jouis. 605, 600; Vérone priv. II 12, 12; Espagne Electr. div. 62 3 4, 63 1/2; Tient si n jouis. 2300, 2375; Transport fond. 1000; Bilbao jouis. 84, 86. Charbonnages. — Houillères Unies 000, 880; Ham-sur-Sanibre 490, 492 1/2; Grand Conty G60, 655; Réunis Charleroi 1700, 1735; Carabinier 890, 910; Laura div. 1265, 1250; id. cap. 1780; Nord Flénu piiv. 290; id. ord. 67 1/2; Wilhc-n^Sopi'iia 2175, 2125; La Louvière 250, 260; Marcinelle Nd 610, 620; Rku du Cœur 620, 635. Valeurs coloniales. — Batangara 183 3/4, 190; Culture Java cap. 187 1/2, 192 1/2; id. fond. 1260 Hévéa 210, 215; Kassai 81, 80; Kartrrga 2-871, 2860; Lacourt fond. 670, 657 1 2; Spnnah Rubber 76 1/2; Tanga 116 1/2, 117; Selangcr 200, 201 1/4 Valeurs diverses. — Sucreries St-Jean fondât. 303 3'4, 297 1/2; Sucreries Européennes cap. 94 1 4; Floridientie priv. 315, 295; id. cap. 495, 485; Pétroles Grosnyi priv. 2995; id. ord. 2675. Valeurs étrangères. — Barcelone 118 1/2, 120; Dyle et Bacala.n ord. 1015; Ligure Tosoaaa 304; Mexico Tram 312 1/2, 315; Nitrates Railw .395, 400; Kolomna 610, 615. fusezTjÉ B^UXELLOiâTl | toujours «c aueux inîtamiâB | -, r-,.-f,-T ,'tTT r rrvJ^ AKi^OKCES 2 ir. ia ligna. permis samedi veis 9 1/4 h., en lace Magasins de la ® tSouise, portefeuille noir contenant somme importante Forte récompense. S'adresser bur. du journ. 421 Bjinlrinra 4111 OHEVAL NOIR, 41, chaussée de 1 gtill&Sli§g tsinove, demande proiesseur. 433 Au Para. '21, t. de France, 21, Charleroi. PêESKV.îTlFS à l'usage des 2 sexes. Non té. itérilet. Reusts grat.24 t ! pERL)U vendredi bs'asQlsï deux perles et un rubis, s » entre gaie du Nord et tSourse. souvenir de ïamilie. Recornp. val. du bracel.Gérant Calé du Grand Hôtel.425 nhocoiat à solder : 2.000 tab. 100 gr., a fr. 3.40. eoO boi-es .'ju divis.. à 42 fr. — 25 kil. couverlure. 72, lue de tiiabant, Htuxelles. 428 Casix siîiHéraSes. 10.CC0 bout. 1/1 eau minérale k» iierii.'(iïita, ir. ti(3j par bouteille, verre compris. 10,000 bouchons Couronne. 10,0.1» bout. 1/1 verre vert t 1 solder. 27, avenue V iltaire. 27, Bruxelles 427 i Horlogerie Cencraie MAISON fONDÉti.lîN 16», t 3, rue de Flandre, i, BRUXELLES - Hssirts, fesàte, î^huts, Sîï.hs, loacatis iw s mVÂIL SASi^iTi -- PRiX foiOdERES P/sayfïjs ctiire la taré du Nord et le boulevard du l » wlliais i\ord, le 31 aott , à ,4 h., âASUE d'aîsiiiice ornée de 3 brillants, avec noms, souvenir de s iemine motte. A lapporter contte forte récompense à , l'Hôtel Terminus, Nord, entre 2 h. et 3 1/2 il. 424 r ^ 5 a Ne perdes pas une minute.Adressez-î yyWfiSI'S I voue P°ur l'ouvra ,e, rue Maiie-i hérèse, 6 i, Saint-iosse. s95 t |?.i£€sE&ÏY. 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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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