Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 05 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww77v1m/
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4"* Année - N. 1054 - Ed. E C1HQ ellîIStlS Mercredi 5 Septembre 1917 »S0»»EMEItT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.G0 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acçeptcnt que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet ï Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.l .20 T5RÂS5E : 8SO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... i .00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne LCO - m Rédacteur en Chef : René Armand 1 sa ItMFaal HaoiMIaa ledêpenian! a Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, | TIRAGE : IfO.OOO FAR JOUR Les bureaux du « E»ftUXELLQS3 » se trouvent rlUE DE LA CASERME, 33 et 33, à Bruxelles (près de la place Âansesssas). Âpres la Prise le Riga Le feldmaréchal von Hindenburg vient de replanter le drapeau de l'Empire d'Allemagne sur le vieux « château » de Riga, où siégea si longtemps le grand maître de l'ordre des chevaliers Porte-Glaive, branche tivonienne d© L'Ordre Teiùoniqw de Prus*c. En l'an 1201, Albert de Brandebourg évêque d'Apeldorn et de Livonie, avait fondé Riga, dont le territoire ainsi que toute la province do Livonie, avaient été colonises depuis longtemps pai les marchands de Brème et des autres villes de la ligue hanséatique. En 1204, l'évêqu© Albert d'A-pelborn établit à Riga d'une manière définitive la branche Hvofiienne de l'ordre des chevaliers Porte. Glaive, qui fut fondée ©n 1237 dans l'Ordre Tc-u-tonique. A cette époque, Riga appartenait déjà depuis longtemps à ia Lig,ue des Viiles Hanséati-ques et possédait une nombreuse flotte marchande. Elle adopta la Réforme en 1522a Lorsque la Livonie eut passé sous l'autorité de la Pologne en 1561, Riga conserva 20 ans encore son indépendance. En 1700, Frédéric Auguste, roi de Saxe et de Pologne, ©t son Tsar P'erre-le-Graad, assiégèrent inutilement la ville, que la victoire de Charles XII, roi de Suède, à Narva en 1700, délivra des Russes. Ce ne fut qu'en 1712 que le feldmaréchal russe Gheremetief s'empara définitivement de Riga. Riga (en esthoniem Riolin, en livoaien Righo) est aujourd'hui la capitale du gouvernement de Livonie, qui comprend une population d'environ 2 millions d'habitants. La ville est située sur la Dwina occidentale, à 15 km. du golfe de Riga. Le port de Riga est le plus vaste et le plus sûr de toute la Baltique. Sa profondeur toutefois n'atteint pas par exemple celle du port de Flessingue. Ce port est le troisième de la Russie par le trafic. La ville compte 300,000 âmes. C'était le quartier-gé-nôral du 3s corps d'armée. Les monuments y „«..t gardé malgré tout leur cachet allemand, notamment l'hôtel de ville, en partie transformé, la cathédrale, le château de la Corporation des Têtes Noires et le château impérial, ancienne résidence des comtes de Bnandebour.g,, grands-maîtres de l'Ordre Teutoaique. Cette métropole de la Baltique est le centre d'exportation du lin, du chan-vre, ' du bois, du suif, des pe«ux, des céréales. Elle importe surtout le sel, les vins, les denrées coloniales, le coton, le tabac, etc. L'industrie y est florissante, elle compte des fabriques de bougies, de savon, de cuir, des verreries, des moulins à huile, des scieries, des fonderies de fer, des raffineries de sucre et des fabriques de drap fin et de velours de coton. La prise de la capitale de la Livonie enlève à la Russie son dernier géand port en Europe, Odessa étant fermé par les Dardanelles et Arkhangel gelé la moitié de l'année. Ce coup de maître est dû non seulement à la science de l'habiLe stratège qu'est le généralissime allemand, mais aussi à la désorganisation incroyable des armées russes. L'effet moral de cette prise de possession, survenant au milieu de l'offensive désespérée de l'Entente, géra considérable, surtout en Russie, et l'on ne peut prévoir les conséquences qui en découleront pour la durée de la dictature du Directoire Kerensky-Tscheiaze-ïseretelii,Les faits se ptécipitent et l'on ne serait p:r si étonné, que se le figurent nos pointus, si aprèî l'échec probable de l'offensive actuelle, l'Entente constatant son impuissance à anéantir l'Allemagne par les armes, se décidait à discuter, c'est-à-dire à négocier en vue de la paix que l'univers réclame, Il faut en effet tenir plus que jamais compte d'uœ facteur dont l'influence grandit dans t'ombre, c'est, à-dire l'opinion publique européenne. La preuve, aujourd'hui faite d'une manière éclatante, que l'Agence anglaise fÎavas-Reuter a cyniquement falsifié, tronqué, mutilé, sur l'ordre du cabinet de Saint-James; la réponse de Wilson à la note di Pape, achève d'ôter tout crédit aux informations tendancieuses ou mensongères qui constituent le fond de la campagne de presse, ininterrompue de. puis trois ans, à l'aide de laquelle l'Angleterre trompa ses alliés et le monde sur les causes e les buts de la guerre actuelle. Le procès du général Scukhomlinoff, l'ex-ministre de la guerre de Nicolas II, est à ce sujet nor moins édifiant. Les révélations sensationnelles dt général et ses aveux cyniques qu'iï fut félicité e remercié COPIEUSEMENT par l'Entente pou, avoir menti au Tsar, ne manqueront pas de fixer le; idées en Russie comme partout sur levs responoabi-litég réelles des massacres qui durent depuis ans. On a lu les détails. On arrache au Tsar in .décis, le 30 juillet 1914, l'ordre de mobiiisiatioi générale. En même temps on mentait à l'attacht militaire allemand en lui affirmant que la mobilisa tion générale n'était ni commencée ni même dé Crétce. Le Tsar, ému par les adjurations de Guil l&urne II, qui lui télégraphiait coup sur coup dit ne pas mobiliser toutes s:s troupes, afin d© ne pa forcer l'Allemagne à en faire autant, donne contre ordre, fait arrêter la mobilisation, recule enfin de vant la catastrophe qu'il va déchaîner. Les mitiis très criminels Sasonoff, Scukhomlinoff, janousch kiewiieh et toute la clique des vendus à l'Angle terre, mentent à leur souverain, ne tiennent au cun compte de ses derniers ordres, comme ils on menti ©n déclarant à l'Allemagne que la Russie ni mobilisait pas alors que le miriistire russe qui par lait à l'attaché militaire allemand avait en pcch-i l'ukase de mobilisation générale extorqué au faj ble Nicolas II. Notre chargé d'affaires h Pctrograd, M. de L'Es caille, dans sa fameuse lettre à notre ministre M Davienon. rendait justice aux efforts faits par Guil laume II pour résoudre pacifiquement le conflit et annonçait catégoriquement que « grâce aux excitations anglaises, -la mobilisation générale a été exécutée en Russie le 30 juillet au plus tard ». L'Information de Bruxelles, qui a condensé tous ces faits en un bel article, qui est à retenir, ajoute qu'un de nos giaads financiers belges déclara le 2 août 1914, que « le procédé de la Russie mentent officiellement à l'Allemagne pour obéir à l'Angleterre, et rendant ainsi la guerre inévitable, éta-it tout simplement infâme. Nous voyons aujourd'hui cette infamie éclater à tous les yeux. Nous voyons, par contre, l'aveu, provenant des coupables eux-mêmes, de l'efficacité des efforts de l'Empereur allemand pour prévenir la généralisation du conflit. Nous constatons qu'il n'y a, dans leurs aveux, aucune trace de conseils de modération de la part de l'Angleterre ni de la France. Notre chargé d'affaires M. d© l'Escaille avait, le jour même, signalé que la perfide Albion excitait au contraire les chauvins belliqueux ». Tout s'éclaire peu à peu. La vérité écrasante jaillira plus tôt que nous ne pouvions l'espérer. Le tribunal impartial de l'Histoire condamnera les coupables qui préméditèrent et déclanchêieint la guerre. Le nom de ces coupables apparaît dès aujourd'hui, écrit en lettres de sang dans la con-astencB universelle. C'esi; l'Angleterre d'abord et surtout qui ameuta et coalisa contre sa rivale économique industrielle, l'Allemagne, tous les ap-péti.s penslavistes, toutes les haines revainchandes françaises, toutes les ambitions de conquête italiennes, et cimenta ce bloc d'éléments mercenaires avec sa fameuse et légendaire « cavalerie de Saint-Georges ». L'or anglais, une fois de plus, avait fait des Soukhomlinoff et autres valets du Tsar, de la République opportuniste et de l'Italie des Cairbomari, les instruments servil&s de sa traditionnelle politique d'égoïsme naio.ial. Tel le héros Waithar, dont l'avocat Fritz Nor-d©n a si poétiquement traduit, la symbolique épopée, l'Allemagne moderne résiste depuis trois ans toujours invaincue et mêiRe conquérante. Aujourd'hui Riga, bientôt peut-être Odessa... Marc de Scilm. LA GUERRE nsitîEiiiii®œii iËteiiis ALLE?.1ANÎ2S BERLIN, 4 septembre — Ojjiciel de midi ; iceatie ue ia guerre a l'ouest,. groupe d armée du î«id-raaràcSiai général prince héritier .Kappreeiit de Bavière : En Flandre, l'après-midi, l'action des artilleries avait revêtu une grande violence à la côte et entre Langemarck et Wameton. Dans la boucle d'Y près, des engagements se soni déroulés sur le terrain devant nos positions; à cette occasion, nous ayons fait quelques prisonniers. Au cours de la nuit, l'ennemi a attaqué au nord-ouest de Lens; il a pénétré passagèrement dans nos lignes, dont il a été aussitôt délogé par une contre-attaque. Groupe d arm^e du prince impérial allemand : En Champagne, après un feu destructeur, les Français ont attaqué à la route Somme-Py-Souain. Notre conhc-ailaque les a délogés de nouveau d une tranchée évacuée par nous. La lutie d'artillerie devant Verdun a revêtu de nouveau le soir une grande intensif e; la nuit durant également, les artilleries de la rive orientale lançaient leurs feux destructeurs. Groupa d'armée du prince Albreeht de Wurtemberg: A l'ouest de la Moselle, une reconnaissance vio-Ic.nte près, de R-vcnouviUe a ramené de$ prisonniers français. Aviation : Au cours de la nuit du 2 au 3 septembre, nos aviateurs ont jcié des bombes sur Calais et Dun-keique. Toute la journée ou pouvait observer les incendies provoqués. Nos avions ont aifaqiAÎ à l'aide de bombes, hier, Douvres, et cette nuit Chatham, Sheerness et Ramsgaie. Hier, 19 avions ennemis et 2 bêlons captifs ont été abattus. Le baron von Rich'hofen a réalisé sa 61 e victoire aérienne. Le lieutenant Muller, promu récemment du rang de sergent-major au rang d'officier à cause de ses services aériens, a abattu son 27a adver-1 saire. Théâtre de la guerre à' l'Est. Groupe d'armée du îeld-maréchal général Prince Léopold de Bavière: Après une bataille de deux jours, la 8e armée, commandée par le générât d'infanterie von Hutier, venant de l'Ouest et du Sud-Est, s'est emparée de Riga. Nos troupes réputées ont brisé partout la résistance russe et ont eu raison, dans leur marche en avant impétueuse, de tous les obstacles que leur opposaient les bois et les marécages. Les Russes ont évacué en toute hâte leur tête de pont étendue à l'ouest de la Duna ainsi que Riga; nos divisions se tiouvent devant Dv.namunde. Des masses d'armée compactes et désordonnées se pressent par des marches de jour et de nuit sur tous les chemins allant de Riga vers le Nord-Est. Au sud de la grand'route vers Wenden, des deux côtés du ruisseau du Grand-Chasseur, des forces russcs considérables se sont lancées en attaques désespérées et sanglantes contre nos troupes, dans le but de couvrir ta retraite de h 12e armée vaincue. Elles furent défaites dans notre assaut au cours de combats acharnés. En plusieurs endroits, nos divisions ont atteint la grand'route. Nous avons fait prisonniers quelques milliers de Russes et avons capturé plus de 150 canons et un matériel de guerre incalculable. La bataille près de Riga est une nouvelle p-"'ge glorieuse de l'année allemande. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: Des régiments austro-hongroas ont enlevé aux Russes une position de hauteurs opiniâtrement défendue au sud-est de Czerhowitz. Entre le $ereih et la Moldara, l'activité combattive animée perdure.S-roupe d'armée du feldmaréchal général von MacksîiEôa: Près de Muncelul, au nord-ouest de Focsani, plusieurs attaques russo-ioumiines ont échoué avec des pertes considérables. Frqnt en Macédoine: Hier, les troupes des puissances ennemies n'ont point renouvelé teuis attaques. BERLIN, 3 septembre. . Officiel du soir : PRISE DE ÇIGA Riga est prise. La guerre sous-marine. BERLIN, 3 septembre, — Officiel ; Dans la Manche, sur la coi? occidentale de l'Angleterre et dutis la mer du Nord, 5 vape^s et un loiher oïl ti* aeuveHemeii coulés par nos sous-marins. Purmi eux figuraient le vapeur anglais armé « Palatin a » avec un chargement de 3,000 tonnes de houille, ainsi que trois autres vapeurs armés dont deux de nationalité anglaise. Un vapeur avec chaige complète a été torpillé hors d'un convoi. Le capitaine du vapeur anglais armé « Pnlaiina » a été fait prisonnier. Un airappe-sous-mwin anglais dans la foi me d'un vapeur d'environ 2,000 tonnes, qui était armé de 4 canons masqués a été endommagé par trois poitées d'aitilleiie. AUTRK^HIE^I VIENNE, 4 septembre. — 0,ficiel .-On annonce du quartier de la presse de guerre : Il n'y a pas eu de grands combats non plus hier. Dans la région du Mrzli Vrh et du Km, les positions et le terrain situé derrière elles, ont été pris sous un feu destructeur. Sur le Haut-plateau de Bsinsizza, nous avons en 'quelques heureux combaés de patrouilles. La jeu d'artillerie couvre toujours, jour et nuit, le Manie San Gabriele. L'adversaire a cherché de nouveau à amener des renforts. Nous les avons pris sous notre feu d'artillerie. Dans la région de GoritzS.f, l'ennemi a souvent fait des tentatives d'attaquet; elles ne purent pas se développer du tout sous notre feu d'artillerie et furent repoussées. Feu d'artillerie habituel sur le haut-plateau du Curso. Au front de Carinihie, le temps brumeux i empêché l'activité combattive. Pfès de Zkio, ne; s artillerie a des-, enâé : i c "rop'un C\ij.ronî; q — « &-;<oré i :mcurs ' fois dans la tempête. VIENNE, 3 septembre : Théâtre de la guerre^ à l'est Au nord-ouest de Focs.mi et au sud d'Ozna les Russcs et les Roumains ont de nouveau vainement attaqué. Théâtre de la guerre Italien Sur le Monte San Gabriele nos troupes ont e%é-et le soir de fortes a:taques italiennes ont échoué se sont termin es à notre avantage. L'après-midi et le soir de fortes attaques italiesnes ont échoué au versant septentrional de ta meniagne. A l'est de Gorizia et près de famiano des aiaques de l'ennemi sont restées vaines. Des aviateurs i'Jicns ont bombardé plusieurs localités de la côte occidentale de l'Isirie. Une escadrille de dirigeâmes ennemis a été dispersée par nos hydro aviateurs, avant d'avoir pu atteindre son but. Théâtre ce la guerre des Balkans : A la Vojusa nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis. ',p ' ' PAEIS, 3 septembre. — Officiel d.e 3 h. p. m. : Sur le front de l'Aisne lutte d'artillerie violente entre Cerny et Hupbebise. L'ennemi a, à quatre reprises, tenté d'attaquer nos lignes à l'ouest d'Hurtebise. .Nos feux l'ont partout arrêté. Une autre tentative sur le plateau d'Aillés a également échoué. Sur la rive droite de la Meuse grande activité d'artillerie sur le front Samogneux-Beauinont. Ln YVoëvre un coup de main ennemi sur nos postes au nord-ouest de Limey n'a donné aucun résultat. Nous avons fait des prisonniers. Aviation : Des avions ennemis ont jeté des bombes sur Dunkerque et Belfort. A Dunkerque plusieurs personnes de la population civile ont été tuées ou blessées. PAIîtS, 3 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Canonnade intermittente en divers points du front, plus vive sur la rive gauche de la Meuse. En Champagne, nous avons réussi un coup de main à l'ouest de la route de Saint-llilaire à Saint-Soupplet et ramené des prisonniers.RUSSE PETBOGI1AD, 2 Septembre. Front à l'Ouest: Après une forte préparation d'artillerie, l'ennemi a franchi la Dvvina, dans la région d'Uexkiill, au sud-est do lîiga, a occupé liup-fermanern et développé ses succès dans la direction du nord. Les contre-attaques de no, troupes sont restées sans succès. Le 2 septembre, l'ennemi a prit, l'offensive dans la direction de la route de Iviitau où l'on continue à se battre. Dans la direction de Wenitsch Kuscliany l'ennemi a lancé quelques vagues de gaz et a procédé ensuite à l'offensive avec des forces insignifiantes. Il fut repoussé par nos réserves. Dans la direction de Wladimir Wolynsk, l'ennemi a attaqué nds positions de Zubilno après une préparation d'artillerie, mais il fut repoussé en contre-attaque. Front en Soumanie: Dans la nuit du 3i août, l'ennemi a attaqué dans la direction de Focsani, dans quelque.? secteurs au nord et au nord-ouest d'Iresti; ces attaques furent repoussées. Le 1 septembre l'ennemi passa de nouveau à l'attaque avec des forces considérables après une foi te préparation d'artillerie contre les positions roumaines au nord d'Iresti. Il fut repoussé avec de grandes pertes et lîtissa des prisonniers entre nos mains. Dans la direction de Braïla l'ennemi attaqua le matin du 1 sep tembre après une préparation d'artillerie, nos positions dans le secteur au nord-ouest de l'embouchure du Buzen, mais il fut repoussé. Aviation. Dans la région de Dunabaurg, notre pilote, le porte-drapeau Esinoff, a abattu un avion ennemi. Il s'abattit derrière nos lignes. Les occupants furent faits prisonniers. Dans la région de Brody un de nos appareils commandé par le pilote Tchernowski, a livré bataille avec un avion de poursuite. Les deux appareils sont tombés en combat aérien. Front du Caucass; Acuvité d éclaireurs, ITALIEN' ROME, 2 septembre : Au front des Alpes juliennes, le combat a été un peu moins violent. Nous avons repoussé des contre-attaques ennemies à la lisière méridionale du haut-plateau de Bainsizza, sur les versants septentrionaux du Monte San Gabriele et au nord-ouest de Tivoli (a l'est de Gorizia). Nos hydro-avions ont bombardé efficacement "l'arrière des positions ennemies sur le Monte San Gabriele. Près de Gabic-ze (à l'est du Monte San Mkhele), des canons ennemis de petit calibre ont canonné fréquemment un petit détachement sanitaire, qu'ils ont atteint et auqul ils ont infigé des pertes. Dans la vallée de Brestovizza (Carso) nous avons complété nos occupations des 30 et 31 août par la capture de prisonniers et d'un butin extraordinaire. Jusqù à présent nous avons compté 1,400 prisonniers, 9 mi-tiailleuses, 5 lance-bombes et une grande quantité de munitions et de matériel. Au-dessus de Bel-luno un avion ennemi a été abattu en combat aérien. Dans la haute vallée de Zebru (région du Stilffer joch), de valeuteux détachements d'alpins ont escaladé dans une entreprise brillante, une hauteur de plus de 3,500 mètres et reconquis un poste que nous avions dii abandonner le matin du 27 août, toute la garn:son a été faite prisonnière. En Macédoine nos troupes coopèiant avec d'auties détachements de l'armée d'Orient ont prononcé après une courte prépawiion d'artilleiie, une attaque contre la cime de la hauleui 1050 (coude de la Cerna) al ramené quelques douzaines de prisonniers allemands.AKGLAïS LONDRES, 2 septembre ; L'ennemi a prononcé une violente attaque à l'aide de grenades a main contre un de nos postes avan. .çis^au sud pues., de l:■>i'rau av<t. Après ■une -âpre lutie nous fûmes d'abord forcés de nous retiier, mais plus tard nous avons teconquis ce poste avec des pertes légères. L'artillerie ennemie sest montrée active à l'est d'Ypres. L'ennemi a déchaîné hier soir de violentes attaques à l'aide de grenades à main, contre nos postes avancés, qu'il n'avait pu atteindre la nuit dernière au sud-ouest d'ttavrincourt. Après une lutte très vh-e, nos troupes ont dû céder ces postes; mais au cours de la nuit, elles les ont reconquis au prix de pertes légères. Cette nuit, action de l'artillerie ennemie à proximité d'Ypresu Deux coups de main ennemis au nord-ouest de Lens, ainsi qu'au sud-est de La Bassée, sont écroulés dans la nuit avec des pertes élevées pour t'asail-lant. Au cours de la journée, action d'artillerie réciproque à l'est d'Ypres. La pluie et le vent violent ont restreint sensiblement l'action aérienne pendant la journée d'hier. Au cours de la nuit sui-vanîe, toutefois, les opérations d'attaque contre les halls d'aviation et les stations de l'ennemi ont lté poursuivies vivement. Èit combat &'rien, un appareil ennemi a été abattu. Deux des nôtres ne sont pas rentrés. - ■ ■ t ■ ■ Dernières Dépêches La prise de Eisa. Berlin, 4 août. — Ces trois mots « Riga esl pris » suffisent, ait le « Betliner Tageblatt », pour provoquer une joyeuse satisfaction dans toute l'Allemagne. Personne ne s'attendait dins 1® public à ce que cet événement se produise si vite. La satisfaction causée par l'occupation de Riga, dont le caractère est resté en majorité alLm&nd, §e trouve encore augmentée par- la rapidité avec laquelle l'événement s'est laccompli. Du « Lokal-Anzeiger » : Contrairement à la direction multi-au oritsire de l'Entente, von Hûidan-bur.g fait de la besogne rapide et silencieuse. Riga est ^ne ville foncièrement allemande et ec qu'elle est devenue aujourd'hui, elle le doit exclusivement à sa population et à sa municipalité allemandes. Lorsque l'empereur de Russie visita Riga pour la première fois, il y a quelques années, il demanda d'un air é.Oinné : « Suis-je encore en Russie? » A présent, la Inétropole est rendue à elle-même, et le droit d'autonomie est acquis à elle-même et à ses habitants. Du « Tàgliclie Rundschau » ; Un ancien rêve bsltique s'est révisé hier. La bannière allemande flotte sur l'ancien chîteau de l'ordre des grands-maîtres de Livonie. Cette victoire n'est pas une vioîolre ordinaire, couronnée par Va conquête de la capitale. Depuis la grande rrchc en avant de von Hindeoburg durant l'é.é de 1915, nous avons toujours caressfj le secret espo.'ir que la perle du pays baltique serait nôtre aujourd'hui. Nous estimons la prise de Riga, non seulement comme un succès d'une liante valeur militire, mais ausisi comme un acte dont notre sentiment de race allemande peut êtie fier. De la « Berî. Vo'ksz. » : Ce qu'il y a de plus grandiose dans l'offensive contre Riga, c'est que, de même que la libération des t-rritolres galiciens, elle se produit à un moment où nous sommes attaqués d'une façon etxtraardinairemetnt âpre par nos ennemis, qui voulaient nous imposer la victoire de leurs armes et la défaite du peuple allemand. Le voyage du chancelier. Berlin, 4 sept. — Le chancelier de l'Empire est revenu ce matin de son voyage de cinq jours en Belgique et au front de l'Ouest. Le but de ce voyage comportait, comme l'annonce le «N.A.Z.», l'impression personnelle du chancelier au sujet de la situation en Belgique et au front. En Belgique, le chancelier a profité de l'occasion pour oonférer avec le gouverneur général au sujet d'une série de questions et pour se mettre en rapport avec les autorjtés. Comme il a été déjà annoncé, jl a reçu également en audience, pendant ce voyage, le Conseil de Flandre et lui a déclaré que le changement dans la chancellerie n'a pas modifié la politique flamande. Le chancelier a rendu visite au front de l'Ouest, aux chefs des groupes d'armée, et a conféré avec le prince impcr-W allemand et la prince royal de Bavière. Par sa visite aux trpupeg au front et par l'inspection des installations économiques dans les territoires occupés, il a- pu se rendre compte , des capacités extraordinaires da l'armée, toujours prête, comme auparavant, à se sacrifier pour la défense de l'Allemagne. La îuite du gouvernement roumain. On annonce d'Odessa à Havas que de nombreux parlementaîi-es roumajns sont arrivés dans cette ville. Les bureaux du Stat ~et de la Chambre ont été transférés à Cherson. La reîne de Roumanie est arrivée avec sa famille à Moscou, Une nouvelle note du Papa? Amsterdam, 3 sept. — Le correspondant à Washington du « Daily News » affirme que le Papi développera dans sa prochaine note les propos!' tions suivantes : L'indépendance de la Belgique esc rétablie; l'Allemagne conserve un point d'appui à Anvers; la Lorraine devient indépendante; l'Allemagne reçoit l'Alsace; Trieste devient port libre; ta question des Balkans sera réglée à la Confâ-. rence de la paix. DÉPÊCHES (Rcpioduites ae l'édition pi éceaente.) IblGrA Après les ports russes baltiqtaes de Libau et Win-dau, tombés depuis longtemps aux mains des Aile-mands, voici que Riga se trouve également en. leur pouvoir. Il faut reconnaître dans cet événement un nouveau coup de la brillante stratégie de Hindenbourg, préparé en secret et exécuté à la fois énergiquement et consciencieusemnt. Telle est lu pfet&i&ie i.fipiession quj se dégage dès à présent de ce fait, sans même encore ©n connaître les détails. La possession de Riga équivaut pour les Allemands à la domination du vaste goife de Riga tout entier, qui peut contenir les flottes de guerre du monde entier. Riga est un excellent point d'appui de flotte et une base d opérations pour la fiotte allemande, au point que les Allemands n'auraient su en souhaiter de meilleure. Ils possèdent également ainsi la capitale- de la Livonie et le plus grand entrepôt commercial russo-baliqu© vers St-Péters. bourg.- Parmi les 300,000 habitants que comptait Riga avant ia guerre, il y avait 47 p. c. d'Allemands; 25 p. c. de Russes et 23 p. c. de Lettons. Les 2/3 de la population appartiennent à la religion évangélique. Avant la guerre deux journaux allemands paraissaient à Riga. On peut voir par ces quelques détai's auxo-t-ls nous devons nous borner jusqu'à plus ample information de quelle importance la prise de Riga est également au peint de vue politique. L'offensive générale à l'oue.ïï, Berlin, 3 septembre. — En 7 "<ndre les attaques partielles de ces derniers jours ont ce^sé. L'artillerie anglaise a repris le feu et les deux artilleries se disputent 'a suprématie des armes par une lutte nouvelle. Le feu qui de temps à autre acquit la vio- • lence d'un feu de destruction a été particulièrement violent dans la région de Nieuporb et des deux' côtés de la route Boesinghe-Staden. L'action de-tensive des batteries allemandes a été couronnée de succès. Au nord-est de Boesinglie un grand dépôt de munitions a été atteint; l'explosion s'est fait entendre au loin. Les aviateurs allemands ont été extraordinaire-ment actifs. Des bombes ont été jetées avec un succès constaté, sur Calais et Dunkerque. En Artois des troupes spéciales d'assaut allemandes ont pénétré sur 300 mètres de large et sur 200 mètres de profondeur, dans les positions anglaises où elles ont fait sauter de nombreux abris et des galeries de mines et occasionnèrent de lourdes pertes à la garnison des tranchées. Sur la route Arras-Cambrai, une attaque anglaise a échou© après un bref feu roulant. Vers une heure du matin nous avons repoussé au nord de la'ferme de Mala-lccff une attaque de patrouilles anglaises préparée par un vicient feu de mines. Au front de l'Aisne nous avons de nouveau arraché aux Français au cours de petits combats opiniâtrement poursuivis jour et nuit la majeure partie de leurs minimes gains de terrain lors de leur dernière attaque près d'Hurtebise. L'offensive française devant Verdun est de nouveau paralysée. Le feu d'artillerie n'a ét6 plus intense que vers le îoir du 2 septembre, à l'est de la ferêt de Chaume. Tandis que l'offensive générale de l'Entente à l'ouest est restée jusqu'ici sans résultat positif, la poussée réussie des AUe-mands à l'est, fournit la preuve de ce que les alliés n'ont même pas atteint leur but secondaire, notamment celui de lier les mains aux forces de combat allemandes et de dégager la Russie. Bien que les Russes s'attendissent depuis longtemps à une entreprise allemande dans la région de Riga, ce qu'ils ont indiqué en repliant leurs positions de la forte occupation de la rive droite de la Dwi-na, l'entreprise difficile consistant à franchir cette large rivière a parfaitement réussi, sur toute gon étendue. En Moldavie les Rusa>Roumains poursuivent leurs vaines contre-attaques avec des pertes considérables- Près de Grozesci et à la partie sept en-

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