Le bruxellois: journal quotidien indépendant

922 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 16 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/df6k06zm1j/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

B1UXIBME 'ANNEE. km ma a Jussïsfse M.liOkl eXÉ^PLÂïâï-.e €£□£$ CMnasm MMTTI&M M B^BNDItEDI 18 JU ÎLLIT iUtiLk, LE BRUXELLOIS î snp 12 frases. — S mois, 7 francs. — 3 moil, 4 feimea 1 mois. 2 Samca Ja,iiï1ua..i <^Tu.oxica.±«fcs u tnclépeiî diaut ISBDA@9(:iO.N, AQR&INlOTHmdN, PUBLICITE a&®„ S*'^® SLc&nîupfl &s>9 :ssx=ax5e®ï3i.®œ À,iSÎM01VGHîS ï aiïs-DIverSç la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligas, l frft&C Petites annonces s îa ligne 20 centimes L'Aicooiisme en France et en Russie Comment en Belgique et ailleurs on enrayera le fléau \4 VlfV>l*V>VV Vf ' «-» v * / Mf Le « Bulletin de Statistique » le. plus complet du ministère des finances a publié les tableaux de la production et de la consommation de l'alcooj. Ce document révèle que, loin de diminuer d'intensité en Franoe, le fléau de l'alcoolisme étend de plus en plus sur la race française ses of frayants ravages. L'administration ne peut fournir, pour 11)11, d'évaluation exacte sur la production des 834,084 bouilleurs de cru non contrôlés, elle la suppose de 143 hectolitres, mais ne table que sur l'ensemble des quantités d'alcool produites l'an dernier par les 12,310 distillateurs et bouilleurs de cru qui se soumettent à la surveillance de la régie. Ces calculs nous apprennent que sur la consommation imposée, c'est-à-dire sur les quantités d'alcool qui, après avoir été soumises aux droits, ont été absorbées en 1911, il a été consommé 1,574,000 hectolitres d'al-cooi pur, supposé à 100 degrés, chiffre qui doit au moins être triplé si on veut avoir le volume des boissons alcooliques, eaux-de-vie, absinthe, liqueurs diverses. En 1910, la quantité d'alcool pur imposée était de 1,399,034 heotoJitres. C'est donc, d'une année à l'autre, une augmentation de consommation de 174,984 hectolitres d'alcool pur, soit plus de 11 pour cent. « L'augmentation de 174,984 hectolitres qui ressort par rapport à.1910 est due, lit-on dans le « Bulletin de Statistique », à la prospérité industrielle du pays et surtout au déplacement de consommation qu'a déterminé, en faveur des boissons spiritueuses, la pénurie de La récolte des vins et des cidres en 1910. » Le même Bulletin enregistre que Ja progression de la consommation d'alcool est régulière, constante, d'année en année, qu'elle fut, par exemple, sans remonter pius haut, de 1,289,408 hectolitres en 1907, pour s'élever progressivement au chiffre déconcertant de 1,574,018 constaté l'an dernier. Le plus nocif-des spiritueux, l'absinthe — le poison national — en dépit de la surtaxe, a vu sa consommation passer de 160,000 hectolitres (en alcool pur) en 1907 à 220,000 en 1911, ce ;qui représente, dans une période de cinq ans, une augmentation de 60,000 hectolitres et de 40 p.c. Il a fallu la guerre actuelle pour en faire interdire la fabrication. En évaluant la consommation moyenne d'alcool pur par habitant, c'est-à-dire en divisant les quantités glo-^'oïl^oî imposées (toujours sans parler de la pro- dtlCVfot' a'ôîK)11 l^U8~Uc.- par la population de la France, sans distinction d hommes, de femmes ou d'enfants, on constate que la quotité d'alcool pur absorbée par tête, qui était, en 1907, de 3 litres 31, s'est élevée, en 1911, à 4 litres 6, et que l'ascension a été aussi régulière et oontinue. M. Mirman pousse un cri d'alarme inutile devant l'inconcevable lâcheté des parlementaires qui, comme en Belgique, ont eu la frousse quand il s'est agi de toucher aux marchands d'alcool. Pas plus qu'en Belgique, on n'a pas osé proposer et encore moins voter la limitation du nombre des débits et le monopole restrictif de l'alcool. Voici un extrait navrant d'un article récent du Journal des Débats sur les ravages de l'alooolisme dans certains départements français : « Le docteur Brunon, de Rouen, donne, dans un ouvrage récent, « Alcool et Tuberculose », des détail* navrants. Il voit à chaque instant disparaître sous ses yeux impuissants de magnifiques spécimens de la vieille race normande, des colosses emportés en pleine force do l'âge par la tuberculose née de l'alcoolisme. Et leur descendance n'offrira pas la même résistance. Elle n'en offre aucune. Les rares enfants d'alcooliques qui ne meurent pas en bas-âge ne sont bons à rien : « L1 alcoolisme en Normandie compromet le recrutement des jeunes soldats à un point qu'on n'ose f/as dire. » Eh bien l on a tort de ne pas le dire. Bans certains cantons, on a pu exempter nonante pour cent des conscrits. Rouen détient à la fois le record mondial de la consommation de l'alcool et celui de la mortalité par la tuberoulose. La campagne normande n'est guère moins atteinte, à cause du privilège des bouilleurs de cru. Les fermiers sont obligés de fournir de l'eau-de-vie à leurs ouvriers agricoles, sous peine de n'en plus trouver. Un d'entre eux, qu'on félicitait de ne jamais manquer de main-d'œuvre, n'hésitait pas à révéler son secret : « Je donne, le soir, de l'eau-de-vie à discrétion. >» En Russie, l'Etat pousso le peuple à boire de l'aJcool. Au dernier congrès antialcoolique russe tenu à Moscou, le désaccord entre les beaux discours prononcés par les représentants du gouvernement, les bonnes intentions des membres du congrès, les résolutions et les vœux adoptés et, d'un autre côté, la triste réalité, était si évident et l'impossibilité de modifier cette situation si cJaire, que o'est au milieu de l'indifférence générale que le congrès clôtura ses stériles palabres. Comme pour souligner encore cette contradiction fla grante, le ministère vient de publier les chiffres de li consommation de l'alcool. En 1911, année-type, prise ai hasard comme moyenne, les Russes ont bu, au total sans compter la bière, le vin, etc., 91,650,236 védro d'eau-de-vie, soit 11,300,000 hectolitres. En 1910, on i bu moins, 89,542,447 védros. Depuis plus de dix ans, li progression est la même — un million et demi ou deu: millions de védros par an. La consommation moyenne par habitant est de 12 li très. Mais ce chiffre doit être triplé au moins, car m grand nombre de peuples habitant la Russie, ne boiven pas du tout ou fort peu — les musulmans, les juifs no tamment. Ne boivent jamais non plus les Russes qu appartiennent aux nombreuses sectes religieuses, ration nalistes ou mystiques. Il faut enfin mettre de côté le enfants et Jes femmes, ces dernières buvant encore for peu, comparativement. Le monopole de l'eau-de-vie a donné en 1911, à l'Etat un bénéfice net de 600 millions de roubles. Le produi de la vente de l'aJcool entretient donc toute l'armée e une partie de la flotte russe. Hypocritement, le gouvernement délègue aux congrè antialcooliques ses fonctionnaires pour y prononcer d-beaux discours sur l'action des sociétés de tempérance auxquelles on promet aide et protection, mais il veill-jalousement à ce que la consommation d'eau-de-vie n baisse pas et refuse d'accéder aux requêtes des commu nés qui demandent la fermeture des cabarets 1 Voici ui tait caractéristique : le gérant d'un dépôt d'eau-der-vi' de l'Etat, situé près d'une grande usine occupant prè de mille ouvriers, s'approvisionnait tous les samedi d'une grande quantité d'alcooj, car le samedi les ou vriers recevant leur paie buvaient largement, 6ans re garder à la dépense. Ce samedi l'eau-d»e-vie manqua ; I gérant avait fait sa commande trop taxd et le chef d la station de chemin de fer qui desservait l'usine refu sa de décharger,le wagon d'eau-de-vie avant d'autre wagons arrivés plus tôt. Les inspecteurs du ministèr des finances constatant aussitôt que la recette du dépô en question avait baissé, exigèrent des explications et 1 gérant reçut l'ordre sévère de veiller à l'avenir à ce qui le samedi ses provisions en alcool fussent suffisantes, s même les ouvriers venaient s'enivrer avec leurs fem mes et leurs enfants, car les autres jours, les ^ouvrier pterfe1 V'b un" csCEa fefi«ff" ^ » propriétaire de distillerie, mais dans un papier officiel, revêtu du sceau de l'Etat ces phrases condamnent les procédés de la bureauoratie du Tzar. Quant au chef de station, on Jui intima Tordra de décharger à l'avenir les wagons d'eau-de-vie avant toute, Concluons par ce vieux mot : «! l'alcool ne rapporw", rien du tout à l'Etat, il y a longtemps Que VEtat aurait \ vaincu l'alcoolisme partout en Europe. Aussi faut-il clouer au pilori l'hypocrisie des organisa- : tours offioiels ainsi que des ministres, des parlementai- j res et autres protecteurs officiels des congrès et ligues antiacoodiques qui, par électoralisme font subfiidier la croisade antialcoolique sans jamais oser, par ciiainte do perdre les voix et la clientèle du million de Bglges qui exploitent l'alcoolisme et vivent à ses crochets, proposer et voter la loi urgente expropriant les distiller ies, décrétant le monopole restrictif et progressivement décroissant de la fabrication de l'alcool avec l'option locale comme dans l'Etat du Maine et la supression des cabarets à la mort du cabaretier. Alors, mais alors seulement, la Belgique se régénérerait rapidement comme l'a fait la Suède, par exemple. loi on souffre, clame-t-on, de la guerre ; on crie partout misère et l'on boit au moins autant qu'avant. Mais voilà, les cabaretiers fomenteraient la révolution et jetteraient bas tout gouvernement belge qui oserait le geste sauveur. Or, depuis 1830,nos gouvernements n'ont, selon le mot cynique de Malou, fait que « vivre » — (nous avons vécu!) —c'est-à-dire exploiter 3e pouvoir au bénéfice des partis, de leur état-major et de leur clientèle politique. Espérons que,lorsque les femmes voteront,à l'instar de leurs sœurs du Danemark, qui viennent, au milieu de la guerre mondiale, de oonquérir le droit de vote, droit dont jouissaient déjà les femmes en Nouvelle-Zélande — elle pourront enfin forcer la lâoheté des députés à s'incliner, à sauver enfin la race et le progrès, en supprimant l'alcoolisme et le cabaretisme. La Belgique économisera alors plus d'un milliard par an ; la phtisie, 'a misère, la prostitution ne seront bientôt plu» qu'un souvenir et il nous faudra moins d'hôpitaux, d'asiles d® : foua et de prisons. njAuri a a t.M Lisez en TROISiEMj PAGE les derniers télé grammes arrivés pendan la nuit, DÉPÊCHES guerre sous-marine Grimsby, 13 juillet. (Reuter.) — Le vapeur de pêche Hainton a été coulé hier dans la mer du Nord par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé. Londres, 14 juillet, (Renter.) — Les équipage T-kA. GUERRE Cqto rn tmlqn.es; officiels AUTRICHIHS Théâtre de la guère russe ! it une, 14 juillet. (Hier.'l— La situation générale est inchangée. Théâtre de la gue'e italien Au front, du territoire de it côte, il y a eu hier de violents combats d'artiMek locaux. L'attaque d-e plusieurs régiments d'injntcrie italiens, près de Redwpuglia, a été repoussé, La situation dans le territoire de frontière de ICorinthie et du Ty-rol est inchanoée. ITALIEN liome, 13 juillet. — En nrmtliie l'ennemi a quitté, après avoir détruit leretranchements, ses positions avancées, à la suit de l'offensive heureuse de nos troupes du 11 in sur les hauteurs qui forment la pente méridvhle du Torrent An-ger. Dans le territoire du lin Monte Nero) l'en nemi a tenté, pendant un temps orageux, dans la nuit du 10 au 11 juillet, une attaque de surprise contre nos positions. Il fut refoulé. Pas d'événe-ment RH.r I.p. restn/nt iiu imni TURCS Théâtre de la guerre du Caucase Constantinople, 14 juillet. — Les pertes de l'ennemi en morts et en blessés, dans la région d'Aras au cours des combats de la,.semaine dernière &n-tre nos troupes et celles de l'ennemi, composées d infanterie et d'artillerie, qui se sont terminés avec la retraite de l'ennemi, sont évaluées à 2,000. En ce moment nous comptons plus de 600 morts sur la route de la retraite de l'ennemi. Sur le front des Dardanelles l'ennemi tenta hier dans la matinée de progresser à Ari-Burnu après un violent feu d'artillerie et d'infanterie et sous des jets de bombes contre notre aile droite. L'atta que de l'ennemi se brisa sous notre feu. L'ennemi s'est enfui. Une partie des fuyards tomba dans des précipices. Nous avons capturé une grande quantité de ■munition, d'armes et de matériel de guerre. A Sedd-ul-Bahr /'ennemi, appuyé par une partie de sa flotte, attaqua dans la même matinée et après un violent feu d'artillerie, notre ailé droite ainsi que notre aile gauche et il renowiela'à trois reprises l'attaque contre notre aile droite. Nous l'avons repoussé et lui, avons infligé des pertes considérables. Le combat sur l'aile gauche s'est développé en combats de tranchées;'il se poursuivit et resta sans résultat jusqu'à la tombée du jour. Nous avons conquis sur cette aile 2 mitrailleuses. Malgré une dissipation d'environ 60,000 obus au cours de la bataille d'hier et malgré des pertes énormes, l'ennemi n'aboutit à rien. des vapeurs de pêche Merliiit Emerald ont débarqué hier à Lowestoft. Leéquipages de sous-marins allemands ont fait saer les deux navires au moyen de bombes. - ir avaient déposées à bord_ \ . FRANCEijstci combats à Souchez Genève, 13 juillet. -JE ■ entative française de s'approcher du ciraeSuf de Souchez, qu'ils avaient dû évacuer, écirit après quatre heures de lutte, comme suite aM terrible de l'artillerie allemande, dirigé I1 'je les Français, qui cherchèrent à progressive leurs tranchées de Carency. Ceux-ci duréd1® retirer en subissant des pertes graves. Les Fr'.iis souffrent maintenant dans ce secteur de IHte du bombardement d'Arras, par lequel les t? i 'portantes réserves eu munition - et or , — : .JK>. truites. (r ANGLETERRE. — L'Animé et le canal de Sues Berlin, 12 juillet. — Q-.nonce de Malmo au lors'à^son passage du cannelé "Suez, son pont cli commandement de sacs de îjflble en prévision d'ui bombardement éventuel, cil qui aurait pu avoi pour conséquence que le i«vire touchât le font UAL!#;. — En Tripolitaine Rome, 12 juillet. — LeMWessagero apprend de Tripoli que des troupes il.liennes sont concentrées à Misurata, Horna etjl'ripoli pour y exerce] U surveillance sur la contl .'bande en vivres. rmAT TT» I.'ÎTvinracoiftM In la rlÂfaitP. bt l'TsnnKft Berlin, 14 juillet. — Jin annonce de Luga> no au journal hongrois 4-1 'jsag du 9 juillet : L( communiqué austro-hongiflis arrivé à Rome pai ia France, au sujet de la ddïaite italienne à l'Ison zc, a produit une grande pression à Rome, at teilriu que Cadorna n'a rien dit. de la poussée ei avant austro-hongroise. Malgré la défense, li mauvaise nouvelle s'est r épandue rapidement et i causé une panique à la B,ourse. Genève, 12 juillet. —, La Tribuna de Genèvi confirme l'échec de toutës les attaques italiennes Le journal chiffre les partes des Italiens à 80,00( 1. .'' 1. 1 n il Borvl'nû dû PBTIinflffTlA TfAT.TF. T.#» t/ornillanfi dfl 1' ^ Amalfi Berlin, 13 juillet. —! Comme l'annonce le Se colo, 400 hommes de l'éjquipage se sont noyés lor de la perte du cuirassé lAmalfi. Le nombre de res capés s'élèvsrait, d'apijès ce journal, à_500 et 1 croiseur avait à bord 9100 hommes. Quoique cett nouvelle contredise le communiqué officieux. L PA-nsm-ra l'a laissé nasser. ATTTRTfîHF,. — Théâtre de la auerre italier Vienne, 13 juillet.. — On annonce du quartier de la presse de guerre : Les communiqués officiels italiens mentionnent de nouveau que des attaques de nos troupes ont été repoussées. Tout le monde sait que dans le sud-ouest nous sommes provisoirement sur la défensive. Ces attaques annoncées d« la part des forces austro-hongroises sont injectées, à moins que l'ennemi ne prenne l'activité de nos éclaireurs devant le front pour des attaques. L'accusation portée contre nos troupes du territoire du Krn qu'elles utilisent, des obus ex-pflosibles est naturellement aussi fausse. L'adver-s:lire semble ignorer que les obus en touchant un so8 pierreux ou rocheux changent, de forme et érilatent. AUTRICHE. — Guerre à l'Ei Stockholm, 14 juillet. — Les critiques militai rfcs d© Paris affirment, d'après le Stoclcholms Da gebladet, que l'archiduc Joseph-Ferdinand a reçi des renforts et qu'il ést parvenu à opposer de 1 résistance à la nouvelle offensive russe au sud d Czernowitz, 13 juillet. — Hier et avant-hier les Russes ont prononcé au front de la frontière bessarabique de violents assauts contre les position^ austro-hongroises. Des lignes entières de Russes furent, semées par le feu des mitrailleuses. De nouvelles lignes assaillirent en passant, sur les cadavres ; mais toutes les tentatives des Russes furent repoussées avec des pertes considérables pour pin- ROUMANIE. — L'interventien de la Roumanie Berlin, 14 iuillet. — D'après plusieurs journaux du matin, une lettre de Bucarest de Magri-ni; le correspondant du Secolo, affirme qu'en Roumanie, au lieu d'un enthousiasme primitivement en faveur de 1 Entente, on n'y éprouve plus que de l'indifférence. Magrini avoue que la di-T'imn-at-ie allemande, collaborant avec l'armée allemande, a vaincu sur toute la ligne et qu'il ne faut pas songer à une intervention de la Roumanie dans la guerre mondiale si la situation militaire en Galicie ne change de fond en comble. ALBANIE. — Le sort de Scutar l'ambassadeur anglais à Cettîgne'îllf& 'iL^SU'iri grins refusent de céder Scutari aux Italiens. Li nouvelle anglaise porte la marque de la censure MONTENEGRO. — Mission russ< Berlin, 14 juillet. — Comme on annonce de Sofia au Deutsche Tageszeitung, le Tzar aurait envoyé le général Kaulbars en mission importante chez le roi de Monténégro. Le Tzar invitera probablement le roi à évacuer Scutari, attendu que l'Italie aurait protesté auprès des puissances de l'Entente contre l'occupation de cette ville. ETRANGER BULGARIE.' — Ambassadeur compromis. — Berlin 14 juillet. — On annonce de Rotterdam an Berlintr Lokal Anzeiger : L'ambassadeur anglais à Sofia, Bax Ironsith, est parti pour l'Angleterre, via Nish. Il est accusé d'être impliqué dans l'attentat de bombes contre le roi Ferdinand. ALLEMAGNE ET ETATS-UNIS. — New-York, 14 juillet. — Comme on l'annonce, de Nordangelos, Bryan a déclaré que les articles de fond, au sujet de la réponse de l'Allemagne exprimaient des opinions extrêmes. LJ croit que la majorité est uniquement intéressée dans la protection des droits américains. Le peuple américain approuverait sincèrement toutes les démarches du président qu'il jugerait propres pour tenir les Américains éloignés de la zône dangereuse ou de ne pas mentionner les passagers avec de la contrebande, principalement avec des munitions. FRANCE. — Conspiration royaliste à Paris t — Rot terdam, 13 juillet. — On apprend ici, par la voie di Bruxelles qu'on a trouvé, à Paris, la trace d'une sé rieuse conspiration royaliste. Deux généraux, un ô' que, plusieurs fonctionnaires de l'Etat et quelques offi ciers auraient été arrêtés. L'enquête est tenue stricte ment secrète. Un seul journal, la Guerre Sociale, a don né quelque® indications au sujet de l'activité de la pc lice à découvrir la conspiration. Le journal a été sais de ce fait. (Sous réserve.) Tribune Libre La guerre a assez duré Nous recevons la lettre suivante d'une de nos meil leures collaboratrices : S'exprimer de façon à être compris par tout le mond< est véritablement un art bien difficile; interpréter jus te, voilà la difficulté; ainsi entre deux pertonnes qui 8< disputent, la vérité est presque toujours des deux oôtéa et cependant, elles se comprennent de moins en moins se surexoitant de plus «n plus. Ce •inoulier phénomène se produit ploi que jimil »ar le temps qui court, alors que les causes de discuasion ont très nombreuses et se rapportent presque toutes ■ux terribles événements actueds. Indignée par cette terrible nouvelle que la guerre •ouïrait encore se prolonger un an ou deux, ou plu» eut-être sans égard pour les multiples souffrances des îalheureux combattants, j'ai jeté un cri d'alarme 'ayant en vue que La question humanitaire sans m'in-uiéter de la politique que j'ignore, je le confesse. Tous îs Belges, me semblent-ils, auraient dû être entière-Lent de mon avis. Eh bienl Pas du tout. Il paraît que ai eu tort de m'indigner des horreurs de la guerre ont la politique anglaise veut la. continuation... en dé-it des accumulations de misères et de ruines. C'est une «dame » qui me l'écrit en me qualifiant imablement de compliments à rebrousse-poil. On voit ien que cette femme n'est pas mère, ni digne de l'être... J ai parlé sans parti-pris, sans haine, oar je ne sau-iis en avoir; nous sommes tous frères sur la terre, pour peu de temps qu'on y reste, heureusement, pourquoi >no s'y entre-déohirer si cruellement? Que pouvonsr 5iis espérer des fameux discours prononcés au grand alais de la Paix? Mais en pleine civilisation, après •ut de progrès réalisés en toute chose, voir des peuples i ruer les uns sur les autres comme dos sauvages pour 'InYÊ . -concurrence commerciale ou industrielle, voulez-vous tant aux Allemands r parce qu'il» vous dépassent! Parce que dans les questions d'organisation d'industries, de science et de commerce, ils sont vos maîtres? Pourquoi voulez-vous leur reprendre leurs colonies comme l'an dernier encore, vous vouliez Uor»S prendre Je Katanga, en attendant de nous confisquer Congo. Toutes les colonies seraient-eliles donc à v^j6 Beilj de droit divin. Les ennemis de l'Allemagne croient avoir tout dit en désignant ses nombreux produits par cette expression de dénigrement : « Camelote allemande ». Quel prête singulier, n'est-ce pas, pour justifier le désir d'anéantiv tout un peuple 1 Grâce à un outillage merveiJl^tSx il est parvenu à fournir au monde entier d'exœUônïs produits à bon marché, ce dont ne se pl$ignetLt certainement pa« les consommateurs, les consommateurs belges surtout qui ne pouvaient plus s'en passer. En Belgique, l'honnêteté nous impose de reconnaître que vraiment depuis 1870 l'influenoe française dominait, nous avons fini par ne nous ocouper que de la littérature et des arts français, en restant absolument ignorant des découvertes merveilleuses, des inventions, des pro* duotions artistiques et littéraires d© la grande Allemagne.Si cela est regrettable, il faut en reconnaître la cauâe toute naturelle, c'est-à-dire l'emploi de la langue fr#i\c çaise (même par les Flamands). Chose curieuse, répétons-le, malgré la réputation de « camelote allemande », la Belgique s'en est toujours approvisionnée largement 11 Cela se passe de commentaires 11 Je souhaite à nouveau chaudement la fin prochaine des hostilités, la réconciliation générale des peuples Mais pour que l'humanité soit débarrassée de ce terrible fléau qu'est la guerre, c'est de suite que l'on doit s'y prendre; aux enfants, les parents ont le devoir de faire comprendre qu'il n'y a pas d'ennemis. La religion défend de s'entretuer, le Christ a dit : « Aimez-voua les uns les autres 1 » O'est en tout cas un devoir saoré d'élever les enfants dans l'horreur de la haine. Dans certaines écoles d« nos faubourgs il se trouve des in trices, laïques ert religieuses, qui ne rougissent pâa d'enseigner à tout propos )a haine à mort tle l'Allemagne et cela à des gosses de 5 à 7 ana Çul n'y comprennent rien et n'en retiennent que la chanson idiote : « A. bat» les Dochesl» qu'on les entend chanter à la sortie dea olasses ou chez leurs parents, lesquels ne peuvent s'«m-pêcher de critiquer, malgré tout leur patriotisme, oett* singulière façon d'éduquer l'enfance. Quant à la presse, à quelque parti qu'elle appartienne et quelles que soient ses préférences, elle se doit de ne point jeter de l'huile sur le feu, de ne point attiser des haines fratricides qui sont exploitées au profit.de questions économiques sans plus. Où en arriverons-nous si l'on exoite ainsi systématiquement la jeunesse à haïr l'étranger? J'ai entendra, hélas 1 de bien vilaines choses 1 A des gosses, sachant & peine parler, des parents imbéolles demander : « Oom° ment ferao-tu quand ta serai grand?» Xt Je bibé du

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume