Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 17 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/np1wd3rp91/
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DEUXIEME ANNEE. — N-« 289. riiuag JuanriKÉM^ooBXBMWjuHKi CINQ krTIMES EDITION B SAMEDI 17 JUILLET 1915. LE BRUXELLOIS •A.soivivnECjvaiabjïvTS î 1 *a, 12 francs, — 6 mois, 7 fîmes, - 3 mois, é fesses î moiSjj 2 &&BS8 — — O ouraal O^ot&dLisà, REDA@TfON, ApMiNKArieii» PUBUeiTI JSF^rjfe iar«aasrfè. lisais, iâiaifflis.5e®aï@iai j»,iWï«iîror»a G^a:s ï ^stes»DÏ¥eïs, k ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, ï àm Petites arinonces, Ut ligne 20 centimes A travers Bruxelles Un Saint Vincent de Paul Bruxellois fJfL^T " Palals« ' toujours suggestifs, non font part (les jugements pronom** en correction ne.Ue. lN mis y apprenons, pjtr exemple, que I,. •papojsonneurs et les sopbistiqneurs ,ie denrée alimentaires peuvent''y atùupper de 26 jusqu'i . lr" d amende Àyec 2, 3 ou 5 nus de sursis Par nu ces eehos, un est à retenir, c'est celui qui con. e "'-î' ,T''".ilVlste Jangereux » qui vient de comparaître (voir le bruxellois du 24 juin) Je S«r Vui«« l'ihL/UV°UP,i ''î n°S ^«« connaissent de vue vienv J-? ^KeRel1- Qui U'U «mm* ce bon vieux pi être debonnaire, aux souliers éculés, à la soutane crasseuse et effilurliée. .J'ai fait sa connaissance il y a une dizaine d'années. Je ve-f Pei, e, ma -femme ct désemparé énnk- Pft'ts euf:»'^: mes ressources, épuisées par une longue maladie, ne me permettaient pas de payer pour eux une forte pension. Je connus alors toute l'amertume des visites aux institutions officielles et aux enivres de cha! rite pnvee. Je pus apprécier le je m'en f...ichisme des administrateurs des'"unes ainsi que fe muflis- s directeurs des autres. En désespoir de cause, que.qu un m indiqua l'œuvre de l'abbé Van- MouHn^à'r^1 f 'ait à'.Cette é$lne nlt' Moulin, a Ganshoren, et qui abrite aujourd'hui lelberg aV°'Ue de H Renbiss«»ce> 5, à Koe- Avant de confier mes enfants à cette œuvre, je las: dans le pays une petite enquête, le résultat en ut épouvantable. (Ces paysans sont sans pitié) et les renseignements qu'ils me fournirent dépas serent tout ee que j'aurais pu imaginer en f" t d horreurs. Desespéré, j'allais m'en retourner, à aller me rendre compte par moi-môme. C'est l'abbé qui me reçut; il portait une minable soutane (c'est peut-être la même qu'il porte encore) et sa barbe, de quinze Jours au moins, sa tenue négligée, me produisirent une pénible impression.Le pauvre homme me raconta son dur apostolat, si ingrat, et, bien qu'il ne soit pas éloquent, au fur et à mesure qu'il parlait, ma mél iance s'évanouissait, et sa tenue misérable ne m'inspirait plus de répugnance. Il recevait dans son asile tous les petits orphelins et déshérités de la. vie, et particulièrement les enfants de filles. Vous savez? celle-là que monsieur ou le fils de monsieur gratifie d'un gosse, celle que madame jette a la rue parce qu'elle a déshonore » sa maison; celle qui, au lieu de laisser le petit dans un coin, ou de le jeter à l'égout ou dans le canal, traîne partout. avec elle le fruit de sa chair jusqu'au jour, où n'en pouvant plus, elle se décide à le confier a une œuvre. C'est ces petits parias que l'abbé recevait; ils arrivaient là, pâles, flétris, sans force, exténués ou réduits à rien par la misère et. la faim, et quelques jours après, les pauvres m ioclies, ' que les soins n'avaient pu rétablir, terminaient leur calvaire, s'évadaient de cette vallée de larmes et allaient rejoindre leurs frères lés anges dans un monde où du moins ils ne souffrent plus de froid et de faim. L'on mourait beaucoup dans l'asile de l'abbé, et les mauvaises langues de Ganshoren le .dépeignaient comme un ogre. Pour sauver la face, et faire taire la calomnie, le vieil abbé avait imaginé un pieux stratagème : lorsque mourait un 5 i ' c'°-s Petits êfri's, après l'avoir enseveli dans i linceul, 1 abbé, le recouvrait d'un pan de i \ ieiile .soutane, l'emportait jusqu'à la .rue God charle, alors siège de son œuvre. Là il le metta on bière et lui rendait les derniers devoirs. Ce) lui valut de comparaître en correctionnelle (pot transport de cadavres) et il fut acquitté. . Pendant que 1 abbé me racontait son histoire le comprenais sa vie de elévouement tenace: J lui demandai à voiries enfants et l'accompagne au jardin. La, a 1 ombre, l'es tiet ifs jouaient, q i: a terre, d autres assis sur de petites chaises; ee petit-, étaient el une propreté surprenante (con trastalit avec la tenue négligée de l'abbé). Il souriaient au bon vieillard qui leur servait d pri e, tendânt vers lui leurs petites mains d'être abandonnés. Ce vieillard, sorte de saint Vincent de Pau attardé ail XX" siècle, évoquait à cette minute le ligure du C'hnst se penchant avec tendresse ver les 10ut petits. L'abbé distribuait à chacun quelques friandises, les caressant et les choyant. Ce n'était pluie vieux prêtre malvêtn et minable que j'avais devant moi, c'était le grand'père heureux au mi-lieu de sa petite famille; sa joie et son bonheur étaient tels qu'il en était transfiguré et auréolé d une grâce touchante. L'abbé avait, alors 70 ans et inalgié son ;V>-e il faisait quatre fois par jour le voyage de Ganshoren à la rue Godecharle. Jamais il ne prenait, un tram, il eût cru voler quelque cho r à ses pauvres petits. 1 Je perdis l'abbé de vue, avant trouvé des parents pour caser ma petite famille. I| \ „ 0l£ei que l'abbé venait de passer encore en correetion-nelle pour avoir détourné queloue chose au profit d'eeuvre de charité. Quoi ! la chronique ne le dit pas (il suffit, de voir l'abbé pour comprendre qu'il ne peut, détourner grand'chose). Pendant que tant de directeurs d'œuvres ele bienfaisance vivent grassement en « administrant » le bien des pauvres, pendant- que des édiles et des administrateurs s'engraissent eu « s'occu-pant » ele l'alimentation, un vieux prêtre a « détourné s quelque chose? non pour lui, mais pour donner à manger à ses petits, cela lui a. valu des poursuites. Heureusement un avocat de talent, un homme de cœur, M0. Frick, mayeur de Saint-Josse-ten-Xoode, a pris sa défense. Parmi tous les abus commis par les avocats et les robius de tout poil depuis le début de 1a. guerre, il s'est trouvé un vrai défenseur de la veuve et de 1 or-pheilhi pour faire une bonne actiou. Honneur à M" Frick 1 Le tribunal, acquittant l'abbé, a servi aux gaffeurs du parquet un désaveu de plus. Passants, qui rencontrez le pauvre vieil abbé Yaneîerhaegen, que sa soutane ne vous inspire nulle répugnance; dites-vous que ce vieux prêtre (il a SI ans) est un saint Vincent, de Paùl, un véritable et exemplaire apôtre de la charité et de la misère. Et souvenez-vous, que pour récompenser sa vie de privations, de souffrances et de dévoilement, le parquet (qui laisse commettre tant d'abus do toutes sortes sans daigner s'en occuper) vient de lui donner l'apothéose de la correction-nellle. Aussi si vous pouvez faire l'aumône, envoyez votre obole à l'œuvre si méritoire de ce digne et brave philanthrope. A. GEL. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télé' grammes arrivés pendant la mil*. DÉPÊCHES LE BLOCUS Rotterdam, 14 juillet. — Un sous-marin a a rêté le vapeur anglais Meadouf/eld, à proximi de Pembrokesliire et l'a bombardé. Un obus toi cha la ca'bine de la télégraphie sans fil et tua n matelot. Après cfue l'équipage et les passager eussent etrrè dans des canots -pendant six heur et demie, ils furent sauvés. SUR MER Berlin, .15 juillet. — Comme l'apnrenel le Vo> Ztg. de Si ockliolm, le cuirassé russe Rurik a é j gravement endommagé lors du combat île croi * seurs, près de Gotlaùd. Il est en réparation ei ce moment à Cronstadt. La suTOosition que 1 ■ navire russe a eu une portée de l'artillerie lourd ele notre croiseur Roon serait donc confirmée di ^ côté neutre. Lisbonne. 13 juillet. (Reuter.) — Une expie sion a eu lieu à bord de la canonnière Ibo, prè „ du Cap Vert. Deux matelots ont été tués, niu sieurs blessés, dont quatre grièvement. La canon nière est endommagée. Un croiseur anglais, ar cré dans le voisinage ele la canonnière, est ail à son secours. FRANCE. — La République n'est pas menacée Paris, 15 juillet. — llervé affinïie dans 1 r_ Guerre Sociale : En France, aussi bien dans le -é campagnes et dans les villes de province, a in j_ qu'à Paris également, on remarque des mené) n contre la République. Au front le bruit court qi s la famine règne à Paris e.t que les ouvriers man testent contre la République, en se faisant prée der par le drapeau rouge. Il a. reçu des lettres d.( départements (le l'A-rdèclie, de l'Oise et Loire • de Seine et Moselle, qui reproduisent les niêm s. bruits. D'autres lettres disent que dans les église té les prêtres font de l'opposition à la Républiqu LA GUERRE IAUTRIL, \ ht- Théâtre de I:» re russe u } fi, Jô juillet. (J) !_,(} situation yc-Vrfni'c est inchangée. a Théâtre de la re italien ,r A h $ tract-ion fa-) le de co ts (V artillerie et d'escarmouches, rien Hè/èst 'é au front de Vouest. e ITAlfe i Rome, 14 juillet. — J t nation générale est s inchangée sur tout le j>\ Hier une de nos escadrilles d'aéroplanes a\ ihardé efficacement, s < une hauteur (le 600 //?/■ mi camp importa n I ; de i/ ennei/ii. 1 RUSSES P-étrograd'C, 1-\ juillet. Dans quelcfues see-tcurs du front du Jtobr et du .\ <n-eu\ il y a * u des rerieon 11 es an imées. Près d'Ossowiee, bombarde ment ré ci protfuc. Dons la région d'Ejdvabno, nous arons fait exploser arec succès une galerie de mine allemande. Entre la Pissa■ et la Rosaza, l offensive allemande a été revoussée. Depuis le village d'Eduwoicz jusqu'à Praschnisch, violent combat d'artillerie• et combats d?avant-postes. Le calme règne sur la rive gauche de la Vistule. Dans la région de Dublin, les combats sont également interrompus. Après que nos troupes eurent. terminé la contre-offensive commencée le 'r> juillet et eurent atteint à cette occasion des ré' shltats importants, elles maintiennent >cn ce mo ment les positions qui leur avaient été enlevé t sur les hauteurs de la rive droite du fleu ve C r~eri-! (Vowctz. Dans la région de Kholr/i, près dv -village de Graboiretz, l'ennemi tentfu sans succès de s'apnrocher de nos rrt ra nche ment s. Au Bug supérieur, pri s de la ril'e de Bush, r ennemi a prononcé le soir du Ut juillet une attaque avec plusieurs bataliions; nous laissantes l'ennemi s'approcher juse/u'à une distance de 200 pas et le dispersâmes alors sous notre feu. L'ennemi y abandonna, de nombreux tués et blesses. A la Zlota-Lipa, nous avons repoussé le 11 juillet des attaques daiis la région d u villa ge de har-lôw, ainsi qu'au Dnjestr, dans la région du village de Kaporez. Nos patrouilles ont fait une série de reconnaissances efficaces au Bug supérieur et à la Zl-nta-Lipa. i . , cj in «seule serai-li causé de fc , les mail heurs. Hervé deeiare nue les auteurs de bruits sont des traî-fies a la Patrie, qui s&nnent ouvertement, sciemment ou non, la <|e de l'ennemi de la i-ranee. Il serait dangere de laisser cès criminels continuer leurs m en® FRANC — Guerre à l'Ouest Bruxelles, 15 juillej. -§>a annonce de Genè-A(1 " oui es les nouvelles |\ées françaises expri-0 ment uejl inquiétude àiiljet des) progrès allemands au nord d'Arra,s diiis le commencement < e a semaine courante. Ej t>erte du point d'appui iraneais Cabaret RouJesi considérée comme les regrettable par les cliques fdu métier, en laison de sa. situation trèlji vorable à la marche des troupes dans la dii.vft, d'Aora,s et ils sont ]Tiuinui>, dan> I'^Vrg'oii .i < n - U; l)or's 1,. ■ Pi rirc^ ANGLET, ^RE. — La censure Copenhague, 1-1 juillet. — On annonce de Stockholm au Berlingslze L u nde : Le courrier de l'Amérique du Nord et de 1 argentine passe toujours sons la censure angla > et française, malgré la protestation suédoise. RtTSSIE. — }endant la retraite Cologne, 14 juil'let. — On mi' noe de Buca.i-est : La Nowoje Wremja a publié, il y a uelques joui-s, Russes détruisent tout dans leur traite. Comme le confirme un télégrxtmme de Londres ous les approviaionno-ine<n.ts et les objets de réorgani' ion en Pologne russe somifc détruits par les troupes ri -s qui couvrent la retraite de l'armée «principale. Ia habitants des villages sont traînés à l'intérieur de la 1 >'?ie. Les maisons sont incendiées ou détruites. Sur les amps ou dans .les dépôts, le grain est incendié. L< semstwos promettent d'intervenir dans l'assistance d a population qui est conduite à l'intérieur de la Ri o, en grandes masses par chemin de fer. ALLEMAGNE. — Le traite nt des prisonniers Paris, 15 juillet. -— Le coi spondant spécial du Journal de Lyon annonce o le gouvernement a introduit une enquête,, à l'osion du retour des prisonniers- de guerre Iran s de J'Alîeiugane, au sujet du traitement dejrisonniers dans ce pays. Les résultats actuel*nt- fait, reconnaître que l'administration sanita alleiiia.nde ne fait 1 aucune différence entre ses onres blessés et les blessé-; étrangers. Amis et émis sont pareillement bien traités. La t-echna opérâtive est lionne et la plupart tles médeç sont, habiles. Dnns les hôpitaux tout se passe d: les meilleures conditions. Les sœurs hospital's sont excellement instruites. ! AUTRICHE. — Allons pour illuminer Londres, 14 juillet. — annonce de P^tro-, - grade an Times : Le suçciusse près de Kras-1 11 ilc ne doit pas être eiagérélk cercles militaires 3. déclareu^. que la. situutiou ■- de Liiblin en est, ? un peu améliorée, mais qr, encore trop tôt i pour la fêter. Le front à -ndroit, à une longueur -Je 41) inities, tandis ■ l'ennenti occupe un front de 1,000 kilomètr s AUTRICHE ET ITALIE. — ils |ii expert hollandais Bruxelles, 18 juillet. —H expert, militaire - comme;nte dans le Tijd diPiillet la! situation é brillante de 1'-Autriche sur %itre dei la o-uerre Idu Sud : g Aux Italiens il manque j jétience- militaire. le talent d'organisation e-'i5. vrfvéraatce. Jtal- gré la proportion de 4 coi,-,, les Italiens ne sont pas à la hauteur des richiéns. Ils ont des pertes immenses et n'; ent pas. Les per- e tes autrichiennes sont très iisies, plus minimes que l'on ne s'y attendait. Les populations des teri ''1| menacés ne veu- f» -leut pas quitter 1e pays,nia 'jndre elles-mêmes st. leur motte de terre contnj'ttaJieus qu'ils ne »s craignent pas. Au ïyrol, rÎBusiàstme est sini- ;s plement sans bornes, maltf" fortes pertes de- p, puis le commencement d .'ueitre Le soldat h--. * r« autrichien est très mal apprécié à l'étranger. Contre l'Italie, il n'v a plus d'Allemands, de Tchèques, de Slaves, etc., mais seulement un peuple : le peuple -lu vieil empereur François-Joseph. AUTRICHE. — Les territoires ennemis occupés par les belligérants Budapest, 12 juillet. — Le Mohlava, de Bucarest, publie une statistique des territoires occupés par les puissances belligérantes. T.es puissances centrales occupent .141,000 kilomètres carrés de territoire ennemi, les Alliés, par contre, 12,000 kilomètres carrés seulement. ALBANIE. La marche des Serbes Bruxelles, 15 juillet. — On annonce d'Athènes : Comme on l'a annonce, les Serbes ont ren-.contré, mè-, de Tirana, une ré- i^tance extrême-i. «t* . p.in 'uTs u'r-\i-" loppa une bataille legulière au cour- de laquelle les Serbes eurent 2,000 morts; les Albanais eurent. 100 tués. Par vengeance, les Serbes incendièrent tous les villages albanais du territoire qu'ils Occupent. ALBANIE. — Difficultés albanaises Berlin, 14 juillet. — Comme l'apprend le lljetch du 2 juillet, 32 voiliers chargés de farine et de mais, destinés au Monténégro, n'ont pu quitter le port de San Giovanni di Medua à la suite di- la résistance des Malissores et ont été pilles. Des torpilleurs italiens les ont forcés à restituer les chargements aux Monténégrins. GRECE. - Tombé en disgrâce Athènes, 15 juillet. — Les Anglais ont- relevé de leurs fonctions les fonctionnaires des télégraphes grecs a Mudros. On confirme ici qu'un grand vapeur-transport anglais a été coulé près de Lem. nos. TURQUIE. — Aux Dardanelles Athènes, 14 juillet. — Comme on l'annonce de Myti-lone, une grande attaque fi-anco-a-nglaifie aurait eu liea avant-hier, confie la position turque près d'Atschi Baba et lvrithiia. I/es alliés ont principalement t'ait les plus grands efforts «près d'Atschi Baba, sans qu'ils aient atteint le moindre avantage pour eux. AFRIQUE SUD-ORIENTALE ALLEMANDE Rotterdam, l-'i juillet. — On annonce du Cap au Dtulij il ad .que les frais de la campagne contre 1 Afrique Sud-Ouest, allemande s'élèvent à environ 300 millions de mark. Le gouverneur dt 1 Afrique Sud-Ouest, allemande et sa femme pren-; dront leur résidence à Grootfontein. ETRANGER ! FRANCE. — L opin,ion française -,et la réponse allemande aux Etats-Unis. — (.'eiièvo, 12 juillet. — lia presse Tnarisienne est peu édifiée par la note de réponse a 1 Amérique, elle affirme qu'elle I est rédigée tri*s habilement, de manière que l'A-I mérique doitmécessairemeirt rester pacifique, j G. ll.erve fait, -ressortir dans son article Je nombre énorme d adversaires acharnés de l'Angleterre en Amérique. ) 1 y a là 19 millions d'Allemands, \ millions d'Irlandais et autant de Polonais et ; de juifs. S'il en venait à une guerre contre l'Al-; lemagne, il y aurait une eu erre civile terrible. En tous cas, la guerre des sous-marins continuera. FRANCE. — La question des naturalisés. — Paris, 13 juillet. — Le Journal officiel publie les noms de quatre personnes d'origine allemande et austro-hongroise auxquelles la naturalisation française est enlevée parce qu ils ont quitté la France lors de l'explosion de la guerre. Le Journal officiel 7>ublir> en même temps une liste de personnes jugées dignes de demeurer en France comme naturalisées. , FRANCE. — Isa disette en charbon. — Lvon. 14 "juillet. — Le Progrès confirme que le conseil ! économique a décidé, dans sa dernière séance, présidée par le ministre de la justice M. Briand, que l'Etat devra acheter ;i l'étranger 100 à 150 navires marchands. Cette mesure, dont l'exécution paraît imminente, est en rapport avec la grande disette en charbon en France et tend à prendre des précautions en vue des besoins de l'hiver prochain. FRANCE. — Itctour du général Lyautey. — Paris, 14 juillet. — (Havas.) — Le résident général du Marac Je général Ly.iu.tcy, est arrivé mardi à Marsoillo. fl -i été appelé par lo gouvernement al'in d'êt re interrogé an sujet du programmé des travaux en exécution et sur les moyens qui devront être appliqués pour exécuter v-< programme ainsi que pour assurer le côté économique du protectorat français au Maroc pendant la guerre. U. —"Br^fTîn. ^.7^'î 1 , - D'après une nouvelle télégraphique de Saint-Pétersbourg, on affirme dans les cercles de la Douma, qu'on ,prévoit l'ouverture de celle-ci pour Je 31 juillet nouveau style. Le gouvernemenit aurait l'intention de transformer l'anniversaire de la- déclaration de guerre en. une grand-1 manifestation dans mie séance plénière de la Douma. HOLLANDE. — On mangera de nouveau du mouton. La Haye, 15 juillet. — L'exportation de moutons vi van/ts est de nouveau permise provisoirement. ESPAGNE. — Nécrologie. — Màdirid, 13 juillet. — Le gouverneur de Badajoz annonce qai'Ai'fonso Costa est décédé. ANGLETERRE.— Nouvelle menace de grève des mineurs*du Pays de Galles. '— Le Times apprend de Cardiff nue les délégués des mineurs des Galles*du Sud ont décidé de rejeter les propositions que le ministre du commerce M. Runciman leur avait faites, pour en finir avec les conflits des salaires. Les mineurs ont. déclaré, par 1,894 voix contre 1,037. qu'ils ne feraient aucune concession et se mettraient en grève jeudi «i leurs demandes n'étaient pas acceptées sans restriction. CHINE. — Jja concurrence japonaise. — Le China ) car Book pour 1914 qui vient de paraître, fournit des statistiques très intéressantes sur le commerce avec la Chine et fait particulièrement-ressortir que la concurrence japonaise devient de plus en plus menaçante pour le commerce anglais i lie pourcentage du commerce anglais en Chine baisse en effet régulièrement depuis 1908, tandis que celui du Japon augmente sensiblement. L'Angleterre avait encore ôii p.c. du commerce extérieur de la Chine en 1008; ce pourcentage est tombé à 52.2 p.c. en 1900 à 51.7 pic. en lOll et a 48.3 u.c. en ÎOL'S. Le Japon, par contre, a poussé en ces cinq années son pourcentage de 1.1.0 p.c. a 18 p.c. Mais ces chiffres ne donnent pas- citerne une idée exacte de la situation, !! faut, en effet, prendre eu considération que tout le mouvement du port de Hongkong est comprissions les chif-1 les du commerce anglais. Or, on ne fait, aucune distinction entre les marchandises dans les statistiques anglaises pour Hongkong.On les compte toutes comme anglaises. Le mouvement du port de Hongkong- constitue les deux tiers des exportations et importations anglaises en Chine. Le pourcentage de Hongkong seul a baissé de 86.1 p.c. à 29.3 p.c., de 1008 à 10ld, et celui de l'Angleterre proprement dite de 12.7 a 10.(i p.c. Celui de l'Angleterre, en y comprenant les Indes et le Dominion,mais sans Hongkong. est resté à peu près stationnaire H 0.7 p.c. en 1008, 19.9 p.c. eu 1913). Il en résulte que l'Angleterre et le Hongkong supportent seuls les pertes infligées au commerce anglais en Chine par la concurrence japonaise, tandis que. les colonies anglaises (les Indes et le Dominion) ne sont nullement, atteintes par elle. Il est du reste a présumer que les Japonais profiteront largement. des circonstances actuelles et que leur influence commerciale en Chine s'accroîtra dans ; tins proportions bien plus fortes encore que de 1908 I à 1013.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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