Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 11 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k93125s38w/
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Le Bruxellois ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le abonnements sout reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être at «sées exclusivement au bureau de poste nui a délivré /abonnement. \ PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois 2 mois 1 mois ■ Fr 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 T ! A G E : 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echo» La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 300 Annorwe» commerciale» g.OO Annonces financière» 2.00 PETITES ANNONCES» . . La grande 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES * Bmo année - N° 1325 • Ed. B Mardi 11 Juin 1918. TRIBUNE LIBRE Les Rapports du Travail et du Capital APRÈS L,A (JUERRE Il y a quelque temps déjà, Auguste Winnig a xposé dans le « Hamburger Echo » l'idée qu'il te forme des rapports entre le travail et le capital après la guerre. Si utopiques paraissent-elles au premier abord, ces idées, frappées au coin du bon sens, sont au contraire tellement nettes et lucides et s'appliquent à la Belgique avec une telle précision, que nous estimons accomplir un devoir en publiant les passages les plus essentiels de cet intéressant travail. _ Winnig constate en premier lieu que les organisations ouvrières, par leur composition, leur essence même, doivent toujours dévoiler leurs méthodes de travail, tandis que les organisations patronales ou capitalistes s'entourent la plupart du temps du plus impénétrable mystère. ce qui constitue un premier et considérable avantage. Si nous connaissons jusque dans ses moindres détails l'influence que la guerre a exercée sur les organismes ouvriers, il n'en est pas de même des associations patronales ou capitalistes, parce que les rouages de ces dernières ne sont connus que d'un nombre relativement réduit d'intéressés. Si beaucoup de patrons ont dû suspendre le travail par suite de manque de matières premières, de l'état de guerre ou de tout autre cause, la puissance de leurs associations ne s'en est pas ressentie. Bien au contraire ; par des accords conclus entre elles ou des concessions mutuellement consenties, la puissance de l'organisation patronale a considérablement augmenté. Un exemple entre mille à l'appui de cette thèse : un syndicat d'industriels a négocié, en vue de s'assurer une sorte de monopole, un arrangement avec les fournisseurs des matières premières dont ses membres ont besoin cour exercer leur industrie. Aux termes de l'accord intervenu, les importateurs des matières premières ne pourront vendre qu'aux setjls membres du syndicat ou à da'utres clients, agréés par lui. et ce à des prix à convenir entre les signataires de la convention. En outre — et ceci * une portée considérable au point de vue ouvrier —- durant la durée d'un conflit qui pourrait s'élever entre les employés et les employeurs iffiliés à ce syndicat., la vente de toute matière première nécessaire à cette industrie est interdite.Tandis que les patrons se sont bornés durant les premières années de ce siècle à s'organiser en associations professionnelles plus ou moins locales ou régionales, ils tentent actuellement, au contraire, de donner plus d'ampleur à leur action future qui, par la force même des choses, sera dirigée contre l'organisation ouvrière parallèle et gravitera, dans un avenir peu éloigné et presque uniquement, autour de la question du salaire. Et ce facteur sera si important, que devant lui devra s'effacer tout différend d'ordre particulier qui pourrait nuire à une action collective. Tenant compte de ce fait, il est consolant et encourageant d'enregistrer une activité toujours plus grande des associations ouvrières : depuis le début de la guerre, en 1917 notamment, le nombre de leurs membres n'a cessé de s'accroître ; les associations centrales, entre autres, ont vu leurs adhérents augmenter de 330,000 dont 130.000 femmes, et il est probable ciue les autres organismes ouvriers ont enregistré, d'aussi brillants résultat; Malgré cela, la r.ititatkJn ;-v- liérale est et demeurera inquiétante, en ce sèns que l'industrie textile, par exemple, compte à peine un sixième de membres syndiqués I Cette situation extrêmement grave et dangereuse, ne peut durer plus longtemps. Avant la guerre, la lutte entre le capital et le travail se pratiquait quasi en public. La société nouvelle, que la paix fera surgir, emploiera apparemment d'autres moyens pour aplanir les différentds de l'espèce et l'intervention directe de l'Etat pourra difficilement être évitée. Voudrait-il se déclarer neutre et borner son rôle au maintien de l'ordre public, l'Etat ne le pourra plus à l'avenir, parce que ce qui a été envisagé jusqu'à ce jour sous le nom de maintien de l'ordre public et les mesures auxquelles l'auto- ' rité a eu recours pour le maintenir jusqu'à pré- ' sent, paraîtront bien mesquines et réduites en comparaison des conséquences d'un conflit entre employeurs et employés qui compromettra la vie économique de la nation tout entière. t Eviter ces désastreux conflits deviendra donc ' un des principes fondamentaux et Le credo sur : lesquels reposera la société future. Si l'Etat 1 cherchait à atteindre ce but en restreignant ou en limitant la liberté des organisations ouvrières, il ne tarderait pas à apprendre à ses dé-> triments que la réalisation d'une telle conception est devenue radicalement impossible. Le projet de loi relatif à l'organisation des commissions du travail, dont on étudie (en Allerna- fne. Rédact.), la création sous le nom de « Ar- eitskammegesetz » s'inspire déjà de ces principes nouveaux et indique la voie à suivre. Mais pour apprécieV toute la portée de l'évolution qui est occupée à s'opérer dans les conceptions politiques et économiques, il faut que chacun de nous (des ouvriers) soit convaincu du fait que cette loi n'est que le premier et timide essai d'une législation sociale plus radicale et plus complète qui sera adoptée parce que son heure est venue. Le rôle de médiateur qui sera assigné à l'Etat dans les conflits du travail par cette législation nouvelle sera autrement considérable et prépondérant que celui qui lui a été réservé jusqu'à ce jour. La mission assignée à La politique sociale et Économique du parti ouvrier aura pour but de donner le jour à un système législatif suffisamment large et libéral pour résoudre « toutes » les difficultsé qui pourraient surgir dans le domaine si complexe des rapports entre employeurs et employés. A ce point de vue, les socialistes doivent faire en sorte qu'une partie esentielle de la vie sociale. envisagée sous le rapport économique, soit placée sous la surveillance de l'opinion publique ; que la solution de certains problèmes sociaux, toujours considérés sous le même angle, soit abandonnée à l'Etat seul, c'est-à-dire que les intérêts généraux de la masse priment les intérêts particuliers. De son côté, l'ouvrier doit se convaincre du fait qti'une organisation plus puissante et plus adéquate à l'extension des moyens d'nction des organismes patronaux est seule capable de lui permettre de résister avec succès. Nous (les ouvriers socialistes au nom desquels parle Winnig) ne pouvons et ne saurons nous assurer cette force que par une législation sociale basée sur la reconnaissance légale de tou3 nos droits ». Ces aspirations donnent un tout autre aspect ' aux rapports futurs entre le capital et le travail. Dans la société nouvelle que la guerre est occupée à cimenter de cadavres et de sang, l'Etat aura non seulement à se soucier de questions telles que celles des impôts, du droit électoral, de la politique étrangère, militaire. Commerciale et industrielle, etc.. mais il aurait, par surcroît, à se préoccuper de la situation faite aux employés par les employeurs et à y intervenir éventuellement avec autorité pour mettre fin à quelque abus. La lutte devient-elle inévitable, elle entraînera la masse tout entière parce que tout entière elle y serait intéressée. Ce ne sera pas seulement 1" conviction ou Ips (principes qui pousseront la démocratie à s'intéresser plus que jamais aux questions politico-éconemiaues, mais avant tout et car dessus tout la communauté des intérêts matériels de chaque jour de la classe laborieuse sans distinction 'Restrictive d'aucune sorte. Cs qu'il nous faut exi ger dès aujourd'hui de la foule encore impuissante et divisée des travailleurs se rô-I sume par ces deux mots : Unité et union dans [ la 1 me. Le temps des luttes stériles par la dispersion de forces prolétariennes et le manque d'unité dans l'action est à jamais passé et ne peut surtout plus revenir ! [ o$o LA GUERRE jH El SX Ï& £i Uk. Coirmiuniqués Oîïlciels ALLEMANDS BERLIN, 10 juin. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Croupe d'année du pjince héritier Rupprechti Le duel d'artillerie s'est ranimé entre Arras et Albert, au sud de la Somme et à l'Avre. La vive activité de reconnaissance a persisté. Croupe d'armée du Krcnprinz allamand. Par de violentes contre-attaques, nous a-tions -pénétré hier dans le terrain de hauteurs situé au sud-ouest de N oyon. Al'ouest de la Mats nous avons -pris les positions françaises près de Morte-mer et. d~ Orvillers et nous avons avancé jusqu'au delà de Cuvilly-Ricquebourg. A l'est de la Matz, nous avons conquis les hauteurs de Cury. Malgré la tenace résistance ennemie, l'infanterie se fraya en combattant un chemin à travers les bois de Ricquebourg et de Lamotte et rejeta l'ennemi par de là Bourmont-Mareuil. Au sud et au sud-ouest de Lassigny, nous avons pénétré profondément dans le bois de Thiescourt. De violentes contre-attaques françaises furent repoussées. Nous avons fait environ 8,000 prisonniers et capturé des canons. Sur le front de l'Oise jusqu'à Reims, la situation ne s'est pas modifiée. Des combats localisés au nord de l'Aisne, au nord-ouest de Château-Thierry et près de Vrigny ont ramené des prisonniers. Hier, 37 uvions ennemis et G ballons captifs ont été abattus. Le lieutenant Kroll réalisa sa 27e et sa 28e, le lieutenant Udet sa 27e et le lieutenant Kirstein sa 23e victoire aérienne. BERLIN, 9 juin. — Officiel: Les journaux norvégiens publiaient, il y a quelque temps, nombre d'articles haineux envers les sous-marins allemands, cela parce que plusieurs bateaux de pêche avaient été coulés, au cours du mois, à la côte de Murman. Or, on sait que les clauses du traité de Brest-Litowsk déclarent maintenir une gzne barrée dans le nord de l'océan Glacial. Pour plus de conciliation avec le gouvernement norvégien, certaines zones en avaient été déclarées libres, l'été dernier, en sorte que les pêcheurs norvégiens y pussent se livrer à leur profession. Et, d'après les rapports qui nous sont parvenus, il est indéniable que le coulage des bateaux de pêche a été effectué dans les zones non libérées de la partie bloquée : dans ces conditions, les pêcheurs norvégiens n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes du sort dont ils sont victimes; leurs bateaux ont reçu les avertissements usuels par des coups de canons préliminaires qui n'ont atteint aucun des bateaux; le coulage de ceux-ci n'a eu lieu qu'après départ de leurs équipages. Ceux de deux de ces barques, coulées hors de la vue du littoral, furent transférés sur un autre bateau de pêche chargé de les ramener au port. Tous les autres coulages furent opérés à -proximité imînêdiate de la côte, d'oà la possibilité, pour les équipages, d'arriver promptement à terre au moyen de leurs canots. Quant aux affirma- „ tions- des jiritr}nn<y norvégiens, comme quoi ces coulages avaient lieu sans considération pour les vies humaines, elles sont donc fausses. Il eût été d'ailleurs impossibe de couler d'emblée environ 30 bateaux retenus par les glaces dans la zone bloquée, les Allemands y ont renoncé en considération des équipages. L'artillerie allemande a fait couler,dans le golfe de Waida, -un grand vapeur, également rencontré en zone bloquée ; les Norvégiens prétendent que les barques de sauvetage de ce vapeur ont été bombardées, leur affirmation est absolument fausse. BERLIN, 10 juin. — Officiel d'hier soir: A l'ouest de l'Oise, nous avons pris la hauteur de Gury ainsi que les lignes ennemies s'y rattachant.La guerre sous-marine BERLIN, 10 juin. — Officiel: De nouveaux succès de nos sous-marins sur le théâtre de la guerre septentrional: 12,500 tonnes de cale ennemie. Un vapeur français de taille moyenne a été torpillé au sein d'un convoi protégé par quatre contre-torpilleurs. AUTRICHIEN VIENNE, 9 juin. — Officiel de midi: L'activité italienne de reconnaissance e gagné hier de nouveau en intensité, elle resta partout sans succès. En Judicarie et près d'Asiago l'ennemi a envoyé contre nos positions des détachements d'une force d'un bataillon. Ils ont été repous-sés par notre feu. Des combats très acharnés se sont développés d'attaques réitérées contre le Monte Persica, L'ennemi, après une canonnade violente qui s'est accrue vers midi en une intensité extrême, s'est élancé en avant sur un front d'une largeur d'un kilomètre. Les assauts ont échoué grâce à l'efficacité et au tir précis de notre artillerie et grâce à la vaillance des combattants de la zone de combat. L'assaillant a reflué vers ses lignes en rangs fortement clairsemés.Des prisonniers et du matériel de guerre sont restés en nos mains. Le 19me bataillon de chasseurs de Kornaro doit être signalé particulièrement, c'est à lui que revient la part principale du succès. A l'embouchure du Piave toutes les tentatives de reconnaissance de la part de l'ennemi ont échoué. BULfîAHE SOFIA, 8 juin. — Officiel d'hier, 7 juin: Au front de Macédoine, en différents points, particulièrement dans la région de Moglena ainsi qu'au nord de Doiran duel d'artillerie plus intense de part et d'autre, mais d'une façon intermittente. Au sud de Geivgheli, à l'est du Vardar, près des villages de Matschukoiua et de Krastali, de même qu'à l'embouchure de la Struma, tentatives d'atteindre nos avant-postes par des détachements de reconnaissance ennemis, lesquels se sont fait exterminer par le feu des Bulgares. TURC CONSTANTNOPLE, 9 juin. — Officiel: Rien de nouveau des fronts de combat. FRANÇAIS PARIS, 9 juin. — Officiel, S h., p. m.: L'ennemi a déclanché à minuit une violente préparation d'artillerie, depuis la région au nord de Montlidier jusqu'à l'est de l'Oise. Nos batteries ont intensifié immédiatement leur tir de contre-préparation. A quatre heures trente l'infanterie ennemie s'est portée à l'attaque de nos positions entre Montdidier et Noyon. Nos troupes résistent avec une magnifique vaillance dans la zone de couverture. La baf ille est en cours entre l'Oise et l'Aisne. Nous "àvons exécuté^ ce matin une opération de détail à l'est de Haute-Braye et gagné du terrain en faisant une centaine de -prisonniers. Au sud de l'Ourca nous avons amélioré nos positions à l'est de Ch.ézy.L'ennemi qui avait réussi hier vers 10 heures à pénétrer dans nos lignes près de Vinly en a-été rejeté aussitôt par une contre-attaque. Vers la même heure, nous avons enlevé le bois d'Eloup et ce matin le bois immédiatement .au sud de Bussières. Ces opérations nous ont donné deux cents prisonniers dont cinq officiers. A l'ouest de Reims après un vif bombardement l'ennemi a attaqué dans la région de Vrigny et a subi des pertes sérieuses sans obtenir de résultats. Sur le reste du front tien à PARIS, 9 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: La nouvelle offensive commencé» ce matin par l'ennemi est développée ave cune violence soutenus sur un front de trente-cinq kilomètres entre Montdidier et l'Oise. L'ennemi, en forces importantes a multiplié ses efforts pour enfoncer nos lignes. Nos troupes knt partout soutenu le choc et livré sur toute lat ligne de bataille des combats opiniâtres qui ont enrayé ou ralenti sérieusement la poussée de l'ennemi. A gauche l'ennemi n'a pas réussi à franchir notre zone de couverture et est fortement accroché par nos troupes sur la ligne Rubescourt-La Frêtoy-Mor-temer, qu'il a atteinte. Au centre la progression de l'ennemi a été plus sensible. Après des attaques successives, meurtrières pour ses troupes, l'ennemi a réussi à prendre-pied dans les villages de Bessons-sur-Matz et de Mareuil où nos unités de premières lignes continuant leur défense pied à pied. A notre droite l'ennemi a rencontré une résistance non moins inergjfaue; en dépit de ses efforts répétés, il a été maiï&enu sur le front Bel-val-C amie ctencourt-V ille. £ ITALIEN ROME, 9 juin. — Officiel: Feu assez violent d'artillerie depuis l'Astico jusqu'au Piavs, moins fort 'siir le reste du front. ROME, 8 juin. — Officiel: Pas d'opération d'infanterie sur le front. Le duel d'artillerie, toujours violent sur le front de la montagne, a aussi été intense à certains moments sur les deu,sr rives de la Piave et dans le secteur de la cqtsi Nos dirigeables et nos avions ont efficacement bombardé les champs d'aviation ennemis établis entre la Piave et la Livensal ainsi que la gare de Coldonazzo, où le trafic était intense. Dix appareils ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. LONDRES, 8 juin: Lors d'un raid couronné Se succès dans le voisinage d'Hulluch nous avons fait la nuit dernière quelques prisonniers, jjfi/os patrouilles ont occasionné des pertes à l'enmefai dans le secteur de Voormezeele et ont caftWé une mitrailleuse. L1 artillerie ennemie s'est inCftirée active au nord I d'Albert et au sud-est d'Arms". La nuit dernière nous avons entrepris une ailtifus contre des tranchées ennemies au sud d'vgras et. avons occasionné des pertes aux occjtjmpts. Le matin de bonne heure, des troups* ,r,%nçaises ont exécuté avec succès une petite oférafrpn à l'est de Dikke-busch et ont fait lt7 prisonniers. DERNIÈRES JX3PÊCHES L'OFFENSIVE ALLEMANDE La poussée de,23 la régî<S| de l'Ardre. Berlin, 1»Q. juin (O.'ficii ux).' — La poussée allemande dans la région de l'Ardre, à l'occasion de laquelle -nous avons iajt 300 prisonniers et capturé p us ours mitra.lU'fiesj' s'est étendue jusqu'aux positions de jonction des divisions françaises et anglaises e* a ab'rgé les Français à amener en toute hâte des r î&for.ts et à entreprendre des contre-attaques cjii leur valurent des pertes considérables. Le xfeu d'artillerie allemand sévit de nouveau avic une grande intensité contre> les arrière-posi 4&ns des Français et des Anglais, notamment, oSx passages de la Marne, depuis Port-à-l.m-in J jusqu'à Erernay. La ".are d'!i>emav cW^fr*• r <">ig notre teu à longue portée et (Tlusieurs incendies ont été observés. T I 3 L3 bombardam®rit cfe Parts Paris, 9 juin (Havas). — Le;bombardement de la région de Paris au moyen du canon à lon-nrue portée s'est poursuivi vendredi et samedi. La presse danoise. - Copenhague, 8 juin. — Du «Finanztitende» : Les puissances de l'Entente ont affirmé à diverses reprises durant la guerre que l'énergie de résistance des troupes allemandes a baissé et que le matériel humain ne peut plus se comparer aux armées qui poussèrent en 1914 jusqu'à la Marne. Les événements de la dernière semaine n'ont pas confirmé cette affirmation L'histoire du monde n'offre pas d'exemple d'une poussée plus énergique que celle entreprise par les Allemands lors de leurs marches forcées dans la direction de Paris. L'offensive, à l'Ison-zo a été étonnante, celle contre Amiens en a été le pendant^ mais l'offensive entre Soissons et Reims a été, au point de vue purement sportif, une performance qui a même provoqué l'admiration de l'Angleterre et de l'Amérique. Il est tout à fait incompréhensible que les troupes de Foch se soient ainsi laissé culbuter par les Allemands au point que non seulement ces derniers ont pu avancer avec des bottes de sept lieues, mais s'assurér un riche butin et des points stratégiques importants pour la possession desquels les Français ont versé leur sang pendant une année entière. L'effet de la bataille se fera sentir à Londres et à Paris, où l'on s'attend, dans les milieux politiques, à des événements importants. La marche en avant des Allemands en France en 1870-71 a amené la révolution à Paris, et il existe des indices d'un règlement des_ comptes non seulement avec Clemenceau, mais également avec les Anglais, qui sont accusés par les journaux français d'avoir provoqué la defaite. Si Foch ne réussit pas à arrêter l'ennemi et à neutraliser la défaite, l'Angleterre aura de bons atouts en main pour exercer son influence sur les buts de guerre de la France, d'autant plus que le mélange de trpupes françaises- et anglaises sur le lieu du combat, rend presqu'impossible une action uniforme. Un gros clou enfoncé dans les côtes de la Russie Berlin, 9 juin. — Le journal rotunain «Steagal» publie, sous ce titre, un article Concernant l'établissement des Anglais à la côte de Murman et contenant ce passage : « Au ïiom du droit et de la civilisation, on a commencé, en août 1914, la croisade en faveur des petits Etats. Mais, entretemps, les événements ont pris une singulière tournure, à tel point que les grandes puissances elles-mêmes sont forcées 60'réclamer la protection contre des actes de contrainte subis également au nom du droit et de la civilisation. A l'époque où la Russie combattait encore de concert avec l'Entente, où les soldats du tsar tombaient par centaines de mille dans les Car-pathes, on vit débarquer à la côte de Murman un corps expéditionnaire anglais qui s'y instaura, prétendument pour la garde de l'accès à la mer, jusqu'alors resté au pouvoir du colosse du Nord, et soi-disant pour la sécurité des communications entre la Russie et les puissances occidentales. Ultérieurement, le détachement anglais fut essentiellement renforcé par des troupes russes, qui se cantonnèrent à l'entrée du fojrd de Varangar. C'est ainsi que, graduellement, les Anglais mettaient, en réalité, la main sur la Russie septentrionale et ses ports importants de la mer Blanche. Le commandant anglais; qui a établi son quartier-général à Ale-xandrowsk, tient toute la côte sous son pouvoir dictatorial et tout le commerce en est réduit à passer par son entremise. Pour comble., non seulement les étrangers, mais les citoyens russes eux-mêmes doivent s'assurer le consentement des autorités anglaises pour prendre demeure dans la région déterminée ou y faire commerce. Les trains du chemin de fer de Murman venant du Sud, sont forcés d'attendre jusqu'à complète revision des passeports par les officiers anglais. Bref : cette partie de la Russie septentrionale est transformée en colonie britannique. foiîf rectification, Moscou, 9 juin. — Un télégramme reçu de Paris par la presse bourgeoise donne connaissance de ce bruit qui court à Paris : on v aurait appris, de Stockholm, que les négociations au raient commencé, dans cette ville, relativement à un contrôle allemand du chemin de fer sibérien jusqu'à Irkoutsk. En même temps, Li presse française, se référant àla dépêche susmentionnée, réclamerait plus d'acce.ération dans l'intervention japonaise contre la Russie. Or, les informations parétendûment transmises ' de Stockholm sont de pure invention d'un bout à l'autre, car il n'y a eu aucune espèce de négociations relativement à un transfert aux Allemands du chemin de fer sibérien ; il n'y a pas davantage de proposition ou de revendication quelconque formulée à cet égard par le '■ Gouvernement allemand. Cette dépêche émane de milieux russes contre-révolutionnaires, et a pour objectif d'empirer l'attitude des alliés vis-; à-vis de la Russie. Les transports vers l'Islande et les Féroé Washington, 8 juin (eRuter). — Un vapeur, avec une cargaison de colis se trouve pié. au départ pour l'Islande et transporte, en outre, une quantité d'huile assez éons dérable. Le Département commercial de la guerre aurait accordé l'autorisation d'exporter, et, à ce qu'il f araît, accorderait bientôt également l'exportation d'articles américains vers les îles Féroé, pour autant oue la chose soit néce^s^ir^ ^ns le but de couvrir la consommation de l'année. Exp.osion meurtrière à Jassy. On mande de Moscou, à la date du 1er juin, que lors de l'explosion de stocks de munitions, qui s'est produite récemment à Jassy, quatre cents personnes ont été tuées. Révoïta dans une colonie hollandaise D'après des nouvelles arrivées à La Haye, une révolte aurait éclaté aux îles Alfours, dans La Malaisie. Les fo-rces de police indigènes ont pris la fuite. Un appel à l'intervention hollandaise De La liaye : MM. Dresselhuys, Koelter et Rucgers, membres de la Deuxième Chambre, de-maiïaent par la voie du «Nieuive RoUerdams^he Courant» si le moment n'est pas venu, pour les neutres, d'essayer de jeter un pont entre les deux partis belligérants, qui sans l'entremise d'un tiers ne pourraient pas se réunir. Il se pourrait que ce fût la mission de la -Hollande ■de faire un geste important en faveur de la paix. La conférence à La Hajo La Haye, 9 juin (Korresp. Bureau). — Cet après-midi,^ à 2 heures 3/4, conférence, dans la salle de Trêves, sur les affaires relatives aux prisonniers. M. Loudon, ministre des affaires étrangères, qui dirigeait les ciébats, sera <lo:é: n avant remplacé pa l'ambassadeur des Etats Scandinaves, le chevalier Dr Van Vredenborg, séjournant en Ho lande. Les déégués allemands ar ivent en prem 'r lieu ; t cont r ndu.ts à 'eurs sièges p ir les atta hés d'ambassade hoFanda s, puis, un quart <i heure pijs t«id, arrivée des délégués britanniques, également conduits à leurs places par les attachés d'ambassade néer-landais: ensuite*,^ assenai)«Ge des d*éî<éig,u»0s dos deux pays, en séance commune,dans la salle de 1 lèves. On évalue à 10 ou 15 jours la durée de la conférence. La Havs, 8 juin. — A l'ouverture de la conférence ayant trait aux prisonniers, M. Loudon, mmisaa des _ affaires étrangères, prononce un discours exprimant sa satisfaction d'avoir réus-s cette seconde assem i ér de La Have au cours de la guerre, avec l'-o' jectif d-a'méiioref ie Vôrt des pnsonn.ers. Au nom de la délégation aLe-mand.', 1s général Friedrichs, et au nom de la délégation britannique, Sir George Casement, prennent successivement la parole pour remercier le ministre de sa bonne hospitalité a'nsi que pour tout ce^ qu'ont déjà fait les Pays-Bas en faveur des prisonn'ers de guerre; sur quoi, le ministre Loudon ayant quitté la séance, celle-ci est continuée sous la présidence d" M -van Vredenborg, piur la discussion de l'ordre du jour de la conférence; voici les points qui seront traités par celle-ci ; 1.) Maintien des réunions déjà f;xées ; 2 ) T ai'cment et occupation pour les prisonniers de guerre ; 3.) Mesures de représailles; 4.) Elaboration de^ la convention relative au rapatriement ou à l'internement, dans un camp britannique, des prisonniers c.»e guerre et in ternés civils ; 6. ) Méthodes à appliquer pour cet art. 4 ; <5.) Amélioration des conditions régnantes dans les camps, y compris l'alimentation des prisonniers de guerre et des internés. Après quelques délibérations de nature générale, levée de la séance et fixation de la'suivante à lundi, à 10 heures du matin. Les Etats-Unis et la Suisse L'Agence Havas apprend de Washington que le ministre de Suisse, M. Sulzer, a rendu visite au président Wilson, avant son départ pour, son pays, où il fera un court séjour en vue de liquider avec son gouvernement plusieurs questions qui sont en suspens entre les deux pays. Un canard de dimension. Amsterdam, 8 juin. — On mande à la «Gazette de Cologne» ; Le duc de Devonshire, gou-verneur-genéral du Canada, a prononcé ces discours ou, a côté de beaucoup de vieilleries, il a pourtant déballé un peu de nouveautés. Oyez plutôt celle-ci ; « Les Canadiens et les Américains ont appris à se fier l'un à l'autre, bien qu'aucun fort, ni aucun canon ne sépare leurs frontières. Tout autre en sera-t-il si l'Allemagne exige le Canada comme prix de sa victoire, ce qu'elle fera si elle gagne la partie 1 » Sans commentaires. • : «m» DEPECHES L'OFFENSIVE ALLEMANDE Le butin allemand de l'offensive depuis la 21 mal Berlin, 8 juin. — Grâce aux succès des troupes victorieuses du Kronprinz allemand, le total capturé depuis le 21 mai s'élèce à 185,COO prisonniers, plus de 2,253 canons et de nombreux milliers de mitrailleuses. Q.uant aux pertes des alliés en fait de matériel et outiflagle de toute espèce, elles représentent une valeur colossale dont on n'arrive pas même à l'évaluation approximative.Les pertes anglaises, Berlin, 10 juin. — Du « Lokal-Anzeiger » ; Les pertes anglaises en prisonniers, blessés et tués en mai, s'élèvent d'après les communiqués anglais à 7,695 officiels et 154,939 soldats. La flotte anglaise a perdu durant le même laps de temps G4 officiers et 339 soldats. Les Alliés et l'Amérique. Berlin, 10 juin.— De la «Tagliche Rundschau» : Nos trois chocs offensifs à l'Ouest ont gravement ébranlé le front anglo-français et ont anjené une modification politique importante chez nos adversaires, notamment leur dépendance de l'Amérique de laquelle seule ils attendent leur salut. Dans les discours prononcés cette semaine par Lloyd George et Clemenceau on lit avec stupéfaction cette soumission presque humiliante vis-à-vis de l'Amérique et l'aveu que Wilson est actuellement le chef de la Ligue mondiale pour l'anéantissement de l'Allemagne. "" Etonnantes supputations sur Iês^ offensives allemandes. Amsterdam, 7 juin. •—- Relativement aux chiffres de source allemande relatant le butin capturé à la dernière offensive, le «Nieuwe Rotter-damsche Courant» fait obserper que le total des prisonniers n'est pas bien grand ; il en conclut eue les Français, voyant l'inutilit4 de leurs et. t forts, auraient vivement battu en retraite, puil :- ajoute ce passage: a Un reporter du aDaily Telegraph» trouva i- tellement réussie cette fuite des Français qu'il s y voit une défaite pour les Allemands: ce qui leur ferait la seconde défaite depuis le 21 mars, s époque à laquelle les Anglais parvinrent à re-t culer de 60 kilomètres environ. Ce reporter pré-sume que les Allemands ont grande envie de subir une troisième défaite de ce genre, il va a même jusqu'à préciser d'avance de quelle manière ils vont s'y empêtrer: « ce sera ou bien e à 1 Aisne, ou b.en à la Somme, ou en Flandre». , e Ajoutons-y: «ou bien à un autre endroit du a rront» et nous serons certains de ne pas nous tromper. On a pu constater que les prédictions ententistes émises six semaines durant au sujet de la seconde offensive n'avaient pas touché juste. Et voici qu'à peine un jour s'est-il écoulé ■, aepuis la pause de ccmbat, qu'on recommence u a ergoter sur l'endroit de la 3e offensive. Y a-t-il d'autres raisons d'ajouter plutôt foi à ce. prédictiolis qu'aux autres ? j La guerre aérienne Berlin, 4 juin. — Des journaux américain! parus aux premiers jours de la grande offen. sive et arrivés à présent en Europe publient e de remarquables passages au sujet des délibérations des commissions sénatoriales pour affaires militaires, en date du 25 mars. De Iat «Chicago Daily Tribune»: Selon le gé-, neral Wood, les aviateurs allemands maîtrise-5 raient le secteur américain ; ils auraient accompli, dans certains cas, des vols à une hauteur tellement réduite, qu'ils pourraient tirer à coups de revolver sur les troupes américaines. Le général Wood estime que les moteurs des ~ avions de^ combat allemands sont d'un rendement supérieur à celui du moteur Liberty. Le^ «New-York Times» du 26 mars dit que le général }Vood a avoué que la France et l'An-t gleterre sont bien déçues par la lenteur des . préparatifs américains et s'attendaient, du mo-e ment que les Etats-Unis prenaient part à la s guerre, à une action plus puissante de leur 3 part. ! L'accord entre la China et le Japon - Amsterdam, 8 juin. — D'après l'«Alg-emeen Hanaelsblad», on-aurait mandé de Tokio au i «Daily Express» cette déclaration du général Ugaki, délégué militaire du Japon : « La con-vention mteryenue avec la Chine est défensive il t est vrai, mais il ne s'ensuit pas que nous de-t meurions forcément limités à la défensive; elle : ne concerne pas seulement l'Orient. Le gouver-; nement japonais aurait fait installer, en exécu-tion de la loi de mobilisation économioue ré-cemment votée, des offices de munitions; il aurait institué, en outre, un conseil des muni-' tions, composé de 50 experts choisis dans le | monde de la science et de l'industrie. , La coopération sino-japonaise. ' . Tokio, 30 juin (Reuter). — Le gouvernemenl . japonais a publié un rapport sur la conventioE militaire sino-japonaise. L'échange de notes re-; latif a cette convention a eu lieu le 25 mars. Le Japon assure que toutes les troupes japonaises cantonnées en territoire chinois en vue des opéra, tions défensives contre l'ennemi seront retirée! dès que la _ guerre aura pris fin. La note d'au i jourd hui ajoute que deux arrangements conclus en mai stipulent la nature et les conditions de la coopération des armées des deux pays pour la defense commune coin, e leur eriutni, l*»s ba-• ses des notes échangées. L'information dément formellement toutes rumeurs suivant lesquelles l le Japon aurait l'intention de prendre sur lui le contrôle des chemins de fer, arsenaux et finances de la Chine. La guerre sous-marine. Stockholm, 8 juin. — De Christiania au «Journal de_ Stockholm» : Hier 14 hommes du vaisseau suédois «Anton», qui faisait route vers Westhartlepool, avec un chargement de bois, a été coulé par un sous-marin allemand. L'équipage a dû passer 23 heures dans un canot. Londres, 8 juiu (Reuter). — Dimanche, un vapeur de Belfast, qui commençait à sombrer, est arrivé dans un port irlandais avec 3 morts. Il avait été torpillé, après son départ d'un port anglais, par un sous-marin allemand. Berlin, 9 juin.^— Les sous-marins allemands ) ont encore opéré dans la zone bloquée autoui de la Grande-Bretagne la destruction de navires représentant 10,500 tonnes, parmi lesquels un vapeur marchand de dimension moyenne, mais fortement chargé et coulé par les Alle-; mands malgré l'important convoi d'escorte qui ' l'entourait. New-York, 7 juin (Reuter). — Ce marin, cou-| lage par un sous-marin du vapeur norvégien «Vinland», de 1,142 tones ; 19 survivants ont pu être débarqués. Les sous-marins allemands dans les eaux 1 américaines. ; Londres, 9 juin. — Un télégramme de l'Ex. . ■ change Office accuse déjà la peite de huit va-5 peurs, et fait pressentir d'autres sinistres. Berne, 9 juin. — On mande de New-York que les Américains craignent d'avoir perdu toute une série de navires dont ils n'ont plus de nouvelles; on signale, en outre, la pose de mines flottantes par les sous-marins allemands. . La Haye, 9 juin. — On mande de New-York au , « Times »: La fermeture d'autres ports de la ' côte orientale, décrétée par les autorités de Was-. hington, doit être attribuée à la présence de deux sous-marins allemands signalés à une soixantai. ne de milles au nord de Philadelphie j le vapeui américain «Mississipi» n aurait que difficilement . échappé aux attaques d'un de ces sous-marins. La Haye, 9 juin. — Le Gouvernement américain aurait fait suspendre les envois de cargai. sons ordinaires, en raison des exploits de sous-marins allemands dans les eaux américaines, sant suspendre toutefois les transports de troupe. Le gouvernement étudierait des mesures à l'effet da mettre sous convoi d'escorte tous les vapeurs marchands destinés à la traversée de l'océan. Nouvelle voie d'accès d'Angleterre aux Indes 1 Berlin, 9 juin. —• La «Gazette générale da - l'Allemagne du Nord» annonce que la Grands-c Bretagne crée une voie d'accès vers l'Inde viâ 5 le port russe d'/\lexandrowsk et le chemin da 3 fer de Murman, cela parce que la victoire deî } puissances centrales au front de l'Est et les clauses de la paix de Brest-Litowsk pourraient compromettre ses influences en Mésopotamie et en Palestine ; la nouvelle voie contournerait l'Eu-s rope centrale en un trajet plus court que n'im-! porte lequel connu et serait entièrement au pou-à voir du I oreign Office; là voie passerait par Orenburg, le Turkestan, Taschkend, Samara et 4 Kokand, livrant ainsi toute la Grande-Russie à l'Angleterre, et derrière celle-ci, aux Etats-Unis. Il est manifeste que les Anglais veulent provoquer des difficultés dans le trafic des : Centraux avec l'Asie, en particulier avec la t Chine. e Sinistres maritimes. Rotterdam, 8 juin. -— Du «Maasbode» : Le ; vapeur américain «O. B. Jennings», jaugeant j brut 10,290 tonnes, est entré en collision avec le :_ vapeur anglais «Knight», jaugeant brut 7951 t. ; 37 personnes ont péri et on ignore le sort du na-!. vire. Le vapeur anglais «Brasil», jaugeant brut r 3223 tonnes, a sombré à la suite d'une collision avec le vapeur «Margaux». Le vapeur anglais «Alcinius», jaugeant brut 6è03 tonnes, a été gravement endommagé à la suite d'une collision avec le Vapeur «Artemis». Le vapeur an-glais «Antenor», jaugeant brut 6390 tonnes, est e*tré avec de graves avaries dans le port d'Alger. a' xès avoir été endommagé dans la mer s Méditerranée, Le vapaur anglais «Demonocua»^ t jaugeant tJrut 6689 tonnes, est arrivé à Malte 'f avec de graves avaries.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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