Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 07 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0r9m32p22v/
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3 me Aamee - N. 729 - Ed. A £111® E3HTIHES Vendredi 6 et Samedi 7 Octobre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk, 3.60 I.cs bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de» abomïcmeni • TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1J \ xv. 1 Avril I Jvillet 1 Octob. On peut s'nboiitter toutefois pour le* deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mots I Mois Fr-3.00-Mk2.40 Fr.1.50-Mk.î.20 P^our M 11^1 W JL^ ANNONCES — La ligne Faits divers et Iiclios . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.5G PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 TIRAGE: 9Ô.OOO. PAR JOUR | f m Journal ««Méat Indépendant ■ |*SSaîK^Syjrl ..n. I 1 ' CE QU'IL FAUT DIRE Parmi 'ce souverains et homnies d'Etat, il on est qui furent non seu'ement pour leur Patrie, mais aussi pour l'Humanité toute entière, des hommes néfastes, dos mauvais génies dans toute l'acception du terme. Aussi est-il regrettable que le XIXe siècle n'ajt pas vu leur mct't à tous! En France, Napoléon 1er, Napoléon 111 dit le Petit, le très petit, à côté du précédent et son fameux premier ministre, Emile Ollivier, qui de gaîté de cœur — le cœur léger — comme il a eu le cynisme honteux de l'avouer publiquement en 1870 au Parlement, allait envoyer ses compatriotes 3" faire casser la figure, peuvent iiicontestabl"-lEtnt être rangés — à l'encontie de Tluers, par exemple — parmi les mauvais génies de la France, de 1 Europe et même de l'Humanité. Mais il semble à l'observateur avisé, que ces mauvais génies n'arrivent pas à la- cheville d>'s mauvais génies de ncs jours, qui de « gaîté de cœur » également sans doute, quoiqu'ils n'en fassent pas aussi crûment l'aveu, font tuer par centajnes de milliers depuis plus de deux années, nos contemporains et nc-s compatriotes, sou s le fallacieux prétexte qu'ils veulent purger l'Europe de tous les adversaires de la civilisation et de la liberté, décidait «ex-cathedra» qu'eux seuls détiennent le privilège d'être les champions de cette civilisation et de cette liberté, tant prônée mais tant flagellée, titre qu'ils daignent partager avec tous ceux quels qu'ils soient, qui veulent bien s'enrôier sous leurs drapeaux, c'e&t^à-d're, en termes plus prosaïques^ qui veulent bien les aider à arranger leurs petites affaires personnelles. Nous disons bien en effet « leurs petites affaires personnelles » et nous le maintenons, car nous prétendons que &i certains hommes d'Etat aiment tant voir perdurer ce monstrueux scandale auquel nous assistais impuissants depuis acût 1914, c'est parce que cela arrange leurs petites affaires personnelle», le plupart de ces individus — il faut bien les appeler ainsi — étant intéressés dans les fonderies de canons et les fabriqu.es d'armes et de munitions. — Peu leur chaut que la guerre continue, que des milliers d'hommes qui ont des parents, des femmes et. cl es enfants se fassent tuer et mutiler chaque jour sans utilité, que risqueflt-iU EUX, ces messieurs les dirigeants des nations — confortablement installés daris leurs cabinets de travail — rien, absolument rien, et en plus de cela, ils s'enrichissent sur les ruines accumulées par la guerre. Les milliards dansent une. sarabande effrénée; chaque jour, la lutte contribue à faire se gcinfler leurs port"-mann&ies. Aussn pensons-nous que s'ils avaient quelque dignité, ces "messieurs, tous si p.art1-»a.!:s d'une guerre à outrance, devraient commencer par aller sur le champ de bataille pendant quelques semaines montrer à leurs compatriotes qu'ils ont le courage d'affronter la mort et faire le sacrifice de leur vie pour les •>iécs qu'ils défendent; qu'ils ne se contentent p?s de lancer du haut de la tribun" des phrases sonnant comme des fanfares, auxquelles les gens réfléchis 11e se laissent plus prendre, mais qui fout en-core malheureusement impression sur les simples, sur le peuple.Un homme est un homme, que diabie, et un ministre, fût-il même Briand, fût-il même Asquith ou St-urmer, a une poitrine comme tous les prolétaires, ir e pcitvrine qu'il serait, peut-être beau d'exposer au feu de l'ennemi, lorsqu'on 'est, comme ces mosai'-urs, très belliqueux... 'très iriédnctibles. Mais d'avoir ce ge&te en concordance avec leurs idées, ils 11'ont garde. Ces messieurs n'a-i-rnent pas les gestes dangereux. Aussi ressem-blent-ils fort a certains gens de chez nous qui crient très haut ». qu'on doit exterminer les derniers boches... » mais qui n'ont eu garde d'aller s'engager au début de la guerre,ayant une sainte frousse des coups de fusil, des éclats d'obus et des nuits passées à la belle étoile. Si vous leur reprochez leur manque de logique, ils ne manquent pas de vous dire « qu'on n'a pas voulu d'eux... », « qu'on avait déjà assez d hommes!... « ...Homo honuiu lupus' Oui, l'homme est un loup pour l'homme, cela u'fiefc que trop vrai. Ma s il en est qui nC se contentent pas d'être des loups pour leuis ennemis — ce qui est plus ou moirs pardonnable — mais ils sont aus-st des loups pour leurs compatriotes. Et les hom mes néfastes, les mauvais génies sont une de6 plus mauvaises sortes de loups. Nous croyons que BriaVi, Asquit-h, GrCy, Sturmer et consorts, sans compter Ni-cohs II, le faible d'esprit, l'autocrate qui se repaît à la- vue des fleuves de sang qui inondent 'a sainte RusS-. de l'Europe, doivent être rangés parmi les hommes néfastes d° ce siècie... Le malheur, nous d?sait dernièrement quelqu'un, c'est qu'on reste impuissant- devant les actes révoltants de bien des gouvernants, actes pour la plupait incompatibles avec une saine notion de l'Humanité, de la Fraternité, dont on nous chantait les louanges avant la guerre et dont ne devraient jamais se départir même eu ce moment, ceux qui ont assumé la responsabilité très grande de conduire les masses, de répandre des idées et de pétrir le cerveau du peuple. On voudrait voir ces gouvernants se ba-ttr? e,itre eux — entre eux seuls — dans un vaste champ clos et- décider au plus tôt de . la victoire, mais ce jeu leur répugne, quoiqu'ils soient plus que tous autres intéressés en cet égorgements, étant plus que tous autres en temps de paix couverts d'honneurs et autres p' t-iis bénéfices du pouvoir. La tristesse est grande pour nous de constate'- que les gros qui réclament la guerre à outrance ne 3e doutent pas pour la piupart qu'ils arrangent fort convenablement les petites affaires dés gouvernante Quoi qu'il en soit, les pacifistes du tern-to.re occupé — ceux qui en o'it assez de la guerre — auront, ressenti quelque satisfa-otion à lire j] y a quelques jouis dans ce journal, que la feuille anglaise « La Nation » constatait avec plaisir que ie premier jalon de la paix venait d'être posé , Le Chancelier de l'Empire ail ma."d venait de déclarer dans son discours de rentrée qu'il ne poursuivait pas une politique d'annexion ». D'autre part, disait-elle,' Briand venait de déclarer « qu'il ne recherchait qu'une paix durable dans î« respect des droits des nations » et Grey oppi-nait du bonnet. Si oe n'est, pas encore un résultat tangible de la campagne des pacifistes internationaux, c'est tout de même déjà quelque ' 1 1 chose... La raison reviendrait-elle parmi les hommes? Le vent de folie qui souffle en tempête depuis 2>!"s de deux années, relentirait-il enfin sa course désolante, Compatriotes, le moment est venu de nous grouper tous sur son passage. Essayons de ralentir encore sa course.. Songeons à organiser prochainement le vaste « référendum dont je vous entretenais d'T-n.èrOnent, sur la question d'une paix rapide. 11 faut que nous puissions dire aux Allias et aux neutres que uous désirons influencer par notre appel : « Autant » de Belges réclament la paix, il faut que nous puissions dire que ceux qui la- réclament représentent la majorité de la nation. Pénétroi^-nous de cette idée que l'acte que nous allons essayer d'accomplir est un acte grave et solennel et que de notre réponse dépendra peut-être la vie de un ou de deux millions d'hommes qui se feraient tuer encore si la guerre devait continuer, de "un ou deux millions d'hommes qui ont- comme uous des parents, des femmes et. des enfants, qui les attendent au foyer familial, qui tremblent pour leur vie et qui ceent-à peine pouvoir espérer encore le® presser sur leur cœur. Crions très haut : « A bas la guerre ! » Peuple belge, dont le vieux bon sens est légendaire, ne trouves-tu pas qu'il y a décide-nu ut- assez longtemps qu'on se bat et que tu as assez souffert, pauvre victime des éternelles querelles de tes puissants voisins, pauvre victime cl ' l'incurie de ton gouvernement et des gouvernements alliés? Peuple belge, après avoir montré au monde entier ia véracité grande de l'éloge de Jules César, cet illustre guerrier : « Les Belges sont les plus braves de tous les Gaulois », ne crois-tu pps qu'il est plus que tempe de montrer au monde entier et aux alliés tout spécialement, que tu te considères toujours comme un peuple libre et. que si ta bravoure fut grande, ton Humanité ne l'est pas moins; ne crois-tu pas le mom'-nt venu de montrer que tu oses crier C-- que tu penses, à savoir que ces combats horribles qui s'éternisent sont monstrueux, qu'ils dtV-honorOnfc l'Humanité et sont emblématiques d'une décadente spéciale; ne crois-tu pas le moment venu de réclamer la paix avec toute îa véhémence dont tu es capable, toi qui a t'ait plus que ton devoir?... Peuple belge, oses lancer ce cri; l'Humanité toute- entière t'applaudira à nouveau et tu auras bien mérité d'elle. Vo.x populi. LA GUERRE £©ffl2i3tlH!iiSliS §M&&$ tlJii LE 11 LIA, J oi t. Officiel de midi : îiiéàlre de In jjuerre a l'Ouest. Aime «iii Prince lîemier Buppreeht lie Bavière. Sur le champ de batailla au nord de la Somme, l-u vigoureuse- activité d'artillerie s'est accrue a la plus grande violence, avant les ut laques de l'infanterie clés adversaires. Sur li0 plupart des endroits, l'infanterie ennemie, rùvgêe pour l'assaut, fut déjà arrêtée dans no-tie jeu. Ainsi, une attaque anglaise s'est totale me ni écroulée entre lu ferme Mouquât '-'t Conrcelcite. L'adversaire, s'élançant en avant , entre Courcclelte et /iaucourt l'Abbaye, n'a t atteint notre position que près Le Sars,où t1 infanterie anglaise a succombé avec de lourdes pertes en corps à corps avec la nôtre. Une attaque prononcée sur la ligne Raji-court-HouchavCsnes, a échoué égale ment devant nos lignes. h'nt-rc Frégicourt et l'ancourt, on a via-îIcmment combattu hier matin. A'ou s avons perdu ici certaines tranchées. Armée du KïonpNnz iiHeinniui. Des d-'Hi côtés de la Meuse, violentes luttes d'artillci-.'C. S'béàire de la guerre à l'Est. Froni tfu ichlinai-eeiial (jenernl prince î.éo-puiil de Bavière : A h front du Stochod, plusieurs vaines poussées en avant de détachements ennemis plus ou moi>is faibles. Les llusses ont réitéré sans cesse leurs furieuses attaques à l'auést de Lxnli; ils n'ont rien obtenu. Chaque fois,leurs vagues d'attciqitb ont été écrasées par le feu de l'artillerie, de l'infanterie et des mitrailleuses. Seulement au nord de Zubilno, des . éléments plus ou moins faibles ont pénétré jus-i\ que dans notre pisilnm, de laquelle ds furent immédiate ment n 'jetés. S os aviateurs, qui t, raient causé des dégâti à l'adversaire égatcme :t aux jours précédent t par de-s attaques, cour >,; né es de succès, exécutées contre des campe nient», des rassemblements de troupes et 1- es installations du chemin de fer, ont incendié hier, jxir le fit. de nombreuses bombes,lu gare de Rozys:ae et les installations d'étape J; trouvant à proximité. l'roiii du jjenerhi de cavalerie archiduc Clinrlcs : • r Pas d'événcmentftf l'une importance parti-■euhere. (J'*. ! tiéàtre de In «jni 1 e eu Transylvanie : A l'ouest de l'ara 'yl des attaques roumaines prononcées à jiiusieirrs reprises ont été rcpoussées. La deuxième ar^ue roumaine, qui avait encore passé à l'alto'ne le 2 octobre, dans la région de Bekoklen ( Haramjkat), est en retraite. dans la vallée >te l'Ait, derrière la Sin-ca. Après les vains efforts, riches en pertes, dans tes montagnes il]' 11 <z t : inger ( UatszCgerj, des deux côtés de la aillée du Strell (SztrigyJ, l'adversaire se replie (vers la frontière. A Or-sowa, sur le DanubeÇ une poussée en avant roumaine a gagné du\ierrain. 1 lien 1 ru de la ijucrre îles Balkans. Armée du felclntaréelml général von MaeKensen. Des attaques ennè,,ncs, à l'est de lu voie ferrée Uara Or m a n-i-ohadinir, ont été, de même que celles ■prononcre* le 'J octobre, repoussées. Front macédonien : La hauteur de la ilidze L'ianma est maintenue par l'ennemi. Sinon ia situation est 111-citangée depuis le lac de l'respa jusqu'à la rive de la St.ruma. .1 u cours des combats continuels sur la rive gauche de la Struma, le 'village de Jenxkoej n été reperdu. AUTKICMENS — I //;'.\ ?, E, û odobte : iiieàlre ilo la guerre à !'I?st. Front roumain ; Bans la ré;/ioii d'Qjrsova nos troupes ont été \jCfoulées dans la dt/Vction de l'Ouest. Au sud de l'etros<ify/ l'ennemi recule vers les défilés de ia frontière. Les forces de con,J"i( alliées qui s'avançaient p" ts de Fogaras ont n urché en avant et dépassé ia ville. An jront de Trcu .glvanie une forte attaque roumaine a été rep'lissée près de Szovata; à rl ct'ïr.c t ,-r. ,t -£ " Le résultat de la poussée roumaine au-dessus du Danube inférieur que l'Entente avait, annoncée avec l'exagération habituelle, est connu par les coin muni-/ués de l'état-major général des alliés. L'ennemi a quitté plus vite, le sot bulgare, qu'il n'avait réussi à le fouler. Comme il résulte des télégrammes sans fit roumains, la décision et (a vaillance avec lesquelles notre brave flvtdle du Danube, s'est jetée dans la mêlée a eu une'signification décisive.Armée du jjénerat de cavalerie archiduc Charles. Fas d'évenments particuliers. Froni du ïeldmarei-hal ijénérai prince Léo-pnlil île Baviéi'e : Tous les efforts de \TennCmi pour amener les lignes de lu quatrième armée à chanceler sont restées hier aussi, cWipfitement sans succès. Les liasses ont subi \le lourdes pertes. Au Stochoft iùjéi tn'ur l'adversaire a entrepris de faibles poussAe sen avant, avec le même 1/l.HIKcS. } Iheairo de la ijiU'rre italien : Sur le haut-p'afea;; <[/« Itarst ia bataille d'artillerie bat sou ple>n. c l'ai- endroi ts l'infanteri' ennemie ci essayé <le\pax^er a l'attaque, mai> notre canonnade les a tenus en respect, en respect. A 11 front de la valléi ! de la Fleim les combatt cVartillerie continuent . La situation resta ni changée. Durant le laps de ti :mps du ?2 septembre ai i octobre, m>s troupes ont iCcuedh JJ Italien rie l'éboule•i/ent on Ci moue. Au total un a ame né .1/1)2 hommes prison .tiers et capturé -'i n il 1 a/llcuscs, 3 lance-mine ei beaucoup de finds. Titéàtie de ia «j•:< rre an Suil-Fsl ; En Albanie, rn'/i d'intéressant. Kvcs t.iei Us sur nie.r. Le Jf ociooit on s':ir , une (^''ailrille d'avion maritimes a bomhatidéila station d avions ma iitimes [./'(> de (,'ra-io 1 >'t eusn ie [es obfictif nainai/e-: de Mon.fa!co%te,San Canziano et St<> ranzano, au liiogen c/cl bombe g lourdes,moyen ne- et légère*, ave m/J très bon *«<•{£». Malg/é vu" r»>' canonnade les avoi, font tous rer.*i . ma. /Jhnfs. fUIRCS CO.XSTA-V TI.XOI'iYe, ô ctxtobre. Office du ./ octobre. — Au /|l'e.-',< de l'Eupnrate, h Ani/lais, campés /ris .l'Je A as*irich, ont te ni le septi ii'bre.soiis l.m protection de l'artdl r,e,de t'arumcr contre M/ef (1 bu cl'Ltazii' bj, a nord ne la localité susdmtte. ils furent toutefo e ./ n remsistance de nos troupe C'a de nos avion, de Msombat a provoqué chute, le 2/ tcptetnbrcjL d'un avion anglais c front de- Fêtahie. ' |1 Au'front ('u (jokcaseyL de grandes forces e Tiennes de re^onn/li^sai/Ace, qui cherchaient s'approcher, une ni lésante éléments -lu tu et, s.'w/SE'.v 1 u gage niCnt s de p [tratuilCi. L,,* d'ccéifuMeut important sur 1 auties fret, - . D'après m des nouvelles compt mi n'ui; es, no-. imillauteMi troupes, dans un c"i bat .tui s'e\t déroulé. 1er octobre, au no d'A i ■ i, et-g par ia défaite de l'ennemi, s rançon t à V attaque,on M infligé des perte si. portantes à Vndversairmz totalement rcfov■ Elles ont anéanti vn " 1 ces bataillons, faisa prisonniers les survivants : S officiers et 100 soldats. BULGARES SOFIA, G octobre. — Communiqué officiel du ô octobre . Froni macédonien : On annov.cn pas de changements dans la situation au front entre le lac de Frespa et le Il ardar. Far endroits vive 'activité de l'artillerie. A l'est du 1! aidar, le calme règne. Au pied des montagnes de lielasica pas de changement. L'artillerie ennemie a inefficacement 'tombardé la gare de l'oroj, et a été toutefois bientôt réduite au silence par notre feu. Au front de lu Struma, jeu d'artillerie, d'infanterie et de mitrailleuses.La tentative d'un bataillon ennemi de pàhsscr en avant de la tête de pont d'Orlja/c contre la localité de Navolen a échoué dans notre jeu d'artillerie. Sur le littoral de al mer Egée. calme. liront roumain : Calme le long du Danube. L'opération de l'ennemi près du village de lljahowo a été complètement refoulée et il ne se trouve plu s un seul soldat roumain sur notre rive. Dans la j plupart des villages que l'ennemi avait occu- ( pés les troupes roumaines ont commis des as- ] sassinats, des viol», des crimes d'incendiaires, tic., des infamies pour une nation qui prétend < être une nation civilisée. Dans la Dobrvdsciia, tous les efforts de l'en- 1 nemi d'avancer contre nos jiosifions de la ligne , Karabad-ia-Sojurar-Awzatsciia-Ferveli ont é- J cloué dans notre jeu et à la suite de nos con- l ire-attaques. Sur le restant du front vive acti- f vite d'artillerie. A la côte de la mer Soire nos c hydrc^-avions ont attaqué à coups de bombes ^ un navire de guerre ennemi à hauteur de Mail-galia et l'ont forcé à une retraite précipitée. FRANÇAIS [ l'A SIS, Jf octobre, S h. p. m., officiel : 1 Au 11 tfrd de la Somme, nous avons complété 1 la conquête de puissantes lignes de tranchées c ennemies situées entre M or val et le bois de \ St-Ficfrc-1 aast. .A ou s avons fait environ 200 ! ■prisonniers dont 10 officiers. c Au sud de la Somme, vifs bombardements t ennemis dans ht région de lielloy-en-Santerre. 1 A uit calme sur le reste du front.. (. A viation. — Le mauvais temps a entravé les s opérations aériennes sur la plus grande partie l: du jront. 0 ^7 ^' •' "n™™, ti HT p. m., oj/utel .- E LiCn d important s„r Vcnsejiihlu Jil, front. Dans la région de la Somme, canonWfctC ïiUtrr- f tuèilc, plus intense aux environs de lielloy et j j d'Asscvillers. Notre infanterie a progressé à i 1 l'est de M or val. En Alsace, lutte d'engins de r I tranchées sur le Burrcn et le Ècichsaclcerkopf. t I FA l'IS, octobre : 1 Arniee d'Orient. c I Les /orces serbes, françaises et russes pour- } I suivent victorieusement leur mouvement en j I avant. Elle§ ont atteint dans la nuit du S au 1 4 octobre la ligne l'étatino sur le versant ot- I adental du Eaimatcha/an, la boucle de la ^ C'zcrna, Kenali et A'egocam. Leur ade gauche ( j tient Fisoderi au pied du mont CCcCvo. Dans j ia vallée ae la S trou ma, les troupes britanni- \ j qucs oui repoussé de violentes contre-attaques . j à Jenikoj. RUSSES s FETEOGKAD, J, octobre. — A l'ouest de I liubnow à S.eliroit-Roryfnica le combat se I poursuit ave<; acharnement. A la Zenlowlca, i ainsi qu'à la source de la Zlola-Lii<a l ennemi a I maintenu opiniâtrement ses positions.Au cours j de combats, qui ont heu dans la région de'Dor-I na Watra le valeureux général de brigade Ilo-! ranow, qui a participé-déjà aux cahipagnCs de 1H77 et 191/, a été grièvement, blessé. Sur le-J restant du Iront canonnade et fusillade jmr . j intermittence. ITALIENS 1 J 7/0HE, -i octobre. — Combats d'artillerie sur tout le front. L'artillerie ennemie a été J très active hier dans le secteur de C'ôrz et a" _ ■ ! Karst. Dans la vallée de TrCvignole l ennemi, 5 j après une violente préparation d art literie, î attaqua plusieurs fois sur le versant méridional. Il a été repoussé nettement partout et a subi Tles pertes considérables. Sur ffs versants septentrionaux du Col Bricon.nos troupes sont * 1 'parvenue«, dans une con're-attaavx. iigoureu-' j se à gagner de nouveau du terrain dans la di- * j tection de la hauteur du Col lincon Ficcolo. - i Des aviateurs ennemis ont jetc des bombes sur Monfalcone et sur d'autres petites localités à J l'Ison-.o inférieure, l'n tué et vn blessé. Une s j de nos escadrilles d'aviateurs a lancé efficace-! ment des bombes sur ta'station de A ebresina J sur le Karst. :/ ANGLAIS 's 10A'DFES, à octobre. — Communiqué of-é 1 fiacl du octobre au soir : '- j ' L'artillerie ennemie a déployé une vive ac-u J tivité principalement dans le voisinage de la redoute de ilohcnzoïlern et entre Gucudécourt s- I et E an court-L'Abbaye. ''a i Un essai de. contrC-utlftqtte ennemie à la gre. u I nade au cours de laquelle les blessés furent lai-s-I ses en arrière, fut repoussé dans cette dernière <i- I reg-io-n. Actinlé d'artillerie considérable au à j {va' de la route Ypres-}[e.iin. Calme à d'autres es j endroits. La pluie a perduré toute la journée. U- ! ' " t Dernières Dépêchés 'd Bucaw»! nouvellement bombardé. ni Berlin, 6 octobre. — On mande de Genève a- au « Berliner Lokal-Anzeiger » : D'après les 11- dépêches arrivées ici de Bucarest 7 avions al- 'ê. lemands ont nouvellement apparu au-dessus de ni Bucarest avant-hier et ont occasionné de gra- vefi dégâts par !e jet cles bombes à de grands bâtiments dans les parties de la ville très den-soment peuplées. La defensc nationale eu iirèce. Salonique, G octobre. — « Nea HeiJas » annonce : Le nombre des troupes de la députa-t-ion de- la défense nationale se chiffre à environ 16,000 hommes. La situation en Grèce. Amsterdam, 5 octobre. —'D'après une feuille looale, on mande d'Athènes au « Times » : Le Roi a conféré avec plusieurs hommes d'E tat au sujet de ia formation d'un nouveau cabinet. On croit qu'un ministère de coalition &era formé. Le Roi a reçu les félicitations de 32 officiers qui séjournaient eu Crète. Us ont refusé de se joindre au mouvement nationaliste, iïceonciliation entre Boosevelt et Tai'l. Rotterdam, 6 octobre. — D'après un télé .ranime arrive des Etats-Unis, ja réconciliation officielle entre RoosCvelt et Taft a été scellée hier soir. l.a Situation en itoi.manie. Berne, 6 octobre. — Le « Popolo d'Italia » >ublie un article de fond au sujet de la situa-ion en Roumanie. Les communiqués de l'é-at-major général se contredisent il est. vrai, nais il paraît que les Allemands, les Aulri-■liiens et les Hongrois ont- remporté un réel uocès en Transylvanie. U devient de plus en 'lus évident que rAïiemagne veut écarter lu î ou m anie. Les noms des généraux qui dirigèrent cette offensive des deux côtés, eu t<> noignCnt. La Roumanie est un pi tit pays qui ie peut résister à une pareille offensive. On 11 tend déjà dire maintenant, qu'une défaite" le la Roumaflic ne signifierait rien. Par cc-u-re on doit faire réjouir que la victoire de Allemagne Sur le Roumanie aurait une importance moi aie considérable^ abstration faite ie ce qu il n y aurait, plus à songer à un iso-1 meut des puissances centrales, le fait que es petits pays qui se sont alliés à l'Entente, loivent se sacrifier, provoquerait une ma u -aise impression. L'Entente en porterait seu-' responsabilité en raison de s°-n indécision t de ses hésitations. Biiand s'est rendu <- 'm} t -e de l'importance du la campagne du Balkan. .ia communication avec la Russie doit être tablie de Salonique via- Sofia. Pour cette x-ai-sn, 1 armée de l'Orient a été constituée. Si 11e offensive de cette armée est impossible, n n aurait pas dû l'annoncer comme iinmi-1 n^e ek eertaine. Si elle ne dispose pas des uafoiffsaritcas. on_devrajt cr» ir*. «s avant, l'hiver à écarter les Turcs et les îulgares de l'opération militaire,elle uo pour-a remporter cette année-ci aucun succès no-able digne d'être considéré comme un 00m-nencement de victoire. On ne peut pas perdre temps. Une grande responsabilité pèse sur es épaules d.es gouvernements de l'Entente jCs peuples les rendront responsables des er« eurs commises et qui peuvent être fatales. Le « Daily Chronicle » maaide de Bucarest : 'ar le bombardement aérien de la ville et du listriefc de Bucarest, il y a eu 164 personnes uées et un peup lus de 300 blessés. Au total e district de la forteresse a subi jusqu'ici 9 ittaqués aériennes ennemies. D'après un télégramme de Bucarest du 26 eptembrc arrivé en retard, on décrit au mène journal, les événements dans la capitale du-•ant la nuit précédant l'attaque de zeppelins. !>.■ zeppelin lança une bombe, qui atteignit a maison de l'attaché anglais Thomson, lequel, taè put s'échapper qu'au prix du plus grand péril. La maison fut en partie détruite. L'opinion en Bouinanie. Copenhague, 5 octobre (dcp. priv.). — D'à-près un télégramme de Bucarest au «Rjetscb», l'opinion eH Roumanie est de jour en jour plus bestile à l'égard de la Russie. On accuse îa Russie de ne pas remplir les engagement militaires contractés et de laisser la Roumanie e-L plan, dans la Dobrudscha, ce qui a occasionné déjà de graves pertes e nterritoire et en hommes à la Roumanie. La population roumaine siérait extraordv i.ajrement inquiète, en raison des bruits qui circulent, d'après lesquels les puissances centrales cherchent, d'après un plan déterminé, à attirer les troupes roumaines en Hongrie e-o à leur couper la retraite. En raison de cela l'ipinion contre ia campagne transylvanienne s'excite de plus en plus. Le bruit circule également, et les milieux populaires y ajoutent foi, que Mac'kenscn médite une attaque contre Bucarest. De ce fait l'opinion publique se montre très inquète et la politique de Bratianu devient de jour en jour plus indésirable. Le journal gouvernemental russe essaye à diverses reprises de tranquilliser la population roumaine. Il adjure la Roumanie, de ne pas aggraver la situation extérieure difficile du pays par des discussions intérieures encore plus graves. Mais il paraît que tous ces essais ont été vaing et que l'abîme se creuse de jour en jour plus profondément entre les partisans de Bratianu et le peuple. !.e G»mri>ainternent russo roumain dans la Dobroudja. Bucarest, 5 octobre. — D'après une information officielle, une modification s'esit produite dans le commandement supérieur des armées russo-roumaines sur le front méridional en Dobrcudia. Les généraux russes Ivarie w et Rcchowsky out cté rappelés et remplacés par le général roumain Àveresco, qui 00m. mande à présent les troupes russo-roumaine? de Dobroudja. » L' « Universul », de Bucaresit prétend, que ce changement de direction est une conséquence du refus de la Ruasie' d'envoyer des reftte forts en Roumanie. On croit même clans les milieux militaires roumains, «lit lo journaA» •

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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