Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1060 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 02 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2z12n5136m/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

^PIF Ti *"111 © Le Bruxellois JOURNAIv QUOTIDIEN IHDEPEMDANT i AB0NNEA1ENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être 3( sssôes exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. ! PRIX DES ABONNEMENTS : P 3 mois : 2 mois : 1 mois : jFr. 9.00 Fr. Q.GO Fr. 3,00 jTIRASE : 12SsOOO par i©«F ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie . . 3CC Annonces commerciales ] * [ * * [ 2 OC Annonces financières 2icc PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2OC Rédacteur en chef : René ARMAND Y Rédaction, Administration, Publicité, Vente : V' BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TIRAGE : 125,©OO par jeu? LE DERNIER TSAR 1; Inutilement, l'ex-tsar Nicolas II a été fusilli le 16 juillet, par ordre clu gouvernement maxi maliste, qui craignait de le voir tomber entri Ues mains des Tchéco-Slovaques contre-révolu tionnaires. . Quand la révolution de mars 19X7 ruina ti quelques heures l'autocratie t-sariste, on pu s'attendre, d'après les exécutions de jadis ; fU'hitehall et à Paris, à la fin sanglante de l'ex monarque redevenu pourtant simple bourgeoi: et citoyen Romanof. La probabilité de parei .drame était si imminente que quelques semai Inès après la révolution, Kerenski, alors déten teur du pouvoir gouvernemental, dut lui-mêmi .tranquilliser le prisonnier sur son sort. Kerens ki essaya de faire sa politique intérieure, tou fen _ continuant l'œuvre de la révolution de mar: qui s'est accomplie sans effusion de sang; cet jte politique eut des avantages pour la familli .de Nicolas II. Kerenski fit conduire le citoyei Romanof et les siens à Tobolsk quand les ma jtelots de Cronstadt voulurent la ieter dans ui •de leurs cachots les plus dangereux. La prisoi où les_ détenus furent -entourés d'un nombre |considérable de serviteurs ressemblait au Tem iple où les Capet attendirent jadis îe jugement de 1793. La seconde révolution' qui donna 1< pouvoir aux bolchevikis, respecta cette situation Des mois se passèrent. Le conseil des commis jsaires du peuple ne pouvant plus donner cli pain au peuple affamé, décida de leur fourni: le spectacle du procès politique intenté au ci toyen. Romanof. On éloigna l'ex-tsar de Tobolsk La personne de l'ex-tsar malgré lui peut-être était un facteur de restauration. L'entrée er scène des Tchéco-Slovaques présente un épisode ,rles plus caractéristiques du chaos qui résuit. fle_ l'écroulement de l'ancien régime et du pou voir militaire russe. Ces déserteurs et ex-prisonniers de guerre qui prétendent, à l'exemple des condottieri du moyen âge, régner dans uv pays étranger, ont facilité l'explosion d'une ré •action civile et bourgeoise dans la Sibérie de l'Ouest-, Ce fait fut certainement connu des com-jmissaires du peuple avant de l'être en Europe ,ct le transfert de Tobolsk, de la famille Romanof, transfert qui se fit quelques jours avant l'entrée des troupes armées des aventuriers m fut donc pas dù au hasard. Les prisonniers du rent trouver à Ekaterinembourg un nouvel asile, mais peu sûr.^ On disait déjà depuis quelque temps que Nicolas Alexandrowitch, ex-tsar au tocrate de toutes les RusSies, serait assassiné ■parce que les bolchevikis ne voulaient pas le laisser tomber_ vivant entre les mains de leur; adversaires qui essaieraient de s'en servir. Cette nouvelle fut alors démentie par le gouvernement de Moscou; or. c'est le gouvernement des Soviets lui-même qui annonce avoir fait fu siller à Ekaterinembourg le dernier tsar. Tous, nous plaignons l'infortuné monarque. Le peuple russe donnait à son dernier tsai le nom de sanguinaire. Nicolas II, l'ex-tsar, javait reçu un héritage politique très lourd. Pet !de ses prédécesseurs ont eu une mort naturelle ; json père échappa à tous les complots terroristes mais ruina le tsarisme et laissa en mou-;rant l'empire russe en état de fermentation inférieure. Son gouvernement comme un appareil •de police perfectionné portait lui-même tous les jgermes de sa décomposition. D'autre part, le (père de Nicolas était un alcoolique ; le fils hé-jrita du même penchant. 11 paraît que le dernier tsar souffrait aussi d'épilepsie, maladie enracinée depuis des siècles dans sa famille. Quoique faible de caractère, Nicolas II était cjtiel, ,rusé et lâche : avec les années, ces traits s'ac-■ centuent de plus en plus. L'ex-tsar participa I^T pr-TisîJWpBîution qui éclata pendant la j» ïe i u s s o-1 i s e. De longues années durant, il se faisan renseigner sur les mesures concernant les corps pénitentiaires qui ont dévasté des provinces entières, ainsi qu'au sujet de l'activité des tribunaux militaires et cela jusqu'aux moindres détails, au point que rien ne pouvait se passer sans son consentement per-sonnel. 'Le nombre des victimes établi par voie officielle et que ces mesures causèrent, reste certainement bien au-dessous de la réalité ; il surpasse de beaucoup cependant la quantité de itous ceux qui furent victimes de la guillotine , et d'autres mesures meurtrières appliquées par la terreur jacobine de la révolution française. [I1 est probablement aussi supérieur au nombre ,de tous ceux qui durent payer de leur vie la 'révolution russe et toutes les terreurs bolche-,vistes. Le dernier tsar s'est octroyé de par tet-;te terreur blanche un nom épouvantable qui lui ■sera réservé dans l'histoire russe. On ne saura ;jamais combien le désir de surmonter les difficultés intérieures de la guerre influença les 'décisions fatales qui furent prises la dernière (semaine de juillet 1914, à Tsarkoë Selo. La révolution fut étouffée à ce moment dans le sang des batailles. L'aventure effraj-ante dans ; laquelle toutie l'Europe et 4bientôt tout l'uni-ivers est^ engagé, fut décidée pour ajourner les difficultés intérieures russes. On essaya maintes fois ces derniers temps de disculper Nicolas II de la complicité dans l'explosion de la fruerre actuelle (voir mon article «A qui la fau-.te? », le «Bruxellois» 1344 édit. A) ; on tenta de ile représenter comme un homme elébile se trouvant entièrement sous l'influence de ses ministres et de ses généraux, mais la faiblesse est [considérée comme étant un crime dans le cas toù elle s'accuse chez les puissants de la terre. [Le dernier Romanof fut toutefois complice des (circonstances que le parti militariste à la cour [(russe etJ la bureaucratie russe rendirent possibles. Le fait est notoire et inoubliable concernant sa ligne de conduite personnelle pendant la guerre, car malgré tous les avertissements qui lui furent donnés au sein même de sa famille, il provoqua presque immédiatement la mouvelle révolution renversant sa maison et (poussant la Russie à une terrible guerre civile qui dure encore. • La fin de l'ex tsar aura-t-elle une réaction sur les événements à l'Est ? Cette tragédie n'est pas comparable à l'assassinat du comte Mirbach,l'ambassadeur allemand à Moscou, qui eut lieu quelques jours auparavant seulement.Nicolas II,après son abdication forcé, était mort politiquement, et n'était plus qu'un fantôme. Le parti monarchi-ique chercha d'ailleurs un autre prétendant au trône russe parmi les princes de la maison Romanof. Si' Nicolas II avait présenté un véritable danger pour I?. république bourgeoise émanant de la révolution de mars ou pour l'Etat socialiste des Soviets ensuite, aucune théorie n'aurait pu certainement sauver sa vie. On aurait suffisamment trouvé de preuves pouvant aboutir à sa condamnation par les tiibunaux révolutionnaires. Sa fin manque pourtant de l'importance historique mondiale qu'on attribua à celle de Charles 1 d'Angleterre et à celle de Louis XVI. Le dernier tsar fut simplement mis de côté comme quelqu'un qui n'est pas digne d'être jugé, ou qui est de trop. La vie humaine ne fut jamais aussi inviolable en Russie qu'en Occident, et personne n'est plus coupable de crime que la dynastie tsariste. Les mers de sang qui furent versées, par Nicolas II surtout, sur 1e sol russe maudit, ont laissé pousser le germe empoisonné de la guerre et du ravage, germe qui étouffa finaiement le « tsar sanglant » lui-même. Ivanof. * LS GOERRE Communiqués Oîïîciels ALLEMANDS BERLIN, 31 juillet. — Officiel du soir: /-Le calme a -prévalu toute la journée au front ile combat. . BEKI.IN, 1 août. — Officiel: Théâtre de la guerre à rousst j Croupe d'armées du prince héritier Rupprccht ' Entre Y-près elBailleul le combat d'artillerie & 'été -passagèrement plus animé au lever du jour, [/activité d'artillerie modérée durant toute U > journée, se raviva vers le soir, en connexion ave ^ des combats de reconnaissance, en de nombreu. endroits du front. ■'? Groupa d'armée® du Kronprinz allemand j " A l'est de Fère-en-Tardenois, les Français on engagé à diverses reprises de violentes contre-at taqites,l'après-midi.Nous avons repoussé l'ennem ,n e)i contre-attaque, jusque dans ses lignes de di part. a Sur le restant du front de combat feu d'artitu x'_ ne d'intensité variée; petits combats d'avant is postes. >jj Au nord-est de Perthes l'ennemi a tenté, apre [j. une forte préparation d'artillerie, de s'empare n_ à nouveau des ponts d'appui qui lui ont été arra Iîe chés le 30 juillet. Il fut repoussé avec des pertei s. Nous avons prononcé une attaque fructueuse a, ut sud du Fichtelberg et en Argonne . rs Groupe d'armées du duo Albrecht Combats d'infanterie à la Moselle et à la fort 'c de Parroy, qui nous ont valu des prisonniers. a" L'ennemi a perdu hier au front, en combat at m rien et par voie de descente terrestre, 25 aviom ■m En outre nos forces de poursuite du front et d, re pays ont anéanti une escadrille anglaise de i n" avions de grand combat, oui projetaient un vo i d'attaque contre Saarbrùcken, avant même qu'ell e n'ait pu lancer ses bombes. Nous avons abattu u; n<* autre avion anglais de grand combat hors d'un jSu seconde escadrille qui suivait la première. jr Une crdonnanc3 de S. M. l'Empereur à l'armé et à la marine allemandes k. Vous aves derrière vous quatre années d'un e, grave période de guerre. Le peuple allemand,ave 'n ses fidèles alliés, a victorieusement tenu tête, i 3e un monde d'ennemis, pénétré de la justice de s. t.i cause, prenant appui sur son glaive tranchant,con u- fiant dans l'assistance de Dieu.Votre esprit d'offen i- sive joudroyarte a eu pour effet de porter, la pre le mière année, la guerre en pays ennemi de façon-< m éviter à la patrie des horreurs et ces destructions é- Au cours de la 2e et de la 3e années vos coup le destructeurs ont brisé la résistance ennemie i n- l'Est, tandis qu'à l'Ouest, vos camarades faisaien 3e vaillamment et victorieusement face à une fort, a- supériorité numérique. Comme fruit de ces vie 3t toires. la quatrième année nous a procuré la pai: >e à l'Est. Au front Ouest, l'ennemi a été sensible u- ment atteint par la violence de vos attaques. Le. batailles que vous aveu gagnées ces derniers moi. ie comptent parmi les plus hazits faits glorieux di l'histoire d'Allemagne.Vous vous trouvez au mi é. lieu du plus lourd combat; mais comme aupa 'e ravant, les efforts désespérés de l'ennemi seron rs rendus inutiles par votre bravoure, dont. Je sui. t- certain comme toute la patrie l'est avec Moi, Le. r" armées américaines, la supériorité numérique ni 14 nous effraient J>as. C'est l'esprit qui amène l'is u" sue décisive. C'est ce qu'ont enseigné l'histoi s* re de la Prusse et celle de l'Allemagne, ainsi qui le cours de la guerre actuelle. Ma marine demeu lr re en termes de fidèle ami'ié avec Mon armée r< persistant dans l'inébranlable volonté de vaincrt 11 dans cette lutte contre un adversaire de grandi '; supériorité numérique. Quant à Mes sous-marins s" ils bravent avec ténacité les efforts réunis de; x~ plus puissantes flottes du monde ; certains du suc cès, ils poursuivent leurs attaques avec une forci , comballive sar.s cesse renouvelée. Toujours prête, ;s à porter leurs coups, les forces de haute me-, 'c fraient passage aux sous-marins, et, en réunior avec la défense des côtes, leur assurent les sour-ces de leur vigueur. Loin de la patrie uns petitt j troupe de héros tient vaillamment tête, dans lei j colonies, à une écrasante supériorité numérique. C'est avec respect que nous pensons à tous ceux gui ont sacrifié leur vie pour la patrie ; pénétrée ' du souci de ses frères a-', frritt, la population, c-,. a Allemagne. consacre avec dévouement et abnéga-tien toutes ses forces au service de notre grande cause. Nous devons continuer à lutter et nov~i continuerons jusqu'à avoir brisé chez l'ennemi le. volonté de nous écraser.N ous ne reculerons devan-t -, aucun sacrifice ni aucun effort pour y parvenir. ë L'armée et le pays sont indissolublement liés entre eux dans cet esprit. Votre union et votre in-e flexible volonté nous procureront la_ victoire dan& e cette lutte pour le droit et la liberté de l'Aile ma-;i gne. Dieu est là pour y pourvoir. e Berlin, 31 juillet 1918. I GUILLAUME, I. R. r BERLIN, 1er août. — Officiel: l,a guerre sous-marine Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marins ont coulé 13,000 tonnes de jauge bru- .i t€' AUTRICHIEN f VIENNE, 31 juillet. — Officiel: Sur le théâtre de la guerre en Italie, dans le s secteur du Sasso-Rosso, une opération fructueuse B exécutée par nos troupes d'assaut nous a valu 25 prisonniers. Sur tout le front en Vénélie, très grande acti-s vité aérienne. En Albam.e ,cédant sous notre pression persis-s tante, l'ennemi a évacué ce matin ses lignes les plus avancées sur plusieurs points. à BULGARE i- SOFIA, 29 juillet: Front de Macédoine: Au sud-ouest des sources de la Skumbi nos troupes d'infanterie ont pénétré dans les positions s ennemies dont elles ont ramené divers matériel de guerre. Au nord de Bitolia brefs coups de s main réciproques d'artillerie. Dans le voisinage de r la Czerna orientale, le feu d'artillerie a été plus animé des deux côtés. A l'est du Vardar des détachements de reconnaissance anglais ojit tenté de t s'approcher de nos postes au sud de Stojacovo et 5 près de Doldjeli, mais ils furent repoussés par notre feu. TURCS CONSTANTINOPL.E, 30 juillet: Front de Palestine : A part un feu d'artillerie animé par endroits, il ; n'y à pas d'opérations de combats de grande envergure à signaler. Un avion ennemi a été obligé d'atterrir sous notre feu de défense. Les occu- > pants ( 1 capitaine et 1 premier lieutenant) ont , été faits prisonniers. Une de nos escadrilles d'avions a lancc des bombes sur un camp de rebelles à 20 km. à l'ouest de ICalat Ancse et a attaqué les rebelles en fuite à coupi de mitrailleuses et de grenades à main. Front de Mésopotamie: ; Nos aviateurs ont attaqué à coups de bombes et ' de mitrailleuses et à une faible hauteur, le camp anglais près de Tikrit. En dépit d'une forte contre-action tous nos avions sont rentrés indemnes. Front des Dardanelles : Au cours d'un raid nocturne nos hydro-aviateurs ont exécuté hier une attaque par surprise contre le champ d'aviation anglais de Cliky près d'Imbros. De fortes détonations et des incendies de longue durée ont été provoqués par suite des lourdes bombes qui ont atteint en plein les installations des hangars, l ous nos hydro-aviateurs sont rentrés sains et Saufs. Durant la nuit du 28 juillet un avion ennemi a été abattu par notre fusillade et est tombé dans le golfe de Sa-ros.CONSTANTINOPLE. 31 juillet: Le général Isma'il Ilakki Pacha, chef de l'intendance générale de Varmée,est nommé sous-secrétaire d'Etat au ministère de la guerre tout en gardant la direction des chemins de fer militaires importants et de la ligne de l'Hedjas. Le colonel Mustapha-Nuri, jusqu'ici ff. de chef,a été nommé cher ae l'intendance générale. FRANÇAIS PARIS, SI iuillet. — OH'icicl, 3 h. p. m. L'ennemi a attaqué après un fort bombardement nns nouvelles positions à l'est (l'Uulchy-le-CluUeau. Nous avons repoussé^ l'assaut ennemi et- maintenu nos lignes intactes. Sur la rive droite île VOuroq, de vifs combats ont été livrés au nord-est de Fbre-en-T ardenois. Le village de Seringes est passé de main en main cl a éhi {.nalement enlevé par une cantre-atlaqu des Américains. De nombreux coups de c main ennemis près de Mesnd-Saint-Georges, à l'es v de Montdidier, au Bois-le-Pritrc, sur la'rive droih de la cMuse et dans les Vosges, n'ont obtenu aucui résultat. De noire côté, nous avons c[[cctué unt , incursion dans les lignes ennemies au nord di Pcrthcs-les-IIurlus et ramené des prisonniers. Nui calma sur le reste du franf v PARIS, 31 juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: Sur l'ensemble du front de bataille journée mar quée par des actions d'artillerie .Entre Montdidie. * et l'Oise un coup de main ennemi au nord d'An theuil n'a obtenu aucun résultat. Aviation: Dans la journée du 30, les équipage. s franco -bri'anniques ont aballu ou mis hors de com r bat dix-huit avions ennemis et incendié un bal Ion captif. • ITALIEN HOME, 30 iuillet. — (Jlficiel : Tout le long du front, activité de l'artillerie enne mie, qui a été conlre-battuc par la nôtre. En Judi t carie et dans la Vallarsa, nos avanl-poslcxont re poussé des détachements autrichiens. Sur Te Piave des opérations de reconnaissance ont valu des armes et du matériel de guerre à nos patrouilles. Grande activité aérie'nne réciproque. Nous avant ' efficacement bombardé des fhamps d'aviation cl ' d'autres buis militaires à l'uwière des lignes ennemies. Au cours d ccombals uériens, douze aviom " ennemis ont élé descendus et un treizième, touché l par le feu de nos canons de défense, est tombé " dans les environs de t'Asolone. En Albanie, nos détachements d'avant-garde ont s diminué la pression qu'ils exerçaient sur l'ennemi sur le Semeni el à l'ouest d'Ossum Devoli tant que -, nos lignes de défense n'étaient pas établies. Dans : l'enlretemps, lies opérations sont devenues beau-ï coup moins importantes. ANGLAIS LONDRES, 30 juillet. — Officiel : Au cours d'une heureuse opération exécutée dans i les environs de l'Ayette, nous avons fait quelques prisonniers. j Des patrouilles australiennes ont pénétré dans les i positions ennemies établies près de Merris; elles se ; sont nichecs à Vesl du village qu'elles ont cerné ? cl conquis. Cent nonante-siv prisonniers sont restés entre leurs mains. Nos perles sont très minimes. DERNIERES DÉPÊCHÉS LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le meurtre du feld-maréchal von Eickhorn Nouveaux détails. Berlin, 30 juillet. — L'auteur de l'attentai commis contre le feld-marcchal von Eickhorn esi un nommé Boris Dinskio, âjyé de 23 ans et homme de confiance des socialistes révolutionnaires de gauche de la section de Moscou. Il prétend être arrivé il v a quelques jours de Moscou à Kievv pour tuer le feW-maréchal sur l'ordre dr Comité central de son pai J. Il lui avait étt remis dans ce but une bosibe. un revolver et une somme d'argent. Berlin, 31 juillet. — De Kiew à la «Gazette de Voss» : D'après une nouvelle version, H meurtrier qui a été arrêté s'appellerait Donzoff. Aussitôt le meurtre - accompli, l'hetman Skoro-padski s'est rendu sur les lieux du crime et s'est informé personnellement, du feld-marcchal et de son aide de camp. Plus tard, l'hetman fit une visite à l'ambassadeur allemand pour lui exprimer ses sincères regrets. Un manifeste publié par l'hetman exprime l'indignation du gouvernement oukrainien au suiet du meurtre et Ses regrets de ce que !e ... ami irremplaçable cl rOt'kra:, i ■ oit tombé par la main des ennemis de l'Oukràin'e L'instruction n'est pas encore terminée. Dus mesures de prudence et de barrage ont été prises aussitôt. Il ressort des preuves établies qu'un attentat était également médité contre la vie de l'hetman. Berlin, 31 juillet. — M. Steinheil, ministre d'Oukraine à Berlin, s'est rendu hier auprès du chancelier de l'Empire pour lui exprimer s?s regrets et ses condoléances à l'occasion de l'attentat commis contre le feld-maréchal von Eickhorn.Berlin, 31 juillet. — Le baron Steinheil, ministre d'Oukraine à Berlin, a déclaré dans une interview à la «Gazette de Voss» que dès la récep" tion des premières brèves nouvelles allemandes, il a cru que le meurtrier appartenait au même milieu d'élémants révolutionnaires oukrainiens, dont on avait découvert récemment le complot organisé sur une vaste échelle. Cette hypothèse semblait confirmée par le fait qu'on avait trouvé sur les divers conjurés arrêtés des notes d'après lesquelles le plan de culbute du gouvernement devait être mis à -exécution le 28 juillet, jour de fête nationale oukrainienne. On avait trouvé également une liste contenant parmi les cinq noms de personnes destinées à être assassinées, celui du général feld-maréchal. Mais à la suite des données qui lui ont été fournies par les milieux compétents de Berlin, le baron Steinheil a changé d'avis: le meurtrier et les complices qu'on lui suppose doivent être non oukrainiens, mais des étrangers arrivés de Moscou où ils toucheraient de près aux milieux socialistes-révolutionnaires.La presse allemande Berlin, 31 iuillet. — La plupart des journaux allemands ne consacrent que de courtes remarques à l'attentat et se réservent des discussions ultérieures. Le «Vorwârts» soupçonne de nouvelles complications avec la Grande-Russie bolcheviste. La «Deutsche Tageszeituin.g» se réjouit de l'arrestation des meurtriers et attend de leurs déclarations des éclaircissements sur l'ensemble. Le journal est d'avis que l'autorité allemande doit intervenir en Oukraine sans merci là ~où c'est nécessaire, et estime que les récentes condamnations, beaucoup trop douces, ont été interprétées sans doute par les ennemis de l'Allemagne, comme, un signe de faiblesse, et ont ainsi porté déjà leurs fruits. Le «Berliner Tagcblatt» traduit la plus vive sympathie et les condoléances de la patrie, pour le meurtre du général et estime que les deux attentats, celui de Moscou et celui de Kiew, ne sont que des chaînons d'un même plan dirigé contre la politique en Oukraine et contre la paix de Brest-en-Lithuanie. L'Entente était au courant du meurtre projeté Berlin, 31 juillet. — La preuve flagrante de ce que l'Entente était au courant de l'attentat prémédité contre le feld-maréchal von Eickhorn est fournie par le «Matin» du 29 juillet 1918, qui, la veille de l'attentat, annonçait déjà que les têtes de von Mumm et von Eickhorn étaient mises à prix par la Ligue secrète des Patriotes oukrainiens. Cette publie;aStfcm prématurée implique également "la tentative d'endosser le meurtre à l'Oukraine, bien qu'il soit confirmé par des nouvelles absolument certaines que les instigateurs influencés par 3'Entente se trouvent en Grande-Russie. UN MANDAT D'ARRET CONTRE MAXIME CORK! Moscou, 1er août. — On mande de Pétrograd que la commission d'enquête engagée par les autorités des Soviets a entamé un procès contre l'écrivain Maxime Gorki et a signé un mandat d'arrêt à sa charge. Ekaterïnemijours: aux mains des Tcftéco-Slovaques Moscou, 31 juillet. — L'cdswestija» annonce officiellement de Moscou qu'Ekaterin-embourg a été pris par les Tchéco-Slovaques. La presse bolcheviste jette des cris d'alarme et appelle aux armes. La «Prawda» dit que le péril tchécoslovaque grandit comme une avalanche et que la contre-révolution s'étend comme une tache d'huile. La frontière nord-russe barrée Moscou, 31 juillet. — La frontière près d'Ar-khangel a été barrée poux 15 jours pour motifs d'ordre militaire. ——aa—b— L'Oukraine en état de siège | Kiew, 31 juillet. — L'état de siège a été pr ; clamé dans toute l'Oukraine. A Kiew et à Ode ; sa, des mesures de défense particulières ont é , prises. Il est probable que tout le réseau di chemins ' de fer sera administré militairement. Moscou et Pétrograd sans pain Moscou, 31 juillet. — Dans un appel aux go' ' vernements et aux comités de district, les ma: - dataircs du peuple ont déclaré que Moscou • Pétrograd étaient sans pain depuis 4 jours r exigent des mesures urgentes pour préserver - capitale de la famine. La Russie en péril. Moscou, 30 juillet. — L' «Isvestja» du 3' juillet déclare, concernant l'article de Steck low : Les impérialistes français procèdent systémati quement; un aveugle même se rendrait compta que les menées partent d'un centre, et commi , par commandement unifié. Ce centre secret es connu : les états-majors de guerre et les chan celleries diplomatiques de l'impérialisme en : tentiste. A présent, la république des conseil: est entourée, au nord, à l'est et au sud-est, pa: un demi-cercle d'opérations de guerre, où le: ennemis étrangers constituent un front avec le: contre-révolutionnaires. Le danger est beaucour plus grave qu'en février, et des résolutions lié roïques s'imposent. Déjà, l'ennemi frappe à h porte de la république, apportant des chaîne: pour la population, la mort pour les chefs. Ce n'est pas tant la république des Soviets qui est en danger, c'est le prolétariat mondial qui voit Sron idéal dans la république. Puisse-t-on faire résonner partout la cloche d'alarme, car la pa trie sopialiste est en péril ! Le courrier de Sibérie apporte un article de Richard Ain, annonçant l'accroissement du danger tchéco-slovaque Les centres d'emmagasi nage de grains sont perdus, les transports fluviaux et les chemins de fer de l'Est également. Il est difficile de s'imaginer ce qu'il adviendrs de la république si la progression tchéco-slo vaque maintient la rapidité dont elle a fait preuve jusqu'ici. LES COMSATS A L'OUEST Berlin, 31 juillet. — Ces derniers jours, d fortes attaques ennemies réitérées jusejue 5 e G fois ont échoué. Le 30 iuillet, l'adversaire de nouveau attaqué des deux côtés de Fère-en Tardenois, en masses compactes -et dirigea éga lement au front sud-est attenant jusqu'à la fo rêt de Meunières, de fortes attaques partielle réitérées, précédées d'une forte préparation d'ar tillerie, contre le front allemand. C'étaient de troupes françaises et américaines qui montaien à l'assaut en cet endroit jusque sur 15 rangs di profondeur. Elles furent repoussées avec de lour des pertes. Poursuivant l'adversaire en retraite notre infanterie parvint à prendre partiellemen pied dans l'avant-terrain des positie>ns exist'an jusque là. Sur la lisière orientale de la forêt de Meu n-ères, des attaque-s ennemies répétées s'écroulè rent également. E:i cet endroit, le feu concen trique de notre artillerie et de nos mitrailleuse: opéra des ravages terribles parmi les ennemi: assaillants et décima l'une vague d'attaque apre: l'autre. La défense couronnée de succès des attaque: partielles d'hier, aù front de Fère-eji-Tardenoi: jusqu'à l'est de la forêt de Meunières, a de nouveau augmenté les sacrifices aussi inutile! que sanglants de l'ennemi, sacrifices qui, vr l'assaut si fréquemment réitéré, ont été extra ordinairement lourds. L®s pertes américaines Berlin, 31 iuillet. — Il résulte des déclarations d'un Américain du 110e d'infanterie de la 28e division américaine, fait prisonnier le 'Zi iuillet, qu'après l'attaque des Allemands à l'es: de Château-Thierry le 17 juillet, ce régiment ne se composait plus que d'une compagnie de 3( hommes et que jusqu'ici les vides n'ont pas ét< comblés. En essavant hier d'avancer à l'ouesl de la forêt de Meunières, une compagnie du 2e bataillon du même régiment a perdu 100 hommes en morts et blessés. Une opinion française. Berne, 31 juillet. — Le «Temps» déclare que les Allemands sont encore bien loin de la position d'où ils partirent pour leur poussée du 27 mai, et qu'en quatre jours ils arrivaient jusqu'à la Marne. Il serait enfantin de nier, dit-il, que la retraite allemande s'est opérée avec méthode, et en limitant fortement les pertes. Ce serait méconnaître l'ennemi, conclut-il, que de croire qu'il va rester terrassé sous notre coup. Une opinion hollandaise. Rotterdam, 31 juillet. — Du reporter militaire du «Tijd» : L'intention de Foch de couper les troupes allemandes dans la courbure de la Marne, intention qui s'était manifestée nettement par l'énergie de ses attaques dans la direction de Soissons, n'a pu se réaliser; Soissons a soutenu l'assaut. D'après les journaux allemands, la retraite semble n'être qu'un mouvement de concentration de réserves en arrière, autrement dit un recul veilontaire pour mieux prendre un nouvel élan. C'est possible^ puisqu'il s'agit maintenant d'une guerre de manœuvras, non plus d'une guerre de tranchées. Berlin, 31 juillet. — Le nombre des prisonniers capturés avant-hier au sud du Fichtelberg est monté à 211. Le 30 juillet, à midi, une troupe d'assaut s'est emparée, après une courte canonnade préparatoire, de 32 hommes de la garnison d'un point d'appui ennemi au nord de Perthes ; outre la capture de 3 officiers et 82 hommes, deux contre-attaques ennemies ont été refoulées avec pertes sanglantes. La lassitude des canadiens Londres, 31 juillet. — Du «Times» : Des officiers de la police militaire font la chasse aux hommes appelés sous les armes, dans les forêts près de Québec, mais des hommes armés, en automobile, les en empêchent. Les pertes de l'Entente depuis le déSut de la guerre Berlin, 31 juillet. — Dès le 2 août 1917, les pertes de l'Entente s'élevaient, d'après une estimation prudente, à plus de 18 millions d'hommes. Les défaites sanglantes des années , de guerre qui se sont écoulées dans l'intervalle et qui ont coûté partout de nouwaux sacrifices à l'Entente, ont porté ce chiffre à 25 millions. De ce nombre 4 1/2 millions de morts appartiennent à la Russie pour le secours qu'elle a apporté aux plans de conquête des puissances de l'Ouest; c'est ce qui ressort d'une déclaration faite le lo juillet 1918 par le commissaire de presse pé--tersbourg-eois Kummin, Elle a en outre écopé de 6 millions de blessés et d'estropiés et de 3 millions de prisonniers. Quant aux Français et aux Anglais, rien que pendant les combats sanglants de 1917, en Flandre, ils ont perdu largement au-delà d'un demi-million de soldats et au cours, des trois premiers mois d'offensive allemaneie à l'Ouest, ils ont perdu un autre million d'hommes. Si l'on y ajoute les lourdes pertes des Français au Chemin des Dames, en octobre, celles des Anglais près de Cambrai en novembre 1917 et les pertes dépassant tout ce qui précède, de la contre-offensive de Foch, on peut dire que la France compte plus de 5 millions, l'Angleterre plus de 2.SOO.OCO hommes de pertes en tués, prisonniers et blessés noirs et blancs. L'Italie n'a pas moins lourdement souffert durant la 4e année de guerre. Si au 2 août 1917 elle enregistrait déjà 1,600,000 hommes de pertes, elle a sacrifié à la suite de la lie et après l'écroulement de la 12e bataille de l'Ison-zo, qui dévora à elle seule un demi-million de ses soldats, et dans les combats au front des montagnes et au front du Piave en 1918, de nouveau 800,000 hommes. Mais ce sont les petits Etats auxiliaires de l'Entente qui ont été atteints jusqu'à, l'anéantissement dans la force de leur population. La SerWe a payé sa partici-; nation à la o-uerre de l'extermination de auasi toute sa population mâle adulte. La Roumai 3- a perclu la moitié de son armée. Si l'on y ajoi s. la lielgique, le Monténégro et l'Amérique té arrive a un chiffre de pertes total pour l'E ÎS u^^:e, e(ïuiva^ant: total de la population 1 Espagne et du Portugal soit 25 millio: d hommes. J Dette des alliés envers l'Amérique, i- 31 juillet. — La Trésorerie =t Pr.?î? aux aHles 112 millions de dollars dont 1C ;t millions à la France, 9 millions à la Belgiqt la et 3 millions à la Serbie. Faites-vous tuer, s. v. p. Milan, 31 juillet. — On mande au «Corrie j délia, Sera» que le ministre français de la guer _ a déclare vendredi à la Commission de l'arm que la direction de l'armée française escompte et préparait une nouvelie campagne d'hiver. ; Le procès Malvy : Paris, 31 juillet. — La Cour d'Etat a e t tendu mardi le témoignage de Gustave Herv - Celui-ci a approuvé l'attitude de Malvy vis- - vis de la classe ouvrière et a déclaré que > procès ac.uel montrait à la République un hor : me qui avait suivi une politique bienveillante i 1 «gard du peuple. Plusieurs autres témoins < ; sont également exprimés favorablement à P i gard de l'ancien ministre. Le procès Mumbert ; Genève, 31 juillet. — Du «Matin»; Le sén; teui Humbert a. été soumis lundi à un interri gatoire définitif. Sauf imprévu, les cas Hun bert, Desouches, Leymarie et Ladoux seront .ii ; ges tin -août 'devant le troisième tribunal c guerre. L'affaire Caillaux Berne, 31 juillet. — Ca?ilaux a adressé à Dt bost, président du Sénat, un nouveau rappoj . demandant instamment, d'être entendu dans 1 procès Malvy. Le jugement, dans l'affaire Ma vy, doit etre émis cette semaine ou au corr mencement de la semaine prochaine. La press . demeure divisee en deux camps; les iournau rte la droite sont vivement surexcités à prope des dires de l'ex-premier ministre; la «Natio française» demande à attraire Viviani, Brian et Ribot. * 5 La puissance de l'Allemagne nen ébranlée t Berlin, 28 juillet. — Borghetti, parlant de 1 i situation militaire, écrit dans l'«Idea Nazionale» _ « Depuis le début de la guerre, ï'Allemagn demeuie un exemple grandiose d'organisatio-i . gouvernementale, particulièrement au point d . \uef mi.itaire, un foyer d'énergie unique, do mine par une seule volonté; c'est de cetti , unité que dériva l'élan qui, depuis quatre an t noes, conduit constamment ses armées à d< ; nouvelles victoires effet logique de l'homogé _ licite entre la _ préparafion morale et la pre; ^ paration militaire. Jusqu'à présent, aucun indic t sérieux ne dénote que cette cohésion soit com t promise; 1 Allemagne est restée ferme et puis santé comme elle l'était auparavant ». . Voila des aveux surprenants de la part d'ui .îournal rermanophobe tel que l'« Idea Nazio nale»; sans doute tient-il à parler aussi franche ment pour faire honte aux hésitants. ;,ux décou rages en Italie, et les stimuler par l'exemple d. la resolution et de la puissance militaire di 1 adversaire. . Les officiers allemands déjjeints par dos neutre: ; Christiania. 19 juillet, — Le grand écrivain nor-wiêgfcn Jonas Le donne son iniprtass.iion, dans ; 1' « Ukons Revy », sur son séjour en Allemagne el dans les territoires occupés par les troupes allemandes ; Le corps d'otficiers allemands, dil-il, est- peut-ê'rc ce qu'on a le plus calomnié au moneîe. Les nations qui jusqu'ici ne produisent que haine et bouleversement, lui rattachent le reproche de militarisme, en font un groupe de traineurs de sabre, tyrans et tonitruants trouble-paix. La réalité n'a rien à voir avec cette peinture fantaisiste. L'officier allemand est un parfait homme du monele. Très instruit, comme toute sa nation, il peut tenir conversation à propos de n'importe quoi; depuis le style gothique ; jusqu'aux produits de la chimie explosive. Ii s beaucoup voyagé et réfléchi, parle plus ou moins couramment le français et l'anglais, souvent l'italien, le russe ou une langue Scandinave. Il suit, avec intérêt le développement" ele l'art, de la littérature, de la musique. Il n'est pas rare d'en, rencontrer de tellement, avertis en mat.'ère d'art Scandinave, qu'ils rendraient des points aux Scandinaves eux-mêmes. Comme type physique, l'officier allemand est grand et vigoureux, sa physionomie est claire et franche, Ii^esl tellement homme du monde, que sa politesse en devient presqu'obséquieuse. A l'égard de ses soldats, il est cordial, mais strict; il peut plaisanter parfois avec eux, mais sans jamais outrepasser les bornes. Et dès l'approche d'un danger, il jette le masque mondain pour émettre ses commandements d'un ion glacial, n'admeltant pas de^épl que. Alors l'officier de cinéma fait place à l'offic er du front. C'est ainsi que j'eus l'occas''on, lors d'un accident d'auto, de m'en rendre compte. Nous étions étrangers et journalistes, n'ayant donc rien à voir avec les ordres d'un officier; seulement, ceux de notra guide éta'ent si énergiques et concis, que noire mouvement involontaire nous porta t à lui cbéir.Bien entendu, il avait pleinement raison; ce n'est pas en ces moments critiques qu'il faut consacrer du temps aux formules de politesse. (Gazette de Cologne). Retraite de Wimborne en Angleterre Berne, 30 juillet. — Bonar Law, à la question pourquoi Wimborne avait été nommé vicomte, répondit que cette dignité lui avait été accordée pour services rendus comme Lord Lieutenant d'Irlande. Le député King demanda, danc ces conditions, pourquoi, avant si bien rempli ses fonctions. Lord Wimborne devait démissionner; Bonar Law répondit qu'il n'était pas forcé de se retirer. Sur quoi. Diilon, aux vifs applaudissements des nationalistes, s'écria : « Comme il n'a pu découvrir la prétenduei conjuration ir-lando-allemande, on l'a mis à pied ! Le eejustitia» et les saus-marins Berlin, 31 juillet. — Le «Manchester Guardian»' trouve tout à fait remarquable le coulage du «Justifia», et ajoute que plusieurs sous-marins ont opéré l'attaque, ce qui fait supposer, chez l'ennemi, une nouvelle tactique dirigée contre la méthode anglaise des convois d'escorte. A noter aussi que les navires de guerre britanniques arrivés au secours du ijustitia» n'onl pu empêcher le coulage ide celui-ci ; que le filet à torpilles de ce navire eut bien pour ef fet l'explosion de quelques torpilles, mais sans constituer une protection vraiment efficace; que le coulage était connu en Allemagne et à Copenhague avant d'avoir été annoncé par l'Amirauté britannique, ce qui fait conclure à une bonne communication télégraphique entre l'Allemagne et ses sous-marins. Le journal émet ensuite quelques considérations sur la guerre sous-marine et rappelle le; chiffres de coulages en juin, qu'on peutfou bier comparer avec les mois précédents qui furent défavorables, auquel cas il faut remercier le Ciel du mieux qui s'est produit, ou bien se dire que les alliés ont reçu un rude coup. Seule, une augmentation des constructions navales pour radt remédier quelque peu à la situation. Le journal termine en déplorant l'intolérable gaspillage de force et en motivant le mécontentement causé par les ravages que font les sous marins nonobstant les efforts héroïques de h marine anglaise. L'incendia de l'Esterei Berne, 31 juillet. — L'incendie de la foré' de l'Esterel continue ses ravages et il a falli l'intervention de nouvelles troupes pour com battre son extension, surtout dans la directioi Nord. Les communications germano-finlandP.'sss Berlin, 31 juillet. — Le «Times» est inform< de Stockholm que, aux termes des pourparler: ayant eu lieu entre les autorités allemandes e finlandaises, ias transports s'effectueraient di rectement entre l'Allemagne et la Finlande pa un batcau-tia^shoidS-ur entre Reval et Helsing fors. Vendredi 2 Août 191Ô. - 1377 DIX CENTIMES Vendredi 2 Août 1918. ■ N° 1377

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume