Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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s.n. 1918, 01 Oktober. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vm42r3q092/
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Mardi lar Octobre I9I8. Le numéro 5 ee«t. 5me Année. N° 1446 PRIX D'ABONNEMMENT : Hollande : 1 florin 25 par mois, 3 florins par 3 mois ; Pour les Internés fl. 0.75 par mois; 2 fl. par trimestre. Etranqer: 1 fi. 75 par mois, 4 fl. par trimestre. Soldats au front: 3 florins par trimestre. Les abonnements partent du .er ou du 15 de chaque mois et sont payables par anticipation. Les frais de disposition sont à charge de l'abonné. Le Courrier de la Meuse PETITES ANNONCES 15 cent la ligne ou son espace corps 8. Pour une semaine: 10 cent. Avis mortuaire : 10 1. ! 3.; au-dessus: fl. 1.50 avec maximum de 20 lignes. Annonces permanentes S'adresser au bureau. Rédaction et Administration: Place Notre-Dame 23 - Maestricht. QUOTIDIEN BEIGE Fondé en Septembre 1914. MAESTRICHT. Téléphone Intercommunal 4 5. BRILLANTES VICTOIRES SDR TOUT LE FRONT. Les Belges à Dixmude et à 3 km. de Rosiers : 5,500 prisonniers et 100 canons. Les Anglais dans les faubourgs de Cambrai : 22,000 prisonniers et 300 canons en 3 jours. — La défaite bulgare. — Crise politique en Allemagne. Lettre de JLiége. Nous recevons du pays occupé une longue correspondance. Bien qu'elle date déjà de deux mois et que certains des renseignements publiés sont connus, nous croyons qu'ils intéresseront nos lecteurs par Jes détails nouveaux que notre correspondant occasionnel a recueillis.Une cérémonie patriotique.' Liège, 28 juillet. — Aujourd'hui, a eu lieu la distribution des diplômes des écoles catholiques (concours provinciaux).I{1 y a jeu. 65 excellences pour les filles et 29 pour les garçons. Les Filles de la Charité, rue "Basse-Wez, tiennent le record avec 13 excellences, suivent les Filles de la Croix avec 9 excellences et les Filles de la Charité de la rue Albert de Cuych, avec g aussi, les Filles de la Croix de Ste-Foy avec 9 5. Pour les garçons, c'est l'école des PP. Salésiens, sous la direction du jeune religieux Guill. Jehaes qui tient la première place avec 5 excellences. 4.000 enfants des écoles catholiques ont été placés dans le Limbourg et le Luxembourg, en 1917-1918. 500 sont encore dans le Limbourg, beaucoup d'autres dans le Brabant et le Luxembourg. Vous ne savez quelle joie et quel bonheur c'est pour nous, Belges, privés de 1 liberté, de pouvoir assister à une séance au collège St-Servais, où tous les drapeaux des Alliés se confondent, où toute la salle est décorée aux couleurs nationales, où les bustes du roi et de la reine trônent au-dessus de l'assemblée, ^V>ù résonnent pios chants „La Brabançonne", „Vers l'Avenir" et „A la chère Belgique", clamés par des milliers de poitrines enthousiastes. Cela notas a donné un avant-goût du retour victorieux. Coliiuneut Lis linlciureiil. — Leurs dlennières! paroJeS' Le 18 juillet, ont été fusillés à la Chartreuse Anton et Louis Collard, de Tintigny. Le père est condamné aux travaux forcés à perpétuité, M. Ba^t;uii à 2<sêê\sk Mme Goedseels, veuve d'un employé de la prison, à perpétuité, ainsi que le curé de Saint-Vincent (Lux.). La mort des Collard a été digne d'admiration. Ils ont servi la messe, la dernière, eux-mêmes, y ont communié, ont eu pour confesseur, un prêtre belge que l'aumônier militaire leur àvait accordé. De la cellule à la petite chapelle, et de la chapelle au lieu d'exécution, ils ont marché bras-dessus bras-dessous, en priant, sans la moindre crainte, très heureux de mourir. Tout ce que nous avons fait, nous l'avons fait pour la Patrie, en l'honneur du S. C., et nous sommes très très heureux", ont-ils déclaré à différente reprise au prêtre belge. L'aumônier allemand les appelait deux Louis de Gonzagoie. Comme il fait bon mourir, quand on peut dire, comme ils le disaient : „Nous sommes sûrs d'aller au Ciel." Dans ^fne lettre d'adieu adressée aux parents, il y a des accents tellement sublime de foi et d'amour patriotiques qu'on ne peutt 1 alîre sans émotion. Ah ! chers amis, il y a derrière le front des héros qui vous dépassent peut-être, parce qu'ils travaillent dans l'obscurité et tout comme des martyrs. Les noms des Collard, des Grandpré, des Lambrechts, etc., sont immortalisés. Autres condaiiiinatioils» A MORT. — M. Englebert, vicaire à Comblain au Pont, supérieur des aumôniers du travail, Seraing. Mme Goedseels, veuve d'un employé Idlei 1 aprison de Liège. M. Cornélissen, de Opitter (Limb.) A 10 ANS. — L'abbé Poncelet, aumônier d utravail. Mlle Hentjens, place du Marche, Mlle Hentjens, place du Marché, Liège. A 12 ANS. — Mlle Hentjens, soeur de la précédente. La jeune soeur est en sûreté. A 2 ANS. — Maria Brouwers, rue de la Cathédrale. Il y a encore plusieurs autres condamnations.On les connaît très difficilement, car l'ennemi les entoure de mystère. ARRETES. — M. et Mme Davreux, de la rue du Pont d'Ile, Liège. Un frère et une soeur. A MORT. — Mme Clochette. M. Frick. A 6 ANS DE TRAVAUX FORCES. 1— Mme Terwagne. A 3 ANS. — Mme Frésart. A 19 MOIS et 3000 marks. — M. van Hove. A 3 MOIS et 3000 marks. — Mme Si-monis. , Aju ravitaillement. 1 Le ravitaillement marche bien. Il n'y a plus de légumes au marché. 'Ils vont tous au ravitaillement ou aux magasins. On paie plus cher dans ceux-ci, mais on est mieux servi et puis on peut en avoir tous les jours à peu près. Beaucoup d'enfants ont été passer leurs vacances dans le Brabant, les Ardennes, etc. Les pauvres petits ont besoin d'air et de nourriture quoiqu'ils reçoivent des rations supplémentaires. La maladie espagnole a fait des 'victimes à Liège. Il y a ieu plus de morts qu'en temps normal. Le pain n'est pas très bon. Le récjime communiste que nous subissons a reçu uin fameux camouflet. Nous en sommes très fatigués. Nos ra-vitailleurs sont mauvais organisateurs. Après la guerre, on en entendra de belles quand on n'aura plus le bâillon sur la bouche. Les revues mettent déjà en scène ce que la censure permet, mais plus tard, ce sera le fond du sac. Chaque semaine, des milliers de kilos de beurre partent encore pour vl'Allema-gne à 40 francs le kilo. On Je vend là-bas à 69 francs le kilo. Beaucoup de cultivateurs ne sont pas gentils. La charité est oubliée au profit des bas de laine. Les Autrichiens arrivent. Nous avons en Belgique assez bbien d'Autrichiens. Ils déclarent ne pas .vouloir aller au front si on les y envoyait. Ils n'aiment pas les Allemands. Ceux-ci sont las de la guerre. Beaucoup désertent en Hollande. On parle d'une révolte au camp de Be\<.rlco. 4 officiers auraient été tués. Religieux arrêtés- * A la prison de Liège, sont pour le moment plusieurs prêtres, notamment les PP. Piplart, salésien, et Gillet, dominicain, en prison depuis plusieurs mois, et non encore jugés, le P. Michel, du Quai Mativa, dominicain. Le P. Vanhée, jésuite, en prison depuis plusieurs mois. M. le curé de Prayon pour sermon trop patriotique a été condamné à 2 mois. En Hollande Les internés en Hollande. > „Het Volk", l'organe du parti ouvrier hollandais, écrit : Le bruit persiste à circuler parmi les internés belges qu'ils seront sous peu libérer des camps d'internement. Nous nous sommes efforcés de rechercher les origines de ce bruit et nous avons appris que l'avocat anversois, M. Victor Yseux, secrétaire de la section des prisonniers de guerre au département belge, de la justice, se trouve dans notre pays. M. Yseux a mené dans le temps, en Suisse, les négociations en vue de l'échange des prisonniers belges et allemands. Son séjour en Hollande a pour but de délibérer avec le gouvernement hollandais. Nous avons appris que ces délibérations auront trait à deux points distincts: la question de la délibération des internés et celle du ravitaillement des Internés belges. Si le premier de ces deux points était mené à bon,ne fin, le second n'existerait, en effet, plus. Nous sommes sous l'impression que la solution de ces questions a trainé quelque peu par suite de la longue durée de la crise ministérielle en Hollande. Il sem-bien à présent que d'ici très peu un échange de vues aura lieu entre M. Yseux et M. Van Karnebeek, notre nouveau ministre des Affaires étrangères. Nous avons constaté d'autre part, que les milieux belges compétents à La Haye ont bon espoir qu'un résultat satisfaisant pourra être obtenu en ce qui concernje 1 {^suspension de l'internement. Ers Allemagne La crise politique intérieure. BERLIN, 29 septembre. W. B. — Le „Vorwarts" écrit : Von Hertling vient de partir pour le grand quartier général, ce qui rpontre que la situation politique intérieure approche de la décision. On ne peut pas encore dire avec certitude ce qui va se produire, mais de toute façon on doit arriver à la conclusion que Hertling démissionnera d'ici à quelques jours. Peut être ce voyage ne signifie pas autre chose que le renoncement d'Her-ling à sa chargé Même si von Hertling démission,'ne, on ne peut pour cela considérer la crise comme terminée. La question épineuse est toujours celle de la formation d'un ministère de coalition. Un changement de système est et reste la condition principale de la participation des socialistes aux gouvernements. iuai Situation —o— FRONT OCCIDENTAL. Cette fois, la grande bataille est engagée. De la mer aux Vosges, le front s'embrase et branle sous les coups puissants de toutes les armées qui obéissent aux ordres du maréchal Foch. Ce que demain nous apportera, Dieu seul le sait, mais dans quelque mesure que nous ayons à nous en réjouir, l'Allemand, lui, en est à l'avance décontenancé. L'ennemi ne cherche même plus à dissimuler son étonnement devant la marche rapide des événements. Les forces mises en jeu par les Alliés le stupéfient et la manoeuvre de Foch lui met l'angoisse au coeur. Pour saisir cette manoeuvre, il faut nous représenter que le front qntre la côte et la Meuse forme un large saillant qu'enveloppent les forces dé jL'E^n-tente. Subitement, aux ailes extrêmes de cette vaste équerre, une double pression vient de se manifester contre le développement de laquelle Ludendorf doit se garder sous peine de s'exposer aux pires conséquences. Il se gardera, croy-ons-nous, devant les Américains, comme devant les Belges; déjà le communiqué du général Pershing nous annonce que des divisions amenées d'autres points du front ont fait leur apparition entre la Meuse et l'Aire. Seulement, quand tous les secteurs sont également menacés^ comment l'ennemi pourra-t-il en réduire l'occupation ?... Grave perplexité pour lui... Avec la manoeuvre d'ensemble, se combinent une série de manoeuvres particulières visant chacune une centre vital du front. Une vaste pince se dessine autour de Lille, d'autres plus étroites, plus immédiatement dangereuses menacent Cambrai, St-Quentin, le massif de St-Gobain et la forteresse de Laon elle-même.Les Allemands opérant dans des zones fortifiées qu'ils n'abandonneront qu'à regret, offrent partout une résistance qui exige, de troupes fatiguées, un effort épuisant. Il semble que leur intérêt bien entendu leur conseillerait un mouvement de repli général et approfondi. Ils ne l'osent pas ou ils ne le peuvent pas sans abandonner à l'adversaire leur matériel et leurs dépots. Ils tiendront donc chaque point menacé comme ils 1' ont fait durant la première phase de l'offensive, jusqu'à ce que le danger pressant les obligent à le lâcher quand même; à moins que d'autres événements encore rie les décide aux résolutions extrêmes. i • » Et d'abord, l'attaque belge... Elle intéresse le secteur Dixmude—Zandvoort, les troupes britanniques appuyant les nôtres à partir de Langhemarck. Le premier jour, nos soldats plein d'entrain ont avancé de 6 km. depuis Wou-men jusqu'au delà de Poelcapeille. La fameuse forêt d'Houthulst qui couvre plus de 16 km. carrés et dont l'ennemi avait fait une véritable forteresse a été enlevée |pt dépassée. Le second jour, nos jasses héroïques ont repris Dixmude, ville à jamais rendue célèbre par les exploits de „ceux de 14". Saluons bien bas les héros qui sont tombés dans ces batailles. Leur sacrifice a permis que ces grands jours se lèvent. Continuant leur avance à l'est de la forêt d'Houthulst, nos soldats ont occupé Stadenberg; à l'est de Passchen-daele, ils ont pris Moorslede et atteint le chemin Menin—Roulers, à 3 km. au sud de cette dernière ville. C'est un des phi s beaux faits d'aitoiie» de cette bataille fantastique, et peni-êtr^ l'avance îa plus importante réaiïséc depuis le 1$ juillet, en 48 heures. Honneur à nos braves! Plus au sud, les Britanniques ont dépassé Zonnebeke. Examinée en rapport avec la manoeuvre d'ensemble, cette avance des troupes belges et britanniques en Flandre peut constituer dans un avenir rapproché un danger sérieux pour le front ennemi : enveloppem ent de l'aile extrême droite allemande et menace pour l'exécution de la manoeuvre de retraite. Pour .y parer ,Ludendorf devra renvoyer en Flandre une partie des forces qu'il en a retirées pour faire face aux premières attaques franco-anglaises ou commencer sans tarder sa retraite dans le Nord. . • . L'attaque anglaise devant Cambrai se développe en Jarcjeur et en profondeur. Au nord et au sud de la ville, une poussée irrésistible a porté les troupes de Rawlinson à hauteur de la place. Elles ont traversé l'Escaut sur un second point en face de Cantaing et, selon une nouvelle qui nous parvient à l'instant, elles sont entrées dans les faubourgs de Cambrai. Plus au sud, les Anglais renforcés par des divisions américaines, ont attaqué la 1 ligne Hindenburg dans ïa région de Gonnelieu et de Villers Ghis^ain- Selon Reuter, elles auraient atteint Le Catelet, mais il convient d'attendre confirmation officielle de ce fait d'armes. Quoiqu'il en soit, la ligne de l'Escaut est très menacée. L'avance est lente — n'oublions pas que les troupes alliées combattent dans des positions puissamment fortifiées — mais elle est réelle et elle coûte à l'ennemi des pertes considérables en hommes et en matériel. Au sud de Saint-Quettin, les troupes françaises ont pris Urvillers et Cerizy, dépassant dans cette région la route de St-Quentin à La Fère et enfonçant ainsi un coin entre les deux places. Cette progression intéresse autant le sort de St-Quentin que celui de la forteresse naturelle de St-Gobain. Or, un autre mouvement qui menace à revers l'important massif qui couvre Laon, est en voie d'exécution dans la région du Chemi,n des Dames. Enfin, en Champagne, les troupes de Gouraud ont réalisé une nouvelle avance importante dans la direction de Chal-leranges.Dans ces conditions, de grands événements doivent être attendus. Jamais encore une heure aussi solennelle n'a sonné pour les peuples. EN BULGARIE. Le ciOminande'mCnt des armées alliées à Salonique a fail coninallrc au gbuver-» netailent de Sofia les1 conditions dans les-1 quelles il est prêt à accepter la proposition d'armistice qui. lui a été trans-imiise. R<miarqiious-l<\ il n'est pas ques-tiioai de conditions de paix, m'ai s seule» raient de dispositions à prendre pour-que les" ooimlbals prennent fin entre les troupes alliées et 'bulgares. Ces conditions soiml telles qu'on pouvait les attendre. La Bulgarie a intérêt à les accepter, il y va de sa sécurité tant intérieure qu'extérieure. A l'imité-^ rieur, le peuple trompé, veut rompre avec l'Alleiinlaigne, la guerre civile menace, et le noii, en graciant les' chefs stafmlbloiu'loviiistes incarcérés au moment de ïa déclaration de guerre, a imbntré qu'il ne voulait pas s'opposer au cou-i rant populaire. A l'extérieure, l'armée (bulgare a perdu confiance, déjà les troupes désorganisées mienaoeinit de suivre l'exemple des Russes. Seule une paixr ou une alliance militaire avec l'En'en te peut sauver la Bulgarie et rendre qon* fiance au peuple et à l'armée. Nous' nous demandons par quels artifices l'Ai-» le'magîne si, éprouvée cille-mérite, pourrait dm'pécher le gouvernement Malinio! de donner suite jusqu'au, bout à sa résoK lu lion. • Le fait que les parlementaires reqs sont arrivés à Salonique, indique que le premier ministre tient hop. D'autre part, s'il est vrai que le chancelier, le vice-chancelier et le chef de-la Wiilheimlstrasse ont' démissionné, c'est là un événement qui précisément ne' dénote pas une confiance exagérée de, la part de celui qui mlercredi -dernier' au Reichstag, affimitait encore que le front allemand |nie pouvait pas être brisé. Il le sera, et l'pdicux système prussien avec lui., Sur le Front setitaiai rrfnsWt de; ielfts » Flwire. Ils avancent de 6 km. entre Dixmude 3t le nord d'Ypres. Le bois d'OuthuIst est pris. -Les Belges ont fait 4,©€><□> prisonniers. — Les Anglais prennent part à l'action. LE HAVRE, 28 septembre. Officiel. — A la pointe du jour, l'armée belge a fait aujourd'hui une attaque sur les positions allemandes entre Dixmude et un point au nord d'Ypres. L'attaque a été précédée, par un violent bombardement qui dura plusieurs heures, et auquel prirent part, avec les batteries belges, de nombreuses batteries françaises et anglaises tandis que plusieurs navires de la flotte britannique bombardaient les fortifications de la côte et les centres de communications de l'ennemi. Après la préparation, notre infanterie passa à l'attaque, avec l'appui de l'infanterie britannique à sa droite. Les Belges et les Anglais rivalisèrent de courage. Nos troupes s'emparèrent de tous les ouvrages de la ligne ennemie, et les dépassant, s'avancèrent sans arrêt afin d'attaquer la seconde ligne puissamment fortifiées de l'ennemi. En dépit de la résistance de l'ennemi et de ses vaines contre-attaques, pronon--cées^surtout aux deux cotée du chemin de^fer de Staden, notre infanterie con-quit presque toute la région du bois d'Houthulst qui, pendant quatre années, avait été fortifiée par les Allemands, de même que du terrain qui s'étend jus-qu'à ^ la^ ligne "Woumen, Pierkenshoek, Schaapvalie, Broodsei'nde. Nous avons réalisé une progression d'environ 6 km. De nombreux prisonniers Bont tombés entre nos mains. LES BELGES SEULS EN ONT COMPTÉ 4.000. L'artillerie capturée n'est pas encore^ dénombrée. Nous nous sommes emparés d'une batterie de 150 complète, avec les servants, ainsi que de quelques canons de très gros calibre. Un matériel considérable est également resté entre nos mains. De nombreux cadavres couvrent le champ de bataille et témoignent des grandes pertes subies par les Allemands. raVaacc m âîsgîali ëtsiour k Cambrai. Ils prennent Marcoing, Noyel-les, Cantaing, Fontaine-N.-Dame, Baillencourt, Palluel. Ils franchissent l'Escaut. LONDRES, 29 septembre. Officiel. — Sur le front de Cambrai, nous avons réalisé des progrès satisfaisants. Hier on a violemment combattu sur la série de collines de Beaucamps. CE MATIN, LA RÉSISTANCE DE L'ENNEMI DANS CETTE RÉGION A ÉTÉ BRISÉE ET NOS TROUPES ONT A-VANCÉ DE DEUX MILLES. Au cours de l'après-midi, elles se sont emparées des ouvrages puissamment fortifiés connus sous le nom de Higland et de Welsch Ridge. Plus tard, dans la journée, les succès ont été élargis vers le sud. Nous avons pris G ouz eau court. AU COURS DE LA MATINÉE, LA 22e DIVISION A PRIS MARCOING ET A PROGRESSÉ AU SUD DE CETTE LOCALITÉ. AVANT-MIDI, NOUS AVIONS FORCÉ LE PASSAGE DE L'ESCAUT PRÈS DE MARCOING et nous avions pris les retranchements ennemis situés sur la rive est. NOUS AVONS PRIS NOYELLES. SUL L'ESCAUT, CANTAING ET FONTAINES NOTRE-DAME. Des troupes du Lancashire ont progressé à l'est de Fontaine Notre-Dame et opèrent e,n collaboration avec les Canadiens au nord du chemin Bapaume-Cambrai. L'ennemi a subi de très lourdes pertes en tué et en prisonniers. \ Au nord du chemin Arras-Cambrai, les i troupes canadiennes et anglaises ont continué leur progression vers le nord. Près de Raillencourt, de fortes contre-attaques de l'ennemi ont échoué hier dans la soirée. Aujourd'hui, _Jes Canadiens ont pris possession de ce village, ainsi _que de | Sailly et du système de tranchées situé ! aux environs de cette place. \ Plus au nord, la 56e division a pris Palluel. COftBftUMQUS OFFICIEL DB H H. Les Allemands se retirent sur l'Ailette et sur l'Aisne. PARIS, 28 Septembre. Les attaques répétées des troupes françaises sur le plateau au nord de l'Aisne ont finalement contraint les Allemlajiiids à se replier sur l'Ailette. A l'est de la ligne AlIemand-JoUy, les Français poursuivent les arrières-gardes ennemies. Ils ont occupé le village de Pinon et la lisière sud de la» forôt du même nom, de memie que Yaudesson, Chavignoin et le fprt de Mo. -» maison. Plus au sud, les Français ont réalisé des proigTès importants sur le plateau, de Vailly. En Champagne, la journée a été miarquée par de violentes! contre-attaques des Allemands contre l'aile droite* française. Des colmtbats acharnés se livrent dans la régipin de Bouconville, sur les hauteurs au nord de Fontaimesl en Dormlois et au nord de GratreuiL Au centre et à l'aile gauche, les Français ont contimué leur progression, par* ticulièremlent au nord du chemini do fer de Challerange., Ils se sont em^ parés de Manres et ont atteiiiijt la li-< sière orientale de Ste-Marie à Py. Nos peptes sont restreintes. La progression des Américains continue. — Le nombre des prisonniers augmente sans cesse. PARIS, 26 septembre. Officiel. — L'ai-» ta que commencée le 26 septembre sq développe avec succès. Aujourd'hui, nos troupes s'avançainU mïaljgré un violent feu d'artillerie, et de mitrailleuises, put atteint les abords de Brielies et Exermjoint. Plus de 2Q| localités et une grande quantité de matériel siont tombés entre nps mgains. Le nombre des prisonniers augmente sans cesse. Les Français poursuivent les Allemands sur l'Aisne. PARIS, 29 septembre. — Au iior< de l'Aisne, la poursuite de l'ennemi s aontinué au cours de la nuit. Les Français ont occupé la forôt de Knpn et atteint l'Ailette dans cette région ainsi qu'à l'est de Chavig|npn. Sur le front Ostel-Chavon:ae, l'ennemi. oippose une résistance à l'avaraioj de nps troupes. Sur le ftwnt de Chatajpagne, les cota-ire-attaques violentes déclenchées par /es Allemands dans la journée d'hier, int été prises. Les troupes françaises ont repris leur progression, notamment au nord de G nu treuil. OOMMUmani ALUSMAHD. BERLIN, 29 septembre. Officiel. — Les Anglais, collaborant avec les Belges, ont continué leurs attaques s(url le front de Flandre et contre Cambrai. Les Français et les Américains omit, de nouveau attaqué en Champagne, ainsi qu'entre l'Argonne et la Meuse, Les Belgles et bos Anglais réussirent à occuper notre champ de cratères et à pénétrer dans nos positions d'artil lerie. Dans l'après-midi, l'attaque a été arrêtée sur la ligne Remblai du chemin de fer au sud de Dixmude — Glercker* — Hoiuthulst — West Roosebeke — Pas-scliendaale — Becelaere — Zantvoorde — Hollebeke. f A l'ouest de Cambrai, par suite de la perte de la position du canal aux deujy cotés de Marquion, le 27, nous avons» retiré hier nps lignes avancées et occupé la ligne Arleux — Aubighy — O de Calmbrai — Marooing! qui rallie l'an-1 cienne liginp à Villers-Ghislain. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous1 avons; ramtené notre front, sans: être dérangé par l'ennemi, derrière le canal Oise — Aisne entre Ainizy le Chateau et l'Ai-i lette. Ce njpuvement avait déjà été préparé depuis plusieurs jours. En Argonne, par suite de la forte pres^ sion de l'ennemi, dans la vallée de l'Aisne, nous avons reculé, pendant la» nuit d'hier, notre ligne jusque dans la région de Linardville et au sud d'Apre-* tmbint. ' Les attaques américaines entreprise» à lu lisière de l'Argonne, ont été repoussées avec de lourdes pertes pour l'en*» nemS.. £a bataille k la ftéiifrance. 40 000 PRISONNIERS EN 3 JOURS. 200.000 DEPUIS LE 18 JUILLET. 8.000 CANONS. PARIS, 29 septembre. Havas. — Les poilus de l'Entente ont célébré brillaml-hifent le 79e, anniversaire du ministre de la giuerre, qu'ils ont baptisé „Père la; Victoire". s La grande bataille de da délivrance \qui> sévit pour le moment à l'ouest de ia Meuse., commence déjà à donner des résultats importants. Partout, l'envahisseur est rejeté et subit des pertes irréparables en liotames et en matériel. Au cours des trois derniers jours, 40 mille prisonniers et 300 canons sont' toimlbés aux mains des Français, des Anr xglais, des Américains et des Belges. Depuis le 18 juillet, les Alliés ont fait pjlusr de 200.000 prisonniers' et ont capturé 3' mille canpns et 20.000 milrailleuses, sapsi parler du nptnbre immense de prisoin» I niers et de matériel capturés en Macé-daine et en Palestine. - Depuis hier, le départeinent de, la ( Somime est complètement délivré et, I pour la première fois depuis 1914, nos ' soldats ont pénétré danis le déparleimtent) desi Ardeinneis].. COMMUNIQUE ANQEAIS. L'atlaqTic aitigllaisfc s'étend vers St-Qu0ii!-tin. — Le iiGtalblre des prisicnlniers «si i niiontc à Jfi-0#0. LONDRES, 29 septembre. Officiel.— Ce matin, les troupes anglo-américaines sotn passées à l'attaque au nord-ouest de Saint-Quentin.

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