Le courrier de l'armée

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s.n. 1918, 25 April. Le courrier de l'armée. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c24qj78h6z/
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LE COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi;, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. COMPTOIR NATIONAL pour la Reprise de l'activité économique en Belgique Un groupe d'industriels et de commerçants, ayant des sièges à Paris, à Londres et La Haye, est sur le point de constituer un organisme d'achats, destiné à assurer le réoutillage et le réapprovisionnement de l'industrie et du commerce belges., dans les premiers temps après la guerrç, avec le concours du gouvernement. Cet organisme, qui sera incessamment constitué sous la forme d'une Société coopérative belge, s'appellera « Comptoir National pour la reprise de l'activité économique en Belgique ». La nécessité de la création d'un organisme d'achat n'est mise en doute par personne. Elle résulte à toute évidence de deux faits. Le premier est spécial à la Belgique et, pour ce qui concerne la France, aux départements envahis... Il consiste en ce que les établissements industriels et commerciaux des régions actuellement occupées par l'ennemi, ont été l'objet de réquisitions de marchandises et d'enlèvement de matériel qui, dans beaucoup de cas, sont allés jusqu'à la destruction totale des usines. Un programme de reconstitution intégrale s'impose donc,'que les iadustri :is intéressés, d'ailleurs coupés de toute relation ave Se monde extérieur, sont iocipabies de réaliser par leurs propres moyens. L'i deuxième circonstance, nropre à la guerre actuelle et qui est d'un car.) 1ère général, consiste d-rns ia centralisation entre :*s mains des gouvernements eux-mêmes, ou d'institutions officielles créées par ux, de la répartition dès matières premières. des produits de toa'tê "nature et des moyens de transp. «'i. Unorcu! me d'achats destiné à répondre aux besoins at-L iôls de la Beigi-jug doit donc, d'une parc, être conçu comme une sortë de représentant collectif .'Jji commerce et de l'industrie belles et, d'autre part, comme une création d'un caractère natiOrfals'nnposant aux boys alliés et neutres. Le problème à réaliser dans ia constitution de cet organisme, consiste à concilier les avantages de l'initiative privée et d'un appel à toutes les compétences, avec la nécessité du contrôle supérieur et attentif de l'Etat. Ce contrôle ne saurait, être purement financier ; il doit avoir également pour but d'assurer à toutes les industries et à tous les commerces, représentés ou non à l'étranger, I une part équitable des ressources de crédit de la i Belgique, et un traitement en rapport avec l'importance et le caractère d'utilité générale de chaque branche d'activité économique. La formule du Comptoir National, combinée avec la création du Département des Affaires économiques, a paru répondre à cet ensemble de préoccupations. Les promoteurs du Comptoir sont parmi les hommes d'affaires les plus distingués, fixés pendant la guerre en France, en Angleterre et dans les Pays-Bas. Leur projet a été manifestement bien accueilli dans le pays occupé. Il groupe au dehors pins de 1,300 adhérents, ayant souscrit environ 5.300 parts de 100 francs. Le capital minimum, qui est de 300,000 francs, serait dès à présent couvert. Les statuts de la Société coopérative projetée s'inspirent du désir de la rendre largement ouverte à tous les commerçants et industriels belges, j et d'exclure ainsi tout esprit de groupe. Nul ne pourra posséder plus de 10 parts ni voter par procuration, aux assemblées, pour plus de 40 parts. Le dividende annuel ne pourra dépasser 5 0/0. L'excédent des bénéfices non distribués sera, en fin de liquidation, réparti entre les clients de la Société, au prorata des affaires faites par eux. Le projet de convention débute par l'affirmation que le Comptoir National ne cherche pas à se substituer aux moyens habituels ducommerce.il ne veut que suppléer à leur désorganisation momentanée. Il ne demande aucun privilège ; il ne sera investi d'aucun monopole. L'Etat se réserve le droit de prêter le même concours à toute autre .ociété ou personne qui poursuivrait le mèap bat ,»t offrirait les mêmes garanties. Il dépeu ira du Comptoir National lui-même de faire en sorte, par 1 oiganisation qu'il créera, car les adhésions qu'il . « » " " s Ordre du Jour à l'Armée A la suite du brillant succès du 17 avril, le lieutenant-général Gillain, chef d'état-major général. a adressé le 23 avril, au nom du Roi, l'ordre du jour suivant aux troupes belges : Soldats, en octobre igi4> vous a dit : ({' Il vous appartient, par la ténacité et la bravoure dont vous avez donné tant de preuves, de soutenir la réputation de nos armes. Noire honneur national y est engagé. » Vous avez répondu à Vappel de votre Roi par une défense opiniâtre et victorieuse des positions désormais historiques de l'Yser. Le nom « Belge » s'y est glorifié. Foa.s avez conservé intactes toutes ces posilions où le Roi vous a placés, de la mer jusqu'au Nord d'Ypres. . Malgré les récentes tentatives de troupes d'élite de l'ennemi, vous avez tenu devant Nieaport, Reigersvliet, Dixmude et Merc-k/'m.Depuis un mois, Vennemi a entrepris la plus grande de ses offensives : sur la Somme et la Lys il a lancé d'incessantes attaqiigs. L'ennemi vient de heurter de front nos 3e et divisions d'armée. Arrêté par la tçnacité de la division de Natnnr, il dut reculer sous la poussée victorieuse des valeureuses, troupes de Liège. Soldais, le Roi compte sur vous : Vous vous montrerez dignes de vos Jrères dont la résistance indomptable au dur joug de l'envahisseur fait l'adn'iration du monde entier. L'Ysef doit rester l'obstacle injranchissable contre lequel viendront se briser les assauts de nos ennemis. réunira, par les services qu'il saura rendre, de demeurer le seul grand mandataire de l'Etat. Pour l'étude et l'exécution, la Société fera appel à des compétences. Les programmes d'achats seront préparés par des commissions techniques qui sont déjà à l'œuvre, et ont réuni une documentation inappréciable. Les projets de marenés seront établis par des hommes d'affaires agissant chacun dans sa spécialité. La réalisation des commandes sera surveillée, en dernière anaiyse. par tes représentants des acheteurs eux-mêmes. Mais au-dessus de cette activité professionnelle, se placeront la haute direction et le contrôle supérieur de l'Etat. Le ministre des Affaires économiques jouera un rôle capital dans le fonctionnement de l'organisme d'achat. 11 examinera les programmes étudiés par le Comptoir. Il pourra les ameuder ou les compléter. Il approuvera les marchés définitifs. Il fixera les conditions des emprunts a conclure et des crédits à accorder. Il ratifiera les règlements et les nominations. L veillera à ce que le Comptoir s'inspire, en toutes circonstances, des considérations d'intérêt national qui légitiment ie patronage et le concours financier de l'Etat. Des commissaires du gouvernement suivront pas à pas, tout en évitant de l'entraver, la gestion de la Société. Les opérations consisteront, soit en achats faits pour compte de l'Etat, sauf rétrocession ultérieure par ce dernier aux industriels et commerçants ; soit en achats faits pour compte direct d'indus-- triels et de commerçants. La deuxième formule sera employée par les maisons qui ont des représentants autorisés à l'étranger. Celles qui y disposent de crédits pourront même se passer du concours financier de l'Etat. La première formule sera celle à laquelle il faudra recourir pour repondre aux besoins véritables de la grande masse des industriels et des commerçants, qui sont dans l'impossibilité matérielle de passer d'avance des commandes déterminées et de souscrire, en ce moment, des engagements fern; -s. L'Kt.it prendra en considération les indemnités nu\ : e au ont drun es industriels victimes des dévastations allemandes. Les Succès belges *fa 11 Avril Félicitations du Roi d'Angleterre? et du Général Pershing A !a suite de la bataille du 17 avril, le Roi Albert a reçu du Roi George ie télégramme suivant : Veuillez recevoir nies félicitations pour le splendi.de succès de vos troupes lors de l'attaque allemande de la semaine dernière. De son côté, le général Pershing a envoyé le télégramme suivant au général Gillain, pour le Roi Aibert : Veuillez, je vous prie, présenter an commandant en chej mes félicitations personnelles pour la belle conduite de ses vaillantes ' troupes et lui transmettre l'assurance de la grande admiration que la résistance héroï-que et victorieuse de l'armée belge a provoquée dans lp cœur de tous les officiers ^ et soldats des 'wcés expéditionnaires américaines.& * # Un Hommage enthousiaste Notre confrère pnrisien Le SoiV a publié, sons la signature de M. Charles Leboucq, le vibrant elogfl suivant du succès remporté par nos troupes : ç Je viens de voir défiler, dans la rue, d'an petit village Belge, les huit cents prisonniers que nos vaillants amis ont cueillis dans 1 affaire du 18 avril. Les soldats.qui encadraient, baïonnette au canon, le cortège silencieux, rayonnaient de joie, et ils avaient raison. Les communiqués, trop parcimonieux de leurs éloges, n'ont pas asse» fait valoir ce succès des troupes du Roi Albert. On peut, cependant, l'inscrire parmi les pages les plus glorieuses du livre spiendide dont le premier chapitre porte le titre illustre de Liège. L'objectif de l'armée allemande, le 17, était de courir droit à Langemarck, puis à Poperinghe et Elverdinghe. On comptait que les Belges, décontenancés par le grand jeu des « flammenwerfer»,de tout ce que le genie diabolique de la Boehie a inventé, se replieraient en vitesse et ouvriraient le couloir entre leur aile droite et l'aile gauche britannique. Ludendorff tentait là, à la soudure de nos deux alliés, ce qu'il avait raté à notre soudure de l'Oise. L'armée belge une fois repoussée, on tournait les positions des monts Kemmel, Noir, Rouge, les Récollets, Cassel ; puis, par une double évolution, l'une au Nord, l'autre au Sud, on encerclait à la fois l'armée belge et toute l'aile gauche des Anglais. La résistance opiniâtre des Belges a déjoué le calcul : les Boches ont fèissé sur ie terrain des milliers de cadavres, le joli lot des prisonniers dont j'ai vu hier le défilé. Ce fut pour eux plus qu'un revers, un véritable désastre ; et, pour les Belges, quelque chose pour quoi le mot de victoire n'est pas de trop. Rien ne peut donner une idée des progrès réalisés pendant ces quatre années par nos courageux alliés. Le Belge sait aller jusqu'au I >ut de ce qu'il veut : il est héroïque avec entêtement, et orgueilleux de réaliser son devoir. Il a posé, 'en sentinelles, à l'extrémité Nord du front occidental, ses six divisions d'armée, dont chacune repré sente un corps d'armée. 11 est décidé à tenir là jusqu'au signa! qu'on lui donnera pour repartir chez lui vers l'Escaut et la Meuse. Le Roi Albert est un modeste. C'est lui qui exagère pour les hauts fait de ses hommes le silence, les demi-teintes. Il vit, avec la Reine, dans une petite ferme, en pleins champs, des journées entières consacrées au travail, à la préparation de l'œuvre militaire de son pays. Il aime la France comme une noble amie dont il partage le destin, dont il admire la grandeur d'âme. On ne dira jamais assez quelle fidélité, quelle parenté de cœur, quelle communauté d'enthousiasme nous avons trouvées dans ce peuple qui a librement choisi, dès la première heure, la voie du sacrifice à nos côtes. Charles Leboucq, "27 Avril 1918 Numéro 589

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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