Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 13 Juli. Le courrier de l'armée. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/028pc2tn8j/
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LE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. r Les Belges en Afrique Le Courrier de VArmée a mis en vedetto les >eanx exploits des troupes belges en Afrique. M. ie ministre des colonies veut bien nous com-muniuuer, à ce propos, une série de documents qui attestent à la fois le rôle glorieux rempli par nos vaillants soldats du Congo beige au cours de la campagne qui a abouti à la conquête du Cameroun, et l'estime et la considération en lesquelles sont tenues nos troupes coloniales par nos alliés. Fraternité d'armes Le 24 février 1916, le général Aymerich, com-tnaudant supérieur de* troupes, adress.e à celles ci un ordre du jour date de Yaounda, dans lequel il célèbre la vaillance commune ; voici en quels termes s'exprime le brillant chef : a Vous venez d'arracher aux Allemands, au prix de dangers et de fatigues inouïs., une de leurs plus granités et de leurs plus belles colonie-,. « Traqué sans une minute de répit, de position en position, l'ennemi a été obligé d'abandonner la deruière parcelle du Cameroun. « Pendant plus de dix huit mois, vous avez connu les journées torrides et l'humidité froide des nuits sans abri ; vous avez supporte les pluies torrentielles de l'Equateur, vous avez traversé les forôts impénétrables et les marécages fétides ; vous avez sans relâche enlevé l'un après l'autre les retranchements ennemis, en y laissant de nombreux camarades. « Manquant de vivres, parfois de munitions, les vêtements en lambeaux, vous avez poursuivi votre marche glorieuse sans une plainte, sans un murmure, jusqu'à ce que vous ayiez atteint le but qui vous avait été fixé. « Je suis fier decommanderà de telles troupes oî j'ai la conviction que le gouvernement saura reconnaître les services rendus et décerner les récompenses méritées. « Notre tâche, toutefois, n'est pas terminée ; aux îins incombera le devoir de consolider l'œuvre accomplie et d'occuper le pays conquis ; les autres apporteront à la Métropole, pour la défense du sol national, des renforts précieux et d'une vaillance éprouvée. « Avant de me séparer du contingent de la Force Publique belge, j'ai le devoir d'exprimer combien la ) collaboration de ces belles troupes nous a été précieu-' se ; f adresse de tout cœur aux officiers, aux sous-officiers européens, à tous les soldats et gradés indigènes le tribut des éloges qu'ils ont mérité par leur ùravoure au feu, par la patience et l'abnégation dont ils ont fait preuve pendant toute la durée de cette longue et pénible campagne. Le 14 Juillet à Paris "Une revue aura lien, sur l'esplanade des Invalides. le 14 juillet, et sera accompagnée de la remise solennelle, à un certain nombre de familles de militaires morts pour la patrie (officiers, sous-officiers et soldats), du diplôme, signé par le président de ]a République et institué par la loi du 27 avril dernier. Ce diplôme, exécuté par le maître graveur Coppier, est illustré d'une reproduction de la Marseillaise, de Rude. Des délégations des armées française, anglaise, russe et belge assisteront à la cérémonie. Le détachement belge, commandé par le major A. E.-M. Fastrez, sera composé de la musique du régiment des grenadiers, d'un peloton de cavalerie formé par les candidats sous-lieutenants de l'Ecole de campagne, d'une compagnie d'infanterie formée des candidats sous-lieutenants de l'Ecole de Gaillon, de plusieurs sections de mitrailleuses du centre d'instruction de Criel-sur-Mer.et d'une compagnie de cyclistes de la lre division de cavalerie. Pour permettre à la population parisienne d'acclamer les héroïques soldats des armées alliées, les troupes ayant participé à- la cérémonie des Invalides défileront à travers Paris, par les Champs-Eivsées et les grands boulevards jusqu'à la place de" la République, où aura lieu la dislocation du cortège. « Cette fraternité du champ de bataille, ce sang versé en commun pour la même cause, auront resserré encore les liens d'amitié qui ont toujours uni les deux nations voisines. « C'est pour moi un grand honneur d'avoir eu sous mes ordres, pendant quelque temps, de si vaillantes troupes. j> Un Message présidentiel Le 4 mars suivant, M. le président Poincaré adresse au général Aymerich. à Duala, ses plus rha-leureu~-es félicitations pour le brillant succès remporté par les troupes françaises et belges, au cours des opérations du Cameroun. D'autre part, le ministre de la guerre adresse au nom du gouvernement de la République, un télégramme où,—après avoir dit toute son admiration pour les troupes qui ont assuré cette victoire « à la fois contre un ennemi courageux qui avait organisé la défense suivant méthode et avec des procédés et des engins de la guerre moderne, et en même temps contre les difficultés énormes du sol et la uature des pays tropicaux »•, — il prie le général-commandant de faire part de cet hommage aux troupes belges sous ses ordres. Le général Aymerich s'empresse de porter ces félicitations à nos vaillants camarades qui s'en sont montrés si dignes. Félicitations britanniques Le lieutenant colonel J. Brough, commandant les troupes britanniques, adresse aux alliés qui ont déblaye si glorieusement le Cameroun <le la poussière teutonne, les plus chaleureuses félicitations du ministre sir Bonar Law, sur l'achèvement heureux et complet de leur campagne longue et ardue. « Ainsi que l'a dit le premier ministre à la Chambre des Communes le 15 février, » ajoute-t-il. «cette campagne a été jusqu'ici l'une des plus satisfaisantes et des plus complètes dans l'histoire de cette guerre. » L'officier général commandant la Force expéditionnaire alliée désire faire ressortir en même temps la grande assistance que les troupes françaises et belges, commandées par le général Aymerich, ont apportée à l'expédition : « Sans la coopération effective de ces forces, » déclare-t-il, « le succès présent et la fin de la campagne n'auraient pas pu être obtenus. » Le Gouvernement général d'Afrique En janvier dernier, à l'occasion de l'ouverture du Conseil de Gouvernement de l'Afrique équato-riale française, M. le gouverneur général Merlin a dit son admiration sans réserve pour la marche glorieuse des Alliés. En recevant la nouvelle que toutes les forces allemandes ont été chassées du Cameroun et que la garnison ennemie de Mora avait capitulé, le gouverneur général de l'Afrique équatoriale française adressa en son nom et au nom de toute la colonie le télégramme suivant : « Je reçois votre communication qui m'informe qu'avec la capitulation de Mora et le refoulement ftar les forces alliées de tous les Allemands jusqu'à a frontière de Muni, le territoire du Cameroun est débarrassé de tout ennemi et qu'ainsi prennent fin les opérations commencées en août 1914. <r La façon brillante dont ont été conduites les opérations jusqu'à la victoire finale fait le plus grand honneur au chef éminent qui les a dirigées depuis la première heure et aux officiers qui eu ont assuré l'exécution. Nos belles troupes coloniales ont inscrit une nouvelle page glorieuse aux fastes de leur arme. Je ne saurais oublier dans ce tribut d'éloges mérités, ni les solides troupes dirigées par le colonel Mayer. ni nos vaillants alliés d'Angleterre, dirigées par le général Dobell, et de Belgique, dirigés par les capitaines Marin, Bal et Weyenberg. C'est par l'effort uni et constant de tous ces concours que la conquête du Cameroun, qui paraissait tout d'abord impossible, est maintenant réalisée. C'est « tous sans distinction que doit aller et que va aujourd'hui notre reconnaissance émue. « Merlin. » Rentrée triomphale Ce fut le 17 avril 1916, à Borna, une journée de gloire. Le cœur d*s Belges y battit à l'unisson ; on fêlait la rentrée, dans la colonie, des héroïques troupes du CougQ qui» avec les Anglais et les Fran çais, avaient participé à la conquête du Cameroun.Le gouverneur général du Congo belge convoqua à Borna la population et prononça un électrisant discours. Il donna d'abord connaissance du câblogramme suivant de M. Renkin, notre éminent ministre des colonies : « Au moment où les officiers, sous-officiers et soldats de la colonne du Cameroun rentrent sur notre territoire, après une campagne longue et pénible qui les a conduits au cœur du pays ennemi, le Gouvernement tient à reconnaître que par leur vaillance dans les combats et l'abnégation avec laquelle ils ont surmonté les plus dures épreuves, ils ont dignement représenté la Belgique. Il leur adresse ses félicitations. « Renkin. » « A ce témoignage précieux que vous adresse le gouvernement du Roi, » reprit le gouverneur général, «je joins mes félicitations et celles que, par ma voix, vous expriment les fonctionnaires et agents de la Colonie, les personnalités qui nous entourent et la population de Borna qui a tenu à se joindre à nous pour vous recevoir aujourd'hui. « Dans les épreuves que tftverse la Belgique et dont nous ressentons si cruellement la meurtrissure. le spectacle de la vaillance de nos troupes nous est un réconfort et une promesse d'avenir. « Le pays qui se sacrifia tout entier pour demeurer fidèle à sa parofe et dont l'armée, avec un héroïsme admirable, combat ses envahisseurs sur les champs de bataille d'Europeet d'Afrique, est digne de vivre et de tenir une place honorée dans la grande famille des nations. « Nous avons connu vos longues épreuves, vos sacrifices de tous les jours durant une dure campagne où Vous avez montré les plus belles qualités militaires. Les chefs éminents —que j'ai eu l'honneur de saluer hier ici — sous les ordres desquels vous avez combattu, les ont appréciées et ont bien voulu nous en donner le témoignage. Nous ea avons éprouvé une légitime fierté. « Le sang versé sur les mêmes champs de bataille pour réaliser un idéal commun de justice et de liberté, a créé entre nos alliés et nous des liens de confiance et d'estime dont la Belgique apprécie la valeur. « Vous avez le mérite et la gloire de les avoir noués sur la terre d'Afrique. « Messieurs, « Les braves soldats que vous avez conduits à la victefre vont passer tout à l'heure devant moi. Dites-leur auparavant que le gouverneur général les remercie de leur vaillance, du renom qu'ils ont donné à nos armes et qu'il est fier d'eux. » Ce discours fut acclamé et c'est dans des cris d'allégresse et des bravos sans fin que défilèrent nos glorieux bataillons. L'Hécatombe allemande L'état-major allemand vient de publier la liste des pertes pour l'armée et la marine, au 1er juin 1916. Elles s'établissent ainsi : Tués. 766,600; blessés. 1.889.568; disparus, 374,328. Pertes totales : 3.030,496. Ces nombres, à partir de la liste numéro 36, sont décomposés comme suit : Corps d'armée prussiens : Tués, 601,095 ; blessés, 1,468.703; disparus, 283.819.— Corpsd'arinée bavarois : Tués, 67.325 ; blessés, 167,711 ; disparus, 25,223. — Corps d'armée saxons : Tués, 47.263; blessés, 121,217; disparus, 23,691. — Corps d'armée wurtembergeois : Tués, 28,980 ; blessés, 74,406; disparus, 8,076.— Marine de tous pays : Tués, 8,769; blessés, 11,057; disparus, 16,489. Les pertes en officiers publiées jusqu'au 1er juillet, sont de 76,117, qui se décomposent ainsi : Tués, 23,974 : blessés, 45,910 ; disparus, 4,009; prisonniers, 2.224. Total, 76,117. Enfin, 92 généraux de toutes armes sont portés comme tués, 98 blessés, 4 disparus. La presse anglaise et française fait justement remarquer que les totaux indiqués par ces listes sont très sensiblement inférieurs aux chiffres four* nis par le chancelier de l'Empire à la tribune joaé% meduReichstag. — 13 Juillet 1916 Numéro 290 ©

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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